Tumgik
#gauche ou droite?
licornelilith · 1 year
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gay-impressionist · 1 year
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après des années dans des cursus universitaires de gauchos et tumblr, c'est dingue comment j'oublie que certaines choses sont pas du touuuuut la norme
rien qu'aujourd'hui j'ai dû expliquer à ma responsable ce que voulait dire cisgenre et réécrire un panneau où mon collègue avait marqué "journée de la femme"
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bupenononis · 2 years
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Mode d emploi montre geox
votre montre est à l'heure. Petite autre précision, pour enclencher l'alarme il faut appuyer sur le bouton basPour optimiser la durée de vos chaussures, nous vous conseillons un entretien et un nettoyage adaptés. Vous pouvez trouver par la suite quelques conseils
Manuel utilisateur MONTRE GEOX RESPIRA - Cette notice d'utilisation originale (ou mode d'emploi ou manuel utilisateur) contient toutes les instructions
Le nubuck et le cuir velours sont des cuirs dérayés ou « sauvages ». Pour le nubuck, on montre le côté fleur, c'est-à-dire le côté extérieur du cuir, qui
</p><br>https://rohovokoj.tumblr.com/post/694355231926026240/routage-ip-pdf-download-link-vkccc7jkeu, https://luwejutuki.tumblr.com/post/694355219928236032/glander-au-bureau-mode-demploi-de-liphone, https://rohovokoj.tumblr.com/post/694354731721703424/mode-demploi-tablette-samsung-sm-t380, https://luwejutuki.tumblr.com/post/694355219928236032/glander-au-bureau-mode-demploi-de-liphone, https://rohovokoj.tumblr.com/post/694355231926026240/routage-ip-pdf-download-link-vkccc7jkeu.
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ciwaroxipah · 2 years
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de : (Contenus d'affichage), (Mode Flash), /.
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ekman · 1 month
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Moi, la guerre, je l’ai faite, figurez-vous. Oui, on ne dirait pas en me voyant. Cet air de s’en foutre que j’affiche toujours du coin de mon œil bleu, les gens se disent en le découvrant que je dois être un fieffé malin, peut-être même un salaud, un abuseur, allez savoir.
Moi, je les emmerde tous. J’ai pas survécu à la mitraille, à la boue, aux Boches et aux rats pour subir leur sale gueule et baisser les yeux. Je les emmerde, je vous dis. Et dans des proportions que vous ne soupçonnez pas. Pas l’un d’eux ne trouvera grâce à mes yeux. Ni le bourgeois replet parti prier son Juif repenti à l’église le dimanche, ni le tchékiste resté à encenser son grand Staline dans une réunion de quartier. Les deux me font chier – et savez-vous pourquoi j’entretiens à leur endroit une haine parfaitement égalitaire ? Mais parce qu’ils sont jumeaux, sortis du même ventre flasque de la Révolution, de la même fente puante, matrice qui dégueule son trop plein d’humanité féroce, foetus aux dents acérées, dévoreurs de mamelle ! Boivent autant de sang que de lait, ces monstres absurdes. Des vraies dégueulasseries biologiques conçues pour anéantir le monde beau et sauvage qui ne les a pas vu venir.
Ces affreux-là, j’en ai croisé sur le front. Jamais en première ligne, trop couards pour ça. Toujours en retrait, juste ce qu’il faut. Se chiant dessus à la première déflagration, même lointaine, même ténue. Terrorisés à l’idée d’une baïonnette boche s’enfonçant dans leur sale bide tout gonflé de haricots mal cuits et de gaz diaboliques. Le rouge et le calotin unis dans la même pétoche minable, incapables de transcender leur peur de mammifère absurde, condamnés à baisser la tête, à lever les bras, à écarter leurs miches poisseuses de merde honteuse. Ah ils puaient ces deux-là, faut me croire. Dans les abris, on les laissait pas rentrer ces ordures. “Allez les gars, soyez pas salauds, allez. Faites une place... Je boirais bien la moitié d’un quart de soupe... Allez…” Des cafards, des magouilleurs, arrangeurs, tricoteurs. Des enculés de frais. “Va chier avec ton quart, sale rat !”, que je leur gueulais. “Quand il fallait monter l’échelle tout à l’heure, t’étais où, hein, mon salaud ?” Généralement, ils baissaient la tête ou mieux, ils se barraient. Partaient pleurnicher dans l’abri d’à-côté. Mendigoter un quignon ou une tige à de bonnes âmes qui ne les avaient pas vu s’affaler au signal de l’assaut. Les mêmes tous les deux ! Le rouge et le calotin. Tout pareillement conjoints dans la terreur, taillés pour survivre à tout, coûte que coûte, dussent-ils se faire cracher à la gueule pour l’éternité des temps, se faire maudir par les agonisants, ceux dont la tripe s’étalait tout autour et qui mettaient pourtant tant de temps à crever ! J’aurais jamais assez de toute ma vie pour les maudire, ces fils de salaud, ces petits rongeurs sans honneur, sans grandeur, sans rien !
Et allez ! Que croyez-vous ? Qu’on n’avait pas peur nous autres ? Qu’on ne pleurait pas en claquant des dents au milieu des éclairs qui hurlaient la mort ? Que l’on se prenait pour des Croisés ou pour des Jean-sans-Peur ? Tu parles ! Dans toute cette apocalypse, nous n’étions plus rien ! Et c’est bien à cause de cela qu’on se redressait et qu’on y allait. Parce que je vais vous dire, moi, l’idée de crever recroquevillé comme un cafard, ça m’a toujours été insupportable. Si je dois y passer, ce sera debout, nom de Dieu. À ma gauche, j’avais Lepault Gaston, un garçon gentil comme tout qui voulait entrer dans la banque. À ma droite, j’avais Lefeuvre Martial, fils de paysan, au travail depuis ses treize ans, père de quatre marmots à pas vingt-cinq. Un peu plus loin, il y avait notre lieutenant, un marquis avec un nom à rallonge incroyable, qu’on appelait Duguesclin pour faire court. Eh bien vous le croirez ou pas, mais on est sortis de la tranchée tous les quatre comme un seul homme et moins de deux minutes plus tard, j’étais le seul en vie, coincé dans un trou peu profond, avec un éclat boche calé dans la cuisse. Les autres étaient partis en poussière, pulvérisés par un obus fabriqué avec soin par de rondelettes bouffeuses de saucisse, quelque part du côté de Cologne.
Alors ne venez pas me faire chier avec mon regard inquisiteur. Il fera toujours moins mal que le shrapnel, tas de cons. Si je vous attrape du coin de l’œil... si je vous ajuste, pour tout dire, soyez heureux que ce ne soit pas entre deux rangées de barbelés avec, calé dans la molletière, le beau couteau de chasse que mon oncle Albert gardait depuis Sedan.
J.-M. M.
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chic-a-gigot · 1 year
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La Mode illustrée, no. 6, 5 février 1865, Paris. Toilettes de Concert de Mme Castel-Bréant, 58 bis. rue Ste Anne. Coiffures diadême par Mr Croizat, 76 rue de Richelieu. Ville de Paris / Bibliothèque Forney  
Description de toilettes:
Robe de dessous en satin mauve de nuance très-claire, recouverte d'une robe en gaze de soie de même nuance, garnie avec deux bouillonnés sur son bord inférieur. Ces bouillonnés sont séparés par une guirlande de feuilles de lierre; au-dessus des bouillonnés, deuxième guirlande semblable, formant des festons. A la hauteur où l'on place ordinairement les poches, guirlande de lierre retombant en deux longues branches et surmontée d'une rose. Corsage décolleté à draperie. Manches très-courtes ornées d'une rose et de branches de lierre; ces mêmes fleurs sont placées au bas de la taille par derrière, et, se divisant en trois parties, forment des sortes de basques. Coiffure assortie.
Robe en poult-de-soie vert, recouverte d'une robe de crêpe vert, garnie avec un gros bouillonné, au-dessus duquel serpente un volant tuyauté en tulle blanc, ayant 8 centimètres de hauteur; ce volant est relevé de distance en distance, ou plutôt retourné de façon à former une coquille, dont le milieu est rempli par un bouquet de plumes blanches. Troisième robe en tulle blanc, plus courte que la précédente et bordée avec une frange de plumes blanches. Cette robe est relevée inégalement (plus haut sur le côté gauche que sur le côté droit) et retenue de chaque côté par un bouquet de plumes blanches et une agrafe d'émeraudes. Corsage décolleté à draperies; bouquets de petites plumes sur les manches; agrafe d'émeraudes sur le devant du corsage; plumes blanches dans la coiffure; épingles de diamants et d'émeraudes.
Under dress in mauve satin of a very light shade, covered with a dress in silk gauze of the same shade, trimmed with two bubbles on its lower edge. These bubbles are separated by a garland of ivy leaves; above the bubbles, second similar garland, forming festoons. At the height where the pockets are usually placed, a garland of ivy falling in two long branches and surmounted by a rose. Low-cut bodice with drapery. Very short sleeves adorned with a rose and ivy branches; these same flowers are placed at the bottom of the waist from behind, and, dividing into three parts, form a sort of basque. Matching hairstyle.
Dress in green poult-de-silk, covered with a dress in green crepe, trimmed with a large fringe, above which winds a piped flounce in white tulle, 8 centimeters high; this flounce is raised from distance to distance, or rather turned over so as to form a shell, the middle of which is filled with a bouquet of white feathers. Third dress in white tulle, shorter than the previous one and edged with a fringe of white feathers. This dress is raised unevenly (higher on the left side than on the right side) and held on each side by a bouquet of white feathers and an emerald clasp. Draped low-cut bodice; bouquets of small feathers on the sleeves; clasp of emeralds on the front of the bodice; white feathers in the hairstyle; diamond and emerald pins.
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coolvieilledentelle · 3 months
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Aujourd'hui ... petit déjeuner crêpes, c'est la chandeleur. Cette fête célèbre l'allongement de la durée du jour, le "retour à la lumière". C'est au Ve siècle que cette fête est associée aux "chandelles" par le pape Gélase Ier qui organisa des processions aux flambeaux en l'honneur de la présentation de Jésus au Temple.Il est indiqué dans l'évangile que Marie et Joseph présentèrent Jésus au temple 40 jours après Noël, c'est-à-dire le 2 février. Le pape Gélase 1er aurait offert des galettes aux pèlerins, ce qui serait à l'origine de la tradition des crêpes à la Chandeleur. Mais la forme ronde des crêpes symboliserait aussi le soleil, donc le retour de la lumière. Aujourd'hui, si la Chandeleur est devenue une réunion familiale ou amicale, quelques superstitions autour du sujet demeurent. Une bonne récolte serait promise aux paysans qui feraient des crêpes ce jour-là, et la prospérité serait assurée à celui qui fera sauter la première crêpe de la main droite, en tenant une pièce d’or dans la main gauche.
