Tumgik
#je t'aime j'espère que tu le sais
pas-de-la-kaamelott · 2 years
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What if...Caius n’avait pas dénoncé Arturus ?
Ou la torture de caius dans miles ignotus
AN : je suis de retour pour faire du mal à mon enfant mon bébou mon amoureux, my favorite roman boy, aka la p’tite salope du quartier, j’ai nommé : caius camillus.
“On va commencer par une petite dizaine, histoire de se mettre en jambes.” la voix de Glaucia avait pris un accent franchement menaçant.
“Une dizaine de quoi ?” s’entendit-il demander. Il le soupçonnait fortement, mais il voulait en être sûr.
“Bah des coups de fouets !” répondit Procyon. “C’est quoi, ça ?” Il devait montrer quelque chose, mais ce débile n’avait pas compris que étant dos à eux, il ne voyait pas ce qu’ils faisaient.
Caius déglutit. Putain, j’en étais sûr, c’est encore moi qui prend. Même Iuventius l’avait prévenu qu’il allait manger. Parce que là c’était pas juste de la bouffe volée ou un entraînement loupé qu’il devait couvrir, c’est :
- que Mani et Arturus étaient entrés alors qu’il était de garde ;
- où ils étaient (même s’il ne le savait pas, c’était plus que probable qu’on le lui demande) ;
- que c’était Arturus qui avait marravé la gueule à Glaucia.
Deux possiblités s’offraient à lui. Soit il avouait tout, tout de suite, et avec un peu de chance il éviterait le fouet, mais il perdrait la confiance, voire même l’amitié des quatre autres. Soit il fermait sa gueule, pour changer, mais il pouvait dire au revoir à son intégrité physique.
“Quelque chose à ajouter avant qu’on commence ?” susurra Glaucia d’une voix dégoulinante de miel.
Caius prit une décision. Rien que pour emmerder cette horrible voix, il allait garder les mâchoires fermement serrées. 
Elles ne le restèrent pas longtemps, le premier coup partit, et lui arracha un sifflement de douleur.
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Comme d’habitude, Falerius se retrouvait à écouter aux portes. Sauf que là, il ne savait pas s’il aurait préféré ne rien entendre. 
“J’vais vraiment finir par te saigner, tu le comprends, ça, Caius ?” Glaucia criait. “Si tu me réponds pas, crois moi que tu vas pas apprécier la suite des évènements !”
Claquement dans l’air. Cri de douleur.
“Et dire que ça irait tellement plus vite si tu me disais tout ! Un nom et je te laisserais tranquille !”
Un autre claquement sec. Un autre hurlement. Une respiration hachée.
“Eh.” 
Un murmure de l’autre bout du couloir attira l’attention de Falerius. Papinius avait dû entendre tout ce raffut et rassembler assez de courage pour venir voir. 
“Caius ?” demanda-t-il doucement, pointant vers la pièce où se trouvaient leur ami et leurs supérieurs.
Falerius acquiesça. Papinius vint le rejoindre sur la pointe des pieds, non sans faire la grimace quand encore un autre coup de fouet suivi de la plainte douloureuse du prisonnier résonnèrent contre les murs.
“Il a bavé ?” interrogea le plus petit.
Son camarade secoua la tête. Jusqu’ici, Caius avait tenu, avec une étonnante résilience. Ce qui inquiétait le plus Falerius, outre le fait que si ses connards de supérieurs continuaient à ce rythme là, Caius allait peut-être vraiment y passer, c’est qu’il n’en puisse plus et avoue la culpabilité d’Arturus. Là, ils seraient tous dans une merde noire.
“Pour la dernière fois, Caius !” Glaucia s’était remis à hurler. “Qui m’a frappé hier soir ?!”
Des sons rauques parvinrent aux oreilles des deux soldats. 
“De quoi ? Parle plus fort, j’entends rien !”
Falerius et Papinius échangèrent un regard horrifié. Caius allait parler, il allait parler et dénoncer Arturus. 
“A-a...” la voix de Caius était brisée et rocailleuse, après presque deux heures de coups de fouets.
Oh non. Ca y est, c’était la fin des haricots pour eux, Caius avait craqué. 
“A-all-ez-”
“Allez où ?” demanda Glaucia, qui semblait s’être éloigné des tentures qui faisaient office de porte et rapproché du jeune homme retenu debout par les menottes pendantes au plafond. “Tu sais où ils sont, Manilius et l’autre qui m’a tapé ?”
Si Falerius ou Papinius avait repoussé un pan du tissu de la porte, il aurait pu voir Glaucia penché vers le visage trempé de sueur et de larmes de Caius, qui essayait tant bien que mal de former ses syllabes.
“Allez vous f-faire foutre.” arriva-t-il à articuler. 
Les deux soldats à l’entrée entendirent ce qui ressemblait fort à un coup de poing et une respiration qui se coupait brutalement. 
“Très mauvais choix que t’as fait là.” disait Glaucia, sa voix bien trop calme pour que ce soit rassurant. “Alors écoute-moi bien, espèce de petite salope de soldat, vu que tu veux pas parler, on se débrouillera sans toi, mais par contre je te garantis que tu ressortiras pas vivant d’ici. Je vais donner l’ordre à celui-là de persévérer avec le fouet jusqu’à ce que tu ressembles à un vieux chiffon moisi accroché à la fenêtre, et après, on te laissera crever la bouche ouverte dans la rue. Et si par le plus grand des hasards tu survis, on te traquera jusqu’à ce que tu reviennes à la caserne. Parce que tant que tu vis, tu bosses ici, compris ?”
Les pas du dirigeant de la caserne se rapprochèrent dangereusement de la porte. Falerius et Papinius allèrent se cacher aussi vite et silencieusement qu’ils purent, entendant déjà les coups de fouets repartir de concert avec les cris d’animal blessé de Caius. Une fois Glaucia passé, Papinius chuchota :
“Faut faire quelque chose. Ils vont le buter pour de vrai.”
“On peut pas foncer dans le tas et péter la tête à Procyon, fais pas ton Mani.” répondit Falerius. “Faut prévenir Arturus, il saura quoi faire, lui.”
“Mais comment ? Tu sais où il est, ptêt ?”
“Je sais qui le sait. Ecoute, voilà ce qu’on fait : tu restes là, et t’attends qu’ils le balancent dehors. Là, si je suis pas déjà revenu, t’essaies de le cacher quelque part. Moi, je vais chercher le mec qui sait où sont les autres, je lui dis ce qui se passe, je reviens et il nous mènera à leur planque.”
Papinius réfléchit une minute à ce plan.
“Ok.”
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Falerius courait comme un dératé à travers les rues de Rome. 
Un marchand de citrons. C’était tout ce qu’il savait de Verinus, le gars qui voulait toujours leur refiler des merdes quand ils étaient en patrouille ou en perm’, mais c’était aussi le seul gars qui savait où était Manilius et Arturus. 
Enfin il arrivait aux allées marchandes. Se frayant un chemin à travers la foule, Falerius avisa un petit stand de citrons et reconnut les épaisses boucles noires et le petit chapeau de Verinus. 
“Hep ! Verinus !”
“Qui le demande ?” répondit l’autre avec un sourire badin. “Ah mais attends, je vous connais ! Vous êtes à la caserne, nan ?”
“Ouais. J’ai besoin de vous.”
“Pour ?”
“Faut que vous préveniez Arturus et Mani, dites-leur que Caius a été interrogé par Glaucia et qu’on a besoin d’eux. Qu’ils bougent pas de leur planque, mais qu’il faut qu’ils se tiennent près à réceptionner.”
“Attendez attendez attendez, vous êtes qui, déjà ?”
“C’est pas important. Dites-leur que je suis un ami. Ah et aussi : que Caius a pas bavé. Et après, faut que vous veniez me rejoindre devant la caserne et que vous nous aidiez.”
“Mais pour quoi faire ? Et pis attendez, qu’est-ce qui me dit que c’est pas un coup fourré ?”
“D’une, parce que Caius pourra sûrement pas marcher et donc qu’on sera pas trop de trois pour le porter, et de deux, non c’est pas un coup fourré- tenez, je m’appelle Lucius Falerius. Voilà. Pourquoi je vous dirais mon nom si c’était un coup fourré ? Vous pourriez parfaitement me dénoncer comme complice de Mani et Arturus.”
Le marchand sembla considérer ce que le soldat disait, puis acquiesça.
“Ok, je vais voir avec eux.”
“Parfait. Par contre, grouillez-vous. Il s’en sortira vraiment pas, Caius, si on le soigne pas.”
