Tumgik
#oui dit elle avec confiance. puis panique.
bravertzposts · 2 years
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Tu parles français? :)
oui!
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ayanna-tired · 2 years
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L'amour, le sexe, l'engagement, le futur... c'est pas fait pour tout le monde
Je suis incapable de me lier aux gens.
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C'est un fait, autant je donne tout lorsqu'il est question d'amitié, autant je suis toujours terrifiée à l'idée de me laisser approcher par quelqu'un qui pourrait devenir "spécial" pour moi. C'est chiant. Honnêtement, j'en ai marre... j'en peux plus... je suis fatiguée d'être fermée comme une huître, hermétique, trouillarde. Je me hais pour ça, très fort. Crise d'angoisse, trouillardise, un mauvais mot et "pouf" je prends la fuite, ou m'arrange pour qu'on finisse par me fuir comme la peste noire ! Voilà, j'ai l'impression d'avoir un panneaux "ne m'approchez pas !" autour du cou. Et de toujours décevoir. Pourquoi ? J'en sais rien... enfin... si. J'ai été blessée, dans le cœur, dans le corps, à de trop nombreuses reprises. Mes exigences dépassent le domaine du raisonnable, et je pense qu'inconsciemment, c'est voulu, pour faire fuir, pour ne pas prendre le risque de souffrir. Mieux vaut ne pas tenter que de rater dit-on... Je veux bien que mon inconscient soit d'accord avec ça, mais le conscient en a marre...! Quelques mots et 'hop', c'est fini. J'ai réussi à me faire détester... Alors voilà, j'ai toujours la meilleure excuse du monde... mais p***** ça fait ch*** !
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Et les échecs s'accumulent, les uns après les autres... ça à foiré avec Mori, avec Art, et maintenant, j'ai réussi à me faire haïr de "lui". Je suis vraiment très douée pour ça. Je pourrais/devrais m'excuser mille fois, mais ça ne mènerait à rien. "Ma décision est prise" m'a-t-il dit. Quelle décision ? Est-ce vraiment par choix que l'on s'isole ainsi ? Peut-on choisir d'être seul et malheureux ? Non. C'est une putain de trouille, trop de cicatrices, qui font qu'un jour, un soir, comme ça, on pète un câble et, prit de panique et de peur, on envoie tout balader. Bêtement, égoïstement, lâchement, mais c'est fait. Les mots sont dit, ils ne peuvent plus être effacés, et tant pis pour ta gueule ma pauvre petite Ayanna ! C'est fini pour toi ! T'as perdue la partie ! On ne te pardonnera pas cette fois non plus.
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Non, je ne joue pas, et non, ce n'est pas par choix. J'ai pété un plomb, un soir, une fois, à cause de toutes ces trahisons, ces sévices, mentaux, corporels, toutes ces souffrances, ce manque de confiance en moi, en l'être humain, en l'autre. J'ai prit peur, j'ai dit de la m erde, et voilà. Mais je ne vois pas en quoi c'est un reproche, un jeu, ou un choix. Je suis juste une pauvre folle qui a pété un câble, par peur d'être approchée, par peur d'être blessée. Bêtement, mais tellement ordinairement... Je suis stupide, oui, mais pas cruelle. Mon intention n'était pas de blesser, juste de préserver, autant que faire ce serait pu, le peu qui me reste de cœur, d'âme, d'estime de moi. Enfin... non, il n'y avait aucun but à cela, aucune raison, aucune réflexion. Seulement de la peur irrationnelle, une "crise" de panique, d'angoisse, de déprime. Appelons ça comme on le sent.
"[...] puis t'es arrivé et j'ai commencé à ressentir ce truc, ce début de quelque chose qui ne prendra jamais forme et que je veux pas voir parce que ça me fout les boules..."
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J'aurais vraiment voulu, sortir de ma cage, tenter, y arriver, enfin. Légèrement, sans trop y penser, sans lendemain, ou pas. Me perdre dans le bleu, foncer, sans réfléchir puis voir ce que ça donne... Mais j'ai eu la trouille et ai dit "stop", et quand bien même j'explique que je regrette, le mal est fait, et maintenant, c'est fini. "On ne se battra pas pour moi". La messe est dite, tant pis pour moi. Alors... non, je ne lui reproche rien, j'ai pété un câble, j'assume. Et puis... je sais bien qu'il y a d'autres choses plus importantes, d'autres combats à mener. Je sais aussi que l'on ne s'attache jamais suffisamment à moi pour que l'on se batte pour moi, ou même que l'on insiste plus que ça. Me "quitter" est tellement plus facile qu'essayer de me rassurer (je suppose qu'on ne rassure pas une névrosée dépressive, mal dans sa peau et totalement peureuse). Non, on fait sa vie, on continue sans elle, et c'est tant mieux. T'as plus que tes yeux pour pleurer ma pauvre petite ! C'est bête hein ? Le regret ne suffit pas ! Ce qui est dit est dit ! Tu n'es douée que pour tout foutre en l'air ma pauvre ! Alors excuse-toi encore, pleure, désespère, mais ne sois pas étonnée ! Tu n'es pas une princesse de conte de fées... les Happy End, c'est pas pour toi. Le prince charmant, oublis ! Résigne-toi et sache que tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même !
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Après tout... je ne suis ni intéressante, ni attirante, ni "normale", ni séduisante, ni rien de tout ça
Je suis un monstre, un putain de monstre qu'on ne peut pas aimer, pas désirer, pas apprécier.
Je ne suis rien ni personne, juste une gamine trouillarde et vraiment pas jolie, c'est ça, ce que je suis.
Alors bon vent ! Qu'il se porte bien, je l'espère du fond du cœur.
Qu'il aille mieux, qu'il trouve quelqu'un qu'il n'aura pas à "soutenir", car c'est lui qui a besoin de soutient.
Qu'il la gagne sa bataille, je ne lui souhaite que ça.
Moi, je me résigne, et je retiens enfin la leçon. Certaines personnes ne sont pas faites pour être aimées
J'en fais partie.
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manue-ringo · 1 year
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Mystérieux coup de fil
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Le lendemain matin Parker se réveilla avec un terrible mal de tête. Elle prit un cachet dans la foulée puis partit se préparer pour le travail. Mais à peine eut-elle le temps de finir ses affaires que son téléphone sonna à plusieurs reprises. Elle jura dans sa barbe avant de décrocher maladroitement.
Quoi ! Dit elle sèchement.
Personne ne répondit. Elle reprit :
Allô ? Qui est à l'appareil ?
Un silence suivi d'une lente respiration retentit. Parker en eut la chair de poule.
Raines ? Dit elle soudainement.
Un terrifiant grognement en ressortit puis la ligne fut coupée. La jeune femme resta figée de peur durant un instant.
Prise de panique, la jeune femme appela les services de renseignement du FBI afin de tracer son dernier appel.
Un peu plus tard dans les bureaux du FBI :
À peine arrivé à son bureau, son supérieur Skinner l'attendait sur place afin de lui informer des dernières nouvelles.
Navré de vous déranger de bon matin, mais je dois vous parler de quelque chose d'important. Dit il avec gravité.
Très bien, je vous écoute. Dit elle à contrecœur.
Je viens de recevoir le rapport balistique de l'arme en question. Ils ont pu faire identifier le modèle de l'arme du crime. Il s'agit d'un Smith Wesson. Dit il.
La jeune femme se raidit sur le coup. Elle paraissait effrayée par cette découverte.
Parker, est ce que ça va ? Demanda Skinner d'une mine inquiète.
Je… Oui, je vais très bien. J'ai juste besoin d'aller prendre l'air. Excusez-moi. Dit-elle décontenancé.
Parker repartit d'un pas vif, mais Skinner la rattrapa en chemin.
Agent Parker ! Attendez ! Bon sang, qu'il y a-t-il ? Vous connaissez le tireur ? Parlez-moi ! Dit il avec raison.
D'accord, vous voulez savoir ? Regardez ça ! Dit elle en lui montrant son arme qu'elle sortit de son étui.
Skinner constata avec horreur qu'il s'agissait du même modèle. Il regardait la jeune femme d'un air interrogateur.
Que cherchez-vous à démontrer Andréa ? Ne me dites pas que vous êtes responsable de ce meurtre. C'est impensable voyons !
Tout porte à croire que c'est le cas pourtant ! Renchéri-elle avec effrois.
Écoutez-moi. Réfléchissais une minute, imaginons que ce soit le cas, comment auriez vous fait pour déplacer un corps à une telle distance ? Pourquoi se donner tant de mal ? D'autant plus que vous étiez retenu prisonnière par ce fumeur. Ça ne tient pas debout. Dit-il avec raison.
Rien n'empêche que j'aurais quand même pu appuyer sur la détente avant de me retrouver piégé par ce fou furieux ! Tout est possible. Ce n'est pas une coïncidence monsieur. Dit elle avec conviction.
Et bien, je ne suis pas si sûr agent Parker. En effet, lorsque mes hommes vous ont retrouvé, il n'y avait aucune trace de poudre sur vous. Ce genre de détail n'aurait pas pu leur échapper. Ça, je peux vous le garantir. Alors inutile de vous tourmenter l'esprit avec ça pour l'instant, d'accord ? Faites-moi confiance, nous allons rapidement régler ce problème. Dit il sur un ton plus rassurant.
Si vous le dite. Encore une chose, puisque vous êtes là. J'ai reçu un coup de fil anonyme plutôt inquiétant ce matin. Dit elle.
On vous a menacé ? Demanda-t-il avec intérêt.
Non, il n'y avait rien au bout du fil à part une étrange respiration et un grognement. C'était très dérangeant. Le pire, c'est ce que ces bruits sordides ne me sont pas étrangers. J'ai presque cru sur l'instant que c'était Raines. Je suis très sérieuse. Dit-elle convaincus.
Skinner leva les sourcils d'un air ahuri, il reprit :
Quoi ? Attendez. Ce type est censé être mort non ? Je ne sais pas quoi vous dire Parker. Vous avez pu localiser l'appel ?
Malheureusement non. Ce fils de… Cet individu, quoi qu'il soit est assez malin pour ne pas se faire fumer aussi facilement. Tout cela m'épuise monsieur. J'aimerais tellement que ça s'arrête. J'ai l'impression de passer ma vie à courir après le Centre. J'ai tout fait pour échapper à cette vie et finalement, c'est presque comme si je n'étais jamais parti. Dit elle d'un air blasé.
Je comprends ce que vous ressentez, Andréa. Je me doute que ce ne soit pas facile à vivre, je le conçois parfaitement. Si vous avez besoin de souffler un peu, vous pouvez prendre un peu de repos. Proposa-t-il.
Non, ça ira, merci. Je dois régler ça, il le faut. Excusez-moi, j'ai du travail. Dit elle en tournant les talons pour repartir dans son bureau.
Skinner l'a regardé s'éloigner d'une mine compatissante.
Parker sentait au fond d'elle que quelque chose de mal se préparer. Ce mystérieux coup de fil ne fit que confirmer ses doutes. Elle était persuadée que Raines était derrière tout ça. La jeune femme devait en avoir le cœur net. Seulement, Parker semblait être dans une impasse. Elle ne savait pas par où commencer. Son dernier recourt était ce fameux trio d'experts qui pourraient visiblement l'aider à percer le secret du Centre. Mais ce qui dérangeait la jeune femme était de devoir passer par son équipier pour les trouver. En effet, Parker n'avait aucune info les concernant, elle n'avait donc aucun moyen de savoir comment les joindre. Ce qui redoubla l'humeur maussade de la jeune femme. Elle se maudit intérieurement de ne pas avoir anticipé le problème. Parker réfléchit un instant puis partit voir si Mulder était là. Par chance, il n'y avait personne. La jeune femme sauta sur l'occasion pour fouiller un peu. Elle parcourut ses mails à la recherche d'une adresse ou un numéro de téléphone. Mais au bout de plusieurs longues minutes, elle ne trouva rien sur le sujet. Mulder semblait avoir pris ses précautions pour ne pas laisser fuiter la moindre info sensible sur ses activités. L'impatience de Parker se fit sentir. Elle insulta son partenaire de tous les noms, car ce dernier ne lui facilitait pas la tâche. Découragée, elle se blottit passablement contre le siège de Mulder en passant nerveusement ses mains dans ses cheveux. Elle était stressée et frustrée à la fois. Parker avait l'habitude d'obtenir toujours ce qu'elle voulait. Elle n'entreprit même pas de chercher plus loin dans ses affaires. Ce bureau l'a rebuté. Perdue dans ses pensées, la jeune femme ne remarqua même pas la présence du jeune homme qui venait de faire surface dans la pièce.
Je peux savoir ce que vous faite ici ? Demanda Mulder stupéfait.
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stancella · 3 years
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Salut, les gens ! Je sais, ça fait longtemps que je n'ai rien posté mais j'ai une bonne excuse : j'ai repris la fac. Cette fic-là est sans lien avec les trois précédentes. Et vous remarquerez que j'aime torturer mes personnages préférés. Bonne lecture !
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Guenièvre était dans les jardins, en train d'arroser un rosier. Elle aimait prendre soin des plantes, ça la détendait. Elle s'apprêtait à aller ranger l’arrosoir lorsqu'elle vit Arthur se diriger vers elle, un grand sourire accroché au visage.
"-Qu'est-ce qui vous fait sourire comme ça ? Demanda-t-elle.
-Oh, j'ai juste croisé Meghan et Gareth en venant.
-Vous croyez qu'il y a quelque chose entre eux ?
-Je ne le crois pas, je le sais. Ils étaient en train de s'embrasser. Honnêtement, ça ne me dérangerait absolument pas d'organiser un nouveau mariage."
Genièvre ne put s'empêcher de sourire en entendant cela. Ça faisait un bon moment que ces deux-là se tournaient autour. Elle avait bien vu les regards à la dérobée qu'ils se lançaient, la façon dont ils rougissaient et bégayaient quand ils se parlait. C'était bon de savoir qu'ils étaient enfin passés à l'acte. Un mouvement attira son regard. Derrière Arthur, un homme avait surgit de derrière un arbre, une dague à la main, et se dirigeait droit vers Arthur. Elle ne réfléchit même pas. Elle lâcha l'arrosoir et s'interposa. Elle se prit la dague en plein ventre. Elle vit Arthur sortir Excalibur et assommer l'homme avec le pommeau. Il cria quelque chose et un groupe de soldat arriva et emmena l'homme. Arthur rangea son épée, la souleva dans ses bras et commença à marcher.
"-Vous... Vous allez bien ? Demanda-t-elle."
Elle savait que c'était ridicule de demander ça. Elle voyait bien qu'il n'avait aucune blessure, mais elle voulait l'entendre de sa bouche. Un mélange de tristesse et d'incrédulité s'afficha sur le visage d'Arthur. Il mit un moment à répondre.
"-Oui, je vais bien. Physiquement, en tout cas.
-Bien... C'est bien...
-Bien ?! Non, c'est pas bien du tout ! Bon sang, mais qu'est-ce qui vous a prit ?! A quoi vous pensiez ?!
-Je ne pensais pas..."
Elle retint une grimace de douleur. Elle entendait de moins en moins bien. Elle voyait les l��vres d'Arthur bouger, mais elle n'arrivait pas à comprendre ce qu'il disait. Elle avait mal. Peut-être que si elle se reposait les yeux quelques instant, la douleur disparaîtrait. Oui, juste quelque instant... Lorsqu'elle les rouvrit, elle était allongée dans son lit et elle sentait qu'elle avait des bandages. Elle tourna la tête et vit Arthur, de dos, qui parlait avec Merlin et Elias.
"-Vous en êtes certains ? Elle s'en sortira ?
-Absolument. Répondit Elias."
Les deux enchanteurs sortirent alors de la pièce. Arthur s'assit sur le rebord du lit et lui mit une main sur la joue. Il avait les larmes aux yeux.
"-Je suis désolé."
A ce moment-là, les ténèbres l'envahirent de nouveau.
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Arthur était au chevet de Guenièvre. Une semaine s'était écoulée depuis qu'elle avait été blessée et il perdait de plus en plus espoir. Merlin et Elias lui avaient assuré qu'elle s'en sortirait et il les avait crus, au début, surtout qu'elle avait très brièvement repris connaissance. Mais depuis une semaine, plus rien. Il n'avais pas beaucoup dormi. Chaque fois qu'il fermait les yeux, il revoyait la scène. Le fait qu'elle ait prit un coup qui lui était destiné le choquait déjà pas mal. Mais il avait été encore plus frappé par le calme dont elle avait fait preuve. Il s'était attendu à ce qu'elle panique ou qu'elle se plaigne. Et honnêtement, il aurait préféré. Mais au lieu de ça, elle lui simplement demandé comment lui, allait, alors même qu'elle était en train de se vider de son sang. Il n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle avait fait ça. En tout cas, une chose était sure : si elle mourrait, ça serait de sa faute. S'il avait été plus attentif, elle n'en serait pas là. Un léger gémissement le tira de ses réflexions. Il observa le visage de Guenièvre et vit ses paupière bouger. Il posa une main sur sa joue.
"-Guenièvre ! Guenièvre, vous m'entendez ?"
Alors, enfin, elle ouvrit les yeux.
"-Arthur ? Qu'est-ce que..."
Elle tenta de s'assoir, mais Arthur la rallongea.
"-Doucement, Guenièvre. Vous êtes pas en état. De quoi vous vous souvenez ?
-Je... Il y avait un homme qui a tenté de vous poignarder. J'ai voulu vous protéger et...
-Et vous vous êtes interposée.
-Mais du coup... Vous, vous n'êtes pas blessé ?
-Comme vous le voyez. Par contre, vous m'avez fait une de ces peurs !"
En disant ces mots, il sentit son estomac se tordre au souvenir de la panique qu'il avait ressentit en la voyant fermer les yeux et en la sentant s'amollir dans ses bras. Il soupira en songeant à ce qu'il avait à lui demander. Il ne voulait pas la brusquer, mais il fallait que cette discussion ait lieu le plus vite possible. Il lui prit la main et dit :
"-Guenièvre, vous devez me promettre de ne plus jamais vous interposer comme ça.
-Ça, c'est hors de question."
Arthur sentit la colère l'envahir. Guenièvre prenait la situation beaucoup trop à la légère. Il affirma son emprise sur sa main.
"-Je suis sérieux, Genièvre. Ce que vous avez fait était très brave, mais...
-Je n'étais pas brave.
-Pardon ?
-Je... Je n'essayais pas d'être brave. J'étais terrifiée ! Je voyait cet homme foncer vers vous... Je ne pouvais pas... Je ne pouvais pas ne rien faire ! Je ne pouvait pas le laisser vous faire du mal !"
Il se gifla intérieurement. Évidemment qu'elle avait eu peur ! Le fait qu'elle paraissait calme ne signifiait pas forcément qu'elle l'était réellement. Quel idiot il pouvait être !
-Mais vous voir blessée, surtout en me protégeant... Ça me fait bien plus mal qu'aucune arme ne pourra jamais le faire. Que vous vouliez me protéger, d'accord. Mais si vraiment vous devez le faire, faites-le de manière à ne pas être blessée vous-même. Promettez-moi au moins ça. Je ne veux pas vous perdre.