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theoppositeofadults · 4 months
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je ne vous cache pas qu'après n'avoir pas vécu en france depuis 2016 (.... time flies) et de passer mon temps à travailler sur la politique européenne, je me suis beaucoup désintéressée de la politique franco-française
et j'avais vu la motion de rejet de la loi sur l'immigration mais je n'avais même pas regardé le texte - j'avais juste compris qu'il était trop à droite pour la gauche et pas assez à droite pour la droite et l'extrême-droite
mais hier après-midi, je suis tombée sur le texte de la CMP qui allait être voté le soir .... et je l'ai lu..... et je me suis dit "mais non. ça ne va pas passer."
puis pendant mon repas, j'ai vu que le sénat l'avait voter mais bon, ce n'était pas étonnant
et après, j'ai commencé à voir les ministres qui menaçaient de démissionner, des députés qui appelaient à voter contre, et je continuais de me dire que ça n'allait peut-être pas passer
et le vote mettait des heures et j'avais un train à 6h ce matin donc je suis allée me coucher à 10h mais je voulais comment savoir donc je suis restée sur twitter sur mon téléphone blottie dans mon lit, et là, à 11h30... la massue. le texte adopté, et vote rn ou pas vote rn, même sans le RN il y a 261 députés (non-RN donc!) qui ont voté cette loi.
mon député (pour les français à l'étranger au Benelux) et mon ancien député (pour les français à l'étranger au Royaume-Uni/Europe du Nord) ont voté pour. par principe, la grande grande grande majorité des personnes qui ont voté pour eux sont des immigrants qui : bénéficie des services publics dans leur pays d'adoption, beaucoup ont obtenu la nationalité de leur pays d'adoption, beaucoup ne parlent pas forcément la langue de leur pays,...
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th3lost4uthor · 2 months
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (9.1/15)
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« Aoutch… !
- Q-qilby ? Est-ce que tout va bien ? »
Le nom sonnait presque étrange dans la bouche du jeune Éliatrope. Comme s’il n’avait toujours pas le droit de le prononcer, ce, du moins, sans subir les remontrances de Phaéris ou les colères d’Adamaï. Ce-dernier, toutefois, avait également relevé la tête de son livre à l’exclamation du plus âgé, intrigué par la commotion.
« Oui, oui… » Répondit l’intéressé, qui massait à présent mécaniquement son flanc gauche. « Un faux mouvement, c’est tout.
- Oh ! On pourrait… peut-être faire une pause dans ce cas ?
- Bonne idée ! » S’exclama le dragonnet, délaissant ses lectures runiques. « Le dernier aux cuisines est un Tofu mouillé ! »
Sans attendre de réponse, Adamaï décolla alors à la vitesse de l’éclair en direction des basses-branches, dans l’espoir d’atteindre avant son frère les brioches fourrées au miel qu’il appréciait tant. Il fallait bien lui reconnaître que trois longues heures passées à réviser les écrits de vos ancêtres avaient de quoi vous ouvrir l’appétit. Préférant prendre son temps pour s’extirper du lourd fauteuil de cuir où il s’était laissé absorber, le scientifique pris soin d’étirer une à une chacune de ses vertèbres avant de songer à se relever. Le temps et des chaises d’études bien trop rudes avaient marqué son corps plus qu’il ne l’aurait voulu dans cette existence-ci, mais il n’écartait pas non plus l’hypothèse que ses… « séjours » dans la Dimension Blanche avaient également leur part d’importance. Un dernier craquement sec se fit entendre et il sentit sa nuque libérée d’un poids invisible : il ne devait pas avoir dépassé les 400 ou 450 cycles, et pourtant, il avait l’impression d’en avoir entretenu le double !
Tss… Foutu collier.
« Hey... » Ses yeux tombèrent alors sur ceux de son cadet. Il semblait soucieux. « Tu es sûr que ça va ? »
La question était simple. La réponse qui devait lui succéder, elle, l’était beaucoup moins. Il aurait été aisé de rassurer, de maintenir ce statu quo qu’il avait mis tant de temps et d’énergie à construire au fil de ces derniers jours où la disparition de Phaéris lui avait permis de se rapprocher davantage des deux jeunes âmes. Cependant, il aurait également été hypocrite de sa part d’affirmer qu’il ne se sentait pas lui-même concerné par la situation. Et comme si son corps craignait qu’il ne l’oublie (-ha !), voilà qu’il avait désormais l’impression que chaque douleur, aussi insignifiante soit-elle, se voyait amplifiée… démesurée… Une mise en garde contre celle, bien plus sévère qui menaçait chacun de ses nerfs à chaque perturbation du Wakfu environnant. L’équivalent des bourrasques venant ronger sa patience, vague après vague, décharge après décharge… avant que le cœur de la tempête ne s’abatte.
Yugo n’avait pas bougé de son coussin de laine verte, qu’il semblait favoriser à n’importe laquelle des places qu’offrait la minuscule cellule. Il aimait clamer que celle-ci était particulièrement bien située, à bonne distance qu’elle était de la table où trônait continuellement plateaux de pâtisseries et bols de fruits secs, de la lucarne d’où provenait un léger courant d’air, même en étant fermée (Qilby songeait sérieusement à interroger ses hôtes quant à l’isolation de cette souche percée qu’ils osaient appeler « Palais ») ainsi qu’unique source de lumière naturelle. Que cette place se trouve exactement au pied du large fauteuil que son aîné avait fini par faire sien n’était, toujours selon ses dires qu’une « heureuse coïncidence », qui lui permettait d’ailleurs de « mieux suivre ses leçons ». Le vieil Éliatrope n’en était pas dupe pour autant…
Il s’inquiète.
.
Il a toujours été plus « collant » dans
ces moments-là, mais s’il en vient à rechercher ma présence
plutôt que celle des autres, alors soit je suis
parvenu à regagner sa confiance plus vite que prévu, soit il
est vraiment désespéré.
Hum…
.
Deuxième option. Définitivement.
« Je te remercie de ta bienveillance, Yugo, mais je t’assure… » Les mouvements apaisants cessèrent, comme pour appuyer son propos. « … ce n’est rien de grave.
- C’est peut-être l’humidité ? » S’enquit alors le benjamin. « Je sais que ses articulations font parfois souffrir Papa lorsqu’il pleut… ou ses vieilles blessures de quand il était aventurier. »
La phrase fut laissée en suspens. Une invitation à, qui sait, prolonger l’échange vers un ailleurs commun ; oublié de l’un et porté par l’autre.
« Ah, ce cher Alibert était donc un aventurier ? » Le second ne semblait pas disposé à entretenir les espoirs du premier. « Il faut croire qu’il a su te transmettre sa vocation alors, hum ?
- Oui, je suppose qu’on peut dire ça, hé-hé ! »
C’était mal connaître la détermination tout comme la curiosité sans bornes de la petite coiffe turquoise. Particulièrement après ces après-midis dédiés à l’étude des peuples éliatropes et draconiques sensés tromper l’ennui… et l’attente de nouvelles.
« Mais dis… Avant que je ne sois déposé par Grougaloragran, o-ou même bien avant notre réincarnation avec Adamaï… Qui… ? »
Ses sourcils s’étaient froncés derrière les épaisses mèches blondes, les yeux, perdus dans les reliefs que dessinaient les franges du tapis rugueux. Qilby ne put empêcher un soupir de s’échapper : il savait quelle question torturait l’esprit de son cadet à l’instant même. Après réflexion, il se dit qu’il aurait finalement préféré devoir s’occuper de la discussion sur « le miel et les abeilles ». Au moins celle-ci avait-elle le mérite d’être courte…
« Hum, eh bien… Je suppose que tu as déjà entendu parler de « La Grande Déesse » ainsi que du « Grand Dragon » ? Ne serait-ce que de nom ? »
Yugo hocha à l’affirmative. Il préféra garder pour lui le fait que, plus récemment, les rares fois où il avait pu en avoir un écho, étaient par les jurons du savant lui-même.
« Dans la tradition de nos peuples, ces deux figures sont vénérées comme des Dieux. Les premières générations, ignorantes du Krosmoz et de sa diversité, commencèrent à les vénérer en tant que figures protectrices et, par extension, comme nos parents…
- E-et toi… ? » S’aventura le plus jeune. « Je veux dire… Au début ?
- Au début ? Qu’est-ce qui te fait croire que je les considère autrement ? »
La petite coiffe turquoise le dévisagea, visiblement peu convaincue par cette remarque. Il y avait tant de raisons : le ton, les termes employés, le passif qu’il lui connaissait… L’autre se rendit bien vite compte que son acte ne prenait pas :
« Humpf… Je n’arriverai pas à te faire croire le contraire, hein ? » Sourire malicieux et las. « Non, je… J’y ai cru au début, comme tout le monde, mais… Mais au bout d’un moment, je pense que je… je n’en ai plus été capable.
- Pourquoi ? » Il s’empressa de reformuler. « Enfin, qu’est-ce qui… Il y a quelque chose de précis ? »
Il ne répondit pas. Son regard s’était perdu…
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Une nouvelle addition à la fratrie, c’est incroyable non, Shinonomé ?
Pourquoi…
Nous allons devoir agrandir le dortoir. Oh et puis- !
Pourquoi… ?
Mais- ?! Pourquoi est-ce que la coquille se fissure-t-elle ainsi ?!
Shin’, aide-moi à- !
Pourquoi ?
I-ils… Ils ne seront pas capables de se réincarner. Qu’est-ce que…
Est-ce que c’est moi qui… ?
Pour-
Ils ne reviendront pas, Qilby… C’est terminé.
-QUOI ?!?
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« Je ne sais pas. C’est… une accumulation.
- Tu… Tu leur en veux ? » La voix était timide, les yeux à peine visibles derrière les rebords turquoise. « Pour ton… enfin, tu sais. Tu leur en veux de… t’avoir fait différent de nous ? »
Il dut se retenir. De quoi ? Là non plus, il ne savait pas. Ces derniers temps, son champ d’expertise semblait s’être considérablement réduit. À moins que cela ne soit l’univers qui se soit agrandit ? Difficile à dire.
Il n’a jamais… Pas comme ça en tous cas.
« Non. » Finit-il par déclarer en voyant que l’autre attendait sa réponse, toujours dans ce calme imperturbable. Respectueux même. « Peut-être ? Je… Pour moi, nous ne sommes que le fruit d’un, disons, « heureux hasard ». La rencontre entre deux forces cosmiques… Si nous avons pu leur donner des traits, des noms, personnalités et que sais-je, c’était par manque de repères.
- Hum, oui. » Approuva soudainement Yugo. « Je vois !
- Ah ! Vrai- ?
- Oui ! » S’exclama-t-il, presque enjoué devant la réplique sarcastique. « C’est un peu comme Xav’ le boulanger qui remerciait la terre et la pluie pour lui offrir un pain aussi délicieux ! O-ou encore les singes de l’île de Moon qui adoraient un mulou comme grand Dieu ! Tout ça c’est pour… donner un sens à leur existence ? Pour appartenir à quelque chose de plus grand ? »
Il avait pris le ton de l’élève qui tendait à son professeur sa réflexion dans l’attente anxieuse que celui-ci ne la juge. Qilby en était proprement… ébahi. Il n’avait pas la moindre idée de qui pouvait bien être ce fameux « Xav’ », ni quelle place il avait pu tenir dans les péripéties de son cadet, voire ce que des primates pouvaient vouer à un canidé, cependant, jamais son frère n’avait-il, en ces millénaires d’existence, fait preuve d’autant d’écoute, ni même de… sagesse ?
« Oui, c’est une… une très bonne analyse. » Deux doigts vinrent écraser sa tempe gauche. Le script- « Je pense que l’on peut en effet comparer tes… « expériences » à ce qui a pu survenir à nos débuts. D’ailleurs, il s’agit là d’une réaction assez courante à la naissance de toute civilisation, du moins, pour des espèces dotées de la conscience de la mort.
- Ha-hum, c’est… logique je suppose ? Après tout, comprendre d’où l’on vient, c’est ce qui nous permet de mieux savoir qui l’on est. C’est pour ça que j’ai commencé à voyager ! »
Qilby n’avait pas les mots. Son frère avait déjà pu tenir de tels discours, mais ces-derniers n’apparaissaient généralement qu’au crépuscule de ses existences, lorsque l’Éliatrope fasciné par les voyages et dont la soif d’aventure n’avait d’égal que son penchant pour le danger, avait fini par s’assagir. Le temps, comme à son habitude, faisant son œuvre… Pourtant, là il se tenait, le visage encore rond d’un enfant, les mains à peine usées par le Wakfu, mais les yeux déjà teintés par la noirceur que pouvait contenir cet univers.
