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#émancipation
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Celui qui écrit, dessine, etc. est déjà de fait sorti de l'enfer, c'est justement pour ça qu'il peut écrire. Car quand on est en enfer, on n'écrit pas, on ne raconte rien, on n'invente pas non plus, on est juste trop occupé à être dans l'enfer.
Neige Sinno, Triste Tigre
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cramazouk · 1 year
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Spiritualité révolutionnaire – 5
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Historique des trucs écrits sur le sujet depuis 2017.
https://cramazouk.tumblr.com/post/169108678082/spiritualit%C3%A9-r%C3%A9volutionnaire-cest-pas-dieu-qui
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Introduction
Des énièmes débats sur « LA RELIGION » ressassant les lieux communs habituels sur le sujet, m’ont motivée à écrire un truc plus personnel encore que d’habitude, afin d’offrir avec la plus grande sincérité un argumentaire pour soutenir la nécessité de représentations positives d’une organisation sociale religieuse possible.
Cela n’entre donc pas dans un débat sur le bilan du fait religieux dans l’histoire. Au préalable il faut dire que ma position ne va pas le moins du monde en niant les risques du fait religieux, les effets négatifs du fait religieux à travers l’histoire, les éléments à charge souvent mobilisés contre les religions existantes. Non, l’idée n’est pas de réhabiliter ce qui est ou ce qui fut en général, comme si on pouvait dépeindre une chose monolithique ou en tirer une moyenne, ce qui est souvent fait pour attaquer toute idée de fait religieux, pour l’opposer au matérialisme scientifique, à une idée déspiritualisée de la philosophie ou d’autres concepts.
On cherchera notamment, dans cet essai, à lever la confusion sur la catégorie dite du religieux, montrer son ambivalence et surtout son impossible cloisonnement.
État des choses et rapport personnel au sujet
On part globalement du constat que des forces de domination ont mené le combat, souvent avec succès, contre des forces d’émancipation à travers l’histoire. Et que le fait religieux a été mobilisé parmi d’autres faits sociaux, pour soutenir les forces de domination. Mon propos consiste à dire que ce qui va le plus mal dans le religieux patriarcal ou d’extrême droite, c’est bien le patriarcat et l’extrême droite. Et qu’on ne peut pas nier le religieux émancipateur juste parce qu’il a été vaincu, ou que ce type de réflexion peut alors être mobilisé contre tout un tas de choses que l’on défend.
Pour expliciter sincèrement mon besoin personnel de religion, je commencerais par dire comme on a coutume de dire, que je suis une personne faible (sujet à la dépression, à l’anxiété). Ou alors que je suis une personne forte, mais qui s’attaque à des sujets si difficiles que ma seule force ne suffit pas. Et que dans un contexte de forte désocialisation globale (décomposition sociale), et de forte adversité, la pratique spirituelle est source de renforcement et de régénération. Plus encore lorsqu’elle se pratique collectivement que seul.e.
Ayant connaissance des forces de domination qui ont été au cœur de l’histoire terrestre et humaine, et de la décomposition sociale et écologique qui frappe l’humanité au sein du capitalisme, j’essaie d’œuvrer, autant que mes forces me le permettent, à une recomposition sociale et écologique, consistant à trouver toutes les personnes de bonne volonté, souhaitant contribuer activement au changement, et mettant cette énergie dans des centaines de directions différentes et isolées, et à œuvrer pour leur coopération, leur réunification. Trouver ce qui les réunit et les motiver à œuvrer eux aussi pour cela, plutôt que nourrir ce qui les sépare. Les mots, la culture, les pratiques de toutes ces personnes sont très variées. Cette variété est d’ailleurs parfaitement nécessaire, et mon désir n’est pas de nuire à ces singularités, mais de faire en sorte qu’elles se conjuguent, qu’elles œuvrent d’autant plus fort dans la connaissance de leurs spécificités, de leurs « disparités », pour se renforcer mutuellement, combler les vides qui se créent autour de leurs modes d’action ou de pensée isolés.
Dans ma fragilité, liée au constat de la puissance nécessaire collectivement pour lutter contre le mal et la pesanteur qui nous accable et qui fait des dégâts quotidiennement, j’ai eu besoin de trouver d’une part, la source de mon pouvoir en-dedans, et d’un dénominateur commun qui pourrait nourrir notre pouvoir en-dedans.
De tout ce qui nous rend faillibles, la pesanteur à laquelle nous n’échappons pas et qui nous ôte parfois toute force, il y a toutes ces choses provoquées par les règles du terrestre et de l’individualité. Nos peurs, nos faiblesses face aux systèmes de domination qui nous ont construit nous aussi, nos égos blessés, pas que les figures que nous diabolisons pour mieux excuser notre échec collectif. De tout ce qui nous rend fort, il y a cette grâce venue de l’amour, cette chose inexplicable ou alors de manière bien trop incomplète.
Les religieux disent que cette grâce vient de Dieu.e donc, un « être » « supérieur » dans le sens où il n’est pas soumis au terrestre, et qui nous habite tous. Tout cela n’est bien qu’une tentative d’explication, une manière de donner un nom aux choses, de les philosopher en effet. Tout l’enjeu d’une transformation écologique va dans le sens de renouer avec notre multiplicité, une vision anthropologiquement différente de celle qui nous a construits en tant que sujets capitalistes. Des êtres avec une part individuelle et terrestre, une part collective sociale (et terrestre), une part collective écologique (et terrestre), une part collective divine (gracieuse).