-Je... D'accord. Je vous le promet. J'essaierai, tout du moins.
-Parfait.
-Juste pour savoir... J'ai été inconsciente combien de temps ?
-Une semaine.
-Et... L'assassin ? Qu'est-ce que vous avez fait de lui ?
-Je l'ai fait pendre. Ça n'a pas fait plaisir à vos parents, d'ailleurs. Ils voulaient qu'il soit écartelé. Mais comme je leur ais dit, je n'ai pas chassé Lancelot du trône pour me comporter comme lui. Et pourtant, croyez-moi, j'étais tenté.
-Je me demande comment il a fait pour échapper à la vigilance des gardes.
-Il en était un lui-même, en fait. Je l'avais engagé deux jours auparavant. Il m'avait l'air d'être un bon gars. J'aurais dû me méfier.
-On ne peut pas vous demander de vous méfier de tout le monde, non plus.
-Je sais, mais quand même...
-Vous dîtes vous-même que vous ne voulez pas vous comporter comme Lancelot. Lui aussi se méfiait de tout le monde. Si vous voulez être différent de lui, il vaut mieux que vous fassiez confiance au gens, vous ne croyez pas ?
-Je... Oui, vous avez raison."
Genièvre lui sourit pendant un moment. Puis, elle se mit à bailler.
"-OK, il faut que j'aille chercher Merlin pour qu'il vous examine. Vous, essayez de vous reposer."
Sur ces mots, il se leva et quitta la pièce, non sans un dernier regard vers elle.
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Voilà, voilà ! J'espère que vous avez aimé. Sinon... Et bien, le sac de cailloux est juste là. Visez la tête, c'est mille points.
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fallenrazziel · 3 years
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Les Chroniques de Livaï #499 ~ ON NE DOIT PAS COMPTER SUR UN MIRACLE (juin 846) Claus Emmerich
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Poussez-vous, s'il vous plaît ! Je dois me rendre aux réserves de matériel !
Les couloirs sont encombrés de gens qui parlent fort et refusent de me laisser le passage. Pour l'instant, ils sont assez calmes, mais si j'en crois nos observations de tout à l'heure, cela ne va pas durer. On va bientôt devoir dégager et remettre tous les civils en rangs. Je crois que ça a déjà commencé ; des gardes indiquent des directions pour évacuer le bâtiment dans l'ordre et la discipline. Leurs visages sont fermés et professionnels mais il est bien évident qu'on va se douter de quelque chose à un moment. Pas la peine de leur dire que des titans vont investir les lieux en masse d'ici une heure environ. On a pas besoin qu'ils paniquent.
Je dois dire que je suis surpris de leur comportement. Surtout celui des nouvelles recrues. J'en ai vues certaines mener leur premier combat et en sortir vivantes. Ils prennent leur rôle à coeur... Les voir ainsi m'a redonné courage et confiance. Et puis... tout s'est bien passé jusqu'à présent. Le caporal-chef n'a cessé de dire que le plan du major fonctionnait à merveille. Il n'y a pas de raison que cela ne continue pas. Oui, si nous suivons les ordres, ça marchera.
Je ne suis pas né dans le Mur Maria, je ne me sens donc pas aussi fébrile à l'idée de retrouver mon foyer. Revenir vivant est mon seul plan d'avenir pour l'instant. Protéger mes camarades aussi. Je sais que je peux être amené à donner ma vie pour sauver un de ces civils, mais j'avoue qu'en être réduit à cette extrémité me désole un peu... Aurais-je perdu la vocation de soldat ? L'ai-je jamais eue en fin de compte ? Revoir le sourire de mes parents me semble la seule chose importante...
Non, je dois remplir mon devoir. Je suis membre de l'escouade Livaï, c'est un honneur dont j'avais oublié la valeur. En nous battant de nouveau tous ensemble, livrés à nous-mêmes face aux titans, j'ai retrouvé un peu de cette entraide si forte dans le bataillon, qui nous ferait nous sacrifier les uns pour les autre sans hésiter. Cette deuxième famille... est-elle plus importante que la première ?
Je regarde autour de moi, à la recherche d'un membre de mon escouade. J'ai envie de voir un visage familier parmi cette foule d'anonymes... On a pas eu le temps de beaucoup parler depuis le départ de Trost. Je veux savoir comment ils se sentent, ce qu'ils ont dans la tête, là, maintenant.
Au bout d'un couloir, j'aperçois Nadja, en pleine conversation avec Gunther. Hmm... j'ose pas vraiment les interrompre... Je me demande s'ils se sont rapprochés depuis... Je touche mes lèvres du bout des doigts et me rappelle alors le baiser que je lui ai volé l'autre jour. J'ai pas vraiment réfléchi à ce moment... J'ai pris sa provocation comme un jeu et j'ai pensé qu'elle jouerait aussi... Je me suis pas mal trompé, même si elle ne m'a pas réellement repoussé. Je dois dire que je suis un peu honteux en sa présence maintenant. On en a pas reparlé du tout...
C'était la première fois que j'embrassais une fille... et... je veux pas que ce soit la dernière.
Je continue de les mater du coin de l'oeil, et finalement Gunther s'en va. Nadja se dirige vers moi, Je vois qu'elle a un seau d'eau à la main. Je l'intercepte pour l'aider, mais je sais bien qu'elle a pas besoin d'aide pour ce genre de truc, elle nous surpasse tous. Je m'attarde un moment sur ses yeux foncés songeurs, qui se posent sur moi sans colère, ni ressentiment. Je lui souris et elle fait de même. Je sens mon coeur battre très fort, et un afflux d'adrénaline me parcoure le corps. Je pourrais aller buter tous les titans dehors pour ce sourire-là ! Elle a une petite écorchure sur la joue et je passe ma main sur son visage pour enlever le sang. Sa peau est sans doute plus rugueuse que celle d'une fille de tous les jours, mais je n'en connais pas de plus douce...
Elle pose son seau et prend ma main dans la sienne. Elle remarque alors que je me suis blessé au poignet, avec un bout de lame. Oh, c'est pas grand chose, j'avais oublié ! Tu allais à l'infirmerie, non ? Tu devrais te dépêcher, il doit y avoir des blessés plus graves. Elle reste fixée sur ma main, dont le sang continue de couler, mais je ne sens pas la douleur. Elle arrache un morceau de sa cape verte et la bande autour de mon poignet en serrant bien fort. J'ai pas pensé à le faire... Heureusement que tu réfléchis pour nous deux ! Et au fait... pour l'autre jour... je...
Elle pose son doigt sur ma bouche, m'intimant de me taire. Alors je ne dis pas un mot de plus. Je dois prendre ça comment ? Elle m'en veut pas ? Est-ce que ce serait possible que... J'ai pas le temps de finir de formuler ma pensée qu'elle enfile un autre corridor avec son seau. Je soupire en restant fixé sur le pan de mur derrière lequel elle a disparut si vite. Nadja... quand on sera rentrés, il faudra qu'on parle sérieusement... Je caresse le bout de tissu vert autour de ma main comme si c'était le plus précieux des bijoux. Je crois que je vais le garder.
Bon, c'est pas tout ça, mais je dois aller me chercher une bobine neuve. Celle que j'avais a été fracassée par le choc. On a pas encore l'habitude de combattre au milieu de bâtiments, et quand je me suis fait courser par ce titan, j'ai mal calculé mon coup et je me suis faufilé en vitesse dans une ruelle. Mon dispositif est entré en collision avec un mur et ma bobine s'est retrouvée écrasée. Elle a tenu le coup assez longtemps pour me permettre de revenir, mais là, elle a rendu l'âme.
Je marche rapidement vers la pièce où on garde les chariots en écartant les gens de ma main bandée, et réussit à atteindre un des véhicules stationnés. Je grimpe dedans et jette un oeil dans une des caisses. Les pièces détachées sont alignées et il me reste juste à me servir. Je choisis la première bobine qui me tape à l'oeil, même si elles rutilent toutes à la lueur des torches.
Je la garde dans mes mains un moment, teste le câble, la soupèse pendant une minute, et me dit qu'elle fera l'affaire. Si j'en crois les performances des recrues, ce matériel fait des merveilles ! C'est vrai qu'elle a l'air plus légère que l'ancienne... Bah, sans doute un nouvel alliage.
Je saute du chariot avec la bobine et me dirige vers un coin de la pièce pour resserrer quelques vis de mon dispositif. Je cherche un endroit tranquille et déniche un tas de sacs de vivres jetés dans un coin à l'écart. Je m'apprête à m'installer derrière pour qu'on me fiche la paix mais je remarque vite que je suis pas le premier à avoir eu cette idée.
Allongé sur les sacs, le caporal-chef, la capuche baissée sur les yeux, essaie de trouver quelques minutes de sommeil bien méritées. Je sais d'expérience qu'il est capable de piquer des roupillons éclairs un peu partout ! Mais je m'attendais pas à le trouver là ! Je chipe une pomme dans un sac, m'assois à côté de lui et commence à jouer du tournevis.
J'entends son ttcchh familier, alors je tourne la tête et remarque qu'il me scrute de sous sa capuche. Je vais pas vous ennuyer longtemps, juste le temps de réparer ça ! Il répond que j'ai bien bossé là dehors et que j'ai aussi bien mérité de me reposer, que je peux aller dormir dans un coin pendant un petit moment. D'accord, mais, on repart quand ? Il dit que je n'ai pas à m'en inquiéter car il viendra me botter les fesses pour me réveiller, où que je me trouve.
Haha, je suis sûr que vous le ferez ! Quoique... je préfèrerais que vous envoyiez Nadja, si vous n'y voyez pas de problème... Euh... Non ! Oubliez ça, j'ai rien dit ! Il se met à grogner à propos des "histoires de fesses" de ses subordonnés, rabat la capuche sur sa tête, puis ne prononce plus un mot.
Hmm... Je crois que rien n'échappe au caporal-chef... Il fait semblant de rien voir mais il est au courant de tous nos petits secrets... Je me demande s'il a déjà été amoureux, un jour...
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joaniepencil · 3 years
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L’île de l’amour
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Chapitre 6
Résumé : Les vieux démons de Marshall refont surface.
Avertissement : 18 ans et plus. Smut, mention de maladie et de mort. Tristesse. Heureusement plein de fluff aussi! Comme toujours les photos ne m'appartiennent pas, Google est mon ami!
Durant les semaines qui suivirent, Rosie n’eut pas une seconde à elle. Les visites touristiques s’enchainaient les unes après les autres et dès qu’elle avait une minute à elle, elle en profitait pour donner un coup de main à Sarah au pub. Elle avait perdue une serveuse en pleine saison touristique. Rosie lui avait offert de la remplacer, voyant une façon de faire de l’argent de plus. Sarah à court de ressource avait accepter tièdement au départ mais Rosie avait accumulé tellement de dette qu’elle avait su la convaincre.
Elle se sentait souvent submergée et déboussolée, elle regrettait parfois de ne pas avoir prit le job à Londres le soir en fermant la porte de son studio complètement claquée.
Elle avait jeté sa carrière aux ordures pour quoi aux finales? L’image de Marshall souriant lui vint en tête. Pour une relation compliquée? Des gens qui ne l’appréciait que très moyennement et une vie de misère?
Son père était tellement fier et content que son avenir soit assuré dans une banque.
Une après-midi de pluie tandis qu’elle passait la serpillère au Shack en réfléchissant à tous les changements dans sa vie depuis 6 mois l’abattement et la déprime prirent le dessus sur son courage.
Le menton appuyé sur le manche de sa serpillière, elle regarda durant un instant la pluie tombée. La petite cloche de la porte sonna.
-On est fermé, désolée, dit-elle, les yeux dans le vague.
-Rosie? Qu’est ce que tu fais là? Lui dit Marshall. Sarah est là?
Marshall tenait dans ses mains un cageot de pomme de terre qui devait bien pesé 50 kilos dégoulinant d’eau. Rosie lui ouvrit la porte de la cuisine.
-Le plus jeune de Sarah avait mal au ventre, elle est rentrée. Elle va revenir plus tard ne t’inquiète pas. Elle ne me laisse pas toute seule ici.
Marshall entra un second cageot.
-Tu travaille ici maintenant? Tu n’es plus guide touristique?
-Je travaille ici aussi quand je n’ai pas de visite. Alors tu as de bonne récolte à se qu’on dit?
Il prit nonchalamment une tasse et se versa un café que Rosie venait d’infusé.
-Oui je n’ai pas à me plaindre. On a un bel été. Tu travaille beaucoup? Il s’appuya sur le comptoir du bar.
-Oui, je n’arrête pas beaucoup.
Elle recommença à passer la serpillère.
-C’est pour ça que tu ne me rappelle pas ?
Rosie s’arrêta de bouger. Il l’avait contacté à plusieurs reprises mais elle ne lui avait pas donné de signe de vie.
-Entre autres. Je m’excuse de ne pas t’avoir rappelé. Elle reprit le mouvement de sa serpillière. Ces temps-ci, je n’ai pas trop envie de voir des gens en dehors du boulot. Ne le prends pas personnel. Je suis simplement trop épuisée quand je rentre chez moi. Il s’approcha lentement entre les tables.
-Pourquoi tu ne prends pas une journée de congé ou deux? Ça te ferait du bien. Tu as l’air claquée, lui dit-il avec sollicitude. Rosie rit tristement.
-Je ne peux pas me permettre de prendre des journées de congés. L’argent ne pousse pas dans les arbres malheureusement. Elle continua de laver le sol. Je dois en profiter pendant que les touriste sont sur l’île.
Marshall s’approcha encore.
-Pourquoi tu as besoin de deux jobs?
-J’ai besoin d’argent c’est tout.
Marshall croisa les bras et se posta devant elle.
-Pourquoi tu as tant besoin d’argent? Ton loyer ne te coute pourtant pas une fortune…
-Qu’est ce que tu en sais? Dit-elle frustrée de cette interruption dans sa vie privé.
-L’immeuble où tu vis m’appartient. Pourquoi tu as besoin d’autant d’argent? Je peux t’aider si tu veux?
Rosie haussa un sourcil.
-Est-ce qu’il y a quelque chose qui n’appartient pas aux Syverson dans ce village?
Rosie retourna au bar en soupirant. Marshall n’avait vraiment pas l’air pressé. Il s’assit au bar devant elle pendant qu’elle lavait les verres sales. Elle grogna légèrement.
-Tu n’as pas du travail à faire toi aussi? Il haussa les épaules et prit une gorgée de son café.
-J’ai des employés. Pour une fois on peut discuter sans que tu puisse te sauver. Qu’est ce qui se passe, tu as tellement changé depuis notre rencontre. Tu as besoin d’aide?
Rosie soupira, les mains dans l’eau brûlante et savonneuse elle se mit à parler, le barrage de ses émotions refoulés céda, elle lui raconta tout.
-En octobre dernier, j’ai rencontré un homme merveilleux avec qui je me sentait tellement bien et que j’aimais à la folie… puis je me suis laisser embrumer la tête par la peur et la jalousie. J’ai fais l’erreur de le quitter… J’ai perdu mon père, j’ai perdu mon travail, j’ai refusé stupidement de retourner à Londres alors qu’on me proposait un poste parce que je croyais que ça serait facile de me trouver un travail ici mais finalement je me suis retrouvé sans emploi pendant 2 mois et demi, alors je me suis endetté, j’ai déménagé dans un minuscule studio et maintenant ma voiture est encore brisée…. Depuis novembre ma vie est une vraie piscine de merde dans laquelle j’essaie de ne pas me noyer. Et je ne parle même pas des habitants qui me déteste parce que j’ai brisé le cœur de l’homme le plus aimé du village…. Tous ce qu’il me reste c’est ma fierté alors merci mais je vais m’en sortir.
Pendant qu’elle parlait, Marshall avait fait le tour du comptoir et était venu la trouver. Il entourait doucement ses épaules et sa taille de ses grands bras. Elle le laissa faire. Cette tendresse lui faisait tellement de bien. Elle ferma les yeux et appuya sa tête sur sa poitrine. Il lui donna un baiser sur le dessus de la tête.
-Petite femme tu n’es pas seule. Lui murmura t-il en français.
Sa barbe douce effleurait sa tempe, Marshall sentait terriblement bon comme toujours. Il la tint dans ses bras pendant plusieurs minutes sans dire un mot de plus. Elle finit par se sentir moins désespérée et moins triste.
-Merci, je me sens mieux maintenant.
Il relâcha son étreinte avec un soupir et entreprit d’essuyer les verres qu’elle venait de laver.
-Je comprends que tu ne veux pas de mon aide financière mais je suis là si tu as besoin de discuter ou juste de câlins…
Rosie comprit où il voulait en venir.
-Marshall, à propos de nous deux… Ces temps-ci c’est compliqué… Tu sais comment ça c’est fini…
-Relax Rosie, je comprends. Je ne veux pas être une source de stress pour toi… On peut prendre tout notre temps. Je veux être ton compagnon. Amoureux ou non. Ça ne me dérange pas.
Rosie le regarda incrédule essayant de sonder son regard pour voir s’il se foutait d’elle juste pour l’avoir dans son lit. Bouche bée elle ne dit rien.
-Qu’est ce que tu veux de moi Rosie? Si tu veux encore de moi…
Le doute s’installa dans ses yeux.
-Bien sûr que oui! Je suis chanceuse que tu veuille encore de moi après ce que je t’ai fais. Je veux te garder dans ma vie Marshall. Je t’aime comme j’ai jamais aimé avant mais présentement … J’essaie de remettre ma vie en ordre. Je ne veux pas compliquer les choses avec ma jalousie maladive en plus… Toi, qu’est ce que tu veux? Dit-elle en le regardant dans les yeux. Son cœur battant tellement fort dans sa poitrine qu’elle crut qu’il allait l’entendre. Il lui vola un petit baiser.
-Je te veux toi, Rosie Gagné, je te l’ai déjà dis je suis dingue de toi. Je prendrais ce que tu peux me donner mais à une condition. Rosie l’écouta attentivement. Je veux que tu me fasse confiance. Je suis tout à toi, Rosie. Jamais je ne te tromperais mais en échange je veux que tu sois aussi à moi. Je sais que tu vois souvent d’autres gars… Sa mâchoire se resserra. Je déteste ça.
Rosie toucha doucement sa main sur le comptoir.
-Monogamie c’est facile mais la confiance c’est plus dure…Marshall inclina la tête en levant les sourcil. Je vais travailler la dessus. Je sais que je n’ai pas à avoir peur mais c’est les autres filles qui m’inquiète.
Le jeune homme prit ses deux mains dans les siennes.
-Quand tu te sentira trop jalouse ou que la panique t’envahira, parle moi. Peut importe l’heure qu’il est. Parle moi, appelle moi ou viens me voir. Je n’ai aucune envie que tu pète encore un plomb et que tu me quitte encore. Ça serait trop dure, Rose… J’ai cru que j’aillais devenir complètement fou. Il appuya le front sur le sien. Parle moi, crie moi dessus mais ne me quitte plus pour ça.
-D’accord… Je t’aime Marshall.
