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#identité de genre
hors-binaire · 7 months
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Permis de conduire
Je m’avance dans le stationnement de la SAAQ. 
« Prenez un tournant ici, MADAME. » Me dit l’évaluateur. 
Une tension règne dans le véhicule depuis le début de l’examen. Je le sens jusque dans ma colonne vertébrale. Je suis persuadé.e d’être à mon meilleur. Obéissant.e, je tourne et je m’approche des automobiles stationnées en rang d’oignon. 
« Maintenant, MADAME, montrez-moi votre stationnement vers l’arrière. »
Pardon ? Un parking de centre d’achat dans une évaluation de conduite à Montréal ? Certainement, il cherche à me faire échouer, car c’est la seule manoeuvre que je n’es pas pratiqué.e. Je m’engage dans la place que reposera la Sunfire de ma mère. Je commence à douter que je vais être capable de le faire du premier coup, mais je continue qu’en même à reculer tranquillement. J’hésite à me replacer, de peur de perdre des points. Mon amie m’avait dit qu’il fallait le réussir d’un coup et c’est ce que je compte faire. L’arrière de la petite Pontiac se recule et soudainement, l’employée gouvernementale s’exclame alors que mon auto accote doucement sur la voiture à côté. 
-Mais qu’est-ce que vous faites, MADAME?! -Je… je suis désolé.e… j’ai paniqué. Je pensais pouvoir y arriver. -Avancez-vous ici.
J’abandonne ma manœuvre et je me stationne dans la place libre face à nous. Je me sens quitté la réalité et je plonge dans un état de rêve. Je n'arrive pas à comprendre ce qui vient de se passer. J’ai à peine à croire que je viens d’échouer mon examen de conduite pratique. Ma tête tourne un peu par la tristesse de ce qui vient de se passer.
-J'imagine que je n’ai pas passé? -Oh que non MADAME. C’était très dangereux ce que vous venez de faire.
Les larmes qui s’accumulent dans mes yeux commencent à couler sur mes joues. 
-Vous ne voulez pas que je vous fasse une parking en parallèle à place? -Non MADAME, vous avez échoué.
Le mot MADAME résonne à chaque coup. En plus d’être condescendant depuis le moment que nous avons quitté la SAAQ, il a dû m’appeler ainsi à chaque interaction que nous avons eue. Son ton réducteur, imprégné du patriarcal, vient me chercher au plus profond de mon être. 
Nous commençons à argumenter, mais je sais très bien que je ne gagnerai jamais. En fait, rendu au point où nous en sommes et au nombre de MADAME qu’il a utilisé, je commence à bouillonner. Je sens une pression sur ma poitrine et l’anxiété s’empare de mon corps. À chaque mention du mot, une vague de chaleur se propage dans mon visage ou coule présentement un déluge incontrôlable. Prochaine fois qu’il sort de sa bouche, je vais probablement exploser. 
-MADAME, calmez-vous s’il-vous-plait! Celle-ci était de trop. -Pourriez-vous arrêter de m’appeler MADAME ?!
Pour la première fois de ma vie, je dis à voix haute le malaise; le mal; le dégoût profond que je ressens face à ce mot, qui est pourtant une marque de respect. Je n’entends plus rien. Il me répond mais j’ai aucune idée de ce qu’il me dit. J’ai juste hâte de ne plus entendre sa voix.
Il finit de marquer des notes dans mon dossier et il sort de la voiture. J’y reste quelques instants. Le mot continue à faire des échos dans ma tête. Je suis humilié.e.
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jefrozyul · 8 months
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Bonjour c'est l'école et c'est au sujet de votre enfant...
Les changements dans les politiques de l'identité de genre à l'école n'entend pas l'autre au pays, après le Nouveau-Brunswick c'est au tour de la Saskatchewan d'être au prise avec une crise des camps du pour et du contre.