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Malheureusement, Falerius avait vu juste. 
Il était revenu pile à temps à la caserne pour voir Caius se faire physiquement jeter dehors, atterrissant durement au sol, son sang tachant déjà les pavés. Une fois que les deux gardes furent rentrés à l’intérieur, lui et Papinius se précipitèrent sur leur ami.
Il était à peine conscient, et les longues marques sanguinolentes qui barraient presque tout son dos n’étaient vraiment pas belles à voir.
“Caius, c’est nous.” appela Papinius tandis qu’ils attrapaient chacun un bras pour le relever. “Allez, lève-toi, faut pas rester là.”
Faire jouer ses muscles aussi soudainement et aussi fort n’était apparemment pas une bonne idée, puisque le visage du soldat blessé se chiffonna en une expression douloureuse, un grognement d’inconfort s’échappant de ses lèvres. 
“Pardon, pardon !” s’exclama Falerius. “Je suis vraiment désolé mais faut qu’on bouge maintenant, mon vieux.”
Fort heureusement, c’est le moment que choisit Verinus pour faire son entrée. Son sourire se mua en une expression légèrement dégoûtée à la vue du trio.
“Ou-la ! Ah ouais, il est méchamment amoché, votre copain.”
“Aidez-nous plutôt. Voilà, prenez la taille, à trois on le met debout, un, deux, trois-”
L’ascension sur ses deux jambes ne fut pas sans douleur pour Caius, mais au moins Falerius et Papinius avaient une prise solide sous ses aisselles qui l’empêchait de se rétamer lamentablement au sol. 
“Venez,” dit Verinus. “J’ai le feu vert des deux autres, on filoche.”
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Des coups sur le mur à côté de la porte se firent entendre dans le petit appartement de Licinia.
“C’est qui ?” demanda Manilius.
“C’est Verinus ! Et les trois autres !”
“Entrez !”
Manilius ne savait de toute façon pas à quoi s’attendre. Mais la vue d’un Caius ensanglanté, tenant à peine debout, soutenu par un Falerius à la mine inquiète et un Papinius dégoulinant de sueur, ne faisait sûrement pas partie des scénarios qu’il s’était imaginé. 
Ils avaient déjà traîné le lit plus au milieu de la pièce, et Licinia, à peine dérangée par la situation, indiqua aux deux soldats :
“Posez-le là, voilà sur le ventre, parfait.”
Le dos de Caius n’était qu’un fatras de plaies ouvertes, certaines barrant presque toute la longueur, d’autres plus petites mais plus profondes laissaient échapper un sang sombre. Licinia fut plus réactive que lui, car elle saisit le seau d’eau près de la porte et s’affaira à tremper plusieurs chiffons jusqu’à la dernière fibre.
“Il est où Arturus ?” demanda Papinius.
“Parti avec Julia chercher des trucs pour le soigner. C’était assez vague “il va pas être frais”, alors je suppose qu’ils sont allés prendre plein de trucs.”
“Et toi, Mani ?” interpella Falerius. Il avait un petit sourire compréhensif. “Tu tiens le coup ?”
Manilius lui rendit son sourire.
“Je suis en train de virer dingue.”
Des pas résonnèrent dans les escaliers, et très vite, Arturus et Julia étaient entrés.
“Oh putain.” laissa échapper le jeune homme à la vue de Caius. Julia avait mis une main devant sa bouche, l’air horrifiée à la vue du sang. “Ils y sont pas allés de main morte.”
“Vous êtes vraiment sûrs qu’il a rien dit ?” questionna Manilius à l’intention de leurs deux autres amis.
“Certain.” assura Falerius. “J’étais là presque tout le long, le seul truc qu’il ait dit, c’était à Glaucia, et il l’a envoyé chier.”
“Non ? Caius ?” interrompit Manilius, un sourire joueur naissant sur son visage. “Caius Camillus a envoyé chier Glaucia ? Z’êtes sûr que vous nous avez ramené le vrai Caius ?”
“Je cite : allez vous faire foutre.”
“Putain, faudra que je le félicite.”
“Non, si tu pouvais éviter d’encourager, toi, ce serait pas plus mal.” rétorqua Arturus, posant le petit baluchon qu’il avait à la main. “Bon, c’est bien gentil tout ça, mais nous on a rapporté des compresses et au moins deux kilos d’onguent. Quand à vous,” dit-il en se tournant vers Falerius et Papinius. “la nuit va bientôt tomber, faut que vous retourniez à la caserne.”
“Et Caius ?” demanda Papinius.
“Vous inquiétez pas, on s’occupe de tout. On vous fera passer le message quand il sera en état de ressortir.”
Les deux soldats quittèrent l’appartement, non sans jeter un dernier regard inquiet à leur camarade. Ils étaient trop jeunes et trop fiers pour l’avouer à voix haute, mais leur petit groupe de potes, c’était leur seule famille. 
Licinia lança deux chiffons trempés à Manilius et Arturus.
“Tenez, rendez-vous utile, faites en sorte que ça arrête de dégueulasser mes draps et mon plancher. On s’occupe des médocs avec Julia.”
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Dix minutes qu’ils nettoyaient, mais il semblait toujours y avoir autant de sang. Etalé, mais toujours là.
La semi-conscience de Caius se ponctuait de légères plaintes, quand un des deux infirmiers nouvellement nommés touchait un point particulièrement douloureux. Les filles arrivèrent près d’eux avec assez de compresses enduites d’onguent pour transformer le pauvre soldat en ce truc des égyptiens, là, les momies. L’application de la première compresse glacée réveilla d’un coup Caius, qui eut un sursaut de douleur ; la seule raison pour laquelle il n’était pas carrément tombé du lit était qu’Arturus l’avait retenu.
“Hé la, doucement !” s’exclama Manilius. Il vint s’accroupir près de la tête du blessé. “C’est froid, ptêt même que ça pique, mais ça va t’aider. Alors essaie de pas bouger, steuplaît.”
“C’est quoi, là ?”
La question de Julia porta leurs regards vers un imposant hématome violacé au niveau du ventre de Caius, maintenant visible grâce à sa position sur le côté. 
“Bah il s’est pris une mandale, hein.” intervint Verinus, qui jusqu’ici avait gardé un silence providentiel. “Une de plus, une de moins...”
“Non mais ça si on fait pas gaffe...” commença Arturus. “La dernière fois que je m’étais fait tapé dans le bide à l’entraînement, à l’infirmerie ils ont dit que ça pouvait toucher les organes, carrément.”
Il vint apposer une main sur le bleu, et appuya légèrement sur la peau. La réaction de Caius fut presque immédiate, qui se manifesta en une espèce de couinement. Manilius vint écarter les boucles brunes collées aux tempes de l’autre par la sueur. Il fronça les sourcils, et mit sa main toute entière sur son front. Caius était brûlant.
“Y’a de la fièvre.”
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La nuit fut très, très longue. 
Ils avaient réussi à caler leur ami sur le flanc, ce qui permettait de lui éviter de clamser étouffé pendant la nuit, mais c’était à peu près la seule victoire dont ils pouvaient se targuer. Arturus avait dû aussi rentrer à la caserne, sous peine que son absence ne finisse par se faire remarquer, Verinus squattait le lit d’en haut tandis que Julia, Licinia et Manilius prenait des tours de garde. La situation ne s’était pas, mais alors pas du tout améliorée, car Caius nageait en plein délire de fièvre, son sommeil déjà bien agité entrecoupé de périodes d’éveil douloureuses. Face à ça, ses amis n’étaient armés que de linges plongés dans l’eau fraîche.
Mais au matin, la fièvre était complètement retombée, donc ils ne pouvaient pas dire qu’ils avaient fait tout ce travail pour rien. 
Caius s’éveilla lentement.
Il était toujours allongé sur la surface solide qu’il avait senti sous lui pendant les derniers...jours ? heures ? semaines ? qui s’étaient écoulés depuis qu’il avait perdu connaissance dans le bureau de Glaucia. Il esquissa un mouvement : son dos lui faisait toujours un mal de chien, mais moins qu’avant. 
“Caius ?”
La voix bien reconnaissable de Manilius le convainquit d’ouvrir les yeux, malgré le fait que ses paupières lui semblaient peser une tonne. Son ami se tenait au-dessus de lui, et parla à quelqu’un qu’il ne voyait pas :
“C’est bon, il est avec nous.”
Arturus arriva dans son champ de vision, tout en armure. Mais ce n’était pas son armure de soldat.