Le fait religieux
Le propos anti-religieux montre tout l’aspect négatif du fait religieux, combattu pourtant par les religieux progressistes également. Le fait religieux négatif consiste en la négation de la singularité de l’être, pour en faire un sujet du pouvoir sur. En l’instrumentalisation d’un verbe mort pour donner du « pouvoir sur » à des figures et surtout à leurs représentants humains. Le clerc, le gourou, le théologue qui vous disent ce qui est bon ou mauvais au bénéfice de leur propre pouvoir. En vérité, ce type de fait religieux, et cela échappe totalement à bien des chantres de l’anti-religion, existe bien en dehors des religions déclarées. Les cloisonner aux religions déclarées participe même de l’existence du fait religieux dans toutes les autres sphères. L’économiste, le nationaliste, le politicien, le chef de famille, de village manient tous le fait religieux (déclarer une loi naturalisée, contre laquelle on ne pourrait rien et à laquelle il faut se soumettre) sans que cela soit nommé, au bénéfice de leur pouvoir, quand bien même il en existera qui croient œuvrer pour le bien commun alors que c’est leur égo malade (leur pesanteur) qui les pilote.
Prenons l’exemple des milieux anarchistes, anti-autoritaires, antifascistes, communistes, où des personnalités profitent des faiblesses de l’organisation sociale pur combler la leur plus personnelle, pour instaurer des logiques de « pouvoir sur » à leur bénéfice. Tout collectif anarchiste ou communiste encore vivant peut vous parler de ces faits religieux / patriarcaux où l’idée qui rassemble (l’idéal) est mobilisée pour forcer sur les autres des idées, des pratiques et réprimer les autres directions qu’on voudrait emprunter.
Le religieux progressiste réinstaure l’absolue impériosité du rapport personnel à Dieu.e. La nature supérieure de Dieu.e est utilisée dans ce cas pour montrer la nécessité de n’obéir qu’à cette partie de soi, portée par la grâce, et de ne pas obéir sans accord avec elle, à toute figure terrestre du pouvoir. Cette vision des choses met au second plan la loi, le pouvoir du clerc, du père, du gourou, du théologue, du nationaliste, de l’économiste, du politicien, si dans son rapport personnel avec la source d’amour, nous sentons, nous décelons que le fait religieux est utilisé pour obtenir du pouvoir sur les autres pour le bénéfice personnel et au détriment du bénéfice commun.
Monothéisme
Maintenant, pourquoi je tiens autant, comme une partie de mes contemporains, au monothéisme, alors qu’il a si mauvaise presse, comparée aux religions païennes exotisées et idéalisées ? Le monothéisme, en situant le divin au-delà du monde, situe aussi la responsabilité au-delà du milieu. Le sujet n’est pas le rapport à l’environnement direct par le biais d’un « prêtre » sachant magiquement communiquer avec la forêt, l’eau, le soleil, bien que cette relation plus mesurée, autonome et consciente peut se révéler très importante pour le bien être. Le sujet est votre relation personnelle au monde entier, et votre responsabilité à ce sujet. Prier le soleil, la rivière ou la forêt, choses matérielles, est jugé un dévoiement du divin. Vous adorez ou communiquez avec quelque chose d’extérieur à vous, dans une adoration futile car à sens unique, qui vous soumet, quand le rapport au Dieu unique extérieur au terrestre est un rapport à soi-même et au monde dans la sincérité. C’est pour des raisons très matérialistes que des religieux ont voulu combattre des religions passant essentiellement par la soumission à des figures d’autorité vivantes ou inanimées. Et c’est le même dévoiement qui a malheureusement fait du monothéisme la victime du même fait religieux, la soumission dans un éloignement de soi à des figures d’autorité ou le prêtre n’est plus un facilitateur du lien personnel à Dieu.e, mais un usurpateur qui se fait la voix de Dieu.e. J’aime à voir l’histoire du monothéisme comme un combat sans fin, de multiples fois perdu, contre le fait religieux négatif, et une tentative régulière de réformer pour reprendre le « pouvoir en dedans » sur le « pouvoir sur ». Il n’empêche qu’à nouveau, je vois cette histoire du fait religieux dans les religions nommées comme telles, mais aussi dans les organisations sociales à prétention non religieuse.
Je situe donc mon besoin dans une nécessité de lutter pour un lien puissant des êtres humains entre eux et avec la grâce, renforcée les uns les autres dans un pouvoir en dedans fort contre le « pouvoir sur », capable de déjouer ses tentatives « naturelles » (terrestres) permanentes. Une lutte pour construire la révolution et sortir d’une analyse, une observation du spectacle du monde. Une lutte pour construire le réflexe culturel d’une écologie anti-autoritaire.
