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#un grand marché
blainvillemitsubishi · 11 months
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#Vous voulez travailler pour une entreprise ayant à cœur le bien-être de ses employés ? 👨‍💻 Une entreprise qui favorise l’esprit d’équipe et#c’est le moment de nous envoyer votre CV à l'adresse️ : 📧 𝗸𝗽𝗲𝗹𝗹𝗲𝘁𝗶𝗲𝗿@𝗯𝗹𝗮𝗶𝗻𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲𝗺𝗶𝘁𝘀𝘂𝗯𝗶𝘀𝗵𝗶.𝗰𝗮 Sous la supervision du directeur des ventes#l'adjoint accompagne l'équipe à conclure leurs transactions. Il veille à respecter les normes de profit brut#de volume et la satisfaction de la clientèle. Cette personne s’occupe d’assister le directeur des ventes avec ses tâches administratives. L#mais le titulaire du poste peut être affecté à d'autres fonctions. 𝗧𝗮̂𝗰𝗵𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗹𝗶𝗲́𝗲𝘀 𝗮𝘂𝘅 𝘃𝗲𝗻𝘁𝗲𝘀 : • Accueillir les clients#déterminer leurs besoins et les conseiller adéquatement; vendre • Jouer un rôle déterminant pour conclure les ventes et effectuer la livrai#jouer un rôle de grande influence et approuver les ventes conclues; • Entretenir des contacts continus et personnalisés avec la clientèle a#de caractéristiques#d'accessoires#etc. et de leurs avantages pour la clientèle. 𝗧𝗮̂𝗰𝗵𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗹𝗶𝗲́𝗲𝘀 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗴𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱’𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗽𝗲 : • Effectuer le suivi des données#compléter différents tableaux et générer des rapports reliés aux ventes; • Travailler en collaboration avec le directeur des ventes afin d’#à la formation et à l’évaluation des employés qui composent l’équipe des ventes de véhicules; • Rédiger des rapports sur les progrès réalis#les publications sur internet#la préparation de documents de vente et les mises à jour de l'inventaire. 𝗧𝗮̂𝗰𝗵𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗹𝗶𝗲́𝗲𝘀 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗴𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝘃𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 : • Collab#le service à la clientèle et les produits offerts; • Connaître le marché de l’automobile au Québec ainsi que pour sa région respective. 𝗖𝗼#𝗱𝗲𝘀 𝘀𝗲𝗿𝘃𝗶𝗰𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝗴𝗮𝗿𝗮𝗻𝘁𝗶𝗲𝘀 𝗼𝗳𝗳𝗲𝗿𝘁𝘀 𝗽𝗮𝗿 𝗹'𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 : • Connaissances des produits : fortes connaissances#modèles#etc.); • Connaissances des services : connaissances générales en mécanique (un atout); • Connaissances des garanties : connaissances généra#des politiques#de lois et des normes. La nature des tâches et des responsabilités de l'emploi exige une connaissance générale des règles#des procédures et des lois de l'industrie de l'automobile et du OPC (Office de la protection du consommateur). 𝗖𝗼𝗻𝗻𝗮𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗹𝗼𝗴𝗶𝗰𝗶𝗲𝗹𝘀#Outlook#Activix#Word et Excel. * 𝘓𝘦 𝘨𝘦𝘯𝘳𝘦 𝘮𝘢𝘴𝘤𝘶𝘭𝘪𝘯 𝘯’𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘵𝘪𝘭𝘪𝘴𝘦́ 𝘲𝘶’𝘢𝘧𝘪𝘯 𝘥’𝘢𝘭𝘭𝘦́𝘨𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘵𝘦𝘹𝘵𝘦.
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toffavoyance · 1 year
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Comment réussir son objectif ?
#Voyance par téléphone ou par #WhatsApp ☎: +229 91728602Comment le consulter le grand maître #marabout compétent efficace TOFFA ? Que vous soyez n’importe, en #Afrique, en #Europe, en #Asie, où en #Amérique, n’hésitez pas à consulter par mail, par téléphone ou en cabinet votre marabout africain pour vos rituels ; même à distance et peu importe le lieu l’efficacité des résultats seront les mêmes…
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dures-annees · 4 months
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Jour de marché.
Si les grands-mères et leurs petits-fils s’entendent si bien, c’est parce qu’ils ont un ennemi commun : la mère.
La grand-mère : – Regarde cette culotte, mon chéri ! T’en as jamais eu d’aussi longue !
Le petit-fils : – Maman me laissera jamais mettre ça, mamie. Elle va la couper, c’est sûr.
L’ami du petit-fils : – C’est pas une culotte pour lui, madame. Sa mère acceptera jamais qu’il porte pas la même chose que son petit frère.
La grand-mère : – M’enfin, ils ont dix ans d’écart ! Qu’est-ce qu’elle est pénible ! Elle a toujours été chiante ! Ça m'étonne pas qu'elle continue à te donner des fessées déculottées, à ton âge !
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kilfeur · 3 months
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Ce combat avec Adam montre la différence de pouvoir entre Alastor, Charlie, Lucifer et Alastor. Lors de la chanson entre Lucifer et Alastor il parle de ses possessions et de son pouvoir. Mais quand l'hôtel est en danger ainsi que sa fille, il montre vraiment de quoi il est capable. Donc ouais Lucifer aurait pu tuer Alastor si il avait posé une menace bien plus présente à l'hôtel. Toutefois bien qu'il y ait un marché entre Charlie et Alastor, je penche plus sur le fait qu'elle devrait le sauver à un certain point contre les anges voir même Lilith.
D'ailleurs la partie chanté d'Alastor dans la chanson final. Il y a des différences encore une fois dans la vo et vf. Dans le passage où justement où on voit son ombre puis son visage. Parlant du "Great Alastor Altruist died for his friend. Sorry to disappoint that is not( where it's end" (Le grand Alastor altruiste meure pour ses amis. Désolé de décevoir mais ce n'est pas comme ça que ça se termine) en anglais. Mais en Français ça dit "Alastor reviendra soyez bien préparés, il vous éblouira". (Alastor will be back, be well prepared, he will dazzle you) Là il ne s'agit pas d'amis mais avant tout de lui même.
Quand il se retourne en anglais il dit "The constraints of my deal will surely you have a back door". (Les restrictions de mon marché a sûrement une porte de sortie.) En français, il dit "Par mes choix, me voilà un peu plus vulnérable". Ce n'est les restrictions dont il parle mais les choix en français pourront faire allusion à Lilith, le fait qu'il reste à l'hôtel. Une dernière pour la route, en anglais "Once I figure out, how to unclip my wings, guess who will be pulling the strings. (Quand j'aurai compris comment enlever mes ailes, devinez qui va tirer les ficelles). Closer to the angels, but this time those wings are a hindrance to his freedom. En français "Lorsque j'aurai trouvé le moyen de me libérer, devinez qui va régner" ("When I find a way to free myself, guess who's going to rule".) Ce qui est j'avoue plus direct comparé à la vo mais j'imagine qu'ils voulaient plus se caler au rythme de la chanson qu'un traduction littérale.
This fight with Adam shows the difference in power between Alastor, Charlie, Lucifer and Alastor. In the song between Lucifer and Alastor, he talks about his possessions and his power. But when the hotel and his daughter are in danger, he really shows what he's capable of. So yeah, Lucifer could have killed Alastor if he'd posed a much more present threat to the hotel. However although there's a deal between Charlie and Alastor, I'm leaning more towards her saving him at some point from the angels or even Lilith.
Moreover, Alastor's singing part in the final song. Once again, there are differences between the english version and the french version. In the passage where we see his shadow and then his face. Speaking of "Great Alastor Altruist dying for his friend. (Le grand altruiste Alastor meure pour ses amis. Désolé de décevoir mais ce n'est pas comme ça que ça se termine.) in english. But in French it says "Alastor reviendra soyez bien préparés, il vous éblouira." (Alastor will be back, be well prepared, he will dazzle you) Here it's not about friends, but about himself.
The constraints of my deal will surely have a back door".(Les restrictions de mon marché a sûrement une porte de sortie.) In French, he says "Par mes choix, me voilà un peu plus vulnérable". It's not the restrictions he's talking about, but the choices in French could allude to Lilith, the fact that he's staying at the hotel. One last for the road, in English "Once I figure out, how to unclip my wings, guess who will be pulling the strings."(Quand j'aurai compris comment enlever mes ailes, devinez qui va tirer les ficelles). Closer to the angels, but this time those wings are a hindrance to his freedom. In French, "Lorsque j'aurai trouvé le moyen de me libérer, devinez qui va régner" ("When I find a way to free myself, guess who's going to rule").
Which is admittedly more direct than the english version, but I imagine they were more intent on keeping to the rhythm of the song than a literal translation.
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saemi-the-writer · 4 months
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Douce Dame Jolie
Mon Secret Santa Kaamlott pour la charmante @zialinart :D
Sur AO3
Bonne lecture !!
La Reine avait seulement souhaité assister au festival de l’Imbolc en toute tranquillité, sans personne pour la pointer du doigt ou se mettre à dos l’espèce d’hystérique qui criait toujours « au bûcher » où que savait-elle d’autre ! Cela restait une fête Gaélique, et avec cette nouvelle religion qui prédominait au pays désormais, cela risquait d’être mal-vu si la Reine y était vue, aussi était-elle allée voir l’enchanteur de Kaamelott en toute discrétion, lui demandant s’il n’avait pas un sort, une potion ou autre chose qui pourrait l’aider. C’était apparemment son jour de chance, car Merlin venait de mettre la main sur un médaillon magique : il changerait la perception des gens qui voient la personne qui le porterait. En gros, elle serait méconnaissable aux yeux du monde sans avoir à se transformer. Afin de vérifier son efficacité, Guenièvre l’avait mit aussitôt autour de son cou et était sortie faire un aller-retour rapide. Elle avait croisé les sires Perceval et Karadoc, qui venaient demander un énième service à Merlin. Ils ne l’avaient pas reconnu, mais s’étaient montrés étonnamment courtois, acceptant de la laisser passer devant eux. Convaincue, la Reine avait remercié le magicien et gardé le bijou pour le festival du 1er février.