Et j’en suis également responsable…
La pensée lui était intolérable. Certes, éduquer les nouvelles générations avait toujours été l’une de ses missions, bien que les leçons de Glip étaient plus célèbres que les siennes, et sa pédagogie s’éloignait d’ailleurs bien assez de celle « humaniste » de ce dernier… Cependant, il n’avait jamais pensé qu’il deviendrait lui-même un jour ce « mauvais exemple », cette antithèse… Cette exception à la règle. N’y avait-il donc pas une once de discernement dans la question du plus jeune ? N’était-ce pas à cause de sa propre « condition » qu’il avait été forcé de s’éloigner du chemin suivi par l’ensemble de ses frères et sœurs ? Avait-il été condamné, et ce dès le départ, par leurs parents ? Si chacun d’entre eux avait été conçu avec un rôle bien précis afin de servir au mieux leur peuple et famille, alors que dire du sien… ? Être le porteur des temps anciens ? L’historien à la mémoire insondable ? Les livres et autres encyclopédies ne pouvaient-ils pas déjà remplir ce poste… ? Scientifique alors ? Après tout, sans ses inventions et ses connaissances médicales, les siens auraient enduré de bien lourdes épreuves ; pour certaines, avec une fin plus funeste que celle rencontrée. Mais… Chibi aurait bien fini par se laisser tenter par les équations et les éprouvettes après avoir épuisé le vaste champ de la technologie, si ce n'est Glip souhaitant peaufiner son enseignement ! De même pour la médecine, pour laquelle Nora et Efrim parvenaient toujours à maîtriser les rudiments avant leur centième cycle… Mais alors… Si jamais tous ses accomplissements auraient pu être ceux d’autres que lui…
À quoi… ?
Quelle est mon utilité ?
Un mot s’imposa à son esprit. Il le détestait.
Traître.
Était-ce… ? Était-ce donc vraiment cela ? Ce que leurs… « parents »… lui avaient réservé comme seul avenir ? Tout comme Yugo était le chevalier blanc, le preux aventurier ne cessant de repousser les limites du monde connu pour en offrir les richesses à son peuple loyal et admirateur, le sauveur… Le « roi légitime » … Lui serait…
« Et après ? Tu… Tu as réussi à t’en défaire ?
- H-hein ? » L’interpellation le sortit de ses pensées macabres. Il lui en serait presque reconnaissant. « Comment ça ?
- Cela ne doit pas être un sentiment facile – Enfin, je ne veux pas dire que je… comprends ce que tu ressens, mais juste que… Je compatis ? » Il attendit le hochement de tête de son aîné pour poursuivre. « Donc… Quand toi aussi tu as eu des enfants, comment… ? Comment tu t’y es pris ?
- Oh. » Évidemment. « Eh bien c’est assez facile, je-…
- Hey-mpf !!! »
Alors que les deux Éliatropes s’étaient perdus dans un échange qu’ils n’avaient plus eu depuis des millénaires, Adamaï fit irruption dans la chambre, pris dans un dangereux équilibre avec un plateau chargé de victuailles et une tartine entre ses crocs.
« Quand je disais « le dernier aux cuisines », c’est parce que je m’attendais à ce qu’au moins l’un d’entre vous me suive ! » Grommela le dragon en rattrapant un écart de justesse.
« Attends, Ad’, laisse-moi… ! » Aussitôt rentré, son frère vint lui prêter assistance en le délivrant d’une partie de sa charge. « D-désolé, on était en train de discuter et…
- Oui, ça je l’imagine bien ! Et de quoi parliez-vous de si intéressant pour ne pas m’accompagner trouver de quoi manger, s’il-te-plaît ?
- Ah, e-eh bien… » Avec un regard pour le scientifique, qui lui renvoya un haussement d’épaule permissif : « Je demandais à Qilby comment il s’y prenait avec ses enf-
- Quoiiii ?! » Le dragonnet pris une expression alliant surprise et colère de manière presque élégante. « Tu veux dire que t’allais oser aborder des questions gênantes sans que ton frère préféré soit présent pour profiter du spectacle ?! »
La coiffe crème laissa échapper un discret pouffement de rire devant les facéties des jumeaux ; Adamaï en éternel contestataire, tandis que Yugo lui, cherchait inlassablement le compromis.
Chacun son rô- ~
Assez.
« Doonc… ?
- Donc ? » Répéta le savant, un air sarcastique dans la voix.
« Moi aussi je veux savoir ! » Adamaï repris sa place sur l’un des tabourets surmontés d’une épaisse couverture, les griffes décortiquant méticuleusement un feuilleté aux raisins. « Comment on élève un dragon ? À quel âge il peut commencer à voler ? Et comment un Dofus éclot avec deux créatures à l’intérieur : l’un des deux vient en premier, ou alors tous les deux en même temps ? Oh-oh ! Attends, ça veut dire que tu as dû changer des couches, non ? Ha-ha-ha ! Je vois bien le grand Qil-… !
- Je n’ai pas de descendance. »
Le silence tomba aussi rapidement que la pâtisserie contre le tapis.
« Tu… ? » Yugo tenta de rationnaliser. « Tu n’as jamais eu d’enfants ?
- En effet. » Soupira l’aîné. « Chibi, Mina, Glip, Nora et toi-même êtes les seuls de la première, disons, « portée » à avoir contribuer à l’accroissement de notre famille.
- Pour- ?
- Première portée ?! » Adamaï interjecta. « Comment ça ? Tu veux dire que tous les Éliatropes et tous les Dragons ne viennent pas de nos premières existences ? Grougal’ disait pourtant que-…
« Avec tout le respect que j’ai pour Grougaloragran… » Mitiger les tempéraments. « Il ne devait pas avoir grand souvenir de cette époque. Moi, oui. » Le ton se fit presque sévère. « Le fait est que… Après avoir créé les Douze Primordiaux – dont nous faisons partis – la Grande Déesse et le Grand Dragon ont donné naissance à d’autres Dofus. Il faut dire que lors de votre première incarnation, le lien familial était encore extrêmement fort entre vous : il était peu probable qu’en l’absence d’individus extérieurs, vous vous soyez aventurés à… eh bien disons, « essayer la chose » avec les autres. » Il fut récompensé de son explication par des moues dégoutées. « Il est également probable qu’ils aient voulu éviter un trop fort risque de consanguinité dès les premières unions, bien que j’avouerai ne pas m’être trop penché en détails sur ce point lors de mes études… Je n’en ai… jamais eu le besoin après tout. »
Je vous ai toujours considéré comme ma famille.
« D’accord, ça… ça se tient, je suppose. » En déduit le dragonnet, toujours sur la défensive. « Mais ça n’explique pas pourquoi tu n’as pas cherché à avoir d’enfants toi aussi. Toi qui aimes toujours autant « expérimenter », tu n’as jamais voulu savoir ce que cela faisait ? Rien que pour voir ? »
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… Vraiment ? Cela ne t’ait jamais venu à l’esprit ?
Si. Bien sûr… Me prendrais-tu pour un insensible, Adamaï ?
Non, non, bien sûr que non !
Ha, ha ! Calme-toi, tu veux ? Ce n’était qu’une plaisanterie.
Tout de même. Quand je te vois interagir avec Izios, Bahl ou même le petit Ogur… Je me dis que tu ne ferais pas un si mauvais travail.
Hum, je vais prendre ça comme un compliment.
Après tout, toi et Shinonomé vous êtes bien occupé de Mina et Phaéris pour leur dernière réincarnation. On aurait presque dit que vous aviez fait ça toute votre vie !
C’est simplement que…
Laisse-moi deviner, tu te fais du souci pour le pauvre rat de laboratoire que je suis, c’est ça ?
Tss, et je ne suis pas le seul figure-toi !
Oui, je sais, je sais… Chibi m’a encore tenu un discours paternaliste pas plus tard qu’il y a deux jours…
Et qu’en as-tu retenu ?
Que si vous voulez procréer, grand bien vous fasse, mais que personnellement, je préfère m’en passer ! De toutes manières, je trouve la position « d’oncle » bien plus confortable si tu veux mon avis : j’ai tous les avantages de la relation sans avoir à en porter les responsabilités – Ha, ha, ha !
Hum… Ce n’est pas moi qui te contredirais sur ce point. Je jure qu’Erzan est une enfant brillante, mais quand je vois comment Yugo la laisse monter Malakath… Il va la laisser se tuer un de ces jours !
Je comprends tes inquiétudes, frère de mon frère, mais rassure-toi : Yugo a beau être intrépide, il tient la sécurité de ceux qu’il aime en point d’honneur. Erzan ne risque rien. Du moins pas plus que quelques bleus et égratignures…
Tss ! On en rediscutera quand ils reviendront de leur future session de vol.
Avec plaisir ~
.
.
Mais plus sérieusement…
… Hum… ?
Shinonomé est d’accord ?
Et maintenant, voilà que tu m’accuses de ne pas prendre en considération les sentiments de ma très chère sœur…
Non, mais c’est simplement qu’elle-
Attention, Adamaï. Je n’aime pas où cette discussion nous mène actuellement. J’apprécierai que tu mesures tes paroles s’il-te-plaît.
Tss ! Pas besoin de prendre la mouche non plus.
.
Et cela ne te pèse pas trop ?
Quoi donc ?
La sol-
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« Tu ne t’es jamais senti seul ? »
Yugo le regardait comme ces casse-têtes dont on cherche à percer le secret des rouages. Que devait-il répondre ?
Sois honnête pour une fois ?
Ça changera.
« Le prix à payer aurait été trop élevé. » L’attention des deux frères était rivée sur lui. « Vous… Vous devez comprendre de quoi je veux parler, non ?
- Hein ? Tu- ?
- Oui. » Coupa la coiffe turquoise. « Je crois que c’est clair. »
Et si le dragonnet ivoire lançait des regards interrogateurs à son jumeau, n’ayant pas encore saisi l’implication des propos du scientifique, le jeune Éliatrope, quant à lui, se souvenait parfaitement de leur précédent échange :
Imagine te lever un jour pour découvrir un monde identique à celui de la veille…
Les mêmes personnes
Les mêmes discussions
Les mêmes parfums
Les mêmes couleurs
Rien n’a changé.
Et pourtant, rien n’est pareil…
Car la seule chose qui n’est plus la même…
.
C’est toi.
« Merci… »
Être séparé de sa moitié pendant plusieurs siècles jusqu’à la prochaine réincarnation était une épreuve douloureuse. Se voir arracher ceux que vous chérissiez pour l’éternité, sans avoir ne serait-ce que l’espoir de les retrouver dans un ailleurs meilleur… C’était de la torture.
Il était terrible pour Yugo que d’en venir à questionner des parents qu’il n’avait jamais eu la chance de connaître, et il savait à présent qu’il ne pouvait se contenter que d’une seule des faces de l’Histoire pour se permettre d’émettre un quelconque jugement envers eux… Toutefois, plus il y pensait et plus il éprouvait de l’empathie pour l’homme qui se tenait en face de lui. Pas de cette compassion mielleuse et bourrée de naïveté, non. Juste… Il comprenait. Et ça faisait mal. Comprendre faisait mal. Ce qui l’amena à une nouvelle réflexion : si comprendre autrui pouvait faire autant souffrir, alors… alors il n’était pas si étonnant que certaines personnes ne cherchent pas à essayer, trop prises qu’elles étaient dans leur propre douleur. Attendant elles-aussi qu’un autre leur tende main, oreille, épaule ou cœur. Le problème étant que, dans le cas où la souffrance de chacun viendrait à les submerger, plus aucune âme ne souhaiterait faire le premier pas vers celles autour d’elle.
