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#vieille école
sushis4kalyo · 1 year
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Petit voyage dans le temps 🕰
Un jour, en fouillant un peu chez ma grand-mère, j'ai trouvé ce cahier.
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theredphotographies · 10 months
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Je suis très « vieille école » dans ma tête.
Papier, tissu, photographie.
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ernestinee · 1 year
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Bon ça va ? Ça ne va pas ? J'en sais rien en fait on est en mars et au lieu de me réjouir du printemps qui va bien finir par arriver, je suis en boucle sur des trucs douloureux, que dis-je, sur un seul truc douloureux qui date d'il y a un an bientôt tout pile quand il a décidé que ce que nous étions chamboulait trop sa vie. Totalement d'accord avec lui. Quel chamboulement. Cela dit, ça reste chamboulé alors que nous ne sommes plus rien donc utilité zéro son ghosting de merde là. En plus je suis sûre qu'il n'est pas fier de lui donc franchement technique de merde le ghosting faites pas ça c'est nul.
Est ce que je laisse un évènement passé prendre l'ascendant sur tous les évènements du moment ? Absolument. Je suis en colère et je déteste ça. Pourtant il y a plein de trucs positifs en ce moment. L'amitié, le boulot, la fin de ma grosse formation qui dure depuis 3 ans et les projets que ça va pouvoir démarrer, la nouvelle formation qui se profile à l'horizon, le challenge que représente le spectacle de trapèze, les nouveaux apprentissages... C'est ça la vie peut-être on laisse des petits trucs prendre trop d'importance c'est normal d'être subjectif on n'est pas des robots. Enfin bref du coup je suis en mode colère tristesse nostalgie, même qd il se passe un truc chouette.
Je pense à tout ce qui n'est plus là. En plus il a fait mauvais pendant mes congés et ensoleillé juste après. En plus mon chat me manque tellement. Oreo et Muffin sont sympas mais bien sûr c'est différent d'un chaton d'amour qui a partagé ma vie pendant 17 ans. Ils m'ont quand même sentie triste depuis quelques jours et dorment près de moi la nuit, du coup j'ai un peu mieux dormi.
J'essaie de me focaliser sur des anciennes sensations. L'autre jour en voiture j'ai bien aimé les ombres entremêlées des branches d'arbres. Quand j'étais petite, je fermais les yeux et ça clignotait rouge noir rouge noir rouge noir super vite.
Bon, je conduisais, j'ai pas fermé les yeux.
Il y a aussi eu la mousse au chocolat de Michel et Célestin, ou Lucien et Augustin ? Qqchose dans le genre, une marque qui joue très fort sur le "comme si c'était fait à la maison il y a longtemps par la grand-mère" et ohlala leur mousse au chocolat c'est pépite.
Ah et il y a aussi eu un rêve familier que j'avais totalement oublié et qui est revenu. Depuis super longtemps, mais genre vraiment longtemps, depuis l'adolescence, je rêvais régulièrement que j'etais étudiante dans une école un peu cosy avec des vieilles boiseries, des petites classes où on étudie des trucs intéressants dans une bonne ambiance. Avant j'avais limite une seconde vie dans ce rêve, je le faisais souvent et il se passait des trucs absolument pas bizarres, j'étais juste étudiante, et ma petite vie d'étudiante avec des potes évoluait la nuit lors de ces rêves. Ça doit faire 15 ans que je n'avais plus rêvé de tout ça. Et la nuit passée hop me revoilà à l'école, toujours étudiante mais il y avait quand même la notion de "ça fait longtemps" pcq une pote me faisait la gueule pcq je n'étais plus venue depuis trop longtemps, et une autre - mon amoureuse - était super contente de me revoir. Je l'avais oubliée aussi mais elle m'a reconnue de dos pcq j'étais arrivée en classe avant elle et elle m'avait fait un bisou sur la joue en frôlant mes omoplates avec ses doigts. Puis alors qu'elle était assise, je me suis assise à côté d'elle en l'embrassant sur la bouche. J'ai encore la sensation du bisou là maintenant en écrivant. J'étais un peu deg de me réveiller du coup.
Puis j'ai fait un autre rêve qui a aussi mis en scène une personne du passé. C'était une longue accolade très douce dont j'essaie de ne pas perdre la sensation parce que j'en avais bien besoin.
Bref mon inconscient a bien compris que j'avais besoin d'ancrage, de retrouver des racines, des socles, parce que trop de choses m'émeuvent en ce moment.
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epopoiia-leblog · 17 days
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Une expérimentation
Il était une fois une expérimentation. C’était hallucinant. Il n’avait pas voulu y croire et pourtant, maintenant qu’il avait le résultat sous ses yeux, il était bien obligé d’admettre que les autres avaient eu raison et qu’il aurait eu tort de ne pas les avoir écoutés. Lui était de la vieille école, il avait ses habitudes, ses propres méthodes et techniques qui avaient participé à son succès et, après tant d’années dans le métier, il ne doutait plus de la maîtrise de son art. Têtu et obstiné, au plus il vieillissait, au plus il s’enfermait dans ce qu’il savait faire avec une méfiance souvent indue envers toute forme de nouveauté. Mais il avait quand même bon fond et il ne voulait pas qu’on garde de lui l’image d’un vieux grincheux qui était resté dans son coin pendant que tout le monde allait de l’avant. Alors, il les avait essayés ces drôle de pigments “magiques” dont on n’avait cessé de lui parler. Et il avait été littéralement bluffé. Sa peinture était manifestement tout aussi réussie que s’il avait utilisé ses bons vieux pigments. La couleur était toute aussi vive, la matière s’imprégnait tout aussi bien sur la toile. Il n’arrivait presque pas à y croire. Et pourtant, il venait bien de peindre avec d’anciens vêtements ! Enfin, des anciens vêtements qu’on avait broyés puis réduits en poudre pour pouvoir en extraire les pigments et les utiliser ensuite en peinture… Le fait est qu’on avait su trouver une solution au problème des déchets textiles, qui prenaient de plus en plus de place sur la planète, en leur attribuant un nouvel usage. Décidément, il existait bel et bien dans ce monde des génies qui étaient capables d’inventer des choses incroyables ! Et lui était fier de pouvoir mettre en avant leurs idées avec ses propres talents : la peinture ! Idiot aurait été-t-il de croire que l’art ne pouvait pas évoluer, que le monde ne pouvait pas se réinventer et que tout était mieux avant. Sa peinture imprégnée de ces pigments insolites pouvait en témoigner : une nouvelle ère commençait qu’il espérait aussi belle que la nouvelle vie de ces vieux vêtements.