Un surplus d’émotion déborda des yeux de la jeune femme. Marshall les essuya de ses pouces et lui donna un doux baiser.
-Je t’aime aussi ma Rosie.
Il la serra très fort dans ses bras et soupira de contentement.
-Marshall Syverson! Qu’est ce que tu fais derrière mon bar?
Sarah venait d’entrer par la porte de service. Rosie se dégagea rapidement le rouge aux joues. Marshall souriant d’une oreille à l’autre en repassa de l’autre côté du bar en rajustant sa casquette.
-Tu dérange mon employée et toi Rosie ne laisse jamais cet homme rentrer dans la cuisine, il est capable de mettre le feu.
Marshall se mit à rire.
-C’est seulement arrivé une fois! Tu exagère!
-À peine! Tu m’as apporté mes pommes de terres? Dit la mère de famille les mains sur les hanches.
-Oui m’dam, elles sont dans la cuisine. Rosie donne moi tes clés.
Elle les repêcha sous le comptoir.
-Pourquoi?
Il lui tendit la main au dessus du bar.
-Je vais y jeter un œil si tu veux bien.
Elle lui donna la clé de sa mini Cooper.
-Tu es mécanicien maintenant?
Il lui fit un clin d’œil.
-Je suis fermier ma jolie, je peux tout réparer, au revoir mesdames. Je vous aimes, dit -il en sortant le sourire au lèvres.
Rosie finit de sécher les verres en souriant. Un immense poids venait de se retirer de sa poitrine. Marshall lui avait manquer terriblement.
Sarah s’appuya le dos au bar les bras croisés.
-Alors? Vous êtes de nouveau ensemble?
Rosie lui jeta un regard la brune n’avait pas l’air d’accord.
-Je crois que oui. Ça te dérange?
-Ne fais plus mal à mon frère. Il a assez souffert comme ça.
Sarah la fixa très sérieusement. Tellement que Rosie fini par se sentir mal à l’aise.
-Je vais faire de mon mieux…
Sarah fini par sourire.
-Bien. Je suis contente que tu sois de nouveau avec lui. Tu le rends heureux, il est bien avec toi ça se voit.
Rosie sourit de nouveau de toute ses dents le rose aux joues.
******************************************
Dans les semaines qui suivirent, les deux amoureux essayèrent de se voir autant que possible malgré leurs horaires chargées. Marshall essayait de lui laisser de l’espace même s’il avait très envie de la voir tous les jours. Rosie quant-à-elle essayait de lui faire plus confiance et de faire taire le monstre vert qui hurlait dans ses oreilles. Elle lui parlait beaucoup plus. Madeline essayait toujours de se mettre entre eux mais Marshall la repoussait encore et toujours.
Une nuit après une longue journée, Rosie retrouva Marshall endormit sur son canapé. Une pizza végétarienne attendait sagement son retour sur le four. Il devait l’attendre depuis un bon moment. Elle était affamée et comblée de joie.
Elle mit la pizza au four et s’approcha de son homme. Son petit canapé deux place était beaucoup trop petit pour lui. Son minuscule appartement dans les combes était surchauffé et ridiculement petit pour un homme aussi grand et large que lui. Il se cognait constamment la tête sur les poutres. Il aurait pu simplement lui dire de passer chez lui dans sa grande maison mais il lui avait fait une surprise. Sur la table reposait un joli bouquet de fleurs des champs. C’était presque trop beau pour être vrai.
Rosie se pencha sur lui et caressa sa joue. Sa barbe était plus courte que d’habitude et un peu rugueuse. Elle lui donna un baiser sur la joue. Il se réveilla.
-Tu es là, dit-il tout endormi en souriant. Il s’étira de tout son long. Il s’assit. Ton canapé est vraiment merdique tu sais.
Rosie passa à la salle de bain.
-Tu aurais pu simplement me demander d’aller chez toi.
Elle ressortit de la salle de bain vêtue uniquement d’un t-shirt gris et usé qu’il avait oublié là. Elle avait l’air minuscule dedans, il lui arrêtait aux cuisses.
-C’est ici que je l’ai laissé… dit-il en la prenant dans ses bras.
-Il est à moi maintenant, dit elle en se mordant la lèvre, elle passa les doigts sous son t-shirt. Elle lui retira son t-shirt marine et le regarda avec adoration et désir.
-Je ne me lasserais jamais de te regarder mon amour. Dit-elle en passant les mains sur son torse musclé et poilu. Il se pencha et l’embrassa à pleine bouche en caressant ses courbes douces. Il prit ses fesses à pleine mains et constata sa nudité.
-La pizza. Elle se tortilla loin de lui et sortit la pizza du four. En se relevant, elle sentit ses doigts qui parcouraient les plis de sa féminité.
-Marshall! Tu vas me brûler! Les pantalons du jeune homme étaient déjà tombé au sol. Il la prit par les hanches et la poussa loin de la surface chaude. Les doigts de Marshall firent place à son énorme engin.
-Haaa…. Enfin…. Soupira-t-elle de bonheur.
-Bon dieu chérie tu es toujours aussi trempée.
Il lui assena de grand coup de reins profond.
-C’est ta faute… Je suis folle de toi…
Quelques caresses plus tard, Marshall se vida dans les profondeurs de sa chattes chaudes et trempée.
-Depuis quand tu viens dans ma chatte? Tu n’as même pas mis de capote! Dit-elle en sentant le sperme couler le long de ses cuisses. Marshall haussa les épaules.
-J’aime te remplir et savoir que tu es pleine de moi encore un moment. De toute façon, tu prends la pilule non ?
Elle lui répondit de la salle de bain.
-Oui mais quand même. Tu devrais mettre des condoms. Ça serait plus sécuritaire et puis c’est dégueu le sperme qui coule!
-On est supposé voir personne d’autre non? Il prit deux verres et versa de la bière dedans.
- Je ne parle pas de maladie. Bien sur que je ne vois personne d’autre, je t’aime espèce de con! Elle posa deux parts de pizza dans les assiettes. Je parle de bébé. La pilule n’est pas fiable a 100%
Marshall prit une gorgée de bière.
-Ça serait si horrible si tu tombait enceinte?
Rosie faillit s’étouffé avec sa bouchée.
-Quoi?!
Marshall fit la grimace et avala un brocoli. Il joua un instant avec un bout de fromage.
-Je veux vraiment des enfants. C’est un de mes buts dans la vie, avoir une famille bien à moi. Il marque une longue pause, il prit sa main et lui dit les yeux dans les siens.
-Je … voudrais qu’on aille des enfants ensemble.
Rosie leva leur main et frotta sa joue sur le dos de sa main.
-Je vais faire tout ce que je peux pour te donner plein de bébés mon amour mais ce n’est pas garantie. On a essayer longtemps avec mon ex et ça n’a pas marché. Peut-être que je ne peux pas en avoir.
Marshall serra très fort sa main.
-Raison de plus pour les arrêter tout de suite!
Il prit une gorgé de bière.
-J’aimerais mieux qu’on attendent encore un peu. Nous ne sommes même pas officiellement ensemble … Je ..
Marshall soupira en chipotant avec sa pizza.
-Nous sommes monogame et nous nous aimons. Désolé mais je te considère comme ma copine et tu es ma propriété.
-Ta propriété? Je suis quoi? Ta jument? Marshall rit et repoussa leur assiette.
-Oui ma belle pouliche. Veux-tu monter ton étalon? Il la prit sur ses genoux. Elle mit les mains derrière sa nuque et frotta son entrejambe sur la sienne en l’embrassant.
-Tu es ma propriété Marshall Syverson autant que je suis la tienne.
La pizza fut mangée complètement froide.
Quelques jours plus tard, avait lieu le diner mensuel des Syverson qui cette fois-ci avait lieu chez Marshall. En pleine récolte, les frères Syverson donnaient un coup de main à Marshall. Les femmes préparaient le repas pendant que les hommes étaient aux champs.
Sur l’heure du repas, plus d’un remarquèrent le bonheur et l’amour évident du jeune couple.
Marshall regardait sa compagne avec adoration.
Jack, le père de Marshall dit à son fils :
-Mon garçon on dirait bien que tu as retrouvé le bonheur avec cette jeune femme. Rosie rougit en faisant la vaisselle le sourire aux lèvres.
-Oui, je crois bien que oui. J’adore cette petite femme.
Ericka, la fille de James, demanda alors à son oncle.
-Est-ce que vous allez avoir un autre bébé? Comme Louise?
En un instant l’ambiance dans la cuisine passa du tout au tout. Marshall se raidit à côté de Rosie et perdit une bonne partie de ses couleurs. La jeune femme n’y comprenait rien. Elle se pencha sur l’enfant de 6 ans et lui demanda.
-Qui est Louise, ma belle Ericka?
La petite brune haussa les épaules.
-Ma cousine Louise. Le bébé de mon oncle Marshall et tante Molly…
Marshall déglutit péniblement et continua de ranger la cuisine. Rosie le regarda les yeux ronds.
-Tu as un enfant? Marshall ne dit rien et évita son regard.
Sarah lui demanda.
-Tu ne lui a pas dit?
-Je ne peux pas, j’ai essayé mais je ne peux pas…
Rosie était complètement perdue, elle regardait Sarah, Jack et Marshall tour à tour, les autres membres de la famille semblaient s’être trouvés d’autres occupations.
-Si tu veux faire ta vie avec cette jeune femme tu dois lui dire fils.
-J’en suis tout simplement incapable. Vous le savez…
Il commençait à hausser le ton.
-Tu le dois mon garçon.
Marshall se fâcha et partie vers sa chambre, il revint un instant plus tard avec un album photo qu’il lança sur la table de la cuisine.
-Dites-lui!
Rosie savait que c’était grave, Marshall était complètement bouleversé, il mit son blouson et sortit en claquant la porte.
« Ben voyons calvaire. » En moins de 10 minutes, l’ambiance joyeuse s’était transformé en mélodrame.
-Bon sang où est Louise?
Sarah avait les yeux dans l’eau tous le monde était bouleversé. Personne ne lui répondit. Elle prit l’album photo.
Jack et Sarah se regardèrent.
-Quelqu’un doit lui dire.
Rosie ouvrit l’album et la parcourut lentement.
La première était une des photos qui avait été prise au mariage de Marshall et Molly, souriant et amoureux, ils s’étaient mis du gâteaux partout dans le visage.
La suivant Marshall tenait un test de grossesse avec un air totalement surpris. Probablement que Molly avait pris la photo à l’instant même au elle lui avait annoncé la nouvelle.
La suivante montrait Molly avec un petit ventre bombé, en sous-vêtements dans la salle de bain. Elle était très mince et plutôt pâle.
Autour de Rosie la famille Syverson discutait à voix basse. Tranquillement, elle commençait à comprendre.
La photo suivante, le jeune couple avait été pris par un professionnelle probablement pour marqué sur pellicule la grossesse de Molly. Elle portait une magnifique robe rose poudre qui moulait son petit ventre rond. Marshall vêtue d’une chemise blanche était à genou devant elle et donnait un baiser à son ventre les yeux fermés. La photo était magnifique.
La suivante avait été prise dans un lit d’hôpital en égo portrait par Marshall. Molly et lui était couché tous les deux dans le lit, Molly dormait le nez dans son cou. Marshall regardait la caméra un petit sourire triste aux lèvres, ses yeux bleus étaient rouge vif et gonflés. Molly était visiblement malade, son teint était gris, son visage était beaucoup trop maigre pour une femme enceinte. Rosie réalisa soudain qu’elle regardait les derniers moment de Molly.
L’avant dernière photo montrait Marshall tenant dans ses bras un tout petit bébé emmitouflé dans une couverture rose. Il lui donnait un baiser sur sa toute petite tête de boucle blonde.
La page suivante n’était pas un photo mais un avis de décès. La petite Louise Syverson avait vécut à peine un mois.
Rosie lâcha l’album photo qui tomba sur la table et mis ses deux mains sur sa bouche. Des frissons parcoururent tout son corps. Les larmes se mirent à couler sur ses joues.
-Qu’est ce qui s’est passé? Pourquoi Marshall n’a plus sa fille ?
Sarah lui donna un verre d’eau et l’invita à s’asseoir. Jack se mit à parler doucement.
-Durant la grossesse de Molly, son médecin à découvert un tumeur sur son sein droit. Elle avait un forme agressive de cancer… Si elle avait avortée, elle aurait peut-être pu s’en sortir mais elle ne voulait pas. Malgré les supplications de Marshall, elle a continuée sa grossesse le plus longtemps qu’elle a pu. Les médecins lui ont donné plein de médicaments pour que le bébé grossisse plus vite. Elle a accouché à 26 semaines. Son cœur a lâché. Elle n’a pas pu voir son bébé.
Jack prit une profonde inspiration.
-Qu’est ce qui est arrivé à Louise? Demanda Rosie en essuyant ses yeux. Sarah lui répondit pendant que Jack essayait subtilement ses yeux.
-Elle était trop petite, son petit cœur travaillait trop fort, ses organes ont lâchés.
Rosie digéra toute cette horrible histoire. Son cœur se serrait pour l’homme qu’elle aimait.
-Comment ce fait-il que Marshall ne soit pas devenu fou? Demanda-t-elle la tête dans les mains.
-Des heures de thérapie, des heures passés à la salle de sport, de bons antidépresseurs et sa famille autour de lui même quand il ne le voulait pas, lui dit Sarah.
-Maintenant je suis supposé faire quoi? Je ne peux pas faire comme si de rien était! Il faut que je le vois. Elle sortit comme une tempête de la cuisine et chercha Marshall. Elle le retrouva dans le garage, seul, pencher au dessus du moteur de sa petite voiture.
-Mon amour… Il se releva mais ne se retourna pas.
-S’il te plaît ne dit rien. Je ne veux pas de ta pitié.
Rosie ne dit rien mais s’approcha et le serra dans ses bras. Il éclata en sanglots silencieux. Il ne faisait aucun bruit mais Rosie sentait tout son corps secouer de tremblements et de chagrin. Elle le serra encore plus et mit une main sur son cœur. Il mit les mains sur les siennes et les serra à lui faire exploser les os. Elle le serra contre elle longtemps jusqu’à ce que la tempête se calme. Il prit sa main et lui donna un baiser dans le creux de sa paume.
-Laisse moi travailler maintenant ma chérie.
Elle lui donna un baiser sur la nuque.
-Je t’aime Marshall Syverson, je comprends que tu ne veuilles pas en parler. Je respecte ton silence, je t’aime, je vais faire tout ce que je peux pour te donner la famille que tu mérite mon amour.
Il lui donna un autre baiser sur la main, sa voix encore plus grave lui répondit.
-Merci ma chérie.
Ce soir là, Marshall rentra très tard de son garage. Il prit sa douche et se glissa dans le lit auprès de Rosie qui dormait. Il se lova dans son dos. Elle était nue et sentait bon. Elle se réveilla quand elle sentit son érection glisser sur l’entrée de sa fente humide.
-Mon amour…
-Je t’aime Rosie, laisse moi te faire l’amour.
Lentement et tendrement, il lui fit l’amour en cuillère en la serrant dans ses bras.
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claudehenrion · 3 years
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N'ayez pas peur : c'est pour votre bien !
   Le grand Pape qu'a été Jean Paul II, sanctifié depuis, se serait-il lourdement trompé, lorsqu'il nous disait ’‘N'ayez pas peur !“ ? Ce qui s'est passé depuis la fin du premier trimestre de cette année 2020, qui devrait rester dans l'Histoire-à-venir comme un millésime excellent dans le pire (à condition qu'il existe encore une ’'Humanité”, au sens où ce mot a été utilisé, depuis le début de l'aventure de l'Homme sur la Terre) est très inquiétant. Vous souvenez-vous combien elle était douce à vivre et agréable à fréquenter, “notre” Terre, il y si peu de temps encore ? Je me suis un peu inspiré de loin d'une idée de Patti Tillis et Mark Sargent, “It’s just a mask”, pour revisiter avec vous notre Histoire récente… et celle à venir, bientôt .
  Car au fond, pour chacun d'entre nous, plus ou moins bien cocooné dans un fauteuil douillet, occupé à temps presque plein (faute de mieux) et avec plus ou moins de lassitude (après 7 mois) à regarder sur son récepteur-télé les informations auxquelles les “on” aux manettes ont décidé que nous pouvions avoir accès, on dirait qu'il ne se passe rien de significatif, en dehors du covid... en tout cas, rien qui vaille la peine de se faire du mouron, rien qui justifie qu'on s'y arrête et qu'on en parle entre nous. Tout va mal... mais on sent bien que le pire du pire est à venir !
   Je sais ! C’est un gag plus qu’un ‘’pire’’ : Macron a chopé le covid, et avec lui plein de ces gens qui se croient importants à force de “se la jouer”… ’'Moi, je le porte tout le temps !“, aimait-il à répéter geste à l’appui, démontrant ainsi de manière somptueuse que toute leur comédie rituelle soi-disant sanitaire et leurs ballets gestuels ne servent à rien ou peu s'en faut. Mais pour notre plus grand malheur, le ridicule ne tue plus, de nos jours !). ’'Moi, commente de son côté Ma'ame Michu, ça me ferait plutôt rigoler. Après tout, c'est normal que, masque pour masque, le leur ne soit pas meilleur que le mien. Tout ça, c'est une histoire de masques et compagnie”. Et de fait, en dernière analyse il se pourrait bien que ce soit le masque, ce maudit masque, qui soit le vrai “mètre étalon” de cette ‘’crise’’
  Retour sur images : en quelques mois, et à cause de ce satané masque, la France est devenue une caricature de pays socialiste dans lequel –comme dans feues les ’’soi-disant démocraties dites populaires’’ de sinistre mémoire– c'est le gouvernement qui décide ce qui est permis et ce qui est défendu. Par exemple... les grands événements, les commémorations, les messes et leurs équivalents dans les autres religions, les mariages, les enterrements, les examens scolaires , les spectacles, les restaurants entre amis et les matches de foot, tout ça est terminé, fini, déclaré “défendu” en 2 temps 3 mouvements, sans la moindre explication. Circulez... y a rien à voir. Et personne n'a protesté. Pas un mot. Rien.
  Les petites entreprises, les petits commerces, les indépendants (à domicile ou non), les voyages, Terminé, aussi… Et les plus ‘’riquiqui’’ des déplacements (aller acheter une baguette et un médicament vital ou faire le tour du pâté de maison ave Médor… il a été soumis à la formalité infamante dite de l’Ausweis ‘’dérogatoire’’, humiliation que jamais des citoyens de pays civilisés n'ont eu à subir en temps de paix : même les radars sont moins infantilisants. Et pourtant, à part quelques “barouds d'honneur”, vite maîtrisés par la fabrication, par les médias aux ordres, d'un sentiment (injustifié) de culpabilité et de responsabilité individuelle...   Personne n'a sérieusement protesté, terrorisé par des avalanches de messages indignes, affolants : côté “pile”, c'est la sinistre litanie quotidienne du non moins sinistre Salomon –mais quand va-t-il se taire, ce Philippulus de malheur !) et, côté “face”, c'est la rengaine  “c'est pour votre bien. Ce n'est qu'un masque après tout !”.
