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#tableau bleu
jonathan-pradillon · 1 year
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Peinture abstraite : Dégradé carré bleu violet irisé.
œuvre réalisée au couteau à la peinture acrylique sur châssis en bois entoilé en coton (100% coton). Couleurs iridescentes. Rebords du châssis peint à la peinture acrylique noire. Protection : œuvre vernie à la bombe aérosol brillante.
Pour voir un aperçu vidéo de cette peinture, rendez-vous sur : https://youtu.be/o0dOLcRr1Mo
Format : 50 cm x 50 cm x 1,5 cm.
Diagonale : 70,7 cm.
Poids approximatif : 0,500 kg.
Date de réalisation : 01/2023.
Artiste : Jonathan Pradillon
Pièce unique.
œuvre signée. Certificat d’authenticité fourni. Emballage soigné.
Prix : 140 Euros.
(Œuvre vendue)
Pour acquérir cette peinture, rendez-vous sur : 
Artsper : https://www.artsper.com/fr/oeuvres-d-art-contemporain/peinture/1769583/degrade-carre-bleu-violet-irise
Amazon : https://www.amazon.fr/dp/B0BSP143CQ?ref=myi_title_dp
Etsy : https://www.etsy.com/fr/listing/1383507716/tableau-decoratif-art-mural-degrade?click_key=c7b3d467fcedf75ac4806ffc055ba8d933dbd644%3A1383507716&click_sum=54b0bd22&ref=shop_home_active_1&langid_override=3
Artfinder : https://www.artfinder.com/manage/jonathan-pradillon/product/iridescent-purple-blue-square-gradient/?utm_campaign=shareaholic&utm_medium=copy_link&utm_source=bookmark
Artmajeur : https://www.artmajeur.com/jonathan-pradillon/fr/artworks/16472461/degrade-carre-bleu-violet-irise
Singulart : https://www.singulart.com/fr/oeuvres-d-art/jonathan-pradillon-d%C3%A9grad%C3%A9-carr%C3%A9-bleu-violet-iris%C3%A9-1775364
Saatchiart : https://www.saatchiart.com/art/Painting-Iridescent-Purple-Blue-Square-Gradient/968246/10062817/view
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lithoartgallery · 1 year
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(via https://www.curioos.com/product/print/paris-the-eiffel-tower-champ-de-mars-blue-white-red)
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rokberglez · 6 months
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Library - Contemporary Living Room Example of a mid-sized trendy open concept light wood floor and brown floor living room library design with white walls, no fireplace and a media wall
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valonychroms · 7 months
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Paris Library Ideas for remodeling a mid-sized, contemporary, carpeted family room library with white walls
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jeruharomi · 2 years
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Gilet transformable mode d'emploi lave
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lisaalmeida · 5 months
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Dis-moi, pour toi
Quelle est la couleur de l'amour
Est-ce le bleu du ciel
Comme ce fameux jour
Où nos âmes se sont reconnues
Et retrouvées pour toujours
Dis-moi, quelle est la couleur pour toi
Car, pour moi, l'amour
Ce ne sera jamais le noir du désespoir
Ni le gris de ceux qui n'ont rien compris
Ce sera blanc, aussi blanc
Que la pureté des sentiments
Que j'ai pour toi, oui crois-moi
Et notre amour sera éternel
Comme les couleurs de l'arc-en-ciel
Nous ferons un beau tableau
Qui rendrait jaloux Picasso
Je veux du rouge passion
Des rêves à l'horizon
Je veux pouvoir t'aimer
De mille et une façon
Je veux du bleu turquoise
Pour qu'on soit toujours en phase
Pour vivre dans l'extase
Dessine-moi l'amour
Je veux du rouge, du jaune
Dans mon coeur
Du bleu, du vert colorent mon bonheur
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iranondeaira · 4 months
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Et encore on va vers l’été …
Blague à part, bon vent et belle mer à tous, « longue vie et prospérité 🖖 » comme dirait l’autre et que que la force soit avec vous …
🎶 nous vivons une époque épique mais nous n’avons plus rien d’épique 🎶 disait l’autre , « tout ce que nous avons à décider, c’est ce que nous devons faire du temps qui nous est imparti » lancerai un vieil errant gris … l’horizon s’assombrit lance un vieux marin sur le môle, une tempête arrive … il va falloir la chevaucher lâche laconique un vieux guerrier aux yeux bleus ou apprendre à surfer balancerai un sale môme … « à nouvel an, nouvel élan » lui répondrait une optimiste … « Et comme ton bonheur dépend tout de tes voeux, songes-y bien avant que de les faire. » raconte un conteur … si au moins on pouvait "Apprendre d’hier, vivre pour aujourd’hui, espérer pour demain." pose au tableau un vieil homme qui tire la langue … "Je vous apporte mes vœux. - Merci, je tâcherai d'en faire quelque chose." glousse un renard …
"Un optimiste reste jusqu'à minuit pour voir le Nouvel An. Un pessimiste reste pour s'assurer que l'ancienne année disparaît."