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saturdayprophet · 1 year
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La QUOI
Alors
On a une fanfic avec un pote
Vieille fanfic
Qui est une moquerie des highschool AUs
....
Et elle s'appelle la sakura vol-au-vent highscool, c'est une école franco-américano-nippone. 🙃🫠
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jloisse · 10 months
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Un tribunal israélien acquitte l'officier de la police des frontières qui a tué Iyad Al-Hallaq, un Palestinien de 32 ans atteint d'autisme, en mai 2020. Iyad Al-Hallaq a été abattu dans la vieille ville de Jérusalem après avoir été poursuivi par des policiers alors qu'il se rendait dans une école pour enfants ayant des besoins particuliers.
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basilepesso · 8 months
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Pas d'origine donnée...
>>>>
"Pour rappel, l'octogénaire avait fait une remarque à un individu qui urinait dans la rue devant une école du bas des pentes de la Croix-Rousse. Ce dernier l'avait faite chuter d'un violent coup de poing asséné au visage.
Selon la DDSP du Rhône, la victime a été opérée suite à une fracture du col du fémur. Elle a obtenu 45 jours d'ITT.
Le suspect âgé d'une quarantaine d'années avait expliqué lors de sa garde à vue qu'il était schizophrène sous curatelle. Il avait également reconnu les faits.
Après avoir été présenté au parquet de Lyon en vue d'un passage en comparution immédiate, l'homme a finalement été incarcéré. Il sera jugé le 20 octobre prochain".
(Aussi sur Fb, 9 septembre 2 023) Article de Lyon Mag : "Vieille dame frappée par un homme qui urinait dans la rue à Lyon : 45 jours d'ITT pour la victime"
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NSBC • Chapitre 14
Les vacances touchant à leur fin, Gabriel sortait presque tous les jours au parc pour profiter un maximum. Les hivers d’Oasis Spring sont frais mais beaux, la pluie étant rare, les enfants ont donc tout le loisir de s’amuser !
Il a fait la connaissance d’un autre garçon de son âge, apparemment. Il m’en a parlé il y a quelques jours. Il s’appellerait Tetsu, et irait dans la même école primaire que lui à la rentrée. Je suis contente de voir qu’en plus de parler facilement aux autres enfants, il arrive à se faire de vrais amis. C’est important.
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Après un jour de l’an qui s’est merveilleusement bien passé, Gabriel entame son premier jour d’école. Je lui ai demandé au petit-déjeuner s’il n’était pas trop stressé.
« Ça va mon poussin ? Tu tiens le coup ?
— Mamaaan, que veux-tu qu’il m’arrive ? Ça ira ! »
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S’il le dit, je ne vois pas pourquoi je ne lui ferai pas confiance… ! J’ai donc pu me rendre au travail en étant un peu plus sereine. Et devinez qui est venu nous rendre visite…
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Ils sont venus en toute amitié, et j’ai pu apprendre énormément de choses sur eux ! C’était fantastique ! Bon, en contrepartie, j’ai dû aussi leur parler du peuple sim… mais c’est pour la bonne cause !
« Vous nous intriguez, Madame la Scientifique. Vous êtes une des premières à vouloir entrer volontairement en contact avec nous… »
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Ah bon ? Quelle drôle d’idée de les ignorer, quand on sait qu’ils existent… C’est fabuleux, n’est-ce pas ? De savoir que nous ne sommes pas seuls dans l’univers… Mais…
«  Vous savez, les sims entre eux se font déjà la guerre, alors il vaut mieux pour vous que la majorité des gens vous laisse tranquille, si vous voyez ce que je veux dire… »
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Mon interlocuteur m’a regardé un moment sans répondre, puis s’est assis à la place que j’occupais précédemment.
« Vous avez raison, et nous sommes prudents. Mais c’est toujours agréable de rencontrer des gens qui sont loin d’être hostiles. »
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Je l’ai écouté me parler de son peuple qui n’est pas si différent du nôtre. Apparemment, les guerres existent chez eux aussi, et il a peur que ça arrive entre nos deux espèces également. J’espère qu’il a tort, très honnêtement. Mais pour l’instant, je suis juste heureuse de pouvoir discuter avec l’un d’eux.
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La journée est passée vite, j’ai fais quelques expériences mais j’ai globalement passé mon temps à parler avec nos invités (oui, ils sont venus à plusieurs). J’étais tellement absorbée que je n’ai même pas mangé ! Je me suis donc jeté sur la nourriture en rentrant. Mais j’en ai profité pour prendre des nouvelles de mon petit Gabriel…
« Alors, l’école, mon chéri ?
— Ça va, je me suis fais plein de copains ! »
Ça ne m’étonne pas, tiens.
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Je me rends compte du temps qui passe uniquement lorsque je vois mon anniversaire approcher. Et là, c’est pour bientôt.
Mes garçons, eux, grandissent sans heurtes. Je me trouve extrêmement chanceuse, comme mère. Je pense que ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir des anges comme eux.
Raphaël prend de plus en plus d’initiative, et je me rappelle de ce qu’on avait décidé avec Edward. Un troisième enfant, d’accord, mais quand Raphaël sera plus grand. Et… je pense qu’on n’est pas loin du moment venu. D’autant plus que j’entends mon horloge biologique faire « tic tac ».
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Naturellement, en rentrant du travail, un des jours qui ont suivi cette pensée, j’ai… comment dire… monopolisé Edward assez rapidement.