Guenièvre avait espéré que les offrandes faites ce soir-là l’aideraient à avoir enfin un enfant, puis elle avait voulu profiter du moment. Elle n’avait pas pu danser ou apprécier de ces airs musicaux depuis des années, Guenièvre s’était donc laissée entraîner. Et c’est là qu’elle l’avait croisé.
Arthur. Son mari. Qui avait marché droit vers elle.
…Guenièvre aurait peut-être dû réaliser que l’avis de Messires Perceval et Karadoc n’était pas des plus fiables !
C’est ce qu’elle s’était dit en voyant Arthur s’approcher d’elle, mais à son grand étonnement, il l’avait invité à danser. A la manière qu’il avait eu de s’adresser à elle, Guenièvre compris vite qu’il ne l’avait pas reconnu. Comme Merlin lui avait dit, la magie du médaillon l’avait empêché de la reconnaître.
Et ce fut comme un rêve, à la fois merveilleux et confus.
Qu’Arthur avait été charmant, qu’elle avait été touchée par de tels égards, cette délicatesse et ce regard tendre ! Guenièvre pouvait enfin mieux comprendre pourquoi tant de jeunes femmes avaient été séduites ! Cependant, une chose demeurait inexplicable : son apparence n’était pas censée être si différente de l’originale. Guenièvre ne s’était pas transformée en beauté Latine, comme le Roi les aimait, alors pourquoi ?
Pourquoi ?...
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Ce n’était pas la première fois qu’Arthur tombait sous le charme du regard d’une jolie dame, et il avait été plus d’une fois déçu de l’aboutissement de ces relations. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher d’espérer. Une partie de lui-même le réprimandait, lui reprochant de ne pas retenir la leçon, mais il l’ignora. Cette femme était différente de celles qui lui avaient tapé dans l’œil jusqu’alors. Elle ne ressemblait à aucune de ses maîtresses, que ce soit le type « Latin » ou le type de silhouette qui l’attirait le plus souvent.
Et ce n’était pas que physique. Lorsque leurs regards s’étaient croisés ce soir-là, ce n’était pas son corps qui avait frissonné, mais son cœur et peut-être même - oserait-il le dire – son âme. C’était comme s’il avait retrouvé quelque chose qu’il avait perdu. Une conviction profonde que cette femme, il l’aimait, et qu’elle l’aimait en retour. Même s’ils ne s’étaient croisés de manière fortuite que quelques fois depuis le mois de février. Après tout, bien des histoires d’amour affirment qu’il suffit d’un regard, au bon moment, au bon endroit, pour que deux êtres sachent qu’ils s’étaient trouvés.
Un bruissement attira son attention, et la Dame apparut. Elle lui sourit timidement, comme toujours, et s’avança vers lui.
“Vous êtes là.“ dit-elle simplement. “Je suis heureuse de vous revoir.“
Une grande douceur se dégageait d’elle et la grâce irradiait dans chacun de ses mouvements. Dans ces moments-là, Arthur trouvait qu’elle avait quelque chose d’irréel, comme si elle allait s’évaporer s’il l’effleurait. Mais il avait bien constaté, au cours de leurs discussions et promenades, qu’elle était bien humaine. Une légère maladresse, ses questions parfois insolites, sa façon de jouer avec le médaillon qu’elle portait lorsqu’elle était nerveuse ou gênée… Cela ne faisait que la rendre plus charmante. Elle était douce et candide, mais elle possédait également un sens de l’observation surprenant et quelques idées audacieuses.
“Je suis heureux de vous revoir aussi.“ lui sourit-il en retour.
Arthur se décala pour lui permettre de s’assoir à ses côtés, ce qu’elle fit avec un empressement qui lui fit chaud au cœur.
Même si leur discussion du jour resta relativement triviale, Arthur souhaita que cet instant dure éternellement. Sa Douce essayait d’écrire un poème, ou une chanson, et bien qu’elle mette du cœur à l’ouvrage, sa prose laissait à désirer ! La chanson « Douce Dame Jolie » semblait avoir été écrite pour elle, il regrettait ne pas l’avoir écrite et composée lui-même pour la lui offrir. Enfin, aurait-il été plus apte à l’aider ! Les deux rirent ensemble de leurs diverses tentatives, car Arthur lui-même ne trouvait pas toujours le mot juste. En revanche, leurs voix s’accordaient très bien.
Peut-être était-ce une douce illusion, mais Arthur avait l’impression, une fois encore, qu’il avait trouvé son âme sœur.
“Vous reverrai-je bientôt ?“ demanda-t-il alors qu’il s’apprêtait à rentrer, espérant qu’elle le retiendrait.
“Je l’espère !“
Si cela avait été quelqu’un d’autre, le Roi aurait douté de la sincérité de ces trois mots. Mais pas avec elle. L’émotion dans sa voix et ses yeux ne mentaient pas.
“Et votre nom ?“
Le visage de la douce dame s’imprégna de tristesse, elle regarda au loin un instant avant de secouer la tête. Il fut surpris de voir une pointe d’espièglerie dans son expression avant qu’elle ne dise :
“Anam Cara.“
Après cette déclaration, elle s’approcha de lui et déposa un baiser au coin de ses lèvres avant de filer. Arthur n’aurait pas pu lui courir après, de toute façon, il était complètement envoûté. Arthur avait enfin un nom, un indice.
Anam Cara.
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Les yeux de Guenièvre se remplirent des larmes alors qu’elle observait le médaillon entre ses mains. Elle caressa du pouce le petit âne au centre de la roue en se demandant, une nouvelle fois, si elle ne devrait pas s’arrêter là. Elle se faisait du mal.
Arthur était tellement plus chaleureux et patient avec elle quand elle portait ce médaillon, elle souhaitait de tout cœur que les choses soient toujours ainsi. C’étaient comme de doux rêves, mais le réveil devenait de plus en plus rude. A chaque repas partagé, les soirs où son époux venait la rejoindre dans leur couche, sa froideur et son exaspération la frappaient plus violemment qu’auparavant. Guenièvre et l’inconnue était une seule et même personne ! Elle n’agissait pas différemment avec ce médaillon, elle restait fidèle à elle-même ! Il semblait qu’Arthur lui en voulait pour quelque chose, qu’il ne lui avait pas pardonné et qu’il lui faisait continuellement payer… Mais quoi ?! Qu’avait-elle fait pour mériter un tel traitement ? Pourquoi Arthur méprisait-il « Guenièvre » mais adorait « l’inconnue » ?
La Reine essuya ses larmes d’un revers de main avec un soupir. Il était de toute façon impossible de revenir en arrière. Elle pouvait encore changer le cours de choses avant que cela ne dérape, mais… Guenièvre voulait profiter encore un peu de ces quelques doux échanges avec son époux. Ses yeux se posèrent sur le poème qu’elle tentait d’écrire et son cœur se serra à nouveau. Guenièvre aurait tant donné pour que son époux soit à ses côtés, pour l’aider comme il l’avait fait quelques jours plus tôt ! Alors qu’un énième soupir lui échappait des lèvres, elle entendit un reniflement dans son dos.
“C’est magnifique, Majesté !“ sanglota Bohort.
Guenièvre poussa un petit cri en se retournant, faisant sursauter et crier le chevalier en même temps.
“Seigneur Bohort ! Vous m’avez fait peur !“
“Pardonnez-moi, ma Reine, mais vous ne répondiez pas à mon appel ! Aussi me suis-je permis d’entrer !“
“Et de lire par-dessus mon épaule ?“ Guenièvre grommela dans sa barbe en se couchant à moitié sur son pupitre, pour cacher son travail inachevé. “Vous êtes bien gentil, mais à quoi bon me flatter comme ça ! Je ne suis vraiment pas douée…“
“Permettez, votre Altesse ! Je ne fais que dire la vérité !“ Bohort semblait presque offusqué qu’elle pense autrement. “Les derniers vers ont certes besoin d’être un peu retravaillés pour rimer, mais les sentiments qu’ils dégagent n’en sont pas amoindri dans l’émotion qu’ils dégagent !“
Guenièvre cligna des yeux, surprise.
“Vous trouvez ?“ demanda-t-elle, hésitante.
“Oh oui !“ sourit le chevalier, les mains jointes sur son cœur. “Je peux sentir tout l’amour et la langueur dans les mots que vous avez écrit !“
La Reine se redressa doucement pour jeter un coup d’œil à son ébauche. Elle pouvait croire le Seigneur Bohort, mais d’un autre côté, ce dernier avait toujours été très… sensible. Guenièvre n’était pas sure que tous en dirait autant.
“Serait-ce votre cadeau pour le Roi Arthur ?“ le sourire de Bohort s’élargit. “ Il est vrai que son anniversaire est le mois prochain !“
Guenièvre sentit la gêne l’envahir, elle avait failli oublié l’anniversaire de son époux ! Elle avait été tellement déçue les fois où son anniversaire à elle avait été oublié par ce dernier, elle ne pouvait pas se permettre de faire pareil !
“A vrai dire, non.“ Avoua-t-elle, jouant nerveusement avec sa longue tresse. “Mais j’essayais… j’espérais pouvoir lui dire d’une jolie façon ce que je ressentais pour lui.“
Elle n’osa pas regarder Bohort dans les yeux, aussi fut-elle surprise quand ce dernier lui proposa de l’aider.
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“Votre Altesse ?“
Arthur détourna son attention de Perceval, ravi d’avoir un léger répit au cours de longues explications (oui Perceval, les frondes jettent des cailloux, mais non, elles ne peuvent pas remplacer les catapultes !!). C’était Calogrenant.
“J’ai entendu dire que vous étiez à la recherche de quelqu’un ?“ lui demanda le Calédonien. “C’est urgent ?“
“Urgent non, important, pour moi personnellement. Rien de grave.“ précisa le Roi. “Pourquoi cette question ?“
“Ah, parce que j’avais cru entendre que le nom était Anam Cara.“ Calogrenant haussa les épaules. “Et si c’était le cas…“
“Vous la connaissez ?“ Arthur bondit de son siège. Les deux chevaliers sursautèrent et le regardèrent d’un air perplexe.
Calogrenant sembla plus que gêné, laissant un long « heuu… » résonner dans la pièce avant de reprendre.
“Navré, Sire. Mais Anam Cara n’est pas un nom.“ révéla-t-il, ce qui glaça le sang d’Arthur. “C’est du Gaélique ancien, ça veut dire âme sœur.“
Les jambes du Roi allait se dérober, de désespoir et de trahison, quand la voix de Perceval transperça, tel un rayon de soleil, la brume qui commençait à envahir son esprit.