"Que cette année vous soit heureuse ; que la paix, le repos et la santé vous tiennent lieu de fortune " dit Madame
"Je vous souhaite tout ce que vous souhaitiez qu'on vous souhaite ... mais en mieux ! "
Miaule un chat
"Venir ensemble est un commencement; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble est un succès." Jette un constructeur de voiture ( 😅 si vous saviez Sir le bordel aujourd’hui )
"Les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé."
- un président mort dans sa voiture
"Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns."
- grand Jacques
"Pour comprendre l’esprit et le cœur de quelqu’un, ne vous demandez pas ce qu’il a accompli, mais ce à quoi il aspire."
- un vieux sage enturbanné ( quelle ironie 😅)
"Lorsqu’un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité." ( c’est sans doute un peu de ce qui explique du cela d’aujourd’hui )
Le monde progresse grâce aux choses impossibles qui ont été réalisées." ( y a de ces progrès 🙃 aujourd’hui 😅 )
"A l'an que ven ! Se sian pas mai, que siguen pas men. A l'an qui vient ! Si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins."
- de Provence
"Il vaut mieux suivre le bon chemin en boitant que le mauvais d’un pas ferme." Disait un Saint
“Tous les hommes font la même erreur, de s'imaginer que bonheur veut dire que tous les voeux se réalisent.” - un homme de Russie
“Un jour, on aura besoin d'un visa pour passer du 31 décembre au 1er janvier.” … ils ont essayé … ils ont déjà inventé le désespoir à vendre …
“Si les Dieux voulaient exaucer les voeux des mortels, il y a longtemps que la terre serait déserte, car les hommes demandent beaucoup de choses nuisibles au genre humain.”
“Le meilleur moyen de rester en bonne santé, c’est de manger ce que vous ne voulez pas manger, de boire ce que vous ne voulez pas boire, et de faire des choses que vous n’aimez pas faire.” - Marc T
En cette nouvelle année, on ne demande pas grand-chose : du travail et de la santé.
- Albert
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icariebzh · 2 months
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Chacun possède de curieuses rassurantes que les mystères de la vie lui dictent en filigrane. Parfois, ils sont présupposés, dictés par je ne sais quelle obligation supérieure inscrite dans des livres d'une foi, deux fois, cent fois et lois  divine/devine. Ben ma foi... Et  puis quelquefois, les gestes sont ancrés dans l'histoire de racines familiales, à valeur d'exemple, sans qu'on y prenne toujours garde . Ainsi, dans le champ des possibles de mon pré construit, il est une manière de faire au petit matin et soir aussi, je peux bien  l'avouer, consistant à tapoter avec légèreté et insistance tout de même, le baromètre accroché au mur, pour apprendre un peu de ce que la journée pourrait  réserver météorologiquement  parlant- mais en silence- je vous prie; Cette conduite addictive comme l'on dit en fac de psycho je la tiens de mon paternel qui lui même la briguait de son... Enfin bref... chaque journée passée au bercail avant que mes  jeunes ailes m'emportent vers d'autres univers et printemps compris, j'ai pu constater - du coin de l'oeil- que mon géniteur l'air  sérieux et pénétré, pendant quelques  graves secondes entrait en communion -en tout bien tout honneur- avec son instrument de mesure préféré. Je n'avais pas besoin de prendre la place une fois celle-ci libérée, il me suffisait de regarder sa tête pour comprendre quel sort nous était réservé par les dieux du ciel et tout leur barda. Cela fait longtemps maintenant que papa a grillé sa dernière disque bleu filtre; mais lorsqu'à mon tour -quotidiennement- je titille la pression atmosphérique sur la machine léguée par principe , c'est comme si son index dédoublait le mien; et ce doigt coutumier me rassure,  quelles qu'en soient les conséquences du tableau de bord de père.
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yaggy031910 · 11 months
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Aimée Davout in her delivery bed
While I love reading and translating Davout‘s letters, I am always glad to find one written by la Maréchale Davout herself. The following letter was written in early 1813. As background information, it’s important to know that he kind of begged Aimée to organise miniature paintings:
Le 17 janvier, tandis que le maréchal remercie tendrement sa femme « des excellentes bottes fourrées » qu'on lui a envoyées et s'écrie : « Que d'obligations n'ai-je pas à ta sollicitude pour ton Louis !», la maréchale, peut-être à la même heure, lui adressait, de son lit d'accouchée, les gracieuses lignes que voici : J‘ai éparpillé ce matin les matériaux du plus charmant tableau, du plus propre a te plaire pour m‘entretenir avec toi, excellent ami. J’avais tes quatre enfants sur mon lit: J‘ai rendu Jules à as nourrice, quoiqu‘il eùt ses grands yeux bleus tout grands ouverts; j‘ai fait dinner un petit morceau de pain d‘épice à Louis pour le consoler de son renvoi; Joséphine a pris sa poupée, Léonie son Berquin et ton Aimée sa plume. Aussitôt la date mise, on m‘a rapporté ta letter du 10; je reçois maintenant exactement de tes nouvelles. Suivent mille tendres détails sur le nécessaire composé par ses ordres de tous les objets habituels de la toilette du maréchal, et la maréchale termine ainsi cette causerie. Toute à toi, mon Louis, mon unique bien, car toi et nos enfants, ce n'est qu'un, jusqu'à mon dernier soupir. Aimée.