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Ça n’a pas eu l’air de lui déplaire, le bougre. Mais malheureusement, j’ai eu la mauvaise surprise de découvrir que ça n’avait pas marché… Ni les fois suivantes…
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« Suis-je trop vieille pour redevenir maman… ? »
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if-you-fan-a-fire · 11 months
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"Ouverture du refuge catholique," La Presse. May 31, 1933. Page 3. ---- Le chanoine Harbour présidera demain l'inauguration de l'asile de la rue Belmont. --- CHAPELLE ET CONFORT ---- C'est demain, avec l'ouverture du mois du Sacré-Coeur, que sera inauguré le Refuge catholique, 660, rue Belmont, juste en arrière du gratte-ciel du Téléphone Bell. Ce refuge, qui hospitalisera les chômeurs sans asile, est situé dans la paroisse cathédrale de Montréal et M. le chanoine Adélard Harbour, curé de la basilique, qui prend le plus vif intérêt à cette oeuvre, présidera la cérémonie d'ouverture. En effet, l’ancienne école protestante Belmont, où pendant de nombreuses années Ia Commission des écoles protestantes eut son siège, se trouve convertie en institution catholique et la grande salle située au centre du premier étage est transformée en chapelle, où les chômeurs trouveront le réconfort de la religion, tandis qu'ils joulront de tous les autres avantages dans le reste de l'édifice.
M. G.-A. Monette, architecte, a tenu à offrir son concours spontané et généreux à M. le chanoine Harbour et, d'après ses plans et sous sa surveillance, la spacieuse bâtisse est pourvue de salles d'attente, de toilette, de douches, de cuisine et de réfectoire. Les dortoirs, au premier étage, contiennent des couchettes à deux lits superposés. Déjà, les cuisines sont terminées et la vaisselle est entrée. Dans toutes les salles, de nombreux ouvriers travaillent hativement aujourd'hui à parachever les travaux les plus urgents et une équipe est, occupée à achever la construction d'un escalier de bois, du côté de la rue Laganchetière, escalier que devront prendre les chômeurs. La vieille clôture a été entièrement réparée et les chômeurs auront une grande cour pour s'y récréer.
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roxanecansino · 9 months
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Autour de ces verres je les écoute parler de ce qu’ils ont accompli depuis qu’on ne s’est pas vu. Je pensai être passée au travers de la grande question « qu’est ce que tu fais de tavie? ». Question si banale pourtant si révélatrice du degrés de respectabilité qu’ils porteront sur moi. Comment ils vont me parler, est ce qu’ils ont bien fait de miser sur notre amitié. Si je suis une ratée à leurs yeux, ils auront tous les droits sur moi. Pressing ou bien, on a tellement l’habitude que je ne fasse rien qu’on ne me demande plus. RSA. J’en glousse, on ne va pas en pleurer, oui j’avais des rêves mais hahaha ils sont tombés à l’eau, oui, je suis seule et ce n’est pas normal à mon âge mais pfff regardez cette liberté je pourrais partir si je voulais, oui, je voulais partir mais c’était trop compliqué, j’avais un peu peur. Tout est écourté par un « si tu l’avais vraiment voulu, tu y serais déjà » bien placé, et toc. Mise face au mur, j’ai pris le problème à l’envers. Comment faire quand rien ne se passe comme prévu? Quand ils réussissent devant tes yeux et que tu trimes seule dans ton coin? Faire le contraire. Trouver un travail lambda, de ceux dont on me disait qu’ils ne pensaient à rien ces gens là-bas, bêtes et méchants. Ils vont au travail et ne pensent à rien. Pas méchants, juste bêtes. J’ai revu mes idéaux à la baisses; enfin, surtout, pourquoi serais je au dessus de quiconque? Le premier jour en tant que caissière, mon père au téléphone, les larmes aux yeux « j’ai tout fait pour quitter ce monde et il me rattrape », je parlais de celui de la banlieue, celui dont mon école et ses anciens étudiants fantasmaient tout en le reniant quand ils y étaient confrontés. Ces petits gens. Celui où ils ne voient que la ghettoïsation, pas celui perdu, loin de Paris mais dortoir. Celui où les fins de mois sont pas trop durs mais on fait un peu attention, on part en vacances mais qu’est ce qu’on se fait chier les 6 autres semaines d’été.
Je m’égare. Normalement je dois parler de l’échec. Comme ce texte que je vais rendre trop tard, c’est raté. Mon père m’a écouté et il m’a lancé le fatal « tu te permets de parler comme ça? » je n’étais plus sa fille avec ces commentaires. Transformée en monstre qui se moquait de ses parents il y a 50 ans. Ces petits gens. L’accent trop prononcé, vivre de troc et ne pas comprendre ce pour quoi leurs enfants étudient. Petit monstre qui se permet de critiquer le monde qui l’a fait grandir. Pour l’instant, je joue à animal crossing en petit déjeunant. Il est bientôt 9h30 et je ne suis pas prête à envoyer des dossiers ou faire ces démarches qui ne me correspondent plus. Celui qui me correspond c’est celui du texte, aligner des mots, pleins de fautes. Ouvrir la boutique à 16h. Être comme les autres. Être aux yeux de ceux qui m’ont enseigné et accompagné pendant 5 ans; une ratée. Une personne de cette France qui ne lit pas, ne doit regarder rien d’autres que Avengers, bête comme ses pieds, elle n’a pas les même questionnements que nous. L’étudiante en droit, pas les même questionnements que nous, l’apprentie actrice n’est qu’une ratée aussi, la collègue de 50 ans, heureuse de son travail et de son chien mérite juste de se faire titrer le portrait dans un projet quelconque, c’est une vieille fille, la mère de famille qui veut ses mercredis et que la cheffe fait rentrer dans son bureau, en sorte en pleurant, n’est pas