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befrench · 4 years
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Interview Romane Santarelli [Partie 2]
Qu’est-ce que t’a apporté la Coopérative de Mai au niveau de la visibilité et comment elle t’a apporté son soutien ? 
La Coopérative de Mai à mes yeux c’est à la fois un endroit que je fréquente très souvent (j’ai beaucoup de souvenirs là-bas) mais aussi une équipe de passionnés avec qui j’ai un certain lien maintenant, ils m’ont toujours fait confiance sur mes projets et ça j’en suis touchée : mon tout premier concert c’était là-bas d’ailleurs ! Je suis passée de ma chambre à une salle pleine de 2000 personnes, en première partie de Petit Biscuit… l’angoisse ! Mais des fois je me dis que ça a été un peu comme la chance de ma vie, et aussi un certain déclic. Depuis, j’ai joué là-bas douze fois au total en trois ans alors c’est plutôt une fierté! J’en suis reconnaissante.
Ils m’apportent de la visibilité et on collabore de plus en plus car le projet évolue. 
C’est hyper motivant pour moi. Je m’éloigne de plus en plus de la période où je faisais les choses seules, dans ma grotte, de manière incertaine. Et ça fait du bien ! Je me sens un peu plus légitime aussi.
Tu es sélectionnée au iNOUïS du Printemps de Bourges raconte-nous ton expérience, de ta performance à la Coopérative de Mai à ta sélection.
Cette performance pour les pré-sélections, j’avoue que je la considère comme l’une des pires prestations de toute ma vie, parce que j’ai jamais autant stressé ! J’avais fait une insomnie la veille, bref, j’étais vraiment pas au top de ma forme. Du coup tout le long du set, j’ai eu l’impression que tout le monde voyait mon stress, et ça me déstabilisait. Je suis sortie de scène vraiment déçue. Et au final il y a eu de super retours. J’étais rassurée, mais sceptique. Jusqu’à ce que Ludo, le programmateur de la Coopé m’appelle, quelques semaines plus tard, pour m’annoncer la bonne nouvelle ! Et à partir de là, ça a été un peu l’accélération, ça a débloqué plein de choses, je me souviens que tout le mois de février j’ai été dans l’adrénaline constante. Bon, ensuite, il y a eu le coronavirus…. Qui a tout gelé !
Mais bon, on rebondit !
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Quel effet cela fait d’être programmée au Festival REPERKUSOUND à côté de Boris Brejcha ou Deluxe ? 
C’est une énorme satisfaction évidemment ! Quand je me retrouve dans un line up aux côtés d’artistes pour lesquels je me suis rendue en festival, ou que j’ai écouté des heures, c’est une énorme satisfaction, une adrénaline de dingue. Un peu plus, le rêve se réalise et ça me rassure en me disant que je ne fais pas tout ça pour rien depuis toutes ces années. Ça porte ces fruits. Ce qu’on ne voit pas dans l’artiste c’est qu’il y a toujours une part de doute qui vient sonner à la porte, des ascenseurs émotionnels, des remises en question. Alors ce genre de choses, les grosses dates, c’est un peu la vie qui t’envoie un signe, que tu es sur le bon chemin :-)
Mais il faut prendre ça avec beaucoup d’humilité évidemment. Parce que ça ne veut pas dire que tu vas être disque d’or demain !
J’ai vu sur tes différentes interviews que tu es très productive pendant ce confinement, est-ce que nous pouvons nous attendre à une nouvelle sortie prochainement ? Ou vas-tu d’abord finir ta tournée de promotion et de concert pour “Quadri” ? 
La phase de promotion de Quadri est complètement bouleversée à cause du contexte, mais le ””bon coté”” de ce confinement c’est que les médias restent super actifs malgré les conditions pas évidentes. Ils font avec les moyens du bord et je trouve ça hyper courageux de leur part. Du coup j’ai pas mal de médias qui viennent vers moi en ce moment, il y a eu une chronique sur Quadri dans Libé, une interview pour France Inter, une belle mise en avant à travers le Printemps Imaginaire, un live sur Tsugi Radio. Et tout ça c’est assez réconfortant. Donc on continue de faire vivre “Quadri” comme on peut… Et surtout, là on prépare une Edition Remixes de celui-ci, avec des artistes que j’adore comme Calling Marian, Rrobin.. pour ne pas tous les dévoiler ! Et un nouveau titre va sortir le 8 mai, “ Water Moon Pattern” !
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Est-ce que le confinement et la situation actuelle influent sur tes compositions ? 
Malgré cette période assez dure, je me porte bien et j’ai la chance de réussir à en faire quelque chose de positif, j’ai fait vraiment plein plein de morceaux et ça m’étonne. 
Je me rends compte que c’est quand je suis heureuse que j’arrive à créer. 
Les moments de déprime, à l’inverse, sont synonymes de page blanche. Alors que souvent on dit que les artistes sont inspirés par la mélancolie etc. J’ai longtemps cru que c’était mon cas et en fait pas du tout !  
Si je suis productive en ce moment, c’est aussi dû au fait que personnellement je suis dans une situation de lâcher-prise, d’introspection, comme beaucoup de monde en ce moment je pense. Alors ça m’aide à créer. Je suis rentrée me confiner chez mes parents, et du coup je me retrouve dans les mêmes conditions qu’au tout début quand j’ai commencé à produire : la chambre d’ado, un peu isolée, avec peu de matériel. Et c’est une époque ou je faisais les choses spontanément, sans me poser de questions, c’était vraiment un loisir à 100%. Tandis que maintenant je le vois autant comme une passion qu’un travail.
Et quand un projet devient sérieux, carré, la spontanéité disparaît un peu. Parce que d’un coup tu intellectualises tout : “est-ce que ce morceau va fonctionner sur le public ?” , “est-ce que ce truc peut passer en club, en radio?” , “est-ce que ma piste de basse va bien sonner sur un gros système son”, est-ce que, est-ce que… 
Bref, en fait, souvent ça freine la création !
Donc là le fait d’y revenir, 4 ans après, et d’y rester plusieurs semaines consécutives, de me replonger dans ces souvenirs, ça me touche beaucoup et ça me rend à nouveau spontanée.  