English translation On January 17, while the marshal thanked his wife tenderly for "the excellent furry boots" which had been sent to him and exclaimed: "What obligations do I not have to your solicitude for your Louis!" The Maréchale [Aimée], perhaps at the same time, addressed the following graceful lines to him from her delivery bed: This morning I scattered the materials for the most charming picture, the one most likely to please you, in order to talk to you, my excellent friend. I had your four children on my bed: I gave Jules [the newborn baby boy] back to his nurse, even though he had his big blue eyes wide open; I had Louis [the still living eldest son] eat a little piece of gingerbread to console him for his dismissal; Joséphine [eldest living child & daughter] took her doll, Léonie [second daughter] her Berquin [I think it’s a book] & your Aimée her feather. As soon as the date was set, they brought me your letter of the 10th; I receive your news right now. This was followed by a thousand tender details about the kit she had put together with all the usual items for the Marshal's grooming, and the Maréchale ended her chat with these words. All yours, my Louis, my unique possession, because you and our children are one, until my last breath. Aimée.
Gaaaaahwd, mhmm, yes, I look up to her. 🥰🌺🌷🕊️
It‘s so saddening to know that there aren‘t that many letters of her. Nevertheless, it‘s already a privilege to be able to read any letter at all. It‘s so nice to have her voice in history as well. One can feel how protective she was over her family.
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wistfulcynic · 3 months
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savez-vous pourquoi on a les tournesols
i learnt about @ecclesiasticallatinfest um, yesterday, but i thought it was a great idea and wanted to participate so i knocked up a quick translation of my shortest fic. i'm an experienced translator but i always do french to english so going the other way was a challenge. Fortunately i knew exactly what the author meant by everything though she is a bitch for the flowery prose. i may have taken a few liberties with the french language, including disposing entirely with the passé simple because i cannot be arsed, so i hope gentle readers you will be kind.
original fic is here
translation is here
Stede Bonnet ressemble parfaitement à un des hommes dans son tableau préféré. Un jour, il rencontre l'homme qui ressemble à l'autre. Ça donne l'impression d'être destiné.
(Il l'est.)
savez-vous pourquoi on a les tournesols
Stede Bonnet adore les musées. 
C’était toujours comme ça, depuis sa première visite, lors d’un voyage scolaire. Un voyage qui était, à tous les autres égards, bien peu mémorable. Les tourments habituels des jumeaux Badminton et de leur cohorte, la solitude habituelle de Stede, lui seul avec ses livres et ses pensées. 
Mais il se souvient du tableau. 
Il se souvient de ces deux hommes sur le pont de leur navire, si vivement rendus par touches d’huile qu’il avait l’impression de sentir lui-même le vent qui fouettait dans leurs cheveux et gonflait les voiles de leur vaisseau. Il se souvient de la fierté de leur posture, l’absence total de peur. Il se souvient de leur unité, le fil de leur lien impossible de nier, palpable même depuis une peinture et à travers trois cents années. Il se souvient du désir ardent qui animait sa jeune poitrine. C’était ça ce qu’il voulait. Cette unité. Ce lien. Ce quelqu’un qui le regarderait du manière dont les pirates du tableau se regardaient. 
Personne n’avait jamais regardé Stede Bonnet comme ça. 
Même aujourd'hui personne ne le regarde comme ça. Ni ses parents, ni son ex-femme. Même pas ses enfants. Il traverse la vie comme il traverse les rues de Londres, seul parmi les foules bouillonnâtes des gens—familles, amis, amants. Mais pas pour lui. Jamais pour lui. 
Mais il adore toujours les musées. 
Il est aujourd’hui le conservateur de l’aile du XVIII siècle de la National Gallery de Londres, un boulot de rêves pour lequel il a travaillé toute sa vie. Il devrait se sentir triomphant, et il l’est, vraiment. Mais… doucement triomphant, et pour la plupart à soi-même. Le fait qu’il n’ait personne avec qui le partager ne fait rien, pas vraiment. Aller chaque jour au musée, savoir que c’est sa place, une place qu’il a méritée, c’est ça qui lui rend heureux. Plus heureux qu’il n’a jamais été. Ça suffit. 
Lorsqu’il acquiert le tableau, le tableau, celui qu’il a vu pour la première fois à Auckland il y a tant d’années, son bonheur est complet. Chaque jour il va dans sa gallérie et se tient debout en face de ce tableau et le regarde. Il se tient debout et il regarde et il ressent à nouveau ce désir presque douloureux dans sa poitrine. 
Peu à peu il se rend compte de quelque chose, une quelque chose très particulière dont il ne sait pas trop quoi faire. Un des hommes du tableau, celui du droit, l’homme blond à la barbe courte et pointue et à l’allure fringante, sa chemise blanche flottante et sa ceinture en soie turquoise autour de la taille, cet homme… il ressemble à Stede. 