Textes sacrés et prophètes
Les prophètes sont sans nulle doute des personnes qui ont eu un accès particulier à la grâce et ont réussi à le partager. Leur travail est repris par les apôtres et autres personnes qui consignent à l’écrit ou transmettent le message, voire le mettent en pratique les premiers, pavant le chemin. Le message est celui de Dieu.e, auquel tout le monde peut avoir accès et peut vérifier la validité ou expérimenter ce qu’il lui inspire. Le.a prophète, bien qu’ayant accès à la grâce d’une manière éclatante, reste une personne terrestre et peut faillir à des endroits. La sainteté est l’expression consacrée pour désigner une vie vierge de pesanteur, mais n’ayant connu aucun.e saint.e, j’avoue avoir du mal avec ce concept qui me semble surtout un prétexte à adoration / fétichisme du terrestre propice à éloigner du rapport personnel et authentique à Dieu.e. Même si je peux aussi y voir une forme d’amour très grand, pouvant déraper, envers des personnes ou figures qui nous ont ouvert une voie personnelle à l’amour.
Les textes saints ont vocation, eux aussi, à faciliter le lien avec Dieu.e, en inspirant quelque chose de personnel au lecteur.
Toute personne qui fige un propos pour asseoir une parole au bénéfice de la domination, la sienne notamment, mais aussi celle des personnes séduites en leur pesanteur par ces dérives, participe de l’éloignement du message réel.
Je lis donc un texte sacré comme je regarde une œuvre de fiction d’un.e auteur.ice, pas pour accéder seulement à ce que veut dire la personne terrestre qui l’a produite, mais aussi et peut-être surtout, pour me connecter à ce que ce propos déclenche chez moi de personnel dans mon rapport à la grâce.
Le propre de la mystique est souvent d’être sujette à de nombreuses interprétations, qu’intéresse moins une lecture décontextualisée et qui ne vise qu’à asseoir nos propres croyances, ce qui nous rassure. Si l’on veut essentialiser la religion en quelque chose de négatif, on trouvera en effet pléthore d’argument dans les textes sacrés ou la vie des prophètes. Si l’on est soi-même quelqu’un qui veut dominer les autres et instrumentaliser le sacré pour cela, on pourra le faire de la même façon que des gens le font avec la politique ou tout autre courant de pensée fétichisable et retournable contre son propos initial.
Conclusion
Je n’arrive pas au bout de ma réflexion sur le sujet, que je cherche à défendre puisqu’il me nourrit, nourrit des gens avec qui je voudrais construire du commun, qu’ils soient porteurs déclarés d’une volonté de construction progressiste emprunte de religiosité ou qu’ils fassent cela avec des mots politiques uniquement. J’ai l’impression qu’on essaie d’essentialiser le fait religieux, par peur légitime de tous les dégâts qu’il a commis, alors que je le vois comme parfaitement ambivalent. Il peut être très conscient, offrir tous les outils pour être garant d’autonomie et d’empuissantement collectif, ou être instrumentalisé contre les individus pour un ordre social injuste et pour le pouvoir terrestre de catégories de la population sur d’autres. J’y vois donc un sujet politique, pouvant aller vers le progrès ou la réaction. Il y a des religieux d’extrême gauche et d’extrême droite, et les courants très progressistes ont eu dans l’histoire tendance à toujours être présents pour lutter, mais à avoir du mal à juguler la source du mal en son propre sein, ou développer des outils de prévention et d’autodéfense contre la domination. Sujet pourtant primordial contre des systèmes de domination qui comme leur nom l’indique, dominent ou sont dominés par d’autres systèmes.
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hcdahlem · 2 years
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Terre-des-Fins
Bruno Pellegrino, Aude Seigne et Daniel Vuataz ont uni leur force créative pour concevoir ce roman à six mains, l’histoire d’une commissaire d’exposition à la recherche de l’artiste dont elle prépare l’exposition et qui va être guidée par deux graffeurs.
En deux mots Le train de marchandises dans lequel montent Zed et Liv n’était pas censé transporter des passagers. Mais Sora n’est pas une passagère comme les autres, elle vient à Terre-des-Fins pour y trouver l’artiste dont elle prépare l’exposition et pourrait avoir besoin des deux graffeurs. Ma note ★★★ (bien aimé) Ma chronique La création du bout du monde Bruno Pellegrino, Aude Seigne et…
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pierre-hector · 12 days
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Histoire du planning familial, de Malthus à la constitutionnalisation de l’avortement
Marion Sigaut, historienne, nous retrace l’historique du planning familial en France dont les origines sont américaines. Partant des idées de Malthus, nous passons par l’entre-deux-guerres avec les années folles en France, Margaret Sanger aux États-Unis avec l’International Planned Parenthood Federation ; la loi française de 1920 qui réprimait la provocation à l’avortement et la propagande anticonceptionnelle ; le Conseil supérieur de la natalité, puis le code de la famille, l’allocation de salaire unique, etc.
Ce panorama dépeint l’héritage U. S. d’Alfred Kinsey dans les directives de l’OMS pour l’éducation mondialisée des enfants ; l’entreprise de démolition des allocations familiales françaises par Pierre Mendès France ; l’influence d’auteurs comme Betty Frieman (U. S. A.) dans “l’émancipation” des femmes. ; le passage de l’allocation familiale à l’allocation de garde et la promulgation des crèches ; l’avènement du concept de paternalisme, puis de patriarcat ; la propagande démographique servant à faire accepter la dénatalité ; la mise au point de la pilule par des grandes fortunes américaines (fondations Rockefeller, Ford et McCormick), ainsi que sa défense militante en France via Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé et Évelyne Sullerot ; l’affaire des époux Bac qui a servi de tremplin à la mise en place du programme du Planning Familial, puis à l’abolition de la loi de 1920 et à l’élaboration de la loi Neuwirth qui promeut l’information sur les moyens de contraception dans le but de lutter contre l’avortement ; les glissements du sens des concepts [fenêtre d’Overton] tels que les “bébés non désirés” qui deviennent des “bébés encombrants”, puis des “bébés surnuméraires” ; l’opposition de Maurice Thorez (communiste, PCF) au programme du Planning Familial ; le militantisme de certains Protestants, de Sionistes, de certaines loges maçonniques ; l’échec de la pilule auprès des masses populaires, mais la réussite de la légalisation sur l’avortement ; l’aboutissement au contraire de ce qui était annoncé : peu de contraception, mais davantage d’avortements ; etc.
