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#travailler sur ses valeurs
fitnessmith · 2 months
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Stopper les crises de boulimie ( ou d'hyperphagie )
NOUVEAU 👉 Stopper les crises de boulimie ( ou d'hyperphagie ). On va passer une heure ensemble pour en parler. Le lien est en bio @fitnessmith ou directement sur mon site. #tca #boulimie #hyperphagie #emotion #defusion #act
L’hyperphagie boulimique est un trouble des conduites alimentaires ( TCA ) . Il conduit à manger au-delà de sa faim, de manière compulsive et émotionnelle. On y ajoute la boulimie s’il y a une stratégie quelconque de compensation pour ne pas prendre de poids ( vomissement, sport à outrance, jeune, laxatif, etc. ). Il s’agit d’une forme de TCA qui nécessite l’aide d’un psychologue, d’un médecin ou…
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zaragozajj · 1 year
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e642 · 4 months
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Le week end dernier a été compliqué pour nous deux. L'ambiance était froide, pesante et désagréable. Suite à quoi, en début de semaine, je lui avais écrit le fameux "il faut qu'on parle". J'y avais notamment abordé le thème de la communication. Notion sur laquelle j'ai du travail certes mais lui encore plus. Je lui disais que ce n'était plus possible qu'on vive des moments aussi pénibles uniquement parce qu'il ne voulait pas me dire ce qu'il se passait que je n'étais pas dans sa tête, que tout n'était pas flagrant, que des fois, je pouvais ne pas me rendre compte d'avoir mal agi ou été maladroite. J'avais pas fait du chantage affectif, j'avais seulement spécifié que moi ce n'était pas quelque chose qui me convenait et que ça me ferait partir à un moment donné si ça ne changeait pas, que j'en avais marre d'amorcer les discussions difficiles mais nécessaires, d'être rejetée par lui à chaque fois que j'essayais de savoir ce qu'il ressentait, et d'accepter ça globalement. On avait beaucoup parlé, il m'avait expliqué ce qui l'avait dérangé le week end dernier, ce qu'il avait ressenti, ce qu'il pensait de mon monologue, etc. Mais du coup, moi j'avais une appréhension pour ce week end là. Je me suis dit "je suis déjà assez chamboulée par les partiels, je veux pas risquer de l'être plus en le voyant, de me rajouter de l'angoisse". Il est quand même venu. Et j'ai senti que la conversation avait fait un bout de chemin dans sa tête. Il est parti tout à l'heure, milieu d'après midi, et avant de partir, il m'a dit "viens on se pose un peu, couche toi tranquillement et écoute moi, laisse moi parler jusqu'au bout et après tu me diras ce que tu as dans la tête". Je savais pas trop ce qu'il allait me dire. J'ai obéi du coup. Je l'ai laissé parler. Il m'a dit, dans les grandes lignes, qu'il était désolé pour le week end dernier et qu'il allait faire de réels efforts pour que notre couple pâtisse moins de ses traumas et surtout de son incapacité à parler dans les moments compliqués. Ensuite, il m'a dit qu'il n'était pas bête, qu'il voyait bien que sous mon calme plat, j'avais peur de rater, puis il m'a aussi dit qu'il avait conscience que cette année avait été dure pour moi. Surtout ce changement de vie, le cancer de ma mère, sa tromperie, et que c'était normal d'avoir eu du mal à m'y mettre. Et que même si je ratais, mes notes ne reflèteraient jamais qui je suis ni ma valeur. Il m'a dit aussi qu'il avait rarement croisé quelqu'un d'aussi intelligent que moi et d'aussi fort (mentalement) et qu'il admirait beaucoup ce côté là de ma personnalité. Puis il a rajouté qu'il croyait en moi, que j'étais capable et que son amour et celui de mes proches n'étaient pas conditionnés à ma réussite scolaire. Puis qu'il m'aimait aussi.
Et tout ça, j'ai beau le savoir, ça m'a fait tellement de bien qu'il le dise et qu'il me montre un côté plus émotionnel de lui. Finalement, ce week end m'a fait un bien fou. J'ai eu l'impression qu'on s'était retrouvés. Il montre tellement peu de lui des fois, qu'on a vite fait de le prendre pour un con mais là, il m'a prouvé le contraire sans même que j'ai à demander.
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raisongardee · 5 months
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"Il faut savoir concevoir ce qui est autre – se doter d’yeux nouveaux et d’oreilles nouvelles pour des choses perdues dans le lointain, devenues invisibles et muettes. Ce n’est qu’en remontant aux significations et aux visions qui prévalaient avant l’établissement des causes de la civilisation présente, qu’on pourra disposer d’un point de référence absolu, d’une clé pour comprendre effectivement toutes les déviations modernes – et pour trouver en même temps la tranchée imprenable, la ligne de résistance infranchissable destinée à ceux auxquels il sera donné, malgré tout, de rester debout. Seul compte, aujourd’hui, le travail de ceux qui savent se tenir sur les lignes de crête : fermes sur les principes ; inaccessibles à tout compromis ; indifférents devant les fièvres, les convulsions, les superstitions et les prostitutions sur le rythme desquelles dansent les dernières générations. Seule compte la résistance silencieuse d’un petit nombre, dont la présence impassible de "convives de pierre" sert à créer de nouveaux rapports, de nouvelles distances, de nouvelles valeurs, à construire un pôle qui, s’il n’empêchera certes pas ce monde d’égarés et d’agités d’être ce qu’il est, permettra cependant de transmettre à certains la sensation de la vérité – sensation qui sera peut-être aussi le déclic de quelque crise libératrice."
Julius Evola, RĂ©volte contre le monde moderne, trad. Philippe Baillet, 1934.
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Primidi 1er Germinal an CCXXXII
(Mercredi 20 mars 2024 / Wenesday, March 20th 2024)
🇨🇵 Texte en français et en anglais / Text in French and English 🇬🇧/🇺🇲
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Le calendrier républicain, adopté pendant la Révolution française, était une tentative de rompre avec le passé monarchique et catholique en instaurant un système de mesure du temps basé sur les valeurs républicaines et agricoles. Chaque jour du calendrier républicain était dédié à une plante, un animal, un outil ou un événement symbolique, reflétant ainsi les idéaux de la Révolution.
Le mois de Germinal dans le calendrier républicain français représente le renouveau et la vitalité de la nature au printemps. Du 20 mars au 19 avril, Germinal est le mois où la terre se réveille de son sommeil hivernal, où les bourgeons éclosent et où les premières fleurs colorent les paysages. Il incarne le début de la saison des semailles et le travail de la terre, symbolisant ainsi l'espoir et la promesse d'une nouvelle récolte. Germinal rappelle également les idéaux républicains de liberté, d'égalité et de fraternité, en invitant chacun à contribuer à l'essor de la société et à cultiver un avenir meilleur.
Le 1er Germinal dans le calendrier républicain français, synonyme de printemps, est une journée dédiée à célébrer la beauté et la fraîcheur des primevères, ces magnifiques fleurs colorées qui annoncent l'arrivée des beaux jours.
Cette journée est l'occasion parfaite pour prendre conscience de la renaissance de la nature après les rigueurs de l'hiver. Les primevères, avec leurs pétales délicats et leurs couleurs vives, symbolisent cette période de renouveau et d'espoir.
À l'époque du calendrier républicain français, la journée du 1er Germinal, synonyme de printemps, était célébrée avec enthousiasme. Les citoyens se réunissaient dans les jardins publics et les parcs pour admirer les primevères en fleurs. Certains organisaient des expositions florales où les primevères étaient mises en valeur dans des arrangements artistiques.
En plus de leur beauté esthétique, les primevères ont également une importance écologique en tant que premières fleurs à fleurir au printemps, fournissant ainsi une source de nourriture essentielle pour les insectes pollinisateurs tels que les abeilles et les papillons.
En résumé, la journée du 1er Germinal est l'occasion idéale pour célébrer la beauté et la vitalité des primevères, tout en se reconnectant avec la nature et en appréciant les merveilles du printemps.
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The Republican calendar, adopted during the French Revolution, was an attempt to break with the monarchical and Catholic past by establishing a system of time measurement based on republican and agricultural values. Each day of the Republican calendar was dedicated to a plant, an animal, a tool, or a symbolic event, thus reflecting the ideals of the Revolution.
The month of Germinal in the French Republican calendar represents the renewal and vitality of nature in spring. From March 20 to April 19, Germinal is the month when the earth awakens from its winter slumber, when buds open, and when the first flowers color the landscapes. It embodies the beginning of the sowing season and the work of the land, symbolizing hope and the promise of a new harvest. Germinal also recalls the republican ideals of liberty, equality, and fraternity, inviting everyone to contribute to the development of society and to cultivate a better future.
The 1st Germinal in the French Republican calendar, synonymous with spring, is a day dedicated to celebrating the beauty and freshness of primroses, these magnificent colorful flowers that herald the arrival of sunny days.
This day is the perfect opportunity to become aware of the rebirth of nature after the rigors of winter. Primroses, with their delicate petals and vibrant colors, symbolize this period of renewal and hope.
At the time of the French Republican calendar, the 1st Germinal, synonymous with spring, was celebrated with enthusiasm. Citizens gathered in public gardens and parks to admire the blooming primroses. Some organized floral exhibitions where primroses were showcased in artistic arrangements.
In addition to their aesthetic beauty, primroses also have ecological importance as the first flowers to bloom in spring, providing an essential food source for pollinating insects such as bees and butterflies.
In summary, the 1st Germinal is the ideal opportunity to celebrate the beauty and vitality of primroses, while reconnecting with nature and appreciating the wonders of spring.
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lepartidelamort · 3 months
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« Seul compte, aujourd’hui, le travail de ceux qui savent se tenir sur les lignes de crête : fermes sur les principes ; inaccessibles à tout compromis ; indifférents devant les fièvres, les convulsions, les superstitions et les prostitutions sur le rythme desquelles dansent les dernières générations. Seule compte la résistance silencieuse d’un petit nombre, dont la présence impassible de “convives de pierre” sert à créer de nouveaux rapports, de nouvelles distances, de nouvelles valeurs, à construire un pôle qui, s’il n’empêchera certes pas ce monde d’égarés et d’agités d’être ce qu’il est, permettra cependant de transmettre à certains la sensation de la vérité — sensation qui sera peut-être aussi le déclic de quelque crise libératrice. » (Julius Evola, Révolte contre le monde moderne)
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homomenhommes · 11 days
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 152
Le WE de test pour Ed comme centre possible de gang bang est arrivé. Comme il a dit à ses parents (qui n'en n'on strictement rien à foutre) qu'il passe le WE chez un copain, je l'embarque dès le vendredi soir au grand dam de son frère qui va passer son WE tout seul avec le personnel.