Exactement comme Stede. À tel point que c’en est bizarre. Il ne l’a jamais remarqué autrefois, évidemment, comment aurait-il pu? Mais maintenant qu’il est plus âgé—du même âge, semble-t-il, que l’homme du tableau—le ressemblance est indéniable.
Il se laisse pousser la barbe, par curiosité académique, il se dit. Juste pour voir si la ressemblance est renforcée ou entravée. Il se laisse pousser également ses très courts cheveux, afin de mieux ressembler les boucles du tableau. Il introduit de la couleur dans sa garde-robe, les bleus vifs et les verts joyeux, même un petit jaune impertinent, de temps en temps. Il découvre qu’il adore la couleur, et la mode, et qu’elles l’adorent en revanche. S’habiller le matin devient un plaisir et non plus un corvée. 
Ne plus il se heurte les gens dans la rue parce qu’ils ne le remarquent pas. Plutôt, les inconnus hochent la tête à son passage et lui rendent ses sourires amicales. Ils arrivent même de faire la bavardage dans les queues. Ils gloussent s’il tente une petite blague. Il commence à faire des blagues exprès. Les gens rient. Ils rient d’amusement et pas de moquerie. Pour Stede, ça change tout. 
Ce Stede avec plus de confiance, plus de couleur, débordant d’une exubérance naturelle enfin libérée et tellement ravi de se ressembler si parfaitement à l’homme du tableau, commence à tourner plus fréquemment envers l’autre. Cet homme que, même enfant, il a trouvé presque trop magnifique pour apercevoir. Cet homme grand, beau, tout vêtu en cuir, sa barbe et ses cheveux longs fouettés par le vent et glorieux, qui contemple le doppelgänger peint de Stede avec le regard le plus doux qu’il n’ait jamais vu. 
Ce regard. La douleur dans sa poitrine devient insupportable lorsqu’il y pense, mais il y pense tout de même, et fréquemment. 
Malgré sa confiance en lui récemment trouvé, il n’existe toujours personne qui a jamais regardé Stede Bonnet comme ça. 
--
“Sacré tableau, n’est-ce pas, mon pote?” 
Stede se détourne de sa contemplation matinale du pirate vêtu en cuir, surpris et ravi d’entendre la cadence d’un accent familier. C’est rare qu’il rencontre un autre Kiwi à Londres, même si la ville accueille des gens venus des quatre coins du monde.
“Vous savez, c’est drôle,” reprend la voix. Elle est profonde et résonnante et elle caresse la peau de Stede comme du cachemire. “Je me souviens une fois, lorsque mon enfance en Nouvelle-Zélande, j’ai vu ce tableau. J’y suis resté en regardant pendant une bonne vingtaine de minutes. Les autres gamins se sont partis sans moi et le prof a dû revenir m’emmener pratiquement à l’écart. Je me rappelle plus le nom du prof mais je n’ai jamais oublié ce tableau.” Il se tourne vers Stede qui peut maintenant voir tout son visage. “Peut-être que ça vous paraisse fou, mais diriez-vous—pensez-vous que cet homme, celui de la gauche… vous pensez qu’il me ressemble?” 
Stede rest sans voix, bouche bée. Parce que oui, il dirait, oui. L’homme du tableau te ressemble vachement et s’il existe personne qui peut le déclarer avec autorité c’est Stede. C’est lui, après tout, qui avait regardé ce tableau chaque jour et tous les jours pendant tout de l’an dernier. L’homme à son côté a la même taille, les mêmes cheveux longs et barbe magnifique. Et lorsqu’il se retourne et leurs yeux croisent, Stede a le souffle coupé. Les yeux aussi se ressemblent, ce marron doux et chaleureux. Ils traversent le visage de Stede et ils s’écarquillent, signe de reconnaissance d’abord, puis d’émerveillement. 
“C’est toi,” il chuchote. “Cet homme, l’autre. C’est—c’est toi.”
Stede sait qu’il doit dire quelque chose, n’importe quoi, et donc il lance les premiers mots qui lui viennent de l’esprit. 
“Es-tu réel?” 
C’est une question de merde et il se sent ridicule pour la poser, mais les beaux yeux de l’homme se plissent sur les bords et il rit. Il rit d’amusement et non de moquerie. Le Stede d’aujourd’hui connait la différence. 
“Aussi réel que toi, mon pote. Je m’appelle Ed.” Il lui tend la main. 
“Stede,” répond Stede, en la prenant. Un frisson électrique parcourt sa peau, du point de contact jusqu’à l’extrémité de toute terminaison nerveuse qu’il possède. Il retient à peine son souffle. “Je suis le, um, conservateur. Du musée. Fin, pas du musée entier, seulement l’aile du dix-huitième siècle, mais c’est pas important en fait, ce que c’est important c’est que moi aussi.” 
“Toi aussi?” répète Ed. 