mieux lotit, elle ne doit pas savoir que le palais de Tokyo est un musée. Tous leurs commentaires. Je les entends. J’y ai pris partie. Pour etre comme les autres, regardez moi. Autour de ces verres je n’ai pas pu expliquer cela. J’ai parlé de rien. Laisser assumer ce qu’ils voulaient, entre le pressing et le RSA, ça ne change rien à leurs yeux. Le meilleur moyen de se venger de l’échec c’est de se taire. Ne rien dire, laisser couler, laisser passer, comme quand on tombe devant des clients à cause de ses talons trop haut ou qu’on répond à une question qu’on nous a pas posée. Un sourire et tout ira mieux. Comment faire pour rebondir? Ces yeux pleins d’espoir des professionnels de santé devant mon discours. On ne rebondi pas. On ne se bat pas. On arrête de prendre cette vie pour un champs de bataille, je vois bas ou très haut, pas médiocre. Qu’est ce que c’est que bas? Ce qu’ils m’ont vendu dans cette école tant d’années? Faire un job qualifié d’alimentaire? C’est donc ça transformer sa passion en travail? Réussir, écraser les autres, me battre pour me retrouver à la botte de personnes que je ne considère pas? Qui prennent mon mérite sous leurs noms? Rentrer le soir en croisant les doigts que mon nom fuite dans la bouche de l’un d’entre eux. Penser que, peut être, si je lui dis oui il écrira ce dit nom quelque part, en tout petit, si on s’approche assez, on le verra? C’est ça? Si c’est ça, mon échec je le vivrais non pas parce que j’y renonce mais que je préfère m’endormir en pensant à celle de 20 ans pleine d’espoir. Raconter l’histoire de Roxane de 23 ans, aux portes de cette école, un mythe, la conter dans un endroit oublié de France, cette petite légende écrit à Paris moins d’une décennie. Faux départ. En créer de vrais pour ceux qui m’écoutent. Sur le départ, le voyage contraire de mes ancêtres, rentrer non pas la queue entre les jambes, j’ai essayé, je ne me suis pas battue. Ma dignité et mon intégrité entière, j’ai dit oui à ceux que je voulais et je me suis refusée aux autres, j’ai travaillé de mon corps et de mes mains mais je n’ai jamais écrasé mes valeurs. Rentrer le sourire aux lèvres. Alors, si c’est ça, mon échec, je l’accueille les bras ouvert, ainsi que ses tous petits riens, ses souvenirs. Ils pourront bien dire que je ne pense à rien, que je n’ai peur leurs expériences, j’aurais réussi à ne pas être comme eux. Je renonce à leurs espérances pour enfin vivre avec mon bonheur, qui ne dépend ni de ma place sur leur carnet d’adresse ni des regards qu’ils portent sur moi quand je leur réponds, la bouche en coeur ; j’ai tout raté.
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stlocavoile · 1 year
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Bonifacio : Les plages
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Les plages de Bonifacio, Corse du sud ne manque de révéler son charme naturel et idyllique. Elle sont toutes aussi belles les unes que les autres. Calme, peu profonde, sableuse, et Limpide, elle fait la renommée non seulement de Bonifacio mais aussi de la Corse entière.
1. Bonifacio : Les plages Côte Ouest
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la Plage de Sutta Rocca Elle se situe en contrebas de la vieille ville de Bonifacio. Unique plage facilement accessible depuis le centre-ville, au pied de la chapelle San-rocu, du Bastion. Elle est très étroite et constituée uniquement de galets. On est au pied des falaises de Bonifacio ce qui est toujours très impressionnant. Petite Histoire : les jeunes Bonifaciens se prêtaient à un petit jeu, afin de montrer leurs courages aux jeunes filles. Ils sautaient à l'eau depuis Le Grain de sable (rocher appelé "U DIU GROSSU) S'y rendre : L’accès à cette plage se fait directement depuis l’entrée de la ville haute de Bonifacio au niveau de la chapelle qui se trouve à proximité de l’avenue Charles de Gaulle. Stationnement difficile dans les environs,  les parkings sont payants.
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Plage de Fazzio Bonifacio La plage de Fazzio de Bonifacio se situe face à l’ile de Fazzio entre la cala di Paraguano et le phare de la Madonetta. Cette crique de sable est confidentielle, son accès se mérite (il faut emprunter des sentiers pédestres – environ 45 minutes de marche). Le cadre est totalement sauvage et la crique est bien abritée. C’est également une zone de mouillage. A proximité de la plage, on trouve une ancienne école de voile. Dépaysement garantie en hors saison lorsque vous êtes seul face à cette nature sauvage ! S'y rendre : emprunter le sentier qui part de l’avenue Sylvère Bohn (sur la gauche en venant du port, entre les deux stations-services au niveau des falaises). Il faut suivre le chemin de gauche puis bifurquer au bout de 2.5 km sur la gauche en direction de la crique (sinon on arrive à la Cala di Paraguano). Plage de Paraguano Elle fait partie des plages secrètes de Bonifacio. La plage de Paraguano est une toute petite plage située à l'exact point de rencontre entre le granite de la côte ouest de la Corse et le fameux calcaire des falaises de Bonifacio...cela donne un sable incroyablement fin et blanc. Elle est totalement sauvage.  La baignade en pente douce et son eau turquoise sont appréciées par les adeptes de cette crique. S'y rendre : en voiture (il faut avoir une voiture assez haute, la piste est très caillouteuse) en prenant la N196 en direction de Sartène. Au rond-point à la sortie de Bonifacio, parcourez 2.4 km sur la nationale puis prenez sur la gauche la piste. Après 1 km, on arrive directement sur la plage. A pied : on peut également accéder à cette plage depuis le port de Bonifacio au niveau de l’avenue Sylvère Bohn par un petit sentier pédestre très agréable (environ 1h de marche).