Quand j'arrive chez lui, j'ai à peine sonné que la porte s'ouvre et qu'il saute dans la voiture avec son petit sac (juste quelques affaires de toilettes et un slip de rechange pour le retour).
Durant tout le trajet, je dois de refreiner. Il veut me sucer alors que je conduits et c'est dangereux hors des autoroutes. Arrivée à la maison, nous sommes accueillis par Samir et Ammed, Marc n'est pas encore rentré. Je l'emmène direction le sous sol. Mises à poil, et je vérifie l'état de sa pilosité. Pour le gang bang, je sais que ce que préfère mes clients ce sont des physiques juvéniles. Pendant une bonne heure, j'épile chaque recoin de sa peau susceptible d'abriter un poil. De la cire à la pince à épiler, il retrouve une peau de bébé. Hors la taille de son sexe qui nous prouve que c'est un garçon pubère, il a physiquement tout d'un jeune. Quand il se voit dans la glace, il n'en revient pas. Il me dit ressembler à son petit frère avant que les hormones le travaillent.
Je lui passe une huile sur tout le corps pour apaiser sa peau et lui sort un jock petite taille pour emprisonner son sexe. J'en profite pour moi aussi me mettre à jour. Epilation sous les bras, rasage de mes couilles et entretien de la bande de poil d'un centimètre de large qui part de ma bite à mon nombril. Cela fait j'opte pour un jock à lacets qui met bien en valeur mon paquet. Nous enfilons un peignoir sans le fermer et remontons au salon.
Je parle un peu avec lui du gang bang. Il sait ce que c'est pour avoir été voir des films sur internet. Je tiens toutefois à lui expliquer la réalité (quand même différente des films scénarisés). Il m'assure que côté cul, son anneau est devenu bien souple après les assauts répétés de mes clients. Quand je m'inquiète de sa capacité à serrer, il m'assure que ses exercices de musculation anale sur crayon de bois donne ses fruits et qu'il n'y a pas de fuite de ce coté là. Il arrive devant moi, se tourne et penché en avant, ses deux mains écartant ses fesses, il me montre son trou. Il s'est un peu ovalisé depuis que je l'ai dépucelé, mais personne ne saurait dire en le voyant qu'il prend autant et aussi gros !
Je passe mon pouce dessus, sa peau est bien lisse autour. Je le mouille de ma salive et le repose juste au centre. J'appuie et malgré la force que j'y mets, je n'arrive pas à le faire entrer. Ed ricane en me disant que la démonstration était faite. Je n'ai pas dit mon dernier mot. Mon pouce droit toujours sur sa rondelle, je lui envoie une bonne claque sur sa fesse gauche. Surpris, il se détend et je lui enfonce direct mon pouce. Il gueule, non de douleur mais vexé par le stratagème. Il se reprend vite et emprisonne mon doigt. Je me lève et soulève ce poids plume pour le coucher sur le canapé (mon pouce toujours en lui). Comme je bande je glisse ma queue hors de la poche du jock et le surplombant lui ordonne de la sucer. Il avale mes 20cm avec une aisance presque vexatoire. Je me venge en lui pilonnant bien le fond de sa gorge histoire de faire tomber sa voix d'un demi ton ! Je suis récompensé par quelques " Argh " qui m'indiquent sa saturation. Je vais pour l'enculer, après tout il m'a trop excité. Ammed de passage me tend kpote et gel. Je le remercie non sans noter qu'il bande sous le cuir de son shorty de service. Je me couvre, l'enduit de gel ainsi que le trou d'Ed enfin libéré de mon pouce. Debout devant le canapé, ses chevilles dans mes mains, je soulève le cul d'Ed jusqu'à ma bite. Problème ! Cette dernière bien excitée pointe vers le plafond alors que le trou à piner est dessous. J'appelle Ammed et quand il est là lui explique le problème et lui demande de bien vouloir diriger mon sexe vers m'anus d'Ed. Il pousse ma bite vers le bas et dès qu'il positionne mon gland devant le trou d'Ed, je lève les bras et encule ce ptit con. Ammed s'éclipse et je lâche les chevilles d'Ed pour empoigner ses cuisses. Ed est en appui sur sa nuque et sa bite pend au dessus de sa tête. Il serait mieux monté qu'il arriverait à se sucer lui-même. Je pense que ce doit être possible avec Ric, faudra que j'essaye ! par contre Jimmy posera le même problème qu'Ed avec ses 14cm maxi !
Je prends plaisir à enculer Ed, ça faisait un moment que je n'avais profité de son cul laissant la priorité à mes clients. Je me penche pose ma bouche sur la sienne et lui donne ma langue à téter. Ça m'excite aussi d me faire sucer la langue comme si c'était un carambar. Je ne cesse pour autant de limer son trou. Effectivement, malgré ses passes avec mes clients TTBM, son anus est resté bien élastique et épouse bien le diamètre du mien. J'ai tellement de plaisir à l'enculer que je jute dans ma kpote. Ed suit alors que j'expulse mes derniers millilitres de sperme, nous salopant nos abdos. C'est le moment que choisit Marc pour entrer. Il vient me rouler une pelle. Je lui dis qu'Ed est à lui s'il le veut. Ce dernier gueule qu'il vient de jouir ! Sous entendu j'attendrais bien un petit moment avant de remettre ça. Chose à ne pas dire. Je l'informe que dans un gang bang, ce n'est pas parce qu'il viendra de se vider que ce sera terminé. C'est plutôt quand les couilles des clients seront vides. Je défaits le pantalon de Marc et en sort une bite bandée. Rapidement, je la kpote. Pas besoin de gel avec la " préparation " que je viens de faire. Malgré les protestations d'Ed ;(il ne fait pas le poids devant moi, encore moins devant nous deux), Marc l'encule. Ses 22cm font merveille et ce petit salaud ne tarde pas à couiner de nouveau. Pendant qu'il l'encule, je dévêts Marc. La veste déposée, je défais un a un les boutons de sa chemise. Pour le pantalon et slip, cela demande un peu plus d'acrobatie. Mais une fois libéré de ses entraves, il soulève Ed sans déculer et l'emporte sur la table haute, il est plus confortable ainsi pour le limer. Comme il se sent près à juter, il appelle Samir. Le temps que ce dernier arrive, il explose au fond du cul d'Ed et continue à le limer jusqu'à sentir un début de ramollissement. Il sort et ordonne à Ed de rester en place. Samir, arrivé entre temps se voit intimer l'ordre de baiser ce cul doublement préparé. Sans poser de question, Samir descend son shorty en cuir et monte sur la table. Un genou de chaque coté de la tête d'Ed, il se fait sucer jusqu'à bander correctement. Je lui tends alors une kpote qu'il enfile avant de descendre et d'enculer Ed. Avant que ce dernier ne proteste, je lui rappelle les raisons de sa présence ici ce WE, en l'occurrence la vérification qu'il est capable de soutenir le rythme d'un gang bang. D'après Samir à qui je demande ses impressions, le cul de notre salope s'est refermé et colle bien à ses dimensions (19,5 x 6). Ammed est arrivé attiré par le bruit et sans faire d'esclandres s'est collé au dos de son mec, les bras passés sous ses aisselles pour se tenir à lui tout en lui embrassant le cou. Samir s'est bien déchaîné dans le cul d'Ed mais a préféré lui éclabousser le ventre de son jus plutôt que de gicler dans sa kpote. Belle production de sperme ! Ammed doit bien en profiter !
Ammed nous prévient alors que le diner est prêt. Pour aller vite, je vais chercher un de mes plugs d'exercice et kpoté l'enfonce dans le trou d'Ed.
Après dîner, je discute un peu avec Ed pendant que Marc bosse à son bureau.
Il me dit que chez lui, ses parents n'ont rien remarqué. Le peu de temps qu'ils passent avec leurs fils ne les aide pas de toute façon. La seule chose qu'il l'embête un peu c'est que son ptit frère refuse de faire autre chose que de le branler à la main. Il lui a dit qu'il n'y a que moi qu'il veut sucer et que ce sera moi qui lui prendrais sa virginité. Cela ne le gène pas que ce soit moi, juste qu'il aimerait bien profiter de sa bouche et de son cul maintenant. Se branler entre les rendez vous que je lui organise, ça lui prend la tête. Il se fait câlin au creux de mes bras et me demande, implorant, de lui trouver des rendez-vous trois fois par semaine. Vu son organisation et celle de ses parents, il pourrait être libre en plus des mercredis PM et parfois le WE, les lundi soir et vendredi soir. Le seul bémol serait que je devrais m'occuper de son ptit frère pendant ce temps là, c'est le seul moyen qu'il a trouvé pour être couvert.
Je réfléchis, multiplier par trois la disponibilité d'Ed ne posera pas de problème question clientèle, par contre suis-je prêt à " jouer " au baby-sitter de son frère, connaissant le zèbre que c'est, il ne faudra pas trois soir avant qu'il n'ait obtenu de moi ce qu'il désire !! J'en parlerai à Marc.
A l'heure de se coucher nous prenons Ed dans notre grand lit. Il s'y fera enculer de nouveau par Marc avant de s'endormir.
Samedi Matin
Réveil tardif, petit déjeuner qui traine en longueur, je bulle avec Ed devant l'écran de TV à zapper sur les chaines musicales.
Marc qui s'était absenté revient avec un carton qui nous intrigue. En fait, il à été chercher des poches d'aliments à digestibilité totale pour faciliter la mise à disposition permanente d'Ed pendant les deux jours. Il en " profite " dès le midi, pas franchement enthousiaste mais résigné. Si cela lui ouvre les portes du gang bang, il est prêt à quelques sacrifices ! Xavier débarque au moment du café et nous explique qu'il a casé Laure, sa femme, chez sa mère (à elle) pour le WE et que si nous le voulons bien il peut donc rester jusqu'au dimanche soir. Après un coup d'oeil à Marc, je lui dis que nous acceptons. Il me glisse alors à l'oreille qu'ils ont trouvé quoi m'offrir mais que je ne l'aurais que lors de mon prochain passage chez eux. Il m'intrigue, je sais qu'ils ne sont pas dans le besoin mais je ne sais pas à quel point, j'en toucherais deux mots à DGSE, il devrait être capable de savoir cela. En attendant j'essaye quelques instants de lui tirer les vers du nez sans résultats.