Stede hoche la tête avec enthousiasme. “Moi aussi, j’ai vu ce tableau lorsque mon enfance en Nouvelle-Zélande. J’arrivais pas à me détourner, moi non plus. Et je—” 
“Ne l’a jamais oublié?” 
“Ne l’ai jamais oublié! Je l’ai acquis à la première occasion. Ce n’était qu’après que je me suis rendu compte que, er—que l’homme dedans avait—” 
“Ton visage?” 
“Ouais.” Stede hausse légèrement les épaules. “Mon visage.” 
“C’est un bon visage,” dit Ed. La frisson électrique s’intensifie. Il découvre qu’il tient toujours la main d’Ed. 
“Sais-tu ce que j’aime le plus?” il demande. 
“À propos de ton visage?” 
“Non!” Stede proteste, avant de se rendre compte qu’Ed le taquine. Il sent ses joues rosir mais il continue. “Non, pas à propos de mon visage. Dans le tableau.” 
“Qu’est-ce que tu aimes le plus dans le tableau?” 
“C’est la manière dont ils se regardent,” dit Stede. “Ils sont si connectés et les expressions sur leurs visages, c’est—” 
“L’amour,” finit Ed. Sa voix est bourrue. “Ils se sont amoureux.” 
“C’est ça.” Les mots se coincent dans sa gorge. “En tant que garçon je ne pouvais pas le voir. C’est à dire, je l’ai vu mais je ne savais pas ce que c’était. Tout ce que je savais c’était que je voulais quelqu’un à me regarder comme ça. Mais personne ne l’a jamais fait.” 
“Jamais?” 
“Non. Pas—” Stede s’arrête, happé par les yeux d’Ed. Ce regard lui coupe le souffle. 
Ed maintient son regard tout en relâchant la main de Stede, tout en entourant la mâchoire de Stede de sa main, ses doigts s'enfonçant dans ses cheveux, s'enroulant autour de l'arrière de sa tête et l'attirant plus près de lui. 
"Pas jusqu'à ce moment,” murmure-t-il, puis ses lèvres se posent sur celles de Stede. 
Le baiser est d'abord doux, hésitant. Stede n'a jamais vraiment aimé embrasser ; il est peu expérimenté dans ce domaine et même moins enthousiaste, malgré ses dix ans de mariage. Mais ce baiser, ce baiser, l'illumine de l'intérieur ; ce picotement électrique travers sa peau et s’infiltre dans ses os. Il se retrouve penché sur le corps d'Ed, agrippant sa taille, poussant un petit gémissement impuissant qui attire un gémissement plus profond de la part d'Ed. Le baiser devient chaud, humide, tout à fait inapproprié pour un mardi matin pluvieux sur son lieu de travail, mais Stede s’en fout pas la gueule.
Après, ils restent en se regardant, yeux écarquillés et haletants, et puis en unisson parfait ils se tournent comme tirés par un fil, vers le tableau. 
Les deux hommes leur sourient, leur sourient, il n’existe pas la moindre doute. Le sosie d’Ed leur fait un clin d’oeil, tandis que celui de Stede hoche sa tête avec un sourire fier et content. “J’étais sûr que tu l’aurais trouver,” Stede entend dire sa propre voix, dans sa tête évidemment mais les mots sont aussi clairs que comme s’il les avait dit lui-même. 
Il se retourne vers Ed. “T’as entendu—” 
“Ouais,” réplique Ed. “J’ai entendu.” 
Ils regardent à nouveau le tableau, qui est précisément comme il a toujours été. 
“Viens déjeuner avec moi,” dit Ed, abruptement. 
“Il est dix heures et demie du matin!” 
“Un brunch, alors. Je sais un bon lieu, pas loin d’ici.” 
“Ah, oui?” Stede est tellement heureux qu’il a l’impression que son sang a été remplacé par du champagne. “C’est où ça?” 
“Mon restaurant.” Ed lui sourit. “Je viens de l’ouvrir. Blackbeard’s Bar and Grill, il s’appelle.” 
“Ooh, nom fabuleux. Et donc tu… vises rester à Londres?” 
“Aussi longtemps que Londres veut bien de moi,” dit Ed, et Stede sait qu’il ne parle pas seulement de Londres. “Et bien. Brunch? J’ai de la marmelade.” 
Stede reste bouche bée. “Comment—comment sais-tu que j’aime la marmelade?” 
“J’ai eu de la chance,” dit Ed. Ses yeux pétillent, de chaleur et affection et interêt et reconnaissance, et oui c’est enfin réel, ça se passe vraiment. Quelqu’un regarde Stede Bonnet Comme Ça. 
Ici au milieu de son musée bien-aimé, devant son tableau le plus précieux, le plus bel homme qu’il ait jamais vu, soit peint ou en personne, lui regarde de la manière dont il a si longtemps rêvé mais n’aurait jamais pensé savoir. 
Et dans sa poitrine il se sent à nouveau cette douleur mais ce n’est plus la douleur exquise. C’est la douleur d’une joie trop forte d’être exprimée. C’est le bonheur complet. 