“C’est joli ! ça veut donc dire qu’elle vous aime comme un frère de toute son âme, Sire !“
Perceval ne savait évidemment pas ce que signifiait le terme « âme sœur », mais la vérité de ses paroles réchauffèrent le cœur du Roi.
Son âme sœur.
Il aurait dû rire, ou s’énerver… Alors pourquoi ce sentiment d’euphorie ? Arthur sentit presque des ailes lui pousser alors qu’il laissait derrière lui les deux chevaliers, ne remarquant pas leur regard interloqué en l’entendant fredonner « Je vivroie liement ».
Alors qu’il se dirigeait vers le jardin, il croisa sa femme. Sans réfléchir, Arthur lui saisit la main et la fit tournoyer joyeusement. L’expression d’agréable surprise sur le visage de Guenièvre l’amusa, il lui offrit un dernier sourire avant de partir.
“A ce soir, mon amie.“
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“Moi aussi, je vous aime.“
La Dame tressaillit, puis un frisson lui parcourut tout le corps. Elle porta une main à ses lèvres et recula d’un pas.
“Mais vous… pourquoi ?!“
Arthur perdit son sourire. Ce n’était pas du tout la réaction à laquelle il s’était attendu.
“Je ne peux pas le croire !“ s’écria-t-elle en secouant la tête. “Comment pouvez-vous m’aimer ?“
“Comment ?“ souffla-t-il, perdu. “Mais il n’y a pas de raison particulièrement logique ! Et pourquoi ne pourrais-je pas vous aimer ?“
“Parce que je suis mariée ! Tout comme vous l’êtes ! Mais si vous, vous pouvez vous permettre de collectionner les conquêtes, pour moi, une seule amourette avec un autre est vu comme une trahison aux yeux de tous!“ vitupéra-t-elle, le pointant du doigt rageusement. “Et votre femme ? Avez-vous jamais pensé à ce qu’elle pouvait ressentir ?! Et si elle, elle voulait aller voir ailleurs, vous accepteriez de la laisser faire?“
En entendant le mot « mariée », il avait cru sentir le sol se dérober sous ses pieds, cette éternelle blessure le relança. Pourtant, les paroles suivantes le figèrent d’une plus grande stupeur.
“La seule raison pour laquelle vous me courtisez avec tant de passion, c’est parce que je ne suis pas Guenièvre ! Vous êtes exactement comme mon mari !“ continua-t-elle, ses yeux se remplissant de larmes. “ Du moment que ce n’est pas votre femme, elles méritent votre admiration et elles y passent toutes ! Je suis sure que vous ne savez rien d’elle ! Vous vous en fichez d’elle, mais elle doit bien rester sagement à sa place ! Comme si j’étais… comme si elle était une chaise ! Vous passez votre temps à vous languir dans votre coin, à jouer les bourreaux de cœurs pour vous consolez, ou vous prouvez à vous-même quelque chose ou je ne sais quoi ! Mais nous ne sommes pas des meubles à la con ! Nous aussi, on a le droit d’être respectées, d’êtres aimées pour qui on est vraiment !“
Son visage, habituellement si blanc, était à présent rouge et inondé de larmes. Elle s’arrêta, tentant de reprendre son souffle. Arthur tendit la main vers elle, souhaitant sécher ses pleurs, la rassurer… mais elle se retourna et prit ses jambes à son cou.
“Attendez !“ s’écria-t-il.
Il ne voulait pas la perdre ! Aussi confus et blessé soit-il par ses paroles lancinantes. Arthur s’élança à sa suite, mais elle avait disparu. Elle n’avait pas pu aller bien loin, peut-être s’était-elle cachée parmi les bosquets… Un reniflement attira son attention et il se hâte dans sa direction. Il cru reconnaître la silhouette de la jeune femme, et écarta les branches sur sa route. Arthur s’apprêtait à l’appeler quand il réalisa qui se cachait là.
Guenièvre. Son épouse.
Elle releva les yeux vers lui et fronça les sourcils. D’un air digne qu’il ne lui connaissait pas, elle se redressa.
“Ce soir, vous dormirez chez l’une de vos maîtresses.“ déclara-t-elle sèchement, le faisant tressaillir.
Après l’avoir foudroyé du regard une dernière fois, Guenièvre passa à côté de lui et se dirigea vers le château. Sans comprendre pourquoi, ni ce qu’il attendait, Arthur la regarda partir.
Pas une seule fois elle se retourna.
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Dire que le Roi était de mauvaise humeur au cours de la matinée et du déjeuner aurait été un euphémisme. Avec ce qu’il s’était passé la veille, il avait très mal dormi, et lorsque la Dame du Lac lui était apparu en pleine nuit lors de sa promenade nocturne, c’était pour lui lancer des piques incompréhensibles.
“Vous êtes tellement préoccupé à rêver d’un lointain, vieux lac asséché que vous ne voyez pas celui qui est à deux pas de vous, magnifique et clair ! Pire, vous vous jetez sur les premières gourdes venues pour étancher votre soif !“
Arthur maugréa dans sa barbe avant de passer ses nerfs sur sa nourriture. Il leva les yeux vers sa femme, mais dès que leur regard se croisèrent, Guenièvre détourna la tête pour se resservir. Elle le battait encore froid, ce qui n’avait aucun sens non plus. Elle n’avait jamais fait de scènes au sujet de ses maîtresses auparavant !
“Aujourd’hui, j’ai fait de la tarte !“ annonça Séli, le tirant effroyablement de ses réflexions.
“Oh non ! Mais qu’est-ce qu’on vous a fait ?!“ rouspéta Léodagan.
“La barbe !“ répliqua-t-elle avec un regard noir pour son mari. “C’est Guenièvre qui m’en a demandé une ! Je ne pouvais pas refuser ça à ma fille !“
Arthur, Léodagan et Yvain tournèrent la tête en même temps vers la dénommée, plus abasourdis les uns que les autres. Guenièvre les ignora tandis que Séli présentait fièrement l’abomination qu’elle appelait « une tarte ».
“Elle a l’air très réussie, Mère !“ sourit la Reine, apparemment ravie. “Quels fruits avez-vous choisi, cette fois ?“
“Je voulais en faire une aux fraises, mais comme ce n’est pas la saison, j’ai fait un mélange de fruits !“
“Mais c’est un cauchemar !“ marmonna Léodagan, peu discret. “Ma fille, si vous vouliez une tarte de votre mère, c’est votre droit, mais vous n’étiez pas obligée de la partager avec nous !“
“Oh, mais je ne compte pas la partager !“ tous regardèrent Guenièvre interloqués, celle-ci saisit le plat et le tendit à Arthur. “C’est une petite attention pour mon mari !“
Il y eu comme un flottement dans la salle, Arthur fixa longuement la tarte en silence avant de relever les yeux sur son épouse.
“Vous m’en voulez à ce point ?“ finit-il par demander.
La question eut à peine franchi ses lèvres qu’il se prit la tarte en pleine figure.
“OUI !“
Guenièvre quitta la table et sortit en claquant la porte derrière elle. Lorsqu’Arthur réussit à retirer suffisamment de mélasse de ses yeux, le visage à la fois dépité et choqué de sa belle-mère ainsi que la tête de con (pour changer) que faisait Yvain lui apparurent. Il préféra ne rien dire et continua de se nettoyer le visage, il en oublia presque son beau-père, qui frappa dans ses mains avec un air ému.
“C’est ma fifille !“
D’un côté, Guenièvre savait qu’elle était déraisonnable, mais d’un autre, elle estimait qu’elle avait assez pris dans la figure. C’était bien son droit de lui en coller en retour, non ?
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“Marre d’encaisser sa mauvaise humeur et ses railleries, pendant que d’autres profitent de ses mots doux !“ grogna-t-elle en enroulant les parchemins de ses ébauches de poèmes. “C’est ça être une épouse ? Tous les mauvais côté du mari, ses crises, sa mauvaise odeur et tout le bataclan c’est pour ma pomme, et pour les maîtresses, c’est le beurre, l’argent du beurre et le sourire du crémier ? Ha ! Si j’avais su, j’aurais dit à mon père qu’il pouvait se brosser pour le mariage ! S’il y tenait tant, il n’avait qu’à l’épouser lui-même ! Non mais ho ! Pourquoi c’est à moi de gérer ces conneries ?!“
Elle termina sa pile par le poème qu’elle avait réussi à écrire avec l’aide d’Arthur et Bohort. La Reine saisit la boîte dans laquelle elle avait laissé le médaillon et se rendit d’un pas rageur au laboratoire de Merlin. Avec humeur, elle lui rendit le bijou et laissa la pile de parchemin sur son plan de travail, le remerciant plus sèchement qu’elle n’aurait voulu le faire. Ne voulant pas s’attarder plus que nécessaire, Guenièvre tourna les talons promptement et sortit.
“Mais qu’est-ce que voulez que je fasse de tout ça ?!“ cria l’enchanteur en désignant les parchemins alors qu’elle s’apprêtait à fermer la porte derrière elle.
“Donnez-les à manger aux chèvres ou mettez-les au feu ! Qu’est-ce que ça peut faire ?!“ rétorqua-t-elle. “Ce sera toujours mieux que de voir mon mari se torcher avec !!“
Elle entendit un vague « hein ?? » avant le claquement de la porte. Guenièvre pouvait déjà sentir la honte monter en elle, elle se sentait coupable de se défouler sur le pauvre Merlin qui lui avait pourtant rendu service. Toutefois, ces sentiments s’évaporèrent à la vue du Roi. Ce dernier la regardait d’un air qu’elle ne pouvait décrire, et qu’elle ne souhaitait de toute façon pas décrypter dans l’immédiat. Qu’il soit surpris, contrarié ou autre, elle s’en moquait éperdument ! Avec un mouvement de tête qu’elle avait vu sa mère faire de nombreuses fois, Guenièvre passa à côté de lui avec un « humpf ! » bien placé.
“Vous n’avez vraiment rien à me dire ?“
“Je ne crois pas, non.“
Guenièvre sursauta quand la main d’Arthur l’agrippa, la retenant avec force.