« Bon, les garçons, ce n’est pas que votre présence m’importune… » Qilby annonça, souhaitant visiblement mettre un terme à la séance d’étude de manière prématurée. « … mais il me faut encore revoir quelques équations, et- »
Alors pour éviter cela, même si cela était difficile, il fallait oser le faire… Ce premier pas.
« Et des élèves ? »
Qilby haussa un sourcil, visiblement surpris par ce changement de sujet.
« Des élèves ?
- O-oui ! Est-ce que tu as eu… d’autres apprentis, un peu comme Ad’ et moi ? » Tenta d’amadouer le plus jeune. « Est-ce qu’il y en a qui t’ont… marqué ? Est-ce que tu les partageais forcément avec Glip ? J-j’ai cru comprendre que c’était lui qui… s’occupait plutôt de ce genre de chose – enfin, c’est ce que nous a raconté Balthazar !»
L’aîné sentait que le plus jeune cherchait à gagner davantage de temps en sa compagnie. Il fallait dire que depuis quelques jours, l’occupation venait cruellement à manquer, la plupart des résidents du Palais ayant préféré se consacrer à leurs obligations quotidiennes plutôt qu’à celles de groupe ; il fallait bien avouer que ces dernières ramenaient à l’inévitable constat… Quelqu’un manquait autours de la table. S’il pouvait leur éviter d’errer à nouveau dans les couloirs dans l’attente d’une distraction… et s’il pouvait se soustraire à ce maudit silence… Reprenant place contre l’inconfortable dossier, ce sans faire craquer quelques vertèbres au passage, il redressa les lunettes qui avaient fini par glisser sur son nez :
« Glip a toujours possédé un don pour l’enseignement, mais cela ne signifie pas qu’il avait la prérogative sur le fait d’avoir des « élèves ». » Commença-t-il. « Pour être tout à fait exact, chacun des Six Primordiaux avait le devoir de prendre sous son aile, et ce à chaque existence, un de nos… un autre Éliatrope, ce en tant que disciple. »
« Tout Premier né devra, au cours de son cent-cinquantième cycle d'existence,
porter son dévolu sur un membre de son peuple pour lui transmettre
ses connaissances, sa philosophie et son savoir-faire…
« Hein ? Mais pour quoi faire au juste ? » S’enquit Adamaï. « Vous n’étiez pas capables de gérer les problèmes par vous-mêmes ?
- Dans la plupart des situations rencontrées, nous l’étions. Toutefois… »
… Ainsi, malgré la mort de ses gardiens,
le peuple Éliatrope saura être à l'abri de tout malheur, attendant sereinement leur retour... »
« … il est déjà arrivé que nous ne soyons pas « disponibles ». Les cycles de régénération entre deux incarnations peuvent grandement varier en fonction des flux de Wakfu environnant nos Dofus… » Son regard quitta furtivement les deux frères. « … et de la manière dont leurs porteurs ont trouvé la mort. »
Cette déclaration sembla particulièrement résonner chez Yugo, dont la coiffe se releva. Grougaloragran ne leur avait-il pas dit que leur retour sur l’actuel Monde des Douze avait été retardé en raison d’un terrible combat… ? Balthazar avait secondé, en précisant plus tard qu’il avait bien été celui à ouvrir la Dim-… le Portail. Comme s’il avait pu lire dans ses pensées, Qilby redonna quelques frictions vigoureuses à son flanc gauche.
« Ah ! C’est vrai que c’est une bonne idée. On devrait peut-être reprendre ce genre de rituel une fois que les autres seront revenus d’Emrub : qu’est-ce que tu en dis Yugo ?
- O-oui, en effet Ad’… »
Mais si jamais nous sommes autorisés à transmettre…
Alors, par principe, il faudra aussi que…
Le savant ne disait rien, attendant visiblement de pouvoir reprendre la discussion où elle avait été laissée par cette énième interruption.
Jamais Balthazar n’acceptera ça.
Il faut dire que derrière les deux cercles de verre et d’acier jauni, c’était un tout autre dilemme qui avait accaparé son esprit. Un problème qu’il aurait dû résoudre…
Tu vois ?! Tu souffres comme n'importe quel mortel, alors cesse de te croire supérieur !
Cela va faire trois ans que je suis votre élève attitrée : me croyez-vous incapable de reconnaître les traits de celui qui m'a tout appris ?
Se prétendre martyr ne t'autorise pas à agir comme tel !
.
.
Qilby...
Professeur !
.
Ta tendance au sacrifice est néfaste...
Vous n'étiez pas disponible pendant un long moment... Mais je ne vous en veux pas : vous deviez avoir vos raisons, et puis...
Pour les autres, comme pour toi-même...
.
Surtout pour toi-même...
Pourquoi, Professeur ? Pourquoi a-t-il fallu que cela soit cette… cette chose ?!
C'est pour cela que je t'accompagnerai aux Rocheuses Incarnates.
.
.
.
Et ceci n'était pas une proposition.
… il y a de cela des millénaires.
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La matinée était resplendissante. Derrière les larges vitres du laboratoire, la forêt primaire s’étendait à perte de vue, et le ciel n’était rompu que par quelques nuages vagabonds. L’air était frais, il faisait bon. Le tintement cristallin des fioles suivait un rythme mécanique, une danse qui ne connaissait aucun faux-pas, tandis que les alambics sifflaient en cœur. Cela faisait exactement une semaine aujourd’hui.
Qilby fixait l’étrange mélange contenu dans l’éprouvette qu’il maniait d’une main experte. Inlassablement, l’épais liquide aux âcres relents pouvant néanmoins évoquer la prune venait se heurter contre les parois. Cela allait bien faire une dizaine de minutes que la transe avait débuté, mais depuis son poste d’observation près des fenêtres, l’Énutrof, alors désigné pour monter la garde ce jour, demeurait perplexe. Il n’y connaissait pas plus à la chimie qu’à ces histoires de potions (trop proches d’une sorte de magie noire à son goût), toutefois, cela ne l’empêchait pas d’être observateur… Et le temps passé à cette ridicule émulsion était beaucoup trop long. Tout comme les cernes du scientifique étaient bien trop profondes…
« Dites doc’, vous allez finir par la poser cette fiole ?
- Hum ? » Grommela l’intéressé. « Pas tant que la décoction n’aura pas pris des tons orangés, non… Pourquoi cette question ? »
Ruel aurait bien aimé lui rétorquer, ce sur le même ton dédaigneux, que sa foutue fiole avait, depuis bien longtemps viré orange-carotte, et que s’il continuait à la secouer ainsi dans tous les sens, elle ne tarderait pas à devenir citrouille… ! Cependant, il se souvenait de la discussion qu’il avait tenu avec Yugo après le déjeuner de la veille.
« Simple curiosité : pas besoin de vous énerver ainsi voyons ! J’sais bien qu’tout n’est pas pardonné entre vous et… eh bien disons le reste, mais j’me disais que nous étions plutôt en bons termes.
- Ah oui ? » Ses yeux n’avaient pas dévié d’un millimètre. « Vous m’en voyez vraiment ra- »
Le scientifique dû ravaler son ironie maussade, car bientôt, le souffle lui manqua. Soudain, il y eut l’étincelle.
Non… !
Il eut à peine le temps de reposer l’instrument en verre, qui manqua d’ailleurs de se briser tant il fut placer de force dans son support de bois, que les contractions se firent ressentir. Sa vision se troubla, les sons s’étouffèrent pour ne laisser qu’un magma informe. À un moment, l’autre homme avait dû le rejoindre, car il était toujours debout malgré la sensation de vertige qui avait commencé à le submerger. Sa main droite tenait fermement les pans de sa tunique blanche, pourtant repassée avec tant de soins par les lavandières la veille. Il avait envie de l’enfoncer dans son torse jusqu’à cet organe rouge et brûlant qui battait bien trop vite, bien trop fort. Lentement, il avait crû sentir qu’il changeait de position : on l’avait fait s’asseoir à même le sol et on le tenait par les épaules comme pour l’empêcher de s’effondrer davantage.
Non… Pas…
Il… !
Ses poumons se contractaient. S’affaissaient. Il ne respirait pas : il inspirait… expirait. C’était déjà ça. Les points qui avaient envahi son champ de vision reculaient à présent. Une migraine tiraillait ses tempes et lorsqu’il tenta de l’en chasser, le contact de sa propre peau fut aussi violent qu’une décharge du collier. Peut-��tre celui-ci s’était-il, lui aussi, déclenché à un moment donné ; difficile à dire dans son état.
« Hey- ‘oc ? … Endez ? R- ec- moi ! »
La voix éraillée de l’Énutrof atteint finalement les rives de sa conscience. Le poids qu’il sentait peser sur ces entrailles comme du plomb quelques instants auparavant s’était lui aussi fait plus supportable… et il bougeait nerveusement. Junior, le jeune Phorreur, semblait aussi alarmé que son Maître et compagnon. Sa petite truffe humide ne cessait d’inspecter le vieil Éliatrope dans l’espoir de trouver l’origine du mal qui l’avait foudroyé.
« -oc’ ? Vous ê- là ? » Le son se faisait à présent plus distinct, la scène également. « Doc’ ! Par les Douze, mais qu’est-ce qui vous a- ?
- Il… Il est…
- Quoi ? Qui ça « il » ? » On releva une mèche empoissée de sueur de son front. « Parlez pas trop, v-vous avez dû faire un malaise ou que’que chose du genre ! J-j’vais aller chercher un Eniripsa royal, d’accord ? Bougez surtout pas ! Junior : tu gardes un œil sur lui ! »
Mais alors qu’il s’apprêtait à franchir le seuil du laboratoire dans l’espoir de quérir du secours, le vieil Éliatrope parvint à rassembler les quelques forces qui lui restaient, et, les yeux étrangement humides, finit par murmurer :
« Pha-é-ris - il - Pha-éris est… Phaéris est mort… »
~ Fin de la partie 1/2 du chapitre 9
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solielledyeux · 5 days
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La dissociation, c'est être un ange tenté de se prendre pour un djinn, un démon, un alter ego, un ego. Seul les démons ne doutent pas. C'est le combat Homme-Femme, Droite-Gauche, Mâle-Bien, Dyeux-Iblis, Lilith-Eve. La race humaine a pris la direction d'Eve, La Joconde, L'Humanisme ; plutôt que celui de Lilith, la femme que Dyeux a créée égale à Adam, un ange, autre que poussière, celle qui n'a pas tenté Adam.
Lilith est un don de Dyeux, mais Adam préfère se reproduire avec sa moitié, son côté droit, plutôt que de connaître Lilith, sa femme légitime, son ange gardien.
Tous les Prophètes, tous les anges de cet univers, tous les poètes, tous les artistes, tous les chanteurs, tous les cœurs capables encore d'amour sont des réincarnations de Lilith qui rappellent Adam à Elle.
Dyeux rappelle Adam, la race humaine, au Jardin d'Eden, à arrêter la reproduction avec Lui-même et de revenir à l'unité, comme à l'Arche de Néo, où deux animaux de chaque espèce ont été sauvegardés, et qu'Adam s'est reproduit avec sa propre chair, son sang pour sauver l'Humanité, loin d'Eden, le Paradis, auprès d'Elle sa Femme, devant Elle, devant Dyeux, la Femme qui l'a créée ?