C’est l’amour. 
“Le brunch serait super,” dit Stede. “C’est parfait.” Ça donne l’impression du début de quelque chose de spectaculaire. 
Et c’est ça qu’il est.  
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jonathan-pradillon · 7 days
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Peinture abstraite sur toile | Grand dégradé carré blanc bleu sombre
Œuvre créée au couteau à la peinture acrylique sur châssis en bois entoilé en coton 100%
Rebords de la toile peints à la peinture acrylique noire
Protection / Finition : œuvre vernie à la bombe aérosol brillante
Pour voir un aperçu vidéo de cette peinture, rendez-vous sur : https://youtu.be/P2LIpjNK30o
Format : 80 cm x 80 cm x 3,5 cm
Diagonale : 113,1 cm
Poids approximatif : 1,5 kg
Date de réalisation : 04/2024
Artiste : Jonathan Pradillon Pièce unique Œuvre signée Certificat d’authenticité fourni Emballage soigné
Prix : 350 Euros.
Pour acheter cette peinture, rendez-vous sur :
Artinsolite : https://www.artinsolite.com/product-page/grand-degrade-carre-blanc-bleu-sombre
Amazon : https://www.amazon.fr/dp/B0D2LPN5YP?ref=myi_title_dp
Artsper : https://www.artsper.com/fr/oeuvres-d-art-contemporain/peinture/2201027/grand-degrade-carre-blanc-bleu-sombre
Singulart : https://www.singulart.com/fr/oeuvres-d-art/jonathan-pradillon-grand-d%C3%A9grad%C3%A9-carr%C3%A9-blanc-bleu-sombre-1990821
Artfinder : https://www.artfinder.com/manage/jonathan-pradillon/product/large-square-gradient-white-dark-blue/?utm_campaign=shareaholic&utm_medium=copy_link&utm_source=bookmark
Artmajeur : https://www.artmajeur.com/jonathan-pradillon/fr/oeuvres-d-art/17811499/grand-degrade-carre-blanc-bleu-sombre 
Etsy : https://jonathanpradillon.etsy.com/fr/listing/1720785475/grand-tableau-contemporain-bleu-o-grand
Saatchiart : https://www.saatchiart.com/art/Painting-Large-square-gradient-white-dark-blue/968246/11681159/view
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logogreffe · 6 months
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Learn French through Art (n°1)
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Prière du soir dans le Sahara, Gustave Guillaumet (1840 - 1887) (Evening prayer in the Sahara)
WRITING EXERCISE : Try to describe the painting with the following words :
Level 1 : - un tableau : a painting - le ciel : the sky - bleu/bleue : blue , blanc/blanche : white - un coucher de soleil : a sunset - le désert : the desert - le sable : the sand - une tente : a tent - Sur ce tableau, on peut voir/nous pouvons voir... : On this painting, we can see…
Level 2 [+ vocab from level 1] - prier : to pray - la fumée : the smoke - faire un feu : make a fire - camper : to camp - Au premier plan… / Au second plan…  : In the foreground… / In the background… - Sur ce tableau, au premier plan, on peut voir/nous pouvons voir... : In this painting, in the foreground, we can see…
Level 3 [ + vocab from level 1 and 2] - s'agenouiller : to kneel - un dromadaire : a dromedary - représenter quelqu'un ou quelque chose : to depict someone or something - un troupeau : a herd - un paysage désertique : desert (barren) landscape
- Sur ce tableau, le peintre a représenté .... : On this painting, the painter has depicted....
Questions you could try answering : - Combien de personnes se trouvent sur ce tableau (How many people are on this painting ?) Que font-elles ? (What are they doing ? ) Où sont-elles ? (Where are they ?)
Est-ce que tu aimes ce tableau ? (Do you like the painting ?) Pourquoi ? (Why ?) Est-ce que tu l'accrocherais dans ta chambre ? (Would you hang it in your bedroom ?)
This is not a test, don't panic, take your time. Try to write at least 3 sentences. Make it simple and short if necessary.
Try to notice some patterns that might be useful to you in the future that you're not sure how to use/translate now. Remember that it's a fun challenge not a chore ! If you can't write a single sentence it's alright ! You have to start somewhere and you're starting now ! Good job!
Feel free to send me your description/opinion on the painting or any questions, I will correct your text if you guys are interested. READING EXERCISE : Level 1 : Ce tableau est un de mes tableaux préférés. Il se trouve au Musée d'Orsay à Paris. Je l'ai vu pour la première fois il y a 5 ans. Level 2/3 : Ce tableau est un de mes tableaux préférés. Ses dimensions sont les suivantes : 3m de long et 1.37m de hauteur. J'aime particulièrement la façon dont le ciel a été peint. J'ai acheté une carte postale le représentant dans la boutique souvenir du Musée d'Orsay. Level super mega hard : Ce tableau fait partie de mes tableaux préférés. La première fois que je l'ai vu, j'ai eu une sorte de coup de foudre. Il faut savoir que ce n'est pas un petit tableau, il fait 3m de long sur 1.37 de hauteur ! Il est donc assez impressionnant. Je l'ai aperçu de loin, je me suis approchée et...je n'ai pas bougé pendant plusieurs minutes. J'ai toujours eu un petit faible pour les réprésentations du ciel en peinture mais là....j'étais subjuguée (les photos ne lui rendent pas du tout justice). Quand finalement, j'ai réussi à m'éloigner, je ne pouvais pas me sortir ce tableau de la tête, si bien que j'ai rapidement fait le tour du musée pour ensuite revenir sur mes pas et l'admirer encore un peu.
