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#homme grossophobe
louisa-a · 5 months
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Ep.73 🎭✊🏽 Marie de Brauer "Lâcheté masculine : si j'avais su leurs intentions réelles, je n'aurais jamais couché avec"
Episode à écouter sur toutes les plateformes de podcasts et baladodiffusion. “Un mari pour Marie”, vous connaissez peut-être les vidéos de Marie de Brauer, qui pratique la dérision et l’auto-dérision en nous montrant les profils sur les applications de rencontres. Cette journaliste, autrice, réalisatrice, comédienne, a publié une bande-dessinée très touchante “Ne jamais couler” (avec les dessins…
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Histoire 9 / "Mais une plainte qui n'aboutit pas ne sera jamais marquée sur son casier. C'est comme s'il ne s'était rien passé."
Je suis tombée follement amoureuse d'un homme que j'ai totalement idéalisé.
Pour lui, j'ai quitté la région où je vivais, le poste que j'occupais et ma bande d'amis. Je me suis aussi disputée avec ma famille au point de couper définitivement les ponts. J'ai ignoré tous les drapeaux rouges car on s'était rencontré dans un groupe militant de gauche et qu'il ne pouvait pas être sexiste, homophobe, transphobe, grossophobe, ignoble. J'ai tout ignoré, tout quitté et me suis retrouvée loin et seule.
L'enfer avait commencé bien avant, mais il s'est installé à ce moment-là. J'étais épuisée de devoir cumuler mon emploi ainsi que l'entretien total de la maison et du jardin, et les crises régulières de cet homme. Il ne faisait rien, ni les tâches ménagères, ni le bricolage, ni le jardinage, ni même prendre ses propres rendez-vous médicaux ou s'acheter ses propres vêtements.
Ma vie sociale s'est réduite à néant alors que j'adorais sortir. Je me sentais enfermée dans ma propre vie et comme les enfants traînant les pieds pour aller à l'école, je traînais les pieds pour rentrer chez moi, je prenais l'inverse des raccourcis sur la route, invoquais divers prétextes, problèmes sur la route, accidents, besoin de parler à mes supérieurs pour ne pas rentrer chez moi.
Je pense à cette fois où j'avais mis quelques fringues dans ma voiture et où je suis allée voir la gendarmerie la plus proche. On s'est moqué de moi et on m'a dit sur un ton paternaliste de réagir en adulte et de nous séparer sans histoire. Il venait de me dire qu'il allait me tuer. J'étais terrorisée. J'ai dormi dans ma voiture et suis rentrée chez moi en tremblant. Il pétait des câbles à intervalles réguliers. J'en étais réduite à me rouler en boule et pleurer. Je n'étais plus moi-même et sursautais constamment, ce qui alimentait ses moqueries.
Un an après, je suis partie, je n'ai pas eu le choix, il avait détruit l'intégralité de notre maison, tout ce qui était dans les meubles a fini par terre cassé, tout ce qui était verre ou vaisselle occupait le sol sous formes de tessons, les murs portaient les traces de sa violence. Et il m'a regardé froidement et m'a dit de ranger. J'ai fui, car mes amis m'ont offert de m'accueillir. Je ne les avais pas perdus. J'ai porté plainte à 700 km de mon domicile. J'ai cru que je serai incapable de vivre sans lui, il me répétait sans cesse que je n'étais pas autonome mais je me suis rendue compte une fois partie que c'était facile, 3 semaines après je trouvais un nouveau logement, divorcer a été un peu plus long. J'ai été beaucoup soutenue par mes amis mais je n'ai malheureusement pas pu reprendre les liens avec ma famille.
Cependant ma plainte n'a pas donné de suite, malgré mes relances. Au début j'avais peur, car mon adresse était notée sur notre rupture de bail. Devoir fuir en emportant que le minimum a été un vrai traumatisme. Aujourd'hui, je suis sans nouvelles de la justice et j'ai peur qu'il ait rencontré une nouvelle victime. J'ai porté plainte il y a 4 ans et j'aurais aimé que cette plainte puisse soutenir d'autres femmes ayant eu le malheur de le rencontrer.
Mais une plainte qui n'aboutit pas ne sera jamais marquée sur son casier. C'est comme s'il ne s'était rien passé.
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Le chef misogyne sexiste grossophobe transphobe qui me dit que je dois trouver un homme pour s’occuper de moi et faire des enfants 🤮🤮🤮🤮
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Le sens d’un film et Joker tout nu.
Globalement un film à un propos, un message.
Le message peut être soit très explicite, et livré de manière brute aux spectateurs soit (et c’est mieux) donnée via le symbolisme. Enfin je dirais qu’il y a une troisième manière de délivrer un propos, c’est de le dire mais de manière dépouillé, de la manière la plus simple possible, “nu”, un peu comme le fait le film Joker, mais j’en parlerais apres (haaaaaan le teasing !).
Pour le faire de livrer le propos de manière brut ce n’est pas la marque des mauvais films mais c’est quand même une facilité d’écriture. On a quelque chose à dire ? Ben on le dit et tant pis si ça finit par un perso qui déclare de façon très sérieuse “Tu sais Billy... Je crois que le totalitarisme c’est mal...”
Bon un exemple.
Le film français (Oh oui putain celui là il est tellement français que même les acteurs devaient avoir un slip tricolore) Le grand partage raconte quoi ? Il n’y a rien à interprété, rien à deviner, le propos du film est montré et expliqué clairement par les personnages : le racisme c’est mal, il faut partager avec les pauvres (et tant pis si le film est lui même raciste, anti pauvre, grossophobe et antisémite, oui il est tout ca).
Quand on veut faire passer un message c’est la manière la plus simple, mais est ce la plus efficace ?
Si vous voulez me parler de tolérance et du pouvoir de l’amour je préfère largement regarder Matrix que Le grand partage (A votre avis pouquoi pensez vous que l’équipage du Nostromo soit composé de jeunes, de vieux, de noirs, de blancs, d’hommes, de femmes et d’une personne albinos ? Est ce que ce serait pas un moyen non dit de mettre en avant de manière positive l’acceptation de l’autre, de mettre tout les humains ensemble dans un même panier ?)
Et pour rester dans Matrix, vous vous souvenez du coup de la cuillère ? Quand le petit enfant chauve donne une cuillère à Néo en lui expliquant qu’il ne pourra pas la tordre car de toute facon la cuillère n’existe pas vraiment. (Parce que le monde, la matrice, n’existe pas vraiment) La matrice est une illusion donc le monde qu’elle represente (le conformisme et le capitalisme exacerbé) est une illusion aussi, une norme comme une autre.