Igor et ses fils ne nous rejoindrons qu'en fin d'après midi et Eric en début de soirée après ses cours de moto.
Marc est appelé par son bureau et voilà qu'il va être obligé de taffer pendant le WE ! Heureusement il peut le faire de la maison, mais quand même !! Petite discussion entre nous, mais rapide, de nous deux c'est le seul à avoir un emploi " normal ", de plus il aime son travail et ne se voit pas vivre à mes crochets et de mes expédients ! J'embarque alors Ed et Xavier au donjon. Jimmy nous y rejoint avec comme argument que comme binôme d'Ed, il doit tout subir pareil. Evidement Ed est d'accord, ils commencent à développer une belle complicité le ptit beur et le ptit bourge.
Du coup aidé de Xavier, je les douche. Nous leur faisons subir un lavement avant de les installer cote à cote dans les slings.
Ils y passent une bonne demi-heure à nous sucer. Jimmy est le premier à réussir à prendre les 26cm de Xavier entier. Ed lui n'arrivera qu'à en avaler 23, il lui reste le WE pour y arriver. Je prépare le cul d4ed pendant que Xavier se charge de Jimmy. Grâce à sa souplesse anale, il passe des doigts de Xavier à la selle spéciale (celle équipé d'un gode en son centre). Ed la tête basculée en arrière peut voir son copain entamer l'étape supérieure. Ça le motive et je sens sa rondelle s'ouvrir plus facilement sous mes doigts.
Jimmy à commencé sa promenade à " cheval " avec un raisonnable gode de 23 x 5,5. Xavier à ses coté, graisse régulièrement l'engin quand il décule . Ed, impatient me demande d'y aller. Je retire mes doigts de son fondement et nous les rejoignons. Ed réclame son tour. Jimmy beau joueur lui cède la place. Changement de kpote, graissage du gode et du cul receveur. Ed prend appui sur les étriers et pose doucement sa rondelle sur le gland. Tous les trois, nous matons son anus se déplisser et s'ouvrir puis, lentement avaler le plastique rose. Les cuisses d'Ed sont tendues par l'effort mais sa longue pratique de l'équitation à rendu leurs muscles très résistants. Quelques instants plus tard, ses fesses s'écrasent sur le cuir de la selle. nous sommes comme au spectacle, Ed nous fait toute la panoplie des allures équines, le pas, le temps que son anus s'habitue à l'intrus qui l'écartèle puis le trot une fois cela fait. Quand vient le galop, je le calme avant qu'il ne jute. Jimmy demande que l'on change le gode.
Pendant que Xavier fait descendre Ed, je vais chercher la taille au dessus : un gode en plastic noir de 26cm par 6 de diamètre. Nous l'installons et Jimmy se rue dessus.
Juste le temps de kpoter ce nouvel engin et de le graisser un minimum qu'il s'assoit dessus. L'élasticité incroyable de ses tissus entre en action et dès le premier mouvement son trou avale la totalité du jouet. Xavier, pourtant utilisateur de Jimmy est toujours étonné d'autant de facilité. Ed lui est admiratif et aimerait bien être pareil ! Jimmy saute quelques instants sur le nouveau pal avant de céder sa place. Ed le remplace plus circonspect. Même position que tout à l'heure, je prépare le flacon de poppers au cas où. Le gode ayant un diamètre progressif (gland à 5cm, milieu et base à 6) la première partie entre sans problème. Comme je ne tiens pas à ce qu'Ed s'abime en essayant d'imiter Jimmy, je lui passe le poppers sous le nez. Effets immédiats, il chauffe de partout et s'enfonce alors rapidement la deuxième moitié du gode dans le cul. Un deuxième passage de poppers et il s'active sur le pal noir.
Pendant ce temps là, à nos pieds, Jimmy alternait les deux " biberons " à sa disposition (nos bites à Xavier et moi). De sa propre initiative et parce qu'il en mourait d'envie, il a kpoté Xavier avant de lui tendre son cul. Comme je surveillais Ed pour qu'il ne s'abime pas la rondelle, Xavier n'a pa tenu devant l'appel des fesses de Jimmy que ce dernier maintenait ouvertes de ses deux mains. Il faut dire que le trou palpitant en train de se rétrécir était à lui seul un appel au viol ! Xavier a plongé dedans ses 26cm raides et chauds. Gémissement de Jimmy exprimant son plaisir d'être monté à la hussard. Ed très excité par la situation de son binôme est vite descendu de la selle et m'a kpoté en un tour de main avant d'adopter la même position que Jimmy. Epaule contre épaule avec Xavier, j'ai embroché Ed. entrée facile, mes 5cm de diamètre n'ayant aucun mal à se faufiler dan un trou préparé à 6. mais les efforts de contraction d'Ed ont vite portés leurs fruits et je me suis trouvé normalement serré.
Par tropisme nos deux petits enculés se sont rapprochés et roulés des pelles pendant que nous travaillions leurs anneaux. Echange de cul (après changement de kpote), Ed prend plaisir à son tour à avoir le trou écartelé par les 26 x 6 de Xavier pendant que Jimmy s'adapte à ma " petite "bite (20 x 5 !).
Xavier et moi sommes les premiers à juter. Le travail de leurs culs ayant vaincu nos résistances. Aussitôt retirés, Ed et Jimmy se sont mis en 69 quelques minutes le temps de monter à l'éjaculation qu'ils ont dirigés su leurs ventre respectif.
Après une bonne douche, j'ai équipé nos deux futurs centres de gang bang de plugs adaptés (15cm de long, diamètre 4cm et étranglement 5mm).
Nous traversions la cour que la voiture d'Igor entrait. Sur le perron Marc nous attendait tous.
JARDINIER
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albad · 10 months
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NOUVEAUX MINISTRES : TOUR D'HORIZON CAUCHEMARDESQUE
En plein été, Macron joue aux chaises musicales avec son gouvernement. Lundi soir, il invitait tous ses ministres à dîner en leur annonçant que certains seraient virés dans la semaine sans leur dire qui. Juste pour rigoler, pour les humilier, à la façon d'un manager pervers. Ce jeudi, les annonces sont tombées.
⚫Commençons par les têtes coupées. Pap Ndiaye, utilisé, puis humilié et viré, juste après avoir retrouvé un petit morceau de courage en critiquant timidement la chaine d'extrême droite Cnews. Il y a encore quelques années, Pap Ndiaye était un chercheur reconnu, spécialiste du racisme, qui dénonçait régulièrement les violences policières. Aujourd’hui, il est carbonisé : c'est un clown pitoyable qui a été le Ministre éphémère d’un gouvernement d’extrême droite. Il a continué à massacrer l'enseignement public, il a couvert les pires reculs et défendu une police criminelle. Il n'a pas fait preuve d'une once de dignité : il a montré à tout le pays qu'il n'avait aucun honneur, et a piétiné sa propre carrière de chercheur. Bon débarras.
⚫Autre victime du remaniement, Marlène Schiappa. Malgré toute sa bonne volonté et sa soumission sans faille au monarque, elle subit les conséquences de l'affaire du Fonds Marianne. Elle avait profité de l'assassinat atroce de Samuel Paty en 2020 pour détourner des millions d'euros et les donner à ses copains réacs. Tout le monde était au courant et trouvait ça marrant au sein du gouvernement. Mais maintenant que l'affaire a éclaté, c'est elle qui paie l'addition.
⚫Le nouveau ministre de l'éducation : Gabriel Attal. Le Ministre chargé de l'école publique n'a jamais mis un pied à l'école publique ! Comme son prédécesseurs Blanquer d'ailleurs. Attal, c'est le macronisme incarné. Fils d'un producteur de cinéma, élève dans une l'école privée parisienne, l'école Alsacienne – où Pap Ndiaye a aussi placé ses enfants –, il fait un tour à Science Po avant d'entrer en politique. Millionnaire depuis l'âge de 25 ans, il n'a jamais travaillé de sa vie. C'est l'incarnation de de la richesse et de la domination sans aucun mérite. Au printemps 2023, il dit à propos des manifestants contre la réforme des retraites : «ce ne sont pas les Français qui travaillent».
Quel est son projet pour l'école ? Ça tient en deux mots : privatisation et militarisation. Il déclare régulièrement que l'école doit apprendre l'obéissance et «l'autorité» aux enfants. Il se dit «favorable» à une expérimentation du port de l'uniforme à l'école. Il est le promoteur du Service national Universel, qui vise à envoyer des adolescent dans des stages militaires où l'on pratique le bourrage de crane, les défilés au pas cadencé et le lever de drapeau.
En aout 2022, un collaborateur gouvernemental déclare dans la presse : «à l'école du vice, Gabriel devait être major de promo.» Il est en couple avec Stéphane Séjourné, macroniste hardcore, qui était déjà conseiller de Macron au ministère de l'Économie et qui est aujourd'hui secrétaire général de Renaissance.
⚫Du côté de la santé, Aurélien Rousseau, 47 ans devient ministre. Énarque passé par le PCF puis proche de Valls avant de finir conseiller d'Elisabeth Borne, il est à l'image des macronistes : sans scrupules, sans valeur, sans loyauté.
Il est directeur général de l'Agence régionale de santé Île-de-France pendant le COVID, puis membre du Conseil d’État. Ses liens familiaux sont intéressants pour un homme chargé des hôpitaux publics. Il est marié à Marguerite Cazeneuve, une ancienne de chez McKinsey qui a «piloté» la réforme des retraites, et qui a été directrice de l'assurance maladie. Le beau papa du ministre est député LREM, et belle maman est carrément l'ancienne directrice commerciale d'un laboratoire pharmaceutique privé. L'entreprise Lilly, cotée en Bourse à plus de 400 milliards de dollars, qui a passé un juteux contrat durant le COVID sur les «anticorps monoclonaux» qui ne fonctionnaient pas. Le beau frère du ministre est, quant à lui, conseiller de l'Elysée. Le macronisme est une mafia familiale en même temps qu'un cercle de lobbyistes.