  Résumons : en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le gouvernement a installé (durablement semblerait-il) un régime d'authentique terreur (à ceci près que celle-là, pour la première fois de l'Histoire, se nourrit elle-même d'elle-même, s'auto-justifie et s'auto-entretient) qui lui permet, ou va bientôt lui permettre de contrôler ce que vous faites, où vous allez, quand et pourquoi, ce que vous allez manger, qui vous voyez, et combien de rouleaux de papier-cul vous avez acheté. J'exagère à peine. Et le plus surprenant, dans cette histoire invraisemblable, est que les gens ne s'en étonnent même pas et qu'ils ne paniquent pas en voyant l'efficacité terrifiante de ce gouvernement à leur nuire. Au contraire, ils ont peur de leurs voisins, de leurs petits-enfants (ou de leurs grands-parents, relégués dans la cuisine –pour ceux qui ne sont pas en EHPAD, dans des antichambres de la mort par solitude, abandon, chagrin), et de ceux qui laissent traîner une narine dehors en mettant leur masque. Je vous avoue que, plus que par le covid, je suis littéralement terrifié par le fait que mes contemporains acceptent toutes ces horreurs (qui étaient impossibles, et inenvisageables, hier encore) sans se poser mille et une questions. 
  Car je vais vous raconter la suite : après le chapitre “Mais voyons, c'est juste un masque, trois fois rien”, voici venir le chapitre “Mais voyons,  c'est juste un vaccin. C'est pour vot’ bien, qu'on vous dit. Et ça ne sera pas obligatoire”, foi de “celui qui vous le dit”. Ce qui sera sans doute vrai…  jusqu'au jour où vous découvrirez que vous ne pouvez plus prendre l'avion, d'abord, puis le train, puis aller au cinéma ou au concert, puis entrer dans un supermarché, puis faire vos courses dans votre quartier… si vous ne montrez pas que vous l'avez bien subi, ce vaccin-pas-obligatoire-foi-d'animal. Vous n'y croyez pas ? Cela vous semble impossible ?  
   C’est que vous avez déjà oublié qu'il vous a fallu moins de 48 heures pour oublier toute votre vie passée, tout ce que vous aimiez, votre chère liberté durement conquise par vos aïeux, et que vous avez déjà donné à ce gouvernement un blanc-seing implicite pour limiter et contrôler vos aller-venues, l'emploi du temps de vos vacances, la scolarité de vos enfants, ce qu'il appelle “votre santé” , pour transformer nos villes en morgues peuplées de fantômes sans visages, sans expression, et qui s'évitent l'un l'autre comme des pestiférés, tout ça juste parce que des “on” anonymes et sans la moindre compétence ni le moindre droit, vous ont dit que c'était ça qu'il fallait faire. Au nom de quoi ne se sentiraient-il pas “autorisés” à répéter ses mêmes comportements, puisque vous n'y trouvez rien à redire ? J'entends déjà les béni oui-oui : “Dans d'autres pays, peut-être, mais ici, en France, dans la Patrie de la Liberté chérie, ce n'est pas possible…”. On se demande où les héritiers des sans culottes de 1789 et des grognards de la Grande Armée ont été dégoter une telle soumission masochiste devant l'inacceptable ?  
  Dans nos rues peuplées d'ombres furtives, anonymes et fuyantes, les fantômes qui vont et viennent avec une agitation revancharde ne sont déjà plus tout-à-fait des humains (pas encore des “cyborgs” –mais ça ne saurait tarder, partis comme on l'est), déjà plus “une foule”… à peine une juxtaposition de semi-robots qui se surveillent l'un l'autre en cherchant à dépister “l'ennemi”, celui qui n'obéit pas comme un zombie aux ordres venus d'un néo-iso-Big Brother élyséen. (NDLR : et que dire… des stades, des salles de sport et des enceintes autrefois dédiées aux joyeux cris de joie des “supporters” de deux équipes aujourd'hui réduites à leur Press-book et à leur dépôt de bilan… Que dire des stations de sport d'hiver silencieuses… des plages sans jolies filles qui exhibent leur ravissant bronzage devant des jeunes gens déjà conquis ? ). Avez-vous pensé qu'il vous est déjà interdit de lécher un riche “ice-cream à l'italienne” en flânant devant des boutiques pleines de “riens” d'un goût douteux pourtant si tentants, pendant les vacances ? 
   Mais tout cela n'est pas grave, en fin de compte : “Ce n'est qu'un masque, qu'un vaccin” (qu'on va vous injecter “SGDG”, ça c'est garanti !), qu'un petit geste de rien du tout pour une distanciation contre l'humanité… qu'un interdit de fêter Noël avec vos 5 enfants (puisque avec le Papa et la Maman ça ferait 7…). Quand je vous répète, depuis plus de 7 ans, que “la folie est sortie des asiles…”, vous voyez bien que c'est moi qui ai raison contre tous les mauvais génies qui ne nous veulent que du mal ! Jusqu'à quand ? Jusqu'oú ? Relisez-donc les “billets” de ces derniers jours sur le complotisme, et demandez-vous de quel côté sont la raison, la sagesse et la probabilité… et de quel côté le “n'importe quoi”, l'affolement, la contrainte et l'interdiction (pour ne pas rappeler une récente mise dans un hôpital psychiatrique)… Et qui des uns ou des autres, est dans le vrai… dans le ''moins faux''… ou dans l’irresponsabilité comme cette idée délirante de la députée UDI Valérie Six qui veut remettre à toute personne vaccinée covid 19, un “passeport vert pour retrouver une vie normale” (sic  !). Quant aux 60 % qui n'ont pas confiance en cette mascarade, notoirement pas assez testée… ils n'auront droit qu'à un moignon, un ersatz, un semblant de vie. Il y a des coups de pied qui se perdent, mais ça a l'avantage d'être clair : nous sommes dirigés par des tyranneaux putatifs, et cette majorité d’amateurs professionnels a des penchants dictatoriaux !
  Bonnes vacances, malgré tout. Gardons la foi en l'Homme, plaignons nos frères français (et un peu les autres aussi, mais ça va faire un sacré boulot, avec les italiens, les autrichiens, les suédois …). Et soyons certains que si “le pire n'est pas toujours obligatoire”, c'est surtout parce que “Aide-toi toi-même, et le Ciel t'aidera”… Je vous souhaite du fond du cœur un Joyeux, un très joyeux Noël’’, malgré la manière étrange dont nos grands hommes tout petits gèrent cette crise (si ce n'était pas le cas, “ça se saurait”, et les résultats montreraient qu'ils ont eu raison de nous traiter comme des délinquants quelque peu ‘’minus habens’’). Nous nous retrouverons “l'année prochaine”, disons le mercredi 6 janvier 2021 (“date à reporter sur vos agendas”), juste à temps pour tirer les Rois, si Dieu le veut, mais chacun de son côté, comme il se doit, dans cet Absurdistan en marche vers son néant définitif, et le nôtre par conséquent
H-Cl. 
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theasantorio · 4 years
Note
(hello santana here, R U OK) [scott] “i love that you trust me.” | “you know i love a harness situation.” | “i just got a whiff of something and i thought it was me.” | “so many times people forget to tell the people they’re around that they love them. so, you know what? i love you.” | “you know what i do not have time for? fear.” (hi hello COOK HERE) [tommy] “what’s going on here, mate?” | “you’re adulting!” | “do i like it? yes. am i attracted to you? hundred percent.”
I love that you trust me.
¨Oui d’ailleurs… je vais peut-être revenir sur cette position.¨ Scott fronce des sourcils en attrapant son casque, le passant rapidement à Santana en se rappelant que Samuel a emprunté l’autre. ¨Pourquoi tu veux aller au cimetière déjà ?-Oh, comme ça.¨ elle sourit en prenant place derrière lui sur la moto, et il se résigne vite. Lui faire confiance, il n’est pas sûr que ce soit vraiment le cas, mais assez con pour faire tout ce qu’elle demande, ça c’est sûr.¨Pourquoi on ne fait jamais des activités saines ? Genre... on ne va plus à la piscine. Tu sais quoi, on devrait appeler Stiles et Spencer, oublier cette histoire de cimetière, et juste aller à la piscine, comme avant !-Stiles et Spencer ne sont pas dispos pour la piscine, ils sont au cimetière aussi.-Honnêtement, je vais le dire, vous saoulez. Je suis probablement le plus idiot des quatre et pourtant, qui a résussit à ne pas se faire mordre, uhm ? Scott. Vous auriez pu faire un effort.¨
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You know I love a harness situation.
Scott fronce des sourcils, un peu confus en entendant ça de la part de Santana qui le regarde de son fauteuil, et regarde ce qu’il tient, ouvrant légèrement la bouche d’un air dégoûté. ¨C’est celui que je met à Zeus pour courir, San.¨ il explique en levant le bras, et comme pour testifier, le chien traverse la pièce jusqu’à son bol d’eau. ¨Je veux dire, ça me donnerait clairement des plaques. Il faudrait commander sur internet où quelque chose.¨
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I just got a whiff of something and I thought it was me.
¨Depuis quand est-ce que tu as tes propres affaires ?¨ Scott roule des yeux en voyant Santana à sa porte, mais ne se formalise pas, tend son joint devant lui. Elle est rapide à l’attrraper, se lancer sur le lit en oubliant, toujours, que ses côtes à lui ne se guérissent pas toutes seules. Mais il ne lui en veut pas, jamais, et passe son bras autour de ses épaules avec un soupir, levant les yeux au plafond. ¨J’espère que Ma ne sent pas quand même.¨
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So many times people forget to tell the people they’re around that they love them. So, you know what ? I love you.
Il y a quelqu’un dans sa chambre. Scott prend peur avant de se rendre compte de ce que la voix disait, et surtout, à qui elle appartient. Probablement rien d’autre qu’un rêve donc, et il grogne en essayant d’ouvrir les yeux, juste histoire de vérifier. Peut-être que c’est une hallucination auditive mais que Tommy est vraiment en train de le réveiller pour autre chose. Et il arrive à lever un oeil, se rendant compte que l’autre ne s’ouvre pas, assez pour voir que Santana est bien assise sur la chaise de l'hôpital pourtant. Scott se redresse rapidement, prenant vraiment peur cette fois, fixant la brune pendant ce qui lui semble des heures. Puis il se rappelle quand même de ce qu’elle disait et fronce des sourcils, confus. ¨Je ne suis pas encore mort. C’est marqué là.¨ il montre, pointant du doigt les feuilles que le docteur a laissé sur son lit. ¨Ce n’est pas la peine de me mentir. Je suis sûr que Tom t’appellera quand ce sera vraiment l’heure.¨ il explique, ne voyant pas vraiment le problème que ce soit sa nouvelle vision dû normal. Scott détourne l’oeil ouvert vers le mur, n’osant pas la regarder plus que de raison. Il ne faudrait pas qu’il s’y habitue. ¨Mais je t’aime aussi, si jamais tu avais un doute.¨ il finit par répondre, ironisant tout seul sur le fait qu’il ne lui en voudrait pas si c’était le cas.
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You know what I do not have time for ? Fear.
Scott relève les yeux de la cascade pour observer Santana, pas sûr de ce qu’elle veut dire là tout de suite, avant de sentir les mains sur son dos. Oh. Elle ne pousse pas tout de suite et Scott panique, il sait bien qu’il n’a aucune chance de s’en sortir contre la force de la brune. ¨Ce n’est pas de la peur.¨ il commence à mentir, sentant les cailloux glisser dangereusement sous ses pieds. ¨C’est de l’écologie. Est-ce qu’on est vraiment sûrs que c’est sans danger pour l'environnement, uh ? On ne voudrait pas abimer le brésil. Et si des papiers gras tombent de mes po….¨ il n’a pas le temps de finir, voyant dans Santana qui roule ses yeux que ça y est, elle veut sauter et n’a plus le temps de l’écouter. Il ferme les yeux et attends juste que l’eau l’engloutisse, et se dit que s'il survit, il ira juste manger tout les sandwichs dû sac en revanche. 
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What’s going on here, mate ?
Tommy entends une voix familière entrer dans l'appartement mais ne retire pas les yeux de la fenêtre. Il sait qu’il n’est pas fou, il a vu quelque chose par là. Une lumière, où quelqu’un. Dû noir. ¨Probablement rien qui ne te concerne. Qu’est-ce que tu fais ici ?¨ il demande en tournant le regard une seconde, juste le temps de voir James et d’inhaler rapidement. Ce n’est pas comme ça qu’il aurait aimé le revoir. Mais le garçon a les yeux fixés sur la fenêtre lui aussi, et évidemment, lui aussi doit se rendre compte que quelque chose ne va pas. ¨Tu ne devrais pas rester en pleine vue. Passe derrière le canapé.¨ il lui souffle lorsqu’il le sent s’approcher pour observer, mais Cook ne bouge pas, allume une cigarette et soupire, le son étant tout ce qu’il faut à Tommy pour se sentir autorisé à le regarder. À sa surprise, le garçon sourit. ¨Ca te fait marrer de me trouver dans la merde, hein ? Petit con.¨
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You’re adulting !
¨Ca t’étonne ?¨ Tommy sourit en finissant de tourner sa crèpe, levant les yeux dû plan de travail pour voir Cook qui émerge enfin, l’air grognon et presque accusateur. Et oui, d’accord, il ne devrait pas se moquer quand ça doit effectivement être bizarre de le voir comme ça. ¨Pourquoi tu prépares des crêpes ?¨ James demande en prenant place sur un des tabourets, le poing déjà autour d’une des offensantes, et un sourcil levé. Tommy hausse des épaules, même pas sûr lui même. Enfin si, mais c’est même pas la peine de penser à le dire. ¨Je me suis réveillé de bonne humeur, c’est tout.¨ il explique, et passe le beurre à James, qui laisse tomber sa crêpe sur l’assiette.¨… Parce que je suis là ? Beurk.¨ il marmonne, et s’éloigne vers le café, laissant Tommy sourire tout seul.¨Non, juste à cause dû soleil, t’emballe pas.¨ 
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Do I like it ? Yes. Am I attracted to you ? Hundred percent.
¨Ce n’est pas bien de mentir.¨ Tommy roule des yeux, sentant les mains de Cook rouler sur ses épaules lorsqu’il arrive à coté du lit, tentant un ronronnement qui.... est-ce que c’est Santana qui lui a appris ça ? Perturbant. Enfin, il se retourne tout de même et attrape les poignets de James, levant un sourcil face à l’air outré du blond lorsqu’il le force à passer de l’autre coté et s’allonger. Et il laisse ses yeux s’aventurer quelques secondes, juste le temps de se réveiller, voilà. ¨Et je t’ai déjà dit, c’est mon frère qui fournit, pas moi. Alors si tu veux assez pour vendre, tu l’appelles lui. Et tu arrêtes de me faire passer pour un vieux pervers qui paye un prostitué en coke, s’il te plait.¨ il demande sérieusement, mais vu le sourire de James, ca ne part pas bien.
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toclic · 4 years
Text
Ethalia - Chapitre 3
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 3498 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13 
A/N : Salut, je vais pas vous mentir j’ai pas énormément de choses à dire dans cette note d’auteur, à part que j’ai publié deux chapitres dans la même journée, pour être honnête je peux en mettre plus mais je dis qu’il faut vous faire un peu patienter, sinon c’est pas drôle ; ). 
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Crédit au propriétaire du gif.
Chapitre 3
Il était 22h, la fête d'orientation avait commencé il y a maintenant plusieurs heures, j'étais en train de profiter au maximum de Geom Jeong et de Hi Jin, c'était les derniers instants passés ensemble avant un bon bout de temps, on était en train de boire un verre de jus de pomme, à parler joyeusement un peu à l'écart des plus vieilles adultes.
'' Bon alors, les filles qu'est-ce-que vous allez choisir comme orientation alors? '' demandai-je en prenant une gorgée de jus de pomme.
'' Uhmm, je pense me spécialiser dans les plantes botaniques! '' s'exclama Hi Jin.
'' Et moi dans l'études des plantes. '' a répondu ensuite Geom Jeong.
'' Waouh! Je ne savais pas! ''
'' Hehe! Tu ignores bien des choses sur nous Yo Jeong! '' déclara Hi Jin se grattant l'arrière de la tête.
'' Haha, vous me cachez des choses ! Petites malignes ! '' dis-je mon poing contre le haut de leur tête tout en rigolant et souriant à pleines dents.
'' Ah Yo Jeong, arrête ! Tu me décoiffes ! '' grommela Hi Jin semblant mécontente.
'' Hahaha d'accord ! '' finis-je en enlevant mes mains du haut de leur crâne.
'' Yo Jeong. '' appela Geom Yeong, pendant que Hi Jin était en train de recoiffer. '' A quelle heure devras-tu partir? ''
'' Je ne sais pas trop, je n'y ai pas trop pensé '' Geom Yeong acquiesça doucement en prenant une gorgée de son jus.
'' Je te connais je sais que tu n'as pas envie d'assister à la cérémonie, alors tu devras partir avant minuit. ''
'' Je vois, merci Hi Jin, je n'y avais pas trop pensé en fait '' révélai-je en me grattant ma lèvre inférieure de gêne, dans les moments comme celui-ci, j'ai toujours eu ce réflexe de me gratter ma lèvre, je ne peux pas m'en empêcher.
'' Ahlala, tu n'as pas changé Yo Jeong ! '' déclara-t-elle en me frottant un peu la tête.
'' Les filles ! Ne tardez pas trop la cérémonie va bientôt commencer ! '' s'exclama soudainement une des plus vieilles femmes de notre village.
A sa déclaration, je sentis un énorme poids se mettre soudainement dans mon cœur, dans quelques deux heures, j'allais partir seule dans un monde dont je connais juste les histoires de voyage de ma mère et les quelques croquis qu'elle a dessiné dans son carnet, je serai seule sans aucune personne de ma race pour m'aider, je commençai petit à petit à paniquer et mes deux amies l'avaient bien remarqué.
'' Yo Jeong '' appela doucement Hi jin '' Certes Geom Yeong et moi ne serons pas là physiquement mais... '' elle s'arrêta pour poser son verre de jus de pomme, elle prit une des mains de Geom Yeong et une des miennes puis elle les colla entre elles, les pressa contre mon cœur et dit de sa douce voix '' Mais on sera toujours là avec toi. Ici. ''
'' Oui Hi Jin a raison, sache qu'on sera toujours avec toi, qu'on t'encouragera toujours même si nous ne sommes pas là avec toi physiquement.''
'' Merci les filles, ça fait vraiment du bien... '' révélai-je en serrant plus leur main dans la mienne tout en les regardant, sentant les larmes montaient. '' Mais... Sachez que vous allez énormément me manquer... '' confiai-je les larmes coulant sur mes joues et en enveloppant nos mains dans ma deuxième libre et en les collant contre mon front.
'' Nous aussi Yo Jeong, nous aussi... '' confia à son tour Hi Jin la voix tremblante en se baissant pour poser son front contre le haut de mon crâne, Geom Jeong s'est ensuite rajoutée à nous en nous enlaçant de son bras libre, j'ai ensuite senti de l'humidité contre mon crâne indiquant alors qu'Hi Jin était, elle aussi, en train de pleurer.