MAIS lorsque Néo se retrouve à Zion et qu’un messager vient lui apporter une cuillère en lui laissant un message en mode “tu comprendra” et que N§éo regarde la cuillère sans rien dire, est ce que LA on est pas 10 000 fois plus subtile en montrant que du coup peut être la socièté de Zion et son groupe de vieux patriarches n’est qu’une norme comme une autre elle aussi et qu’elle ne vaut pas mieux que la matrice. C’est quand même mieux de faire comme ça qu’un dialogue de 3 pieds de long comme ce paragraphe que j’écris qui doit etre chiant comme la pluie non ?
Et puis il y a la vérité toute nue.
C’est quand le propos du film n’est pas métaphorique, il est là, il est pas caché mais il est tellement bien sertie dans son environnement qu’on ne le voit même plus alors qu’il est évident.
Et c’est là qu’on va parler de Joker.
Quel est le message, le propos du film Joker ?
Si vous me répondez que ça parle de lutte des classes, de prendre les armes contre les riches, de la violence sur les pauvres ou de politique je vous répondrais la même chose qu’à dit le réalisateur quand on lui a collé cette interprétation du film “What ? Mais pas du tout, d’où est ce que Joker parle de lutte des classes ?”
Est ce que le film raconte un conflit social ? Je demande pas si il y en a un dans le film mais est ce que c’est ce que le personnage vit ?
Il y a un conflit social en toile de fond et à exception des 5 dernières minutes de film le personnage principal ne vas JAMAIS s’y intéresser.
Mais alors de quoi ça parle ????
Ben vous fait vous le savez déjà, mais c’est tellement “simple” que vous ne mettez pas le doigt dessus.
Racontez simplement le film à voix haute.
Joker raconte l’histoire d’un homme malade, on ne sait pas quelle maladie mentale il a (il me semble) mais c’est une personne qui va mal, il souffre. Et qu’est ce qui se passe lorsque les services de santé ferment et qu’on donne une arme à cette personne ? Eh ben la réponse c’est le film.
Comme Arthur est victime de violence il garde l’arme sur lui et donc fatalement quand il se fait agresser de nouveau il utilise son arme et tue ses agresseurs. On en a rien à peter que ses agresseurs soient des buisinessman, ça c’est les médias dans le films (et dans la réalité du cout) qui font directement l’interprétation “Ils ont été tués parce qu’ils sont riches” sauf qu nous, normalement on a vu le film et on a vu l’agression. On était quand meme pas loin de la légitime défense. Mais rien à voir avec un conflit de classe.
Pourquoi Arthur va t’il à l’émission TV habillé en clown ? Pour faire écho aux émeutes ? Non, c’était déja prévu dans sa tête 15 ans avant : parce que le présentateur l’a insulté de clown.
Pour quoi tue t’il le présentateur ? Pour la meme raison, et parce que ce pere de susbtitution l’a décue. C’est le présentateur qui va parler d’Arthur comme d’un symbole de contestation, pas le Joker.
Lorsque les deux anciens collègues d’Arthur viennent le voir à son domicile l’un est tué et l’autre ne l’est pas. Aucun propos politique là dedans. L’un lui avait donné l’arme qui l’a fait sombré et l’autre “A toujours été gentil avec moi”.
Joker montre la violence, oui. Mais à quel moment cette violence est montrée comme positive ? Ben jamais...
Le propos du film c’est montré jusqu’où on peut faire plonger un homme malade lorsque la société l’abandonne et qu’on met à disposition des moyens de causer la mort.
Aaaah, ça met de bonne humeur tout ca hein ?
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a-peu-pres · 4 years
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Beaucoup de gens ne vont pas prendre la peine de lire ce que je vais écrire. Il est même possible qu’ici même, dans mes amis, certaines personnes soient en faveur des absurdités que je vais aborder. Tout le monde ici, ou presque tout le monde est au courant que je fais partie de la communauté LGBTQ2IA+ ( oui, je sais, ça commence à faire long ) et que j’aime les femmes. Je ne suis jamais allée à aucune Gay-Pride, et je ne prône pas haut et fort ma sexualité dans la vie de tous les jours. Non pas parce que j’en ai honte, mais parce que je ne veux pas que cela me définisse en tant que personne. Parce qu’encore aujourd’hui, encore au vingt-et-unième siècle, on empêche l’amour. Encore aujourd’hui on me regarde de travers si j’embrasse une fille dans la rue. Encore aujourd’hui, je n’ose pas avouer mon attirance à une fille, de peur de passer pour la “lesbienne en rut.” 
Cela doit vous faire tout drôle de me voir écrire ces lignes, parce qu’il est vrai qu’habituellement je suis le genre de personne à défendre la cause animale, qui me tient très à coeur, mais si j’en arrive là aujourd’hui c’est que j’en ai ras le bol.
 Une personne qui m’est très chère a su me faire pleurer, de frustration, d’énervement, qu’en sais-je, par ses propos homophobes, et pourtant je n’en étais pas la cible. Non. Je n’ai jamais eu à me plaindre, pour moi tout s’est très bien passé, je viens d’une famille de classe moyenne, j’ai bientôt vingt-cinq ans, je pète le feu, je suis blanche, je vis en France, et ma famille, quoique un peu surprise et choquée a su se faire à mon orientation sexuelle grâce au temps. Et pourtant, c’est encore trente pays, TRENTE pays, qui utilisent la thérapie de conversion (ensemble de traitements pseudo-scientifiques d'origines diverses utilisés dans le but controversé de tenter de changer l'orientation sexuelle d'une personne de l'homosexualité ou de la bisexualité à l'hétérosexualité.) J’ai même pu lire lors de certaines recherches que, dans mon propre pays, et je cite, “lors d'un vote du 1er mars 2018 au Parlement européen, 29 eurodéputés français, majoritairement du Front national, n'ont pas voté en faveur de l'interdiction de ces méthodes.” Est-ce que tout cela vous paraît normal ? Il y a un nombre incalculable de jeunes qui sont jetés de chez eux, qui mettent fin à leurs jours, tout ça parce qu’ils sont jugés différents. Ouvrez les yeux bordels. 
Ce week-end, j’ai entendu qu’un homme, n’avait pas le droit d’avoir un enfant avec un autre homme, et là certains vont me dire que je mélange, que s’aimer et avoir une famille ce n’est pas la même chose, mais si ça l’est, parce que l’amour c’est la base d’une famille. “ Oui mais tu comprends, lui c’est une tapette. Imagine à l’école, l’enfant, si on lui demande qui est sa maman et qu’il donne un nom d’homme, ça le fait pas, on va rire de lui. “ Mais en fait ça ne devrait même pas arriver, parce que vous, parents, vous devriez apprendre à vos enfants que chacun est libre, chacun est libre d’aimer. Par contre j’ai eu le droit à : “Arrête de me faire la morale, toi c’est pas pareil, t’es une fille, et tu le porteras.”  Tu t’attaques à mon mode de vie et tu t’attends à ce que je me taise, c’est bien ça? C’est comme pour les racistes  : “ Ah non mais moi je ne suis pas raciste, j’ai un copain sénégalais” ... Désolée mon gars, mais si une couleur, une orientation, un poids, te dérangent, alors si, tu es ignare, et tu es raciste, homophobe, grossophobe, choisis le mot qui te convient. 