⚫Aurore Bergé : «Elle a tellement fait chier qu'ils vont lui filer un truc, genre les solidarités» avait lâché un ministre avant le remaniement. Elle reçoit ce portefeuille plutôt secondaire des Solidarités. Et elle s'y connait dans le domaine. Elle réclamait par exemple le «démantèlement» de l'ONG Amnesty International qui lutte pour les droits humains, en 2022, parce que l'organisation avait dénoncé l’État israélien. En 2020, elle répond sur twitter à propos de la création de lits de réanimation : «plus de lits de réa, ce sont plus de personnes intubées, plus de décès». Pas bête, supprimons tous les lits d’hôpitaux, il n'y aura plus de malades ! Elle a été mariée à un chroniqueur chez Hanouna, accusé de harcèlement, de gestes inappropriés lorsqu’il était député LREM.
⚫Enfin, Macron a propulsé une Ministre de la ville : Sabrina Agresti-Roubache. Il y a quelques semaines, cette élue marseillaise soutenait les idées de Jean-Marie Le Pen sur le plateau de CNews. D'ailleurs une députée RN vient de saluer «la liberté de ton» de la nouvelle ministre qui fait «les mêmes constats que Marine Le Pen sur la politique migratoire». Pendant la campagne, elle a été enregistrée en train de traiter son adversaire de «fils de pute». Alors que les banlieues souffrent comme jamais de la misère et des violences policières, ce poste lui va comme un gant...
Il reste 4 ans de mandat.
Contre Attaque
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les-epees · 1 year
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« L’éthique de l’honneur s’oppose à la morale d’esclave du matérialisme libéral ou marxiste. Elle affirme que la vie est un combat. Elle exalte la valeur du sacrifice. Elle croit au pouvoir de la volonté sur les évènements. Elle fonde sur la loyauté et la solidarité les rapports des hommes d’une même communauté. Elle confère au travail une grandeur en soi indépendante du profit. Elle retrouve le sens de la véritable dignité de l’homme non pas octroyée mais conquise par l’effort permanent. Elle développe chez l’homme européen la conscience de ses responsabilités par rapport à l’humanité dont il est l’ordonnateur naturel. »
Dominique Venner, Pour une critique positive
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lromarf · 1 month
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Quand l’assistante de Sandrine revint avec des cafés, ils étaient installés dans le petit salon.
La rédactrice en chef présentait à son nouveau directeur artistique le book presque bouclé.
- Bon ça par exemple c’est Grace…
Elle pointait du doigt le travail de la précédente directrice artistique sans formuler de commentaires. Critique passive qui suggérait plus qu’elle n’en disait.
Par politesse et par désaccord, Larson n’ajoutait rien à ses sous-entendus, et préférait commenter ce qu’il aimait. Cette veste Chanel par exemple !
- Génial n’est ce pas ! mais j’ai dû appeler Karl pour que la maison nous l’envoie. Le service avait « oublié »… rapporta-t-elle avec un haussement de sourcil qui exprimait son exaspération pour ces embêtements quotidiens qu’elle était obligée de régler. Bien sûr Karl a réglé le problème, il est absolument adorable quand on le connaît bien. Enfin c’est fatigant de devoir toujours intervenir, ce n’est pas mon rôle mais Karl est un ami. Elle se trouva sage et chanceuse, personne n’aurait pu mieux faire son travail avec tant de style. C’est pour ça, tes liens avec les créateurs sont tes meilleurs atouts. Tes amitiés, tes connaissances, le réseau… bref je ne sais pas pourquoi je te dis tout ça ! j’imagine que tu connais tout ça, tu n’es pas là par hasard…
Le sous-entendu surpris Larson, il feignit d’ignorer la pique qui masquait mal le besoin d’autorité, et le manque d’assurance. Il souriait calme, parlant de ces modèles et du futur. Il aurait tellement aimé rencontrer Monsieur Saint-Laurent!, il regrettait d’être aussi jeune…
Elle était absolument d’accord ! C’était son grand regret, de ne pas avoir pu le rencontrer. un grand monsieur de la mode. Il s’était retiré de sa maison juste avant qu’elle ne prenne ses fonctions.
Elle émaillait leur conversation d’anecdotes flatteuses, qui la mettaient en valeur, comme les photographies encadrées sur son bureau, près des lampes qui étoffait l’aura de cette souveraine établie, admirée, entourée. De la même manière qu’elle s’était assise à son bureau lors de son arrivée pour creuser l’écart entre leurs deux positions et insister sur la supériorité de la sienne, elle mentionnait les artistes qu’elle fréquentait. Elle ressemblait un vieux général qui étale ses exploits, devant de jeunes gens qui, loin de se sentir écrasés par sa majesté, y voit des possibilités de gloire personnelle.
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aurevoirmonty · 2 months
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Labour, travail
Pour ce qui est des changements de valeur attachés aux mots, changements qui indiquent clairement un changement radical de vision du monde, le cas le plus typique est peut-être le terme travail. En latin, ce mot a principalement une connotation négative. Bien que dans certains cas, il puisse se référer à l'activité en général — comme dans l'expression labor rei militaris, l'activité dans l'armée — sa signification prédominante exprimait l'idée de labeur, d'épuisement, d'effort désagréable et parfois même de malheur, de tourment, de fardeau, de punition. Le terme grec ponos avait un sens analogue. Ainsi, laborare pouvait aussi signifier souffrir, être angoissé ou tourmenté. Quid ego laboravi ? signifie : 'Pourquoi me suis-je tourmenté ?' Laborare ex renis, ex capite signifie : souffrir de maux de dos ou de tête. Labor itineris signifie : la fatigue et les inconvénients du voyage — et ainsi de suite.
Le Romain, donc, n'aurait jamais pensé faire du travail une sorte de vertu et d'idéal social. Pourtant, la civilisation romaine ne peut guère être décrite comme une civilisation de paresseux, de flâneurs et 'd'oisifs'. La vérité est qu'à cette époque, il y avait un sens de la distance. 'Travailler' se contrastait avec agere, l'action au sens supérieur. 'Travailler' correspondait aux formes sombres, matérielles, serviles et insignifiantes de l'activité humaine, et se référait à ceux pour qui l'activité était déterminée exclusivement par le besoin, la nécessité ou un sort malheureux (le monde ancien avait aussi une métaphysique de l'esclavage). Opposés à de telles personnes étaient ceux qui agissent au sens propre du terme, ceux qui se consacrent à des formes d'action libres, non physiques, conscientes, délibérées et dans une certaine mesure désintéressées. En effet, le terme 'travail' n'était pas appliqué dans le cas d'une personne qui exerçait des activités matérielles, mais plutôt il était appliqué avec un certain caractère qualitatif, sur la base d'une vocation authentique et libre ; une telle personne était un artifex (il y avait aussi le terme opifex), et cette vision était également conservée à des époques ultérieures, dans le climat et le style des corporations d'artisans traditionnels.
Le changement de sens et de valeur du mot en question est donc un signe très clair du caractère plébéien qui est de plus en plus venu dominer le monde occidental, une civilisation de plus en plus façonnée par ce qui dans toute hiérarchie sociale complète sont les strates les plus basses. Le 'culte moderne du travail' est d'autant plus aberrant qu'aujourd'hui, plus que jamais, dans notre régime d'industrialisation, de mécanisation et de production de masse anonyme, le travail a nécessairement perdu toute valeur supérieure qu'il aurait pu avoir. Malgré cela, nous en sommes venus à parler d'une 'religion du travail', d'un 'humanisme du travail' et même d'un 'État du travail', faisant du travail une sorte d'impératif éthique et social insolent pour tout le monde, auquel on a presque envie de répondre avec défi par le dicton espagnol El hombre que trabaja pierde un tiempo precioso (l'homme qui travaille perd un temps précieux).
Plus généralement, j'ai déjà noté à une autre occasion que le monde traditionnel se distingue du monde moderne par le fait que tandis que dans le premier 'travailler' pouvait prendre la forme d'une 'action' ou d'un art, dans le monde moderne, même l'action et l'art prennent parfois le caractère de 'travail' — c'est-à-dire, d'une activité contrainte, opaque et intéressée, effectuée, non selon une vocation, mais selon le besoin et, surtout, pour le profit, pour le lucre.
Julius Evola, La DĂ©cadence des Mots
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esther-nvr · 1 month
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Référence commentées
Joaquin Sorolla
Ce peintre était connu pour ses œuvres lumineuses et vibrantes qui capturaient la vie quotidienne en Espagne à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Il excellait dans la représentation de la lumière, utilisant des couleurs vives et des effets de lumière pour créer des toiles éclatantes. Outre ses compétences artistiques, Sorolla était également un homme très engagé socialement. Il a utilisé son art pour sensibiliser aux problèmes sociaux de son époque, notamment en peignant des scènes de la vie quotidienne des pêcheurs, des ouvriers et des enfants défavorisés. Son engagement et sa vision de la famille reflétés à travers ses oeuvres, sont une source d'inspiration pour mes propres créations. 
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Frida Kahlo
Frida Kahlo est une artiste mexicaine du XXe siècle, célèbre pour ses autoportraits émotionnels et introspectifs. Son œuvre explore la douleur physique et émotionnelle, l'identité, le genre et la culture mexicaine. Elle a utilisé la peinture comme moyen d'exprimer son vécu, marqué par un accident traumatisant, une relation tumultueuse avec Diego Rivera et un engagement politique. Ses tableaux, riches en symboles, sont aujourd'hui reconnus mondialement, faisant d'elle une figure féministe emblématique de l'art. En tant que femme, la puissance de ses œuvres m'a inculqué une vision plus impactante de l'art.
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Willy Ronis
Willy Ronis était un photographe français renommé, reconnu pour ses contributions significatives à la photographie humaniste. Né à Paris, son travail a capturé la vie quotidienne et les scènes de rue, mettant en lumière la beauté de l'existence ordinaire. C'est à travers son livre "ce jour là" que j'ai découverts Willy Ronni, c'est avec son oeuvre que ma passion pour l'argentique fût révélée. Ses photographies, empreintes de sensibilité sociale, reflètent son engagement envers les valeurs humanistes et son intérêt pour la condition humaine. Ronis est particulièrement célèbre pour ses images intemporelles de Paris et pour avoir documenté la vie des travailleurs et des familles. 
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Tishk Barzanji
Tishk Barzanji est un artiste visuel et illustrateur basé à Londres, connu pour son travail artistique contemporain. Originaire du Kurdistan irakien, Barzanji a fui la région en raison de conflits armés pour finalement s'installer au Royaume-Uni. Son art se caractérise par des paysages urbains surréalistes et des compositions abstraites, souvent dominées par des teintes pastel et des formes géométriques. Barzanji explore des thèmes tels que la nostalgie, la mémoire et l'étrangeté à travers ses créations, qui ont été exposées dans plusieurs galeries et ont attiré l'attention pour leur esthétique distinctive et leur narration visuelle intrigante. Le parcours de cet artiste me touche particulièrement, il arrive à exprimer son histoire d'une façon poétique. 