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Venu l´automne, nous aimons nous réfugier à l'intérieur de nos demeures. Alors aujourd'hui, découvrons le style très anglais de ces salons, que ce soit dans un cottage...ou un manoir
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Pas d'intérieur anglais sans un tableau représentant un cheval !
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Puis ici toutes sortes de tonalités de bleu et ce superbe paon effectuant sa roue.
Ambiance cosy avec un petit air d'autrefois que l'on rencontre souvent dans ce pays.
" Il y a deux choses qui rendent une pièce intemporelle : un sens de l'histoire et un morceau de l'avenir. "
Charlotte MOSS
Décoratrice d'intérieur
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equipe · 1 year
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Notes de mise à jour
🌟 Nouveautés
Sur le Web, les Coches arc-en-ciel sont à présent visibles dans l'en-tête des pages de blogs, en complément de leur présence dans les billets eux-mêmes.
Sur le Web, la mention "0 note" est dorénavant affichée dans le bas d'un billet ne comportant aucune réaction. Ce libellé cliquable était auparavant masqué dans cette configuration.
Lors de l'utilisation de l'option de partage "Copier le lien", les adresses at.tumblr.com ne sont désormais plus utilisées pour créer des liens au format court.
Sur le Web mobile, se rendre sur l'URL d'un billet en particulier montre maintenant le contenu de ce dernier tout en masquant l'en-tête du blog dans la partie haute.
En réponse à une requête formulée ici, nous avons ajouté le lien vers l'image de l'avatar dans les éléments du format NPF fournis par notre API. Cette fonctionnalité est particulièrement utile pour les personnes qui souhaitent utiliser NPF / JSON dans leurs thèmes de blog.
Certains utilisateurs expérimentent en ce moment des libellés exempts d'emojis dans les onglets du tableau de bord.
🛠️ Correctifs
Sur le Web mobile, le contour bleu qui apparaissait brièvement à l'ouverture d'une image dans un billet n'est à présent plus visible.
Sur le Web mobile toujours, le bouton de fermeture d'une image affichée en mode lightbox est à présent bien proposé.
Sur le Web mobile toujours et encore, appuyer sur "Partager" dans le pop-up de célébration surgissant lors de la publication d'un billet pouvait afficher la fenêtre de partage en dessous du pop-up et la rendait ainsi inutilisable.
Le nouvel éditeur de billets sur le Web comptait les balises HTML lors du calcul de la taille d'une citation. Le nombre affiché à présent reflète davantage la réalité.
Sur le Web, enregistrer la modification d'un billet depuis le tableau de bord ne provoque plus le rechargement de la page.
Dans le formulaire destiné au Support, il est à présent nécessaire de compléter le test reCAPTCHA pour que le bouton "Suivant" soit activé.
Correction d'un bug dans la fonction Recherche qui pouvait ne donner aucun résultat lorsque le chiffre "0" était utilisé dans une requête.
Correction d'un problème sur le Web qui pouvait désolidariser le média rattaché normalement sur le côté lors du clic sur l'espace vierge du bord droit d'une page.
Correction sur le Web d'une anomalie connexe : un média rattaché sur le côté d'une page de blog pouvait chevaucher la barre de défilement de ce dernier.
Correction sur le Web d'un problème qui pouvait faire disparaître le paramètre d'affichage des coches lorsqu'il était désactivé.
Lors de la consultation d'un onglet spécifique sur le Web, ce dernier est maintenant centré dans la barre d'onglets plutôt que de se retrouver potentiellement masqué dans la liste déroulante.
Correction d'une anomalie qui avait provoqué le retour des coches bleues en lieu et places de coches arc-en-ciel.
Correction d'un bug qui rendait invisibles tous les nouveaux commentaires ajoutés à des billets.
🚧 En cours
Un bug pouvait se produire dans le fil Abonnements de l'application iOS et provoquer le passage automatique d'un lot de billets à un autre lors de la navigation, ce qui en perturbait la fluidité. Le bug est à présent corrigé et la mise à jour devrait être disponible très prochainement.
🌱 Prochainement
L'application Android permettra bientôt de glisser/déplacer les tags afin de les réorganiser dans un billet.
Nos équipes travaillent à l'ajout de fonctions permettant de faire pivoter ou de rogner les images dans l'éditeur d'images de l'application !
Nos équipes sont informées d'un problème dans l'application Android qui provoque un chargement infini de l'onglet "Pour vous". Fermer et relancer l'application permet de contourner ce problème, mais un correctif en bonne et due forme est en cours.
Nous avons également remarqué que l'option permettant d'indiquer qui peut activer Blaze sur vos billets est visible dans l'application iOS, sans pour autant être encore opérationnelle. Cette fonctionnalité est en cours de finalisation, nous vous en dirons plus prochainement !
👻🧀🍪🐴
Vous rencontrez un problème ? Écrivez-nous (en anglais) et nous reviendrons vers vous aussi vite que possible !
Vous souhaitez nous faire part de vos commentaires ? Rendez-nous visite sur le blog Work in Progress et participez aux discussions de la Communauté !
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petitmimo · 7 months
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Chose étrange qu'est la vie humaine. On rit, on danse, on se chuchote des mots doux à l'oreille.
Je n'ai jamais compris ce besoin ou cette envie d'abattre l'autre, de l'écraser, de se prouver plus fort, plus grand, plus violent.
Si j'avais à redessiner la vie humaine, je ne la ferait que de douceur et de miel. Je la remplirai de chant, d'art, d'air pure, d'eau fraîche, d'herbe folle, du chant des colombes, de l'odeur des moissons, de la caresse de la pluie, du salé de la sueur d'un travail accompli. Je la couserai de tartes à la cerise, de fromage frais, de confiture à l'abricot, de douceur sucré. Je la peindrai au milieu d'un tableau impressionniste de nacre, de perle, d'ivoire, d'ébène, de bleu royal, de cramoisie et de violet. J'effacerai les vices, les torts, la lâcheté, la tyrannie, la trahison, les mots bas. Je tâcherai d'y rajouter les caresses du bout des doigts, celles qui font frissonner, les doux baisers mouillés de rosé, la tendresse sûre et pure, celle dont on ne doute pas. Je n'oublierai pas les montagnes énormes, géantes si dociles, les rivières en guisent de larmes, les plaines verdoyante, la toundra endormie sous la neige, la mer dangereuse mais irrésistible.
Refaire la vie. La revoir sous un nouvel angle. Je n'ai jamais compris la haine, je ne l'ai jamais vraiment senti en moi, je n'ai jamais eu de plaisir sadique à voir l'autre souffrir même si selon certain, il le mérite, même si il m'a fait du mal. Je voudrais sauver, aider, planter quelque chose de nouveau, de beau, d'extraordinaire. Je donnerais raison à ceux d'avant, ceux qui ont rêvé la vie meilleure. Je racheterais leurs erreurs à coup d'amour et d'entraide.
Trop gentille, trop généreuse, trop aidante, mais qui va le faire alors? Pourquoi rester chacun sur ses gardes, chiens de faïence qui montre les crocs sans vraiment mordre. Pourquoi se craindre, pourquoi devoir toujours se demander si l'autre n'est pas la pour me mettre un poignard dans le dos? Je ne veux pas que ma bonne volonté se transforme en aigreur, des fois je me sens glisser dans l'acide, dans la froideur. J'en ressort toujours certes, mais à chaque fois avec l'âme un peu plus sale qu'avant.
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janelher · 8 months
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« Automne malade »
Le ciel orangé
Se laisse emporter
Par des je t’aime très
Bientôt
Noël peut attendre
Nos cœurs en septembre
S’automnent et s’entendent
Tout seuls
Évitant les flaques
Mon sourire se braque
De peurs et de claques
Pourtant
Ma peine s’est éteinte
Mes envies distinctes
Volettent sans crainte
Vers tes yeux bleus clairs
Le ciel effacé
Cartable écaillé
Par mes je t’aime très
Bientôt
Ce tableau colporte
Un espoir, de sorte
Que la nature morte
De nous
Se mue en eau vive
Mi claire mi captive
Et qu’amour s’en suive
Venez
Colères sanguines
Et doutes en glycine
Frayeurs sous-marines
Vous pouvez entrer
Mon amour ne tousse
Que quand l’hiver mousse
Mais si tu me touches
Alors
Je sens sur mes lèvres
Mes larmes se taire
Tes bras me soulèvent
Brûlants
La saison des fables
Se terre, incapable
De lire une étoile
Sans toi
La saison des peintres
Se déchire, enceinte
De tes rages saintes
Et de mes dix doigts
La pluie ne bouscule
Que les cœurs qui hurlent
D’amours minuscules
D’abord
Aucune inquiétude
J’ai fait mes études
Au lycée Prélude
C’est bon
Je saurai nous vaincre
Mon encre est en nacre
Je m’ancre à tes frasques
Et toi
Aime-moi sans peine
Appelle-moi ta reine
Et je serai tienne
Jusqu’en au-delà
Le ciel orangé
Se laisse emporter
Mais je t’aimerai
Demain
Que la fête vienne
La haine s’en aille
Sans gêne, si tu m’aimes
Je t’aime
Ma tristesse est morte
Ta tendresse m’apporte
Des joies en cohortes
Venez
Colères sanguines
Et doutes en glycine
Frayeurs sous-marines
Vous pouvez entrer
Je suis tant aimée
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