Et nous restions ici, entre nous, à pleurer ensemble, derrière le bruit des tambours, des bavardages et des rires des femmes de notre village, à pleurer ma prochaine liberté dans quelques heures.
Il était maintenant 23h20, et j'étais en route vers la cabane de Man Yeo, accompagnée de mes deux meilleures amies, elles avaient toutes les deux insisté pour m'y accompagner, nous traversons nos bois avec des lampes, j'avais le sac en tissu de ma mère sur le dos et avançais dans les bois, le même que tout à l'heure, mais aussi de l'excitation de pouvoir enfin sortir d'ici, de cette prison.
J'étais en train de m'imaginer le monde extérieur, comme il devrait être magnifique ! Je suis sûre qu'il est, j'ai hâte de pouvoir enfin découvrir d'autres races, si différentes des elfes, mais aussi toutes les herbes médicinales, j'ai envie de découvrir ce monde.
Encore plongée dans mes pensées, nous atteignions enfin la petite cabane en bois de Man Yeo, on pouvait apercevoir la silhouette de celle-ci encore à l'intérieur de sa cabane.
On s'approcha donc de la vieille et frêle porte en bois, et on y toqua, puis la porte s'ouvrit soudainement, laissant apparaître Man Yeo, tenant une lanterne dans sa main et la leva pour éclairer nos visages, puis elle sourit et nous invita à entrer :
'' Bien les filles, entrez ! ''
A l'intérieur, elle accrocha sa lanterne sur un crochet, cette cabane était plus grande à l'intérieur qu'elle ne paraissait de dehors, elle était entièrement faite de bois, sauf le sol qui était la terre elle-même ce qui faisait pousser de grosse plantes grimpant sur les murs frêles du bâtiment, zigzaguant entre les bocaux posés sur les hautes étagères contenant différents liquides de toutes sortes. Elle nous escorta devant un gros chaudron noir, rempli de liquide vert fumant, ayant pas l'air du breuvage le plus appétissant que j'ai pour l'instant connu.
'' Euh... Qu'est-ce-que c'est ? '' demanda Hi Jin une expression de dégoût inscrite sur son visage en voyant le liquide dans le chaudron, et l'odeur pestilentielle s'en échappant.
'' La potion qui nous fera sortir de ces ronces. '' répondit Man Yeo, en fermant un sac de voyage.
'' Nous ? '' répétai-je, intriguée.
'' Oui, je vais t'accompagner. ''
'' M-mais je pensais que tu voulais vivre une vie tranquille ici. ''
'' Oui et ne vous faites pas de fausses idées, je le veux toujours, mais je t'accompagne pour que tu puisses t'inscrire à Ethalia. ''
'' Qu'est-ce que tu veux dire par là ? '' Demanda Geom Jeong.
'' Ethalia a beau être gratuite, le seul moyen de s'y inscrire et d'avoir une lettre de recommandation par un ancien élève d'Ethalia, écrite dans le bureau d'admission de la capitale, et puis je pense être la seule ici capable de t'y amener avant le dernier délais d'inscription, et en sécurité. ''
'' Oh, je comprends mieux, et bien merci Man Yeo ! '' remerciai-je en lui souriant.
'' Bien alors je vais t'expliquer, la barrière de ronces et beaucoup moins épaisse que l'on peut supposer, il y a environ 10 mètres de ronces, cette potion... '' Elle montra le liquide vert dans le chaudron. '' est temporaire, je l'ai préparée pour qu'elle dure le temps minimum pour qu'on puisse traverser la barrière, on devra donc la boire seulement quand on sera devant les ronces. '' J'acquiesçai. '' Ensuite, tu ne boiras pas directement la potion de changement d'apparence, tu la boiras seulement quand on sera à la capitale car elle a besoin de deux jours de repos après la préparation. ''
'' Alors elle devra se cacher ses oreilles, non ? '' demanda Geom Jeong.
'' C'est exact, c'est pour ça... '' Elle arrêta de parler pour aller fouiller dans un gros coffre et sortit un long manteau à capuche noire et nous les montra. '' Qu'elle devra porter ça. Tiens mets-le. '' Je fais donc ce qu'elle me dit, il était plutôt grand pour moi, l'ourlet du manteau noir atterrissait vers le bas de mes genoux, et les manches se finissait à la fin des premières phalanges et la capuche cachait presque mes yeux. '' Désolé, je n'ai pas plus petit. ''
'' Ce n'est pas grave, tant qu'elle cache mes oreilles ! '' rassurai-je en lui souriant.
Puis elle prit trois fioles, dans deux de celle-ci elle mit l'étrange liquide nauséabonde, puis dans le dernier elle mit un liquide bleu sortit de nulle part. On pouvait donc supposer que c'était la potion qui allait changer mon apparence, puis elle me l'a tendu.
'' Tiens range-la dans ton sac, fais bien attention qu'elle soit dans la chaleur, il faut absolument qu'elle reste dans une température élevée. '' Je fis directement ce qu'elle dit, je rangeai la fiole, bouchée par un bouchon en liège, entre les vêtements les plus chauds que j'avais. '' Bien allons-y, pour que Geom-Jeong et Hin-Ji soit à l'heure à la cérémonie d'orientation. '' déclara-t-elle en rangeant les deux dernières fioles dans son sac et le mit sur ses épaules, puis Man Yeo se dirigea vers la porte, en reprenant la lanterne accrochée au crochet et ouvrit la porte en bois, nous la suivîmes alors dans la forêt sombre en direction de la barrière de ronces.
Pendant le trajet, tout est calme et silencieux, personne ne parlait, si quelqu'un arrivait ici, il entendrait seulement, le son de quelques brindilles se brisant sous nos pas, le son des animaux nocturnes comme les hiboux, les criquets, ou tout simplement le bruit du ruissellement de l'eau de la rivière se trouvant à quelques mètres de nous.
Malgré le silence, l'atmosphère n'était pas très pesante, bien sûr on pouvait sentir un peu de stress, mais avec la déclaration de Man Yeo disant qu'elle allait m'accompagner pour l'allé enlevait déjà une énorme pression de mon cœur, et du stress de se perdre dans notre énorme monde.
Le stress de la solitude dans ce vaste monde a été remplacé par un autre, celui en rapport aux potions qu'avait préparé la sorcière, j'ai certes confiance en les capacités de Man Yeo, mais ça n'enlevait seulement pas la peur d'un dysfonctionnement dans la potion, comme quoi, elles pouvaient s'annuler d'une minute à l'autre sans prévenir pendant qu'on traversait la barrière de ronces.
Nous voici maintenant devant ces fameuses ronces que personne n'osait traverser.
Man Yeo, qui était depuis tout ce temps devant nous toutes, se retourna et me regarda profondément dans les yeux :
'' Tu es sûre de ça, Yo Jeong ? Tu sais que tu peux encore annuler et revenir au village ? Je ne vaux pas influencer tes choix, mais dis-toi que le monde extérieur est injuste, impitoyable et dangereux, il n'hésitera pas à te rabaisser, te rappeler les erreurs, et aussi te mettre dans le danger. Alors je te le répète Yo Jeong, es-tu sûre de vouloir sortir ? ''
Pour moi, la réponse était évidente, bien sûr que je voulais sortir, mais je ne pouvais m'empêcher de réfléchir une énième fois à cette décision, je pensais à mes amies, à grand-mère même si ces temps-ci ça n'allait pas trop bien avec elle mais je l'aimais toujours, elle restait ma grand-mère, elle restait qui avait rempli le rôle de mère quand la mienne est partie, ou même aux villageoises entre nous, elfe, nous sommes extrêmement proches et elles nous protégeaient toutes énormément, à vrai dire Geom Jeong, Hi Jin, quelques autres elfes de notre âge et moi étions les elfes les plus jeunes de notre village, nos parents se sont rencontrés avant que le dômes de ronces ne soit créé, nous étions donc les dernières elfes, les cadettes.
Je levai alors ma tête vers Man Yeo, et lui répondis d'une voix sérieuse :
'' Oui, j'en suis sûre. '' A ma réponse la sorcière esquissa un sourire narquois, et rigola un peu.
'' Tu es bien la fille de Ja Yu '' Elle se retourna alors vers les ronces, s'accroupit, et commença à fouiller dans son sac, pour sortir les deux fioles de liquide vert. '' Je te laisse quelque temps pour dire au revoir à tes amies. '' J'acquiesçai et me retournai vers mes deux meilleures amies mais je fus surprise par la vue devant moi, Hi Jin avait sa tête posée sur l'épaule de Geom Jeong, qui caressait les cheveux blancs à l'arrière de sa tête, je pouvais entendre les sanglots de la blanche, et malgré l'obscurité je pouvais apercevoir de petites larmes, coulant des yeux argentés de Geom Jeong, celle-ci leva la tête vers moi et me fit petit sourire triste, alors n'attendant plus longtemps, je sautai directement dans leurs bras et les serrai de toutes mes forces, et pleurant moi aussi, leur disant à quel point elles allaient me manquer et que j'étais désolée de devoir les quitter comme ça.
'' Ne t'excuses pas voyons, ce n'est pas un péché de vouloir s'échapper pour trouver la liberté. '' Geom Jeong essaya de me calmer en posant sa main libre à l'arrière de ma tête et les caressa à leur tour.  Hi Jin leva soudainement sa tête.
'' Promets que tu seras heureuse dehors, que tu ne regretteras pas ton choix de partir, promets-nous que tu réaliseras ton rêve, d'accord ? '' A travers mes larmes je lui fis un sourire, elles allaient vraiment manqué, ce sera peut-être la dernière fois que je le verrai, mais si c'est le cas alors... Je ne les oublierai, elles m'ont toujours accompagné dans ce que je faisais, dans ce que j'entretenais, pour moi elles sont les deux sœurs que je n'ai jamais eu, je suis heureuse de les avoir connu, je suis heureuse d'être leur amie, je suis fière d'elles.
'' Promis. ''    
'' Les filles, je suis désolée de devoir interrompu ce beau moment mais il faut y aller. ''
Je m'extirpai de l'étreinte des filles, remis mon sac correctement sur mes épaules, et commençai à m'éloigner de mes meilleures amies.
'' Attends, Yo Jeong! '' m'arrêta Hi Jin '' On a quelque chose pour toi! '' Elle fouilla alors dans les poches de sa veste, et sortit un collier, un pendentif argenté et pendait, il y a trouvé à l'intérieur une pierre verte pâle.
La blanche s'avança doucement vers moi, elle décrocha la chaîne du collier se mit derrière moi, et me le mit, alors je pris le pendentif vert dans ma main, je découvris, qu'on pouvait apercevoir de l'argent entouré la pierre, elles étaient tellement fines, qu'on pouvait les voir comme des branches d'un arbre.
'' Wouah les filles! Il est magnifique! Merci beaucoup ! '' les remerciai-je en relevant pour remarquer qu'Hi Jin était revenue aux côtés de Geom Jeong, celle-ci en train de me sourire tendrement.
'' Au moins tu seras qu'on sera toujours là pour toi ! '' déclara Geom Jeong, je lui souris doucement, toujours triste de devoir les quitter en échange, de ma liberté, elles ont toujours été là pour moi, elles m'ont toujours aidé dans les nombreux moments difficiles de ma vie, quand même ma propre grand-mère ne pouvait me réconforter ! Toutes ces années à leurs côtés, il y en aura peut-être plus. Ce moment sera peut-être le dernier à leurs côtés, ce sera peut-être la dernière fois que je les verrai. Non ! Cela ne peut pas arriver, je veux en avoir plus avec elles ! Je veux qu'elles aussi, elles puissent goûter à la liberté, elles aussi j'ai envie qu'elles puissent voir notre énorme monde ! Je veux qu'elles trouvent l'amour, qu'elles se marient, qu'elles aient des enfants ! C'est décidé je vais renverser cette stupide loi, peut importe le moyen, j'y arriverai.
'' Yo Jeong. '' Une voix m'appela et me sortit de mes pensées. '' On doit y aller. '' Je me retournai, en adressant un dernier sourire à mes deux meilleures amies et bus la potion que me tendait la sorcière, et me dirigeai déterminée vers la barrière de ronces, arrivée devant j'hésitai un peu, j'étais la première à passer, Man Yeo était derrière moi, je tendis ma main vers une épine, et vis que ma main la traversait sans aucun problème, alors je m'avançai prudemment dans cet enfer épineux, il faisait tellement sombre et le fait que c'était la nuit n'arrangeait aucunement notre situation mais heureusement il y avait toujours la lumière de la flamme de la lampe de Man Yeo qui nous éclairait le chemin.
Je ne voyais plus de ronces et d'épines, non devant moi se trouvait un grand arbre, tellement semblable à ceux que l'on pouvait trouver dans notre forêt, à cause de cette pensée, j'hésitai un peu, est-ce-que nous n'étions pas de l'autre côté de la barrière mais bien toujours dans la forêt ?
'' Ne t'inquiètes pas, Yo Jeong, nous sommes bien de l'autre côté de la barrière, lève la tête '' Je fis alors ce qu'elle me dit en me demandant ce qu'il y avait, mais il se trouve qu'il n'y avait rien.
'' Il n'y a rien. ''
'' C'est ça, il n'y a rien. ''
Il n'y avait aucunes ronces qui cachaient le ciel nocturne, je pouvais enfin bien l'apercevoir, sans aucun problème, ses petits points lumineux, appelés étoiles, et cette grosse boule dans le ciel, nous offrons une magnifique lumière argentée, c'était beau, mais il y avait une troisième chose, dans ce ciel, c'était gros, ça avançait rapidement dans l'air sans aucun problème cela ressemblait à un énorme lézard avec des ailes, beaucoup plus gros que ce que l'on trouvait dans notre forêt.
'' Man Yeo '' l'appelai-je. '' Qu'est-ce que c'est que ça ? '' lui demandai-je en pointant le lézard dans le ciel. Elle releva la tête vers la chose, et quand elle l'a vit, elle me prit soudainement la main, et me tira vers un grand arbre, et plaça la capuche sur ma tête, beaucoup trop grande pour moi je ne voyais presque plus et elle mit sa main libre contre ma bouche. '' Qu'est-ce-qui se passe ? ''
'' C'est un veilleur de nuit, il ne faut absolument pas qu'il ne te voit. '' chuchota-t-elle.
'' Mais pourquoi tu chuchotes ? ''
'' Il est doté, d'une ouïe et d'une vue surréaliste, donc à partir de maintenant tu te tais, compris ? '' J'acquiesçai. '' Bien, maintenant suis-moi, sans faire de bruit, et reste en dessous des arbres. ''
Nous commençâmes alors à avancer dans la grande forêt, elle ne changeait pas énormément de la nôtre, elle était juste beaucoup plus éclairée, grâce à la grosse boule dans le ciel, j'avais maintenant une confiance aveugle, envers la sorcière me tenant toujours la main.
En avançant plus profondément dans la forêt, je pensais à mon village, qu'est-ce qu'ils étaient en train de faire, le choix d'orientation n'avait sûrement toujours pas commencé, grand-mère me cherchant, la colère se lisant parfaitement sur son visage, elle savait que j'allais détester cette fête, elle devait chercher désespérément dans le village, à cette pensée je me sentais énormément coupable pour son vieil âge, elle cherchait dans tout le village, alors je priai intérieurement pour qu'elle trouve rapidement la note laissée dans ma chambre.
Man Yeo s'arrêta alors, j'ai failli rentrer dans son dos, j'étais trop plongée dans mes pensées.
'' Il est parti, on va pouvoir se reposer. '' dit-elle, lâchant ma main, et sortant une tente faite par les épaisses et énormes feuilles que l'on pouvait trouver facilement dans notre forêt et me les donna. '' On va dormir à la belle étoile, ce soir, Yo Jeong. ''
Quelques instants sont passés, et nous voilà maintenant couchées sur d'énormes, et épaisses feuilles de notre forêt, à regarder, le nouveau ciel étoilé de ce monde, je ne pouvais arrêter de le regarder. C'était tellement nouveau pour moi, mais j'aimais ça : la nouveauté, ça faisait bien de pouvoir découvrir de nouvelles choses. Je levai la main vers ce beau ciel étoilé, comme si j'essayais de le toucher, je fermai ensuite le poing comme si j'essayai d'attraper les petits points lumineux dans le ciel, je la rouvris pour voir ma paume vide, il n'y avait rien, puis j'entendis Man Yeol rigolait.
'' Pourquoi est-ce-que tu rigoles ? '' demandai-je tournant ma tête vers elle, ses longs et lisses cheveux châtains clairs s'étalant sur la feuille servant de lit et ses yeux fermés empêchaient de pouvoir contempler ses magnifiques pupilles étrangement jaunes, puis elle les rouvrit et me regarda en souriant.
'' Tu es juste trop mignonne. '' répondit-elle, son sourire ne quittant pas ses lèvres, à sa réponse une mine ennuyée s'étala sur mon visage, mais plus je continuai à la regarder, plus je souriais, c'était rare de la voir sourire comme ça, et ça me faisait chaud au cœur qu'on sachant que grâce à moi elle puisse sourire comme en ce moment, et je ne tardai pas à rigoler à mon tour.
Puis, plus le temps passait, plus mes paupières commençait à baisser, jusqu'à je tombe dans les confortables bras de Morphée, rêvant à ce qui allaitait se passer le lendemain, mon sourire ne quittant jamais mes lèvres.                
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Woh, b**del, le vertige !
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La négociation. Avec le fait que quitte à revenir en France, quand bien même les choses viendraient à revenir à la “normale” rapidement, c’est l’occasion de passer les fêtes de fin d’année avec la famille, et trouver que 6 mois c’est loin pour je l’espère très fort en mode tous les doigts croisés revenir reprendre ce voyage là où il a été mis en pause.
Le rejet. De retourner en ville, de retrouver la “civilisation”. Ici, même si j’étais en ville, il y a ce dépaysement. Mais là, je connais trop, et je n’étais pas prête, pas encore. 
La peur. De revenir à ma vie d’avant, alors que ce n’est pas le plan du tout hein. Mais voyez-vous, vu que je n’ai pas fini de construire ma liberté financière, et que le voyage dans des contrées malgré tout moins chères que notre bel hexagone se met en pause, il va falloir assurer. Se loger, manger, profiter, ne va plus se faire de la même manière, quoique... (Vous allez voir, mais on n’en est pas encore là.) Les peurs donc pour être plus précise. Qui reviennent à la charge. Parce que je m’étais créé un nouvel équilibre depuis des mois, et il m’allait tellement bien. Mais nulle chose n’est permanente, et à chaque instant, à chaque battement d’aile de papillon (coucou hypersensibilité), je réajuste. Sauf que là, c’est pas une petite chose volante ravissante mais un put*** de tsunami. Ou presque. Ok, j’exagère un poil. Allez, pour être culture chilienne on va dire que c’est un bon tremblement de terre magnitude pas si petite. Revenir en France c’est avoir peur de ne jamais repartir terminer ce voyage inachevé. C’est avoir peur de ne pas avoir les moyens d’assumer la vie des prochains mois. C’est ne pas être certaine de pouvoir effectivement vivre en mode nomade en France le temps de repartir (car oui, c’est l’idée, repartir en 2021, ojala comme on dit ici). C’est voir la peur de voir mon mec s’emballer pour un terrain ou une maison et me dire que c’est une opportunité à ne pas rater, et nous re-sédentariser plus tôt que prévu, alors que je ne suis pas DU TOUT prête mentalement à me lancer dans un tel projet. C’est aussi la peur de ne plus avoir autant de temps pour bosser mon développement d’activité en freelance, alors que je n’en suis qu’au début, et que c’est la fondation essentielle à toute suite. C’est ma sécurité qui se joue là, si je ne réussis pas ça, je perds la liberté que je me suis créée et c’est absolument hors de question, parce que cette liberté c’est mon centre, mon coeur, mon moteur. Je l’ai compris, je ne fonctionne pas autrement, je ne peux être heureuse sans être libre, si je me sens contrainte à quoique ce soit.
La solution. Garder mon équilibre. Regarder ces peurs, et trouver des arguments pour les rendre inoffensives et même un jour les faire complètement disparaitre parce que je me serai prouvé que même en pleine tornade je garde l’équilibre et continue d’avancer dans la direction que j’ai choisi.
Les solutions. Me promettre de revenir terminer ce voyage, de ne pas oublier ce rêve, quoiqu’il se passe, et peu importe quand. Dans l’idéal en janvier prochain. Si le Covid continue à poser problème, j’ajusterai cette solution. Etre claire avec moi-même, mes peurs, mes envies, mes limites. Et donc avec l’homme que j’aime et qui m’aime. J’ai d’ailleurs beaucoup progressé à ce sujet ces derniers mois. Respecter mes besoins, et notamment ne plus jamais perdre la liberté. Oui il y aura des choses pour lesquelles je serai moins emballée que d’autres, mais chaque choix sera conscient et réfléchi. Comme celui de rentrer, temporairement, et de veiller à ne pas détruire tout ce que j’ai construit et qui me plait enfin. Me faire confiance. Voir tout le chemin parcouru, comprendre que ce n’est pas parce que je rentre en France que je retourne à la case départ. Réaliser que ce que j’ai construit, pour la première fois de ma vie, je n’ai pas envie de le quitter et que c’est déjà énorme. Et que oui, construire alors qu’on est nomade est possible, que construire n’est pas forcément synonyme de job “stable” (coucou licenciements à la pelle post pandémie) et une maison. Faire confiance dans mon couple. Pour me permettre de respecter mes besoins, respecter les besoins de l’autre, rester dans l’écoute et dans l’action qui nous fait avancer ensemble là où c’est juste pour nous.
Alors, le vertige reste, encore, au fond, mais il est moins fort. Il va y avoir des pics, au moment de prendre l’avion, d’arriver en France, de revoir Paris, mais je le vois, je gère !!! Je suis sur un fil, mais je danse avec les imprévus, et je m’adapte. Je fais ce qui est le mieux, dans un calme tout à fait notable quand on sait d’où je viens. Et je vais tout faire pour me rappeler de garder ce nouveau talent, continuer à le développer, le cultiver, le faire grandir. A moi les cabrioles !
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Ça fait bien longtemps que je ne suis pas venue ici. J'avais besoin d'écrire ce qui me passait par la tête.
J'ai vécu des évènements au travail qui m'ont achevé. Mon entourage ne comprend pas vraiment ce que je vis, je leur en veux pas. Faut le vivre pour le croire ! Mais c'est compliqué pour moi, compliqué de devoir gérer une nouvelles fois mes crises d'angoisses, de panique, d'anxiété.... Tout ça seule, car mon mari est en formation et je ne veux pas l'inquiéter. Il en fait déjà tellement pour moi. Mais bon, je crois que la vie a décidé de me donner des épreuves pour me rendre encore plus forte. Elle m'a appris à ne pas faire confiance rapidement. Parce que oui, quand je me lance dans une relation qu'elle soit amicale ou professionnelle je suis naïve. Je crois tout ce qu'on me dit. Je suis entière, je me donne corps et âmes. Et après c'est le coup de massue, les personnes en qui j'avais le plus confiance me tournent le dos ou me font des crasses. Voilà c'est comme ça, je passe par différentes étapes. D'abord la tristesse, l'incompréhension puis la colère et la frustration et pour finir l'indifférence. Je suis une personne rancunière, un défaut pour certains, mais pour moi c'est ma protection contre les gens malveillants. Tu me fais une crasse une fois mais pas deux. Tu deviens inexistant à mes yeux.
Donc voilà, au travail je suis avec d'autre collègues, la cible. La personne à abattre. Parce que j'ouvre m'a bouche, parce que je dis quand il y a qqc qui va pas et que tt simplement je fais mon métier. J'applique ce que j'ai appris pendant ma formation.
Depuis un mois je vais voir une hypnotherapeute pour m'aider à dépasser tt ça. Elle m'aide beaucoup, ça me fait du bien. Je dois dépasser tt ça, sans encombres et n'y laissant pas beaucoup de plumes, comme on dit.
Enfin voilà ! Encore un nouveau moment pas très agréable à passer....
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otomeheroines · 5 years
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Chaos Lineage Azusa Chapitre 01
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- Donjon -
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Azusa: Je suis la garde……? Pourquoi as-tu……choisi moi?
Yui: Euh, je ne devrais pas?
Azusa: Non……Très bien……je vais faire de mon mieux, d'accord?
Je te protégerai……cette fois……
Yui: Hein……?
Azusa: Rien……
Yui: (Son sourire a l'air triste……Je me demande quel genre de personne est Azusa)
- Fade Noir -
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Yui: Même si j’ai décidé de rester sur mes gardes, ils ne vont pas me laisser sortir de prison……
(Combien de temps a passé depuis que tout le monde est sorti? Mon sens du temps est flou……)
(Pendant combien de temps vais-je être enfermé dans un tel endroit?)
*Gargouillements*
Yui: (Ugh, j'ai faim même à ce moment-là……)
*Pas qui s’approchent*
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Azusa: ……Ève.
Yui: Azusa?
Azusa: J'ai apporté ton repas……Mange-le, si tu veux……
Yui: Euh……
(J'ai faim, mais est-ce une bonne idée de le manger? Et s'il l’a empoisonné……?)
*Gargouillements*
Yui: (Encore une fois……!)
Azusa: Tu avais faim……Je suis désolé, j’ai été en retard……
Voilà.
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Yui: Merci beaucoup……
(Si je ne mange pas quelque chose, je n’aurai pas d’énergie, alors obéis et fais-le.)
……Bon appétit.
*Yui commence à manger*
Yui: Ah, c’est délicieux……
Azusa: Je suis content……Si tu en veux plus……n'hésite pas à demander, d'accord……?
Yui: D'accord……
(Azusa ne semble pas être une mauvaise personne après tout. Il est gentil avec moi……)
(J’ai dormi longtemps et il y a beaucoup de choses que je ne sais pas. Peut-il m'en dire plus à propos de la situation si je le demande?)
Euh……Puis-je te demander quelque chose? J’ai dormi dans l’église longtemps et je suis complètement perdue……
Si cela ne te dérange pas, j'aimerais te poser quelques questions.
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Azusa: D'accord. Si c’est quelque chose que je peux répondre……
Yui: Merci beaucoup.
(Ça a marché, je suis contente……!)
Vous êtes tous des vampires, non? Et frères……?
Azusa: ……Frères……
Yui: (Hein? Qu'est-ce qui ne va pas?)
Azusa: ……C’est exact. Nous sommes divisés en trois familles mais chacun de nous est un vampire.
Dans cette famille, Carla est l’aîné. Je suis le second.
Yui: (C’est la Famille « Violette », n'est-ce pas? Et les deux autres……Euh……)
Azusa: Reiji est le fils aîné de la Famille Écarlate. Puis Shu, Yuma…��et Kino.
Yui: Donc, ces quatre personnes sont de la Famille Écarlate……
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Azusa: Et enfin, la Famille Orange……Ruki……est l’aîné.
Il est frère avec Shin, Ayato et Kanato.
Yui: (Il y a tellement de noms que je ne me souviens pas de tous……)
(Mais tous ces noms me paraissent familiers, étrangement)
Euh……Et tous les membres des trois familles visent Ève……moi, non?
Azusa: Oui. Tu es notre précieuse Ève……Parce que tu es la seule en ce monde……
Yui: (Ève est donc nécessaire pour devenir le souverain suprême. Malgré tout, je suis confuse)
(Ah, au fait……)
Même si vous, les vampires, êtes frères, vous ne vous ressemblez pas physiquement.
Azusa: Et bien……oui……
Yui: (Hein? Cette réaction……C’était quelque chose qu’il ne voulait pas entendre autant?)
*Pas qui s’approchent*
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Carla: Comment se porte Ève?
Azusa: Ah……Carla.
Yui: (……! Carla……Il est majestueux et un peu effrayant……)
Azusa: Elle a bien mangé son repas, elle va bien……
Carla: Je vois.
Yui: (……! Il me regarde. Son regard me transperce(?)……)
Carla: ……Toi, tu t'es souvenue de quelque chose depuis?
Yui: N-Non, rien……
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Carla: Il semble que ce ne sera pas si facile. Mais, Ève est la clé pour devenir le souverain suprême.
*Carla entre dans la prison*
Carla: Elle mérite d'être inspectée.
Yui: (Ah, il est entré dans la prison!?)
*Carla l'attrape*
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Yui: Kyaa! Q-Qu'est-ce que tu fais……?
Carla: Tu t’appelles Ève, alors tu dois garder quelques secrets. S’ils sont hors de vue—
Je vais juste demander à ton sang.
Yui: (Ah……Ses crocs sont sur mon épaule……!)
N……Non! Arrêtez——!
Carla: Inutile de résister. *suce le sang*
Yui: ……! Aïe……!
(Il me mord avec ses crocs, ça fait mal……! Je veux qu’il s’arrête mais mes mains tremblent, ma force est……)
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Azusa: Ève……
Carla: Ah……Hmph.
Yui: (……? Il s'est arrêté……?)
Carla: Quel est ce goût? Le sang d’Ève a un si mauvais goût?
*Carla la jette violemment ( ̄□ ̄;)*
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Yui: Kyaa!
(Il n’a pas besoin de me jeter comme ça……)
Carla: Il semble que tu n’es pas mûre. Par conséquent, tu ne peux pas remplir ton devoir en tant qu’Ève.
Azusa. Continue à surveiller Ève jusqu'à sa maturité.
Azusa: Oui……
*Carla disparaît*
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Yui: Uuh……
(Un vampire a sucé mon sang……je ne suis pas morte, pas vrai? Mon épaule pique toujours……)
Azusa: Carla a……Je suis désolé.
Je ne sais pas si tu peux m'entendre, mais……tu ne devrais rien faire de trop violent……
Yui: (C’est trop tard maintenant pour me dire que……)
Azusa: Tu as mal à l'épaule? Attends une seconde……e vais apporter une trousse de premiers soins tout de suite……
*Azusa disparaît*
Yui: (Il était si violent……Même s’il dit que je suis Ève, je ne comprends rien du tout……)
(Pourquoi dois-je recevoir un si mauvais traitement? Pourquoi……?)
*Azusa revient*
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Azusa: Désolé pour l'attente. Peux-tu me montrer……ta blessure……?
Yui: M-Mais……
Azusa: Je ne te ferai pas de mal. Je vais juste soigner ta blessure, alors……montre-la-moi?
Yui: ……Compris……
Azusa: Merci……
*Azusa se rapproche*
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Azusa: La cicatrice est grosse, hein……Est-ce parce qu'il a sucé de force? Je vais le panser maint……
Hein……? Il n’y a pas de bandages……Qui les a utilisés? Et ils étaient ici……
Yui: A-Ahem! J'irai bien. Donc tu n’as pas à te forcer……
Azusa: Non, je dois m’occuper de ta plaie correctement……ou la cicatrice peut rester.
Mais……il n’y a pas de bandages, que dois-je faire……?
Yui: (Il est troublé……Il veut certainement faire quelque chose pour ma plaie qui saigne.)
(Y a-t-il autre chose qui pourrait servir de bandage……?)
Azusa: ……Je n'ai pas le choix.
Yui: Hein?
Azusa: Je vais guérir ta blessure……en utilisant ma bouche……
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Yui: Que……? Q-Qu'est-ce que tu veux dire?
Azusa: La salive d’un vampire a une capacité de guérison……
Je peux donc refermer ce type de blessure……C’est correct?
Yui: (« Correct »……? Azusa est aussi un vampire, non? Puis-je lui faire confiance?)
(S'il me suce le sang comme l'autre vampire avant……)
Azusa: Tu as peur, pas vrai? Mais si on laisse la plaie telle qu'elle est, ça va empirer.
Yui: Azusa……
(Il est vraiment inquiet. J'ai peur……mais……)
……Compris. Peux-tu le faire, s'il-te-plaît?
Azusa: Oui, laisse-moi le faire.
Yui: (……Je me sens anxieuse quand il se rapproche. Je sens son souffle sur mon épaule……)
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Azusa: Mes crocs ne te perceront pas, alors ne t’inquiète pas……*lèche la plaie*
Yui: ……!
Azusa: La blessure est profonde……Je suis désolé. Il semble que ça va prendre un peu plus de temps……* lèche*
Yui: ……Ah…… [(O_O)’]
Azusa: ……!
Yui: (N-Non, cette voix étrange……! Pourquoi? J'avais peur il y a un moment et pourtant……)
(Tout mon corps devient chaud, comme s’il devenait paralysé——)
Azusa: Que dois-je faire…? Ton sang sent très bon. Et ça s'épaissit aussi…!
… Je dois… résister…
Yui: Azusa…?
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Azusa: Je n'aurais pas dû me rapprocher… Ce sera la même chose encore, mais…
La saveur de ton sang… me donne le vertige…
Yui: Euh… Qu'est-ce que… Kyaa!
*Azusa attrape Yui*
Yui: Hé, ne me serre pas l’épaule si fort, ça fait mal…
Azusa: Désolé… je ne peux plus… *suce le sang*
Yui: Nn…!?
(Il me suce de la nuque…!? P-Pourquoi? Et il a promis de ne pas sucer mon sang…!)
(M-Mais… c’est censé faire mal, et pourtant… je ne déteste pas ça?)
Azusa: Je suis désolé… je ne peux pas arrêter… *suce le sang*
Yui: … Aaah…
(Cette douleur est… nostalgique… Est-ce que j'ai déjà ressenti ce sentiment?)
(Mais où…?)
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Azusa: Je suis désolée… Ève… *suce le sang*
Yui: …!
*Flashback du salon de la maison Mukami*
Yui: (… Quelle était cette scène…?)
Ah…—
*Flashbacks des couloirs de l'école, de la ville et de la chambre d'Azusa*
Yui: Ah… Aaah…!
Azusa: Ève…?
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Yui: (Beaucoup de choses me traversent la tête à la fois—)
Aaah… Aaaaaah–!
(J'ai un… mal de tête—!)
*Flash blanc*
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Azusa: Ève! Ève…!
Yui: (Quelqu'un m'appelle…)
(Non, ce n’est pas quelqu'un. Je connais bien cette voix.)
Azusa: Ève…! Désolé, ça va…!?
Yui: Azusa…?
Azusa: Hein…?
Yui: (Ma tête est toujours confuse… Mais plus que ça…)
(Je me suis souvenue. Je me suis souvenue de tout.)
(Pourquoi suis-je dans un tel endroit? Je passais du temps avec Azusa et les autres à la maison Mukami, et pourtant…)
(Je me suis réveillée dans une église et on m'a amenée ici. Qu'est-ce qui se passe?)
Azusa: Ève…?
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Yui: Azusa… Où sommes-nous? Pourquoi sommes-nous dans un tel endroit?
En plus… Carla! Pourquoi Carla est ton frère?
Pourquoi es-tu ennemi avec Ruki et Yuma?
Azusa: Ah…
Yui: (Mes souvenirs d'avant mon réveil dans l'église sont vagues…)
(Je devrais passer du temps avec Azusa comme d'habitude, et pourtant… pourquoi?)
Azusa: Euh…
Qu'est-ce que tu racontes?
Yui: Hein?
Azusa: Carla est mon frère… C'est ma maison. J'ai toujours vécu ici, avec ma précieuse famille…
Yui: C’est un mensonge…
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Azusa: Ce n’est pas un mensonge. Si tu en doutes, demande à Carla, Kou et aux autres.
Yui: Ç-ça ne se peut pas! Tu ne te souviens pas? Nous avons passé du temps ensemble à la maison Mukami!
Azusa: … « Mukami »?
Yui: …!
Azusa: En outre, je t'ai rencontrée pour la première fois hier. Je n’ai pas passé autant de temps avec toi?
Yui: C’est un mensonge… Parce que… Nous—!
(Nous étions… amoureux. Est-ce qu’il insinue qu’il ne se souvient pas de ça aussi?)
(Non, ce n’est pas seulement Azusa. Même Carla, Kou et les autres… on aurait dit qu’ils ne me connaissaient pas.)
(Ils ont tous changé de mémoire? Suis-je la seule à être revenue à la normale…?)
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Azusa: Ah… Tu ne te sens pas bien? Ton visage est si pâle… Est-ce parce que j'ai sucé ton sang?
Je suis désolé. Ton sang était si délicieux que je ne pouvais pas résister…
Yui: …
Azusa: Ève…?
Yui: Ah… Non, je vais bien…
(Je ne comprends pas du tout ce qui se passe. Mais… je dois garder mon calme.)
(Même si leurs souvenirs sont altérés, tout le monde se connaît au moins).
(Calme-toi… Ne panique pas…)
… Je suis désolé, je vais bien maintenant.
Azusa: Je vois…
Euh… à propos de Carla… Tu ne devrais rien faire de trop violent…
Ève, tu es une personne importante pour nous. Donc si tu te comportes bien, je pense qu’il te sortira de là, finalement…
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Yui: Je comprends. Je vais bien me comporter.
Azusa: Oui…
Tu dois être fatiguée après tout ce qui s'est passé aujourd'hui. Repose-toi bien, même si c’est dans un tel endroit, d'accord…?
Yui: (Ah… Azusa s'en va!)
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♟L’empêcher de partir [Roses noires]♟
Yui: Azusa, attends!
Azusa: …? Qu'est-ce qui ne va pas… ?
Yui: (Ah… je l'ai inconsciemment dit de s'arrêter…)
Azusa: Tu es peut-être… mal à l'aise, après tout?
Yui: N-Non, ça va. Je voulais juste parler un peu.
Azusa: Je vois… Mais tu devrais te reposer. Parce que ce n’est pas bon si… tu en fais trop…
Yui: … Je comprends. Je vais me reposer maintenant. Désolé de te retenir.
Azusa: Oui… Bonne nuit…
♙Le laisser partir [Roses blanches]♙
Yui: (Je veux parler plus avec Azusa. Mais… j'ai besoin de temps pour réfléchir.)
Azusa: Ève… tu auras peut-être des moments difficiles, mais… je t’aiderai autant que je peux…
Alors… Mets ton esprit à l'aise(?)?