“Je peux savoir quelle mouche vous a piqué ?“
Oh ! Le mufle !!
“La mouche j’en-ai-marre-d’être-prise-pour-une-conne-maintenant-fichez-moi-la-paix !“ rétorqua-t-elle en essayant de se défaire de son emprise. “Ah, et au fait !“ Guenièvre rassembla toute sa hargne pour imiter du mieux qu’elle le pouvait sa mère lorsque celle-ci remettait son père à sa place, puis elle déclara : “Inutile de revenir dans ma couche cette semaine. Faites-moi de l’air !“
“Pardon ?!“ l’air atterré d’Arthur l’aurait fait rire dans d’autre circonstances, mais là, elle se délectait de lui avoir couper le sifflet. “Mais vous ne pouvez pas faire ça ! Vous allez verrouiller la porte de la chambre aussi, pendant que vous y êtes ?!“
“Maintenant que vous le dites…“
“Hé, dites !“ les interrompis Merlin d’un ton impatient. “Si vous pouviez me laisser en dehors de vos disputes de couple ! Et puis mon laboratoire n’est pas un dépotoir, alors reprenez-moi tout ça, j’vous prie !“
Guenièvre écarquilla les yeux avec horreur alors que l’enchanteur lui repassait tous les parchemins. L’un de ses poignets étant toujours serré dans la main de son époux, une partie d’entre eux lui échappèrent et tombèrent par terre, se déroulant au passage. Réussissant enfin à se dégager, elle se dépêcha de les ramasser. Mais sa hâte la rendait fébrile, ses mains tremblaient, ce qui ne l’aida pas dans sa tâche. Elle était tellement concentrée et affolée qu’elle n’entendait plus rien, elle voulait juste récupérer ces fichus peaux d’ânes sans qu’Arthur ne découvre ce qu’elle y avait écrit.
Ce n’est quand se redressant que Guenièvre réalisa qu’il était trop tard.
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Arthur avait attrapé au vol le premier parchemin qui avait volé vers lui, ne souhaitant pas se reprendre quoique ce soit de plus dans la figure aujourd’hui. Et en voyant sa femme s’activer pour tout ramasser, sa curiosité fut piquée. Guenièvre lui avait collé une tarte au déjeuner, au sens littéral du terme, il pouvait bien se permettre d’être curieux, non ?
Son sang ne fit qu’un tour en reconnaissant les mots inscrits.
Pourquoi ? Comment sa femme pouvait-elle… ?
Le poème avait deux strophes qu’il ne connaissait pas, mais c’était celui de sa Dame !
Arthur observa un instant Guenièvre, qui essayait tant bien que mal de rassembler les autres morceaux de vélin, puis se tourna vers Merlin. Il l’interpela et lui demanda ce qu’il se passait.
“A vous de me le dire !“ lui répondit-il en haussant les épaules. “Votre femme vient me rendre un médaillon que je lui avais prêté pour qu’elle puisse circuler incognito, et elle me refile tout son bazar au passage !“
“Quel médaillon ? Et puis pourquoi pour « circuler incognito » ?!“
“Un médaillon de métamorphose, elle voulait aller au festival de l’Imbolc sans être reconnue.“
C’était comme recevoir la réponse d’une énigme que l’on essayait de résoudre depuis des lustres. D’abord la stupéfaction, puis tout se met en place et la logique, l’évidence nous saute aux yeux et on se sent très con.
Arthur regarda Guenièvre et eut l’impression de la voir pour la première fois. Quand il plongea ses yeux dans les siens, il se demanda comment il n’avait pas pu la reconnaître. Ou plutôt : comment la douceur de son regard et sa beauté lui avaient-elles échappées pendant toutes ses années ?
“Vous êtes tellement préoccupé à rêver d’un lointain, vieux lac asséché que vous ne voyez pas celui qui est à deux pas de vous, magnifique et clair !
Les paroles de la Dame du Lac prenaient tout leur sens à présent, aussi vexantes soient-elles.
“C’était vous !“
Avant qu’il ne puisse dire ou faire autre chose, Guenièvre souleva les pas de sa robe et détala. Pendant quelques secondes, Arthur revit Aconia puis l’inconnue partir semblablement.
“AH NON ! PAS CETTE FOIS !!“ cria-t-il en s’élançant à sa poursuite.
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“Bon, ben moi je retourne bosser.“ marmonna Merlin en faisant demi-tour, reconnaissant d’être resté célibataire.
Les histoires de couples, ce n’était vraiment pas son truc !
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Pour quelqu’un qui n’avait aucun entraînement et qui se trimballait avec une tenue aussi lourde et encombrante, Guenièvre courrait fichtrement vite ! Et elle n’arrêtait pas de zigzaguer et tourner autour de tout ce qui se trouvait sur leur chemin : arbre, buisson, rocher… Arthur peinait à la suivre.
“Mais arrêtez-vous !“ lui cria-t-il. “Je n’vais pas vous manger !!“
“C’est ce que vous dites !“ s’exclama-t-elle en retour, jetant un bref coup d’œil en sa direction.
Presque à bout de souffle, Arthur décida de tenter le tout pour le tout. Il accéléra et se jeta sur elle, la saisissant à la taille. Guenièvre glapit en perdant l’équilibre et les deux tombèrent, emportés par l’élan qu’il avait pris, ils roulèrent quelques instants. Allongés sur le côté, Arthur tenant sa femme par la taille et refusant de la lâcher, ils reprirent tant bien que mal leur souffle.
“Pourquoi vous ne m’avez rien dit ?“ au point où ils en étaient, autant poser la question maintenant !
“Pourquoi ? A votre avis ?“ souffla Guenièvre, les yeux embués de larmes. “Vous ne cessez de me traiter comme une casse-pied ! Alors pour une fois que vous étiez courtois envers moi, je voulais profiter du moment ! Et vous avez commencé à sortir le grand jeu, espèce de bourreau des cœurs ! Evidemment que je ne voulais pas que tout s’arrête trop vite !“
La honte envahit Arthur, il ne pouvait même pas la contredire. Ce serait mentir.
“Et vous, pourquoi vous me détestez autant ? Qu’est-ce que je vous ai fait ?“
“Je ne vous déteste pas ! Jamais ! C’est juste que… c’est compliqué.“ soupira Arthur. “J’ai été stupide et aveugle, et j’ai passé ma colère sur vous parce que notre mariage a… disons « contribué » à perdre une femme que j’ai aimé, qui me hante encore à ce jour.“
“Et c’était plus simple de vous défouler sur moi que sur mon père, j’imagine.“ fit remarquer Guenièvre, un peu sèchement. “Ce sont mes parents qui ont exigé ce mariage, pas moi. J’ai juste eu de la chance de ne pas avoir d’amoureux quand c’est arrivé. Ni vous, ni mes propres parents ne m’ont laissé une chance. Que ce soit en tant qu’épouse ou que Reine, vous n’attendez rien de moi, je suis juste reléguée à rester dans un coin bien gentiment et faire la potiche.“
“C’est vrai. Vous avez raison.“ Arthur regarda une nouvelle fois son épouse dans les yeux, doucement, il porta une main à son visage et lui caressa le visage. “Je suis sincèrement désolé.“
“Je sais que je ne suis pas très brillante, mais… Est-ce que ça vous écorcherait d’être un peu plus gentil et patient avec moi ?“
“Euh, à ce sujet, pour ma défense, je me dois de préciser que j’ai affaires à des abrutis qui m’assomment avec leurs questions. Donc ce n’est pas qu’avec vous qu’il m’arrive d’être cinglant.“
“Pourquoi ne me laissez-vous pas vous aider alors ?“ demanda-t-elle. “Si cela ne peut vous soulagez ne serait-ce qu’un peu, je pourrais apprendre à gérer certaines affaires !“
Un court silence suivit cette affirmation. Arthur voulait bien donner une chance à Guenièvre, elle faisait preuve de bonne volonté et il avait découvert qu’avec de la patience et des encouragements, elle était bien plus ingénieuse qu’il ne l’avait cru. Elle serait bien capable de remplir son rôle de Reine. D’un autre côté, elle était inexpérimentée et vulnérable, certains ne feraient qu’une bouchée d’elle !
“Peut-être… peut-être que vous pourriez vous occuper de la prochaine séance de doléances avec les Seigneurs Lancelot et Bohort.“ proposa-t-il, ainsi elle serait bien accompagnée et protégée. “Si cela vous va-“
“Oui ! Je vous en prie !“
Guenièvre s’était redressée en joignant ses deux main, comme pour prier, et le regardait d’un air suppliant. Il pouvait difficilement lui refuser quoique ce soit ainsi.
“Très bien, accordé.“ Arthur se redressa à son tour, et fronça légèrement les sourcils. “Comment on en est venu à parler de ça, au fait ?“
Les deux se regardèrent en silence. Chacun remarqua dans quel état son conjoint se trouvait : couvert de terre, traces d’herbe ; les cheveux en pagaille et empli de brindilles. Guenièvre eut un rire bref avant de retirer une branche de la chevelure de son mari.
“Je vous aime, Arthur.“ affirma-t-elle. “Je ne pourrais jamais remplacer celle que vous avez perdu, et j’en suis désolée. Mais peut-être pourrions-nous… être au moins bons amis ?“
L’émotion serra le cœur d’Arthur, un peu plus, et les larmes lui seraient montés aux yeux.
“Je ne veux pas vous faire de fausse promesse.“ avoua-t-il. “Mais aussi bizarre que cela puisse paraître, votre médaillon à lever le voile devant mes yeux lorsque je vous regardais. Il me faudra peut-être encore un peu de temps, mais je crois… Non, je sais que je pourrais vous aimer en retour.“
Malgré ce qu’il venait d’affirmer, ces mots furent comme un pacte. Un pacte qu’il scellèrent d’un baiser.