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Iris van herpen
Iris van Herpen est une créatrice de mode néerlandaise renommée, née en 1984. Elle est reconnue pour son approche avant-gardiste et innovante de la mode, explorant les intersections entre la technologie, la science et l'art. Ses créations sont souvent caractérisées par des techniques de coupe complexes, des matériaux futuristes et des formes sculpturales uniques. Van Herpen a collaboré avec des scientifiques, des architectes et des artistes pour repousser les limites de la mode contemporaine. Je trouve sa façon de travailler avec les volumes et l'espace l'espace très intéressante. J’ai énormément apprécié son exposition sculpting the scene MAD (musée des arts décoratifs) cela m’a permis d’apprendre d’avantage sur sa manière de travailler ses créations ainsi que de comprendre sa vison du monde. Elle a fondé sa propre maison de couture, Iris van Herpen, en 2007, et ses collections ont été présentées lors de défilés de mode internationaux, suscitant l'admiration pour son approche visionnaire de la création de vêtements.
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Daniel Roseberry
Daniel Roseberry est un designer de mode américain, surtout connu pour son rôle de directeur artistique de la maison de couture Schiaparelli. Né en 1986, il a été nommé à ce poste en 2019, apportant une vision moderne et innovante à la maison de couture fondée par Elsa Schiaparelli. Roseberry a gagné en reconnaissance pour ses créations audacieuses, combinant l'héritage surréaliste de Schiaparelli avec des éléments contemporains. C'est ce que j'apprécie dans ses créations, souvent caractérisées par des détails excentriques et des formes inattendues. Il arrive à créer des pièces qui se démarquent dans le monde de la haute couture. Daniel Roseberry a ainsi contribué à insuffler une nouvelle vie et une nouvelle énergie à la maison de couture emblématique.
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Wes Anderson
Wes Anderson est un réalisateur, scénariste et producteur américain né le 1er mai 1969. Il est connu pour son style cinématographique distinctif et sa mise en scène visuellement captivante. Son travail est souvent caractérisé par des décors minutieusement conçus, des couleurs vives, des dialogues stylisés, une utilisation distinctive de la musique et une distribution récurrente d'acteurs tels que Bill Murray, Owen Wilson, et Jason Schwartzman. Les films de Wes Anderson sont souvent considérés comme des œuvres d'art visuelles, et il a reçu de nombreuses nominations et récompenses pour son influence unique dans l'industrie cinématographique. Son travail est remarquable et très pointilleux, tout est dans le détail et je trouve cela très important. Selon moi le détail est ce qui permet à une oeuvre d'apporter plus d'intention.
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DĂ©cadi 10 Germinal an CCXXXII
(Vendredi 29 mars 2024 / Friday, March 29th, 2024)
🇨🇵 Texte en français et en anglais / Text in French and English 🇬🇧/🇺🇲
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Le calendrier républicain, adopté pendant la Révolution française, était une tentative de rompre avec le passé monarchique et catholique en instaurant un système de mesure du temps basé sur les valeurs républicaines et agricoles. Chaque jour du calendrier républicain était dédié à une plante, un animal, un outil ou un événement symbolique, reflétant ainsi les idéaux de la Révolution.
Le mois de Germinal dans le calendrier républicain français représente le renouveau et la vitalité de la nature au printemps. Du 20 mars au 19 avril, Germinal est le mois où la terre se réveille de son sommeil hivernal, où les bourgeons éclosent et où les premières fleurs colorent les paysages. Il incarne le début de la saison des semailles et le travail de la terre, symbolisant ainsi l'espoir et la promesse d'une nouvelle récolte. Germinal rappelle également les idéaux républicains de liberté, d'égalité et de fraternité, en invitant chacun à contribuer à l'essor de la société et à cultiver un avenir meilleur.
La journée du 10 Germinal dans le calendrier républicain français était dédiée au "couvoir", un meuble ancien utilisé pour l'incubation des œufs. Cette journée était une occasion pour les républicains français de célébrer et de reconnaître l'importance de l'agriculture et de l'élevage dans la société.
Le couvoir était un élément essentiel de l'économie agricole, permettant aux agriculteurs d'augmenter leur production en élevant des poussins à partir d'œufs fécondés. C'était un processus méticuleux qui exigeait une surveillance constante de la température et de l'humidité pour assurer le bon développement des embryons.
Cette journée était l'occasion de sensibiliser à l'importance de protéger la biodiversité et de préserver les races de volailles locales.
Pour les écoliers et les étudiants, la journée du 10 Germinal était l'occasion d'apprendre sur l'histoire de l'agriculture et de l'élevage en France, ainsi que sur l'évolution des techniques et des outils utilisés dans ces domaines. C'était également une opportunité d'encourager les jeunes à s'impliquer dans l'agriculture et l'élevage, en tant que moyen de préserver notre patrimoine culturel et de contribuer à la sécurité alimentaire.
En résumé, la journée du 10 Germinal était une occasion de célébrer et de valoriser l'importance de l'agriculture et de l'élevage, ainsi que de sensibiliser à la préservation des traditions agricoles et artisanales françaises.
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The Republican calendar, adopted during the French Revolution, was an attempt to break away from the monarchic and Catholic past by establishing a system of time measurement based on republican and agricultural values. Each day of the Republican calendar was dedicated to a plant, an animal, a tool, or a symbolic event, thus reflecting the ideals of the Revolution.
The month of Germinal in the French Republican calendar represents the renewal and vitality of nature in spring. From March 20 to April 19, Germinal is the month when the earth awakens from its winter slumber, when buds burst open, and the first flowers color the landscapes. It embodies the beginning of the sowing season and the work of the land, symbolizing hope and the promise of a new harvest. Germinal also recalls the republican ideals of liberty, equality, and fraternity, inviting everyone to contribute to the advancement of society and cultivate a better future.
The 10th of Germinal in the French Republican calendar was dedicated to the "couvoir," an ancient piece of furniture used for egg incubation. This day was an opportunity for the French republicans to celebrate and recognize the importance of agriculture and livestock in society.
The "couvoir" was an essential element of agricultural economy, allowing farmers to increase their production by raising chicks from fertilized eggs. It was a meticulous process that required constant monitoring of temperature and humidity to ensure the proper development of embryos.
This day provided an opportunity to raise awareness about the importance of protecting biodiversity and preserving local poultry breeds.
For schoolchildren and students, the 10th of Germinal was a chance to learn about the history of agriculture and livestock farming in France, as well as the evolution of techniques and tools used in these fields. It was also an opportunity to encourage young people to get involved in agriculture and livestock farming as a means of preserving our cultural heritage and contributing to food security.
In summary, the 10th of Germinal was an occasion to celebrate and value the importance of agriculture and livestock farming, as well as to raise awareness about preserving French agricultural and artisanal traditions.
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corinneecrivaine · 1 month
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The Day You Healed My Soul.
Le Jour où tu as Guéri mon Âme
Chapitre 6
Entre Passé et Présent
Sapphic Romance Fanfiction
Main characters Kit and Jade (Willow 2022)
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Une douce lumière matinale réveilla doucement Kit de ses songes, bercée par les souvenirs d’Emma qui imprégnaient encore chaque recoin de sa chambre. Elle se leva, laissant son carnet sur la table de chevet, se préparant pour sa nouvelle journée. Cependant, les évènements de la veille l’avaient déstabilisée, se manifestant subtilement dans chacun de ses gestes hésitants et son regard troublé qu’elle croisa furtivement dans le miroir.
Arrivée au restaurant, elle échangea un sourire timide avec Jade avant de se plonger dans le travail. La journée s’écoula entre les services et les cocktails, les échanges complices et les regards qui en disaient plus que des mots.
Jade évoqua l’invitation de Boorman.
— Prête pour ce soir ? Demanda-t-elle.
Kit hésita, ses yeux reflétant une profonde incertitude. Se rendre à cette soirée représentait une confrontation avec ses émotions complexes et cette étincelle qui naissait au fond d’elle, une étincelle nommée Jade. Elle laissa échapper un soupir avant de répondre.
— Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée que je vienne.
Mais Jade insista.
— Et louper les fêtes de Boorman dont toute l’île parle, impossible. (Elle posa sa main sur l’épaule de son amie.) Ce sera juste l’occasion de s’amuser un peu. On peut y aller ensemble si tu veux.
Bien que l’idée de se retrouver à cette fête la remplissait d’appréhension, elle finit par accepter.
L’heure approcha. Lorsqu’elle ouvrit la porte, les yeux pétillants de Jade éveillèrent en elle une lueur d’émerveillement. Une attirance mutuelle capturée dans leurs regards complices s’installa. Bien que toujours réservée, Kit prit une profonde inspiration, se préparant à affronter la vie qui continuait de s’écouler autour d’elle.
Arrivées sur place, les deux amies se retrouvèrent immergées dans une ambiance féerique et envoûtante. Les guirlandes lumineuses, entourant la façade de l’entrepôt de Boorman, projetaient leur éclat dansant sur la robe étincelante de Jade, la rendant encore plus séduisante. À ses côtés, vêtue d’un pantalon élégant en toile noire et d’un chemisier de soie bleu marine, Kit rayonnait d’une aura de mystère et de charme.
Le son mystique des notes de musique, parfois douces et mélodieuses, parfois percutantes, mêlé aux odeurs enchanteresses du jasmin, portées par une légère brise, submergeaient Kit d’un sentiment de plénitude.
Les deux amies se mêlaient aux invités parés de tenues extravagantes, lorsque Boorman, toujours aussi excentrique, troquant son gilet orné de taches de peinture contre une veste aux motifs psychédéliques, un pantalon assorti, arborant des bijoux fantaisistes, les rejoignit. Il écarquilla les yeux, un sourire enthousiasme.
— Vous êtes resplendissantes !
Jade le regarda et répondit avec malice.
— Merci Boorman, mais n’en rajoute pas.
Il posa une main sur son cœur d’un air dramatique.
— Vous faites un magnifique couple.
Légèrement embarrassée, Kit répliqua rapidement.
— Nous sommes amies.
A l’instant même, une voix féminine empreinte d’excitation, s’éleva au loin.
— Jade !!!
Elora rayonnait d’une beauté irréelle. Vêtue d’un pantalon blanc qui soulignait harmonieusement sa démarche, assorti à un bustier de dentelles. Les lignes et la coupe sophistiquée de sa tenue, mettait en valeur sa grâce naturelle, caressée par la magie. Le visage illuminé d’un sourire radieux, elle s’empressa de prendre son amie dans ses bras. Dans un élan de joie, Jade fit les présentations.
— Elora, je te présente Kit.
Kit esquissa un sourire chaleureux.
— Kit, voici Elora, la magicienne des pâtisseries de l’île et notre précieuse boulangère. C’est elle qui fournit notre resto en pains.
— Mesdemoiselles, je ne voudrais pas interrompre ce magnifique moment sentimental, mais si vous voulez bien vous diriger vers le buffet. S’exclama Boorman en écartant les bras, dévoilant les mets copieux qui n’attendaient qu’à être dégustés.
— Très bonne idée, je meurs de faim. S’exprima Elora avec enthousiasme.
Kit découvrait un buffet aux mille couleurs, des pyramides de fruits exotiques, aux côtés de rivières de chocolat fondus s’écoulant le long de fontaines gourmandes, ainsi que de véritables sculptures comestibles aux noms paradisiaques. Une variété de plats à base de fruits de mer, des cocktails rafraîchissants et phosphorescents.
— Tu as raison, Jade, Boorman ne fait pas les choses à moitié !
Jade prit une brochette de fruits de mer délicatement grillés qu’elle tendit à Kit.
— Tiens, goûte moi ça.
Une explosion de saveurs caressa chaque papille de sa langue, entre les sensations salées et la tendresse des fruits de mer grillés, épicés. Kit se sentait transporter dans un océan de délices. Son regard croisa celui de Jade, créant une connexion sensorielle silencieuse entre les deux jeunes femmes.
— J’ignorais que derrière cet être excentrique, se cachait un fameux cuisinier.
Elora s’empressa de répondre à Kit.
— Oh non, ce n’est pas Boorman qui a préparé tous ces plats mais son ami et mon boulanger : Lori.
Kit sourit avant de répondre.
— En tout cas ce Lori semble être un artiste en cuisine. On dirait que chaque plat est une œuvre d’art comestible. Et toi, Elora, quelle est ta spécialité ?
Elora rit doucement.
— Mes pâtisseries. Elles ont une petite touche féerique, en particulier mes muffins. .
Jade ne put s’empêcher d’intervenir et d’ajouter espièglement.
— Tu es bien modeste Elora. Lori n’a pas cuisiné tout seul et les noms de chaque préparations te reviennent de droit.
Embarrassée, la jeune femme changea de sujet.
— Je te souhaite la bienvenue Kit dans notre univers enchanté. Laisse-toi te perdre dans la magie qui t’entoure.
A l’instant même, un jeune homme arriva, avec une élégance décontractée et un sourire malicieux. Il ajusta légèrement sa veste, regarda Kit avec un air de curiosité et déclara d’une voix douce et mélodieuse.
— Si la magie ne t’a pas encore envoûtée, princesse, peut-être qu’une mélodie poétique pourrait y remédier.
Tout en s’exprimant, il s’approcha de Kit et lui fit une révérence, déposant un doux baiser sur le dos de sa main.
— Permets-moi de me présenter : Graydon.
La jeune femme fut troublée par cet homme aux longs cheveux noirs flottant sauvagement autour de son visage, une barbe naissance accentuant son allure soignée et élégante, faisant de lui, un être issu d’une époque révolue. Il arborait un costume aux tons sombres, agrémenté d’une chemise de satin blanc. Son gilet, orné de motifs de fleurs de lys, et un fin foulard de soie, accentuaient son style aristocratique.
Elora sourit et répondit à Kit avec une pointe d’humour.
— J’ignore pour quelle raison mais il a toujours tendance à se prendre pour un prince des temps anciens. (Elle se tourna gracieusement vers Graydon) Mon poète princier. Lui dit-elle avant de l’embrasser.
Graydon lui répondit amoureusement.
— Tu rayonnes d’élégance mon amour. J’adore lorsque tu portes ce pantalon et ce bustier raffinés. Ils magnifient l’éclat de tes yeux et ton charme naturel.
Exaspérée, Jade répliqua.
— On va faire un tour. Dit-elle avant de s’éloigner avec Kit.
Les deux amies se laissaient emportées par la magie envoûtante de la fête, perdues dans la féerie d’une foule vibrante au rythme de la musique. Les boissons enivrantes phosphorescentes projetaient une lueur verdoyante, rappelant des lucioles dansantes en pleine nuit dans une forêt enchantée. A chaque gorgée, une explosion fruitée de saveurs exotiques, embrasait le palais. Chaque sourire échangé, chaque silence partagé tissait un lien émotionnel qui se resserrait. Kit sentait le poids de ses émotions s’intensifier, crescendo, passionnels, au fil de ces moments partagés avec Jade. Leurs regards se croisèrent, reflétant une lueur de tendresse complice.
Un peu plus tard dans la soirée, tous se retrouvèrent assis autour d’un feu de camp dont les flammes dorées se mêlaient au bleu de la nuit étoilée. Graydon jouait de sa flûte, accompagné de musiciens locaux qui improvisaient une douce mélodie. L’air était chargé d’arômes, mélanges de la fumée du feu de bois, du parfum salé de l’océan et des effluves d’encens évoquant un sentiment de mystère. La brise marine caressait doucement chaque membre du groupe, apaisante. Scorpia les avait rejoints, blottie contre Boorman, les yeux rivés sur Kit.
Alors que tous se laissaient bercer par la musique, Boorman prit une profonde inspiration et partagea quelques mots avec Kit.
— Les parents de Graydon dirigent la distillerie familiale la plus réputée de l’île depuis des générations. Ils attendent impatiemment que Graydon prenne la relève.
— Que veut faire Graydon ? Demanda Kit, curieuse.
Boorman sourit, tenant délicatement une tasse de thé infusé de plantes locales.
— Et bien, il préfère écrire des poésies, jouer de la musique. Sa grand-mère disait souvent que la musique est un baume pour l’âme. Il trouve son accomplissement dans les arts, contrairement à l’entreprise familiale conventionnelle.
Le visage de Kit s’assombrit légèrement, ses pensées errant inconsciemment vers Emma. Elle soupira avant de demander.
— Est-ce donc si difficile pour lui de concilier ses aspirations artistiques et les attentes de sa famille ?
Boorman haussa les Ă©paules.
— Je suppose que c’est un combat quotidien auquel il doit faire face entre ses obligations et ses choix.
Kit acquiesça et inspira profondément, appréciant la brise marine et la chaleur du feu de camp. Elle vit dans l’histoire de Graydon son propre combat émotionnel.
La musique s’interrompit doucement et les musiciens posèrent leurs instruments. Scorpia se tourna vers Elora.
— Si tu nous racontais l’histoire du gardien de l’île.
Tout le monde l’encouragea chaleureusement.
— Ok. Il y a bien longtemps, un être cherchant la rédemption pour tous ces actes passés, se perdit en mer. Seul sur sa barque, voué à une mort certaine, il fut comme attiré par un appel lointain. Les esprits bienveillants, protecteurs de l’île et la nature venaient de lui sauver la vie. En découvrant les beautés de cet endroit, il se laissa guider par les chants dans chaque arbre, chaque feuillage, chaque ruissellement des vagues.
Considéré comme un lien vivant entre la magie et les habitants, il devint le gardien de l’île. Certains prétendent qu’il est toujours là, présent, son esprit lié à cet endroit enchanté. Dans des moments calmes au milieu de la nuit, il est possible d’entendre ses murmures dans le bruit du vent. D’autres prétendent avoir vu des lumières guidant les âmes perdues.
Lori arriva à l’instant même, tout en se joignant au groupe, il ajouta.
— Autant cette île possède un côté lumineux, salvateur, autant elle possède un côté qui engloutira quiconque dans les abysses de son âme.
Scorpia en colère s’emporta.
— Bon sang, Lori, tu viens de gâcher toute l’ambiance !
Mais Lori insista.
— Allez Scorpia, ne me dis pas que tu n’as jamais eu l’impression qu’il y avait quelque chose de sinistre.
Scorpia secoua la tĂŞte.
— Non, je ne ressens rien de tel. Cet endroit est une source de guérison et de paix. C’est tout ce qui compte pour moi.
— Très bien, pense comme tu veux. Mais chacun sait qu’il ne peut y avoir de paradis sans son côté sombre. C’est la dualité de toutes choses existantes. L’ombre ne peut exister sans la lumière.
Afin d’apaiser la tension, Boorman se leva et invita chacun à le suivre.
— Mes fidèles amis, il est temps d’honorer notre tradition des lanternes à souhaits.
Il les guida vers un lieu oĂą des tas de lanternes scintillaient comme des feux follets.
Jade, dont le visage était baigné par la douce lumière d’une lanterne, partagea avec Kit les secrets de cette coutume enchantée.
— C’est une ancienne tradition. On écrit sur ce petit parchemin notre souhait, qu’on dépose dans cette lanterne. On relâche le tout dans le ciel, et l’univers le réalise. Tiens, à ton tour.
Elle donna à Kit un petit bout de parchemin et une lanterne. Cette dernière hésita, sceptique à cette idée, et murmura.
— Un souhait… Entre le possible et l’imaginaire.
Enthousiasmée par le côté mystique de l’instant, Jade poussa son amie à accepter.
— Tu as bien un souhait, Kit. Tout le monde en a un.
— Après tout, nous sommes sur une île magique. Répondit-elle en souriant.
Kit prit le petit bout de parchemin et la lanterne et se lança dans cette aventure. Au fur et à mesure qu’elle écrivait son souhait, il lui semblait que ce geste intime était porteur de sens, comme si chaque mot posé sur ce petit bout de parchemin la reliait simultanément à Emma tout en la libérant de sa souffrance.
Alors qu’elles lancèrent ensemble, chacune leur lanterne, observant leur ascension jusqu’à ce qu’elle disparaissent dans le fond étoilé, Kit, les yeux rivés vers son souhait, laissa une pensée légèrement mélancolique tournée vers Emma.
Graydon les extirpa de leurs songes en les entourant toutes les deux de ses bras, et avec un grand sourire, partagea l’existence d’une présence mystique à la fête.