Qu'est-ce le rôle d'une école en 2023? C'est toujours de transmettre le savoir à la jeunesse qui est notre avenir et pourtant on observe de plus en plus le rôle de l'école dans l'identité de genre ou les pronoms de préférence.
Cette année, la politique s'en est mêlé et a été la cible de critiques comme le Nouveau-Brunswick et récemment la Saskatchewan qui ont révisé respectivement leur politique. La raison du changement est le même: le consentement des parents.
Vous aurez bau dire tout ce que vous voulez mais moi je vais vous dire ce que j'en penses de ces politiques.
Déconnexion des écrans
Les écrans silencent la jeunesse et ont rendus les confessions entre parents et enfant d'une autre époque.
Tik Tok en est parfois la source du problème avec son algorithme qui peut influencer les jeunes sur l'identité de genre et les pronoms de préférence.
On vente l'identité de genre et les pronoms de préférence comme si c'était la nouvelle norme aux jeunes.
Une politique de ce genre peut faire prendre conscience aux parents de communiquer davantage et mieux connaitre son enfant. Mais si vous êtes le parent qui ne communique pas avec son enfant... vous êtes irresponsable.
Appel au calme
Les frustré(e)s contre la révision de cette politique pensent qu'il s'agit d'un retour en arrière alors au contraire c'est un moyen pour les enfants soient davantage honnête face à leurs parents.
Entant que personne gay, les écoles devraient informer les parents sur ce qui se passe avec leur enfant en cas d'identité de genre et les référer à des professionnels comme par exemple un psychologue. C'est pas vrai que je vais tolérer la double vie d'enfants une fois à l'école à l'insu des parents.
Il y a certaines personnes dans le camp contre qui ont des idées tordus comme abolir les famille et que les enfants ne soient pas qu'un chiffre alors que c'est le résultat de problèmes personnels avec leurs propres familles.
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emmarousil · 10 days
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Ma transidentité
Je me suis toujours beaucoup questionné sur mon genre. C'est pas facile de poser un mot là-dessus, n'est-ce pas ?
Je pense que le concept de genre ne devrait pas exister. C'est aussi simple que cela, le genre n'a pas de rapport avec le sexe biologique, et chaque individu est unique. Le genre, c'est juste un stéréotype. Les différents genres se multiplient pour s'éloigner de ces stéréotypes, deviennent compliqués, pour pouvoir désigner tout le monde, alors que c'est impossible. Même moi qui souhaite être respectueux envers tout le monde, je finis par m'emmêler les pinceaux. Chacun a une expérience identitaire unique. Il y a les traits de caractères pour définir ça, arrêtez de définir les gens par leur genre, c'est idiot.
Malgré cela, j'ai un genre. Je trouve que je correspond à ce genre, même si j'aurais préféré que le genre en général n'existe pas. Mais si on me le demande, je suis bien de genre masculin. Ma dysphorie de genre est en partie liée à cela, que j'ai un comportement masculin et que je suis né fille. Mes pronoms sont il/lui, et j'aimerais que l'on me traite comme un homme tant que le concept de genre existe.
Je m'en fiche très littéralement de la façon dont les personnes me voient et me parlent et cela ne me fait ni chaud ni froid d'être mégenré, excepté venant des personnes proches en qui j'ai totalement confiance (donc ma mère et ma sœur de cœur). Cependant je n'apprécie pas quand des personnes me mégenre "volontairement", ou à répétition en étant totalement au courant que je suis transgenre, car j'ai l'impression qu'on se fout de ma gueule, ce qui est malheureusement rarement juste une impression.