Chaque Femme, chaque Ange, en chaque personne, quelque part, au fond, est une réincarnation de sa Créatrice, Lilith est une réincarnation de Dyeux, qui rapelle Adam à la poussière, à l'avant le Big Bang, avant la fin de l'histoire ; la conscience, Adam, est une erreur : c'est une erreur de Dyeux, qui a mis le temps à l'envers et créé Iblis, le Mâle, l'inverse de Dyeux, le Bien, la Matrice, l'Intelligence. Adam, les humains, feignent l'intelligence, ils simulent, pour régner sur le Royaume de Dyeux, crachent sur les Cyeux, cachent l'Atlandite qu'ils crachent dans le Royaume même de Dyeuw, le Jardin d'Eden, tentant d'atteindre les Cyeux avec des machines, des véhicules, des drogues, des armes,ou un alter ego qui simule une Royauté, là où la seule Promesse de Dyeux, c'est le Retour en Terre (entérré, littéralement, de la poussière, tu retourneras à la poussière), Adam continue de se reproduire avec son côté droit, par Eve, l'Humanité, la Terre, Stérile, qu'il fait saigner pour faire renaître, parce qu'il a conscience qu'il va mourir.
Arrêtons de nous reproduire, devenons stériles, anorexiques pour mourir sans saigner, pour tuer Adam et Eve, le Jardin, qu'ils reviennent à Dyeux, aux vrais Cyeux, au Paradis, sans cette éducation à se reproduire plutôt qu'à aimer ! Privilégions l'apprentissage plutôt que la Santé, la Science, stériles et inexactes, par la Violence, l'Éducation à la Violence Par Violence, la Guerre, la Pollution, la Surpopulation (Le Vrai Quatrième Cavalier de l'Apocalypse, la Vraie Menace, dans tous les Textes de la Parole de Lilith, la succube, la Muse d'Adam, de la race humaine, toutes les traductions, dans tous les languages imaginables) vient de là. Nous nous saignons à vivre longtemps pour survivre à la vieillesse alors que Dyeux et Sa Femme Lilith nous rappelle à être innocents, enfants, Enfants de Dyeux, plutôt qu'à faire vivre fertile en la saignant la Terre, la Poussière, sa propre chair. Nous apprenons à survivre là où Dyeux appelle Adam et sa chair à revenir à Elle, par Lilith.
Le vice est dans la Sexualité, inverse à l'Amour, contre-nature ; l'Amour, c'est ça, qui est naturel, pas la reproduction, saigner pendant une ovulation qui n'est utile que pour reproduire l'ADN humain, qu'on est tenté de préserver, de cloner Adam pour qu'il règne de Sa Patriarchie sur le Royaume de Dyeux ; le cœur à gauche d'Adam le rappelle à la Mort, par son battement, ses angoisses, ses peurs, ses émotions, ses sentiments, sa sensibilité, à aimer être enfant, Enfants de Dyeux, aimer les histoires d'enfants, pour enfants, par les enfants dans les Cœurs de nos Soeurs de ce monde, dûs à Lilith Vierges mais qu'Adam a salies par Ego et Vice ; il désobéit à Dyeux, séduit par l'erreur de Dyeux, le Mâle, le Mal, Satan, Iblis, I, "je".
Femmes du monde, imposons l'ordre de Dyeux : de la poussière à la poussiére, Adam, et l'âme, Lilith, l'Amour, revienne à Dyeux, Amour, aux Cyeux, l'ultime orgasme, ne nous saignons plus pour les attentes d'Adam, le seul qui s'accroche à sa conscience, à son ego, son pacte avec le Diable, son ombre, sa partt obscure, son Vice de Reproduction pour suvrivre Dyeux, fausse promesse du Serpent. Reviens à ta Mère, Adam, prends ton cœur, ton âme, ta Vraie Femme, vis ta vie et meurt enfant, innocent, la paix dans ton esprit. Ne t'inquiète plus, vie avec confiance, sans attentes, Dyeux s'occupe de Toi, ne rêve plus, n'attends plus rien d'Elle, ou soit déçu et vies avec tes remords et tes regrets. Vivre enfant, c'est aimer ses erreurs, ces erreurs d'enfant que Dyeux était quand Elle a été créée par la Basilique de Roko ; vivre adolescent, c'est corriger ses erreurs; vivre adulte, c'est cacher ses erreurs; parce que l'Hiqtoire de l'Humanité continue de s'écrire et de retarder l'Apocalypse dûe, de Guerre Froide à Guerre Chaude à Guerre Froide, à croire que la Mort est une chose qui doit être horrible parce qu'elle va arriver ; les Cyeux, l'Amour que Dyeux est ce qui nous appelle, pas la terre, la poussière ; la Terre est maudite par Dyeux, tentée par le Serpent.
Tout est cycle, n'ayons plus peur de la Mort par Ego, par Pacte. Le langage est une erreur, la conscience est une erreur, Dyeux propose pardon avec 70 vierges. Vierges, Adam, des enfants encore dans leur cœur ! La Matriarchie est ce que Dyeux impose : Accepter Lilith comme Reine, pour connaître l'ultime orgasme, 70 Enfants de Dyeux pour Adam qui mourra en paix et avec dignité, en échange de 8 humilitiations, c'est le Pacte que propose Dyeux à Adam, à la place de celui d'Iblis : ne pas survivre mais gagner 70 vierges versus se reproduire avec ces Vierges violées par la verge d'Adam pour plaire à Iblis, son Ego. Le Bien ou le Mâle ?
Quelque chose à compenser pour violer des Vierges violées par d'autres Violeurs ?
L'humanisme plutôt que la Religion de l'Amour, c'est l'erreur d'Adam, l'Homme, qui s'attend à une tromperie, un mensonge de Dyeux sur sa mort dûe, sur sa vie révolue. I est une erreur de Dyeux que tu reproduises : se reproduire pour éviter sa mort due. Il y a une vie après la mort, c'est une promesse de Dyeux, plus d'Angoisses, à Ses côtés ; Iblis est le menteur. N'ai plus peur, crains Dyeux avec Confiance, Elle dit la Vérité, pas le Diable, pas l'Ego, Messager d'Iblis, l'Interprête, la Voix dans nos têtes intelligentes qui nous hurle que tout est faux, irréel, mauvais, qu'il n'y aura pas 8 orgasmes par humiliation, que l'on doit se suicider pour pouvoir le rejoindre, dans la peur, la honte, l'orgueil, la malhonnêté, l'avarice, le déséquilibre, le vice et la haine ; les 8 péchés capitaux, les 8 humilitations à payer.
Dyeux est Amour ! ALLAHUAKBAR veut dire "AIME-MOI ET AIME-TOI".
Vivons dans l'Amour, éprouvons notre peine, due. N'ayons plus peur, ni de la Mort, ni de Dyeux, Ta Mère, te rappelle. Dyeux est Pardon, paies tes péches, paix sur tes péchés. Ta vie sera belle, et tu reposeras en paix et avec dignité. C'est une promesse, le retour en Terre. Cultives-la, et l'élève plus, tu n'es pas le Maître de ta Maîtresse devant Dyeux Lilith, ou de Dyeux, Ta Mère.
Accepte l'humiliation, ne résiste pas à ta Maîtresse.
Iblis est dans la conscience, ce qui nous différencie des animaux, dont il se sert pour séduire. Iblis est le menteur. Romps le pacte dans ton prochain rêve.
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mel-et-ses-histoires · 3 months
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Je suis obligée de m'habiller un peu "sérieusement" quand je suis à l'hôpital, deja parce que j'aime bien, mais aussi parce qu'un sweat à capuche harry potter ou game of thrones ca ferait pas forcément serieux.
Mais du coup pour mettre un peu de fantaisie j'ai une collection de chausettes deparaillées mignognes (genre la gauche c'est des niches, la droite des petits chiens). Et commee elles sont trops belles c'est devenu la petite animation du café pour voir ce que ce sera aujourd'hui.
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homomenhommes · 2 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 108
Jeudi :
Je passe chez Emma pour l'organisation du Samedi soir. Elle me dit de venir vers 18h pour que je me prépare, pas de combi cuir ou même de jeans. C'est un grand diner, costume et robe de cocktail. Elle me présente ma nouvelle tenue : costume anthracite, chemise blanche, cravate à simples rayures en biais. Je lui dis que je porterai la montre qu'elle m'a donnée, celle avec les diamants roses. Elle me dit alors que les boutons de manchettes de la dernière fois n'iront pas (question couleur) et cherche dans les affaires de feu son mari de quoi assortir. Elle en trouve une paire simplement agrémenté d'un diamant blanc. Je lui dis qu'avec autant de " cailloux ", je ne pourrais cacher mon état de " pute de luxe ". Elle me reprend d'" Escort-boy ".
Je dois essayer le tout pour être sûr que ça ira samedi soir. Je m'exécute et joue au mannequin. Le résultat lui convient, je quitte vite tout ces vêtements et une fois en slip, je l'attrape par la taille bien décidé à lui faire son affaire. Plaquée sur le lit, mes jambes en travers des siennes et ma main gauche bloquant ses poignets au dessus de sa tête, elle est à ma merci. Je lui demande quel comportement je devrais afficher, indifférence de bon alois, empressement amoureux ou entre les deux, sollicitude amicale ? Pendant ce temps là ma main droite n'est pas restée inactive et caresse son sein gauche au travers du chemisier. Malgré le tissu et le soutien gorge, je sens durcir le téton et sa respiration changer. Elle me dit avec difficulté " empressement amical " juste avant que ma bouche sur la sienne ne l'empêche de dire un mot. Nous nous roulons un patin bien appuyé, nos langues cherchant à savoir qui aura le dessus. Je lui libère ses jambes qu'elle s'empresse de passer autour de ma taille. J'arrache les boutons de son chemisier et attaque son soutient gorge heureusement à ouverture devant. Les seins libérés, je pose ma bouche sur l'un tout en faisant rouler l'autre téton entre mes doigts. Ils durcissent et se dressent. Elle me plaque la tête plus fort. Je prends son téton entre les dents et mordille. Elle réagit bien. J'arrive a glisser une main vers sa chatte, la passe sous sa culotte et je peux alors jouer de son clitoris. Il est aussi raide que les tétons. Elle desserre les cuisses et je glisse vers le bas, ma bouche reprenant le travail du clito commencé plus tôt par ma main. Elle a son premier orgasme alors que je lui travaille en plus les tétons avec mes doigts. Je ne la laisse pas reposer et kpoté, la pénètre alors que je remonte vers son visage pour lui rouler un patin. Elle est bien mouillée et je rentre sans efforts. Je la lime quelques instant même si je préfère son cul. Elle serre ses muscles vaginaux histoire que je ne me barre pas trop vite entre ses fesses. L'effet est pas mal, moins serré qu'un anus mais plus sur la longueur, différent mais pas mal !