— Mesdames, seriez-vous partantes pour une escapade en territoire mystique. Une source sûre m’a affirmé que la diseuse d’aventure la plus exceptionnelle de l’île est présente à la soirée.
Kit et Jade échangèrent un regard. Sans leur laisser le temps de réagir, Graydon les guida à travers la foule, dirigeant leur attention vers une petite tente située à l’écart. Les voiles rouges dansaient avec la brise nocturne, laissant filtrer une lueur tamisée
Avant de les laisser, il s’exprima avec passion.
— Prêtes à vous laisser guider dans les méandres du spiritisme ?
— Je crois qu’en matière de magie ou appelez ça comme vous voulez, ça ira pour moi. Répondit sèchement Kit.
Mais Jade, les yeux pétillants d’excitation, n’écoutait plus son amie.
— Absolument Graydon, nous sommes prêtes. Dit-elle avec engouement.
Elle ignora le regard sceptique de Kit et se dirigea vers la petite tente. Cette dernière soupira avant de la suivre et se murmura à elle-même : « Tu ressembles trop à Emma, Jade. »
Graydon, les laissa, un clin d’œil et un sourire en coin.
A l’intérieur, une femme énigmatique, les attendait, assise à une petite table ronde drapée d’un voile de velours blanc, sur laquelle reposaient divers outils ésotériques. Ses mains gantées de fines dentelles noires étaient jointes devant elle et son allure mystérieuse, accentuée par son long manteau sombre qui masquait presque tout son corps. Ses cheveux d’un noir profond, désordonnés, encadraient son visage aux traits indiscernables, dissimulé par la lumière vacillante des bougies posées sur la table.
D’un geste gracieux de la main, elle invita les deux amies à s’asseoir. Les jeunes femmes s’exécutèrent, se regardant l’une et l’autre, silencieuses avant de prendre place.
La diseuse d’aventure prit doucement la main de chacune, ses doigts gantés glissant tendrement sur leur peau. Malgré l’aura de mystère qui l’entourait, cette femme semblait empreinte de bienveillance. Lorsqu’elle s’exprima, sa voix douce et mélodieuse résonna comme un écho dans leur esprit.
Tout en murmurant, elle leur dit :
— Nous allons explorer ensemble les profondeurs de votre être, là où résident vos aspirations les plus secrètes et vos peurs les plus enfouies. Je vous invite à vous abandonner à cette expérience, à vous laisser aller et à faire confiance au processus. Soyez ouvertes et honnêtes envers vous-mêmes.
Elle ferma les yeux et inspira profondément pour harmoniser ses propres vibrations avec celles de Kit et Jade. Après quelques secondes, elle releva les paupières et fixa les deux amies mais son attention se portait particulièrement sur Kit.
— Il y a tant d’ombres dans ton regard Kit, le passé qui s’entremêle au présent, liés tous deux par une forte douleur de l’âme, un fardeau que tu ne peux plus porter ni cacher derrière ce bandage.
Kit frissonna à l’entente de ces mots, les lumières des bougies vacillant au rythme de son cœur angoissé. Sa voix tremblait légèrement lorsqu’elle demanda :
— Qui êtes-vous ? Comment connaissez-vous mon nom et que savez-vous de ma douleur ?
Préoccupée par ce qu’elle venait d’entendre et la réaction de son amie, Jade posa délicatement une main réconfortante sur son bras tout en lui murmurant avec douceur :
— Ça va aller, Kit. Ce n’est qu’une séance.
La diseuse d’aventure esquissa un léger sourire en observant la réaction de Jade puis inspira profondément avant de répondre à Kit.
— Je suis la messagère du passé et du présent. Je perçois au-delà des apparences et ressens les émotions les plus profondes de l’âme. Ta douleur est si visible dans ton aura, une souffrance qui te hante depuis bien trop longtemps. Subsistent, une absence, un amour, tous deux inachevés. Ton père connaissait les mystères de cette île. Ta bien-aimée Emma a laissé en toi une flamme qui te consume.
Les mots frappèrent Kit comme un coup de poing glacial à l’âme. Son cœur battait la chamade, balayant toute tentative de calme intérieur. Ne sachant plus quoi penser ni quoi ressentir, entre colère, tristesse, et peut-être l’espoir. Elle tenta de dissimuler ses émotions mais le ton de sa voix la trahissait lorsqu’elle demanda :
— Mon père… Que savez-vous sur mon père ?
Stupéfaite par l’évolution de la séance, alors qu’elle prenait conscience de l’intense douleur liée à ce père absent qui tourmentait l’âme de son amie, Jade resserra son étreinte sur le bras de Kit pour lui témoigner sa présence et son soutien, lui adressant un regard empreint de sollicitude.
La diseuse d’aventures continua de s’adresser à Kit d’une voix douce et apaisante.
— Explore cette île, Kit, découvre ses mystères, plonge au plus profond de ton âme. Il est temps de libérer ces émotions et ces pensées qui te retiennent. N'aie pas peur de ce que tu pourrais découvrir, car c'est dans l'exploration de tes vérités les plus profondes que tu trouveras la paix.
Prise de rage, une tempĂŞte de fureur tourbillonnant en elle, Kit se leva brusquement.
— Ça suffit !!! S’exclama-t-elle en partant.
Jade se retourna vers la diseuse d’aventure, le visage marqué par l’inquiétude.
— Désolée.
Mais avant qu’elle ne puisse quitter la pièce, la femme mystérieuse l’interpella.
— Vous étiez destinées à vous retrouver en ce lieu, Jade. Vos destins sont intimement liés.
*******
Submergée par ses émotions, Kit décida de s’isoler, marchant au milieu de cette foule ivre et joyeuse, elle sentit comme un appel mystérieux qui la guida vers l’entrepôt de Boorman.
Alors qu’elle explorait cet endroit insolite, temple de tas d’objets plus étranges les uns que les autres, les lumières vacillèrent, créant des ombres dansantes sur chaque étagère. Ses pas la menèrent vers la moto. Elle s’adressa à Emma.
— Qu’est ce que je fous ici, Emma ? Je ne sais plus quoi penser, quoi ressentir.
Elle posa sa main sur le siège de la moto, ferma les yeux et se laissa emporter par le silence.
Soudain, une présence à ses côtés, brisa le calme de ses pensées. Kit rouvrit les yeux et vit une ombre s’approchant d’elle. Pendant un court instant, elle crut voir le visage d’Emma, mais lorsque la silhouette se précisa, elle réalisa que c’était Jade. Cette dernière lui adressa un regard compatissant.
— Je… Je suis désolée Kit de ce qui s’est passé à la séance de spiritisme. Murmura-t-elle tendrement.
Mais devant le silence de son amie, le regard tourné vers la moto, Jade essaya de radoucir la situation.
— Tu vas la remettre en état ?
Kit prit une profonde inspiration et hocha la tĂŞte.
— Je ne peux pas.
— Kit, accepter l’offre de Boorman ne veut pas dire que tu trahiras la mémoire d’Emma. (Elle fit une pause avant d’ajouter.) Crois-tu qu’elle aurait souhaité que tu t’arrêtes de vivre ?
— Que sais-tu de ce qu’elle aurait souhaité ou pas ! Tu ne l’as connais pas !
— Kit, écoute-moi, je…
Jade tenta de la calmer, mais Kit, les poings serrés, prit une profonde inspiration, ses émotions bouillonnaient toujours en elle et coupa court la conversation.
— Venir ici fut une véritable erreur !
Elle partit, laissant Jade seule, silencieuse, méditant sur ce qui venait de se produire.
Lorsque la jeune femme regagna son groupe d’amis, Scorpia ne put s’empêcher d’intervenir en voyant le visage de sa sœur marqué par la tristesse.
— Où est-elle ? Demanda Scorpia d’un ton sec.
— Arrête, je n’ai ni l’envie ni la force de me disputer avec toi. Répondit Jade exaspérée.
Afin de calmer la tension entre les deux sœurs, Elora s’adressa à Jade avec une grande douceur.
— Viens avec moi.
Elle l’éloigna de sa sœur et commença à la questionner.
— Que s’est-il passé ?
— J’ai blessé Kit involontairement en mentionnant Emma. Elle s’est enfermée dans sa colère. Répondit-elle tristement.
Elora lui prit les mains.
— C’est douloureux pour elle, coincée entre ses émotions passées et le présent. Retrouve-la. Dis-lui simplement que tu regrettes. Je ne pense pas que sa colère soit dirigée contre toi mais plutôt contre elle-même.
*******
Kit marchait le long de la plage baignée par la lueur de la lune, cherchant un peu de solitude pour apaiser son esprit. Elle fixait l’horizon où les étoiles, scintillant à la surface de l’océan, berçaient son âme avec la douce mélodie des vagues. La solitude et la contemplation de cette immensité naturelle étaient pour elle un refuge face à la tempête émotionnelle qui la submergeait. Lorsqu’elle tourna la tête, son regard croisa celui de Jade, immobile, à quelques mètres. Sans un mot, un torrent d’émotions passa entre elles. La brise légère caressait leurs visages et accompagnait les pas de Jade, un écho de tendresse vibrait dans l’air de cette nuit magique.
Elle s’arrêta près de Kit et leurs yeux se fixaient mutuellement. Elle s’exprima tendrement.
— Je suis désolée Kit, mon intention n’était pas de te blesser. Je sais combien c’est difficile pour toi, cette souffrance que tu traverses.
Jade lui prit doucement la main. Kit frissonna involontairement Ă  ce contact et contre toute attente, accueillit ce geste en resserrant ses doigts autour de ceux de Jade.
— Je suis désolée Jade de m’être emportée de la sorte. Je ne sais pas comment faire face à tout cela, mes émotions, ma douleur.
— Tu n’es pas obligée d’y faire face seule.
Kit esquissa un léger sourire, puis s’abandonna contre Jade. Les deux femmes restèrent silencieuses, se laissant bercer par la douce mélodie des vagues. Les battements de leur cœur s’accordaient, et un sentiment de paix les submergea. La lune éclairait leurs silhouettes. Elles restèrent, ainsi, enlacées profitant de cet instant.
*******
Seule, chez-elle, Kit ne pouvait chasser de son esprit les paroles de la diseuse d’aventure. Assise sur son lit, elle tenta de comprendre le sens de ses propos.
Elle se murmura à elle-même « Quel lien mon père peut-il avoir avec cette île ?.»
A l’instant même, elle plongea sa main dans la couverture de son carnet et en sortit la photo d’Emma. Tandis qu’elle observait le portrait, elle repensa à la vision de l’entrepôt.