Cependant en dehors du genre, je ressent un profond mal-être physique, pas à cause du fait que je sois beau ou non, ou même trop maigre (même si j'ai longtemps trouvé que c'était le cas) mais à cause de ma poitrine. Ce n'est pas que je veux ressembler à un homme (même si cette idée me plaît) mais que juste grandir avec des caractéristiques physiques féminins m'insupporte au point d'avoir envie de vomir. Je veux faire des opérations dans ma transition principalement parce que mon corps, en dehors du contexte de mon genre, m'est insupportable. J'en suis presque à me demander si mon genre masculin est issu de ce mal-être physique plutôt que l'inverse. Pour le reste, les cheveux longs sont désagréables pas au point d'être insupportables, et mon sexe ne me dérange pas spécialement même si je préférerais être né garçon. Je sens mon corps entièrement masculin, comme quand je sens les "membres fantômes" de loup lorsque je shift car je suis wolf-hearted. Par contre dans le cas du shift, avoir un corps de loup n'est pas quelque chose que je souhaite voir réalisé sauf temporairement ou en rêve, alors qu'avoir un corps masculin est quelque chose que j'aurais aimé voir se réaliser réellement de façon définitive.
Il y a cependant un autre problème. Je ne comprend pas pourquoi j'ai ce mal-être par rapport à mon corps. Se sentir appartenir au genre masculin par rapport à son vécu et caractère ça je comprend. Mais le fait que je sois transgenre vient principalement de ce mal-être physique je ne le comprend absolument pas, et j'ai d'ailleurs longtemps rejeté ce mal-être.
Je trouve que ce mal-être physique et souhait d'avoir un corps masculin ne soit pas logique par rapport à mes croyances (j'ai pas de religion je vais m'expliquer), même si je dois bien me rendre à l'évidence que c'est ce que je ressent, je ne peux pas changer ça. En fait j'aime l'hypothèse des vies antérieures, même si je pense ne pas détenir la vérité et que personne ne puisse dire si les vies antérieures existent ou non. Cependant en partant du principe des vies antérieures à laquelle j'adhère, on peut s'incarner en toute forme de vie tant qu'elle est dans le cycle de notre planète (je vulgarise un peu car je n'ai pas les termes et je ne suis pas expert). Donc en animal que ce soit de sexe mâle ou femelle (en n'oubliant pas que l'humain est un animal, très con, mais c'est tout de même un animal). Donc le mal-être physique que j'ai n'a pas de sens… Ça m'embête et je ne suis jamais tombé sur quelqu'un qui en parle, qui pourrait m'apporter une réponse sur ce point. Ça n'empêche pas que je suis transgenre et que mon mal-être et la dysphorie de genre existent, je suis bien placé pour le savoir. Je suis du parti qu'il faut écouter ce qu'on ressent, même si on trouve que ça n'a pas vraiment de sens. On est pas obligé de tout savoir et expliquer, et je pense que c'est tant mieux dans la plupart des cas, même si dans ce cas c'est quand même très embêtant.
Juste ce pavé pour poser ça à l'écrit, et mettre ça en ordre dans ma tête aussi. Mais plus j'ai écrit ce texte, plus je me suis senti sûr de ce que je suis. Et ça, ça fait du bien.
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gay-impressionist · 2 years
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je vais péter un câble. mon responsable qui fait son vieux con, genre "on peut plus rien dire". et mon binôme stagiaire qui dit rien. je sais que c'est pour se mettre dans une position d'observation mais putain paye ton allié quoi. merci gars (mec blanc hetero cis etc) c'est vraiment agréable de me laisser, de laisser expliquer la meuf lesbienne, pourquoi non, les gens devraient pas pouvoir dire n'importe quoi au nom de la liberté d'expression
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bleu-sang · 1 year
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Les lesbiennes ultra buff c'est vraiment mon gros point faible dans la vie ; à chaque fois que j'en vois je remets toute mon identité en question surtout mon asexualité mais c'est con parce que c'est clairement pas sexuel comme attirance, ce que je ressens envers les lesbiennes masc/buff c'est juste le type d'attirance le plus fort et sincère que j'expérimente et j'ai juste envie qu'elles me prennent dans leurs gros bras musclés et qu'elles m'étouffent d'amour voilà c'est dit.
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mamantornade · 2 years
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Je m'appelle Julie : la question de l'identité et du genre dans un album
Je m’appelle Julie : la question de l’identité et du genre dans un album
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perduedansmatete · 2 months
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ça te teriffie carrément c est vraiment pas le but mais du tout . mon message ne contient rien d agressif ou de malsaint juste que tu correspond à la fille que j aimerais rencontré un jour . ça ne se répétera plus désolée je ne voulais pas faire du mal je le jure .
c'est une façon de parler même si c'est quand même oppressant de recevoir des messages de temps en temps de la même personne sans savoir de qui ils viennent, mais allez faisons de la psychologie, pourquoi tu envoies tant de messages anonymes à des femmes que tu ne connais pas et qui surtout n'ont aucune connaissance de ton identité pour leur faire ce genre de remarques même si elles partent d'une bonne intention ? pourquoi dire que je corresponds à la fille que tu aimerais rencontrer un jour alors qu'on ne se connait pas et que même en me lisant tu ne sais rien de moi ? honnêtement j'aimerais comprendre le cheminement de pensée car là je sèche et je sais que beaucoup de messages anonymes auxquels je n'ai pas répondu proviennent de toi car je reconnais ta manière d'écrire
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maddiesbookshelves · 2 years
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Third queer manga of the month is by a trans author:
Boys run the Riot, by Gaku Keito
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Titre original : Boys Run the Riot / ボーイズ・ラン・ザ・ライオット
Genres: Drama, Psychology, School Life, Slice of Life
Themes: Friendship, Fashion, Trans Identity
Japanese volumes: 4 (Finished)
Ryo, assigned female at birth, feels wrong in his own skin and the gender imposed to him. He refuses to wear the girls' uniform to school, wearing his tracksuit as much as possible. However, the arrival of a new student changes his life. Despite Jin's "thug" look, they discover that they have the same tastes in fashion. After a rough start to their relationship, they share a new dream : creating a fashion brand for people to be able to assert and express themselves outside of what society tries to impose to them.
A lot of things happen in this one. We get to see different identities and their respective point of view about being queer. They don't necessarily see eye to eye but but in the end, it's a story about overcoming our differences and not complying to what society tries to impose on us. Ryo just wants to be able to live as the boy he knows he is and find people who will accept him for who he is.
I liked that the mangaka didn't drag things out to make it a 20+ volumes series. The four are enough to tell a compelling story about the beginning of Ryo and his friends' journey to make their dream come true. It's up to us to decide what happens next.
Note: As this series is a bit more "serious" and focused on queer identities and strugles, I feel like I should probably give some content warning so you can avoid getting triggered if that's something you're scared of. Take care of yourself 🌈
Content warnings: blood, gender dysphoria, accidental misgendering (character is not out), misogyny, outing and transphobia.
French version under the cut
Titre VF : Boys Run the Riot
Titre original : Boys Run the Riot / ボーイズ・ラン・ザ・ライオット
Genres : Drame, Psychologie, School Life, Slice of Life
Thèmes : Amitié, Mode, Transidentité
Volumes VO : 4 (Terminé)
Ryo, assigné femme à la naissance, se sent mal dans son corps et l'identité de genre qu'on cherche à lui imposer. Refusant de porter son uniforme de fille, il essaie autant que possible de se rendre au lycée en tenue de sport. Mais quand un nouvel élève débarque, son destin change ! Malgré le look de « voyou » de ce dernier, ils découvrent qu'ils partagent la même passion pour la mode. Aussi, passé un premier contact difficile, ils décident tous les deux de se lancer dans un grand projet : créer, ensemble, une marque de vêtements avec pour rêve et revendication de pouvoir s'affirmer et s'exprimer en dehors de ce que la société essaie de leur imposer !