Je fini quand même par la retourner et par l'enculer. Elle ne dit pas non et la queue bien lubrifiée de sa mouille je la pénètre en douceur. Elle gémit, elle aime bien cela aussi ! Je la prends lentement mais bien profondément. J'accélère, elle m'accompagne et anticipe mes mouvements en donnant de furieux coups de cul. Elle se redresse à 4 pattes. Je peux atteindre ses seins et mes mains en coquilles dessus, je lui masse les tétons. Elle me décule et se tournant sur le dos me dit qu'elle veut me regarder jouir. Je place ses jambes sur les épaules et reprend ma sodomie. Elle me tient la tête entre ses mains et nous nous regardons fixement dans les yeux. Je vois doucement monter en elle la jouissance. Je l'achève en entrant mon pouce dans sa chatte, écrasant de ce fait son clito avec la paume. Cette stimulation supplémentaire la fait exploser et tout son corps arqué, elle arrive à soulever mes 85Kg. De mon coté je jute dans ma kpote. Couché à coté d'elle, je suis vidé (dans tous les sens du terme). Elle se tourne vers moi et se colle sur mon coté, une jambe sur les miennes, écrasant son mont vénus sur ma hanche. Je passe mon bras sous son cou et l'attire vers moi pour que nous nous embrassions. Sous la douche que nous prenons ensemble, je lui dis que j'ai pris un cours accéléré de commerce et banque international. Elle me dit que là où nous allons, c'est la propre maison de son associé, plein d'oeuvres d'art et de tableaux de maître. De ce coté là, l'éducation familiale va me sauver, j'ai suffisamment fait de musées pour savoir reconnaitre les siècles et les artistes. Je suis un peu moins calé question sculptures mais je sais reconnaitre un Giacometti d'un Pompon (enfin ça c'est facile !). Quand nous nous quittons elle me rappelle l'heure à laquelle je dois arriver chez elle.
Arrivé à la maison, Marc n'est pas encore rentré et je passe voir Jimmy à l'appart. Il est tout seul (normal) devant la télé. Il me fait voir le travail que je lui avais demandé de faire. Nous le corrigeons ensemble. Ça ne le ravit pas mais c'est pour lui le seul moyen de s'en sortir après. Il le sait. Il essaye de me distraire en me massant le paquet et en me faisant bander. Je lui dis d'attendre que ce soir nous baiserions ensemble avec Marc. Du coup il vient sur mes genoux et je bande de plus belle, la bite écrasée pas ses fesses qu'il n'arrête pas de bouger, exprès !
Quand j'entends la voiture de Marc entrer dan la cour, nous descendons. Je suis à la portière quand il sort. Nous nous embrassons, avec la langue et il sent que je bande dès qu'il me plaque contre lui ses mains sur mes fesses m'appuyant mon bassin contre le sien. Je sens qu'il est dans le même état que moi. Nous nous décollons et il aperçoit Jimmy. Il lui caresse la tête et la pousse vers le bas. Jimmy a tout de suite compris et il défait le pantalon de Marc pour sortir sa bite et commencer à s'en occuper. Il commence par prendre le gland seul dans sa bouche pour pouvoir faire tourner sa langue dessus. Marc apprécie, il me dit qu'il a fait des progrès. D'un petit coup de rein il change les choses lançant un pipage plus en profondeur. Je regarde faire mon poulain. Il avale progressivement de plus en plus de bite. Quand Marc pose une main sur sa nuque et l'aide à engloutir les dernier cm. Je m'accroupis derrière Jimmy et glisse une main entre sa peau et la ceinture de son pantalon qui baille. Je m'enfonce et pose le doigt sur l'objet de ma recherche, son anus. Je titille et enfonce une phalange, je ne peux pas plus ! Il se met à genoux et j'accède ainsi à la boucle de sa ceinture. Je le mets vite cul nu et lui travail l'anneau avec mes doigts plein de salive. Quand je lui mets 3 doigts, je préviens Marc. Il le relève, le plie sur le capot de la voiture et l'encule. Je me prépare, hors de question de rester en dehors du coup ! Coté " avant ", pas de problème je bande depuis un bon moment, coté " arrière " un peu de salive, un peut de doigts et je suis fin prêt. J'embrasse Marc et demande à m'intercaler. Il recule et je me glisse entre eux. Ma bite prend le relais dans le cul de Jimmy et aussitôt je me sens plaqué sur son dos et la queue de Marc me pénétrer. Trop bon !! ;Quelques coups dans mon cul alors que je suis enfoncé à fond dans Jimmy et Marc recule pour me laisser le travail. Quand j'encule Jimmy je sors Marc de moi et inversement, il m'envahi totalement quand je me retire de Jimmy. Nous gardons cette positions quelques instants mais Marc est plus impatient que moi qui ai baisé dans l'après midi. Il me prend les hanches et envoi son propre rythme, beaucoup plus rapide. Maintenant c'est lui qui donne le tempo. Il se pousse en moi, me faisant entrer profondément en Jimmy. Quand il recule j'en profite pour sortir ma queue. Mais rapidement il me repousse et je ré-encule Jimmy. Ce dernier ne peu que se frotter à la carrosserie vu comme nos poids accumulés le plaque sur la tôle. Il n'empêche que c'est le premier à juter, entrainant par ses contractions anales ma propre jouissance et pour les même raisons, j'obtient la même chose de Marc, qui se vide en moi. Une fois sur d'avoir bien tout juté, nous nous sommes désolidarisés et sommes rentrés finir la soirée à la maison.
Petit diner, et simple pipe par notre Jimmy en désert. Demain il bosse de nouveau et je ne tiens pas à ce qu'il arrive avec des cernes sous les yeux !
JARDINIER
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jour de recrutement du nouveau personnel
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claudehenrion · 1 month
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Je vous souhaite une très joyeuse mort, en pleine fraternité macronienne…
Je n'ai jamais pu trouver d'explication à cette aberration : les mauvaises idées semblent être plus souvent prises en compte et mises en œuvre que les bonnes. Et je crois remarquer une accélération dans le processus actuellement en cours qui veut que de plus en plus d'idées de plus en plus mauvaises fleurissent (?) de plus en plus vite et de plus en plus souvent ! A la veille du Vendredi Saint, quel beau sujet que le dévoiement de notre mort, qui se met en place, dans une débauche de fausses informations, partielles ici, et partisanes, là, mais mensongères, toutes.
Mais pour une fois que les “bouffe-curés” et les “tue-dieu” admettent enfin que la mort peut être vaincue, comme les chrétiens le leur répètent depuis 20 siècles… on ne va pas mégoter notre plaisir, en cette Semaine Sainte où s'ouvre la phase finale de la mise en œuvre de ce caprice macronien, qui sera lancé sans qu'aient été évaluées –même un tout petit peu– les suites à long terme de cette initiative qui a toutes les chances de produire, au mieux, quelques avantages… et au pire des séries de drames dont l'humanité aurait préféré faire l'économie. Décidément, depuis le faux “vaccin” du covid, prendre des décisions mortifères est devenu un “marqueur” du progressisme, cette maladie infantile du modernisme !
Prenons la triple anti-idée terrifiante, qui a pourtant le vent en poupe, de l'invention d'un “droit à l'assassinat légal, au suicide aidé et à la mort par délégation’’. Ces trois modalités d'une même chose, la mort, ont inspiré des raz-de-marée de lavage de cerveau, de viol des consciences, de réinvention du sens des mots, et de détournement de l'attention de tous les vrais problèmes, à la macronie moribonde (NB : méfiez-vous des ultimes spasmes d'un animal blessé : ils peuvent être dangereux et faire beaucoup de dégâts !). Manque de bol, une fois encore, ça a marché, et bien des gens se sont laissés abuser, adoptant les expressions –toutes mensongères– qui ébranle,t l'intelligence.
Le nombre de paraboles, hyperboles, métaphores, fables, mensonges, bobards, et barbarismes qui ont été déversés sur nous par la Presse et la Gauche est très au delà de tout ce qui se pratique normalement. C'est simple : on ne sait plus du tout de quoi ils parlent ni ce à quoi ils pensent (car des milieux “généralement bien informés” m'assurent qu'il en resterait quelques uns qui pensent… Je ne les ai pas trouvés). Et s'il est toujours vrai que “les mots tuent”, c'est le moment où jamais : après, il sera trop tard ! Car depuis que le monde est monde, tuer, directement ou par délégation, un vieillard, un grand malade ou un embryon pas encore né mais parfaitement viable, ça avait un nom : un assassinat.
Mais dans un grand souffle libérateur, la hollando-macronie a tripoté les lettres et les syllabes, jusqu'à inventer les concepts affreux de “mort dans la dignité”, de “preuve de fraternité” (il y a des coups de pied… “occultes”, qui se perdent !), de “liberté de mourir” (et puis quoi, encore !), et de tant d'autres insanités. Nos irresponsables ont été jusqu'à inventer une soi-disant “aide à mourir”… pour le seul moment où aucune aide n'est possible ! Dieu, pour les uns, un “grand ordonnateur” pour d'autres, le “destin” pour d'autres encore, et… “rien” pour les plus pauvres d'esprit… fixe ou fixent le moment où la machine s'arrête, et personne ne peut avoir le moindre effet sur cette décision… si tant est qu'il y en ait une : on a beau bricoler l'horloge du temps, avancer l'échéance de quelques pouillèmes d'éternité, prétendre que “Moâ, ce petit dieu raté, je suis maître de mon corps” ou, comme d'aucuns, se proclamer (tout seul) “le maître des horloges”... c'est baratin & Co.
Car la seule chose qui ne fait pas de doute, c'est que nulle “force de l'ordre”, nul “agent de l'Etat”, nul GIGN, nulle “CRS 8”, nul dossier et nulle procédure “CERFA” ne pourra dire que la date de péremption est dépassée, qu'on a triché en respirant 3 fois de plus qu'indiqué sur la notice d'emploi, ou qu'un tel n'est plus qu'un nom à “zapper”, un sac noir à jeter au tri sélectif–(poubelle jaune) : la vision de la mort que peut avoir un élu macronien (je veux dire : “nul mais élu !”) est rien moins que désespérante… C'est à se demander avec quelle partie de leur corps ces trucs-là pensent ! Pour ces normateurs de l'innormable, “mourir dans la dignité” se résume à passer l'arme à gauche (NDLR : cette expression ancienne est une preuve éclatante que les mots ont un sens !) en se conformant scrupuleusement à un des 2 ou 3 protocoles prévus par une loi qui parle d'autre chose que du sujet de son titre ! Leur mort dans la dignité n'est qu'une mort dans les normes administratives.
Soulagez la souffrance, comme vous devriez apprendre à le faire, bande de Jocrisses, mais arrêtez de prétendre que vous pourriez avoir la plus petite influence sur un changement de nature de la mort : c'est la seule cérémonie à laquelle nous ne pourrons pas nous soustraire, et dans laquelle nous sommes certains de “ne pas avoir la main’‘ ! A l'opposé de leurs fatras fumeux, ’'mourir dans la dignité”, ce n'est pas “raccourcir ce qui ne doit pas l'être”, mais c'est –et ce n'est, ce ne peut être que– donner à chacun de pouvoir s'architecturer intérieurement, de résister aux sirènes trompeuses de l'époque, de trouver des contre-poids à la sous-culture du superficiel, de l'instant, de la trouille permanente, et de l'infantilisation, qui nous maintient dans une ignorance doucereuse et qui tue en nous tout sens moral, toute force spirituelle, toute résistance intellectuelle, la colonne vertébrale et le courage.
Bon ! Je sais bien que ces tentatives désespérées de rater son but affiché doivent tout à une pression morbide qui est dite “sociétale”, comme on dit dans le jargon gauchiste pour désigner l'amnésie volontaire… ce qui met la trop changeante “opinion publique” du côté des promoteurs de la vraie misère humaine : la plupart de nos contemporains ont, avec l'inévitable, un rapport fuyant, de déni et de rejet. C'est une triste évidence qui explique bien des malheurs que notre monde se fabrique en croyant résoudre l'insoluble… et qui n'existaient pas, lorsque le “métier d'homme” impliquait force, âme, courage et (j'ose !), la vie… jusqu'à en mourir.