Je me sens impuissante face à la connerie du monde. Je me sens impuissante face à vos regards, à vos moqueries, à vos insultes, à vos jugement, à votre je m’en foutisme. On m’a dit qu’une seule voix ne changerait rien, on m’a dit d’avancer sans me préoccuper de tout ça, mais aujourd’hui j’ai décidé que ce n’était pas à moi de faire la sourde, mais à vous de vous taire. Je sais que je passe du coq à l’âne, mais ayez conscience, prenez soins de vous, prenez soins des gens qui vous entourent, et pas seulement de ceux qui vous ressemblent. Prenez soins de nos océans, de la planète, de toutes ces belles choses qui font que l’on est en vie. Merci.
Peace. #BeBetter. #Kindness #StarttheWave 
BAUDUIN Julie. 
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aspargusplumosus · 4 years
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Manger et se dépenser
Après deux heures de travail bien souvent, les têtes se relèvent, se tournent vers moi pour vérifier que l’heure de la pause arrive... S’il est environ 10h30 et que le labeur le permet, je donne le signal espéré : le signe “temps mort” avec les mains par exemple.
L’appel de la nicotine démangeait certains, pour d’autres c’est leur ventre qui gargouillait. C’est l’occasion d’échanger de choses et d’autres, et souvent la nourriture s’invitent sur les langues. Par exemple Rama, qui se prévoit toujours des beignets, pains au chocolat ou barre chocolatées. Elle le dit elle-même : “Si je n’ai pas ma dose de sucre, ça ne va pas !”
Elle n’est pas la seule à manger “des cochonneries”, d’autres amènent des chips par exemple. Mais Rama est noire et en surpoids, et cela change le regard des autres sur sa façon de manger.
Cela questionne aussi notre place d’encadrants : on peut apporter des connaissances sur l’équilibre alimentaire, mais pourquoi plus à cette personne qu’à une autre ? En quoi ce sujet concerne l’employabilité ?
Rama semble à l’aise avec son poids et son corps, en tout cas elle en joue : quand il faut enfiler des “wadders” (sortes de salopettes imperméables) elle en fait tout un sketch dont elle serait la “diva”. Elle est coquette, et elle semble  aimer son corps tel qu’il est, parce qu’il a déjà été encore plus gros, et qu’elle se sent mieux comme ça.
De temps en temps, elle évoque le souhait de maigrir, soit parce que le travail a été physique, et elle en espère une récompense, soit en parlant de “se mettre au sport”, peut-être influencée par une image de la beauté véhiculée par les médias mainstream...
Quand elle est dans cette démarche je me permets d’intervenir en apportant des informations sur les calories par exemple. Pour éviter les à priori et les intox, pour elle comme pour les autres.
Mais il est délicat de donner un avis sur le corps de l’autre, surtout quand ce corps, parce qu’il est hors normes, subit déjà toutes sortes de pression. Le seul avis que l’on pourrait donner, c’est un constat que le surpoids empêche de travailler quand il est très fort (mais ce n’est pas son cas), ou gêne un peu certaines tâches : quand on travaille sur un talus en pente par exemple.
On pourrait rappeler qu’un corps trop gros s’accompagne de problèmes de santé mais, à quoi bon ? Tout le monde le sais, non ? Son médecin lui a sûrement dit, et mieux que moi.
Sans doute vient-il ternir l’image d’un candidat à l’embauche également, mais cela sera difficile à prouver, et si l’employeur est grossophobe, est-ce une raison pour maigrir ? Non. Ou pour conseiller de maigrir ? Certainement pas.
Alors j’interviens tout autant quand Daniel, jeune homme svelte de 27 ans, partage son dégoût des légumes, et quand je comprends qu’il n’en mange aucun : seulement des féculents et de la viande, avec beaucoup d’épices, et des fruits. C’est l’occasion de le charrier et de faire le lien avec ses ballonnements et gaz habituels !
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nev-shitposts · 5 years
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Je viens de remater Mulan en taffant/faisant du sport et franchement, à chaque fois que je revois ce film, je sais pourquoi c’est un de mes Disneys prefs : 
= Il est BEAU : les combat sont ultra bien animés, et certaines scènes ultra impressionnantes (le combat de la montagne). Les ambiances sont superbes et variées, ça bouge bien et les schémas de couleurs sont parfaits. 
= Mulan est un perso trop cool : elle pars pour sauver son père, a un complexe d’infériorité touchant et très en rapport avec le thème un peu centré sur une meuf dans un monde de mecs, elle est altruiste, mais aussi paumée et maladroite dans ce monde virilement ridicule, et du coup elle en est hilarante. Et puis elle est humaine dans ses attitudes, quand elle se réveille ou tente des trucs et fait des bourdes. Elle est aussi maline, stratège et foutrement bonne en bagarre ce qui est à la fois trop cool à mater et à suivre. 
= C’est cool pour les petites filles : gamine, Mulan était mon modèle
= Shang = bi icon 
= Le père de Mulan est trop doux et sa relation avec sa fille est touchante. 
= Ça se bagarre et ça se bagarre trop ienb
= Beaucoup de tons différents dans le film : tragique, grandiose, drôle, touchant. Et c’est toujours bien géré je trouve. 
= Tous les sidekicks sont frais et cools : Mushu est drôle et pas spécialement agaçant, le cheval a un bon design, et le trio de soldat est sympa comme tout et attachant. 
= Les ambiances sont vraiment prenantes : la fin avec le combat final, avec les lumières, les feux d’artifices et le soir : le feu. 
= C’est drôle, franchement, j’ai pas mal ris, même en le rematant pour la je sais pas combiendième fois. 
= A voir sur un grand écran ça doit être TROP BIEN 
= Les musiques sont bonnes et les chansons (surtout comme un homme, évidement) sont ultra entraînantes
= La romance Mulan-Shang est parfaite : iels se kiffent après avoir pris le temps de se connaître, se respectent mutuellement, prennent leur temps et se font des compliments maladroits sur le fait qu’iels sont bons en bagarre pour s’avouer leur crush. OUI. 
Après, oui, c’est ultra essentialiste sur la Chine et une vision d’un groupe de monsieurs blancs, y’a encore des trucs misogynes, et aussi grossophobes et des trucs pas oufs, je l’admet volontiers. 
Mais j’avoue, j’adore ce film, j’adore Mulan, j’adore l’amour et la bagarre, c’est beau, c’est grandiose, c’est prenant, et même si Disney l’avouera jamais, y’a le premier perso canoniquement bi, eh oui héhéhé. 
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navisseli · 5 years
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Les petites reines
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Auteurice : Clémentine Beauvais
Maison d’édition : Sarbacane
Date de publication : 2015
Nombre de pages : 270
Genre : Jeunesse
Ce qu’en pense Seli :
Voici un livre qui ne m’aura pas pris plus de quelques heures de mon temps. Lu en une traite en une soirée, je dois avouer que cela m’arrive assez peu souvent. Il n’est déjà pas très long mais il a en plus un rythme indéniable qui rend facile d’ingurgiter autant de textes en quelques heures. 
Bien entendu, ce qui m’a particulièrement plu dans ce roman, ce sont les termes qu’il aborde de front, sans fard ni artifice, tel un bon vieux crochet dans la mâchoire. En tête de liste, la grossophobie et le harcèlement scolaire sexiste. J’ai trouvé le traitement plutôt bon grâce au point de vue de Mireille. Pour rendre le récit accrocheur, l’autrice choisit de ne pas prendre le côté misérabiliste mais de faire de son héroïne une jeune fille active qui va se dresser contre l’oppression et entraîner dans son sillage d’autres filles, victimes comme elle. 
Au prisme des médias d’information (journeaux, blogs, réseaux sociaux, etc...), ce roman déconstruit les oppressions en montrant comment elles s’exercent, de la manière la plus flagrante à la plus insidieuse.
En chef de file, le roman nous montre comment la société dédramatise les oppressions. Le fameux concours des boudins (destiné à se moquer des filles les plus “moches” du collège) est déjà extrêmement violent en lui-même ce qui fait de Mireille un personnage fort et exemplaire, mais en plus on peut bien voir à quel point on va tenter de mettre la faute sur le dos des victimes, comme souvent en cas d’oppression. Un article de presse est consacré à ce concours, mais on interview ses organisateurs, pas ses victimes, et on nous précise bien que le collège n’a rien faire sous prétexte que ce concours se passe sur les réseaux sociaux. On nous explique que c’est juste pour rire, que ce n’est pas grave, et que ça apporte même un certain “prestige” aux gagnantes. C’est ce qui va faire réagir Mireille. Même si Mireille est une fille au fort caractère, on saisit de plein fouet toute cette violence et l’impact qu’elle peut avoir sur la psyché d’une adolescente en construction. Ce concours met en lumière l’injonction à la beauté qui pèse sur les femmes, car dans ce collège une fille fait tout ce qu’elle peut pour ne pas être nominée, pour qu’on la trouve belle, ce que montre l’interview d’une ancienne “gagnante”. Sans surprise, ce concours est dirigé par un groupe de garçons qui “évalue” l’apparence de leurs camarades féminines. Et même une fois que cet événement est dénoncée publiquement via la presse, on voit quelques billets twitter subtilement illustrer que l’on considère quand même que c’est aux femmes de faire des efforts pour soigner leur apparence, afin de ne pas susciter ce genre de comportements. 
De façon plus large, le roman va traiter des oppressions que subissent ou ont subit les femmes. Déjà celle que les vêtements que l’on porte sont conçus pour un type de corps en particulier et qu’ils sont rarement adaptés à des morphologies plus size. Ou un autre passage qui m’a énormément marquée, toujours traité avec beaucoup de recul. Les filles font étape chez une vieille dame dont le travail est de garder un château, une sorte de concierge. Elle nous est à la fois présentée comme désagréable (elle est très raciste) mais en même temps, son histoire est très intéressante.
[SPOILER]
Jeune fille sous l’occupation dans les années 40, elle raconte que sa soeur était tombée amoureuses d’un allemand. A la libération, c’est la sororité toute entière qui va voir son avenir réduit en poussière quand on les traite de collabos et qu’on les humilie toutes publiquement en leur rasant les cheveux en les trimbalant dans les rues, comme cela est arrivé à de nombreuses femmes ayant eu ou ayant été suspectées d’avoir eu des relations avec des hommes allemands. A l’issue de cette humiliation, elles se sont exilées, et le seul moyen qu’elles ont trouvé pour vivre tranquille a été de prendre un poste de concierge dans un château pour toute leur vie. 
[FIN SPOILER]
Le message est clair, la violence touche toujours en priorité les femmes, et leur vie intime est sans cesse évaluée, jugée et condamnée si nécessaire. 
Les femmes qui refusent de se laisser faire, les “féministes” sont aussi vues comme pointées du doigt. Mireille est contactée par une blogueuse féministe assez médiatisée et montre une certaine méfiance envers elle, ce qui illustre que les combats féministes sont encore réduits aujourd’hui aux femens ou aux femmes “hystériques”. 
Cet aspect est encore plus mis en exergue quand l’histoire des Boudins se médiatise et que leur principal bourreau est mis face à un miroir. 
[SPOILER]
Malo est un gamin dont on ne sait pas exactement comment il en est venu à persécuter les filles. Il était très ami avec Mireille dans son enfance, et arrivé au collège, il l’a violemment rejetée à cause de son physique. On peut penser sans se tromper que ce rejet est devenu en enjeu social pour lui : rejeter Mireille et la dominer aux yeux des autres. Comme Mireille n’est pas le genre sur lequel on marche, sa violence s’est exacerbée de plus en plus : moqueries, harcèlement et finalement le fameux concours. 
Il suffit de voir ce qu’il se passe quand sa domination est remise en question puis jugée comme inacceptable : il s’engage dans la violence physique, tente de saboter l’expédition, puis finit par menacer Mireille avec une arme. Il a besoin de son malheur pour se sentir important, ce que Mireille à l’intelligence de lui refuser quand il veut lui faire dire qu’elle le déteste. Elle refuse également de passer l’éponge quand on apprend que c’est bien lui qui a crevé les pneus des vélos et que des poursuites pénales sont engagées. En refusant de se soumettre, Mireille donne un excellent exemple.
[FIN SPOILER]
En plus ce roman se fait le relais de l’anti-racisme grâce à Hakima, même si les thèmes est bien moins central, mais aussi du validisme, en montrant à quel point le frère de Hakima, revenu infirme des affrontements au Mali où il était soldat, est délaissé alors que ses soins sont coûteux. 
Bref, ce roman est une excellente histoire militante à faire lire aux plus jeunes, mais il a d’autres atouts à faire valoir. 
Son atout principal selon moi, au-delà de son aspect militant, c’est son héroïne : Mireille. Dès les premières pages, elle m’a impressionnée par son caractère, son auto-dérision et son approche très pessimiste du monde et des relations sociales. Elle s’est forgée une carapace pour se protéger, ce qui parfois la pousse à juger un peu vite et avec dédain les gens qui l’entourent, oubliant parfois que tout le monde n’est pas aussi forte qu’elle, et se sentant sans doute agressée de toute part. Elle rejette son beau-père et critique violemment sa mère en les jugeant un peu à la légère. 