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Plage Cala Genovese Elle offre l’un des plus beaux paysages avec une eau peu profonde et une petite crique de sable bien protégée. Par contre, l’accès est difficile, il faut emprunter le sentier du littoral. Cette plage de sable fin s’étend sur environ 150 mètres.  Sur la gauche, on a une vue sur la Punta Vecchia où l’on trouve derrière une autre plage sauvage (Cala Francese). Sur la droite, c’est la tour Santa Maria qui apporte un certain charme à cette petite anse. S'y rendre : le plus simple est de partir de la plage de Paraguano qui est accessible en voiture. Puis de partir vers le nord en direction du Capo di Feno (environ 1h30 de marche à travers le maquis avec des montées et des descentes). Plage Cala Grande Bonifacio Crique totalement sauvage,  l’endroit est totalement désert, idéal pour ceux qui désirent s’isoler ! Difficile d'accès, le plus simple est de se rendre à la plage de Tonnara (parking) puis de prendre le sentier du littoral en direction du sud (sur la droite). On rejoint la baie de Stagnolu et sa belle plage qui faut traverser en suivant le littoral. Belle promenade à faire
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La Plage de Stagnolu Elle est se situe au sud du golfe de Ventilegne et du petit port de Tonnara et s’étend sur environ 300 mètres dans un sable fin et blanc. Encaissée entre montagnes et dunes, c’est l’une des plages les plus sauvages de Bonifacio.  En arrière-plan de la plage, on trouve un étang, c'est aussi une zone de mouillage pour les bateaux. S'y rendre : se garer sur le parking de la plage de Tonnara (N196 en direction d’Ajaccio) puis bifurquer à gauche en direction de la plage de Tonnara) puis emprunter le sentier du littoral qui part sur la gauche (10 minutes de marche). Plage de Tonnara Au sud du golfe de Ventilegne, on trouve la magnifique plage de Tonnara de Bonifacio. L’environnement est préservé, très peu de constructions dans ce secteur. En suivant le littoral, on trouve de nombreuses petites criques tranquilles au milieu des rochers. Egalement possibilité de faire du kite surf ou du jet ski  La Tonnara a été autrefois un tout petit village de pêcheurs spécialisés dans la pêche au thon. Cela explique également cette appellation puisque les habitants utilisaient des filets de pêche du nom de tonnara pour attraper de gros poissons comme le thon rouge et l’espadon. Aujourd’hui, le village est réputé pour sa plage de sable et de roche sobre, discrète, intimiste et authentique. S'y rendre : à environ 20 minutes à l’ouest du centre de Bonifacio en prenant la route d’Ajaccio (N196). Prendre la nationale sur 9 km puis tourner sur la gauche sur la D358 en direction de Tunnara. Après 1.5 km, on trouve un parking au bord de la plage.
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 Criques du Pont de Ventilegne on y trouve quelques petites criques sauvages composées de sable au milieu de cette côte rocheuse. Confidentielles, la fréquentation est quasiment nulle. De réputation mondiale, professionnel de la glisse viennent se tirer "des bords. Amoureux de la voiles, ou farniente ces criques seront vont satisfaire. Les plages de Ventilegne du vent, du sable et des criques. Que du bonheur ! S'y rendre :  garez-vous après le pont de Ventilegne en venant de Bonifacio. Empruntez le sentier du littoral (l’accès n’est pas toujours facile à cause du maquis qui est dense dans cette zone). Environ 20 minutes de marche.
Crique de Testarella
On trouve quelques petites criques au niveau de la pointe de Ventilegne. L’environnement est totalement préservé et les criques totalement méconnues. Pour ceux qui recherchent du calme et des sites isolés tout en étant assez proche d’un accès. Très belle balade à faire. garez-vous après le pont de Ventilegne en venant de Bonifacio. On a un sentier qui longue le littoral (c’est du maquis). Les criques se situent au niveau de la pointe.
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Plages de Saparelli Bonifacio ellese situe entre la presqu’ile de Campo Mezzano et la pointe de Testarella. Une grande partie de la plage est recouverte par une épaisse couche de posidonies,mais. sur la partie Est, on trouve des espaces avec du sable et les criques adjacentes très intéressantes (celles du côté de la pointe de Testarella), pour ceux qui ont soif de nature. S'y rendre : prendre le sentier du littoral à partir du pont de Ventilegne ou par une piste dont le point de départ est le lieu-dit de Petraggione, uniquement pour les 4*4, environ 2 km pour arriver à la plage. On peut également emprunter cette piste à pied, 30 minutes de marche . Une belle balade en perspective !
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la Plage de Campo Mezzano Elle se trouve sur la côte ouest de la presqu’ile du même nom. Cette plage de sable est l’une des plus belles du golfe de Ventilegne et de Bonifacio. Peu connue, sa fréquentation est très faible.  Au niveau de la pointe de Campo Mezzano, on trouve une succession de petites criques de sable à profiter sans modération seul au monde. S'y rendre : en 4x4, prendre la N196 en venant de Bonifacio, 1.8 km après le pont de Ventilegne, on trouve sur la droite un accès à la piste qui mène à ces plages. A pied, depuis la nationale il faut compter 35 minutes. La Plage de Pisciu Cane Nous allons dédier cette plage aux randonneurs. Uniquement accessible par le sentier du littoral, cette plage est quasi déserte même en plein été. Cette plage n’est pas connue, sauf par quelques randonneurs qui s’y arrêtent pour se baigner. L'Étang de Pisciu Cane est protégé par le Domaine du Conservatoire du Littoral, il abrites des espèces endémiques et de nombreux oiseaux. S'y rendre : plusieurs façons en 4X4 Au niveau de Petraggione, on trouve une piste qui descend jusqu’à la plage de Campo Mezzano, 1.8 km après le pont de Ventilegne en venant de Bonifacio. A pied depuis la nationale, il faut compter 40 minutes pour la descente 
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2. Bonifacio : Les plages côtes Est
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Rondinara 
La plage de rondinara est la troisième plage d’Europe ! On comprend aisément ce classement une fois arrivé sur les lieux… Imaginez un sable fin et clair, une eau cristalline, une mer bleue turquoise…   Un endroit retiré du monde, dans le Sud-Est de la Corse, entouré de rochers pourpres, aux paysages féériques, et qui, pour l’anecdote, charme même les vaches qui viennent flâner sur la plage hors-saison… Cette plage, située dans une crique dont les extrémités paraissent très proches ; comme si elles cherchaient à vous isoler du monde extérieur ; ressemble à un rêve. En savoir plus Calanque de Tavonata : C'est l'une des plages les plus connues de Bonifacio. Au sud du golfe de Rondinara, on trouve les calanques de Tavonata avec deux criques, l’une en galets et l’autre avec du sable. Totalement sauvage, on trouve dans ce site unique une roche rouge. L’endroit est sublime mais pas des plus confortables à cause de nombreux rochers. S'y rendre : le plus simple est de se garer sur la plage de Rondinara puis de descendre vers le sud. On a deux sentiers. Environ 40 minutes de marche.
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La calanque de Marescu : Elle se situe entre les plages de Rondinara et de Balistra entre Bonifacio et Porto-Vecchio. On trouve dans cette calanque une plage totalement secrète et préservée. Autour, la végétation est dense, pas de trace de construction. Pour ceux qui aiment la solitude. S'y rendre : Le plus simple est de se garer à la Rondinara puis d’emprunter le sentier qui part vers le sud le long du littoral. Il faut compter 1h de marche.