J’ai donc une flopée de morceaux, qui pourraient sortir très vite, mais il faut que l’on respecte un certain calendrier… Alors pour le moment ils vont rester au chaud dans mon ordinateur! Par contre la plupart de ces nouveaux titres sont dispos sur ma page Facebook, à l’occasion des lives pour Printemps de Bourges et de Tsugi Radio, réalisés les 22 et 23 avril.
Tu as le mot de la fin, qu’est-ce tu voudrais dire pour que les personnes qui suivent Be French se mettent à te suivre ?
Allez écouter ces deux sets : j’y ai mis beaucoup d’amour :-)                              Et surtout merci!
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befrench · 4 years
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Interview Romane Santarelli [Partie 1]
Comment veux-tu te présenter au personnes qui suivent Be French ?
Je m’appelle Romane Santarelli, j’ai 22 ans, je suis originaire de Clermont et produis de la musique électronique sous ce nom. Je suis avant tout une passionnée de musique, qui se nourrit de plein de genres et je crois que ça se ressent dans ma musique : elle est assez hybride je crois ! J’essaye de raconter des histoires à travers des pièces instrumentales et surtout de laisser l’auditeur se créer la sienne, se créer ses propres images.
Quelles sont les émotions que tu veux retranscrire à travers cette techno douce et enivrante ? 
Moi je suis attirée particulièrement vers la musique électronique qui génère une image mentale, une histoire, à travers la musique d’artistes comme Rone, Jon Hopkins, Agar Agar, Nils Frahm. Ils ont cette dimension visuelle et introspective. Comme s’il s’agissait de livres sonores ! J’aime bien l’idée de proposer des sortes de “tableaux”. En fait, je suis synesthète, je m’en suis rendue compte il y a trois ans. C’est peut-être pour ça que je me tourne vers ce genre de musiques inconsciemment.
Mais je suis aussi attirée, et de plus en plus, par la musique qui stimule le corps, qui appelle à la danse, qui a un côté énergique : Chemical Brothers, Modeselektor, Neil Landstrumm… Du coup j’essaye de retranscrire ces deux idées à travers ma musique. Je trouve qu’Aphex Twin a réalisé ça à merveille à travers sa discographie. Je l’écoute beaucoup en ce moment.
Quelles sont tes inspirations ? Et comment tu t’es mise à produire ?
Je crois que dans notre imaginaire, un artiste, il puise son inspiration dans les voyages, les déplacements, les nouveaux horizons. Moi ce n’est pas du tout mon cas, je voyage peu en fait (même si j’aimerais remédier à ça!). En fait, ma principale source d’inspiration elle se trouve tout près de moi : c’est mon entourage, mes relations.
Par exemple avec mon cercle d’amis on passe notre temps à se faire écouter des musiques, à échanger sur ce qui nous touche, à les analyser, à se questionner sur quelle couleur ça nous évoque, quelles émotions ça nous procure… Que ce soit en contexte festif ou au contraire dans des moments de calme, on passe notre temps à faire ça ! Par exemple l’un va arriver et nous lancer un vieux morceau de chanson française, ou de rap, on va tous se poser, écouter silencieusement et à la fin on partage nos interprétations des paroles… Ou on va brancher un multi-jack sur une même source, casque sur les oreilles, puis silence pendant dix minutes et on écoute le morceau. Et on debrief après. C’est assez surprenant et inhabituel je trouve de pouvoir faire ça avec des personnes ! Y’a un côté hyper ludique et à la fois vraiment intime. Vu de l’extérieur ça pourrait même paraître étrange. Mais c’est vraiment une chance pour moi, on peut passer des heures à faire ça. Que ce soit des amis musiciens ou au contraire qui ne le sont pas du tout, réaliser que la Musique, ça les touche autant que moi, et qu’on la perçoit tous d’une manière différente, ça m’intéresse à fond.
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Et c’est toute cette démarche de partage qui m’inspire. D’ailleurs les oreilles de mon entourage sont un peu mes cobayes ! Mes parents, mes meilleurs amis, ou même des gens que je peux avoir rencontré il y a peu. Je leur fais écouter mes maquettes et ça me permet d’avoir un recul assez rapidement et d’avancer plus vite. Je suis hyper intéressée de savoir quel élément du morceau va les toucher ou au contraire quel élément il faudrait éclipser selon eux.
Du coup, j’aime bien leur rendre ça, ou du moins je le fais assez naturellement : j’introduis de plus en plus des moments de vie dans mes morceaux, des voix des personnes qui me sont proches que je passe dans des effets, de sorte à ce que ca ne soit pas toujours perceptible dans le rendu. C’est super important pour moi de rajouter cette touche d’émotion dans le “background” de chaque titre. Ça fige un souvenir aussi, un moment de vie.
Et pour répondre à ta deuxième question et bien c’est d’ailleurs un peu comme cela que j’ai commencé de produire, j’avais 16-17 ans, dans ma chambre d’ado avec mon ordi, mon petit clavier midi, on écoutait mes maquettes avec mon meilleur ami d’enfance. Il était hyper enthousiaste, surexcité à l’idée de parler dans un micro. Il y avait un côté vraiment ludique à tout ça ; il me donnait des idées, avec ses mots, et j’essayais de reproduire ces idées. C’était très spontané, ça me fait sourire quand j’y repense. 
Enfin, c’est très important pour moi de vivre la musique “physiquement” aussi : dans mon temps libre je me rends très souvent dans des clubs, à des concerts. Ça m’inspire. 
Qu’est-ce que tu retiens de tes expériences avec Kawrites et qu’est-ce que cela t’apporte en tant que compositrice solo ?
Les concerts avec Kawrites m’ont apportée beaucoup d’expérience et de maturité, musicalement comme personnellement. C’était une période où le projet était entièrement indépendant et nécessitait une certaine gestion : c’est moi qui démarchait les programmateurs, qui supervisait les tournées, la paperasse des concerts (contrats, déclarations administratives), qui gérait les plannings répètes, résidences, qui m’occupait de toute la promo, des réseaux sociaux, etc. 