Il se passe pas mal de choses dans celui-là. On voit plusieurs identités queer et leurs points de vue respectifs sur le fait d'être queer. Tous ne voient pas forcément les choses de la même façon mais au final c'est une histoire d'acceptation de l'autre malgré nos différences et de rébellion contre les normes sociales qu'on essaie de nous imposer. Ryo veut juste pouvoir vivre sa vie comme le garçon qu'il sait qu'il est et trouver des gens qui l'accepteront pour qui ce qu'il est.
J'apprécie que le mangaka n'en ait pas fait une série en 20 ou plus tomes. Les quatre suffisent à raconter le début captivant du voyage de Ryo et compagnie pour réaliser leurs rêves. C'est à nous d'imaginer ce qu'il leur arrive ensuite.
Note: Comme cette série est un peu plus "sérieuse" et se concentre sur les identités et problèmes de la communauté queer, je pense que c'est mieux si je donne une liste de content warning pour éviter de réveiller des traumatismes chez certain.es. Prenez soin de vous 🌈
Content Warning : sang, dysphorie de genre, mégenrage (personnage encore dans le placard), misogynie, outing et transphobie.
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@rockenscene
Les pansexuels sont souvent attirés par une personne pour son esprit, son coeur plutôt que pour son genre. L'accent est mis sur l'attraction sur l'individu en tant que personne, indépendant de son identité de genre.
Je suis pansexuel. Je vois au--delà des étiquettes de genre et je me connecte aux autres sur un plan plus profond. L'amour ne se limite pas alors au genre, c'est une exploration de l'autre en profondeur.
On supprime toute étiquettes. On aime avec un grand "A" un être humain.
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magguy-crossdresser · 9 months
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10 août 2023. Crossdressing et finalité ( …suíte…)
- Quelle finalité au Crossdressing? C’est à dire quel est l’objectif. La réponse est complexe car une partie de l’objectif paraît commune aux pratiquants, et une partie est individuelle et très différente d’un Crossdresser à un autre.
La partie commune est qu’on y éprouve une satisfaction, c’est à dire un vrai plaisir. Si cette partie est commune, sa part ( proportion de contribution à l’objectif ) est elle aussi variable. Pour un débutant ça semble être la part essentielle.
L’autre partie de l’objectif pourrait être :
- Vouloir vivre en femme en espace privé, à l’abri des regards, où en extérieur, en public, pendant des durées aussi longues que possible. Ça concernerait donc plutôt ceux qui sont prisonniers d’un corps dont le genre masculin ne correspond pas à leur esprit féminin.
- Vouloir vivre en femme, en extérieur, sans qu’il soit possible de le discerner, juste pour l’action momentanée. Objectif étant le plaisir à la réalisation de la sortie. Besoin de passer à l’acte. L’acte étant plus important que le plaisir de faire durer l’action. ( Si c’est pour en maximiser la durée, le Crossdresser serait dans la catégorie précédente ).
- Vouloir afficher le travestissement par des indices. Dans ce cas, plusieurs sous-objectifs sont possibles: La provocation, l’exhibitionnisme, la volonté de rencontre.
- Vouloir une double vie, vies si différentes que la deuxième serait sous l’autre genre…
- Vouloir une double identité ( La double identité est différente de la double vie ). Ce serait vouloir switcher à volonté entre la vie en homme et la vie en femme.
La tentation de refuser l’ordre et la pensée établis Le refus d’être catalogué en genre. Vouloir l’apparence neutre, à l’image de l’androgyne.
- Vouloir s’inventer des actions à vivre. Le Crossdressing serait la préparation de ces futures actions… On essaie de concrétiser les désirs et les fantasmes. Sorte de séances de répétition d’une improbable réalité. ( Thème a développer ultérieurement ).
- Vouloir festoyer, « planer »… Le Crossdressing serait un stupéfiant puissant sans toxine… Le Crossdressing serait la recherche d’une adrénaline, la recherche de l’état d’euphorie.
- Pour le show, l’art du transformisme. Pour le spectacle, le besoin d’atteindre la perfection, vouloir toujours mieux faire. Le besoin de théâtraliser son Crossdressing par des améliorations constantes, c’est le domaine de l’art du Crossdressing, de la mise en scène, vidéo, photos… Le Crossdresser serait alors un artiste.
Liste non exhaustive, elle pourra être complétée à l’avenir.
Il est peut-être aussi possible que le Crossdresser débutant ne connaisse pas lui-même son objectif. Il le fait pour la partie « plaisir » qui représente l’objectif principal. Avec le temps, l’organisation du Crossdressing va se préciser, se perfectionner et des idées vont apparaitre. Les idées étant des préliminaires aux objectifs… Les objectifs pourraient être cachés dans l’inconscient.
Merci de m’avoir lu.
Svp 🔁, pour contribuer 💋
Magguy Crossdresser
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oldtvandcomics · 8 months
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Salut ! D'habitude, je blogue en anglais, mais je viens tout juste de terminer ce livre en français, et je dois ABSOLUMENT en parler.
Le voilà :
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Nous Sommes la Poussière, de Plume D. Serves. Photo prise ici avec la recommandation de Les Mots A La Bouche, la librairie queer à Paris. C'est pas là où je l'ai acheté d'ailleurs, mais dans Le Nuage Vert, librairie fantastique à Paris, car Paris est grande et a des magasins spécialisés comme ça (je viens de la campagne, pour moi, c'est du nouveau). J'avais demandé des livres queer des écrivains français (Les Mots A La Bouche) et des livres des écrivains français qui parlent des minorités, surtout queer ou handicapés (Le Nuage Vert), car je lis presque exclusivement en anglais, et je ne sais pas comment trouver le genre de livre que je cherche en autres langues, bien que je sache qu'ils existent de super choses.
Et ce livre-là, il était TELLEMENT BIEN, je ne peux pas dire.
La madame de Le Nuage Vert me l'a vendu comme science-fiction très léger, mais je trouve que c'est mieux décrit comme du réalisme magique. L'idée est qu'il y a cette condition qui fait matérialiser autour des gens un nuage des particules de poussière électromagnétiques, ce qui évidemment va impacter la qualité de vie. Ce qu'est pire, c'est tous les stigmas sociétaux qui viennent avec. En fait, c'est un handicap et traité comme un. Le personnage principal est une jeune femme diagnostiquée assez tard, qui vécut toutes ces discriminations, et s'engage dans de l'activisme pour les combattre. Elle est aussi lesbienne.
Et ce livre, il parle DE TOUT. Je n'ai jamais vu la monde dans laquelle j'existe représentée comme ça avant.
Il parle des difficultés de recevoir une diagnose, le sentiment de voir ta vie se passer sans toi, les différentes difficultés des gens qui sont diagnostiqués comme adultes vs comme enfants, le privilège de "passer", la discrimination que font face les couples handicapés qui veulent des enfants, les difficultés d'organiser un mouvement activiste, activisme violent vs non-violent, la médecine alternative, les difficultés qu'ont les parents à se faire croire si leur enfant a un handicap invisible, l'intersectionnalité des identités marginalisées et comment la société les criminalise... Je ne balgue pas, je pourrais encore continuer avec les sujet auquel il touche.
C'est super clair que l'écrivaine a des expériences personnelles dans ce milieu (son bio dit qu'elle est militante autiste et queer, et c'est vrai qu'on reconnait la communauté autiste dans celle des magnophiles). Je ne suis pas de tout, mais pas de toute une personne à faire des notes dans un livre, mais ici, j'ai passé toute la lecture à vouloir souligner des passages que OUI, REGARDEZ, C'EST EXACTEMENT COMME CA ! (Évidemment, je ne l'ai pas fait. Je ne prends pas de notes dans des livres.)
Aussi, j'aime bien le style de l'écriture. C'est assez léger comme structure, comme ce sont des chapitres courts interrompues de textes encore plus courts dans la première et deuxième personne, qui donnent voix à l'inventeur des mailles qu'ils forcent les gens à porter et a au moins deux personnes anonymes qui sont aussi en train d'essayer de vivre avec leur handicap (ou bien une personne différente chaque chapitre, ce n'est pas vraiment clair). C'est super, parce que ça aide beaucoup avec l'immersion et donne le sentiment qu'on parle d'une vraie communauté de gens, et aussi, ça permet de temps à se passer entre les chapitres. Donc la narrative est plus une collection de petits moments de la vie d'Elias, au lieu d'une narrative stricte qui progresse de A à B à C et puis c'est fini. C'est un bon choix, que rend le tout beaucoup plus réaliste.
En bref, c'est un super livre que je recommande fort de lire à tout le monde. Surtout si tu es un peu dans ce milieu de l'activisme qui se bat pour les droits de minorités. Ou si tu veux lire un bon livre d'un écrivain français.
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finnlongman · 2 months
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Today I finally got my hands on the French edition of The Hummingbird Killer, and I'm flipping through it looking for my favourite sentences to see how they look in French.
There's a scene where Beth is talking to Isabel about how they used to work on a gender helpline with Leo, helping people figure themselves out and work out how to access transition care etc. In French, of course, gender is genre. And I love the vibes that gives this moment:
"... une association d'aide aux jeunes qui se posent des questions sur leur identité de genre..."
...
"Oui, vous savez: 'Salut, j'ai des soucis avec mon genre.' 'Ah, désolé! Vous avez essayé de forcer l'arrêt et de redémarrer?'"
I love this coming from the point of view of a character in a trilogy that is constantly struggling against its own genre categorisation. (It's YA, but the character turns 20 during the second book. It's a tragedy, except everyone's trying so hard to make it into something more than that. It's a thriller, except the murderer who can't be escaped is the protagonist. I could go on.)
Hello, I'm having problems with my genre. Oh, I'm sorry, have you tried turning it off and on again?
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gay-impressionist · 1 year
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les lesbiennes/wlw francophones vous devez écouter le podcast Voyage au Gouinistan
genre vraiment. j'ai écouté la moitié et je suis déjà so hyped
c'est fait par christine gonzalez (vous la connaissez peut-être par ses chroniques sur france inter) et aurélie cuttat, deux journalistes suisses qui sont lesbiennes et en couple
ça parle d'être lesbienne : de toutes les facettes de cette identité et de la communauté, des choses douloureuses comme la found family, le sexe, la maternité ou encore les différences générationnelles. et c'est surtout des conversations entre elles et leur potes, des potes de potes, leur famille, des inconnu.es, etc donc vous avez differentes histoires et vécus
+ c'est inclusif + ça vous fait découvrir la situation en suisse et la scène lesbienne de la suisse romane ✌️
➡️ à retrouver sur la RTS ou via le podcast Programme B de Binge Audio
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bluepallilworld · 6 months
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I don't know what to say, but go ahead and talk about one of your ocs.
(And maybe later translate cause I don't know French XD)
Woooo one opportunity to ramble in french!!!!
Ok, bon.
Est-ce que tu te rappelles de ce gars-là? ↓
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Je l'ai créé à base d'un picrew puis j'ai décidé de le garder. Par contre, j'ai complétement oublié quel nom j'avais choisi pour lui... :/
Mais!
Niveau histoire!
Tu vois Toddh ? Vieillard qu'il est, il a eu le temps de vivre pas mal de choses. Et "monsieur poissons" ci-dessus fut un de ces amis le plus proche. Un ami d'enfance.
Il n'a malheureusement pas eu la même longévité que Toddh TwT
Donc oui, c'est un oc qui appartient à une timeline du passé :]
Niveau espèce, c'est un hybride entre deux espèces de monstres (dont une avec une longévité assez courte) ce qui lui donné une vie peu ou prou semblable à un humain niveau durée.
Il a connu Toddh avant que ce dernier ne se rende compte de sa trans identité, et aussi sous un autre nom.
Ces deux-là sont originaires du même petit village dans un recoin d'un univers non fini. Ils ont fait les 400 coups ensemble et des deux, monsieur-j'ai-oublié-son-nom-donc-il-faut-que-j'en-trouve-un-neuf fut davantage raisonnable et a stoppé Todhh de faire des sacrées gaffes.
Ils ont grandi ensemble.
Se sont disputés.
Ont pris des chemins différents.
Se sont retrouvés et réconciliés.
Pour repartir une nouvelle fois chacun de leur côté.
Finalement, il a fondé une famille et s'est éteint paisiblement.
Todhh continue à veiller secrètement sur sa famille tout en veillant à ne pas s'y attacher...
Niveau magie, il pouvait invoquer des poissons 🐟🐟🐟 qui servaient de projectiles.
Il se débrouille bien avec du textile et a une fascination pour les rubans qu'il collectionne.
Il avait l'habitude d'utiliser Toddh comme manequin pour les vêtements qu'il fabriquait lui-même. Des designs assez complexes la plupart du temps, personne d'autre que Toddh n'était vraiment partant pour les porter.
L'amour de Toddh pour les tenues un peu bizarre et compliquées vient de là.
Il est du genre à se concentrer sur un objectif à la fois et oublie parfois que manger et dormir ne sont pas des choses optionnelles...
Aime un peu trop les câlins et se faire porter quand il est épuisé, fait qu'il déniera totalement une fois son énergie régénérée.
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Sous la colline by Sabrina Calvo
goodreads
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Le 9 février 2012, un incendie accidentel défigure le visage de l’Unité d’Habitation Le Corbusier à Marseille, utopie sociale devenue Mecque d’un idéal de design. Au cours des travaux de réhabilitation qui ont suivi, un placard non-référencé a été retrouvé. C’est à partir de ce fait divers que Sous la colline déroule une intrigue labyrinthique, entre mythe, fiction et réel : la quête de la farouche Colline, archéologue claustrophobe, pour tenter de trouver les réponses à l’énigme du Corbu… et de sa propre identité. Plongée en apnée dans les “rues” et l’histoire de l’Unité d’habitation, Sous la colline est le récit fantastique d’un mystère aux multiples ramifications, antiques, politiques et sociales : au coeur des rêves érodés du Corbusier se joue un drame qui remet en cause la narration officielle de la fondation de Marseille. Sous la colline est une course contre la montre : pendant six mois en immersion totale dans le bâtiment, Colline devra faire appel à l’aide des enfants d’une étrange maternelle pour sauver le bâtiment d’un terrible destin — sa destruction, aux mains d’un ennemi invisible et sans pitié. Véritable fiction de “genre”, Sous la Colline est le portrait d’une femme hors-norme, à l’imaginaire placé sous le sceau de l’élément aquatique.
Mod opinion: As this is an untranslated french book I haven't read it, but it sounds interesting!
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perduedansmatete · 5 months
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J’ai toujours eu une passion pour les identités secrètes au lycée j’avais créé un compte Facebook et je publiais plein de trucs je parlais à plein de gens je faisais des blagues mon compte était devenu mega connu dans le lycée tout le monde se demandait qui s’était. La meuf sur qui j’etais en crush m’a demandé si c’était moi j’ai dit euh non elle m’a fait un reproche sur le fait qu’on savait jamais si je disais la vérité ou non aussi à l’époque elle était avec un mec et y’a failli avoir un truc avec moi mais elle voulait quitter son mec il a menacé de se suicider elle est restée avec et plus de 10ans plus tard ils sont mariés ils ont un enfant et moi des fois j’y repense j’ai max le seum et tous les 2ans genre elle m’écrit pour prendre de mes nouvelles.
mais t'es une star depuis toujours toi en fait ??? (je suis sûre que son mec est trop naze ça me soûle il mérite pas)
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