Balistra
La plage de Balistra de Bonifacio se situe au nord du golfe de Sant’Amanza. Accessible par une piste en mauvais état (compter 15 minutes en voiture de la nationale jusqu’au bord de la plage), cette plage est restée à l’état sauvage, bordée par un étang. En savoir plus
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La plage de Canetto : Cette plage féérique, d'une baute exceptionnelle, ombragée vous offrira des moments inoubliable. Nichée entre les falaises blanches et le maquis luxuriant, voici une belle petite crique, située à l'entrée du Golfe de Santa Manza qui vaut vraiment le détour. A 10 minutes de Bonifacio en direction Porto-Vecchio suivre Canetto. Plage de Maora Dans le fond du golfe de Sant’Amanza, on trouve la plage de Maora de Bonifacio qui s’étend sur environ 800 mètres. Cette plage de sable facilement accessible dispose de restaurants et il est possible de louer des pédalos en été. Par contre, cette plage n’est pas abritée des vents, la mer peut être agitée. C’est un spot réputé pour pratiquer du surf. En été, on trouve un terrain de beach volley. Sur la partie droite de la plage, on trouve le petit port de Gurgazu avec quelques hôtels dans les environs. S'y rendre : Depuis le centre de Bonifacio, prendre la D58 en direction de Santa-Manza sur 5 km puis prendre à gauche la D60 en direction de Porto-Vecchio (ne pas suivre ici les panneaux de Sant’Amanza). Prendre la route sur la droite après 100 mètres (panneau indiquant la plage). On arrive directement sur un petit parking. En venant de Porto-Vecchio, prendre la N198 en direction de Bonifacio puis bifurquer sur la D60 en direction de Sant’Amanza (nombreux panneaux publicitaires indiquant la plage). Juste avant d’arriver sur la D58, on a un chemin qui part sur la gauche en direction de la plage.  
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Les Plages de Majalone On trouve les plages de Majalone sur la presqu’ile de Santa Manza.  Ici pas de construction à proximité, on est bien sur des plages totalement désertes. Même en plein été, la fréquentation est quasi-nulle, on s’arrête en général sur les plages qui sont plus au sud au niveau de Cala Longa et du parking. Idéal pour ceux qui recherchent du calme tout en étant relativement facile d’accès. S'y rendre :  au niveau de l’accès des plages de Cala Longa (D58 puis D258). Juste avant d’arriver en bord de mer, bifurquer sur la gauche en direction du hameau. Garez-vous et descendez au niveau de la mer tout en gardant le nord. Il faut environ 20 minutes pour arriver sur la première crique et 25 minutes de plus pour arriver à celle qui est le plus au nord. Plage de Cala Longa Situé au sud du golfe de Sant’Amanza.  La plage principale se trouve au niveau de l’étang de Purgatorio, à proximité d’un centre de villégiature. Autour de celle-ci, on trouve plusieurs plages et criques de sable en allant vers le nord ou le sud (dans un périmètre de 150 mètres). Ces plages sont préservées et la fréquentation est correcte pendant l’été. S'y rendre : Depuis Bonifacio, prendre la D58 en direction du golfe de Sant’Amanza puis bifurquez après 3 km sur la droite sur la D258 en direction de Cala Longa. Suivre la D258 jusqu’au bord de mer. Le stationnement se fait sur le bord de route, on trouve plusieurs sentiers menant aux plages.
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La Plage de Piantarella
C'est l'une des plages de Bonifacio la plus réputée de la région pour la pratique de sport de glisse. Dès que le vent se lève de nombreux kite surfeurs et véliplanchistes se donnent rendez-vous.  Elle est vraiment spéciale : la plage n’est pas très large mais est très longue, il y a une mer magnifique avec une bande d’eau turquoise, ressemblant à un chemin dans la mer, vous mène à l’îlot voisin : Piana. Il est possible de le rejoindre à pied; surnommé « la petite Caraïbe ». S'y rendre : depuis Bonifacio, prendre la D58 puis la D260 en direction du golf de Sperone. depuis Portovecchio, prenez toute la N198 jusqu’à Bonifacio. En entrant dans la ville, vous trouverez immédiatement un panneau indiquant : « Haute Ville et toutes directions », suivez « toutes directions ». La route à cet endroit va sur la gauche et après quelques mètres, vous trouverez les panneaux pour Piantarella,  Plage du Petit Spérone La plage fait moins de 100 mètres de long et a des airs de petite crique abandonnée, entourée d’une végétation dense. Le top est de venir tôt le matin pour en profiter et apprécier cette beauté naturelle. situe au nord-est de la pointe de Spérone face à l’ile de Piana. En arrière-plan de la plage, on trouve un étang ainsi que le golf de Sperone qui domine cette pointe en front de mer. L’environnement est exceptionnel pour cette petite plage de sable extra-fin et d’un blanc lumineux. A l’extrémité sud de la plage, vous trouverez des escaliers menant au golf de Spérone. N’hésitez pas à les grimper, une fois en haut vous aurez une vue sur la mer à couper le souffle S'y rendre : de Bonifacio, rejoindre la D58 puis bifurquer sur la droite sur la D260 en direction du golf de Spérone. Suivre la route pendant 5 km jusqu’à la mer. On arrive à proximité de la plage de Piantarella. Il faut redescendre à pied vers le sud (on traverse entièrement la plage de Piantarella puis une pointe où l’on trouve les ruines de Piantarella).
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lalignedujour · 2 years
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Je ne décidai pas de voyager, et je voyageais quand même. C'était une sorte de digital detox. Pas de téléphone, pas d'ordinateur, pas d'enceinte connectée, même pas d'argent sur moi. En fait, j'avais rien dans les poches : peut-être un mouchoir, un porte-clé ou un caillou, mais même pas sûr. J'avais entre 2 et 12 ans, je voyageais juste avec ma mère. Je n'avais rien pour écrire, c'était très oral. Les paroles glissaient dans mes oreilles, les images glissaient sur mes yeux, et les odeurs sont encore dans mon nez. C'était expérientiel, on pourrait dire. Je ne comprenais pas la langue que parlait ma mère, à part peut-être les mots les plus habituels (bonjour, merci, combien, au revoir, les noms des lieux, les noms des fruits) et les mots tendres d'une mère pour son enfant (les noms des fruits faisaient aussi partie de cette catégorie). J'entendais aussi souvent le suffixe qui indique la dizaine d'un nombre. C'est comme en Allemand, la dizaine se dit après l'unité. La conversation était un flou, mais ce son frisait à la fin du mot comme la pousse d'une plante grimpante et il m'accrochait, il continue de m'envelopper. Si la voix de ma mère résonne encore longtemps, ce sera avec ce son, cette syllabe de la fin des chiffres en Arabe.