On voyageait en voiture toutes les deux pour aller jouer à travers la France, on était dans notre petite bulle. Du coup cette phase de vie comportait une certaine beauté mais aussi des limites. Je passais plus de temps sur la gestion du projet, plutôt que sur la partie artistique. C’était vraiment chronophage. Mais j’en garde un souvenir impérissable. Le retour en solo a été brutal, même si c’est moi qui l’ai choisi. J’ai été très angoissée de devoir assumer toutes ces choses-là seule, c’est à dire les choses hors de la dimension musicale : par exemple assumer seule le côté presse, vivre seule les trajets et les concerts.
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Composer de la musique seule, ça je l’ai toujours fait, et je l’ai toujours un peu préféré d’ailleurs. Mais tout le reste, la dimension globale d’un projet musical, devoir l’assumer seule, ça m’a apportée beaucoup de troubles. J’étais à deux doigts de tout arrêter. Mais j’ai préféré essayer pour voir si j’en étais capable. Et comme j’ai une bonne étoile, les choses ont commencé de vraiment me sourire à ce moment charnière ! J’ai été approchée par deux personnes incroyables qui sont David mon booker (Mediatone) et Emily mon éditrice (Unicum Music) à la rentrée de septembre 2019. Depuis on travaille ensemble, de manière quotidienne, ils sont impliqués à 200% dans le projet et ça c’est inestimable pour moi. Je n’ai pas du tout cette sensation d’être solitaire donc. Et je peux me concentrer davantage sur la musique, parce que maintenant ce sont eux qui assurent la plupart des côtés de gestion que j’assurais avant. Et ils sont bien plus compétents que moi !!
Je me sens entièrement libre et soutenue. Et je me tourne plus vers d’autres artistes, pour des collab, des remixes. 
Qu’est-ce que Clermont-Ferrand représente pour toi ? Qu’est-ce que cette ville t'inspire ?
J’y vis depuis 4 ans maintenant. Clermont-Ferrand c’est un peu une ville-campagne ! Elle comporte une certaine routine, ce sont les mêmes lieux qu’on fréquente, les mêmes gens sur lesquels on tombe, et le milieu musical est assez petit aussi. Du coup je m’y sens bien, et à la fois j’aimerais la quitter, parce que justement cette routine peut vite devenir ennuyante. J’ai déjà fait le tour, depuis un moment. Mais en 10 minutes de voiture, tu peux te rendre dans des paysages magnifiques, et ça c’est vraiment unique. Je suis assez proche de la nature, ça n’a pas toujours été le cas, mais je pars souvent m’éclipser, seule ou accompagnée, dans les paysages alentours. 
C’est d’ailleurs mon rituel de veille de concert : l’ascension du Puy-de-Dôme, du Puy du Pariou…! On a prévu d’y tourner un clip d’ailleurs.
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befrench · 4 years
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Interview Pannacotta :
Comment voulez-vous vous présenter aux personnes qui suivent Be French ? 
 Nous sommes un groupe de 4 gentlemens qui tissent une ribambelle de sucreries pour adoucir votre quotidien. 
Racontez nous comment le groupe s’est formé, comment vous en êtes arrivé à créer Pannacotta ?
La formation a débuté avec Kimi et Valentin, qui s'étaient déjà rancardés de nombreuses fois pour jouer ensemble, enregistrer des compos communes etc... Ce n'est qu'un peu plus tard que l'idée leur est venue de monter un groupe, Dorian (ami de longue date) a pris la basse et enfin je me suis ajouté après la rencontre récente avec Kimi, j’ai rencontré Dorian et Val le jour de notre première répet', ça a matché et c'était parti !
Pourquoi Pannacotta ?
« Le prochain groupe que j'ai je l'appelle Pannacotta ça en jette grave »
« Mais qui va nous prendre au sérieux ? »
« Justement ! On s'en fou ! »
Au delà de cette conversation qui résume bien l'esprit, on s'est avec le temps bien familiarisés avec ce dessert, et on a trouvé la graphie du mot très esthétique !
Qu’est-ce que Montpellier représente pour vous ?
Notre lieu de rencontre, un lieu ultra riche en musiciens de grand talent, et une belle opportunité de départ pour un groupe de jeune comme le nôtre pour pouvoir se produire dans des lieux adaptés et agrandir notre cercle. C'est difficile d'en partir !
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On retrouve dans vos compositions les éléments du rock, de la funk et de la pop qui nous donnent à chaque fois de superbes compositions et très variées d’un morceau à l’autre, quels sont les caractéristiques de votre rock pour faire cohabiter ces différents styles simultanément ?
Ça se fait assez naturellement, tous ces styles nous parlent assez instinctivement.
Comme on a beaucoup de goûts communs en musique, le mélange nous paraît cohérent et donne la couleur de ce qu’est Pannacotta.
Les caractéristiques sont donc communes à tous ces styles.. Valentin a un son électrique funky très caractéristique de notre musique, Kimi lui apporte plutôt une touche folk, à la composition vocale et instrumentale. A la batterie une frappe assez rock/groove, et une basse au fond du temps donnent une espèce de recette sucrée qui nous a bien plu dès le début !
 Quels artistes vous ont poussé à faire de la musique ? De quoi vous vous inspirez pour composer vos musiques ?
Après cette question on a tous regardé nos Spotify respectifs pour les comparer, et on s'est rendus compte que beaucoup d'artistes étaient les mêmes.
Au delà des inévitables Pink Floyd, Tame Impala ou Stevie Wonder.. On écoute beaucoup d'artistes comme Mac Demarco, Homeshake, Parcels, Bee Gees, General Elektriks,.. ce serait difficile de tous les citer.
Que vous a apporté l’expérience CROUS avec les sessions YOOT ?
Le YOOT a été d'un grand soutien envers nous, bien au delà d'un simple expérience. Après nous avoir donné l'opportunité de jouer au Trioletto au tout début de la formation du groupe, ils ont continué à nous soutenir tout au long de l'année, à nous conseiller sur des stratégies de développement, de communication, via des rendez-vous et des contacts réguliers. Ils nous ont également proposé une résidence d'une semaine dans des conditions professionnelles ainsi que deux Live Sessions. Pannacotta a vraiment pu se développer grâce à eux et on les remercie grandement pour ça.