Enfin, la présentation du programme du Dr Richard Day annoncé lors d’une conférence en 1969 à la Pittsburgh Pediatric Society devant un parterre de professionnels de la santé. Programme dénoncé une vingtaine d’année plus tard, en 1988, par le Dr Lawrence Donegan dans un entretien accordé à la journaliste Randy Engel.
‣ Chaîne Youtube « Marion Sigaut », « De Malthus à l’Avortement », pub. 6 avr. 2024, (sans espace) https :// www . Youtube . Com / watch ? v=262LAgGLbBs (cons. 6 avr. 2024). ‣ Notes personnelles complètes au sujet de cette conférence (trop conséquentes pour pouvoir les publier via un post sur ce blog). – Pierre-Hector_Notes_Marion-Sigaut_Planning-familial.pdf —
Rem. 1 : Il serait intéressant de mettre cette conférence instructive et éclairante en parallèle de la notion de sacrifice, collectivement et individuellement, notion reliée à celles de la castration, de l’amputation, de l’impuissance, de la perte, du deuil, des rapports de pouvoir, des peurs ancestrales face aux éléments naturels, du bouc émissaire, etc. – Synthèse succincte sur la notion de sacrifice au sein du catholicisme. – Chaîne Youtube « Le Verbe Haut », « [CONFÉRENCE] Alain Pascal et Sylvain Durain "Le sacrifice humain VS Sacrifice divin" », pub. 28 mai 2023, https://www.youtube.com/watch?v=l8zTWRO9s1c (cons. 16 avr. 2024).
Rem. 2 : À mettre aussi en parallèle de l’interview de Pierre Hillard par le Media 4-4-2, « Révolution française, géopolitique et mystique », pub. 4 avr. 2024 (18). – Media 4-4-2, « Révolution française, géopolitique et mystique », pub. 4 avr. 2024, https://www.tumblr.com/pierre-hector/747037981668474880/r%C3%A9volution-fran%C3%A7aise-g%C3%A9opolitique-et-mystique?source=share
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16 avril : Washington fête l’émancipation des Noirs
Ce jour férié du District de Columbia est très récent compte tenu de l’ancienneté de l’événement auquel il fait référence. Tout au long du XIXe siècle, on avait fêté l’émancipation des Noirs du district obtenue par un décret du président Abraham Lincoln, le 16 avril 1862. À partir de 1866, des concerts, des feux d'artifice ainsi que le défilé traditionnel du Jour de l'Émancipation (Emancipation Day) avec les fanfares des écoles locales et ses chars colorés, avait lieu chaque année jusqu’à la fin du siècle. Le dernier eut lieu en 1901. Cette fête qui célébrait la liberté des Noirs de la capitale a été complètement oubliée durant tout le XXe siècle. Un siècle pendant lequel les Noirs américains ont lutté pour devenir citoyen. À Washington, la fête a été relancée en 2000 et c’est en 2005 que le 16 avril a été officiellement déclaré jour férié dans le District de Columbia. Si le 16 avril tombe pendant un week-end, la célébration a lieu le jour de la semaine le plus proche.
La loi a libéré plus de 3 000 esclaves dans le district de Columbia. Elle accordait aussi aux propriétaires d'esclaves restés fidèles à l'Union une compensation de 300 dollars du gouvernement fédéral pour chaque esclave libéré. Le gouvernement fédéral a également offert, ce qui a été très rarement fait, 100 dollars aux anciens esclaves, mais c’était pour les encourager à émigrer vers le nord, ce que peu ont fait. Le District de Colombia a longtemps été un refuge pour les Noirs, en dépit des restrictions locales au droit de vote qui existent toujours. Ceux-ci représentent aujourd’hui la moitié de la population du DC, ce fut même plus des deux tiers à la fin du XXe siècle.
L’idée d’une abolition de l’esclavage est un peu plus ancienne. Dès 1849, soit un an après la libération des esclaves français, alors qu'il était simple député, Lincoln présenta un plan visant à éliminer l'esclavage à Washington DC, par le biais d'une émancipation compensée. Le projet de loi a échoué. On s’est contenté, en 1850, d’interdire la vente et l'achat d'esclaves dans le District de Columbia sans remettre en cause la propriété des esclaves dans la capitale dont les résidents pouvaient toujours acheter et vendre des esclaves dans la Virginie et le Maryland voisins.
L'émancipation dans le District de Columbia est devenue possible en 1861 après le départ des sénateurs et des représentants des États sécessionnistes qui avaient bloqué la fin de l'esclavage dans le district, ne voulant pas d’une émancipation qu’elle qu’en soit l’endroit. 
C’est le Treizième amendement à la Constitution, ratifié le 6 décembre 1865, qui a finalement aboli l'esclavage « aux États-Unis ou dans tout lieu soumis à leur juridiction ». Les Noirs américains attendront encore plus d’un siècle pour être de vrais citoyens (avec le droit de vote acquis en 1967 seulement). Dans 42 des 50 États américains, le Jour de l’émancipation est observé le 19 juin (Juneteenth), commémorant la libération des esclaves au Texas, le 19 juin 1865. Les autres observent leur propre jour de l'émancipation à une date qui leur est propre, comme le District de Columbia, le 16 avril.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 15 avril 2024
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inskydiving · 2 months
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Je pense que vous pourriez apprécier ce livre, "Briser les Chaînes : Résilience et Émancipation Sociale (French Edition)", écrit par Ben Issa.
Commencez à le lire gratuitement : https://a.co/d0N27nP
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y'a vingt ans j'entendais toutes les meufs houspiller contre les mecs pour leur passion automobile (t'rappelles l'époque du tunning ?), qu'ils feraient mieux de regarder des films à l'eau de rose, que fallait arrêter ces trucs qui n'intéressent pas les princesses… et là je le vois dans mon fil d'actu, sans surprise sur le retard médaille d'argent : le témoignage bien fier bien émancipé, d'une meuf mécano, qui 'casse les codes d'un métier réservé aux mecs' ; franchement, c'qui qui ferme les barrières ? c'tjrs le même schéma, partout, les mecs lancent un truc les meufs n'en veulent pas, pis quand finalement ça a assez traîné, elles viennent envahir le truc en se vantant de bousculer un pouvoir ségrégatif et en incriminant cette fermeture du milieu… sérieux, regardez un peu, ajd tout ce que les femmes rejettent chez les hommes, car demain elles s'y glisseront en prétendant qu'ils le leur empêchaient ; c'était le cas des jeux vidéos et l'informatique en général, du sport, au lycée scientifique on était que des mecs malgré les journées portes ouvertes spéciales filles, des mecs partout, dans des zones tous seuls et qui auraient bien voulus être rejoints, mais non, elles en voulaient pas avant que ce soient leurs enfantes qui se tentent ; allez, de notre côté on va tout faire pour pas trop mal vendre nos passions et nos inventions, on va essayer de pas trop créer des niches histoire que vous puissiez aussi plutôt que de suivre quand la hype est passée…
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leehamwriting · 4 months
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Surfeuses - Celles qui ont fait le surf, de 1915 à aujourd'hui - Paola HIROU - 2023 - Ed. Hélium
Quatrième de couverture Apprendre à lire l’océan, épouser chaque vague, puis glisser dessus le plus longtemps possible… Fascinée par ce sport, corps à corps avec l’élément marin, Paola Hirou a choisi de mettre à l’honneur neuf championnes devenues incontournables. À travers le parcours de ces pionnières, comme Isabel Letham, Mary Ann Hawkins, Linda Benson, Joyce Hoffman, et plus récemment Rell…
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auto-rhume · 7 months
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dandanjean · 1 year
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Le plaisir d’être
Qui serait réellement affecté par le fait que vous adoptiez l’état d’esprit que dorénavant ce que les gens disent ou pensent de vous ne vous regarde pas ? Qui serait réellement affecté par le fait que vous décidiez d’assumer pleinement d’être ce que vous êtes et de faire ce que vous faites ? Vous ou l’autre ? Si vous attendez quelque chose de l’autre, vous devrez nécessairement faire des…
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jaimelire-france · 2 months
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"Princesses de science" est un roman féministe et avant-gardiste de l'écrivaine française Colette Yver.
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sogladiatorpenguin · 3 months
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Bac de français 2024 - Dissertation "En quoi les poèmes des Cahiers de Douai montrent un Rimbaud sur le chemin de l’émancipation créatrice?" - PREMIUM
Nous vous proposons un plan détaillé commenté répondant à la question de dissertation suivante : "En quoi les poèmes des Cahiers de Douai montrent un Rimbaud sur le chemin de l’émancipation créatrice?"
Les Cahiers de Douai rassemblent des poèmes écrits par le jeune Rimbaud adolescent rêvant de devenir un poète publié. Ils se composent de 22 poèmes. Nous allons réfléchir à un sujet de dissertation possible pour le Bac de français sur le Cahier de Douai : En quoi les poèmes des Cahiers de Douai montrent un Rimbaud sur le chemin de l’émancipation créatrice? Nous vous proposons un plan détaillé…
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hcdahlem · 21 days
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Poussière blonde
En mettant en scène Pauline, femme de ménage française, Tatiana de Rosnay a trouvé le moyen de nous raconter "sa" Marilyn, mais aussi de nous livrer une formidable fresque sur l'Amérique des années 1960 et une belle histoire d'émancipation.
    En lice pour le Prix Pampelonne Ramatuelle 2024 En deux mots Pauline, vétérinaire en Californie, rejoint son amie Billie-Pearl à Reno pour assister à la démolition du Mapes, casino mythique où elle a travaillé comme femme de chambre. Au milieu de cette poussière blonde lui reviennent en mémoire la rencontre capitale faite dans la suite 614 avec Mrs Miller, venue tourner le film “Les désaxés”.…
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mask131 · 9 months
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The cosmogony of French fantasy
The title is not by me - this is actually the title of an article I want to kind-of-translate kind-of-recap here. "Cosmogonie de la fantasy française - Genèse et émancipation", "Cosmogony of French fantasy - Genesis and emancipation", by Marie-Louise Bougon. It was an article part of the "Worldbuilding" issue of the French National Library review (La revue de la BNF), back in 2019, and it brings a lot of interesting element for those who are curious about what fantasy literature looks like currently in France (since all the fantasy we talk about is mostly American or British).