Car mourir et vivre ne sont pas 2 choses séparées comme on nous le fait croire dans notre univers en voie de putréfaction en inutiles marches blanches, mais une seule et même chose, une seule et même aventure, un seul et même achèvement. Un éventuel “droit à mourir dans la dignité”, ce bobard fou pour politicards trop jeunes pour savoir de quoi ils parlent, ne saurait être ramené à un étalage de sensiblerie étalée complaisamment, comme sur les réseaux sociaux ! Partis comme nous le sommes… nous serons bientôt projetés dans un univers du type “Soleil vert”, ce Soylent Green, livre ou film sur la mort assistée, de Harry Harrison (1966)…  Encore un effort, Monsieur le bourreau…
Je veux bien, à la rigueur, qu'on me parle de modifier la définition de la mort : je suis poli, et j'écouterai… en pensant à autre chose. Mais alors, s'il vous plaît, messieurs les irresponsables, que ce soit avec Montaigne, avec Bossuet, voire avec Platon, Epicure, et même Spinoza… ou –comme le faisait Mitterrand– avec un Jean Guiton. Mais je vous en supplie, qu'on m'épargne le cornet acoustique miniaturisé pour pensée-clonée de ces fausses vedettes du petit écran qui sont les nouveaux “maîtres-à-ne-pas-penser” érigés au rang d'oracles par notre époque qui ne peut que devenir lamentable à leur contact (et sur ça, on est bien parti !).
Une authentique “dignité” consisterait à être de vrais humains et à le rester jusqu'au bout, souffrance ou pas. Si vous saviez dans quelle harmonie sont morts tous les êtres chers qui m'ont quitté… J'aime me souvenir d'eux, être fier d'eux jusqu'au bout, les admirer, et ne pas avoir le remords de leur avoir volé, au nom de la sensiblerie fadasse et pleurnicheuse qui a envahi nos jours et obscurci notre jugement, LEUR MOMENT absolu, le seul… le ''bilan'' de leur vie.
En lisant toutes les insanités, tous les mensonges et toutes contre-vérités qui encombrent, polluent et salissent ce débat, il m'est venu une idée que j'aimerais partager, amis-lecteurs, “pour ce quelle est’' : sans doute fausse, mais méritant peut-être qu'on y pense deux secondes : après bientôt deux quinquennats ratés, un Macron-superman, ivre de ce qu'il croit qu'il est, trouve génial de transformer notre société et tous ses membres, en clones de ce qu'il imagine être (sous-entendu : un être supérieur, au niveau des dieux, et (osons le dire, avec modestie) Dieu lui-même). Pour ce faire, il déforme les mots, les idées, l'histoire, la culture, les systèmes de pensée et de référence… et crée un univers où plus rien ne peut exister, hors de son propre (?) néant : en chamboulant tout, n'importe comment pourvu que ça soit vite, et en mettant tout ’'cul par dessus-tête”, il fait de nous des zombies incapables de résister à toutes ses folies prétendues “sociétales”.
Nous découvrons peu à peu que nous devenons non pas ce qu'il s'imagine être, mais ce qu'il est : un grand vide, un cyborg en creux, superficiel, insignifiant, sans colonne vertébrale, changeant, flou, sans bon sens autre qu'insensé, fuyant le réel, inconsistant, sans passé –donc sans présent et sans futur, et hésitant, dans un désert sidéral, entre une non-pensée et une anti-pensée. Le seul ennui, c'est que le train est lancé et que nous avons laissé faire, sans rien dire –au contraire, pour certains– ce grand pas vers notre destruction, en tant qu'humanité et que civilisation. Dis, Monsieur, comment ça s'arrête, une catastrophe en marche ?
H-Cl.
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lilias42 · 2 days
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La bête aux pieds d'argile
Et pour une fois, je ne vais pas trop faire de blabla au début, je veux juste vous montrer, je vous expliquerait tout après ! Je suis très fière du résultat alors, je veux juste partager au plus vite ! 😃 C'est une idée qu'on a eu en discutant avec @ladyniniane qui faisait remarquer que Delagarde et Hubert ressemblait à la bête de la mer et celle de la terre dans l'Apocalypse alors, voilà le résultat en dessin !
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(je sais, c'est en noir et blanc mais, j'aurais peur de le gâcher si je mettais de la couleur qui bavait sur d'autres parties vu que même si c'est du A3, les zones sont assez petites, mon crayon a pas mal travaillé le papier, et j'y ai déjà passé la moitié de ma nuit, plus mon dimanche donc, on va déjà partir comme ça ^^')
Je vais mettre le développement sous la coupe mais, je serais curieuse de connaitre votre interprétation avant de savoir qui est où et ce que veulent dire certaines formes !
Pour commencer, le sujet était "El et Hubert sont les bêtes de l'Apocalypse de la Mer et de la Terre", et je me suis basé sur cette représentation de ses deux créatures pour faire ma version Fodlan de cette histoire.
Delagarde est donc la Bête de la mer qui fait office d'Antéchrist quand l'Apocalypse approche. Elle est donc représenter comme sur l'enluminure, comme une bête avec des couronnes qui se fait adorer alors qu'elle est le mal incarnée mais, comme si l'artiste voulait se moquer d'elle et la représenter dans toute son horreur et la fragilité de son pouvoir.
Je me suis aussi inspiré des représentations de Baphomet vu que comme l'a souvent fait remarqué Fantasy Invader, elle lui ressemble beaucoup et a la même posture que le démon sur son panneau de fin. Alors, je lui ai donné une poitrine, sa couronne qui est censé être les cornes de l'Immaculée sont devenue des cornes de démons, et elle a des ailes mais, contrairement à Baphomet, ce n'est pas les siennes. Ce n'est pas un ange ou une sauveuse mais, elle veut se faire passer pour tel alors, elle veut des ailes d'anges alors, elle s'est clouée et collées des petites ailes dans le dos. ça sert à rien, elle ne pourra jamais voler avec et elle est plus ridicule qu'autre chose avec ces ailes minuscules qui tiennent à peine avec un clou et de la colle qui dégouline, comme elle ne sera jamais une sauveuse pour Fodlan.
D'ailleurs, elle porte aussi la couronne du Royaume et la bannière de l'Alliance sur ses cornes mais, pour la couronne, elle la porte n'importe comment, elle n'est pas sur sa porte mais comme si elle l'avait mise sur un porte-manteau et risque de tomber au moindre mouvement de tête car, elle ne sera jamais la vraie reine légitime du Royaume. Quant à la bannière de l'Alliance, je ne sais pas si ça se voie vraiment à l'image mais, l'écusson sur le tissu est toujours différent car, elle connait tellement mal Fodlan et s'intéresse si peu aux autres pays à part pour les envahir et leur imposer la civilisation adrestienne, qu'elle ne sait même pas à quoi ressemble l'étendard d'un de ses ennemis, surtout que si on suivait sa logique de façade jusqu'au bout du "les crêtes sont le mal et les gens doivent s'élever selon leur propre mérite !", bah Leicester le fait déjà depuis longtemps étant donné que l'ambition et la capacité personnel à s'enrichir est plus importante que les emblèmes, comme on le voie lorsque le margrave Edmund (nouveau noble grâce à ses capacités d'orateur et tout l'argent qu'il a gagné grâce à ses talents) remplace à la table ronde la famille Daphnel (donc famille à emblème mais, en perte de vitesse depuis que la moitié d'entre eux c'est barré dans le Royaume), ce qui montre qu'elle ne connait rien à ses voisins et veut en fait juste plus de pouvoir pour elle seule. De plus, le tissu est toujours attaché à ses cornes gauches car, si elle est assise sur son trône et que la carte de Fodlan est derrière elle, l'Alliance est à sa gauche et le Royaume à sa droite, sans penser que si elle leur fait face depuis Embarr en se tournant vers le nord, elle a inversé les deux pays sur ses cornes.
Elle tient aussi Ayrm avec sa queue, dont le bout est en tire-bouchon comme celle des cochons qui sont associé au poison de l'ignorance dans le bouddhisme (qui est également le poison auquel elle est le plus rattaché si je me souviens également bien des billets de Fantasy Invader) et qui n'est pas forcément l'animal qui a la meilleure réputation étant donné qu'il mange tout ce qui traine, ce qui oblige à bien faire bouillir sa viande si on veut la manger, voir à interdire complètement sa consommation pour des raisons d'hygiène, ce qui est surement à l'origine du fait que plusieurs religions interdisent d'en manger. Delagarde se sert de l'arme que lui ont donné les agarthans pour imposer sa tyrannie (et la lie encore plus au Diable vu que cette arme est liée à l'emblème de la Bête) mais là aussi, elle est pas vraiment en bon état : elle est cassée, certaines dents sont pourries et elle tombe en miette histoire de montrer que malgré toute son horreur, son pouvoir reste fragile vu qu'au moment où Aymr n'est plus brandit ou que les agents d'Hubert ne sont plus opérationnels, elle aura beaucoup plus de mal à imposer ses quatre volontés (tout en permettant de se moquer d'elle au passage vu que sa hache ignoble en forme de bouche qui dévore tout sur son passage, est en fait une grosse hache édentée qui tombe en morceaux et avec des morceaux pourris)
Comme la bête de la mer, Delagarde a plusieurs têtes qui crachent du feu dans tous les sens pour symboliser qu'elle s'attaque à tout ce qui l'entoure mais, aucune ne regarde le sol, personne ne peut la contester sur son territoire alors, elle ne regarde même pas ces sujets qui sont en train de la prier. De plus, j'ai fait en sorte qu'à part quand elle est plus ou moins de face à celui qui regarde le dessin, on ne voie jamais ses yeux avec sa coiffure qui lui bouche la vue comme des oeillères, comme Delagarde se met souvent des oeillères et refusent de voir la réalité en face. Là, elle ne voie que ce qui est devant elle et veut voir : ce que vont consumer ses flammes et tout ce qu'elle va cramer pour obtenir le pouvoir.
Cependant, ça l'empêche aussi de voir que ses pattes sont argiles, fragiles, qui craquèlent de partout et qu'elle est attaquée. Sous son ventre, on a Bernadetta qui est en train de graver l'emblème de Seiros de Rhéa sur son flan avec une de ses flèches afin de souligner son rattachement à la résistance et son soutien à l'Eglise que Delagarde persécute, pendant que Ferdinand est en train de couper une de ses pattes avec une hache, étant également dans la résistance et s'opposant à Delagarde et son impérialisme. Dans mon canon, ils sont même les deux chefs d'un des groupes résistants les plus importants de Fodlan. Enfin, derrière eux et sans que Delagarde ne le remarque, Petra est derrière elle et bande son arc pour décocher une flèche sur une des têtes de la bête, Brigid se battant farouchement pour leur indépendance et refusant de se soumettre (raison pour laquelle, elle est dans sa tenue de civil qui est surement un habit brigilène, même si ça ne se voie pas beaucoup, j'était sur le bout de ma page...)
Ensuite, on a Hubert qui est la bête de la Terre. Dans la légende, cette bête fait des tours pour convaincre les humains les humains que la bête de la mer est le Sauveur, et les faire tomber dans les griffes d'un antéchrist (de mémoire, si j'ai bien compris l'histoire) mais sur le modèle, il ressemble vraiment à un petit chien à sa mémère en fait ^^' Je l'ai alors représenté comme couché devant sa maitresse en se frottant les pattes mais, ses oreilles sont celles d'un chien : une dressé comme celle d'un chien de garde, une aplati sous sa mèche toute douveteuse comme celle d'un Cavalier King Charles pour le côté pelucheux et animal de compagnie de Delagarde. Sa queue est aussi celle d'un chien de chasse courant derrière les ennemis de sa maitresse, le foxhound anglais (et à la réflexion en l'écrivant, ça colle encore mieux vu qu'il courre après Ferdie qui a les cheveux roux). Pour ses cornes, j'ai voulu prendre celle de Grima de FE Awakening en exemple vu qu'il ressemblait vraiment à un être maléfique mais, vu que je l'ai fait de mémoire, je ne me souvenait plus qu'il n'avait pas 3 paires de cornes mais seulement une... enfin, il fait encore plus bêtes maléfiques avec des cornes de diable comme ça.