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“Je vous dis que le futur héritier est en route, cette fois-ci ! Vous avez bien vu dans quel état ils sont rentrés tous les deux ! Si ce n’est pas dû à des galipettes dans l’herbe, je veux bien être changée en chèvre !!“
“Chèvre ou pas, passez-moi la prochaine fournée ! Il faut que tout soit prêt pour demain matin !“
“Mais ça va ! Et pourquoi voulez-vous autant de tartes pour demain matin ? On va y passer la nuit !“
“Guenièvre participe à la séance de doléances, il faut qu’elle ait de quoi lancer sur les gros pécores qu’elle va recevoir !“
“………mais c’est moi qui vais vous en coller des tartes !! PIGNOUF !!!“
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mochademic · 5 months
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100 Days of Productivity [Day: 53] || 100 Jours de Productivité [Jour: 53]
hot apple cider & bookbinding after deep cleaning the house. the perfect way [for me] to spend my evening post-exams. I did it; a whole semester of french classes that at one point I would never have believed I could complete. There was a time I had told everyone in my life that I would never go back to school after finishing my degree - & while this exam season served as a reminder to why I said that, I can also say I'm happy I gave it a shot.
Even though the semester is over, my work still isn't done. My first holiday market is coming up & I've still got a lot to catch up on. At least this work is a little more familiar.
currently listening // Easier by Mansionair
Cidre de pomme chaud et reliure après un grand nettoyage de la maison. la façon parfaite [pour moi] de passer ma soirée après les examens. Je l'ai fait ; un semestre entier de cours de français que je n'aurais jamais cru pouvoir terminer à un moment donné. Il fut un temps où je disais à tout le monde que je ne retournerais jamais à l'école après avoir terminé mon diplôme - et bien que cette période d'examens m'ait rappelé pourquoi j'avais dit cela, je peux aussi dire que je suis heureuse d'avoir tenté ma chance.
Même si le semestre est terminé, mon travail n'est pas encore achevé. Mon premier marché de vacances approche et j'ai encore beaucoup de choses à rattraper. Au moins, ce travail est un peu plus familier.
chanson // Easier par Mansionair
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1914. Les années de la Première Guerre mondiale où les agriculteurs qui cultivaient du « chanvre » en échange de dollars américains. Le chanvre industriel n'est pas seulement une plante agricole c'est l'antidote contre le pétrole et le dollar. Comment le chanvre a été interdit ?
1. Un acre de chanvre produit autant d'oxygène que 25 acres de forêt.
2. Un acre de chanvre peut produire autant de papier que 4 acres d'arbres.
3. Alors que le chanvre peut être transformé en papier 8 fois, le bois ne peut devenir du papier que 3 fois.
4. Le chanvre pousse en 4 mois, le bois en 20-50 ans.
5. Le cannabis est un véritable piège à radiations.
6. Le cannabis peut être cultivé partout dans le monde et nécessite très peu d'eau. De plus, comme il peut chasser les insectes, il n'a pas besoin de pesticides.
7. Si les textiles fabriqués à partir de chanvre se généralisent, l'industrie des pesticides pourrait complètement disparaître.
8. Les premiers jeans étaient fabriqués à partir de chanvre ; même le mot « KANVAS » est le nom que reçoivent les produits à base de chanvre. Le chanvre est aussi une plante idéale pour la fabrication de cordes, lacets, sacs à main, chaussures et chapeaux.
9. Il réduit les effets de la chimiothérapie et des rayonnements sur le traitement du cannabis, du sida et du cancer ; il est utilisé dans au moins 250 maladies telles que les rhumatismes, le cœur, l'épilepsie, l'asthme, l'estomac, l'insomnie, la psychologie et les maladies de la colonne vertébrale.
10. La valeur protéique des graines de chanvre est très élevée et les deux acides gras qu'elle contient ne se trouvent nulle part ailleurs dans la nature.
11. Le chanvre est encore moins cher à produire que le soja.
12. Les animaux nourris au cannabis n'ont pas besoin de suppléments hormonaux.
13. Tous les produits en plastique peuvent être fabriqués à partir de chanvre, et le plastique de chanvre est très facile à remettre à la nature, il est biodégradable.
14. Si la carrosserie d'une voiture est faite de chanvre, elle sera 10 fois plus résistante que l'acier.
15. Peut aussi être utilisé pour isoler les bâtiments ; il est durable, bon marché et flexible.
16. Les savons et les cosmétiques à base de chanvre ne polluent pas l'eau et sont donc totalement respectueux de l'environnement.
En Amérique du XVIIIe siècle, leur production était obligatoire et les paysans qui ne produisaient pas étaient emprisonnés. Mais maintenant la situation est inversée. W. Р. Hearst était propriétaire de journaux, magazines et médias aux États-Unis dans les années 1900. Il avait des forêts et produisait du papier. Si le papier avait été fabriqué avec du chanvre, il aurai pu perdre des millions. Rockefeller était l'homme le plus riche du monde. Il avait une compagnie pétrolière. Le biocarburant, l'huile de chanvre, était bien sûr son plus grand ennemi. Mellon était l'un des principaux actionnaires de la société Dupont et détenait un brevet pour la fabrication de plastique à partir de produits pétroliers. L'industrie du cannabis menaçait leur marché. Plus tard, Mellon est devenu secrétaire au Trésor du président Hoover. Ces grands noms ont décidé lors de leurs réunions que le cannabis était l'ennemi et l'ont éliminé.
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Le vendeur de roses
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© Photographie de Steve McCurry
Il y a ce vendeur de roses qui traîne tout le temps dans le quartier, avec des fleurs plein les bras. Il arpente les terrasses de restaurant à la recherche d’amoureux transis dînant aux chandelles.
Mais Ravi – c’est son prénom, enfin, c’est celui que je lui ai inventé, en espérant qu’il le soit un jour parce qu’il fait tout le temps la tête. Comme si le flot d’amour qu’il tenait contre son corps à longueur de journée, manquait à sa vie. Est-ce qu’il offre des roses à sa femme, Ravi ? Est-ce qu’il a une femme, Ravi ? J’imagine que non, autrement, il aurait un peu plus de soleil sur le visage.
Mais il est fort, Ravi, parce qu’il arrive quand même à fabriquer une lumière artificielle lorsqu’il se poste devant des clients potentiels. « Rose, 2 euros. Rose, 2 euros. » Et souvent, sa lumière halogène fait illusion auprès des touristes – déjà éblouis par les lumières clinquantes d’un Paris qui n’aurait pour atouts que la Tour Eiffel et les Champs-Élysées.
Après avoir fait sa vente, Ravi s’éteint de nouveau. Son regard est sombre, et de toute évidence, si l’on criait « Âllo, y a quelqu’un ? », au fond de la cavité de son cœur, l’écho de notre voix nous reviendrait en plus triste, en plus désespérée.
Je me suis souvent demandé : « C’est quoi son histoire à Ravi ? » Mais Ravi ne parle pas français. Il maîtrise tout juste les quelques mots qui lui servent à présenter ses roses sur les terrasses. Je crois qu’il sait aussi baragouiner quelques mots en anglais. Mais comme c’est une langue que je ne sais moi-même pas baragouiner, c’est pas demain qu’on va pouvoir se parler. On peut pas aller bien loin avec Hello, Thank you et I love you, quoi que, on peut quand même aller quelque part : saluer, remercier, et dire l’amour. Tu m’diras, c’est un peu la base.
La base, mais pas assez pour raconter toute une vie. Alors, comme nous n’avions pas les mots pour nous parler, avec Ravi, je me suis mis à imaginer son histoire.
*
Ravi n’a pas toujours vendu des roses. Quand il avait 20 ans, dans son pays, au Pakistan, il vendait des oranges. Il était pauvre et vivait dans un bidonville avec ses parents et ses deux frères.
Dans une décharge, il avait dégoté une carcasse de voiture toute rouillée dont il ne restait quasiment rien, sinon le squelette décharné, simple et piteux. Mais c’était tout ce qu’il fallait à Ravi, qui avait accès à la beauté de cette épave, invisible aux yeux de tous. Avec son grand frère, ils ont ramené le trésor jusqu’à leur bidonville. Ravi savait déjà ce qu’il allait en faire. Il avait déjà tout imaginé et, dès le lendemain, il mettrait en place son projet. Il irait au grand marché acheter des oranges, négociées au meilleur prix. (Ravi était le plus grand négociateur de tous les temps : il négociait sans parler. Son sourire adoucissait tous les prix). Il viendrait ensuite revendre les oranges dans le quartier. La carcasse de voiture serait le meilleur des présentoirs.
C’est comme ça que le commerce florissant de Ravi a commencé, et qu’il a gagné en peu de temps le titre de : « Vendeur d’orange à la carcasse ».
Un jour, une jeune fille est venue près de son étal pour admirer ses oranges. Elle les regardait avec un émerveillement inconnu pour Ravi, comme s’ils étaient des petits soleils rangés dans un écrin d’obscurité. Alors, lui, regardait ses yeux à elle, et un nouvel émerveillement naissait encore. Il la trouvait belle comme le jour. Comme un jour prodigieux qui annonce le monde. Mystérieuse aussi, comme la nuit. Comme une nuit majestueuse qui promet l’infini.
Que faisait-elle là ? Qui était-elle ? Est-ce qu’elle venait lui murmurer un secret ? Qu’elle avait trouvé la clé du mystère des rêves ? Les mains de Ravi étaient moites tout à coup, sa gorge sèche, et son corps tremblant. Il ne comprenait pas grand-chose à ce qui était en train de lui arriver. Il ne savait pas comment s’appelait ce sentiment qu’il observait s’épanouir en lui. Il souriait. C’est ce qu’il savait faire de mieux, de toute façon. Et elle lui souriait en retour. Elle faisait ça encore mieux que lui, pensa-t-il. Et cela lui réchauffa le cœur. Elle a pris une orange. Il a refusé sa pièce.
Elle est revenue le lendemain, avec son mystère et ses yeux qui nourrissent toutes les misères. Il a osé lui demander son prénom. Elle a osé lui donner. Shala. Il était heureux de pouvoir la prononcer. Shala. Cette fois il aurait voulu la retenir, sauf que les mains moites, la gorge sèche et le corps tremblant. Il l’a regardée partir avec son orange. Il aurait voulu lui donner toutes les oranges du monde.
Ravi a sursauté de bonheur lorsqu’elle est revenue le troisième jour. Elle avait une question. Une de celle qui marque sans qu’on le remarque. Une de celle qu’on ne pose jamais à un inconnu, parce qu’à la fois trop banale et trop intime, trop légère et trop profonde, trop drôle et trop sérieuse. Une de celle qui fait mine de rien, mais qui a le pouvoir de faire jaillir de la poésie.