Here is the rough translation/summary:
Fantasy only appeared quite late in France - and if the first translations of English-speaking fantasy only come from the 1970s, we will have to wait for the new editorial dynamic of the 1990s for a true "French fantasy" to appear and specialize itself - many talk of a "French touch" that makes these books clearly different from their English companions.
I) The first translations: a fragmented territory
The first translations in French of fantasy books started in the 70s. The decisions of publishing houses at the time made it quite hard for a reader to identify "fantasy" as its own genre. Indeed, most fantasy authors (especially British ones) were published by houses specializing in "general literature" - The Hobbit was translated as "Bilbo le Hobbit" in 1969 by Stock, before it took care of the Cycle de Gormenghast by Mervyn Peake, while in 1972 Christian Bourgeois releases the first French translation of the Lord of the Rings. Another part of fantasy books - more American, these ones, the inheritors of the pulp aesthetic, the sword and sorcery books - was rather translated in collections dedicated to either science-fiction, or fantastique. [N.o.T.: The French term "fantastique" designates a specific literary genre in which supernatural elements suddenly happen in an otherwise normal, regular and mundane setting identical to our own - as opposed to "merveilleux" which is about describing worlds where the magical and fabulous is mundane. Dracula would be "fantastique" while fairytales are "merveilleux".] There was the collection "Aventures fantastiques" by the editions Opta, or the science-fiction collection of Lattès.
Fantasy was perceived originally as merely a sub-genre of science-fiction - an idea that was kept alive by collections such as "Pocket science-fiction" or "J'ai lu - SF" that published a mix of science-fiction and fantasy works throughout the 80s. Outside of the short-lived collection "Heroic Fantasy" by Stan Barets at the Temps futurs publishing house (it only lasted from 1981 to 1983), we would have to wait for quite some time before publishers started to understand that fantasy was its own genre. In 1988, the Atalante creates the "Bibliothèque de l'évasion" (Library of evasion) collection. Fleuve noir creates in 1998 a fantasy collection called "Dentelle du cygne" (Swan's lace), that in 2002 was replaced by "Rendez-vous ailleurs", "Meetings at other places". These were for large formats - pocket formats also started their own specific collections. J'ai lu Fantasy in 1998, for example, and in 1988 the Pocket SF collection started to add sub-titles such as "Fantasy", "Dark Fantasy" or "Science-fantasy" to differentiate the works. However, despite all these efforts, the original decades-old confusion between fantasy, SF and general literature hindered the growth of the genre in France, since it never got a true visibility...
II) Cartography of the "great old ones"
If people only start to realize and understand the genre itself at the end of the 80s, it doesn't mean that there never was any French fantasy works until this date. In fact, the Callidor editions, specializing in "fantasy archeology", have made an effort to dig up and bring back to light the works that shaped the French fantasy - and for them, the oldest French work of fantasy would be the epic Les Centaures, in 1904, written by André Lichtenberger. In 2005, the author Laurent Kloetzer went even further than this - he claimed that Flaubert's Salammbô (an 1862 sensual, violent and Orientalist historical novel) was one of the earliest examples of French fantasy. Kloetzer notably pointed out the similarity between Salammbô's baroque style, and the one of Michael Moorcock's Gloriana, and how the way Robert Howard described bloody battles was quite close to Flaubert's own war descriptions. By retrospectively considering these works as fantasy, this would make the French fantasy a continuation of the merveilleux genre (see my mentions above).
So, French precursors did exist - but they remained lonely and rare experimentations, that never got any true success upon their release. Nathalie Henneberg, an author of science-fiction (who often published under the name of her husband, Charles Henneberg) did made a few fantasy pauses in her SF career during the 1960s - Le Sang des astres (The blood of celestial bodies) and Les Dieux verts (The Green gods), republished by Callidor in 2018. However the most notorious example of this "primitive French fantasy" would be Jacques Abeille's Cycle des contrées, published in 1982 at Flammarion, then re-edited in 2012 by the Attila editions, and finally released in pocket format by Folio SF in 2018. This cycle, that describes the exploration of another world full of wonders and magics, took more than thirty years to be recognized as a fantasy works - and that despite Abeille having sent his manuscript to Julien Gracq, one of the greatest French fans of Tolkien at the time. If people did notice a similarty between fantasy books and Abeille's works, editors made nothing of it - one would have to wait for the more modern reedition for the "fantasy" aspect to be advertised. In 2011, in an interview, Jacques Abeille recalled a sentence one of his readers said to him: "As a kid, I watched Star Wars. As a teen, I read Tolkien. As an adult, I read you."
Abeille's new success in modern fantasy is however an exception, since other "precursors" of fantasy never regained such a late recognition: for example, Isabelle Hausser's Célubée, published in 1986 by Julliard, is still not sold as a fantasy work, and that despite being re-edited by Fallois in 2000 (with a Marc Fumaroli preface). Among other French early attempts, we can find Sous l'araignée du Sud (Under the South spider), a 1978 novel by Dominique Roche and Charles Nightingale, published by Robert Laffont. Unlike the previous works, this novel actually had a consciousness that it belonged to a new and "infant" genre. The back of the book doesn't use the "fantasy" word yet, but it does describe it as "a marvelous and terrifying fairy tale, in the line of Tolkien's work, in the heroico-fantastical tradition of the Anglo-Saxons, but this time written in French, in a rich and visual language, sparkling with humor."