Où en êtes vous de votre prochain EP annoncé avec la sortie de “Too High” ?
L'EP est enfin prêt, mixé, masterisé, on avait prévu de le sortir à la fin du mois de Mai avant que la situation ne se dégrade, maintenant nous sommes en réflexion sur la date, car plusieurs de nos concerts qui y étaient associés ont été annulés. Cependant, on ne veut pas laisser nos auditeurs sans aucun contenu trop longtemps, il est possible qu'on sorte un titre de l'EP (autre que Too High) bientôt en avant-goût, et l'EP un peu plus tard peut être dans l'été ?
Pour en revenir à l'esprit de Pannacotta, on forme aussi une belle bande d'indécis !
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Comment arrivez-vous à avancer, à composer pendant le confinement ?  Est-ce que vous avez prévu quelque chose pour le fin du confinement ? 
Pendant le confinement, on essaye de composer comme on peut chacun de son coté. Le contexte actuel n’étant pas évident pour tout le monde, on fait en sorte de rester actif aussi pour garder cette productivité, d'écrire des nouveaux morceaux, de penser la stratégie de sortie d'EP, on pense aussi au report éventuel de nos prochains concerts.
Comment avez-vous créé votre notoriété à travers les concerts, les lives ?
Le groupe a commencé avec un petit cercle d'amis proches, on a tous joué de la musique à droite à gauche avant de jouer ensemble, le premier concert du groupe était chaud bouillant, tous nos potes étaient là. Et après ça, on a été contactés par pas mal de personnes qui voulaient nous faire jouer par ici. Et ça continue encore maintenant (avant le confinement bien-sûr).
On peut mettre ça sur le compte du bouche à oreille, de l'aide du YOOT, du dispositif d'accompagnement Homework (Kiwi Records) qui nous a aidé et permis de jouer lors du festival I Love Patio à Victoire 2 (salle de concert et studios de repet' ), Frédéric Muffet nous a également beaucoup soutenu, et peut être aussi des live session qu'on a sorti ces dernières années sur Youtube. Un format vidéo qui marche bien, et qui nous plaît beaucoup parce qu'il mêle à la fois live et studio et nous permet de travailler notre image comme ça nous chante !
Au final, on a vraiment pu compter sur le soutien de plein d'acteurs différents de la culture à Montpellier et faire vivre un projet qui à la base n'était qu'une rencontre musicale hasardeuse. On continue d'exister en grande partie grâce à eux et à des gens comme vous qui s'intéressent aux artistes émergents, et on vous en remercie chaleureusement !
Pannacotta 
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befrench · 4 years
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Interview Confinement d’Holy Doxa [Partie 2]
Parlez moi de vos expériences de scène et de votre dernier tremplin:
Antony : C’est paradoxal, tu retrouves le plaisir de jouer sur scène, rencontrer d'autres groupes, c’est super sympa. Mais à côté de ça c’est une compétition, il faut être meilleur que les autres, et c’est pas la première idée que je me fais de la musique. Après grâce à ça, dès notre sixième scène on a joué à l’Espace Julien ce qui n’est pas rien ! Il y a du bon et du mauvais comme partout. 
Louis : J’ai l’impression que le “mauvais” côté est un peu nécessaire quand t’essayes de faire de la scène, de trouver des premières parties… Il y avait tout un côté business, vendre des places, faire ta promo qui me plaisait pas trop dans ce type de structure, mais si on le fait c’est qu’on a quelque chose à y gagner. On perd peut être de la pureté et de l’envie artistique mais avec du recul je n’ai aucun regret d’avoir fait ces tremplins.
Antony : Même les côtés négatifs comme vendre des places, faire sa promo c’est nécessaire à la survie d’un groupe, c’est un exercice compliqué au début mais on s’y est fait, et je pense qu’il faut qu’on accepte cette partie du taff.
Louis : C’est utile de s’enlever cette espèce d'idéal, se produire sur une scène locale, juste jouer de la musique, sans tout ce qui va avec.
Comment vous vous organisez pendant le confinement pour avancer dans votre album ?
Louis : On se divise un peu les tâches, le graphisme par exemple tout se fait sur internet donc c’est assez simple d’avancer. Après pour ce qui est de la musique on arrive à se débrouiller, à avancer, il y a par exemple notre reprise acoustique de “A Maze” disponible sur notre chaîne Youtube! On essaye de se débrouiller, si on s’organise bien il y a peu de choses hors de portée, mis à part la scène.
Antony : Le confinement peut être intéressant pour la sortie de nos morceaux, notre communication. Les gens ont forcément beaucoup plus de temps à consacrer à l’écoute de
nouveaux groupes, morceaux. On a prévu deux nouvelles sorties avant celle de notre album alors restez bien connectés ! 
Nicolas : Il y a d’ailleurs déjà un morceau de l’album en écoute sur toutes les plateformes, Youtube, Spotify etc.
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Qu’est-ce que Dream Graveyard représente de spécial pour le groupe ?
Antony : C’est le premier morceau de la relation à distance avec Louis. Et puis on l’a tellement adoré que ça nous a donné envie d'enchaîner sur la suite d’Holy Doxa! Gianni et Nicolas ont ensuite apporté leur touche à leur tour. Et puis même en dehors de ça, ce morceau nous représente pas mal, ce mélange d’émotions on le retrouve dans ce morceau, avec des parties calmes, parfois plus héroïques, plus rock à la fin donc on trouvait qu’il nous représentait bien.
Louis : On s'était dit que ce n'était pas le morceau le plus accessible pour des gens qui nous écoutent pour la première fois. Mais au final, pourquoi pas partir sur un morceau qui n’est peut-être pas le plus accrocheur, mais celui qui nous représente le plus.
Antony : Si les gens devaient écouter un seul morceau de l'album ce serait celui-là !
Quels sont vos projets et vos ambitions pour la sortie de votre album ? Concerts / Festival ? 
Louis : On a déjà prévu quelques concerts, ça sera des concerts avec des groupes d’amis. Notre but maintenant c’est de tourner le plus possible, d’avoir le plus d'opportunités possible.
Antony : On a une idée aussi, ça serait de faire un concert de sortie d’album !