« Pourquoi vends-tu des oranges ? Et pas des fraises ou des bananes ? »
Et Ravi avait répondu, sans trop réfléchir : « Parce que l’orange de l’orange flatte ma carcasse, comme nul autre fruit. L’orange rend les choses belles et magiques. »
Shala avait aimé la réponse de Ravi, et elle était repartie avec son orange belle et magique. Ravi aurait voulu la retenir, encore, mais elle s’était éclipsée comme une lune trop pressée de rejoindre sa nuit.
Il a espéré qu’elle revienne le lendemain. Une quatrième fois. Et cette fois, « je la retiendrai » s’était dit Ravi, pour de bon. Je lui dirai combien elle est belle, je lui dirai que je veux la connaître, que je veux passer mes journées près d’elle, à admirer au fond de ses yeux, toutes les beautés cachées de ses ombres, qu’elle est un grand soleil, et surtout, il lui dirait, qu’il voudrait l’embrasser. Oui, il s’était dit que cette fois, il oserait lui dire qu’il rêve de l’embrasser. Qu’il se ficherait d’avoir les mains moites, la gorge serrée et le corps tremblant, qu’il arrêterait d’avoir peur et qu’il lui dirait tous les jolis mots qui lui sortent du cœur.
Mais Shala n’est pas revenue le lendemain, ni le jour d’après, ni les autres jours, ni aucun autre jour. Shala n’est jamais revenue. Et Ravi a arrêté de vendre des oranges. Le cœur n’y était plus.
Peut-être que Shala n’aimait pas les oranges, après tout. Peut-être qu’elle préférait les fraises ou les bananes. Oui, c’est ça qu’il aurait dû lui demander. Peut-être qu’elle préférait les fraises, qu’elle préférait les bananes. Peut-être qu’elle n’aimait pas les fruits ? Peut-être qu’elle rêvait de roses.
Alors, quand son grand frère lui a parlé du business de vente de roses à Paris, Ravi s’est tout de suite dit : « Mais oui, les roses ! Shala rêve de roses ! » Et peut-être qu’en vendant des roses à Paris, il la recroiserait de nouveau… et il pourrait enfin lui dire tous les jolis mots qu’il n’a pas su lui dire. Il lui offrirait des roses, par milliers. Et ils pourraient enfin s’embrasser. Ils pourraient enfin s’aimer.
*
Mais bien sûr, c’est pas du tout ça l’histoire de Ravi. Sa vraie histoire est moins jolie, moins tristement jolie. Plus dur. La carcasse, les oranges, Shala, et tout et tout, très loin de la réalité. La réalité c’est que Ravi est parti loin de sa famille, se fait exploiter parce qu’il n’a pas de papier, partage une minable chambre de bonne avec 8 autres colocataires dans la même situation que lui. La réalité, c’est que Ravi travaille comme un acharné pour un salaire de misère. C’est Sofiane qui m’a raconté tout ça un jour, et il m’a même donné le vrai prénom de Ravi. À une lettre prêt, j’y étais. Mais il faut croire qu’une lettre change tout. Avec une lettre, on passe du conte féerique à la réalité sordide.
Quoi qu’il en soit, je souhaite toujours qu’il soit ravi, le vendeur de roses, qui s’appelle Raki.
// Dédé ANYOH //
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claudehenrion · 1 month
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Je vous souhaite une très joyeuse mort, en pleine fraternité macronienne…
Je n'ai jamais pu trouver d'explication à cette aberration : les mauvaises idées semblent être plus souvent prises en compte et mises en œuvre que les bonnes. Et je crois remarquer une accélération dans le processus actuellement en cours qui veut que de plus en plus d'idées de plus en plus mauvaises fleurissent (?) de plus en plus vite et de plus en plus souvent ! A la veille du Vendredi Saint, quel beau sujet que le dévoiement de notre mort, qui se met en place, dans une débauche de fausses informations, partielles ici, et partisanes, là, mais mensongères, toutes.
Mais pour une fois que les “bouffe-curés” et les “tue-dieu” admettent enfin que la mort peut être vaincue, comme les chrétiens le leur répètent depuis 20 siècles… on ne va pas mégoter notre plaisir, en cette Semaine Sainte où s'ouvre la phase finale de la mise en œuvre de ce caprice macronien, qui sera lancé sans qu'aient été évaluées –même un tout petit peu– les suites à long terme de cette initiative qui a toutes les chances de produire, au mieux, quelques avantages… et au pire des séries de drames dont l'humanité aurait préféré faire l'économie. Décidément, depuis le faux “vaccin” du covid, prendre des décisions mortifères est devenu un “marqueur” du progressisme, cette maladie infantile du modernisme !
Prenons la triple anti-idée terrifiante, qui a pourtant le vent en poupe, de l'invention d'un “droit à l'assassinat légal, au suicide aidé et à la mort par délégation’’. Ces trois modalités d'une même chose, la mort, ont inspiré des raz-de-marée de lavage de cerveau, de viol des consciences, de réinvention du sens des mots, et de détournement de l'attention de tous les vrais problèmes, à la macronie moribonde (NB : méfiez-vous des ultimes spasmes d'un animal blessé : ils peuvent être dangereux et faire beaucoup de dégâts !). Manque de bol, une fois encore, ça a marché, et bien des gens se sont laissés abuser, adoptant les expressions –toutes mensongères– qui ébranle,t l'intelligence.
Le nombre de paraboles, hyperboles, métaphores, fables, mensonges, bobards, et barbarismes qui ont été déversés sur nous par la Presse et la Gauche est très au delà de tout ce qui se pratique normalement. C'est simple : on ne sait plus du tout de quoi ils parlent ni ce à quoi ils pensent (car des milieux “généralement bien informés” m'assurent qu'il en resterait quelques uns qui pensent… Je ne les ai pas trouvés). Et s'il est toujours vrai que “les mots tuent”, c'est le moment où jamais : après, il sera trop tard ! Car depuis que le monde est monde, tuer, directement ou par délégation, un vieillard, un grand malade ou un embryon pas encore né mais parfaitement viable, ça avait un nom : un assassinat.
Mais dans un grand souffle libérateur, la hollando-macronie a tripoté les lettres et les syllabes, jusqu'à inventer les concepts affreux de “mort dans la dignité”, de “preuve de fraternité” (il y a des coups de pied… “occultes”, qui se perdent !), de “liberté de mourir” (et puis quoi, encore !), et de tant d'autres insanités. Nos irresponsables ont été jusqu'à inventer une soi-disant “aide à mourir”… pour le seul moment où aucune aide n'est possible ! Dieu, pour les uns, un “grand ordonnateur” pour d'autres, le “destin” pour d'autres encore, et… “rien” pour les plus pauvres d'esprit… fixe ou fixent le moment où la machine s'arrête, et personne ne peut avoir le moindre effet sur cette décision… si tant est qu'il y en ait une : on a beau bricoler l'horloge du temps, avancer l'échéance de quelques pouillèmes d'éternité, prétendre que “Moâ, ce petit dieu raté, je suis maître de mon corps” ou, comme d'aucuns, se proclamer (tout seul) “le maître des horloges”... c'est baratin & Co.
Car la seule chose qui ne fait pas de doute, c'est que nulle “force de l'ordre”, nul “agent de l'Etat”, nul GIGN, nulle “CRS 8”, nul dossier et nulle procédure “CERFA” ne pourra dire que la date de péremption est dépassée, qu'on a triché en respirant 3 fois de plus qu'indiqué sur la notice d'emploi, ou qu'un tel n'est plus qu'un nom à “zapper”, un sac noir à jeter au tri sélectif–(poubelle jaune) : la vision de la mort que peut avoir un élu macronien (je veux dire : “nul mais élu !”) est rien moins que désespérante… C'est à se demander avec quelle partie de leur corps ces trucs-là pensent ! Pour ces normateurs de l'innormable, “mourir dans la dignité” se résume à passer l'arme à gauche (NDLR : cette expression ancienne est une preuve éclatante que les mots ont un sens !) en se conformant scrupuleusement à un des 2 ou 3 protocoles prévus par une loi qui parle d'autre chose que du sujet de son titre ! Leur mort dans la dignité n'est qu'une mort dans les normes administratives.
Soulagez la souffrance, comme vous devriez apprendre à le faire, bande de Jocrisses, mais arrêtez de prétendre que vous pourriez avoir la plus petite influence sur un changement de nature de la mort : c'est la seule cérémonie à laquelle nous ne pourrons pas nous soustraire, et dans laquelle nous sommes certains de “ne pas avoir la main’‘ ! A l'opposé de leurs fatras fumeux, ’'mourir dans la dignité”, ce n'est pas “raccourcir ce qui ne doit pas l'être”, mais c'est –et ce n'est, ce ne peut être que– donner à chacun de pouvoir s'architecturer intérieurement, de résister aux sirènes trompeuses de l'époque, de trouver des contre-poids à la sous-culture du superficiel, de l'instant, de la trouille permanente, et de l'infantilisation, qui nous maintient dans une ignorance doucereuse et qui tue en nous tout sens moral, toute force spirituelle, toute résistance intellectuelle, la colonne vertébrale et le courage.
Bon ! Je sais bien que ces tentatives désespérées de rater son but affiché doivent tout à une pression morbide qui est dite “sociétale”, comme on dit dans le jargon gauchiste pour désigner l'amnésie volontaire… ce qui met la trop changeante “opinion publique” du côté des promoteurs de la vraie misère humaine : la plupart de nos contemporains ont, avec l'inévitable, un rapport fuyant, de déni et de rejet. C'est une triste évidence qui explique bien des malheurs que notre monde se fabrique en croyant résoudre l'insoluble… et qui n'existaient pas, lorsque le “métier d'homme” impliquait force, âme, courage et (j'ose !), la vie… jusqu'à en mourir.