On avait dû faire beaucoup de choses pendant ces longues semaines, plusieurs fois par an pendant toute mon enfance. Mais j'en garde seulement quelques-unes. Les panneaux stop qui ont la même forme et la même couleur qu'en France mais c'est marqué stop en Arabe. L'air plein de sable, ça rendait l'horizon un peu jaune, on s'en rendait compte surtout sur les routes toutes droites. L'odeur de sapin magique surchauffé dans les taxis, la musique dans les taxis, la difficulté à trouver un taxi, les modèles de taxi (souvent des Opel Corsa), la couleur jaune d'œuf des taxis, cette folie d'entrer toujours dans un véhicule similaire avec le même rituel mais jamais exactement avec les mêmes sièges jamais avec le même chauffeur jamais avec les mêmes trucs suspendus au rétroviseur et toujours avec une déficience différente (la manivelle à fenêtre bloquée ou un trou dans la banquette ou un moteur enrhumé ou une absence d'amortisseurs), et ma mère qui parle fort au chauffeur en frisant la fin de ses chiffres d'un air scandalisée pour pas se faire arnaquer.
A part les trajets, je me souviens des petites poires du jardin du grand-père que je n'ai pas connu. (Il y avait aussi des grenades et des coings, mais ça je ne les voyais que dans la valise de ma mère quand elle y avait été toute seule, parce qu'en septembre il y avait école et mon père ne voulait pas que je rate l'école.) Je me souviens de la terrasse en trois ou quatre parties différentes, avec un nombre irrégulier de marches entre ces zones, et ses garde-corps pas réglementaires, pas finis car mon grand-père est mort à ma naissance et ça a tétanisé tout le monde, et faut croire que personne a été acheter des parpaings. (Je suis presque sûr que sa vieille Mercedes aux phares verticaux dort encore au milieu de la végétation.) Je me souviens du sable en permanence dans mes sandales, qu'on soit ou non à la plage. Je me souviens du goût des boissons gazeuses aux taux de sucre pas réglementaires. Mais, c'est vrai, je me souviens surtout des trajets.
Et au bout des trajets, j'étais toujours dans une maison différente, pour un temps indéterminé - parfois on dormait sur place (je rappelle que je ne comprenais pas les conversations). Je mangeais ce qu'on me servait, je dormais où on me disait, je jouais avec qui il y avait et l'été passait comme ça. Pendant ces semaines-là, les gens de la famille éloignée étaient les personnes les plus importantes de ma vie : je recevais énormément de bisous pour dire bonjour et au revoir (ça durait très longtemps, on me disait de mettre mes sandales et en fait, les adultes discutaient encore, alors on pouvait jouer autour de la maison, je me souviens de l'odeur de certaines mauvaises herbes qu'on a pas ici). Je recevais plein de bisous même si j'étais plus blanc que les autres, et c'est peut-être parce que dans leur esprit, je remplaçai mon grand-père - leur frère, beau-frère, oncle, leur père. On me parlait un peu en français, mais vraiment surtout, on me parlait en bisous.
Parfois, ma mère décrochait du groupe et s'adressait juste à moi. C'était mon instant de bonheur. Elle le faisait d'abord en Arabe, pour montrer qu'elle parlait à son enfant en Arabe. Puis elle constatait avec déception et culpabilité que je ne comprenais pas, précisément parce qu'elle ne m'avait jamais vraiment parlé en Arabe. Alors, elle reprenait en français. Ce n'était pas moins confu : elle me parlait en "façon de parler", elle me disait que cette maison, c'était chez nous - j'ai compris plus tard que c'était "comme chez nous". Elle me disait que ce monsieur était mon tonton - j'ai compris plus tard que c'était son oncle à elle et que c'était "comme mon tonton". Bref, je n'avais pas les refs, pas la notion du temps, les liens de parenté n'étaient pas clairs, je ne comprenais pas les conversations, c'était une digital detox hard-core. Presque une thérapie pour control-freak.
Aujourd'hui, beaucoup de ces gens sont morts, ou sur le point de mourir, et je ne sais toujours pas qui c'est pour moi. Un jour, ça a été la dernière fois que j'y ai été. Je ne le savais pas, personne ne le savait, on s'est dit au revoir et ce n'était pas un au revoir.
Aujourd'hui, le pays a changé. Les femmes doivent se couvrir un peu plus que ma mère et ses cousines si elles veulent être tranquilles dans la rue, je crois. Toute l'agglomération de Tunis a changé, s'est densifiée, les routes ne sont plus les mêmes, j'imagine : plus aussi droites, fluides et ouvertes aux vents du désert. Et je ne veux pas y penser.
Si je n'y retourne pas, je garde mes images mentales, chéries et rapiécées par le temps. Je reste un peu enfant.
Cette famille floue est toujours là et m'aime toujours.
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jezatalks · 2 years
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Ma vie est bien remplie ces derniers jours. C'est intense mais j'aime bien !?? (sauf le boulot, ras le pompon)
J'ai aidé mon copain à déménager/ranger sa chambre d'enfance. La maison est officiellement vendue suite au divorce de ses parents. On y a passé près de 7h au lieu des 2h de prévues.
Le lendemain (hier) j'ai été aux impôts 9h pétantes pour un problème informatique. Même eux comprenaient pas pourquoi j'avais reçu d'eux un papier avec marqué "artisan" alors que je suis bien enregistrée "artiste-autrice" chez eux. Et ensuite on a filé chez les grands parents de mon copain pour ramasser les patates et manger le poulet (de leur ferme) avec 1% (à peine) des patates récoltées le matin même.
Sinon je m'étonne et rassure de ma vitesse d'exécution en peinture. Je me rappelais que je suis rapide, et j'avance bien !!!