Yui: D'accord, merci.
Azusa: Eh bien, bonne nuit…
Yui: Bonne nuit.
♙Fin des choix♟
*Azusa part*
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Yui: Azusa…
(Azusa me voit comme Ève, qu'il a rencontré pour la première fois. Les autres aussi).
(Je ne reconnais ni cette terre, ni ce manoir. Je ne sais pas ce qui se passe.)
Mais quelque chose d'étrange nous est arrivés. Il n'y a aucun doute là-dessus.
(Étant donné que je suis la seule à être revenue à mon état d'origine, je n'ai guère d'autre choix que de faire quelque chose à ce sujet…)
(Mais si au moins Azusa retrouve ses souvenirs —.)
… Hein? Au fait…
(Je ne suis pas sûr mais… j'ai l'impression d'avoir déjà parlé à Azusa dans cette prison.)
(Je me demande comment…?)
- Salle à manger -
Subaru: Merde, c’est bien lié…
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Azusa: Subaru, que fais-tu…?
Subaru: Tu comprendras tout simplement en regardant. Je retire les pansements.
Azusa: Tu as été blessé…?
Subaru: … Ce gars Kou m'a agacé et j’ai frappé le mur.
Je me suis légèrement égratigné la main à ce moment-là et ce mec a soigné ma blessure contre mon gré.
Azusa: Hein…?
Subaru: Il l'a trop bandée. Ce mec doit l'avoir fait exprès.
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Azusa: … C’est la raison pour laquelle les bandages ont disparu. Il ne fait normalement pas ça, et pourtant…
Subaru: Ah? Ce mec est toujours comme ça.
Azusa: … Non, normalement, il ne fait pas ça.
Je me demande ce qui est arrivé…
♙Fin♟
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kadavrr · 4 years
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noir de manque - 7
Baisers tabac
« Ne fume pas, c’est vraiment de la merde. » m’avait-il dit une clope coincée entre ses deux levres que je n’aurais jamais imaginé finir par dévorer. J’avais ris surement ou, simplement hausser les épaules. Le tabac m’était inconnu, hormis l’odeur et ses dangers je n’en connaissais rien. Mais je savais que lorsqu’il fumait, lorsqu’il parlait si assurément en expirant la lourde fumée pleine de mort prématurée de son nez, il était beau. Quelques courtes pauses entre ses phrases pour lui permettre d’expirer et d’inspirer avec confiance dans le froid de ces étranges soirées. La fumée sortait en même temps que chaque mot, chaque rire comme une éternelle compagnie. La lumière artificielle nous offrait un instant de calme loin de la javel et de l’éclat des murs qui devenait presque aveuglant en journée. Je ne m’en rendais surement pas compte, mais il devait me regarder, et m’écouter lorsque j’osais enfin prendre la parole. Peut-être que dans ces moments-là il arrêtait tout, même sa cigarette pour se concentrer sur le débit de mes levres vierges de tabac et de vices, sur mes paroles peu sûre et caché sous une fausse grimace de confiance. Quelques cendres devaient alors s’accumuler sur le bout de sa clope, et il devait surement être surpris d’en voir tomber sur son sweat. Peut-être qu’alors il se moquait de lui-même d’être aussi concentré, mais de ne pas avoir écouter un traitre mot de mon intervention. Peut-être qu’alors il attendait, espérait que je tourne mon candide visage dans sa direction, osant affronter son regard doux, son regard accueillant qui m’observera sous toutes les coutures, tantôt intéressé, tantôt ennuyé, puis désespéré.
Oubliant que nous étions les marginaux de la société, entouré de grillages pour éviter que l’on ne se suicide en sautant de cette douce terrasse enfumée et bruyante. C’est soudainement que j’hausse la voix toujours aussi peu sûre de moi quant à son réel intérêt pour moi. Mais j’ose et demande avec je l’espère un peu d’assurance. « Tu peux m’en rouler une aussi ? ». Sans même me poser de question, il me fait oui de la tête un filtre coincé dans la bouche, tandis qu’habilement je le regarde jouer de ses doigts pour former un tube fin, bien fait. Mais il n’est pas pour moi, il le tend à quelqu’un d’autre. Et la même chose se produit plusieurs fois. Je panique, est-ce qu’il m’a oublié ? Peut-être qu’il m’ignore ? Peut-être qu’il n’a pas compris ? Perdu entre mes pensées sulfureuses, une main tendue perce trop aisément le nuage d’anxiogène de « Si » qui envahissait en quelques voix mon cerveau et ses failles les plus profondes. Un tube de tabac tendue comme un billet roulé sur lui-même. Je me demande si c’est une bonne idée, si le bon choix est de le prendre. Mais je ne peux pas refuser, pas après qu’il ait mit tant de cœur dans son ouvrage, qu’il ait confectionné avec soin cette cigarette, pour moi, ma petite personne inutile en quête de reconnaissance. J’ai glissé ce premier cadeau de sa part entre mes mains, et fait signe à mon innocence qui grimpait le grillage pour sauter. C’était là. Ce moment « ma première clope ». Ce qui était la première rébellion chez les autres, arrivait pourtant bien tard chez moi, mais elle restait spéciale, car c’était de lui que ça venait, l’addiction pour ce produit viendrait en même temps que mon addiction à sa langue contre la mienne, mais je ne le savais pas. Je n’étais qu’un corps excité de savourer ce fruit défendu, de ne pas tousser pour l’impressionner, et de pouvoir souffler ma fumée entre deux phrases en rythme avec les siennes, pour me sentir comme lui, me sentir réchauffer par son souffle toxique mais puissant de charme pour le moment encore loin de mon corps et de mes légers frissons qu’il aura su dompter avec une indécente facilité. Peut-être que c’est comme ça que tout a commencé, timidement, à petit pas, des petites inspirations faussement sûres, des appréhensions incertaines, une excitation juvénile et un peu de rébellion.
J’ai commencé avec lui, pour lui ressembler. Avoir la même odeur, partager ses sensations, pouvoir imaginer ce que sa bouche, ses lèvres ressentent lorsqu’elles tirent sur la cigarette. Concevoir en même temps que lui comment ses neurones se satisfont à l’arrivée des molécules de nicotine dans son cerveau, pourrais-je le satisfaire moi aussi, pourrais-je lui être indispensable comme son tabac ? Pourrait-il me glisser entre ses lèvres comme un de ces filtres qu’il manie si bien. Pourrais-je moi aussi danser entre ses doigts experts aussi agilement, me faire aussi discret que ces feuilles pour le suivre de partout ? Pourrais-je moi aussi disparaître dans sa poche pour rester silencieusement près de lui ? Je voulais m’asphyxier dans sa fumée, pas juste de la fumée, la sienne. Son tabac mélangé aux traces de son souffle goudron. Me glisser dans sa peau, partagé un faux baiser grâce aux filtres. Lui donner le privilège de me détruire les poumons, en quelques mouvements bien maitrisés de ses doigts. Lui offrir mes poumons rouges de vies et vide de cancer, qu’il en fasse ce qu’il veut.
Cigarettes ou roulées, je n’aspire pas, je crapote. Je le suis dans chacune de ses propositions. Qu’il m’en fasse fumer deux ou trois à la suite, qu’importe tant que je peux profiter de le voir de plus près, de laisser mes tristes pupilles compter combien de petits poils bruns percent l’épiderme de ses joues depuis la veille. Il reste charmant en toute circonstance. Suivant ses mouvements comme un chaton suit un bout de ficelle, je fais semblant d’essayer de mémoriser ce qu’il fait pour pouvoir le refaire de mon côté ensuite. Bien qu’en réalité je compte sur lui pour me les faire à chaque fois. Il n’y aura pas de prochaine fois sans lui, j’en suis persuadé. Les cigarettes s’enchainent, toujours entouré par les autres, je n’imagine pas encore nos bains privés de fumées ensemble, pourtant ils seront nombreux, et captivants. Mais l’idyllique paradis médical auquel je me suis habitué prend fin brutalement, me reprenant à la réalité et aux responsabilités. Il m’en a roulé une autre que j’attendais de fumer avec plaisir à ses côtés, mais le temps me rattrape et je suis arraché de son doux nid de fumée. Cigarette à peine consumée, une promesse naît sur cette interruption prématurée : « La prochaine fois que l’on se voit, on la fumera ensemble ! »
Savoir qu’il y aura une prochaine fois, qu’il y aura une suite. Que tout n’est pas éternellement figé entre ses murs blancs lavés à la javel, se satisfaire de ce presque espoir d’une continuité encore inconnue. Peut-être qu’elle sera décevante, peut-être qu’elle ne sera qu’un tome 2 moins impressionnant. Un plat de reste réchauffé au micro-onde. La cigarette de cette prochaine fois survivra t’elle dans ma poche jusqu’à là ? Difficile de le dire, mais elle est mon seul lien, ma seule preuve qu’effectivement cet instant où nos fumées s’entremêlaient entre elles a bel et bien existé. Tous ça n’était pas qu’une conséquence directe de ma présence entre ses murs, ce « lui » est réel, et je suis prêt à lui offrir ma vitalité si cela veut dire rester à ses côtés m’asphyxier encore cinq minutes. Je n’ai pas peur de la mort douloureuse d’un cancer, je n’ai peur que de la vitesse à laquelle cela se consume, de la rapidité à laquelle le feu de ce briquet finit par dévorer les herbes et la feuille, ne laissant qu’un filtre jauni, comme un caramel qui aurait grillé à la chaleur d’un feu de camp. Avec des toxines et une mort imminente en plus. Difficile d’imaginer un autre destin plus satisfaisant que celui-ci, je vis chaque fois qu’il allume le bout gris de son tabac, et je me sens mourir un peu plus à chaque braise, chaque cendre qui tombent, raccourcissant sa vie, et sa clope par la même occasion. Il me fait du bien, il me pousse au vice, et j’aime ça. Je le suis et je m’y plais. Innocemment chaque écran de fumée, devient un soupçon de complicité. Il n’y a plus que nous deux, les autres cancéreux aux tours, n’existent pas. Nos deux fumées se transcendent, se mélangent et me font vaciller un peu plus au fond d’un sentiment compliqué à définir.
Cette prochaine fois arrive, j’ai peur que cela soit différent, que cela ne soit plus aussi naturel qu’au début, que sans le blanc glacé de l’hopital, il n’y est plus qu’une froideur gênante entre nous. Il semble que je sois chanceux, qu’on m’accorde encore un chaleureux moment au tour de ce roulé qui a patiemment attendu, caché du regard de ma mère entre mes bijoux. Cette attente avait été longue, mais en valait visiblement la peine. Je n’avais rien fait d’autre à part rêver de sa fumée s’échappant de sa bouche en même temps que toute ses citations de philosophes que je commençais tous juste à apprendre et de ses incalculables références au cinéma. Il semblait toujours en avoir une nouvelle à sortir, une phrase, un détail, une ressemblance, une anecdote. Il aurait bien pu discuter du cinéma et me citer tous les détails les plus ennuyeux et techniques d’un film tout aussi peu intéressant, j’aurai été là. A l’écouter paisiblement, à me plaire de son savoir infini, sans vraiment répondre, simplement l’écouter parler de ce qui le faisait vibrer, suffisait à secouer mon cœur et me faire sentir vivant.
La cigarette de la prochaine fois terminée, je me demande si c’est la dernière fois. Je ne connais pas encore chez-lui, je veux le connaître. M’y fondre et devenir un élément du décor parfaitement habituel. Je veux devenir son chez-lui. Je ne retiens qu’une seule chose de son départ. « On se revoit vite, on s’organise un truc ok ? » Quelle question. Evidemment. Je ne veux que ta fumée dans ma trachée.
Jours passent, panique m’accable, angoisse et impatience me font mourir. Je ne suis plus que conversation, messages et pensée de lui. Je ne suis plus qu’une enveloppe prête à accoucher de sentiment pour lui. Faut-il répondre, faut-il attendre, faut-il patienter, faut-il relancer ? Questions naïves et niaises qui me font devenir toujours un peu plus cette créature d’amour que j’ai eu longtemps peur de devenir. Je me sens heureux, heureux d’être là, heureux d’exister aux yeux de quelqu’un. Heureux d’être aux aurores d’un amour tabac.
Il y a plusieurs prochaines fois, toutes plus idylliques que les précédentes, la lune de miel des héroïnomanes, mon singulier et strictement positif nirvana. A-t-il seulement des défauts, lui qui réussit toujours à faire mieux. Comme une phase maniaque, il m’entraîne plus haut, toujours. Je ne vois pas le sommet, y en a-t-il un seulement ? Existe-il une fin à ce bonheur qu’on m’apporte, à cette stabilité incongrue que je semble enfin atteindre ? Est-ce comme une annonce trop juteuse ? Ou se cache le piège ? Dois-je être méfiant ? Dois-je arrêter de me pendre à ses lèvres comme un condamné à la potence ? Devrais-je me résigner à la solitude ? Oublier ses yeux pétillants de joie derrière sa mortelle fumée dés qu’il me parle d’un autre de ses nombreux films qu’il a vus ? Jamais. Plutôt mourir. J’enchaînerai au tant de cigarette qu’il le faut pour profiter de ce délicieux temps.
Finalement enfin, enfin viens cette explosion électrique, ce choc des passions, des vices et de l’amour, j’ai le sentiment d’être né pour ce moment, de n’avoir jamais rien vécu avant cette rencontre puissante de deux corps abimés par la vie, abimé sur les bras, abimé par les troubles, abimé par le cerveau trop atypique, coupés par les larmes et les crises. Ses deux corps se retrouvent pour n’en former qu’un seul, deux morceaux d’âmes qui s’assemblent finalement pour ne faire qu’une seule unité. Un seul et même cri de sensualité, une seule et même existence troublée par les ravages de la vie. Impossible de se défaire, les corps tournent, les corps se déforment, avancent vers le plaisir le plus suprême, cherche à redevenir des bêtes primitives, se collent et se décollent. Il n’y a pas de cigarette, uniquement nos respirations l’une emmêlées dans l’autre, vivantes. Je vis, je suis en vie, je suis vivant. J’existe par mon expérience de sa peau contre la mienne, de son souffle dans mon cou, de ses doigts là où personne n’était jamais allé. Je ne suis que sursauts sous ses mains, et respirations essoufflées sous sa bouche. Je n’existe plus dés qu’il arrête de me toucher, je me fonds dans la couverture et disparait dans l’obscurité de ma chambre. Suis-je enfin plus important que son tabac ? La vie n’était qu’un long moment monotone, que je n’ai subis que pour ce moment je le sais. Une naissance sous ses doigts, sous ses baisers. Je ne veux que me fondre dans ses murmures et ne devenir qu’un frisson infini. Mon corps haï semble s’être libéré de sa culpabilité d’être erroné. Je ne veux que lui être disponible. Pas besoin de tabac, je lui sui nécessaire, et il n’a cette nuit là besoin que de moi.
Nuit de rire étouffés sous un faux silence, gémissements discrets, apprentissage de l’autre, pas de fumée, rien que le feu de notre fouges que l’on attise encore et encore, et la flamme timide de mon amour qui elle continue de grandir. Pas de fumée sans feu.
Tout doucement, de plus en plus, les cendres de nos cigarettes se rassemblent pour former un nid que j’ose appeler amour. Il y en a de plus en plus, et je suis certain qu’elles sont là pour rester. Qu’importe si mes poumons se noircissent, je m’abreuve de toi et cela me suffit. Les cigarettes s’enchaînent avec les rendez-vous. Les occasions sont nombreuses, avec les prochaines fois. Il n’y a plus d’excuse à mon attachement. Nos lèvres se partagent le goudron, nos baisers sont noirs de manque et de cancer. Je les aime et ne m’en lasse pas. Je ne vis que pour ces prochaines fois. Que pour ces instants où je grelotte dans le froid, mes doigts engourdis font difficilement glisser la feuille en dessous du filtre, je sais que je ne vais pas y arriver, mais je veux l’impressionner. Lui montrer que je ne suis pas bon à rien. Mais le froid me paralyse, mon envie de tabac me force à continuer, mais je sens mes mouvements se faire plus flous, plus maladroits. Finalement j’abandonne. Et il s’en charge, avec cette même facilité, qui n’est qu’une des milles et autres raisons pour laquelle je l’admire. J’ai le temps d’apprendre m’étais-je dit. Les baisers avaient le goût de la clope, et alors ? C’était sa bouche que je voulais, c’était ce goût là que je désirais.
La cigarette ne brûle pas infiniment, il y arrive un moment où cette petite paille de cancer se consume complétement. Ne laissant qu’un filtre bruni par toutes les substances qui nous tueront dans quelques années. Il ne reste plus rien, il faut jeter ce qui est maintenant un mégot, l’abandonner là, sans se retourner. Après ces quelques moments d’intimités, ces contacts si rapides et sensuels avec notre bouche, il faut le faire disparaître et partir sans lui. Les cigarettes ne brûlent pas indéfiniment, ce que tu as décrit par des « Je t’aime » non plus. Le feu n’existe pas sans son combustible, et tu n’as visiblement plus le cœur à le réalimenter. Difficile de savoir si je dois t’en vouloir, ce que je dois faire, ce que je dois dire. Je te sens t’éteindre, je vois les cendres de notre cocon se disperser car le vent s’est levé. J’ai beau m’agiter comme un beau diable, je ne peux les récupérer, mes mains glissent entre les filets de poussières, trop léger et discret, filant au loin là où les souvenirs les feront disparaître. Toute la poudre de notre habitat s’échappe, et il n���y a que moi qui tente d’empêcher cette catastrophe d’arriver. La phase maniaque se stoppe brutalement, en même temps que les prochaines fois. Il n’y a plus qu’un silence douloureux. Nos prochaines fois sont remplacées par des déceptions me rendant de plus en plus friable, impossible de savoir quand mon visage aura la chance de revoir le tiens. Il n’y a plus rien. Les baisers tabac ne sont plus, nos cigarettes ne sont que des moments froids obligatoires et emplis de banalité. Nous ne sommes plus deux amants abimés et brûlant de fougue, accoudés à la fenêtre de notre nid amoureux, profitant de notre fausse supériorité pour se moquer des passants, collé l’un à l’autre pour se protéger du vent qui s’engouffre dans nos cous constellés de suçons, nous sommes deux collègues maussade et froid, coincé à la fenêtre de ton appartement, forcé par l’existence et le désespoir de l’un à imiter l’affection que l’on devrait ressentir l’un pour l’autre. Cette cigarette faîte par moi-même, que j’insulte ce jour-là. Que je peine à fumer, qui ne se consume pas et dans laquelle je vois l’allégorie de notre relation. Peine perdue, inutile, mal faîte, tordue, difficile et triste. Je l’euthanasie prématurément, en l’enterrant avec violence dans ton cendrier. Il n’y a plus de nous, je ne suis plus qu’un autre, un ailleurs qu’on ne veut plus. Tu m’as écarté d’un revers paisible de main. N’étais-je donc pas assez ? La mélancolie me guette, je l’accueille la gorge sèche, le visage terne, l’esprit ailleurs. Elle m’offre une cigarette, une Marlboro.