Car mourir et vivre ne sont pas 2 choses séparées comme on nous le fait croire dans notre univers en voie de putréfaction en inutiles marches blanches, mais une seule et même chose, une seule et même aventure, un seul et même achèvement. Un éventuel “droit à mourir dans la dignité”, ce bobard fou pour politicards trop jeunes pour savoir de quoi ils parlent, ne saurait être ramené à un étalage de sensiblerie étalée complaisamment, comme sur les réseaux sociaux ! Partis comme nous le sommes… nous serons bientôt projetés dans un univers du type “Soleil vert”, ce Soylent Green, livre ou film sur la mort assistée, de Harry Harrison (1966)…  Encore un effort, Monsieur le bourreau…
Je veux bien, à la rigueur, qu'on me parle de modifier la définition de la mort : je suis poli, et j'écouterai… en pensant à autre chose. Mais alors, s'il vous plaît, messieurs les irresponsables, que ce soit avec Montaigne, avec Bossuet, voire avec Platon, Epicure, et même Spinoza… ou –comme le faisait Mitterrand– avec un Jean Guiton. Mais je vous en supplie, qu'on m'épargne le cornet acoustique miniaturisé pour pensée-clonée de ces fausses vedettes du petit écran qui sont les nouveaux “maîtres-à-ne-pas-penser” érigés au rang d'oracles par notre époque qui ne peut que devenir lamentable à leur contact (et sur ça, on est bien parti !).
Une authentique “dignité” consisterait à être de vrais humains et à le rester jusqu'au bout, souffrance ou pas. Si vous saviez dans quelle harmonie sont morts tous les êtres chers qui m'ont quitté… J'aime me souvenir d'eux, être fier d'eux jusqu'au bout, les admirer, et ne pas avoir le remords de leur avoir volé, au nom de la sensiblerie fadasse et pleurnicheuse qui a envahi nos jours et obscurci notre jugement, LEUR MOMENT absolu, le seul… le ''bilan'' de leur vie.
En lisant toutes les insanités, tous les mensonges et toutes contre-vérités qui encombrent, polluent et salissent ce débat, il m'est venu une idée que j'aimerais partager, amis-lecteurs, “pour ce quelle est’' : sans doute fausse, mais méritant peut-être qu'on y pense deux secondes : après bientôt deux quinquennats ratés, un Macron-superman, ivre de ce qu'il croit qu'il est, trouve génial de transformer notre société et tous ses membres, en clones de ce qu'il imagine être (sous-entendu : un être supérieur, au niveau des dieux, et (osons le dire, avec modestie) Dieu lui-même). Pour ce faire, il déforme les mots, les idées, l'histoire, la culture, les systèmes de pensée et de référence… et crée un univers où plus rien ne peut exister, hors de son propre (?) néant : en chamboulant tout, n'importe comment pourvu que ça soit vite, et en mettant tout ’'cul par dessus-tête”, il fait de nous des zombies incapables de résister à toutes ses folies prétendues “sociétales”.
Nous découvrons peu à peu que nous devenons non pas ce qu'il s'imagine être, mais ce qu'il est : un grand vide, un cyborg en creux, superficiel, insignifiant, sans colonne vertébrale, changeant, flou, sans bon sens autre qu'insensé, fuyant le réel, inconsistant, sans passé –donc sans présent et sans futur, et hésitant, dans un désert sidéral, entre une non-pensée et une anti-pensée. Le seul ennui, c'est que le train est lancé et que nous avons laissé faire, sans rien dire –au contraire, pour certains– ce grand pas vers notre destruction, en tant qu'humanité et que civilisation. Dis, Monsieur, comment ça s'arrête, une catastrophe en marche ?
H-Cl.
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Quelques considérations sur le rôle des experts dans nos "démocraties"…
«Tous les experts sont médiatiques-étatiques, et ne sont reconnus experts que par là.
Tout expert sert son maître, car chacune des anciennes possibilités d’indépendance a été à peu près réduite à rien par les conditions d’organisation de la société présente.
L’expert qui sert le mieux, c’est, bien sûr, l’expert qui ment.
Ceux qui ont besoin de l’expert, ce sont, pour des motifs différents, le falsificateur et l’ignorant.
Là où l’individu n’y reconnaît plus rien par lui-même, il sera formellement rassuré par l’expert.
Il était auparavant normal qu’il y ait des experts de l’art des Étrusques ; et ils étaient toujours compétents, car l’art étrusque n’est pas sur le marché.
Mais, par exemple, une époque qui trouve rentable de falsifier chimiquement nombre de vins célèbres, ne pourra les vendre que si elle a formé des experts en vins qui entraîneront les caves à aimer leurs nouveaux parfums, plus reconnaissables. (…).
On sait, par exemple, combien l’expert en météorologie médiatique, qui annonce les températures ou les pluies prévues pour les quarante-huit heures à venir, est tenu à beaucoup de réserves par l’obligation de maintenir des équilibres économiques, touristiques et régionaux, quand tant de gens circulent si souvent sur tant de routes, entre des lieux également désolés ; de sorte qu’il aura plutôt à réussir comme amuseur.» (Guy Debord)
Quand l'anthropologue demande s'il y a des cannibales dans la région, l'indigène répond non, et quand l'anthropologue lui demande comment il peut en être sûr, l'autre sourit en lui disant qu'il a mangé le dernier.
Chaque notion, pour se réaliser, doit se fonder sur le principe antagoniste qui s'en trouve par là même refoulé, le sujet de l'énonciation n'a de cesse de vouloir disparaître derrière son énoncé, comme un agent contrariant ou un témoin gênant qu'il convient d'escamoter, à l'instar du "proton pseudos", le mensonge originel constitutif de l'ordre même du langage, et de toute "réalité" déjà constituée.
Dans l'idée de démocratie, ce qui est refoulé, c'est l'obscénité inhérente au pouvoir politique, et c'est ainsi qu'il faudrait entendre que la démocratie est un système "à venir", non encore atteint, non encore réalisé, et seul le souci constant d'un "toujours plus de démocratie" va dans le sens de la démocratie, en opposition radicale au pouvoir des politiciens "professionnels", au culte médiatique des "personnalités", bref des "experts".
À propos des ex-pères, remarquons avec Lacan que: «le propre des objets de l’expérience, c’est précisément de laisser de quelque côté - comme dirait Monsieur de La Palice - tout ce qui dans l’objet y échappe. C’est pour cela que, contrairement à ce qu’on croit, «l’expérience», la prétendue expérience est à double tranchant. C’est à savoir que quand vous vous fixez sur l’expérience pour résoudre une situation historique par exemple, les chances sont tout aussi grandes d’erreur et de faute grave que du contraire, pour la très simple raison que par définition, si vous vous fixez sur l’expérience, c’est justement par là que vous méconnaissez l’élément nouveau qu’il y a dans la situation»…
Hippocrate l’avait déjà énoncé: «La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile».
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jeanchrisosme · 1 month
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Ne retournez jamais vers quelqu’un qui vous a brisé. Ne laissez pas un moment de faiblesse, où vous vous sentez seul, tout gâcher, n’essayez pas de reprendre contact avec lui, de boire pour calmer votre peine, ou d’envoyer un message avec lequel vous allez vous détester le lendemain matin. Arrêtez de croire que vous ne méritez pas mieux que cette personne ! Ne retournez jamais vers elle, car vous vous sentez seul, triste, ou le cœur brisé, la personne qui vous a brisé le cœur en mille morceaux, ne sera pas capable de le réparer, si vous y retournez, vous allez penser que ce sera différent, vous penserez que cette personne a changé, que les choses ont changé, que vous avez vieilli et pris en maturité, mais les choses comme cela ne changent pas. Il y a encore de grandes chances pour que cette personne vous blesse à nouveau, il est carrément possible de se faire détruire le cœur à plusieurs reprises, par la même personne. Vous voudriez que ça soit différent, vous voulez tellement y croire, mais sérieusement cette personne a-elle vraiment changé ? Au début vous allez croire que vous avez fait le bon et le meilleur choix, vous allez croire que les choses seront différentes, car elle se soucie beaucoup plus de vous maintenant, mais en un instant les choses vont changer, pour vous rappeler pourquoi ça n’a juste pas marché la première fois et peut-être même la deuxième... Ce quelqu'un va croire et penser que vous êtes faible, que vous allez toujours le pardonner, et ça peu importe ce qu’il fera. Il va se féliciter de la façon dont il agit, et surtout il n’y a rien de sincère dans ses excuses, surtout pas quand il recommence les mêmes erreurs encore et encore. Vous n’êtes pas faible de l'aimer, d’espérer qu’il a changé, car vous au final tout ce que vous voulez, c’est le meilleur pour tout le monde ! Mais la vérité c’est que vous ne pouvez pas être avec quelqu’un qui vous tire vers le bas, ou vous brise toujours le cœur consciemment, car il pense seulement à lui. Vous méritez beaucoup plus que de retourner avec quelqu’un qui vous a brisé à de multiples reprises, juste car vous voudriez tellement qu’il change, mais oubliez cela, on ne peut pas aider quelqu’un que ne veut pas vraiment s’aider à la base. Avec le temps et de la distance entre vous, vous allez retrouver votre joie de vivre, votre sourire, car vous allez vous rendre compte que c’est vous qui créez votre bonheur...
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quemajoiedemeure · 6 months
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Y a tellement de maisons vides et délabrées, ma mère dit que c'était pareil à Paris dans les années 80. J'ai bu de l'alcool à tous les repas (vihno verde), y a jamais de légumes nulle part dans les restaus mais ils vendent des mangues au kilo et pas à la pièce, j'ai volé : des tablettes de chocolat, une statuette religieuse, un bracelet de pierres volcaniques qui s'est cassé sur le trottoir dès que j'ai voulu le mettre. J'ai acheté des mini kiwis qui ont un goût de kiwi mais pas pareil. A Braga il y a un magasin Rolex et toute la journée il y a un flic posté devant. Quand on est allés dans le village de mon père j'ai mis sa playlist dans la voiture, quand on s'est mis à erer dans les rues des gens sont sortis parce qu'ils devaient être inquiets de voir des inconnus dans leur bled où il se passe jamais rien et en fait c'était des gens de ma famille qu'on connaissait pas. On a traîné dans le petit cimetière et y avait encore plein de gens avec notre nom de famille, mais morts. Et plein de cercueils posés à l'air libre dans des tombeaux de famille avec des portes vitrées. On a marché jusqu'à aller dans une forêt d'eucalyptus qui appartenait à ma grand mère avant qu'ils vendent tout pour s'acheter un appartement de merde en France, on a marché un peu et puis il y avait un arbre tout tordu qui était pas comme les autres alors on s'est arrêtés, ma sœur s'est mise à pleurer, j'ai demandé à ma mère si elle voulait que je le fasse et elle a dit si tu veux mais je voyais bien qu'elle était un peu soulagée si c'était moi, alors j'ai pris l'urne je l'ai ouverte et j'ai mis les cendres tout autour de l'arbre, en fait y avait beaucoup beaucoup de cendres alors j'ai tourné plusieurs fois autour de l'arbre et puis mes mains tremblaient fort comme si j'arrivais plus à rien porter, j'avais un peu l'impression que j'allais tomber et puis finalement c'était terminé - je me suis dit : tout ce qui reste de sa présence sur Terre c'est là et maintenant et quand on va partir on sera loin de tout ce qui reste de lui sur Terre,
et on est partis
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chic-a-gigot · 3 months
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Le Petit écho de la mode, no. 6, vol. 11, 10 février 1889, Paris. 1. (1) Toilette drap uni brique et tissu broché assorti; — (2) Robe chambre en tissu crème et dentelle. Modèles des grands magasins du Bon Marché, à Paris. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
(1) Toilette drap uni brique et tissu broché assorti (Modèles du Bon Marché, Paris). — Première jupe unie ouverte devant sur un tablier en tissu broché recouverte par deux panneaux plissés sur les côtés sous le pouf droit formé par le corsage. Devant du corsage rond ouvert sur un plastron plat. Manche à coude, revers brochés au bas. Pèlerine ouverte devant surmontée d’un col droit. Chapeau en feutre noir garni de plumes et nœuds noirs. Gants suède.