Louis : Et pour ceux qui nous suivent en dehors de Marseille, on a pensé à vous, et prévu des concerts en dehors, vous serez prévenus bien assez tôt! 
Antony : Pour les festivals on n’a rien de vraiment organisé donc ça reste une possibilité mais rien de planifié pour l'instant.
Nicolas : À Marseille il y a plein de choses organisées mais le plus souvent c’est des concerts de musique électro ou de rap, pas vraiment dans notre registre…
Antony : C’est pour ça qu’on essaye de s’exporter, d’aller voir peut être des villes un peu plus rock, avoir de nouvelles expériences!
Louis : Pour finir l‘interview, j’aimerais ajouter que Dream Graveyard est né d’une partie ma vie où j’étais pas inspiré, un peu perdu. Je pense que ces périodes de vie, au lieu d’être vraiment perçues du mauvais côté, peuvent être sublimées, en tirer le bon côté, en mettant ses émotions sur un instrument. J’ai trouvé l’intro de cette chanson le lendemain d’une grosse soirée en gueule de bois, l’idée est de montrer que l’on peut être créatif même dans des moments de fatigue mentale et physique intense, de manière insoupçonnée.
Antony : On aimerait d’ailleurs dire un grand merci à notre manager Simon Berthiaud. De plus l’album a été enregistré avec Cyril, l’ingénieur son du Temple Studio, un collaboration enrichissante et plaisante, un grand merci à lui aussi !
Holy Doxa - Dream Graveyard
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befrench · 4 years
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Interview Confinement d’Holy Doxa [Partie 1]
Be French a rencontré pour vous Holy Doxa, un groupe de rock Marseillais à l’occasion de la sortie de leur nouvel album. Antony le chanteur/guitariste, Louis le bassiste, Nicolas en deuxième guitare Gianni à la batterie, sont venus nous parler de la formation du groupe, de leurs expériences sur scène, et de ce qui les inspirent en tant qu’artiste, voici l’Interview Confinement: 
Quelle sont vos inspirations ? Et qu’est-ce qui vous a poussé à faire de la musique ?
Antony : Avant que Louis me propose de chanter dans son groupe vers mes 16/17 ans, je n'avais jamais pratiqué la musique donc ça a commencé relativement tard pour moi. J'avais aussi très peu de repères musicaux dans mon adolescence, jusqu'à mon entrée dans le groupe où j'ai découvert tous les groupes et artistes rock que j'adore maintenant : les Red Hot, Muse, Nirvana ou encore les Arctic Monkeys. Le travail solo de John Frusciante m'a aussi beaucoup influencé dans l'écriture de notre futur album.
Louis : Ce qui m’a donné envie de faire de la musique, depuis la 5ème déjà, c’est à peu près les mêmes qu’Antony, ce serait Muse, les Red Hot, Jeff Buckley, Nirvana... Et comme on n'a pas grandi avec Nicolas et Gianni, on vient de milieux différents, ils ont apporté des influences différentes!
Nicolas : On n'a pas les mêmes influences, mais c’est ça aussi qui fait la richesse de la musique, on apporte chacun ce qu’on a appris de notre côté. Ce qui m’a influencé c’est juste d’écouter des morceaux où il y avait de la guitare, j’ai kiffé, donc j’ai voulu commencer vers 13 ans sur la seule guitare qu’il y avait chez moi… une guitare à trois cordes.
Gianni : Moi j’ai commencé la musique à 6 ans, j’ai commencé par le piano, ensuite la batterie, et je m’y suis mis sérieusement vers 13 ans. Niveau culture musicale, je suis plus Sting, Police, en groupe de rock de par mon père, Céline Dion de par ma mère, et Jennifer de par mon coeur dans un tout autre registre! Et je ré-écoute pas mal de Linkin Park parce que comme l’a dit Nicolas, c’est leurs parties de batterie qui m’inspirent depuis le collège. Tout jeune batteur devrait d’ailleurs écouter Linkin Park!
Antony : A savoir que ce qui nous a connectés Louis et moi c’est Michael Jackson, il m’a lancé un défi dans le bus en sortie scolaire au collège, je devais chanter Billie Jean, je l’ai chanté et c’est à ce moment qu’il a compris, il devait me choisir comme chanteur dans son groupe!
Louis : Antony c’est pas un musicien depuis longtemps, il ne s’est mis à la guitare qu’en première, donc respect à lui quand même!
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Origine du nom Holy Doxa ?
Louis : Une doxa peut se traduire par une croyance populaire ni remise en cause ni réfléchie. J’étais à Edimbourg et Antony à Marseille, j’avais le mot doxa en tête et Antony voulait rajouter le côté sacré, comme une espèce de croyance sacrée à prendre au second degré, de laquelle il faudrait se détacher dans notre opinion. C’est ironiquement sympa comme nom, et on trouvait que ça sonnait bien.
Antony : On partait de loin quand même! Au début on avait pensé à Cherry Friction pour une canette de coca et une marque de stylo, donc on s’est dit que ça faisait pas super sérieux, ça faisait groupe de lycée, on est monté d’un cran et on s’est dit Holy Doxa.
Comment vous vous définiriez en tant que groupe ?
Antony : On aime deux extrêmes, la douceur, la mélancolie, mais d’un autre côté on adore aussi la brutalité, la violence, la percussion c’est pour ça qu’on se retrouve pas mal dans le genre indie rock, rock alternatif où on peut exprimer ces deux facettes de la musique.
Louis : J’aime bien aussi ça, je pense que c’est important de sentir qu’il y a des choses un peu extrêmes qui se dégagent de la musique. J’aime bien qu'à travers la musique t’exprimes des choses que tu puises au fond de toi, pas jolies ou sympa mais des choses qui doivent être traitées ; des sujets souvent abordés dans les musiques de Tool par exemple. Mais à côté de ça j’aime bien Supertramp pour sourire et rire donc comme disait Antony j’aime bien les deux extrêmes et c’est important. Je ne m'étais pas penché sur les styles de musique rock avant mais, finalement indie alternatif correspond pas mal à ce qu’on fait.