J’ai vu de nombreuses critiques qui trouvaient que Mireille était antipathique. Justement ! Elle s’est blindée car elle s’en prend plein la figure en permanence, c’est normal qu’elle soit dans l’agressivité dans son rapport aux autres : elle frappe la première pour se prémunir de la violence qu’on peut lui manifester. Elle a beau être un très bon modèle, elle est comme les autres, perfectible, avec ses défauts, et son personnage va grandir au fil du roman. Je suis la première à soupirer quand l’héroïne est une tête à claque, mais rejeter les défauts d’un personnage ne me parait pas pertinent. On ne peut pas souhaiter un personnage parfait. Oui Mireille est parfois méprisante et présomptueuse, mais elle travaille dessus et apprend à écouter les autres pour les comprendre. 
Quoi qu’il en soit, elle a sens de la répartie qui ferait pâlir d’envie n’importe quel comique de stand-up et un humour noir très poussé. Elle porte à bout de bras son nouveau groupe d’amies avec une grande force, apprenant à s’adapter à leurs faiblesses et à appréhender les choses dans un monde qui lui semblait jusque là très binaire. Elle est très attachante, et je la place très haut dans mon classement imaginaire des femmes de fiction badass. 
Astrid et Hakima passent du coup beaucoup en retrait, ce que j’ai trouvé parfois dommage. Certes, elles apprennent à s’affirmer, mais l’ombre de Mireille est bien trop vaste, et elles sont parfois anecdotiques dans l’histoire alors qu’elles en sont les co-héroïnes. Le frère d’Hakima aurait d’ailleurs tendance à voler la vedette, même si cet homme est formidable. Il est la caution “majeure” de l’expédition, mais il se met en retrait, laisse la parole aux filles et n’essaie pas de les diriger. 
Bref, ce roman est très riche et je vais m’arrêter là, car il vaut mieux le découvrir par soi-même. C’est le genre d’ouvrage que je recommande à tous les jeunes et moins jeunes pour comprendre comment se construisent les discriminations. Ce roman traite de façon très honorable le harcèlement scolaire (c’est à dire à des années lumières de Harry Potter et Glee qui démontrent la banalisation de la persécution hum hum, tu parles de fictions progressistes...), sexiste et grossophobe. LISEZ LE !!!
Ma note : 18/20
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lesfoliespassageres · 6 years
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Ce n’est pas acceptable que des oppresseurs soient élus pour diriger les pays, qu’on leur donne de multiples tribunes pour mettre en action leur haine, qu’on rigole à la vue de tous ces gestes dégradants qu’ils font subir aux femmes de leur entourage publiquement.
C’est complètement aberrant que des agresseurs sexuels se retrouvent en position d’autorité, à juger la légitimité des récits des victimes, à prendre des décisions collectives, à détenir un pouvoir légal sur la vie de personnes vulnérables.
C’est horrible qu’on participe socialement à la banalisation des violences sexuelles, à l’invalidation des personnes marginalisées, à la promotion d’actions sexistes, racistes, transphobes, grossophobes, capacitistes, psychophobes et misogynes.
Il faut impérativement cesser de pelleter le blâme général chez les voisin.e.s et prendre conscience que nous avons tous.tes un rôle à jouer dans ce système patriarcal : l’encourager ou le dénoncer. Ces injustices extrêmes se déroulent partout, en tout temps, et de nombreuses personnes en souffrent quotidiennement. Nous devons arrêter cette inaction et cette désinformation qui nous mènent tout droit vers des catastrophes sociales.
Le pouvoir politique doit être inclusif pour tous.tes. Il ne doit plus être entre les mains des mêmes hommes blancs privilégiés qui ne pensent qu’à fermer les frontières, faire de l’argent au profit de l’environnement et restreindre les droits fondamentaux des personnes stigmatisées. Malgré leurs visages, leurs noms et leurs partis différents, ils partagent hypocritement des objectifs communs qui sont hautement problématiques.
L’amélioration de la qualité de vie de tous.tes, de l’environnement et de notre société ne passera jamais par ces personnes. Elle ne pourra que passer par la population révoltée qui se mobilisera pour contrer enfin le patriarcat.
Dessin numérique, 2018, Maude Bergeron
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lmh113 · 4 years
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I can't help falling in love with you 💙 22.11.20
J'ai accouché le 27 septembre, d'un beau bébé nommé Raphaël. Malheureusement, c'était un peut avant le terme dans des conditions difficiles.
J'ai fais de la pré-éclampsie, hypertension et tout ce qui va avec... Je me sentais normale, j'étais juste gonflée et j'ai trop négligé. J'ai fini à l'hôpital un samedi après-midi on a voulu me faire accouché cet après-midi là mais au final avec les médicaments ça allait. Le lendemain, ils ont changé mon traitement en le forçant parce que je continuais à faire de hypertension avec la dose minimum et le soir du 27 septembre j'ai donné la vie. J'ai dû faire une césarienne d'urgence, j'ai fais une allergie aux antibiotiques... J'ai pas pu voir mon bébé à cause de ça. Le lendemain de mon accouchement je suis restée dans une chambre sans sonnette, on a oublié de regarder les résultats de ma prise de sang, je suis donc sortie de cette chambre largement plus tard que prévu.
Dans tout ça ma famille ne m'a pas vu, mon copain non plus. Personne avait de mes nouvelles... j'ai très mal vécu ce séjour à l'hôpital. Entre le cardiologue grossophobe qui me dit que je suis en surpoids alors que je viens d'accoucher, les infirmières qui mettent une pression psychologique pour que tu reste à l'hôpital et la solitude ressentie... il y a de quoi se sentir mal.
Mais c'est derrière moi, j'ai rencontré de belles personnes pendant ce séjour malgré ces situations peu agréables. J'ai beaucoup appris sur moi, sur mon bébé et sur le sens de la vie en général.
Cette hypertension devient un frein, je suis une personne qui se sent capable de tout faire mais quand ça va pas j'ai tendance à forcer et c'est pour ça que j'ai fini à l'hôpital.
Je n'ai aucun regret, mon bébé va bien malgré ses difficultés à se nourrir au début. Maintenant c'est un petit glouton, il est impatient de manger, des fois il se réveille avant l'heure même, c'est drôle.
Malgré la fatigue, la reprise des cours et les autres petits trucs à côté, je suis fière de moi et de mon merveilleux copain sans qui j'aurais pas eu la force de faire tout ça. C'est un papa parfait et toute ma vie je serais reconnaissante de l'avoir à mes côtés.
J'aime la vie que je mène, j'aime les deux hommes de ma vie.