« Étais-tu réellement là ? Cet endroit est en train de me rendre folle. » Pensa-t-elle, submergée par un mélange de confusion et d’appréhension.
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bienvenuechezmoi · 2 months
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Aujourd'hui, samedi 16 mars 2024, 1h55.
Je comprends dans ma chair la critique de l'école. L'école du capital. Celle qui forge les travailleurs dompté de demain.
Nous sommes biberonné dès 3 ans à obéir à l'adulte, à la hiérarchie, à la personne qui a le pouvoir dans la pièce. Par la violence ou non. Par la pression du groupe, par l'humiliation verbale mais aussi symbolique de la note ou par la récompense positive, les gommettes, les compliments, la reconnaissance d'un statut.
J'ai toujours compris théoriquement cette critique de notre domptage par l'école mais je la contrebalançais par "quand même c'est le système le moins pire pour apprendre au plus grand nombre à lire et écrire". Évidemment, l'école n'a pas était un fardeau pour moi. Je ne trouvais pas ça cool mais pas horrible non plus. Je remercie mes facilités pour avoir franchement pas branlé grand chose sans redoubler. Je n'étais pas là plus grande flèche de la famille, mais bon tranquille ça passe.
Cependant on ne sort pas indemne psychologiquement de 15 ans d'Ă©cole nationale. On a appris Ă  fermer sa gueule et Ă  s'assoir pendant des heures durant.
Je pense que l'expérience est différente pour les etiquettés "bons élèves" et les "mauvais élèves". En tant que "bon élève" on a l'habitude de la récompense, de se sentir récompenser de façon régulière. Les "mauvais élèves" apprennent l'humiliation et les violences d'un milieu qui ne veut pas les voir exister pourtant ils y resteront pendant des années. Des années qui ont voulu les écraser jour après jours. Soit tu t'ecrase et tu apprends très jeune que tu ne vaux rien, soit tu rejettes la hiérarchie et tu slalomes entre les danger pour que ton corps et ton esprit survive. Tu apprends à te battre contre la hiérarchie qui te méprise et reconnaître ta valeur par toi même et non à travers les autres (évidemment le trauma n'est pas loin).
J'en viens au fait que le "mauvais éleve" a déjà appris a survivre dans un milieu hostile et à dire aux gens d'aller se faire foutre et ça va lui être très utile pour la suite de la vie. Alors que le "bon élève" a été biberonné a recevoir sa récompense de la hiérarchie. Il l'a veut de ton son être.
Puis le "bon élève" fini ses études et trouve un travail, sauf qu'il est toujours matrixé par sa récompense sociétale de sa place de bon élève. Malheureusement pour le "bon élève", l'école était un lieu qui se pense à minima en ayant un but louable d'éducation ce qui n'est pas le cas de l'entreprise. L'entreprise, elle, est très clair sur son but "on est là pour faire de la thune" et je souhaiterai ajouter à ce slogan "même si on doit en écraser sur le chemin". Le "bon élève"" se retrouve alors à se faire rouler dessus par les entreprises, car c'est ce qu'on lui a appris toute sa vie donc il l'applique. Il l'applique, et l'entreprise l'en remercie et utilise cette faiblesse, que dis-je cette apprentissage de la soumission encore et encore (jusqu'à atteindre 44% de stress psychologique au travail).
Tout ça pour dire que l'école nous dompte poir que l'on se fasse plus facilement écraser par les entreprises. On nous a appris à fermé sa gueule et à dire oui. Et quand on t'a appris toute ta vie à faire ça et que jusqu'à présent ce système ta toujours à peu près convenu la réalité de l'entreprise est violente.
Je rappelle un burn out au bout d'un 1 an mais ma manger est "ravie de mon travail". Je crois j'ai compris.
Surtout ne vous demandez pas pourquoi les conventions collectives des secteurs où il n'y a que des cadres sont éclatés.
Et pour côtoyer des vieux cadres ils sont complètement matrixés par leur travail c'est une dinguerie.
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pauline-lewis · 2 months
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Les poussières dorées
J'ai passé toute la semaine dernière à écrire cet article de blog dans ma tête, tant et si bien qu'il n'en reste rien — me voilà donc condamnée à reprendre de zéro. Je crois que je voulais écrire que je suis allée voir Dune au cinéma — la suite, évidemment — et que j'ai aimé certaines choses (le fait que le personnage de Chani ait gagné en profondeur, et Zendaya qui lui donne beaucoup de force) et que j'en ai regretté d'autre. J'ai surtout regretté les choses bizarres du roman qui ont disparu avec cette adaptation. L'enfant qui naît avec les connaissances d'une adulte, les longs trips psychédéliques sous eau de vie qui m'avaient tant marquée sous la plume d'Herbert. Même la chevauchée épique sur le ver Shai-Hulud m'a laissée un peu sur ma faim. Je crois que je ne cesserai jamais de regretter chez Villeneuve sa capacité à lisser les choses. C'est un cinéma qui n'imprime pas vraiment d'images dans ma rétine, comme s'il glissait sur mes yeux. J'ai beaucoup pensé à mon rapport aux images ces derniers jours puisque nous avons regardé par accident un film que nous avions déjà vu, Panic à Needle Park. Je me suis étonnée de ces fictions qui ne laissent pas le moindre résidu en moi quand d'autres déposent leurs poussières dorées jusqu'au plus profond de mon âme. Qu'est-ce qui accroche, qu'est-ce qui s'évapore ?
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Bungalow pour femmes de Raoul Walsh (1956)
J'étais contente, après Dune, de regarder Bungalow pour femmes de Raoul Walsh (je préfère évidemment le titre anglais The revolt of Mamie Stover). Contente d'y trouver le visage en colère de Jane Russell mais aussi les reflets bleutés de ses robes à paillettes, le roux de ses cheveux, le bleu vif de la mer et le jaune du sable. La couleur au cinéma me rend très heureuse, c'est cette augmentation de la réalité derrière laquelle je cours toujours.
Bungalow pour femmes, donc, raconte l'histoire d'une femme qui s'installe à Honolulu après avoir été obligée de quitter San Francisco. Le film fait beaucoup de manières pour ne pas parler de travail du sexe (censure oblige), mais c'est bien de cela qu'il s'agit ici. Le personnage de Russell tombe amoureuse d'un homme sur le bateau, qui lui préfère une femme plus respectable, une femme qui va bien avec sa maison de riche sur les hauteurs de la ville. Mamie Stover commence à travailler dans un hôtel. Elle gagne un pourcentage sur les consommations des hommes et sur les coupons qu'ils donnent par dizaine pour passer quelques minutes avec elle. En parallèle, elle revoit l'homme du bateau avec qui elle développe une relation ambigüe.
Bungalow pour femmes n'est pas vraiment une histoire d'amour mais plutôt une histoire de ce que la société attend des femmes : d'être ambitieuses sans être vénales, d'être désirables sans être trop désirées, d'abandonner leur agentivité entre les mains d'un homme qui n'est pas digne de confiance. Mamie Stover est justement trop — trop vénale, trop corrompue. Impossible pour elle de s'arrêter de désirer de l'argent, plus d'argent, pour sortir de la pauvreté dans laquelle elle a grandi et pour réaliser son rêve : rentrer chez elle, conquérante. Le regard porté sur elle est cruel. C'est un film très dur sur la valeur de l'amour dans une société capitaliste (en un sens le film a fait écho à Simple comme Sylvain de Monia Chokri, que j'ai vu une semaine plus tard, qui est aussi un film assez triste sur le fait que l'amour s'inscrit dans un système de classes sociales, qu'il ne transcende pas les conditions matérielles des amant·es).
Et puis Bungalow pour femmes est très beau — ses plans sur la mer, les contrastes entre les lieux bourgeois et la petite pièce dans laquelle Mamie reçoit les clients de l'hôtel — de la couleur, partout ! Comme beaucoup de films de l'époque, il laisse complètement de côté la colonisation, tous les personnages racisés font de la figuration, quand bien même ce sujet aurait vraiment pu être intégré au propos du film et à son analyse des rapports de domination/pouvoir.
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Come what may
Comme je suis allée voir la comédie musicale à Londres le mois dernier, j'ai replongé dans Moulin Rouge de Baz Luhrmann, un film que je ne pourrai jamais renier sans avoir l'impression d'arracher une partie de moi-même. À chaque fois que je le regarde, je le commence en étant parfaitement rationnelle, une personne de 37 ans qui a désormais vu beaucoup de comédies musicales, à qui on ne la fait pas en somme, et je le termine à pleurer sur Come What May comme si j'avais de nouveau 14 ans et que je faisais partie d'une mailing list de fan fiction consacrée à Ewan McGregor. Je pense qu'aucun film ne me fait ce même effet, et je le porte près de mon cœur tel un collier en forme de cœur en strass rouges qui s'ouvre pour dévoiler des photos du film découpées dans le Télé 7 Jours. J'éprouve une forme de fidélité pour cette ado qui cousait deux ans plus tard Placebo en strass sur un sac Café Privilège donné par sa grand-mère. Elle n'avait pas beaucoup d'ami·es — je lui dois bien d'être la sienne aujourd'hui.
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Écrire !
Bref, tout ça pour dire que j'ai repris le travail sur mon projet sur la comédie musicale. Ça va faire dix ans que j'ai cette idée en tête, que je la reprends et l'abandonne et la reprend et l'abandonne (on repeat). Parfois j'écris dessus ici comme j'écrirais une pensée magique. Je me dis que je vais le faire apparaître comme ça, en en parlant, le faire exister.
J'en suis donc à ce stade habituel de mes projets où je me dis qu'il faut que je lise 150 livres universitaires sur le sujet, livres que j'achète d'occasion sur Internet, que je reçois, que je range dans une jolie pile sur mon étagère, que je lis sans vraiment en retenir grand chose. C'est une forme coûteuse et vaine de procrastination, qui a pour seul but illusoire de légitimer mon écriture. Comme c'est un livre personnel, je pourrais simplement me lancer, d'autant que j'ai beaucoup travaillé l'année dernière à me détacher de mon besoin de citer pour exister.
Bref, il est grand temps que je m'y remette, que je me jette dans le grand bain de l'écriture et autres métaphores. D'autant que mon deuxième chapitre porte sur Brigadoon et sur la nécessité d'ouvrir les portes d'un autre monde ! Une joyeuse perspective ? Une joyeuse perspective !
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