“...Je rêve ou t’es en costard de centurion ?” Les mots étaient pâteux dans sa bouche, mais ils étaient là, il en fallait peu pour soulager les deux amis.
“T’as loupé deux trois trucs. Ca me scie les épaules, cette merde.”
“Passe-le moi alors, t’façon ça m’ira mieux. Tu ressembles à une charrette.”
Arturus se pencha vers Manilius.
“T’es sûr que la fièvre est retombée ?”
“Oui, il se fout juste de ta gueule, là.” lui répondit son meilleur ami. 
“Ah bah bien.”
Les épaules de Caius tressautèrent dans un rire silencieux.
“Bon, moi je passais juste voir comment ça allait, mais là faut vraiment que je file, sinon ça va gueuler, à la caserne.”
“T’es centurion, pauv’ tâche.” lui rappela Caius. “Personne à plus le droit de t’engueuler si tu rentres pas à l’heure.”
Arturus médita un instant sur cette information. 
“Moui, oui c’est pas faux. Bon. Je vous laisse.”
Comme il s’en allait, Manilius lui tendit un bol empli d’eau fraîche. Le délicieux liquide faisait des merveilles pour sa gorge rêche. Avec un peu d’aide, Caius parvint à s’asseoir sur le lit.
“T’es chez ma meuf.” répondit Manilius à sa question silencieuse. “Licinia.”
“Salut.”
Une jolie brune étendait son linge sur la corde raccrochée à sa fenêtre.
“T’en a bavé, et nous aussi.” Manilius reprit son attention. “Encore un peu et ils t’auraient buté, ces connards. C’est vrai que t’as dit à Glaucia d’aller se faire foutre ?”
Caius pouvait pratiquement entendre Licinia lever les yeux au ciel.
“Blague à part,” reprit son ami. “Merci de pas avoir cafté. Y’en a qui auraient tout balancé rien qu’à la mention du fouet.”
“Vous auriez fait la même chose pour moi.”
“N’empêche.”
“Par contre, si on pouvait éviter que ça devienne récurrent que je casque autant pour vos conneries, franchement ça m’arrangerait.”
“Je peux pas te promettre que je ferais plus de conneries, tu me croiras pas en plus.” répondit Manilius avec un grand sourire. “Tiens, on t’as chipé de la bouffe.”
Once again je voulais que ce soit un p’tit truc et là à vu de pieds ça doit bien faire dans ses 3k. Quand est-ce que j’arrêterais
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skelethrash · 6 months
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Viktor,
J'espère réellement que tu liras ces mots, parce que c'est sûrement les seuls que j'écrirais avec le cœur si ouvert. Je t'écris avec toute ma sincérité, que j'ai rassemblée en valeurs structurées et organisées depuis près de quatre semaines pour en arriver ici, au fond de ma pensée.
Voici des jours que je m'isole seul avec mon esprit et mes souvenirs qui me consolent dans le seul but de savoir ce que je voulais, parce qu'au fond, je ne l'ai jamais sû. Viktor, j'ai pensé à tout ce qu'on manque, tout ce qu'on perd, tout ce qu'on pourrait ressentir seulement si j'avais réfléchi avant. On me l'avait dit, "réfléchis", et je répondais toujours l'avoir déjà fait, mais au final, ma réflexion n'a jamais été plus poussée que quelques mises en perspective d'événements.
J'ai pensé, j'ai beaucoup pensé. Pensé de la façon la plus simple et linéaire pour que je puisse enfin, aujourd'hui, mettre des mots sur mon ressenti. Mettre des mots sur mon amour pour toi, Viktor.
Sûrement penses-tu que quatre semaines sont trop peu pour arriver à une conclusion, que tu as déjà ton avis tranché sur la question et ce dès le 7 Novembre. Peut être penses-tu que, encore une fois, je n'ai pas de quoi authentifier mes propos, mais c'est avec la plus grande sincérité que je te dis aujourd'hui que je t'aime, que j'ai compris mes erreurs et peu importe qui sait tout croix en ce que j'avance tout haut.
Ça serait mal me connaître de penser que je lâcherais ce qui compte le plus à mes yeux, et même si, j'ai été égoïste, jaloux, indécis, maladroit, même con par fois. Je jure sur notre amour que j'ai compris, cette fois. Donc oui, sûrement as-tu déjà connu nouvel amour, quelqu'un d'autre qui fait battre ton cœur autant que je l'ai fait, et qui te rend encore plus heureux peut être. Mais moi, oui moi. Moi qui ai mal payé ton amour si longtemps dans l'étrange pensé que c'était le mieu pour nous. Moi je t'aime, toi.
Mais même moi qui pensais me connaître, je me suis vu changer, je dirais même renaître. C'est ironique je sais, que tout ce que je souhaite aujourd'hui je l'ai touché du bout des doigts avant que tu ne m'aimes plus, toi. Moi je t'aime, toi. Oui, je t'aime, moi.
Je t'aime du 2 jusqu'au 7, autant tes yeux que ce qu'il se cache dans ta tête. Je t'aime pour toutes ces petites choses que tu fais, pour toutes ces petites choses qu'on a faites du 2 jusqu'au 7. De cette journée durant laquelle le hazard nous a réunit, de cette journée durant laquelle tout s'est pas si brusquement finit.
Viktor, c'est avec un vent d'espoir que j'arrive devant ton cœur, avec une seule déclaration : celle de mon amour en malheur. Celui qui n'a jamais bougé mais qui pourtant m'a semblé à cent fois trop compliqué. Ce même amour qui a aimé Esteban, et qui aujourd'hui aime Viktor d'une flamme qui ne s'éteindra pas.
Je ne demande que ta confiance en mes sentiments, une nouvelle chance à mon cœur défaillant. J'attendrais, si il le faut, pour que mon amour soit à nouveau partagé. Pour que dans tes bras je puisse à nouveau me plonger.
J'attends ta réponse, avec mon amour le plus sincère. Je t'aime, Viktor.
-♥︎
@vikkt0r
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rayondelun3 · 6 months
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Ce soir je vais me laver, cacher à mon père que j'ai pleuré. C'est mieux pour lui. Il m'a fait peur hier soir, j'ai vraiment cru qu'il allait mourir étouffé. Je n'ai plus envie de dormir. J'ai l'impression que tout le monde meurt ou part en vrille autour de moi, pas que j'abîme tout ce qui est autour de moi - c'est ce que je croyais avant. Et maintenant c'est Sauver l'amour de Daniel Balavoine qui passe. J'aurais aimé le rencontrer. C'était une personne vraiment très chouette.
Ce soir je vais me laver. Et je me laisse deux options : ranger l'étagère de Bisou ou lire. Pour le repas ce sera comme d'habitude en ce moment, un matcha.
En ce moment je prends un soda ou n'importe quoi. Je bois beaucoup. Mais je ne veux pas manger.
Je sais que j'ai grossi. Je sais que je refais de l'anorexie. Je revois bientôt mon psy je crois mais je ne veux pas en parler. C'est sûrement que je dois en parler alors j'essaierai de faire un effort.
Je sais que je vais me scarifier encore ce soir.
Je sais que bizarrement ça me fera aussi mal que bien. C'est comme ça, j'ai envie de me punir. Ça vous arrive aussi ?
Depuis la mort de Bisou je n'écris plus dans mon journal. J'écrivais beaucoup plus, j'aimerais bien écrire de nouveau.
J'espère que mon père ira mieux.
En tout cas il faut que j'aille bien.
Ça ira vous savez ? Moi, je m'en sors tout le temps c'est comme ça. Alors faut pas s'en faire ok ?
Si personne ne te l'a dit aujourd'hui je t'aime, tu es important.e.
- Lisa 🖤🩷
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uneessencesensible · 7 months
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N°1889 – Vendredi 15 juillet 2022
Bae,
En ce jour spéciale, je voulais te souhaiter un joyeux anniversaire, mais pas que. Je tenais à te dire à quel point je suis heureuse d'être à tes côtés et de pouvoir partager un bout de chemin, aussi loin soit-il. J'ai conscience que mes craintes, qui n'appartiennent qu'à moi, ne sont pas fondées et que je peux avoir une totale confiance en toi. Je suis navrée si cela te cause du tort, ce n'est pas le but. Ce n'est pas toujours contrôlable, mais avec ma dernière séance de thérapie, j'ai compris beaucoup de choses. Je ferai les efforts qu'il faut pour que cela ne se reproduise plus. Je tenais aussi à te dire que je suis fière de l'homme que tu deviens. Je doute que tu t'en rendes compte, mais tu arrives à t'ouvrir, notamment envers moi et à te faire confiance dans notre couple. Puis, il y a tant de choses qui se sont transformées en toi. En bien évidemment. Tu comptes beaucoup pour moi et je ferai toujours en sorte que notre couple tienne aussi longtemps qu'il n'a déjà tenu, de te rendre heureux. J'espère que c'est toujours le cas. Je te remercie d'être toujours présent, dans la mesure du possible, d'être comme tu es. Tu ne le sais pas, mais ton caractère m'apporte beaucoup pour me forger et essayer de casser ses peurs qui m'empêchent, parfois, d'être complètement libre.