(2) Robe chambre en tissu crème et dentelle. — Devants froncés aux épaules légèrement relevés à gauche sur une quille de dentelle crème formée par des volants superposés. Nœud flot, ruche de dentelle posée au bord des devants. Dos ajusté terminé en plis droits. Manche bouffante garnie de dentelle.
(1) Ensemble in plain brick sheet and matching stitched fabric (Models from Bon Marché, Paris). — First plain skirt open in front on an apron in brocade fabric covered by two pleated panels on the sides under the straight pouf formed by the bodice. Front of round bodice open on a flat bib. Elbow sleeves, pinned cuffs at the bottom. Pilgrim open front topped with a straight collar. Black felt hat trimmed with black feathers and bows. Suede gloves.
(2) Dressing gown in cream fabric and lace. — Gathered fronts at the shoulders slightly raised on the left on a cream lace keel formed by superimposed ruffles. Floating bow, lace ruffle placed at the edge of the fronts. Fitted back finished in straight pleats. Puff sleeve trimmed with lace.
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empiredesimparte · 9 months
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Napoléon V: You're not going to spend all our vacations revising, are you? Charlotte: Unlike some people, I'm not planning to repeat my year
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Napoléon V: Joachim and I have it all planned: revise at the last minute, like all normal people Charlotte: A real duo of losers
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Napoléon V (ignores, charms): We could rather… go for a picnic on a white sandy beach... then lie against each other and…
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Charlotte: Louis, please, I'm trying to concentrate. Why don't you go for a swim for an hour or so, until I finish? Napoléon V: Come on, darling Charlotte: That's a categorical no
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Napoléon V: Then I'll go and study too, I want to stay with you Charlotte: Really? Napoléon V: Of course, it's a honeymoon, love
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Charlotte: Okay Napoléon V: What are you studying? Charlotte: Economics
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Napoléon V: That's the one I understood best Charlotte: I doubt that, darling, you were more diligent in mathematics
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Napoléon V: "Imperfect competition refers to a situation of competition in a market where one of the five conditions of pure and perfect competition is not respected" Charlotte: That's the lesson about companies that have a large monopoly, or oligopoly, in the same market Napoléon V: I should send my Uncle Henri to take the economics exam for me Charlotte: It's not that complicated, just look at the chart by the German economist Stackelberg
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Napoléon V: I'm a Napoléon, I won't listen to a German! Charlotte (sighs): This is going to take a while Napoléon V: You're giving in?
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⚜ Le Cabinet Noir | Honeymoon at Bora-Bora, 4 Messidor An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
Charlotte is studying for the next École Polytechnique exam, which the imperial couple will take later this summer. Napoléon V gently reproaches his wife for studying instead of spending time with him on their honeymoon.
⚜ Traduction française
Charlotte révise les prochains examens de l'Ecole Polytechnique, qui doivent avoir lieu exceptionnellement plus tard cet été pour le couple impérial. Napoléon V reproche gentiment à son épouse d'étudier au lieu de passer du temps avec lui pendant leur lune de miel.
Napoléon V : Tu ne vas tout de même pas passer toutes nos vacances à réviser ? Charlotte : Contrairement à d'autres, je ne compte pas redoubler mon année
Napoléon V : On a tout prévu avec Joachim : réviser à la dernière minute, comme tous les gens normaux Charlotte : Un vrai duo de loosers
Napoléon V (ignore, charmeur) : On pourrait plutôt... aller pique-niquer sur une plage de sable blanc... puis s'allonger l'un contre l'autre et...
Charlotte : Louis, s'il te plaît, j'essaie de me concentrer. Tu n'as qu'à aller nager une petite heure, le temps que je finisse Napoléon V : Allez chérie Charlotte : C'est un non catégorique
Napoléon V : Alors je vais réviser aussi, je veux rester auprès de toi Charlotte : Vraiment ? Napoléon V : Bien sûr, c'est une lune de miel mon amour
Charlotte : Ok Napoléon V : Que révises-tu ? Charlotte : Le cours d'économie
Napoléon V : C'est celui que j'ai le mieux compris Charlotte : J'en doute chéri, tu étais plus appliqué en mathématiques
Napoléon V : "La concurrence imparfaite désigne une situation de concurrence sur un marché où une des cinq conditions de la concurrence pure et parfaite n'est pas respectée" Charlotte : C'est la leçon sur les entreprises qui ont un grand monopole, ou oligopole, sur un même marché Napoléon V : Je devrais envoyer mon oncle Henri passer l'examen d'économie à ma place Charlotte : Ce n'est pas si compliqué, regarde le tableau de l'économiste allemand Stackelberg
Napoléon V : Je suis un Napoléon, je ne vais pas écouter un allemand! Charlotte (soupire) : Ca va être long Napoléon V : Tu capitules ?
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lisaalmeida · 6 months
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L’air est frais, le fond de l’air humide, le « fond de l’air » : étrange expression…
C’est un matin sans soleil et d’une grande clarté, avec des nuages pâles et immobiles, pâles et immobiles comme moi probablement.
J’ai dans la tête un champ de fleurs où tu m’avais conduite, je n’en avais jamais vu de tel. Nous nous sommes arrêtés, nous avons contemplé le cadeau, inespéré, éphémère, radieux comme toi probablement.
J’ai dans la tête une forêt clairsemée, sur les hauteurs d’un plateau venté. Des troncs noirs et nus, comme calcinés, dressés dans un bout d’immensité. Nous avons marché, côte à côte, dans un silence recueilli et attentif, comme moi probablement.
J’ai dans la tête une route qui défile au milieu des bois et des prés, de temps en temps une buse s’envole et croise notre trajectoire, c’est à qui la montrera à l’autre. On suit son vol ample, majestueux et solitaire, comme toi probablement.
J’ai dans la tête une barque qui grince, un fleuve calme et profond, un air humide et frais, les rames plongent et remontent, le clapotis est doux, léger et limpide, comme moi probablement.
J’ai dans la tête une danse à tes côtés, nous sommes légers, l’air nous porte, nous élève, nous croisons les oiseaux, nous avançons sans effort, juste un peu moins vite qu’eux, ils restent à distance mais ils ne s’effarouchent pas, le haut air sent vif comme une terre lavée par la pluie et il est accueillant, tu poses ta main dans mon dos et tu m’apprends à voler.
Le poids de la brindille,
Extrait du récit "QUARANTE JOURS"
Carole Dailly.
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auboutdespages · 2 months
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AU BOUT DES PAGES
Hey les papivores 2.0, aujourd’hui nous allons plonger dans un univers mélancolique. Katherine PANCOL célèbre romancière française, est une écrivaine dont le style se caractérise à l’américaine marqué par de nombreux dialogues et ses récits qui décrivent souvent des destins chaotiques de femmes indépendantes.
ROMAN
« Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi », Katherine PANCOL.
Le PITCH, d’abord !
Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident.
Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails.
Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue…
Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…
Mon AVIS, humblement !
Belles tranches de vies que nous livre ici, en grand chef, Katherine Pancol, tartinées tantôt de miel, tantôt de pâte à tartiner bon marché, mais toujours accompagnées de son fameux tea time dont elle seule à le secret.
On lui pardonnera sans problème cette éternelle histoire d'amour manquée entre Philippe et Joséphine (mais où va-t-elle chercher les prénoms de ses héroïnes ??), mais on l'attend au détour des traits de cet étonnant Junior, surdoué improbable qui casse quelque peu la véracité des propos.
Bien moins malin celui qui trouvera dans ces pages le fil rouge qui a fait le succès de l'opus précédent (La Valse lente des tortues)... on le cherche mais on ne le trouve point, perdu qu'il est peut-être entre les tourments de cette croqueuse d'Hortence (décidément, les prénoms sont un mystère pour Madame Pancol... ) et les pérégrinations de cette bonne vieille Henriette.
Toujours est-il qu'une unité de ton se propage dans les méandres de cette saga familiale à l'américaine, digne des meilleurs Dallas, un questionnement uniforme sur le rapport étroit entre hommes, à l'image du Petit Jeune Homme, vers de terre amoureux d'une étoile filante, de Gary poursuivant un père fantoche ou de Junior devenant un homme au contact du paternel.
Pancol nous en met plein la vue cette fois, en nous faisant entrer dans de nombreux mondes qui nous sont contemporains : celui des affaires internationales, évocant cette "crise financière" si proche de nous ; celui du "gratin" parisien, celui de l'écriture et de sa longue introspection ; une belle galerie de personnages, connus ou nouveaux, nous est alors donnée en pâture, donnant au livre un beau relief qui explique ses presque 1000 pages. Le lecteur en a pour son argent, il est content, content également de refermer ce troisième opus, dernier d'une longue saga qui menace de tourner en rond s'il propose un quatrième volet.
Bref, un écrin brillant et divertissant comme on les aime aujourd'hui, même s'il souffre de quelques incongruités.
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