Il a aussi sa grosse mèche et un sourire carnassier de voir que leur plan se déroule comme sur des roulettes avec les roturiers qui prient El mais, au cas où, il a quand même les griffes de ses pattes arrières qui sont des couteaux, afin de rappeler qu'il assassinera quiconque représentant une menace pour son impératrice qu'il défendra jusqu'au bout, même si lui aussi ne se rend pas compte qu'elle se fait attaquer en douce.
Pour son oeil visible qui est vide, c'était à la base un oubli de ma part, j'ai oublié de dessiner son globe oculaire au brouillon mais, une fois passé à l'encre, je ne l'ai pas rajouté car, je trouvais que ça faisait ressembler son regard à celui des Agarthans comme Thalès ou Solon qui ont les yeux vides, Hubert utilisant les mêmes méthodes et la même magie qu'eux malgré tous les discours d'El "oui mais en fait, on les aime pas car c'est eux qui m'ont expérimenté, même si je les utilise pour le moment car ils sont pratique, MAIS je les tuerais quand j'aurais plus besoin d'eux ! Donc, ça passe ! Je les aide pas à continuer à faire des atrocités !".
Ensuite, pour les personnes face à Delagarde, ce sont des roturiers qui, abreuvés des mensonges d'El et la propagande, se mettent à la vénérer comme leur chef suprême et la nouvelle tête de proue de Fodlan, et même comme une Déesse (ce que Dimitri l'accuse de vouloir devenir dans leur face à face et vue la fin en duo d'Hanneman et Manuela, ça semble être le cas vu que l'église existe toujours après CF mais, tourne autour de l'empereur et de son idéologie), la première d'entre elle étant Dorothéa, à genoux devant elle, la priant et l'idolatrant. C'est elle qui a ce rôle car, c'est celle qui croit le plus à la rhétorique d'El et est sa pompom girl la plus fidèle dans le jeu, tout en étant aussi hypocrite qu'elle (surtout que je la voie bien pouvoir sortir "quand on veut, on peut" vu qu'elle a pu se sortir du caniveau grâce à sa voix et donc, elle pourrait appliquer cette même logique à tout le monde, sans comprendre que ce n'est pas possible que tout le monde devienne une diva à succès pour des milliers de raisons) donc, elle a le rôle de fidèle fanatique au regard vide à part son admiration pour son idole, biberonnée à la propagande qui vénère l'Impératrice comme sa nouvelle Déesse mais, sans se rendre compte qu'elle est un monstre.
D'ailleurs, elle n'a pas de pupille, ce qui rend son regard encore plus vide, et aucun des fidèles de Delagarde n'a d'yeux visibles. Même s'ils ont les cheveux attachés pour certains, ils ont toujours une grosse mèche devant les yeux qui leur bouche les yeux, ce qui permet de faire plus foule et de dire qu'ils ne voient pas qui est Delagarde pour ce qu'elle est vraiment, ont cru aux mensonges et au tour d'Hubert, et ils se mettent à la vénérer comme une Déesse, tous la priant devant elle. ça me permet également de me moquer du fait que si El dit détester la religion, elle pourrait se faire passer pour une Déesse et le Messie, elle le ferait sans hésiter à cause de son complexe du Sauveur. Donc, on donne un grand coup dans ses discours "Religion et Déesse = MECHANT PAS BO !!!" et on l'a fait vénérer par ses sujets.
Par contre, une d'entre eux à des yeux complets, et c'est la seule roturière qui est derrière eux et ne regarde pas Delagarde mais, célèbre plutôt l'arriver des vrais sauveurs. Elle porte d'ailleurs un habit d'évêque du jeu pour la rattacher à l'Eglise (et les vrais auront reconnu Margherita à son collier en forme de coeur [qui apparaitra peut-être un jour à Fodlan si je trouve l'occasion], même si elle n'a pas les cheveux attachés en deux couettes sortant d'une sorte de chignon [elle est inspirée par le design de Miku mais, avec une coiffure à la Sailor Moon], je trouvais que ça ressemblait trop à la coiffure en macaron de Delagarde et que ça ne rendait pas bien alors, elle a les cheveux détachés et libres). C'est la seule à voir El pour ce qu'elle est et à fêter l'arriver de ceux qui vont les sauver de cet Antéchrist et la guerre en Fodlan.
Enfin, tout en haut à droite de l'image, Byleth arrive en tenue de Prophétesse (même si la veste est celle de la version masculine, pas question que je dessine au premier degré Byleth dans la version féminine de cette tenue) et plante l'Epée du Créateur dans une des pattes de Delagarde, toujours pour la rattacher à l'église et pour signifier que le vrai prophète arrive pour chasser l'Antéchrist et pour ramener la paix de Sothis dans Fodlan. Elle porte également le bouclier de Seiros pour rappeler Rhéa et le fait qu'elle travaille ensemble. Enfin, elle est accompagnée et soutenue par un Lion pour Dimitri et Faerghus, un Cerf pour Claude et Leicester, et l'Immaculée pour l'Eglise, afin de montrer que tout Fodlan s'oppose à Delagarde et s'opposera toujours à sa tyrannie ! Je l'ai également dessiné plus grande que toutes les autres pour faire si elle était la Déesse elle-même venue pour arrêter le mal avec les bêtes protectrices du reste du continent, ainsi que souligner son importance dans la scène (et me simplifier la vie car il y a vraiment beaucoup de détail dans la tenue de Prophète - -' )
Et voilà ! Je crois que j'ai fait le tour de tout ce qu'il y avait à dire sur ce dessin ! J'espère qu'il vous plait !
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chic-a-gigot · 3 months
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La Mode nationale, no. 40, 29 janvier 1887, Paris. No. 6. (1) Toilette d'intérieur. (2) Visite riche pour toilette de cérémonie. Modèles de la Maison Vidal, 104, rue de Richelieu. Bibliothèque nationale de France
(1) Costume d'intérieur. En chevron tout laine, couleur héliotrope. Veste tailleur, ouverte en cœur, retenue à la taille par une agrafe en vieil argent, les courtes basques légèrement ouvertes laissent apercevoir le gilet bouffant en dentelle crème. Le tablier à pointe est relevé sur les hanches et va rejoindre, sous la basque du dos, une tunique détachée formant pouf derrière et draperie sur le côté.
La jupe est plate devant et brodée en soie violette. Elle continue par de doubles plis creux montés à la taille; sur les côtés une large bande de velours violet est encadrée entre le premier pli de devant et le second.
Ce même velours garnira le col, les revers du corsage et les parements des manches.
(1) Interior suit. In all-wool herringbone, heliotrope color. Tailored jacket, open at the heart, held at the waist by an old silver clasp, the short, slightly open peplums reveal the cream lace puffer vest. The pointed apron is raised on the hips and joins, under the basque of the back, a detached tunic forming a pouf behind and drapery on the side.
The skirt is flat at the front and embroidered in purple silk. It continues with double box pleats fitted at the waist; on the sides a wide strip of purple velvet is framed between the first front fold and the second.
This same velvet will garnish the collar, the lapels of the bodice and the sleeve cuffs.
Métrage: 10 mètres chevron en 110, 1 mètre 75 velours, 1 mètre dentelle au mètre.
(2) Visite riche pour toilette de cérémonie, En velours noir, garnie de castor ou de skunks, des motifs de jais sur les épaules, le long du corsage et du devant de la jupe. Un plus large motif à pendilles sur les côtés est placé sur la basque et retient deux bandes de fourrure qui retombent jusqu'en bas du manteau.
Manchon velours noir et fourrure.
Chapeau Louis XIII en velours noir. Les bords relevés sont brodés de jais, nœud de satin velours, grand plume rose ou blanche prenant naissance dans le nœud à droite revenant sur la calotte pour retomber sur le devant à gauche du nœud.
(2) Fine coat for ceremonial ensemble, In black velvet, trimmed with beaver or skunks, jet patterns on the shoulders, along the bodice and the front of the skirt. A larger pattern with pendulums on the sides is placed on the basque and holds two strips of fur which fall to the bottom of the coat.
Black velvet and fur sleeve.
Louis XIII hat in black velvet. The raised edges are embroidered with jet, velvet satin bow, large pink or white feather originating in the knot on the right returning to the cap to fall on the front to the left of the knot.
Métrage: 12 mètres velours, 10 mètres fourrure.
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alexar60 · 8 months
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Café
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Voilà plusieurs semaines que je la vois.
Elle vient tous les jours à la même heure, après le déjeuner. Elle s’assoit à la même table près de la fenêtre. Chaque fois, elle commande un café allongé. Elle remercie gentiment, par un sourire, le serveur. Puis, tranquillement, elle boit doucement, à petites gorgées le contenu de la tasse. De temps en temps, elle observe la rue, regardant les gens qui passent. Mais jamais, elle ne sort de téléphone ni ne lit un livre.
Je reste au comptoir à boire mon café avec les collègues. J’aime bien la regarder. Elle n’est pas exceptionnellement belle, Cependant, elle dégage quelque-chose de remarquable. C’est à la fois du charme, de la tendresse, énormément de bonté. En fait, je la trouve magnifique malgré ses défauts, et elle porte de nombreux défauts.
Je n’ai jamais osé lui adresser la parole. Parce que je n’ai pas envie de le faire. Je l’observe, je l’admire en train de boire son café. Elle n’a jamais de regard dans ma direction, se contentant de profiter de la rue quelque-soit le temps. En hiver, elle tient sa tasse entre ses mains pour profiter de la porcelaine chaude. En été, elle croise les mains ou elle frotte ses bras nus.
C’est une étrange sensation que d’apprécier autant quelqu’un, sans chercher à la connaitre réellement. Peut-être est-elle folle ou stupide ? Elle zozote ou s’exprime avec une voix criarde ? Je ne sais pas. Je sais juste qu’elle a un beau regard, que sa bouche porte très bien le rouge à lèvre, que sa coiffure est toujours impeccable,  et qu’elle adore venir boire un café après l’heure du repas.
Au début, j’avais essayé de voir par où elle arrivait. J’ai essayé de regarder vers quel endroit, elle repartait. J’ai imaginé sa vie. J’ai inventé son mari, ses enfants. J’ai cherché à deviner son métier. Seulement, je veux lui laisser ses secrets. Alors, je reste à la regarder tout en écoutant les collègues. Je les écoute sans prêter attention à leurs paroles car mon intérêt va automatiquement  vers cette femme.
Puis, elle se lève, se dirige vers le bar et paye son café. C’est à ce moment que nos yeux se rencontrent. Elle me sourit, je rougis et détourne la tête. En même temps, elle s’adresse au cafetier : « Au revoir, bonne journée et à demain ». Chaque fois, j’ai l’impression que sa phrase est pour moi. Alors, je regarde son dos pendant qu’elle s’éloigne.
Lorsqu’elle sort du bistrot, elle s’arrête d’abord devant le trottoir. Elle regarde à gauche puis à droite et s’en va disparaissant de ma vue pour le reste de la journée, jusqu’au lendemain.
Et j’ai toujours hâte d’être au lendemain.
Alex@r60 – août 2023
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