Ne prends pas la grosse tête quand même, tu as quand même un caractère d'un ours dans sa tanière par moment.
Sache que je t'aime comme tu es.
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werklie · 8 months
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Lorsque tu m'as répondu et que nous avons recommencé à parler, tu as dit une phrase qui m'est restée longtemps en tête.
"J'ai aimé sa persévérance"
Je me souviens m'être senti blessé parce que je l'avais fait aussi. J’ai persévéré aussi longtemps que je le pouvais, faisant tout ce que je pouvais dans la position dans laquelle je me trouvais. Tu ne peux pas imaginer que le fait de ne pas avoir de lien direct avec ta vie m'ait gêné. J'avais persévéré mais tu avais rendu toutes mes tentatives vaines et presque méprisées. Les autres non.
Je pense que je n'ai trouvé la réponse que maintenant. La réponse à la raison pour laquelle ma persévérance cette fois-là, tout comme cette fois-ci, se terminait davantage par un harcèlement non désiré, plutôt que de persévérer comme vous le souhaitez. Ma persévérance s’est accompagnée à maintes reprises d’un comportement incorrect, peut-être pire que le précédent.
J'ai compris que la persévérance n'est utile et appréciable que si elle s'accompagne d'un meilleur comportement que le précédent, de bonnes intentions, d'une envie de s'améliorer.
Tu sais, j'ai toujours eu ce désir, mais je n'ai jamais pu l'appliquer, et je m'en excuse.
Je me suis promis de ne pas m'excuser une seule fois dans ce post, car j'imagine que tu en auras désormais marre de mes excuses, mais je n'y peux rien. Chaque partie de moi veut te le demander, en espérant qu'au moins une partie de toi veuille sincèrement me pardonner et me donner une autre, énième chance.
Je ne sais même pas comment espérer que tu liras tout cela, j'espère juste que le destin ramènera ta attention sur moi et nous permettra d'avoir cette amitié que j'ai trop souvent risqué de détruire.
Je ne sais pas combien de fois je vous ai dit que j'avais changé et différent, mais le temps passe, ma vie est à nouveau différente et je suis à nouveau différent. J'adorerais avoir une conversation paisible avec toi, sans mon ego et sans tes murs. Je m'en soucierais beaucoup.
Tu peux toujours me trouver ici.
Je t'ai écrit tout cela en français parce que c'est la langue de mes sentiments les plus sincères et tu m'as dit un jour que c'était l'une de vos langues les plus expressives. J'espère que c'est toujours le cas.
Je t'aime bien, Andrea, non Aner
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coqueliccot · 2 years
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Ses yeux ont transpercé mon âme, en une seconde, j'ai senti mon monde collapser, tout ce qui n'est pas lui réduit en poussière. Un petit bourgeon a éclos, et cette magnifique rose écarlate a poussé dans mon jardin. J'ai pu contenir tellement d'espoir en un instant. Pourtant, je sais que les paroles ne doivent pas s'y mêler, c'est trop délicat pour se permettre d'en parler, un mot de travers et la rose est fanée. Je t'aime, mais pas assez. Je déteste devoir me contenter de si peu. Si je t'écrivais quelques lignes, vais-je nous ruiner ? Je t'avoue que je suis tentée, mais dit moi à quoi pensais-tu à cet instant. J'espère que ce ne sont pas que des mirages, les délusions d'un pauvre esprit perdu entre la solitude et l'ennui. Je t'avoue que sous ton regard, je me sens précieuse et chérie, pitoyable, mais c'est un fait que je ne peux nier. J'ai rêvé de toi le soir, je ne me rappelle plus qui j'étais avant que mes jours ne deviennent un montage des fois où j'ai pu te regarder.
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unechappatoire · 2 years
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salut, ça fait quelques jours que j'aimerais bien t'envoyer un message, juste pour discuter un peu, pour voir si ta seconde sess c'est bien passer, pour prendre tout simplement de tes nouvelles. mais je ne le fais pas, je sais c'est idiot car pourquoi est ce que je n'envoie rien si j'y pense ? je sais bien oui que tu penses que je t'oublie, que c'est pour ça que je ne t'envoie jamais rien mais non, non ce n'est pas ça du tout. je ne sais meme pas réellement ce qui m'en empêche à vrai dire ? est ce que j'ai peur ? qu'est-ce que je redoute au fond ? je n'en sais rien mais j'aimerais pouvoir discuter encore au téléphone avec toi par moment, comme avant, sans les sentiments qui nous habitaient mais avec la même complicité et je pense que c'est pour ça en fait que je n'envoie rien. si j'étais à la place de ta copine je me redouterais, je me demanderai ce qu'elle cherche celle là à vouloir approcher mon copain comme ça alors qu'elle a fait la morte pendant des mois pour parvenir à passer à autre chose. je ne m'aimerais pas si j'étais à sa place et que j'oserais faire ce dont j'ai envie.
malgré tout je me demande si tu lui as parlé de moi ? je pense pas parce que ce n'est pas ton genre. j'aimerais bien en fait que tu lui ai glissé un mot ou deux à mon sujet, je ne sais pas moi, par rapport à ma famille, comment j'étais avec toi, ce que j'aimais?non évidemment que non tu j'aurais jamais fais ça.
je m'en veux de repenser à ça maintenant alors que je sais mieux qu'avant que je suis arrivé à un moment où je ne t'aime plus comme avant mais où tu seras toujours important pour moi, j'espère que tu éprouves la même chose à mon égard, c'est sans doute pour ça que j'espère que tu lui as parlé un peu de moi, pour savoir si oui ou non c'est réciproque.
je te remercie de faire tant d'effort pour garder la communication, j'ai du mal, tu m'en veux quelques fois de ne rien arranger je sais bien tu me l'as dis plusieurs fois mais désolée je ne peux tout simplement pas, c'est trop dur de vouloir ravoir la même complicité avec toi qu'avant or je ne ressens plus rien mais alors comment est ce possible ? Est ce que tu comprendrais si je t'expliquais ? ou est ce que tu te demanderais si au final je suis vraiment passé à autre chose ou si j'essaye juste de me rapprocher de toi. mais tu me connais quand même alors tu comprendrais peut être.
je ne peux pas te dire que je t'aime mais tu saurais de quel sens je le ressens au plus profond de moi, je pense à toi et j'espère que tu vas réussir dans tes études.
L.
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nosleepanymore · 1 year
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Tu me manques. Je n'ose pas t'envoyer un message, je n'ai pas envie de te perturber et de créer encore du drama. Et puis aussi pour moi, je ne me sens pas capable. C'était dur à gérer, pour tous les deux alors c'est sûrement mieux comme ça. C'est mieux comme ça. Et je sais que tu n'es pas seul. Mais tu me manques et je pense tellement souvent à toi. Alors je t'écris ici, ce qui n'a aucun sens. J'ai besoin de m'adresser à toi. Pourquoi pas dans mon carnet ? Ou sur mes notes de téléphone ? Je ne sais pas.
Je pense à toi tellement souvent. Tu me manques. Ta présence et la facilité de nos échanges. Ta façon d'être. Tu es une personne si chouette et je t'aime énormément. J'espère que tu m'enverras un message si jamais tu te sens au bout. Tu n'as pas le droit de partir sans me dire au revoir.
Mais j'espère que tu ne le feras pas parce que de tout mon cœur j'espère que tu es heureux, et que tu le seras pour longtemps.
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brocedes · 1 month
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je crois que c'est encore les vacances pour toi, repose toi et boit du thé si t'aimes bien ça pour te détendre de tes règles si elles sont douloureuse. entoure toi de choses qui te rendent heureuse. fait des du'as je sais qu'on le répète souvent mais ça aide vraiment beaucoup, et si ça peut te rassurer le prophète à dit :
« II n’y a pas une fatigue, une maladie, une peine, un préjudice ni une affliction qui touchent Ie musulman, pas même un souci, sans qu’Allah ne lui efface, en contrepartie, une partie de ses péchés »
donc à chaque fois que t'es malade Allah te lave de tes péchés. j'espère que t'a mère arrêtera de s'approprier tes douleurs et d'en faire une histoire commune, repose toi bien je veux que tu sois en forme inchallah <3
ouii c’est les vacances merci beaucoup bb <3 qu’Allah te préserve je t’aime 🤍🤍
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anneldl · 2 months
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Version off de cette journée.
Propos liminaires
Tu découvrira peut être cette confession , si je ne l’ai pas effacée et que l’acte notarié précisant les codes de tous mes comptes t’a bien été remis.
En cette journée qui t'est dédiée, mon amour pour toi dépasse toute autre considération, me poussant à renouer avec mon rôle, à redevenir une pâle imitation de moi-même, une mascarade que je condamne depuis des années, n'ayant pu me l'avouer que récemment. Toutefois, ta satisfaction à me voir avaler, non sans grandes difficultés ,le repas que je t'avais cuisiné ,a ravivé en moi un semblant de plaisir, évoquant les moments de félicité partagés lors de nos années insouciantes. Ne vois pas cela comme une régression, mais plutôt comme une fierté, celle de pouvoir agir ainsi pour toi. Une fierté indescriptible de me dépasser pour que tu vives un semblant de normalité dans mon quotidien dévasté.
Pourtant, ce soir, j'ai persisté à dissimuler la vérité à mes amis, leur laissant croire que tout allait mieux, que je traversais une phase de progression alors qu'au fond de mon être, je suis consciente que le manque d'enthousiasme que je vis désormais, me prive de la faculté d'interagir avec autrui, m'incitant à briser tout lien avec ceux qui ont tenté de me tendre la main. 
Leur restituant tant leurs biens que leur amitié.
Le processus est en marche, irréversible, aucune force ne peut l'arrêter.
Je t'aime tant, et pourtant, cet amour ne suffit plus. 
On m'a souvent interrogée sur l'animal qui me représenterait le mieux, et j'ai toujours répondu conformément aux attentes, évoquant un animal puissant et maternant, souvent une louve. Mais je sais que j'ai menti. Ma vie est un théâtre d'illusions, où je me sens plus proche du pigeon.
Oiseau banal, souvent considéré comme nuisible,ou comme une personne facile à duper.
Tout ce que ta mère représente pour elle même et les autres.
Et pourtant, ces deux espèces partagent une fidélité et un amour inconditionnels envers leur partenaire, une idéalisation que j’ai tant souhaité atteindre , mais que je n’ai pu atteindre, faute de courage et de volonté.
J’ai pourtant tant aimé aimer, tant donner , trop donner car dans le vie c’est ce qui me plaît.
Mais certainement mal aimé ou aimé des hommes dont je savais qu’ils me détruiraient, car cela pourrait justifier ma nature profonde de femme désaxée, ne sachant pas qui elle est.
À quelle partie de son être elle doit se fier.
 Je suis convaincue que tu seras capable d’aimer cela  demande du courage et de la résistance aux premières tempêtes, à l'opposé de mes propres agissements. 
Car tu es si pure si pleine d’amour.
Ne suis jamais mon exemple, ne crois pas que ce que je t'ai fait endurer est normal.
Je me sens totalement dépassée, incapable d'arrêter cette spirale infernale menant vers le néant. 
J'avais besoin d'ancrage, de soutien, de considération, mais surtout pas d'être abandonnée, maltraitée, rejetée ce que paradoxalement je provoque par mon comportement.
J'avais besoin d'amis, d'amants pour me sauver, et j'en ai trouvé, mais je refuse désormais de les encombrer, de les perturber, ou de leur imposer un fardeau qui ne leur revient pas. 
Je suis seule responsable de mes choix, de cette autodestruction que j'ai choisi d'embrasser. 
Je suis épuisée, incapable de supporter davantage.
J'espère tenir bon encore un peu, et lorsque tu découvriras, dans ce document notarié,ces mots cachés ces audios et ces photos , publiés en mode privé afin de ne pas te perturber avant que tu sois capable des les comprendre les accepter et les digérer , je te prie de me pardonner d'avoir été une mère défaillante, indigne de toi, et qui ne le sera jamais. 
Une mère qui, en réalité, ne méritait rien d'autre que l'oubli. 
Souviens-toi toujours de ta force intérieure, qui te permettra de surmonter tous les tourments de la vie, une force que je n'ai jamais eu la capacité de déployer , malgré toutes les opportunités qui se sont présentées à moi et toutes les facilités dont j’ai pu disposé .
Je n’ai aucune excuse pour avoir dévié de la route qui qui m’était tracée.
J’ai choisi la facilité, les chemins de traverse, de la marginalité tout en gardant un pied dans la société capitaliste et libérale que je hais.
J’ai essayé de changer cet état de fait en m’engageant auprès d’association humanitaires, activistes et même en politique mais tous m’ont déçu, la recherche du pouvoir et de la domination sont finalement le seul but de leur action.
Et tout ce que je connais et rejette depuis que je suis consciente de cet état de fait depuis qu’à 6 ou 8 ans j’ai écouté les cassettes enregistrées des émissions de France Culture par ton grand père d’un film de Guy Debord critiquant la société consumériste et capitaliste.
Est ce d’avoir écouter pendant mes nombreuses nuits d’insomnies juvéniles les paroles de cet homme qui m’ont forgé telle que je suis, si différente de ma fratrie?
C’est une question que je me suis toujours posée.
Pourquoi suis je si différente, pourquoi je ne comprends pas l’induit?
Pourquoi je copie les comportements sociaux pour m’adapter alors que je pourrai être simplement moi?
Je n’ai pas de réponse si ce n’est que je n’ai jamais su , jamais compris comment être aimée sans m’oublier sans me travestir.
Je ne parle pas de toi ma chérie,le jour de ta naissance j’ai enfin découvert l’amour pur, sans aucune demande de réciprocité , je t’ai vu, senti sur ma peau et en une seconde,un éclair, immense d’un sentiment jusque là inconnu a traversé mon corps, mon cœur et mon cerveau pour éclater au plus profond de moi et irradier l’ensemble de mon être.
Quelle révélation, je ne m’étais jamais sentie vivre autant, je n’avais jamais ressenti de sentiment inconnu depuis mon premier orgasme.
Mais ceci est un autre sujet… Qui malheureusement n’arrive plus à me motiver alors qu’il l’a été des années durant.
Peut-être que ce qui m'a réellement manqué, c'est tout simplement d'exister pour moi sans douter de ma valeur, sans penser que tout ce que je mérite, c'est de m'évaporer dans le néant.
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christophe76460 · 3 months
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Nous sommes dimanche matin dans une petite assemblée chrétienne et l'office avait commencé dans la joie de la louange, dans une grande célébration fraternelle.
Le moment de louange se terminait et tous le monde s'asseyait solennellement sur sa chaise afin d'écouter maintenant la prédication du pasteur qui se dirigeait dejà vers la chair.
Sur le coté de la salle, l'une des jeunes femmes de l'équipe de louange et de danse écoutait attentivement le sermon de son pasteur, quand soudain elle eût une conviction en son coeur que le Seigneur voulait lui parler. Le pasteur continuait toujours sa prédication, tandis que la jeune femme sentait cet appel dans son coeur devenir de plus en plus intense. Aussi se mit-elle en prière intérieurement :
- "Oui Seigneur, parles ! Je suis ta servante, que puis-je faire pour Toi ?"
- "Mon enfant, lève toi et fais la roue devant l'estrade pour moi", lui répondit le Seigneur.
- "Oh Seigneur, tu sais que je te serai toujours fidèle... mais faire la roue maintenant, Seigneur ? Ton serviteur est entrain de precher ! Es-tu sûr que celà est convenable ?" s'inquieta la jeune femme.
- "Mon enfant, lève toi et fais la roue devant l'estrade pour moi" reprit le Seigneur.
- "Seigneur Dieu, mon Roi ! Tu sais que je t'aime et que je ferai tout pour Toi ! Mais faire la roue maintenant devant tous le monde en plein sermon... je craind la colère du pasteur, il risquerait de m'exclure de l'assemblée si je faisais celà..."
- "Mon enfant, crainds-tu mon serviteur, ton pasteur, plus que tu ne crainds ton Dieu ? Lève toi, je te le demande et fais la roue devant l'estrade pour moi maintenant".
Dans un élan plein de zèle, avec grace et habileté, la jeune femme éxecuta une magnifique roue devant l'estrade, juste devant la chair du pasteur en pleine prédication. L'assemblée poussa des soupirs de surprise et un leger râle se fit entendre dans les rangs. Le pasteur quand à lui, stoppa sa prédication dans l'étonnement, fit un bref commentaire avec humour et invita l'assemblée à se recentrer sur la prédication.
La jeune femme regagnait le fond de la salle sous le regard accusateur de l'assemblée. Elle se trouvait partagée entre deux émotions différentes : La joie et l'honneur d'avoir accompli la volonté de son Dieu, puis la gène et la honte d'avoir ainsi perturbé le cours du sermon. Qu'allaient penser d'elle ses frères et soeurs ?
Dans le doute et la crainte des represailles qu'elle allait certainement subir dès la fin de l'office, la jeune femme balaya brievement les rangs du regard. Elle croisa bien des regards sombres et meprisantes, mais au mileu de tout ce champs de haine, elle croisa un sourir sur un visage inconnu, celui d'une jeune fille qu'elle n'avait auparavant jamais vu. Sans doute venait-elle pour la première fois.
A la fin de l'office, alors que les fidels se saluaient les uns les autres, ce nouveau visage toujours souriant, se dirigeait vers la jeune femme encore sous l'émotion de son acrobatie.
- "Bonjour !" lanca la jeune fille souriante.
- "Bonjour..." répondit timidement la jeune femme.
- "Très jolie, votre roue..."
- "Oh, merci ! J'espère que vous n'avez pas été trop choquée... je ne sais pas ce qui m'a prit, j'en suis sincèrement désolée..."
- "Oh, non ! Ne le soyez pas !" la coupa la jeune fille toujours si souriante.
- "Vr... vraiment ?" Balbutia, la jeune femme.
- "En fait, tout ça est à cause de moi..."
- "A cause de vous ? Que voulez-vous dire ?"
- "Voyez vous, c'est la première fois que je viens dans cette église et je ne suis d'ailleurs jamais entrée dans aucune autre auparavant. Pour tout vous avouer, je n'ai jamais cru en l'existence d'un Dieu avant ce jour. Mais ce matin à mon réveil, j'ai voulu donner une unique chance à Dieu de me montrer qu'il était réellement vivant et qu'il m'entendait. Je me suis donc habillée, suis sortie de chez moi et suis entrée dans la première église que j'ai trouvée... ce fut celle-ci. Lorsque la louange a débutée, j'ai apprécié l'ambiance conviviale et vivante que j'y ai trouvée. Lorsque l'office se poursuivit en sermon, je n'ai pas compris grand chose à ce que le pasteur préchait... alors j'ai interpellé Dieu dans une prière dans mon coeur. Je lui ai lancé ce défi : "Dieu, si tu existes, si tu es ce Dieu vivant, ce Dieu de l'impossible comme le chantaient tout ses gens autour de moi, fais-moi un signe." Je voulais vraiment coincer Dieu en lui demandant quelque chose d'impossible et d'improbable. Alors, je lui ai demandé d'envoyer quelqu'un faire la roue devant le pasteur. Moins de 5 minutes plutard alors que je m'appretais à quitter les lieux, déçue de n'avoir pas eu de réponse, voilà que je vous vois vous lever, vous élancer et faire une roue ! Dieu m'avait excaucé et vous avez été son instrument pour me répondre. Comment ne pas croire en Lui à présent, après une telle démonstration ! Voilà, pourquoi je voulais vous remercier d'avoir écouter votre coeur, d'avoir bravé les interdits et les codes de convenance et d'avoir accomplie ce signe pour moi, car je sais que c'est Dieu qui vous à demandé ceci et que vous avez obéis."
La jeune femme écoutait son récit, bouche bée, des larmes de joie coulaient sur ses joues. Comment avait-elle pu ainsi douter de Dieu, se dit-elle. Elle avait failli désobeir à Dieu par timidité et peur du regard de l'autre ; elle avait failli faire perdre une âme pour le royaume, par doute et crainte de déplaire à l'homme... par réligiosité.
Une profonde émotion s'empara des deux jeunes femmes à ce moment là, qui ne pouvaient que remercier Dieu pour son si grand amour et ses plans parfait.
Cette scène c'est réellement produite, elle est véridique. La jeune femme c'est ensuite faite renvoyée de l'équipe de louange pour un temps. Elle a néanmoins pu réintégrée son service quelques temps apres. Que ceci puisse servir de témoignage... lorsque Dieu demande quelque chose, soyons prompt à obéir et ne craignons pas l'homme plus que nous ne devons craindre Dieu .
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justeunlama · 4 months
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Alors ce texte ne va pas forcément être de toute joie.
C'est un dilemme,
Ne plus te parler malgré l'envie,
Ne plus prendre te voir malgré l'envie,
Ne plus penser a toi malgré que tu sois logé dans ma tête.
Je me retiens de t'écrire, de savoir ce que tu fais, avec qui, de te poser quelques questions indiscrètes au passage...
Je me fait violence pour ne pas faire tout ça, pour ne pas te souler et rendre la situation plus compliqué qu'elle ne l'ai deja. Couper les ponts, parce qu'il le faut c'est le but de la manœuvre.
Et je t'imagine ce que tu pourrais faire et avec qui, avec qui tu pourrais passer des bons moments et je sais que c'est Lui entre autre ( même si tu me dis que t'as pas envie d'être avec lui .... Ok... mais ça va revenir)
Qu'Il soit là, dans ta vie, avec toi, qu'Il puisse se lever a tes côtés et s'endormir a tes côtés, qu'il puisse te toucher, te sentir, que vous partiez ensemble le temps d'un WE, en vacances, qu'il te connaisse bien... Ça me flingue.
Je Lui reproche beaucoup de choses, mais je ne pense pas être mieux au final. Être là t'aimer mais mal, je t'aime et je dois juste te laisser partir ne pas te retenir et c'est tout, ne pas rendre les choses plus compliqué. Tu dois faire ta vie, c est tellement simple a dire .... Mais j'essaie de ne plus donner mon avis sur Lui, ce qu'il t'apporte ou non, tu le sais et si tu restes tu as tes raisons.
Finalement c'est peut être un bout de chemin que l'on devait partager et c'est tout. Mais quel bout de chemin si c'était ça, remplis de rebondissements, d'amour, de complicité, de canardise....
Mais avec du recul tout sera tellement plus simple avec Lui finalement d'un certain points de vue, famille, public, milieu, regard des autres .... C'est peut être pas ton 1er choix mais c'est Lui qui est rentré dans ta vie depuis ce temps et il y a bien une raison.
Je recommence à avoir ces peurs qui me terrifiés tant avant, cette peur de ne pas être a la hauteur, de m'embarquer dans des choses compliqués, d'être prisonnier des relations, je remets sur marche ma vie d'avant sans m'en rendre compte immédiatement, mais quand je prends du recul je redevient mon moi d'il y a 1an. Les relations c'est pas mon truc j'ai plus envie, plus envie d'aimer, de m'investir malgré que ça soit la chose la plus belle et la plus douce, un sentiment qui te réchauffe le coeur mais qui te l'arrache en l'espace d'un instant, qui te fait dégringoler toutes ces montagnes d'amour que tu as escaladé, qui te coupe ces ailes que tu avais lorsque le bonheur était a son zénith.
je me regarde et je me dis que je suis tellement pathétique a être dans cette situation, a continuer a espérer d'un potentiel futur alors que c'est pas le projet du jour et ça ne la sera sans doute même plus, continuer a Lui en vouloir ( mais de quoi? De rien il était la avant, c'est juste légitime que tu essaies encore, que tu t'accroches, pour essayer , sauver ce que tu peux finalement). Je Lui en veut du comportement qu'il a avec toi, ce manque de respect qu'il a pour toi, cette façon dont il te parle, te traite, sa façon d'agir avec toi et juste d'être, de te garder sous son "emprise" ... Tout ça je Lui reproche et je ne l'aime pas et je le hais pour ça.
Je me dis que cette situation est plus que compliqué, et chaques jours je pense a toi, chaque bruit de notification j'espère que c'est toi, chaques fois que je regarde mon téléphone j'espère recevoir un message de toi, mais il faut que je m'habitue a ne plus en recevoir, que je m'habitue a te savoir avec Lui, que tu vives avec Lui, que tu partes avec Lui, que vous fassiez vos projets ensemble... Il faut que je m'habitue a Lui dans ta vie, a que l'on ne se voit plus et ça me flingue
J'essaie de ne pas répondre à tes messages, alors ça me tue, mais je te parlerai toute la journée sinon et je viens de craquer mais ça a été rapide et froid.
J'ai envie de savoir comment tu vas, ce que tu fais, j'ai envie de tout savoir, de te voir, d'aller prendre des petits dej avec toi, de passer des soirées avec toi. Mais la c'est pas possible, du moins pour le moment...
Tu es toujours dans ma tête, dans cette ville, dans les endroits, dans des choses simples, ces expressions, dans ce GSM ,dans ces souvenirs, ces senteurs. Tel une gravure dans mon coeur tu y est peinte au couleurs de l'amour et de la simplicité, ta voix ainsi que ton rire resonne en moi comme une musique que l'on écoute en boucle lorsque l'on est amoureux.
J'ai pas envie de tout ça loin de ca, je serai là première a te refaire plonger dans nos vices, la 1ere a ne pas te garder sur le chemin que tu as pris, a te faire dévier, a t'envoyer des milliers de déclaras, de messages juste pour que tu me répondes, mais si je t'aime ( et c'est la cas crois moi) je dois t'aider à garder cette ligne de conduite, même si je te jure que ça me brûle de prendre de tes nouvelles. J'ai pas envie que tu essaies de reconstruire un truc, j'ai envie de toi, de partager tout ça avec toi
Tellement de sentiments ambivalent, contradictoire;
Je t'aime mais je dois te laisser
Notre amour est,pour le moment et peut être restera impossible, mais j'y crois encore jte jure
J'ai envie d'être avec toi, mais je dois rester a ma place.
J'ai envie de t'écrire et tout un tas de chose, mais ce n'est pas le but des prochains jours/mois/ années.
J'ai envie de t'avoir dans ma vie, mais c'est pas possible
J'ai envie de construire quelque chose avec toi, mais c'est impossible
J'ai envie de vivre avec toi, mais c'est impossible
Mais voila je reste froide, tu l'es aussi et ça fait mal mais c'est le jeu ... C'est comme ça , c'est les conditions...
Alors a peine tu me propose quelque chose et je reviens vers toi, je résiste mais je suis faible .... Et j'aime 'être avec toi. Tu me tente, tu m'attires dans tes filets, et je cours ... Malgré tout j'ai besoin de te voir, partager des moments avec toi et ça en devient un besoin.
Alors ce texte et tout et son contraire 😅
Je m'efforce de penser comme ça, de m'auto convaincre malgré tout.
Mais j'ai besoin de te revoir !!! Et j'en ai envie !!
💚🤟💙
PS: ( je n'oublie pas jeudi et les 3 jours et d'autres jours si tu veux )
Et non je ne perds pas le nord 🐀
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hsbfsix · 4 months
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Ángel Vidal - Asesino [OS#1]
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The sky breaks Orage. Toner mental gronde. Bruits de métaux qui s’entrechoquent, clef dans serrure alerte chien de garde dans l’attente du maître. Loyauté détecte Aura volcanique. Ressent ressentiment. Ne quémande point attention et observe Titan entrer et passer.
Light reaches for me Fureur trace et ne s’arrête guère. Veste costard bon marché délesté sur divan. Duo d’armes trouve marbre du plan de travail. Assassin fend appartement en ligne droite. Le Feu dans les yeux, la rage dans les tempes. Allume chambrée, trouve placard, ouvre porte.
I'm awake for the first time Bordel d’un temps lointain, reliques d’une vie plus douce. Reniée. Carton cible entre les pognes, pulsations s’intensifient. Jugulaire sous pression. Môme endeuillé mis à mal ce soir, ressort à nouveau de ses abysses.
It's too late I’m on the other side Pattes trouvent ourson offert par James C. Souvenirs et images ressurgissent dans caboche. Mâchoire verrouillée. Funérailles revécues par gosse interne. Événement donne naissance d’atrabile poison. Les larmes glissent pour la dernière fois ce jour-là. Tristesse aride depuis. Sensibilité anémique. Seul hargne d’antan subsiste et amplifie.
My Genesis Mimines trouvent cachette secrète à l'arrière de peluche. Phalanges prudentes s'immiscent. Ressortent enveloppe avec soin. Cœur s'arrête. Respiration en suspens. Le papier se déchire et dévoile lettre prédite par monstre plus tôt menacé.
This is where it all begins Vérité au bord des doigts. Déplie papelard préservé. Reconnaît alors courbes d'une calligraphie familière. Maman... Mirettes parcourent lettre. Apnée. Mots encrés dévorés. Ventricules orchestrent réminiscence. Axiome incise homme qu'aujourd'hui vertu familiale défini...
"Bonjour mon grand. Je profite d'un petit moment de calme pour t'écrire une nouvelle lettre. Je sais que ce n'est pas facile pour toi en ce moment. Les voyages te pèsent un peu et je m'en excuse. Je pense que tu es assez grand maintenant pour comprendre pourquoi nous avons décidé de vivre éloigné de la famille."
My Genesis Voix résonne au fur et à mesure des lignes. Comme si mélodie estampillée. Môme du passé entend paroles inscrites comme si mère récitait palabres.
"NY, c'est pour nous une ville de promesses où vos choix d'avenir et d'épanouissement sont possibles. Nous ne pouvions pas vous faire naître et vous laisser grandir dans cette haine démesurée contre les mutants. Certains d'entre eux sont bons et ne méritent pas d'être traqué comme nous le faisons. Seuls nos actes définissent qui nous sommes. Notre clan ayant embrassé l'extrémisme, notre famille est continuellement menacée. Évoluer dans la violence, la peur, les trafics, ce n'était plus vivable pour nous deux."
This is where it all begins Tradition aura protégé et forgé orphelin. Dessein différent calculé par géniteurs qui n'auront pu que succomber à la haine qu'ils fuyaient. Tragédie que de mourir sous le joug de Discorde.
"J'espère que notre choix de vie saura nous être profitable à tous les quatre. Papa aime ce qu'il fait ici et ce travail me plaît vraiment beaucoup. Je t'ai confectionné une peluche, tu verras. J'aspire à un avenir tout aussi prospère pour vous deux. Et en te voyant avec grand-mère, je reste persuadée que tu es fait pour la cuisine. Comme tu me l'as dit l'autre jour, j'espère que tu deviendras un grand chef cuisinier ! Poursuis ton rêve, tu as le talent mon grand !"
This is where it all begins Gamins à l'avenir radieux, attrapent main tendue du Terrorisme. Fatalité dont ils ne peuvent se soustraire. Chemin déviant tracé se voit détourné...
The sky breaks Colère rugit dans viscères. Thorax implose sous lourdeur d'une évidence écrite par sainte main idolâtrée. Ne peut décemment pas accepter pareille révélation.
Light reaches for me Foudre intérieur se déchaine. Les dents grincent. Mère au sacrifice ruiné par animosité. S'il avait su...
"Prends soin de toi et de ta petite sœur surtout. Je t'aime mon petit ange. Maman."
The future waits Esprit n'ose imaginer vie si lettre eut été lue plus tôt. Résurrection des fantasmes enfantins depuis lors enfuis dans abimes. Promesse qu'il avait faite, aujourd'hui pourrait renaitre...
Oh it’s calling ... Mais trop tard. Vengeance embrassée plutôt que Passion. Même si palpitant aspire à Vendetta en marche. Représailles doivent être accomplies. Point d'honneur familial en jeu, point d'éducation militaire derrière décision mais, bel et bien simple Justice rancunière en Dominatrice.
My Genesis - This is where it all begins Parce que les vies prises vont être payées. Serment scellé par dernière goutte salée ayant ruisselé sur pommette de chiard délaissé.
My Genesis - This is where it all begins Mirettes noires abandonnent papelard. Fusillent droit devant. Phalanges se crispent sous la fureur et froissent ultime relique maternelle. Balance vestige contre mur pour gésir au sol. Se détourne d'impitoyable preuve.
My Genesis - This is where it all begin Pattes redresse carcasse imbibée d'un nouvel Ether. Essence propre, carnassière, forgée à tuer, aurait dû embrasser énergie autre. Armes aux poings, perturbé, soldat évoluera vers salut propre. Idées changeantes, néanmoins ne s'écartera guère du droit chemin d’ores-et-déjà tracé.
My Genesis Repense à elle. Prunelle d’antan. Sœur de chair et de sang. Revit révélation de mutation. Ressent à nouveau déflagrations tendre muscles. Détonations qui jamais ne touchèrent carcasse. Intention propre. Secret hautement gardé. Dernière preuve d'humanité inavouée. À jamais...
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alexlacquemanne · 5 months
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For A, only.
Je ne sais pas ce que je suis pour toi, sans doute pas grand chose, et c'est normal en fait, il me fallait juste du temps pour le comprendre, on sait tous les deux à quel point je suis lent à la détente. Le temps passe, les gens oublient, et tu te retrouves seul avec des souvenirs qui ont le goût de regrets, mais qui ne sont que des souvenirs. J'admire les gens qui savent oublier, ce n'est pas mon cas, je me souviens de tout, tout les moments passés avec toi au sans toi, ce que j'étais avant toi, tout les gens que j'ai croisé et qui m'ont oublié par ma faute ou par la leur, je suppose que c'est ça la vie. A l'époque sur twitter je supprimé le compte et j'en faisais un nouveau, comme si je changeais de personnalité, mais en fait je ne faisais que partager moins, parce qu'on finit par en avoir assez de perdre des gens, aujourd'hui je ne parle quasiment à plus personne. Je ne supprimerai pas ce compte parce que c'est vraiment moi ici pas une autre personnalité, mais je supprimé les textes parce que si on doit encore passer des années sans se parler, il y aura forcément un moment où je devrais supprimer tout pour ne pas devenir fou, mais je le laisserai là-bas. Un jour je supprimerai tout, parce que je ne pourrai plus me prendre la vérité en face, si tu n'es pas là. Je supprimerai tout comme par le passé.
Le mot de passe est ton @ sur Twitter, enfin celui que j'ai connu, sans le @. Il y a tout là bas, caché de tous. Si tu as besoin d'un endroit, au calme, va là-bas, il est tout à toi, avec beaucoup d'amour et de tendresse.
J'espère que tu trouveras quelqu'un, de bien, qui te fera comprendre que tu vaut le coup, et que ce n'est pas parce que certaines personnes t'on fait croire le contraire que c'est vrai. Tu le mérites, tu mérites le meilleur, je suis peut-être le seul à le voir, ne laisse jamais personne te faire croire l'inverse, plus jamais. Je te laisse, prends soin de toi.
Je t'aime, tellement plus que ça, si seulement c'était suffisant.
Encore désolé et merci.
PS : Tu me diras si tu es toujours intéressée par la version papier du bouquin.
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gavertania · 7 months
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À TOI
Tu es comme un fantôme, tu me hantes. Mon corps sont tes murs, mes sentiments sont les objets que tu bouges le soir pour me faire peur. Mon estomac, mon lit dans lequel tu te poses, pour tendre de tout ton poids mon angoisse. Tes yeux sont les yeux de la mort, quand je te regarde je vois ma fin, je détourne le regard, le pose autre part, n'écoute que ta voix. Tu as pris possession de moi, je n'appartiens à personne d'autre, ni à moi-même. Mon sort est scellé et je tape contre les barreaux d'acier pour te supplier de me laisser partir. Pourquoi as-tu autant de mal à t'en aller ? Nous ne sommes jamais aimé, jamais pris dans les bras, jamais raconter avant la nuit les mille histoires que l'on devrait se raconter. Nous n'avons pas eu de chat, nous ne sommes jamais parti en vacances, nous ne sommes jamais disputé pour des bêtises, nous ne sommes jamais réconcilié. Je n'ai aucun souvenir de toi et moi. D'ailleurs, il n'y a jamais eu de toi et moi. Une histoire que rongera le regret. Pourtant mon corps semble avoir tout vécu avec toi. Ton prénom me scie l'âme à chaque fois que j'y pense, je me livre à une bataille à te faire baisser les armes. Tu ne sembles rien y voir. Tu continues en rigolant sans que tout ça te touche, alors que tout gravite vers toi, que mes marées s'échouent sur ton rivage, que tout est déjà mort pour toi.
Je pense au je t'aime. J'espère que tu me crieras que tu me détestes, que tu n'as jamais eu envie de m'aimer, car j'ai peur d'oublier qui je suis. J'ai peur qu'en t'embrassant j'y délaisse mes rêves, mes ambitions d'écrivain, ma poésie, mon identité. Car, à quoi je pourrais servir si tout est déjà en toi. Si ton simple parfum, ton simple souffle suffit à animer ma chair tous les matins. Si je n'ai plus besoin de moi pour m'aimer. Pourtant comme j'en rêve. Les larmes sont sèches, j'ai envie de vivre ce dont tout le monde parle, ça a l'air beau. Mais je sais que ce n'est pas pour moi. C'est comme une sucrerie que maman interdit de toucher. Non, ce n'est pas pour toi, c'est pour tes frères. Jamais pour moi. Je vivrais dans le bonheur amer de n'avoir jamais pu sentir tes lèvres, mais entends-moi, j'ai peur de mourir. Je redoute ça plus que la vie même. Je dois encore continuer. Et peut-être que continuer c'est donner sens à cette frustration. La douleur me muscle. J'arriverai à te dépasser.
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bloodychicks · 7 months
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LA RUPTURE
Elle, l'attend à la maison dans le canapé, nerveuse et impatiente, ça fait plusieurs jours qu'ils ne se sont pas vus. Bien sûr, dans un couple, on n'est pas obligé de se parler tous les jours, cependant, une semaine sans signe de vie, répétés, il sait qu'elle n'aime pas ça, sans même un bonjour. Sa jambe gigote nerveusement sur le sol tout en se rongeant la peau des doigts. Tant qu'elle le voyait, elle oublierait tout, l'amour rend aveugle et il le sait, parce qu'à chaque fois ça marche. Ils savent tous deux que cela n'a rien à voir avec de la tromperie. Évidemment, c'est autre chose.
Il vient d'arriver et heureuse d'enfin le voir, elle se lève et lui saute dessus, l'embrassant et le serrant dans ses bras jusqu'à ce qu'il tape sur son dos pour qu'elle le laisse respirer. L'emmenant s'assoir sur le canapé, elle attend sa nouvelle excuse pour ses nouvelles absences en lui tenant la main.
- Je suis désolé si j'ai été absent en ce moment, je n'ai pas trop confiance en moi, je ne sais pas pourquoi et je sens que je vais désagréable et ce n'est vraiment pas comme ça que je veux me comporter avec toi, il semble chercher ses mots, assez longtemps pour que ça ait l'air sincère.
Elle continue de l'écouter, jusque-là, ce discours, elle le connait par cœur, elle serre les dents, comme toujours.
- Sache surtout que je t'aime très fort et que tu es ce qui est de mieux dans ma vie.
Une fois qu'il eût fini de parler, sa joie se transforme en déception, elle s'y attendait, mais une chose se casse en elle, “c'est tout ?”, “rien de nouveau par rapport aux dernières fois ?”.
- Et dire qu'inconsciemment, je m'attendais à quelque chose d'inattendu, dit-elle en chuchotant.
Elle lâche sa main, alors que lui ne comprend pas. Continue en parlant cette fois pour qu'il entende.
- Tu m'as manqué aussi, tu sais ? Je préfère que tu sois désagréable, mais que tu me parles, et puis tu sais que même si je suis la meilleure pour me plaindre, je sais écouter. Alors parle-moi merde.
De manière fluide et posé, elle lui proposait, comme à chaque fois depuis la première fois, son aide pour qu'il extériorise ses émotions refoulées des derniers jours à celle qu'il aime. Son regard était plein d'amour et surtout plein d'espoir envers une relation en évolution vers quelque chose de plus saint. Lui la regarde un peu plus confiant cherchant à la rassurer.
- Je sais écouter aussi, mais je ne sais pas parler, je garde tout pour moi et là, ce soir en arrivant, je pensais à trop de truc en même temps et ça m'a rendu à la fois en colère et triste.
- Si tu veux discuter, je suis là toute la nuit si tu veux. Je suis là aussi pour ça aussi.
Une main se mettant sur son avant-bras, elle lui fit un petit sourire.
- Un couple se partage les galères, les colères et les tristesses non ? lui dit-elle.
- Non mais ne t'en fais pas, je vais continuer à stocker tranquillou sinon je vais m'effondrer, je ne peux pas me le permettre.
- Pourquoi ça ? J'ai eu l'occasion de me faire une séance de pleure bien salée tout à l'heure, alors permets-toi, il n'y a pas de soucis.
Sa main, plus tôt se voulant rassurante, serra son bras, se sentant peu à peu de plus en plus agacée par tant de retenu. