i really want the La Femme en Noir CPeak inspired bag but idk how to justify $90 for plastic 😭
That's my issue with a lot of alternative fashion collections. Like, I get it; the employees have to make a living wage and contract with decent factories. But...it's plastic (call it what you will: polyester, manmade materials, "vegan leather," etc.). Not designed to last in the form in which you purchased it, or even really to be repairable; often not breathable or comfortable, for clothing. Terrible for the environment, too- though I'm aware many natural materials also have environmental production issues, synthetics combine those WITH the other issues mentioned above. It's just not worth the investment.
(Most companies that DO make 100% natural-material garments and accessories have more of a Floaty Beige Linen Minimalist aesthetic, which. Grrr. What's a girl to do to get non-plastic Victorian Goth clothing she doesn't have to make herself?)
(Also the Femme en Noir collection looks very basic, pared-down, and poorly-fitted for a line of pricey garments based on a movie with legendarily lavish costumes. They couldn't at least slap some trim on more of the pieces based on Edith's and Lucille's dazzling gowns? But that's another conversation.)
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La Mode nationale, no. 5, 5 février 1898, Paris. No. 9. — Groupe de chapeaux. Bibliothèque nationale de France
(1) Béret en velours rubis, garni de 6 plumes noires formant éventail, retenues au centre par une boucle en strass et tombant devant sur le bord du chapeau.
(1) Ruby velvet beret, garnished with 6 black feathers forming a fan, held in the center by a rhinestone buckle and falling in front on the edge of the hat.
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(2) Chapeau de jeune fille, en drap gris, garni de plumes assorties retenues au pied par un chou de velours de la même teinte.
(2) Young girl's hat, in gray cloth, trimmed with matching feathers held at the foot by a velvet collar of the same shade.
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(3) Petite toque de théâtre en velours bleu turquoise, garnie de touffes de violettes et d'un motif de strass.
(3) Small theater hat in turquoise blue velvet, garnished with tufts of violets and a rhinestone motif.
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(4) Chapeau rond très relevé de côté, en velours vert, tout coulissé, garni de dentelle blanche mélangée à un nœud de satin blanc et de velours vert dans lequel sont placées 2 aigrettes en paradis noir. Nœud de satin posant sur les cheveux.
(4) Round hat very raised on the side, in green velvet, all slid, trimmed with white lace mixed with a bow of white satin and green velvet in which are placed 2 egrets in black paradise. Satin bow posing on the hair.
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(5) Capote pour jeune femme, toute en paillettes d'argent, garnie d'un panache de plumes et d'une aigrette blanches au pied desquelles est posé un gros chou de velours violet.
(5) Hood for a young woman, all in silver sequins, garnished with a plume of feathers and a white egret at the foot of which is placed a large purple velvet cabbage.
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(6) Petit chapeau en velours coulissé bleu de roi, garni de 3 plumes et d'une aigrette blanches posées de côté.
(6) Small hat in royal blue drawstring velvet, garnished with 3 white feathers and an egret placed on the side.
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(7) Béret pour jeune femme, en taffetas rouge entièrement coulissé en forme de choux, dans lesquels on place une fantaisie en strass.
(7) Beret for young women, in red taffeta, entirely slid in the shape of cabbages, in which a rhinestone decoration is placed.
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(8) Chapeau rond en feutre gris. La calotte est en taffetas bouillonné gris, une grande amazone noire est posée de côté, retenue au pied par une grande boucle en cailloux du Rhin.
(8) Round gray felt hat. The cap is made of gray bubbled taffeta, a large black Amazon is placed on the side, held at the foot by a large loop of Rhine pebbles.
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(9) Chapeau rond en feutre blanc, très relevé de côté. Torsade de velours orange entourant la passe et panache de plumes noires garnissant le côté.
(9) Round white felt hat, raised high on the side. Twist of orange velvet surrounding the pass and plume of black feathers garnishing the side.
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(10) Petit tricorne en paillettes d'argent, garni de plumes noires dans lesquelles se pose une agrafe en strass. Torsade de velours rouge sur les cheveux.
(10) Small tricorn in silver sequins, garnished with black feathers in which a rhinestone clasp is placed. Red velvet twist on hair.
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(11) Chapeau forme amazone, relevé des deux côtés, en velours vert d'eau, le bord est coulissé et se termine devant apr un nœud en velours. Nœud de satin vert d'eau sur le côté, dans lequel est posé un oiseau vert à aigrettes noires.
(11) Amazon-shaped hat, raised on both sides, in sea green velvet, the brim is slid and ends in front with a velvet bow. Water green satin bow on the side, in which is placed a green bird with black egrets.
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(12) Béret coulissé en drap gris perle, garni de côté de trois plumes noires en touffe, au pied desquelles sont posés un chou de velours noir avec une boucle de jais et un autre chou en velours orange.
(12) Drawn beret in pearl gray cloth, garnished on the side with three black feathers in a tuft, at the foot of which are placed a black velvet cabbage with a jet curl and another orange velvet cabbage.
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(13) Petit capote en velours rubis, garnie sur le côté d'un gros oiseau noir.
(13) Small ruby velvet hood, garnished on the side with a large black bird.
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(14) Chapeau rond, en feutre gris, garni de deux plumes grises formant couronne, retenues devant par un chou en velours mauve dans lequel on met un motif en cailloux du Rhin.
(14) Round hat, in gray felt, garnished with two gray feathers forming a crown, held in front by a mauve velvet collar in which a pattern of Rhine pebbles is placed.
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(15) Petit chapeau en satin coulissé bleu ciel, fond mou en velours beige, presque blanc, piqeon blanc posé de côté, piquet de roses posant sur les cheveux.
(15) Small sky blue sliding satin hat, soft beige, almost white velvet base, white peg placed on the side, peg of roses resting on the hair.
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(16) Chapeau forme toque en velours noir, relevé des deux côtés. Le bord est en tulle pailleté avec un coulissé de velours noir formant tête. Plumes noires posées de côté retenues par des choux de velours vieux rose.
(16) Toque-shaped hat in black velvet, raised on both sides. The edge is in glittery tulle with a black velvet drawstring forming the head. Black feathers placed aside held by old pink velvet puffs.
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do you have any recommendations for favorite french-language poetry? esp written by women?
Yes, sure! We might not have the same tastes (I like nature poetry mostly, and good old lavish alexandrine verse—I find the predictability of it very soothing) but here are excerpts of poems by 13 French-language poétesses :)
(I wanted to add a few men at the end but I spent too much time on the women, and the French male poets I enjoy are very well-known ones anyway, e.g. Hugo, Mallarmé, Prévert, Aragon... also André Breton's surrealist poetry)
• Sabine Amable Voïart, known as Amable Tastu (1798-1885)
D’où vient que l’âme humaine est ainsi disposée,
Que jamais ses regards troublés et mécontens
N’ont pu s’accoutumer à la marche du temps?
Sur l’éternel chemin, chaque borne posée
Nous attriste. D’où vient? je ne sais; mais toujours
Le vertige nous prend à voir couler nos jours:
Si vous reparcourez l’enclos où votre enfance
Avez-vous souvenir, à l’âge où tout enchante,
D’une voix qui vous plut, voix timide et touchante,
[…] Que, plus tard, cette voix résonne à votre oreille,
De vos rêves déçus vous raillez la merveille,
Vous prenant en pitié d’avoir si mal jugé…
Elle est la même encor; mais vous avez changé!
• Louise-Victorine Ackermann (1813-1890)
(A la comète de 1861)
[…] Ah ! quand tu reviendras, peut-être de la terre
L'homme aura disparu. Du fond de ce séjour
Si son œil ne doit pas contempler ton retour,
Si ce globe épuisé s'est éteint solitaire,
Dans l'espace infini poursuivant ton chemin,
Du moins jette au passage, astre errant et rapide,
Un regard de pitié sur le théâtre vide
De tant de maux soufferts et du labeur humain.
• Marie Dauguet (1860-1942)
Mon coeur est né sauvage et seul comme un merle,
Que berça la chanson du vent, subtil orchestre,
Ivre des noirs myrtils dont la forêt s'emperle,
Grisé d'odeur de source et d'haleine sylvestre. […]
Et d'abord très souvent j'étouffe dans moi-même,
Tout m'y semble étriqué, trop étroit et mesquin,
Et je fuis l'infini pour l'infini que j'aime,
Parmi le ciel, les eaux, les circuits des chemins.
• Alice de Chambrier (1861-1882) (she is Swiss)
J’ai vu comme l’on voit quelquefois dans un rêve,
Une immense Cité près d’une immense grève,
Avec des dômes d’or et des palais géants,
Des temples incrustés de mille diamants […]
Plus tard j’ai repassé devant cette cité,
Et voulant la revoir, je m’y suis arrêtée;
Mais à peine mes pas ont foulé sa poussière
Que devant mes regards elle s’est tout entière
Écroulée—et n’est plus qu’une ruine immense
Dont le cri des Vautours trouble seul le silence.
• Lucie Delarue-Mardrus (1868-1949)
1. Humanité sans force, endurante moitié
Du monde, ô camarade éternelle, ô moi-même !
Femme, femme, qui donc te dira que je t’aime
D’un cœur si gros d’amour et si lourd de pitié ?
2. J’aime, en quelque lieu que ce soit,
L’heure où l’existence, pour moi,
Redevient nocturne et muette.
L’heure sans lois et sans humains,
Sans hiers et sans lendemains,
Où je ne suis plus que poète.
La seule heure d’esprit total,
Celle où, jusqu’oublier mon mal
Je sens se fermer toute plaie,
Car je ne fus moi-même, vraie,
Car je ne fus ce que suis,
— Passionnément — que les nuits.
• Anna de Noailles (1876-1933)
Nature au cœur profond sur qui les cieux reposent,
Nul n’aura comme moi si chaudement aimé
La lumière des jours et la douceur des choses,
L’eau luisante et la terre où la vie a germé.
La forêt, les étangs et les plaines fécondes
Ont plus touché mes yeux que les regards humains,
Je me suis appuyée à la beauté du monde
Et j’ai tenu l’odeur des saisons dans mes mains.
• Renée Vivien (1877-1911) (English, mainly wrote in French)
Dans l’azur de l’avril et dans l’air de l’automne,
Les arbres ont un charme inquiet et mouvant.
Le peuplier se ploie et se tord sous le vent,
Pareil aux corps de femme où le désir frissonne.
[…] Vêtu de clair de lune et de reflets d’argent,
Le bouleau virginal à l’ivoire changeant
Projette avec pudeur ses blancheurs incertaines.
Les tilleuls ont l’odeur des âpres cheveux bruns,
Et des acacias aux verdures lointaines
Tombe divinement la neige des parfums.
• Valentine Penrose (1898-1978)
Notre Père qui êtes aux cieux
des doux matins bercés aux fleurs des laitues bleues,
[…] que votre nom soit sanctifié !
O Brume d’or dans les vergers,
que votre volonté soit faite !
Sur la Terre comme au Ciel ;
sur la terre élançant ses arbres au soleil,
sur les labours luisants chevauchés de noyers,
sur le sol des jardins de chaleur tout vrillés […].
Donnez-nous aujourd’hui notre Pain quotidien.
Dans la fraîche cuisine où bourdonne une guêpe,
où les fourmis montent leur noir petit chemin […]
Et pardonnez-nous nos offenses… […]
• Louise de Vilmorin (1902-1969)
Pois de senteur en ma demeure
Et sur mon cœur poids de cent heures
Je t’enlacerai, tu t’en lasseras
Étonnamment monotone et lasse,
Est ton âme en mon automne, hélas !
• Andrée Chedid (1920-2011)
Échappant à l'enclume du temps
L'Univers sème ses formes
Véhicule ses songes
S'invente des tumultes
[…] Enserrée dans son globe
Empoignant son noyau
La Terre emporte l'histoire
Vers son immense dérive.
• Anne Perrier (1922-2017) (also Swiss)
1. Ô rompre les amarres
Partir partir
Je ne suis pas de ceux qui restent
La maison le jardin tant aimés
Ne sont jamais derrière mais devant
Dans la splendide brume
Inconnue
2. Lorsque la mort viendra
Je voudrais que ce soit comme aujourd'hui
Un grand soir droit laiteux et immobile
Et surtout je voudrais
Que tout se tienne bien tranquille
Pour que j'entende
Une dernière fois respirer cette terre
Pendant que doucement s'écarteront de moi
Les mains aimées
Qui m'attachent au monde
• Marie-Claire Bancquart (1932-2019)
1. Un tremble
c'est le nom
du peuplier blanc : luisance furtive.
Éclair des feuilles
leur vie scintille
instant après instant
elles chuchotent
que nous avons aussi des moments miroitants
minuscules, étincelantes traces de nous sur le monde.
2. Je suis l’encolure d’un pays vêtu de toile et d’eau, longtemps ténébreux, maintenant étalé sur la nuit,
croisé une fois pour toutes par le crépuscule, et qui entend les soleils célébrer leur courbe.
Je suis son oreille,
et, dans son oreille, ce qui, bruissant, permet le bruit.
[…] Mais suis-je enclave, ou bien ce pays serait le creux nécessaire au violon, l’autour-de-moi facilitant mémoire?
• Hélène Dorion (1958 - ) (she's from Québec)
Autour de moi les notes
lumineuses d'une feuille
venue jusqu'à la branche
pour remuer avec le souffle
danse et boit
l'eau qui la sauve
au matin quand recommence
son chemin vers le soir
et je marche aussi
d'un pas qui repose dans l'infini
j'écoute le monde qui bruit
à travers les arbres seuls
comme des êtres occupés
à devenir leur forme singulière
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