In the 1980s, we see an hesitaton, an ambiguity between publishing/editing decisions that made the birth of this first fantasy completely invisible to the public, and a slow, creeping recognition by authors and publishers of a new genre. In 1983, Francis Berthelot's Khanaor duology was published in the Heroic Fantasy collection of Temps futurs - and in the preface the author clearly states its "fantasy" status. "No need to lie to ourselves, the same way general literature disdains SF, the SF disdains heroic fantasy. It makes it a sub-sub-genre, a doubly-poor parent of the Letters with a big L." This preface highlights the bad reputation of the genre at the time - for French people of the 80s, fantasy was just a sub-science-fiction, less thoughtful, less prone to reflexion, more turned towards adventure and entertainment. Despite all this criticism, fantasy will still manage to grow away from science-fiction, and find its place in the "genre literatures".
III) An expanding universe
It was around 1995 that a true turn of event happened, around the same time the first French publishing house entirely dedicated to fantasy were created (Mnémos and Nestiveqnen). Mnémos, originally conceived by Stéphane Marsan and Frédéric Weil to publish role-playing game novelizations, still edited during its first years French authors such as Mathieu Gaborit, Fabrice Colin, Laurent Kloetzer, Pierre Grimbert and Sabrina Calvo. Nicknamed "the Mnémos generation", these authors created a true boom and multiplication of the French fantasy works in the 2000s. Les Chroniques des Crépusculaires (The Chronicles of the Dusk-people), of Mathieu Gaborit (1995-96) and Le Secret de Ji, by Pierre Grimbert (prix Julia Verlanger in 1997) form the two first commercial successes of French fantasy.
This new fashion was certified by the creation in 2000 of the Bragelonne editions: this very prolific publishing house released translations of English works, but also promoted the writers of the "Mnémos generation", while discovering new authors. For example, Henri Loevenbruck with his Celtic saga La Moïra (2001-2002), or the Ange duo (already famous for their work on comic books and roleplaying games) with their cycle Trois Lunes de Tanjor (Three Moons of Tanjor, 2001-2003, re-edited in 2005 under the title Ayesha). Les Editions de l'Oxymore (The Oxymoron Editions), created in 1999, also allowed numerous French authors to start in the genre, via periodical anthologies - these anthologies contained short stories from authors now quite well-known, such as Justine Niogret, Mélanie Fazi or Charlotte Bousquet. The editorial expansion follows all the way throughout the 2000s, with new publishing houses opening regularly. Le Bélial', which created the Bifrost journal, published fantasy novels since 1998 (their collection "Fantasy", renamed "Kvasar" in 2011). The webzine ActuSF becomes an editing house in 2003, and dedicates its collection "Trois souhaits" (Three wishes) to French authors. Les Moutons électriques (The electrical sheeps) were born in 2004, and made famous Jean-Philippe Jaworski, while La Volte, around the same time, started the very noticeable Horde du Contrevent (Horde of the Counterwind) by Alain Damasio. The years 2010s also saw a few house apparitions - such as the Critic, Callidor and Scrineo editions - and there was also a very dynamic microedition market.
Of course, French youth publications also stayed very rich and prolific - finding a true audience after the Harry Potter phenomenon. Two famous French series played on the idea of "the adventures of a young wizard" - the Tara Duncan series by Sophia Audouin-Mamikonian, started in 2003 and a mass commercial success, and also started in 2003 the saga of the "world of Gwendalavir" by Pierre Bottero. While these works all evoke the Potter-phenomenon (teenage characters promised to a great destiny and magical powers in a fantastical parallel world), they do keep an original voice, find their own themes and specificities, and thus gain a faithful audience. In the Fantasy forum of the university of Artois, Pierre Bottero was the most frequently mentionned French author when participants were asked "Who is your favorite author?", making him a good rival of English-speaking fantasy authors.
If French fantasy managed to build itself, and to singularize itself - and if the genre became even more visible thanks to the recent mediatic success of the Game of Thrones TV series, Jérôme Vincent (director of ActuSF) made a quite disappointing observation in a 2017 interview. He noted that the "wave" expected did not happen. "The big cinema blockbusters all belong to either science-fiction or fantasy, the great TV series are all tied one way or another to fantasy, that's the same thing in comic books and video games, and that's without talking of role-playing games... [...] But it seems that is no effect, no repercusion of this onto fantasy literature." In order to ameliorate the visibility and the sales of fantasy books, since 2017 publishers created the "Mois de l'imagination" (Month of the imagination), a way to rival the "literary new year". While it is too early to establish if this worked or not, it is quite a hopeful sign to see that in "fantasy reading recommandations", French names start to pop up alongside the great English ones. As Estelle Faye wrote, "French fantasy seems to still suffer from an inferiority complex" - but we can only hope authors and readers will manage to fight it off.
IV) A world of its own ?
Is there a "French touch", a specificity to French fantasy? This question, frequently debated by fan forums, became the subject of a podcast produced by the website Elbakin.net, in which was noted the lack in France of huge cycles carried over several volumes (a very prominent feature of English-written fantasy). French fantasy authors prefers one-shots, short series (rarely more than a trilogy), or series of distnct novels merely sharing a same world (for example, the works of Lionel Davoust that take place in the Evanégyre world). This formal difference would however be due to the "fear" of editors, who do not dare putting in the world too-ambitous projects. Due to this format specificity, it seems that there is a lesser importance of the worldbuilding in French fantasy - which might be why its authors had a hard time building an audience in the beginnings. As David Peyron wrote it in Culture geek, fantasy fans tend to prefer the quality of the worldbuilding over the quality of the style. "If the quality of the world becomes essential, in return some traits such as the literary style, which gives its value to a cultural object in a classical system, are pushed aside." French fantasy, which is less of a worldbuilder and much more literary than its English counterpart, is as a result swimming against the stream. However, nowadays this particularly is accepted by the fans. Indeed, in recent reviews and articles, several French authors such as Jean-Philippe Jaworski or Alain Damasio are praise for their mastery of style - the first one because of how he writes like Alexandre Dumas, the second because of how versatile he can be with tones and genres. These literary qualities are obviously tied to the inspirations of the French authors, who do not have the "pulp inheritage" and rather take from French classics or swashbuckling novels. Of course, we also cannot ignore the theory that French readers are more sensible to the style when it comes to writing in their own language.
If we go towards themes, we can see several recurring motifs and traditions shared by both English-speaking and French-speaking fantasy. For example, Arthurian fantasy has sparked a certain interest in France - La Trilogie des Elfes (The Elf trilogy) of Jean-Louis Fetjaine (1998-2000), or Justine Niogret's Mordred (2013). However, French authors truly seem to express a taste for historical but non-medieval fantasy. Jean-Philippe Jaworski's Gagner la guerre (Win the war, 2009) takes place during a reinvented Renaissance, Johan Heliot's takes an interest in the rule of Louis XIV in his Grand Siècle (Great century) saga (2017-2018), Pierre Pevel choses the 17th century for the setting of his Les Lames du cardinal (The Cardinal's blades, 2007-2010), and finally Fabrice Anfosso takes inspiration from World War I in his Le Chemin des fées (The road of fairies, 2005). Urban fantasy also has a big success in France - especially one focusing on a reinvented Paris. There are numerous works reimagining the French capital as either filled with surpernatural beasts, either invaded by a scientific-marvelous touching to both the steampunk and gaslamp fantasies. For examples you have the Paris des merveilles cycle, by Pierre Pevel (Paris of marvels, 2003-2015), Un éclat de givre by Estelle Faye (A fragment of frost, 2014), Les Extraordinaires et Fantastiques Enquêtes de Sylvo Sylvain by Raphaël Albert (The Extraordinary and Fantastical Investigations of Sylvo Sylvain, 2010-2017), or Les Confessions d'un automate mangeur d'opium by Mathieu Gaborit and Fabrice Colin (Confessions of an opium-eating automaton, 1999).
Jacques Baudou described with enthusiasm the originality of French fantasy, whose main specificity is - according to him - a tendency to go to the margins. "The best works of French fantasy [...] operates a subversion of the codes, they practice the art of mixing, and as thus come off as greatly original literary objects". It seems indeed that, due to its late apparition, French fantasy benefited from a certain look-back on its own genre, making it easier for French authors to play with or subvert its codes. Anne Besson, however, nuances this opinion: she points out that the small number of French fantasy authors (compared to the mass of English-speaking authors) makes the differences in tones, themes and motifs much more obvious - which creates what is merely a feeling of a greater diversity.
Another element of French fantasy that seems to be born of its "lateness" is its reflexive dimension: French authors have a strong tendency towards the commentary and the erudition. For example, the fantasy anthologies of the Editions de l'Oxymore include between its short stories things such as critical files or textstaken out of classics of French culture. These practices seem to be an attempt at legitimizing a genre that still has a hard time being recognized as "true literature" - even though modern days receive fantasy works with much more benevolence than before.
V) To the conquest of the world ?
If French fantasy grew enormously since the first experiments of the 70s, and if it now benefits from a much better visibility, its market stays quite weak. A proof of that: the numerous funding campaigns launched these last years by different actors of the genre. French fantasy also has a hard time crossing the frontier. Le Livre et l'épée by Antoine Rouaud (The Book and the sword, first volume released in 2013) was translated in English, German, Dutch and Spanish. Le Secret de Ji of Pierre Grimbert (Ji's Secret) was also published in English via Amazon Crossing in 2013. But these are exceptions to the rule. But there is hope for future French publications - for example the Bragelonne publishing house established a partnership with the British Gollancz, a science-fiction specialist.
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auda-isarn · 1 year
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Livres à lire sur un banc au soleil, dans son jardin, ou dans les bras de quelqu'un :
- Combat et métamorphose d'une femme de Édouard Louis. C'est un livre sur les difficultés d'une femme d'être mère, de son émancipation dans la société et de ses souffrances. Un livre assez beau, même si c'est pas le genre de livre que je lis le plus.
- Mont-Oriol de Maupassant.
- Machenka de Vladimir Nabokov.
- Zweig lettre d'une inconnue. Une lettre d'amour et de passion.
- Marc Pautrel, l'éternel Printemps.
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