Quand même un peu de mal à bien appréhender la peinture à l'huile, mais grâce à la chaleur (et siccatif my beloved) ça sèche super vite !!! en quelques heures/une nuit. Donc je pense terminer mon panneau à l'huile la veille max (mdr comme en école d'art et lycée).
Il faut aussi que j'aille chez l'imprimeur imprimer (logique) mes prints, j'ai retravaillé quelques vieilles illus et trop contente de comment elles rendent !!!
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alain-keler · 1 year
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Journal du lundi 9 janvier 2023.
Vents d’Est : avril 1993-Avril 1999.
Les minorités dans l’ex-monde communiste d’Europe de l’est  après la chute de l’empire soviétique. Je vais dans ce journal vous présenter dans le désordre des photos de ce travail initié en 1993 et terminé en 1999,  prix Eugene Smith à New York en 1997.
Leonid Shafir, aujourd'hui âgé de 70 ans (le texte est de 1997), montre son portrait lorsqu'il avait 19 ans. Soldat de l'armée rouge pendant 7 ans, il est l'un des derniers habitants d'origine juive de Bogoslav. Ukraine, septembre 1997 © Alain Keler / M.Y.O.P
Voici le texte écrit par Véronique Soulé paru dans Vents d’Est, août 2000 :
 Estimés aujourd’hui entre 100 000 et 500 000, les juifs d’Ukraine formèrent l’une des plus importantes communautés d’Europe. Mais ils furent décimés au fil des siècles par les pogroms des Cosaques et des paysans, par l’extermination nazi et par l’émigration. Depuis l’effondrement de l’URSS et la création de l’Ukraine indépendante en 1991, la communauté connaît un lent réveil. Mais face aux discriminations sous l’Union Soviétique, beaucoup de juifs avaient préféré se russifier et ont tout oublié de leurs traditions.
Le renouveau a donc été le fait de juifs venus de l’étranger, soucieux de faire revivre le hassidisme, ce courant du judaïsme dont l’Ukraine est le berceau.
Kiev compte la plus grande école juive de l’Europe de l’Est. Avec 640 élèves, l’école numéro 299, ouverte en 1990, propose outre le programme scolaire ukrainien, des cours d’hébreu, de yiddish et d’histoire du peuple juif, dispensés par des enseignants venus d’Israël et des Etats-Unis. « 95% des juifs d’Ukraine ont perdu leurs traditions. Nous voulons recréer une identité à partir des enfants afin que ceux-ci éduquent ensuite leurs parents », explique son directeur. Il existe aussi une université judaïque et 150 « écoles du dimanche ». Dans une vieille synagogue de Kiev, transformée en usine sous le communisme, on vend désormais de la viande casher et une cantine a été ouverte pour les pauvres.
Mais le renouveau a ses limites. Beaucoup de juifs, assimilés, se désintéressent de leurs origines ; d’autres restent tentés par l’émigration dans un pays marqué par l’antisémitisme. Dans le port d’Odessa, ville à demi juive au début du siècle qui vit naître le grans écrivain juif Isaac Babel, ils ne sont plus que 30 000 sur un million d’habitants. La communauté recolle les morceaux autour d’un petit centre culturel mais il n’y a plus de boucherie casher. Et la trentaine de juifs qui vit selon les tites doit faire venir sa viande de Kiev. Un certain esprit odessiste persiste toutefois : le nouveau maire,d’origine juive, a baptisé « rue des juifs » la rue qui bordait les locaux de l’ex-KGB.
  Je ne sais pas ou en est aujourd’hui la situation des juifs d’Ukraine après la guerre déclenchée par V.Poutine, mais ce qui semble acquis, c’est que justement rien n’est jamais acquis !
Plus d’infos sur Les Juifs en Ukraine : *http://www.memorialdelashoah.org/upload/minisites/ukraine/exposition/les-juifs-en-ukraine.htm
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jepersonne · 1 year
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j’épluche les pommes de terre
je veux écouter Busdriver
je cours vers la chaine hi-fi
je groove vieille école
se faisant m’épluche le doigt
j’ai mal, je continue
c’est un truc de garçon
je coupe les pommes de terre
je me coupe le doigt
je monte à l’étage et mets du sang partout
dans la baignoire, la chanson me parvient
la voix, la vague dingue d’un ange noir
dont les bras viennent me chercher sur un sample de Bach
une suite pour orchestre dit-elle
je continue la danse en mettant du Dakin
qui est de l’eau de javel mais plus chère
le four explose c’est-à-dire que le son
s’arrête, lovée dans l’atmosphère
gouttes de sang mal lavées dans baignoire blanche
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e642 · 2 years
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Mon père ne veut pas comprendre certaines choses. Il est d'une vieille école des plus rustres. Tandis que ma mère a remis en question beaucoup de ses convictions et fondements, mon père n'a jamais pensé à le faire. Il est inconcevable à l'heure actuelle pour lui qu'on ne sache pas d'où vienne notre angoisse. On parle justement de quelque chose de particulièrement reconnu comme irrationnel hein. Depuis que j'ai 8 piges, il me dit à chaque fois que j'ai un coup d'angoisse d'aller faire des pompes, d'aller lire, de me bouger. En somme, ce ne sont pas des mauvais conseils, mais il faut aussi bien comprendre que des fois, c'est pas 8 pompes qui vont m'aider à rationaliser. Je me suis prêtée à son jeu, je vais souvent marcher, je vais à l'athlétisme toutes les semaines, je fais du yoga et de la sophrologie, je n'y ai vu aucune amélioration en terme de sommeil, ou de rythme de vie. En effet, ça dépasse tout ça l'angoisse. Il n'a jamais compris que, des fois, on est aussi très fatigué mais ça relève d'une fatigue psychologique, bien plus insidieuse, pernicieuse et infiltrée qu'un simple inconfort physique. Il ne comprend pas que j'aurais beau dormir 9h par nuit, si je ne vais pas bien mentalement, je me réveillerai toujours aussi crevée. Il y a plein de choses comme ça qui le rendent fou et qui, par extension, me rendent folle. Parce que pour lui tout est très simple, cartésien et que si tu vas mal c'est de ta faute. Les solutions sont sous nos yeux et s'ils elles n'y sont pas c'est que le problème n'existe pas. C'est du déni je crois
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