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bibliocvm · 5 years
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La mort de Roi
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Gabrielle Lisa Collard Cote : PS8605 o432 M67 2019
« Dans ses mots à elle : « Je voulais pas particulièrement les toucher ou leur faire du mal, mais j’avais envie de les ouvrir pour regarder dedans. Je voulais les observer, surtout, quand ils se croyaient seuls. Les connaître pour de vrai. Les interactions calculées, ça m’emmerde. »
Les observer, surtout ? Cette dernière petite gêne, c’était, comme de raison, avant que le départ de Roi rompe l’ultime rempart intérieur l’empêchant de passer à l’acte et de… tuer. Fantasme de revanche, doigt d’honneur au conformisme, diatribe d’une jeune femme vomissant une société misogyne et grossophobe, La mort de Roi pousse au bout de sa logique la violence qu’inspire à sa narratrice la banalité dans laquelle choisit de se vautrer un certain homme blanc privilégié, qui deviendra sa victime de choix.
Aussi pervers qu’enivrant, le plaisir initial de ce premier roman de Gabrielle Lisa Collard tient ainsi beaucoup à cette pulsion qu’assouviront par procuration tous ses lecteurs et lectrices qui se sont un jour réveillés avec l’envie de faire taire les cons, trop nombreux, qui nous entourent, en plantant un objet pointu dans leur cou ou dans leur poitrine.» -- «La mort de Roi»: la revanche de l’endeuillée, Dominic Tardif, Le Devoir.
« Originaire de Sherbrooke, et maintenant installée à Montréal depuis plusieurs années, Gabrielle Lisa Collard milite en mots et en images en faveur de la diversité corporelle. Fondatrice du blogue Dix octobre, celle qui est également rédactrice et traductrice est une figure de proue de la lutte contre la grossophobie. En fiction, l’autrice se fait un devoir de mettre en scène des personnages aux physiques atypiques, dont l’existence ne tourne pas simplement autour du genre ou de l’apparence physique. Elle souhaite mettre de l’avant des personnages qu’on ne voit pas » -- La Fabrique culturelle
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Cette photo absolument déchirante de Laeticia Hallyday sur la tombe de Johnny...
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Si elle est installée à Los Angeles (Californie) avec ses deux poupées, Jade et Joy, la veuve de Johnny se rend dès qu'elle le peut à St Barth, là où son homme repose en paix. 
D'ailleurs, Laeticia Hallyday emmène toujours avec elle ses filles, à qui elle doit apprendre depuis le 5 décembre 2017 à vivre sans le Taulier. 
La tombe du rocker est aussi régulièrement ornée de fleurs, bougies et autres mots et photos souvenirs... les fans du chanteur font en sorte qu'elle soit à l'image de leur idole. 
Quant à Laeticia , elle est incapable de retenir ses larmes quand elle s'y recueille, toujours aussi amoureuse de celui qui lui a fait changer de vie. Sur Instagram, un de ses admirateurs a ressorti une photo sur laquelle on la découvre très émue, une bougie à la main. De quoi susciter de nombreuses réactions.
"Vous êtes une belle personne. Prenez soin de vous et de vos filles. Le temps apaisera votre douleur", "Quelle tristesse dans tes yeux ma douce @lhallyday, ça me...
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payetoncouple · 7 years
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A lire avant de poster un commentaire
L'objectif de cette page est d’ouvrir un espace de parole aux victimes de violence conjugale, et de leur apporter du soutien. Nous souhaitons donc que cet espace reste safe et bienveillant. La majorité des commentaires que nous lisons en dessous des témoignages vont dans ce sens, et nous vous remercions, au nom de la page et au nom des personnes qui témoignent, pour toute cette solidarité.
 Comme nous l’avons déjà indiqué à plusieurs reprises, tout commentaire malveillant sera supprimé et la personne bloquée sur le champ. Cela vaut pour tous les propos sexistes, homophobes, transphobes, racistes, islamophobes, capacitistes, putophobes, psychophobes, grossophobes, etc. (même sous-entendus), ainsi que les trolls, les male tears (« tous les hommes ne sont pas blablabla »), les « lol / mdr », les blagues douteuses, etc. De la même manière, les commentaires minimisant la violence, remettant en cause la parole des victimes ou jugeant leur ressenti / leur réaction face aux agressions seront également supprimés, et la personne bloquée sans avertissement. Blâmer la victime (victim blaming), dire ou sous-entendre « qu’elle l’a peut-être un peu cherché quand même », est formellement interdit. Si vous êtes banni.e, c’est que vous n’avez pas respecté les règles, ce n’est donc pas la peine de venir vous plaindre en MP sur Facebook. Nous avons confiance dans votre capacité à réfléchir AVANT de commenter.  
Si vous considérez qu’un commentaire est problématique, merci de nous le signaler en nous envoyant un MP pour que nous puissions faire le ménage plus rapidement.
 Nous avons également remarqué que de nombreux commentaires contiennent des injonctions du style « Quitte-le ! », « Barre-toi ! », ou « Tu dois porter plainte ! », en passant par « Mais pourquoi tu restes ? Mais pourquoi tu ne t’es pas défendu.e ?». Nous savons que ceux-ci partent d’une bonne intention, et que l’objectif initial est d’aider, mais malheureusement, ces commentaires font parfois plus de mal que de bien… Vous avez tout à fait le droit d’exprimer votre opinion ou de poser des questions, et l’idée n’est absolument pas de vous empêcher d’apporter votre soutien aux victimes. Mais pour que ce soit fait dans des bonnes conditions, il faut garder en tête que l’on peut tou.te.s se montrer blessant.e.s sans le vouloir.
En effet, si une victime de violences conjugales ne quitte pas son agresseur, ou ne porte pas plainte, ce n’est jamais par choix. Et non, ce n’est pas « quand un même peu de sa faute si elle reste »… Il existe de nombreuses raisons qui font que les personnes se retrouvent coincées dans ces situations destructrices dont il est très difficile de s’échapper (nous reviendrons sur ces raisons au travers d’articles que nous diffuserons ou partagerons sur la page). Les injonctions à porter plainte, à partir, à se défendre, les « tu devrais / tu aurais dû » ou « moi, à ta place, j’aurais fait ça », contribuent à ce que la victime se sente encore plus coupable de n’avoir pas réagi « correctement », de ne pas avoir été « capable », et renforcent le sentiment de honte. Or, face à la violence conjugale, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Chaque victime fait comme elle peut. Et le but de cette page n’est absolument pas de leur infliger une double peine en leur signifiant le contraire. Merci donc d’éviter ce genre de commentaires.
 De la même manière, lorsqu’un témoignage décrit un viol mais que la personne n’utilise pas le mot, c’est peut être tout simplement qu’elle n’a pas encore « posé » ce mot sur ce qui lui est arrivé. C’est un processus personnel, qui est souvent long (parfois, cela peut prendre plusieurs années). Nous savons que certaines personnes ont pu réaliser qu’elles avaient été victimes de viol en lisant d’autres témoignages sur la page, et que cela les a aidées à avancer. Mais nous savons également à quel point ce « déclic » peut être violent, surtout lorsque l’on n’est pas correctement accompagné.e par des professionnel.le.s. Merci donc de ne pas vous écrier « c’est un viol ! » dans vos commentaires si le témoignage ne contient pas le mot. Pour les personnes qui s’interrogent sur une situation qui leur est arrivée, nous pouvons vous aider à trouver des associations ou autres structures près de chez vous, il suffit de nous envoyer un MP.