Antony : Vu qu’à la base on a composé à distance en se lançant des challenges, en composant à droite à gauche, on n'avait pas vraiment de ligne directrice, donc des morceaux variés. En les écoutant on peut retrouver ce style mélancolique, violent, parfois un peu funky pour se rappeler que la vie est belle!
Gianni : Je suis un peu en retrait par rapport à cette musique là parce que c'est pas ma culture, mais j’arrive quand même à m’intégrer à ce groupe, à y mettre de ma personnalité. La liberté que j’ai en tant que batteur y fait aussi quelque chose.
Nicolas : C’est pas forcément visible sur les morceaux qu’il y a maintenant, mais il y a un album qui arrive! Et c’est dans cet album que toutes ces facettes seront présentes avec des morceaux parfois plus mélancoliques, parfois plus funky! J’ai un peu plus de mal avec le funk, mais je m’y fais et petit à petit ça va venir, pour tous les autres styles je m’y retrouve complètement!
Holy Doxa
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befrench · 4 years
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Caribou - Suddenly
C’est après 5 ans d’absence que Caribou refait parler de lui avec cet album Suddenly qui est l’un des albums les plus surprenant et intéressant de ce début d’année 2020! Be French l’a écouté et vous partage son ressenti :
En effet, c’est le 28 février 2020 que cet EP sort via le label City Slang, et nous pouvons dire que l’évolution du style de Caribou depuis 2015 est flagrante et c’est dès les premiers morceaux que nous pouvons le constater. Habitué à des musiques houses assez lentes qui suivent un schéma clair et classique de monté d’intensité et de re-descente, Suddenly tient toutes ses promesses avec des morceaux très saccadés, des changements de styles très brusques tout d’abord entre les différents morceaux mais aussi à l'intérieur de ses compositions, nous avons l’impression d’écouter plusieurs morceaux en un seul. En laissant plus de place, de liberté à son style Caribou s'intéresse au hip-hop, à la disco, à la pop, avec toujours son background très house. Et tous ces styles s'entremêlent avec merveille avec des transitions audacieuses qui donne tout son charme à ce projet. 
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L’ambiance générale de cet album est assez différente de ses précédents projets, même avec des paroles tristes qu’il a toujours utilisé, les mélodies et les voix plus diversifiées prennent le dessus pour donner un rendu assez énergique, ce qu’on ne retrouvait pas avant. De plus le type de personne touché change aussi, habitué à un style plus commercial, cet album surprend avec des morceaux plus osés, comme un challenge pour toucher un public plus large en laissant plus de  place à sa personnalité.
Caribou sera en concert le 27 avril 2020 à l’Olympia Bruno Coquatrix à Paris, puis dans différents festivals comme Les Nuits Sonores le jeudi 21 mai à Lyon!
Caribou - Suddenly
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befrench · 4 years
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Sélection Be French #3
Dan Deacon - Mystic Familiar :
C’est le 31 Janvier dernier que Dan Deacon sort son nouvel album “ Mustic Familiar” via Domino Recording. Toujours accompagné de son synthé, Dan Deacon compose cet album avec son style bien à lui, des boucles de basse, d’aigu s’entremêlent, évoluent, tout cela accompagné la plupart du temps d’une voix modifié.
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 Cette configuration permet de créer une montée en intensité de ces morceaux, une appréhension, jusqu’au pics ou tout peut se passer ensuite. Plus fort encore le morceau Arp décomposé en quatre parties,donne un morceau de 11 minutes où il peut totalement développer son style. 
Mystic Familiar est un album plein de technique et d’ambition qu’il est important d’écouter! Dan Deacon n’a que trois dates en Europe qui seront en Allemagne et en Espagne, à voir pour la saison des festivals si il passera en France!
Dan Deacon - Mystic Familiar
Grimes - Miss Anthropocène :
Grimes est une artiste canadienne ultra talentueuse qui peut composer dans tous les styles de musique. Passant de musique pop à musique r’n’b à des morceaux très électro, tous ces styles qui sont présents dans son dernier album. Sorti via 4AD records, c’est le quatrième album de Grimes et surtout le plus complet. 
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Sa voix douce peut se poser sur une guitare acoustique comme pour Delete Forever, sur une instrumental plus calme et planante sur So Heavy I Fell Throught the Earth, ou encore pour notre morceau coups de cœur Violence dans un registre house. Et à chaque fois c’est une nouvelle claque, comme si Grimes savait tout faire.
Un album très réussi a écouter d’urgence! “Miss Anthropocène” sorti il y a seulement quelques jours il faudra attendre avant d’avoir toutes ses dates de concert, information à suivre!
Grimes - Miss Anthropocène
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befrench · 4 years
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La Sélection Be French #2
Nicolas Godin - Concrete and Glass :
C’est en 2020 que le co-fondateur d’Air décide de revenir avec son deuxième album solo : Concrete and Glass. Cet album sous licence de Because Music de 10 morceaux est comme un retour dans le passé, il développe tout le long un air mélancolique et doux, en gardant les éléments caractéristiques du disco des années 70/80 avec son synthé son vocoder et ces lignes de basse.
Alternant entre musique mélancolique et pleine d’espoir, avec plus d’énergie, cet album joue avec ces différentes sonorités  jusqu'à “Citée Radieuse” qui vient le clôturer en sortant de son style habituel comme si cela pouvait envisager un prolongement de cette musique dans ces prochains projets. Un très bon album à écouter d’urgence!
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Nicolas Godin n’a pas de date de concert prévu pour l’instant mais il est encore actif comme le 27 janvier dernier à Londres, alors restez attentif les prochaines semaines à venir!
Concrete and Glass – Nicolas Godin
FKA twigs - MAGDALEINE :
Dans un tout autre registre, FKA twigs revient avec cet album via Young Turks Recording, un album ambitieux qui mêle chant pop/rap, à des mélodies qui vont de rythmées à très mélancoliques. En plus de ça, cet album est clairement relié à la religion et à l’histoire de Mary Magdalene dans laquelle elle se retrouve, elle développe notamment cet aspect mystique dans “mary magdalene” ou encore “thousand eyes”. Cet aspect vient renforcer une émotion à son oeuvre déjà très présente et bien maîtrisée ce qui nous donne un très bon album, surement le plus complet depuis M3LL155X sorti il y a 4 ans de ça.
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FKA twigs est en tournée en europe, malheureusement pas en France, il faudra donc en Espagne ou à Londres pour pouvoir la voir en concert!
MAGDALENE – FKA twigs
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befrench · 4 years
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Molécule - Nazaré
Le nouvel album de Molécule est enfin arrivé, édité par Ed Banger Records et distribué par Because Music, cet album de 5 titres dont un “club edit” tient toutes ses promesses. Habitué à affronter les conditions extrêmes pour capturer le son parfait comme pour son album “-22.7°C”, Molécule a décidé d’affronter cette fois l’un des plus gros spot de big wave de la planète pour faire ses prises audio, Nazaré. Be French a écouté cet album et vous le détaille morceau par morceau:
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Big Mama : Le premier morceau de cet album est une sorte d’introduction à ce milieux hostile. Avec un fond sonore angoissant et les sons captés par Molécule, nous ne savons pas trop ou nous sommes, comme la première vague de la journée pour se mettre en jambe, Molécule utilise ce morceau comme une préparation à ce qu’il va suivre.
1st Peak : Et ce qui va suivre c’est un morceau qui déborde d’énergie, toujours avec ces prises de son et ce fond sonore angoissant, Molécule y introduit des mélodies. Les effets apportés à ce morceau nous donne l’impression de sortir la tête de l’eau avant de replonger jusqu’à la fin et cette dernière remontée qui nous amène à la fin du morceau.
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Praïa Do Norte : Ce morceau dénote sur l’album, à l’inverse de tous les autres sons qu’il y a sur “Nazaré” qui sont plus sombre, celui-ci joue sur des notes d’euphorie. Le fond sonore angoissant n’est plus présent et est remplacé par un son plus disco, plus groovie. En plus ce son disco, Molécule qui a capturé des instants d’euphorie que ce soit pendant les sessions de surf ou en dehors de ces sessions et les a disposé pour accentuer cette ambiance générale. Ce morceau est surement le plus complet de cet album.
Réminiscences : C’est le morceau le plus long de cet album avec ses 8:56, ce morceau est organisé de façon cyclique, c’est cette manière de former le morceau qui nous fait penser aux cycles de vagues dont il a dû faire face lors des prises de son. Avec des sons qui semblent être captés en profondeur dans l’océan, ce morceau prend une allure plus inquiétante, les voix vont aussi de paire avec l’inquiétude que l’on peut ressentir dans des milieux comme Nazaré. Ainsi, ce morceau développe tout le long une inquiétude qui pèse, et qui retranscrit très bien les émotions que Molécule a dû affronter.
En complément de son album, un documentaire retraçant la création de son album sera disponible, retrouvez “Sound of Surfing” ou “SOS” très vite!
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Molécule - Nazaré
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befrench · 4 years
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Sélection Be French de Janvier 2020
The Blaze :
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Avec le single “Somewhere” sorti le 10 janvier 2020, The Blaze en association avec le rappeur Octavian démarrent l’année en beauté. Tout en restant dans leur style enivrant et plein d’énergie, Octavian va poser sa voix pour faire de ce morceau, un morceau très complet qu’il faut s’empresser d’écouter! 
Il n’y a encore que très peu de concerts prévus, c’est seulement à la WareHouse de Nantes que The Blaze sera programmé le 22 Février, alors restez connecté!
Somewhere (feat. Octavian)
Jaakko Eino Kalevi :
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Cet artiste Finlandais a sorti son tout dernier album “Dissolution” via Weird World Records. En collaboration avec le chanteur Taïwanais Yu-Ching Huang, il développe contrairement à son ancien album, plus lent, un style psych-pop qui marque une avancée dans sa carrière musicale, un album à écouter d’urgence.                    
Jakko Eino sera à Paris pour sa seule date en France au Point Ephémère le 01 Février!
Dissolution
SebastiAn :
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Il aura fallu huit ans pour entendre parler du nouvel album de SebastiAn, mais le voilà, et il n’y a pas de place pour la déception. Un album avec de nombreuses collaborations, comme Charlotte Gainsbourg, Syd, Loota, Gallant, ou encore le rappeur Allan Kingdom qui marque une gamme de sonorités abordées plus large, que son précédent album “Total”. Ici SebastiAn développe plus un style pop, plus mélodieux pour avoir comme finalité son album le plus complet . 
Actuellement en tournée au Etats Unis participant entre autre au festival Coachella, SebastiAn passera en France à Bordeaux le 14 Février 2020, et à la Cigale le 13 Mars, un concert malheureusement sold out, bonne chance pour trouver votre place!
Thirst
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befrench · 6 years
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Critique du 8 juillet 2018
Les Indestructibles 2 :
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Synopsis : Les Indestructibles reviennent sur le devant de la scène ! Le démolisseur débarque à Metroville. La famille essaie d'empêcher ce dernier de dépouiller la banque. Mais ils échouent, et les autorités s'inquiètent de l'ampleur des dommages causés par l'incident. Les super-héros sont donc recalés au banc de simples hors-la-loi. Pourtant, Bob, Helen, et leur ami Frozone, sont rapidement contactés par Winston Deavor, un magnat des télécommunications, qui leur propose un coup de publicité pour regagner l'appui du grand public à l'égard des super-héros.
Quatorze ans après le premier opus, la famille la plus populaire du monde des super-héros est de retour ! Et là, pas de Marvel Studios ou autres Warner Bros. à la baguette... Un bon vieux Pixar, avec ses qualités créatrices et d'animations incomparables ! Comme en 2004, c'est Brad Bird, appuyé à la production par John Lasseter (Toy Story, 1001 pattes), qui s'occupe de mettre en scène cet incroyable univers. Chose plaisante, surtout lorsqu'on connaît la qualité du cinéaste, capable de jongler entre films d'animations inventifs (Le Géant de fer, Ratatouille) et film d'action efficace (Mission Impossible : Protocole Fantôme). Ici, la caméra n'est plus dépendante de l'environnement, mais c'est bien l'environnement (numérique et 3D, propre aux films d'animation) qui s'adapte totalement à la volonté du réalisateur. Les séquences d'action sont donc d'une rare limpidité et permettent des mouvements de caméra qui seraient quasi-irréalisables avec un film en prise de vue réelle. Mais Brad Bird ne s'arrête pas là, puisque l'esprit reste placé sous le signe du film-hommage aux super-héros. Les Indestructibles 2 aurait très bien pu ressembler à une suite fade de grands classiques, comme celles qu'on a pu apercevoir ces dernières années (Le Monde de Dory, Monstres Académie). Là où le film se montre malin, c'est qu'il adopte un esprit léger pour les plus jeunes grâce à des vannes bien senties, mais aussi un univers assez sombre pour les plus nostalgiques de l'âge d'or des super-héros. Le personnage de l'Hypnotiseur, et notamment une scène de traque filmée sans musique d'ambiance, s'apparente presque à l'Épouvantail ou à Edward Nygma dans le Batman, créé par Bill Finger et Bob Kane. Le type de séquences qui nous rappellent que des Tim Burton ou autres Sam Raimi construisaient leurs films de super-héros comme un film d'aventure réflexif. Les Indestructibles 2 donne ainsi une véritable place aux personnages féminins et aborde la question du « vivre avec son époque ». L'évolution des protagonistes est réussie, et cette joyeuse troupe permet de créer une atmosphère de cinéma familial comme on aimerait en voir plus souvent. Sans parler de la musique toujours aussi culte de Michael Giacchino, qui s'est même permis une petite ré-orchestration de ses compositions.
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Si le film réussit son pari en proposant une suite louable, on peut aussi remarquer que ce second opus ne se montre pas au niveau du premier. Là où Toy Story avait réussi à proposer un troisième film aussi fort que celui sorti en 1999, les Indestructibles version 2018 semblent souffrir d'une intrigue assez classique et d'enjeux bien moins intéressants que ceux abordés en 2004. Le premier opus expliquait à Syndrome qu'on ne pouvait pas usurper le statut de super-héros. Les Indestructibles 2 opposent supers-pouvoirs et opinion publique. Reste que ces thèmes ont déjà été abordés, plus ou moins bien, dans Batman vs Superman ou Spiderman : Homecoming. Sans parler des multiples super-héros présents dans ce film, recalés au statut de figurants, et qui livrent même quelques incohérences scénaristiques.
Difficile de bouder son plaisir face à un film à la construction si précise et à l'humour efficace. Tous les ingrédients sont réunis pour proposer un divertissement énergique, qui transformeront deux heures en une poignée de minutes. Avec les Indestructibles 2, Brad Bird prouve encore une fois qu'il fait partie des grands amuseurs publics présents à Hollywood ces temps-ci. Restent que les parts secondaires du scénario (notamment la relation entre Bob et Jack Jack) paraissent plus efficaces que ce final mal goupillé.
Note Be French : 15/20
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befrench · 6 years
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Booba - Gotham (Clip Officiel)
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befrench · 6 years
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Critique Ciné du 19 juin 2018
Sans un bruit (A quiet place) :
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Synopsis : Une famille tente de survivre sous la menace de mystérieuses créatures qui attaquent au moindre bruit. S’ils vous entendent, il est déjà trop tard.
Quelque part entre l'univers du jeu vidéo The Last of Us et le concept de Don't Breathe, John Krasinski (également vedette masculine du film) s'essaie au cinéma de genre. On est bien loin de l'époque où son personnage de Jim Halpert développait une flegme hilarante dans la génialissime série The Office. Là, c'est totalement l'exercice de style : film fantastique, sans dialogues et sans budget. 20 millions de dollars, pour Paramount c'est comme laisser un pourboire. Et pourtant, le film s'en sort bien. Les monstres sont peu présents à l'écran (préférant donc jouer sur « l'invisible ») et le suspense se construit crescendo. Autre chose intéressante chez Krasinski réalisateur, c'est son sens du détail. Rien n'est laissé au hasard, et le film est bien structuré. Chaque composant est pensé comme un élément déclencheur ou un potentiel questionnement dans le film. Accompagné d'Emily Blunt, sa femme à l'écran comme à la ville, l'acteur-réalisateur livre une belle réflexion sur la difficulté de donner la vie et d'inculquer certaines valeurs à ses enfants. L'absence de dialogues crée des jeux de regards, des subtilités, réellement incarnés par les différents acteurs (même les plus jeunes). A Quiet Place s'inscrit ainsi dans la pensée salvatrice de films tels que Split ou It Comes at Night, où le fantastique a aussi pour vocation d'analyser l'esprit humain.
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Hélas, difficile de ne pas voir les facilités dues à la jeunesse d'écriture de Krasinski. Si la scène pré-générique pose les bases, l'arrivée au cœur du sujet se fait attendre. On en vient à délaisser les protagonistes pour s'imaginer ce qui peut leur arriver... Et on tombe très souvent juste. Les ficelles restent grosses, le scénario se prend les pieds dedans. Une légère patte de cinéaste, mais pas une esthétique flamboyante. A Quiet Place a le grain d'une série B indépendante américaine. C'est déjà bien, mais les adeptes voient des plans similaires depuis 10 ans maintenant. Attention aussi à la place des producteurs dans ce projet ! Le trop plein d'héroïsme sur certaines séquences laissent penser que Michael Bay (sa société Platinum Dunes soutient le projet) a bien inculqué sa leçon à John Krasinski. Dommage aussi que Netflix (qui risque d'accueillir prochainement le film) n'ait pas vu un lien évident avec un certain film de Mike Flanagan, tant dans le titre que dans le pitch.
A Quiet Place est un sympathique film, qui a le mérite de proposer un divertissement subtil et porté par de bons acteurs. On regrettera que le film n'ait pas trouvé une voie esthétique plus singulière, avec un dénouement plus osé. En tout cas, difficile d'imaginer une suite comme l'ont annoncé les studios Paramount récemment.
Note Be French : 13/20
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befrench · 6 years
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Kidding - Official Trailer (2018)
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befrench · 6 years
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La bande-dessinée Laink et Terracid à découvrir à partir du 14 juin !
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befrench · 6 years
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Gorillaz - Humility
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befrench · 6 years
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AU POSTE - Bande Annonce du nouveau film de Quentin Dupieux
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