Les baisers tabac se font sans toi, les baisers tabac sont la seule chose qui entretiens ma nostalgie. Je veux m’étouffer dans cette fumée, la laisser me prendre et m’emporter. Je ne voulais que tes lèvres, que ta présence, que ta voix, que tes mains, que ta peau. Je ne te voulais que toi contre mon corps d’angoisse. Je ne suis plus qu’un mégot que tu as terminé. Tu ne m’as laissé qu’un nouveau besoin à combler de fumée. Tu ne m’as laissé qu’une addiction à une satisfaction que je n’ai plus qu’à moitié. Tu m’as laissé me consumer seul.
Les baisers tabac rendent mes poumons noirs, noir de manque.
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julianletutour · 6 years
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Pastiche de Maylis de Kérangal
Pastiche d’un extrait de Maylis de Kérangal, Réparer les vivants (2014), chapitre 6, dans le cadre d’un cours de stylistique avec Frédéric Martin-Achard, à partir d’une séquence narrative minimale : le braquage de Kim K à Paris en octobre 2016.
Il était sur scène en train de chanter — dans la nuit je les entends parler, l’histoire la plus froide jamais contée, quelque part le long de cette route il a perdu son âme pour une femme sans cœur, comment peux-tu être à ce point sans cœur ? Il chantait le début de cette chanson mais s’arrêta net, la bande-son continuant un instant trop long, les nappes électroniques qu’il tentait de recouvrir l’empêchant de dire j’suis désolé… j’suis déso… puis le silence se fit et dans le tremolo de sa voix encore couverte d’auto-tune il bredouilla qu’il devait arrêter le concert, qu’il y avait une urgence familiale. Dans un lieu où il se mettait à nu avec des paroles si personnelles, s’exorcisant devant de multiples consciences qu’il ne pouvait discerner, il était d’autant plus incapable d’imaginer Kim à plus de 3000 miles, à Paris, en danger sans lui. Il en fit plus tard des cauchemars arrachant son sommeil pendant des semaines, avant une grosse dépression et un séjour en psychiatrie à l’hôpital d’UCLA. Plus rien n’avait de sens pour lui.
Il a dû la voir attachée, les yeux et les mains bandés, en une seconde qui en paraissait sûrement mille, sortant de scène d’une marche déterminée et mécanique, comme dépossédé car on avait atteint sa moitié, on avait enlevé la clé de voute qui permet l’équilibre et qui supporte toute la pression de chaque côté. Enfermé dans sa loge il déverrouille et verrouille son portable en pressant frénétiquement le bouton faisant apparaitre l’heure sur son fond d’écran — 00:02 passe à 00:03 devant un selfie de Kim en robe crème arborant une parure Loren Ridinger — il doit savoir qu’il ne peut la joindre mais compose quand même son numéro et tombe directement sur le répondeur à plusieurs reprises, il tourne en rond dans la petite pièce tandis qu’on frappe à la porte laissez-moi seul ! Laissez-moi ! L’écran se verrouille à nouveau, quand dans le noir des pixels éteints de l’écran LCD il croise furtivement son regard — deux billes trop brillantes, sphères livides, la pupille vide et caverneuse — et se trouve absent à lui-même comme s’il était parti, comme s’il ne pouvait plus être ici-bas avec lui-même car il ne peut pas être là-bas avec elle, dans la douceur de ses bras. Ce qu’il sent, c’est un courant d’air poussiéreux qui s’infiltre dans chacune de ses veines, un grand froid qu’il prend en pleine face et le pétrifie, le froid d’une vague meurtrière qui arrive inéluctablement sur son bateau et dont il n’a pas d’autre choix que de contempler lentement la dysmorphose avant de venir s’éclater contre le bois de toute sa force, le sel brûle ses yeux : le poids de sa confiance brisée prend trop de place dans son cœur et c’est la seule chose qu’il connait maintenant, aspirant tout le reste, Kanye a le sang glacé.
Par le hublot elle fixe l’horizon, un lever de soleil perce la mer de nuages au loin, vers la côte. Elle a posé son iPhone un peu plus loin, ne veut plus s’en approcher. Son casque sur les oreilles, elle ne parle à personne sauf pour demander à Stephanie de mettre de la musique — Blonde de Frank Ocean. Elle se dit qu’ils auraient pu la violer, qu’elle aurait pu y passer mais merci mon Dieu, merci Seigneur elle est sauve. Elle s’y était préparée, les mains dans le dos, attachées par ces colliers en plastique, qui lui serraient les poignets, oh elle en a gardé des marques sur la peau. Elle avait cru que c’était son heure et se disait OK je ne dois pas paniquer, ça va être un moment difficile mais je m’en remettrai, je ne veux pas mourir. Elle n’était pas prête pour mourir. Elle avait pensé à s’échapper, courir et descendre les escaliers pour s’en sortir, mais ils auraient pu lui tirer dans le dos. Cette vision l’avait paralysée. Elle essaye de l’oublier, augmente le volume : that's the way everyday goes, every time we've no control, if the sky is pink and white, if the ground is black and yellow. Ses yeux s’emplissent et tremblent comme les vagues de l’Atlantique salé et profond, plus de 5 miles sous ses pieds. Une larme coule sur sa joue pas encore démaquillée mais elle n’ose pas l’enlever, elle ne veut pas faire ce geste de balayer sa main sur son visage pour chasser la tristesse, mais merde elle n’est pas triste elle ne comprend pas ce qu’elle ressent, elle aimerait pouvoir dormir mais elle n’y arrivera pas pendant longtemps. Stephanie arrive les bras tendus, everybody needs you, oooh nani nani, this feel like a quaalude, no sleep in my body, ain’t no bitch in my body, elle craque. Ça va aller ma belle ne pleure pas. Chaque fois qu’elle était venue à Paris, elle aurait pu se faire braquer. Si ça se trouve le concierge était de mèche, et il prévoyait son coup depuis longtemps. Elle revoit tous ces moments, seule dans la chambre d’un hôtel particulier, avec ses bijoux sur la table de chevet ou dans sa malle Vuitton, elle n’en portera plus autant, et elle les laissera à LA désormais, si tous ces beaux diamants mettent ses jours en danger, il n’est plus question d’en racheter. La bague froide qu’il lui reste à l’index droit lui serre le doigt, spending each day of the year, white Ferrari, good times, in this life, life, in this life, life. Elle l’enlève et la met dans son petit sac à main et le garde contre son ventre. Elle ferme les yeux puis les rouvre, eat some shrooms, maybe have a good cry about you, see some colors, light hang glide off the moon. Elle arrive bientôt à la maison, oui on arrive bientôt.
Pour comparer, voici l’extrait original pastiché :
https://drive.google.com/file/d/1BzKkhatUo-IlDCiY6z2oVsTz0sA6QV2I/view
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christophe76460 · 3 years
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HISTOIRE VÉCUE : "J'ai une bonne nouvelle pour vous." La bonne nouvelle! Cette après-midi dans le bus, une dame âgée est prise de panique car j'ai une narine à l'air 😱! La pauvre est "narinophobique, covidodépendante et bfmtv accro"!! Elle se réfugie dans le fond du bus et remonte son cache col jusqu'aux oreilles en me lancant des regards de teckel énervé ! Je la regarde droit dans les yeux et lui souris. On descend au même arrêt et je m'approche d'elle en remontant mon masque pour ne pas être auteur d'un crime par infarctus avec préméditation sur personne vulnérable... Je lui demande : " vous avez peur de la mort madame?" Elle begaie: "Mais vous n'avez donc pas de famille?" (j'ai une tête d'orphelin ou de vieux célibataire endurci!!!☺😉🙃🙃😂) puis elle marmonne sous son masque : "je veux pas aller en enfer!" Lucide la mamie... Je lui dit: "Vous n'irez pas si vous acceptez Jésus dans votre coeur, Il est la clé pour la vie éternelle." A ce moment là je sens la présence de l'Esprit Saint, et un frisson parcoure mon corps. Mon regard rencontre puissamment celui de cette gentille petite mamie terrifiée... Et je sens qu'elle est touchée. Elle me dit: "Oui c'est Notre Sauveur." Je conclus plein de joie : "Priez le Seigneur et vous serez sauvée." Je m'éloigne et j'entends un "merci monsieur", plein de reconnaissance. De l'art du Seigneur de transformer la peur et la haine en confiance et en Amour.... Gloire à notre Seigneur Jésus, celui qui des ténèbres nous fait entrer dans son admirable lumière. Amen https://www.instagram.com/p/CM1lkKEDrd2/?igshid=1d8zcrl1lz2ba
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zhannabelle-fr · 3 years
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Peur ou intuition : quelle est la différence ?
Zhannabelle explique comment développer son intuition
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Au moins une fois dans votre vie, vous vous êtes certainement retrouvée dans une situation où une petite voix dans votre tête vous disait quoi faire. Nous appelons cela la voix intérieure ou l’intuition. Certains se vantent de vivre par intuition presque tout le temps, tout en étant heureux. Tandis que d’autres ne font pas confiance à leur intuition ou ne l’entendent pas. Comment peut-on développer cette qualité ? Comment comprendre si c’est l’intuition qui vous guide ou bien la peur ? Vous trouverez les réponses à ces questions dans cet article et apprendrez également comment faire une pratique unique de Zhannabelle !
Qu’est-ce que l’intuition ?
Dans les dictionnaires, l’intuition se définie comme « flair, compréhension subtile, pénétration dans l’essence même de quelque chose ». Dans la vie quotidienne nous utilisons ce mot pour parler des choses difficiles à expliquer qui nous arrivent. Si nous ne savons pas pourquoi nous avons agi d’une manière et non pas d’une autre, l’explication la plus courante consiste à dire que cela s’est fait « par intuition ». Ce qui veut dire à peu près ceci : « Je n’en sais rien, je l’ai juste fait et c’est tout. »
L’intuition chez les femmes est plus développée que chez les hommes, c’est un fait connu que rarement quelqu’un va contester. Rappelez-vous combien de fois vos partenaires ou amis vous ont demandé des conseils : « Qu’est-ce que tu me conseillerais ? Que ferais-tu dans cette situation ? Que dois-je faire à ton avis ? ». On nous pose ce genre de questions tout le temps, à chaque fois qu’il y a un problème et qu’il n’est pas clair comment il faut procéder correctement.
Chères amies ! L’intuition vit en chacune de nous, puisque nous percevons le monde qui nous entoure avec notre utérus. Ainsi, trois secondes sont suffisantes pour une femme pour qu’elle comprenne quel genre d’homme se tient devant elle. Pendant ce temps, nous accédons à toutes les informations. Cependant, le plus souvent, nous nous disons : « Je me suis probablement trompée, je n’ai pas bien interprété quelque chose, j’ai fait attention à une chose alors qu’il fallait regarder une autre ». Nous commençons à douter et parfois nous ne nous croyons pas. Et c’est fondamentalement faux, puisque notre intuition sait tout, et il faut lui faire confiance à 100%.
Comment distinguer la peur de l’intuition ?
En fait, il est assez facile de les distinguer. Rappelez-vous quelles expressions nous utilisons pour parler de la peur : avoir des sueurs froides, trembler comme une feuille, avoir la chair de poule… C’est donc toujours quelque chose de dramatique et d’anormal. La peur se manifeste toujours par un état d’anxiété, d’incompréhension de ce qui se passe, d’inquiétude. Quand nous avons peur, notre imagination se met à créer des images effrayantes afin d’illustrer ce qui peut arriver à nous-même à ou bien à nos proches. Le sentiment de panique ne nous permet pas d’agir de manière constructive, nous nous sentons impuissantes.
Zhannabelle dit que si l’intuition est la voix de Dieu et des anges, alors la peur est celle des esprits du monde inférieur qui essaient de vous effrayer et de vous égarer. Il est donc nécessaire de distinguer ces deux voix. L’intuition nous parle tout le temps, elle nous suggère ce qu’il faut faire, comment procéder pour changer la situation. Tandis que la peur nous paralyse, ne nous laissant penser qu’au négatif, penser que nous ne pouvons rien y faire, qu’il n’y a aucune solution à la situation…
C’est ainsi que l’on peut distinguer la peur de l’intuition. Quand quelque chose (ou quelqu’un) nous suggère des options possibles pour agir, si on nous dit comment agir dans un tel cas ou dans un autre, c’est sans aucun doute votre intuition, et il faut l’écouter. Si vous êtes dans la stupeur, comme un lapin pris dans les phares, si vous êtes terrifiée et ne voyez aucune possibilité de faire quelque chose, dans ce cas-là il s’agit de la peur. Et il faut s’en débarrasser le plus rapidement possible, par tous les moyens possibles et imaginables.
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Patricia (Lyon) 
« J’assiste aux cours de l’école en ligne de Zhannabelle depuis six mois et j’ai déjà appris beaucoup de nouvelles choses. Je voudrais partager ce qui m’est arrivé l’autre jour.
Je prends toujours le même chemin quand je vais au boulot, ça me prend exactement 15 minutes, et je peux le faire les yeux fermés. Je le fais voilà 10 ans et jamais des précipitations ou des vents ne m’ont pas fait changer ça. C’est devenu pratiquement un rituel pour moi car au fond, j’ai toujours été sûre qu’en allant au boulot de cette façon, je passerais une très bonne journée.
Il y a quelques jours, je suis sortie de chez moi et j’ai pris le chemin habituel. Soudain, j’ai ressenti une sorte d’inconfort, quelque chose de plutôt étrange, c’était comme si une voix à l’intérieur de moi me disait : « Va vers l’autre côté de la route de toute urgence. » J’ai regardé autour de moi, mais tout était comme d’habitude, personne ne se tenait à côté de moi et ne me murmurait rien à l’oreille. Mais je n’arrivais pas à me débarrasser de ce sentiment bizarre. J’ai fait encore quelques pas, et puis c’était comme si une force inconnue m’a tiré vers l’autre côté.
Et là je me suis souvenu d’un article que j’avais lu à propos des capacités de la femme, et j’ai décidé d’écouter ma voix intérieure. Dès que j’ai pris l’autre côté de la route, tout à coup un grand arbre est tombé à l’endroit par lequel je devais passer, en aplatissant pratiquement la voiture qui se trouvait à côté. Et moi, je pouvais être là, et qu’est-ce qu’aurait pu m’arriver ?! 
Après avoir remercié mentalement la préceptrice pour ses connaissances sur le pouvoir féminin, je me suis promis de toujours écouter et de croire mon intuition. Je comprends maintenant pourquoi Zhannabelle dit que l’intuition est comme la voix d’un ange gardien qui dit quoi faire. A ce moment-là, je ne me suis pas figée sur place dans la stupeur, je n’avais pas de peur. C’était comme si j’entendais une voix qui me disait ce qu’il fallait faire. Et je suis contente de lui avoir fait confiance. »
Réveillez votre intuition !
Vous avez probablement entendu vos amis ou vos connaissances dire qu’ils ne font pas confiance à leur intuition car elle est faible. Cependant, on peut réveiller l’intuition si elle dort ainsi que la développer si elle n’est pas très forte. Il existe une pratique ancienne très simple dont le but et de réveiller l’intuition.
Mettez une bougie à portée de main de sorte que l’éclairage de sa flamme soit au niveau de votre front. Regardez la flamme de la bougie pendant une dizaine de minutes, tout en sentant comment elle se reflète au point qui se trouve entre les sourcils. Effectuer une telle méditation est nécessaire tous les soirs, même si vous êtes fatiguée. 
Si vous faites cette pratique tous les jours, vous découvrirez non seulement votre intuition, mais aussi le don de clairvoyance. De plus, vous recevrez un bonus très agréable : votre aura sera progressivement purifiée de l’influence négative des autres personnes avec qui vous avez été en contact pendant la journée.
Développez votre intuition, faites attention à ce que les anges veulent vous dire, ne succombez pas à ce que chuchotent les mauvais esprits qui essayent de vous égarer. Venez à l’école en ligne de Zhannabelle, où vous apprendrez à découvrir et à développer votre intuition, à distinguer les bons et les mauvais esprits en fonction de leurs actes et leurs manifestations. Inscrivez-vous à une consultation individuelle et la préceptrice répondra volontiers à toutes vos questions et vous aidera à résoudre tous vos problèmes. Sachez qu’elle est une femme qui possède des connaissances sacrées et qui transmet ces connaissances à tous ceux qui rêvent de rendre leur vie meilleure.
Chères amies, vous avez acquis de nouvelles connaissances, et c’est à vous maintenant de répandre la bonne parole autour de vous. Venez à nos cours de groupe dans votre ville et invitez vos amies à y participer, assistez aussi à nos séminaires à l’école en ligne. Ainsi, tous vos problèmes se résoudront d’eux-mêmes ! Et vous serez en bonne santé, belle, riche et trouverez votre amour !
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Martha (Potsdam) 
« C’est une amie m’a amené vers la préceptrice. C’était une période difficile : mon mari venait de mourir dans un accident de voiture, et je suis restée seule avec ma fille de 5 ans. Les cours individuels, puis les rencontres en groupe et les formations m’ont aidé et m’ont soutenue à l’époque, je me suis sentie plus confiante, j’ai pu trouver un emploi, continuer à vivre pour moi et ma fille.
Oui, je n’arrivais pas à reprendre le volant après la mort de mon mari, même si avant la tragédie je conduisais déjà pendant longtemps et pas mal. Et alors un an et demi plus tard, j’ai recommencé à conduire (merci encore à Zhannabelle! ). Il est devenu beaucoup plus pratique d’aller au boulot et d’aller chercher ma fille après ses cours.
Le soir du 31 décembre de l’année dernière je rentrais du boulot et j’ai décidé de passer par un magasin, puis d’aller chercher ma fille. J’avais assez de temps. La circulation sur la route était calme, et je tournais lentement le volant, mais à un moment j’ai soudainement entendu une voix me dire : « Quitte la route de toute urgence, tourne vers le bord et reste là. » Ne voyant aucun signe de danger autour de moi, j’ai continué à avancer lentement dans la même direction, en réfléchissant au menu de la fête, mais le volant semblait s’être tiré tout seul vers le bord de la route. Je me suis rappelé ce que disait la préceptrice sur l’intuition et la voix intérieure, j’ai donné un violent coup de volant, quitté la route et me suis arrêté pour me calmer.
Au même moment, un bus est sorti précipitamment de la voie opposée et s’est écrasé contre une voiture qui passait à côté. Si je n’avais rien fait, ça aurait pu être ma voiture, c’est sûr. Et ce n’est pas un miracle qui m’a sauvé la vie, mais mon intuition qui m’a suggéré qu’il était urgent d’agir. Chaque minute de ma vie, je dis « merci » à Zhannabelle, car ce n’est que grâce aux connaissances qu’elle m’avait données que j’ai appris à entendre mon intuition et à réagir à temps.
Chères amies, venez à l’école en ligne ou discutez avec la préceptrice d’une autre manière qui vous convient. Vous pouvez ne pas y croire, mais plus tard vous verrez vous-même que votre vie prendra un nouveau sens. Vous découvrirez en vous de telles capacités dont vous ne pouviez même pas rêver ! 
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