Enfin, nous comprenons votre colère, votre dégoût et votre mépris envers les auteurs de violences, que nous partageons bien évidemment. Cependant, il est maladroit de les insulter en utilisant des termes oppressifs. Merci d’éviter les insultes et autres propos perpétuant la psychophobie (exemples : taré-e, malade, « faut qu’il aille voir un-e psy/consulter »,…), la putophobie (ex. : fils de pute, …), l’homophobie (ex. : pédé, enculé, tapette…), le racisme (ex. : sous-entendus sur l’origine ou la couleur de l’agresseur), l’islamophobie (ex. : sous-entendus sur la religion de l’agresseur), la transphobie (ex. : transsexuel-le,…), le classisme (ex. : beauf,…), le capacitisme (ex. : demeuré-e, attardé-e, débile mental,…), le validisme (ex. : handicapé-e utilisé comme une insulte),...
(Une autre liste est disponible ici : https://toutestsoncontraire.wordpress.com/2016/06/21/petite-liste-de-termes-et-insultes-oppressives-et-comment-mieux-faire/)
 Avant de publier votre commentaire, vous pouvez, si vous le souhaitez, vous aider de la check list ci-jointe. 
Merci pour votre bienveillance.
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sororitelf · 4 years
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Friends : La lesbienne de mon ex-femme
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Grandir dans les années 90, c’est avoir accès à très peu de représentations lesbiennes et surtout très peu de représentations positives. Ry’le revient sur quelques séries de son enfance, pour décortiquer avec son regard de lesbienne politisée d’aujourd’hui, ce qui a sans doute contribué à construire son image des lesbiennes. 
Dans les années 90’, la série du moment c’était Friends, cette bande de potes New-yorkais très occupée à boire des cafés au Central Perks n’a pas fait l’unanimité dans les années 2000, en arrivant sur Netflix, la génération actuelle a grincé des dents devant cette série culte remplie de misogynie.(1)  
Si plus jeune j’ai beaucoup rit devant cette série, une fois adulte et surtout politisée, c’est la chute ! Les blagues sont sexistes, lgbt-phobes, grossophobes et j’en passe. Elle sont portées par des personnages clichés et douloureux, dont Ross, le “nice guy”, qui comme il est gentil ne comprend pas pourquoi Rachel ne veut pas sortir avec lui.
Le personnage de Ross est caractérisé par deux choses : il est paléontologue et son ex-femme est lesbienne.
Comme le disait un article de deuxième page à propos des lesbiennes “d’autres séries, comme Friends, les réduisent à de simples ressorts narratifs aidant à faire avancer l’intrigue d’un homme hétérosexuel, et en font la cible d’une bonne dose de blagues lesbophobes.”(2) 
Cette phrase m’a fait prendre conscience du traitement de ce couple lesbien et de son impact sur moi. 
On découvre Ross qui a des problèmes de couple avec sa femme Carol, qui finit par lui annoncer qu’elle est lesbienne, Ross fera alors le malheureux pendant de nombreux épisodes, c’est d’ailleurs l’une des caractéristiques de Ross : un sacré chouineur qui passe son temps à se plaindre et à réclamer du care gratuit aux femmes de son entourage. Internet le déteste.(3)  
La compagne de Carol, celle qui lui fait prendre conscience de son lesbiannisme, c’est Susan, personnage qui sera toujours positionné comme rivale de Ross. On ne sait pas trop si on doit l’aimer ou être du côté de Ross, pauvre petit bonhomme qui s’est fait “voler sa femme”. C’est ce que le personnage ressent et c’est ce qu’on nous demande de ressentir pour lui, l’empathie et dirigée vers une solidarité avec ce personnage, malgré une Susan présente et forte qu’on adore voir remettre Ross à sa place.
L’apparition du couple Carol-Susan est donc toujours en conflit avec Ross, celui-ci semble toujours considérer que Carol lui appartient un peu quand même, c’est SON ex-femme (quel beau concept hétérosexuel masculin) et que Susan est la vilaine lesbienne qui a volé SA femme. 
On se remémora avec nausée cet épisode(4) où Ross ne supporte pas que Ben, son fils qu’il a eu avec Carol, joue avec une poupée Barbie quand ses mères n’y voient aucun mal, d’autant que l’enfant a choisi tout seul. Évidemment, la peur sous-jacente de Ross est que son fils devienne gay et qu’il finisse par se retrouver entouré de personnes gays. Heureusement l’épisode n’est pas tendre avec Ross, tout le monde le trouve ridicule, mais il arrive malgré tout à faire jouer Ben avec un GI Joe plutôt qu’une Barbie, ce que Carol et Susan trouvent suspect, à raison. On notera que cette fin d’épisode a des relents de transphobie puisqu’on apprend que Ross s’habillait avec les vêtements de sa mère lorsqu’il était enfant, mais que finalement il n’est pas devenu gay pour autant ! Cela est montré comme drôle et est censé dédramatiser les actes des enfants lorsqu’ils sont ambigus selon le prisme du genre, ou plutôt rassurer les parents ; “votre enfant peut jouer à la poupée, il ne deviendra pas gay”.
Même si l’on rit de la bêtise de ce personnage et de sa défiance vis-à-vis des lesbiennes, on ne peut nier que les messages sous-jacent ainsi que l’attitude de Ross censée attirer le pathos, mettent à mal l’image des lesbiennes. 
On notera que Carol a beau être définie comme lesbienne son appartenance théorique à Ross en fait une hétéro volée. Finalement, le traitement des personnages fait que la seule lesbienne de la série c’est Susan.
Paradoxalement la série est une avancée pour la visibilité de la communauté lesbienne. On y voit un couple de femmes ouvertement lesbiennes élever un enfant, se marier, être heureuses, sans l’une jouant le rôle de l’homme etc. Le mariage de Susan et Carol a d’ailleurs été le premier mariage gay de l’histoire passant à la télé et a été censuré par plusieurs pays/chaînes.(5) Un mariage très cliché d’ailleurs, rempli de lesbiennes en costumes, durant lequel on voit la mère de Rachel flattée des avances qu’elle reçoit de la part de femmes, ce qui ne plait pas à sa fille, ainsi qu’une lesbienne draguer et proposer un verre à Phoebe qui ne semble pas comprendre qu’il s’agit de drague, ce qui donne le trope de la lesbienne qui piège pour avoir une relation.(6)
Au final on y voit très peu de vécu lesbien et si Carol et Susan ont une vraie relation, Carol reste définie par rapport à un homme. Ce personnage montre qu’on peut “se tromper”, épouser un homme et finalement vivre son lesbianisme sereinement, mais il montre aussi que cette erreur vous définira toujours comme l’ex-femme de cet homme, celle qui a un jour été hétéro et que l’on ramène toujours à cette époque pourtant révolue.
(1) Slate : Pour les jeunes qui la découvrent, la série Friends est sexiste, homophobe et grossophobe. http://www.slate.fr/story/156290/serie-friends-sexiste-homophobe-grossophobe
(2) Deuxième page : Lesbiennes dans les séries : à quand une meilleure représentation ?  https://www.deuxiemepage.fr/2019/07/26/representation-series-tv-queer-lesbiennes/
(3) Deuxième page : Ross Geller est-il le pire personnage de la pop culture https://www.deuxiemepage.fr/2018/06/19/ross-geller-pire-personnage-pop-culture-analyse/
(4) Saison 3 épisode 4 : celui qui n’aimait pas les poupées
(5) Première : la scène entre Carol et Susan qui a été censurée ! https://www.premiere.fr/Series/Friends-la-scene-entre-Carol-et-Susan-qui-a-ete-censuree
(6) Saison 2 épisode 11 : celui qui n’aimait pas certains mariages
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louisa-a · 4 years
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#Repost @singlejunglepodcast 🖥📱Prouvons à @aureliejeanphd (invitée par @mouloudachour dans @cliquetv) qu'on peut vivre de belles histoires via les applis de #rencontres.😊Racontons-lui ! Rappel : en temps de #COVID19, on ne peut plus trouver l'#amour (ou difficilement) via le travail, les amis ou lieux publics. Il ne faut donc pas jeter le "bébé avec l'eau du bain." Autre point important : "35% des couples 🇺🇸 se sont formés par une rencontre en ligne. La rencontre entre amis (12,4%) ou au travail (14,09%) arrivant loin derrière. La France est à la traîne mais la tendance est à la hausse." Source "Sexfriends, comment (bien) rater sa vie à l'ère numérique" de Richard Mèmeteau @holophoneplayer, @editionsladecouverte [Retrouvez cet auteur invité dans l'épisode 4 de 🎙Single Jungle, lien dans ma bio]. À titre personnel, si je n'avais pas utilisé les applications de rencontres, je n'aurais rencontré absolument PERSONNE ces 4 dernières années. Au travail, je ne côtoie que des femmes, ou des hommes homosexuels, ou hétéros mais mariés ou grossophobes, racistes etc. En vacances, aucune rencontre non plus. Via mes cercles d'ami•e•s, non plus. Et dans mes nombreuses sorties culturelles (avant confinement), 0 rencontre, même quand j'abordais moi-même les garçons, je me prenais des vestes, principalement car ces hommes ne souhaitaient parler qu'à des femmes minces, et c'est leur droit. Mais pour autant, je connais de nombreuses femmes minces qui sont célibataires. Donc ça n'est pas une garantie. Le problème est structurel : il n'y a pas assez d'hommes célibataires hétéros pour le nombre de femmes hétéros. Et les rares qui sont encore libres, pour beaucoup, ne veulent pas d'histoire d'amour, juste du sexe, ou ils habitent trop loin, ou préfèrent les femmes plus jeunes. Grâce aux applis, même s'il y a un gros tri à faire (poke @femmesgrossesvs_datingapps @judithduportail_ @editionsgouttedor), j'ai connu de belles histoires sérieuses, oui. Ça n'a pas forcément marché sur la durée mais je ne regrette pas. Et vous ? Par quel moyen avez-vous rencontré vos derniers amours ? Merci ❤ #déconfinement #love #célibataire #algorithme https://www.instagram.com/p/CAtPvrbAy2528qYeSzGxKDAoNqheGb10XPsAGg0/?igshid=1lq9dd17stqo3
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oasis-hexagonale · 5 years
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L’aphrodisme
Il existe un terme qu'on entend très peu en France, même dans les milieux militants : APHRODISME. La version anglophone, lookism, est encore plus marginale. L'aphrodisme décrit l'oppression relative aux normes de beauté, et de manière plus générale la hiérarchisation entraînée par un tel formatage : les personnes "belles" selon les critères de la culture dominante tout en haut, les personnes "moches" tout en bas. Et c'est un concept clef. C'est un système de domination à part entière, doté de ses propres dynamiques ; ce n'est pas simplement un sous-produit d'une autre oppression (contrairement au colorisme qu découle du colonialisme/racisme ou à l'enbyphobie qui découle du patriarcat/transphobie, et qui en partagent les codes respectifs). L'aphrodisme est largement invisible et passe pour de la connardise ordinaire ou une question de point de vue. Il se situe au confluent d'énormément d'oppressions, car les normes de beauté sont : - classistes (le "propre", le "neuf" est beau, et aussi, le corps des prolétaires s'abîme beaucoup plus, statistiquement) - racistes (les traits "idéals" sont ceux d'une personne blanche, et la blancheur est favorisée ; d'ailleurs, fréquemment, dans les images de mode ou autre, les photos sont retouchées pour éclaircir la peau des personnes racisées) - cissexiste/transphobes/enbyphobes (les hommes doivent être virils, les femmes féminines ; parfois une certaine androgynie est acceptée, mais toujours dans le respect de tous les autres critères) - âgistes - grossophobes - handiphobes Et comme les autres idéologies toxiques, l'imaginaire aphrodiste imprègne et empoisonne chacun de nos comportements, chacun de nos esprits. Nous pardonnons beaucoup plus volontiers aux personnes "belles". Nous nous intéressons plus vite aux personnes "belles". Nous présentons plus facilement les personnes "belles" à nos ami-e-s. Nous confondons fréquemment les normes esthétiques et l'attraction sexuelle. Les personnes "belles" sont privilégiées sur le marché de l'emploi. Les personnes "belles" sont quasiment les seules représentées dans les médias, et en tout cas les seules à être les héros-oïne-s dans le cinéma hollywoodien par exemple. Nous ne pourrons jamais totalement cesser d'être aphrodistes. Tout comme il nous sera impossible de déraciner tout racisme, toute misogynie, etc ; ces maux sont trop profondément implantés. Mais nous pouvons travailler sur nous-mêmes et sur la société... et éduquer notre œil à devenir meilleur. Nous pouvons voir les choses autrement, démanteler cette hiérarchie infâme, refuser l'esthétique des êtres humains en tant qu'ensemble de codes fixes et proposer autre chose, une autre sensibilité. Il est nécessaire pour chacun-e d'entre nous de réinventer la beauté. D'en faire une diversité plutôt qu'un ensemble de codes tout faits. Ça passe par une vraie recherche des morphologies différentes, une réflexion, le choix d’œuvres qui mettent en scène d'autres types de visages et de corps, la valorisation des personnes "moches" (par exemple "la femme la plus laide du monde", Lizzie Velasquez, qui est une personne fantastique), la remise en question de nos comportements, et beaucoup, beaucoup d'autres choses encore. La beauté est partout. Il faut la retrouver.
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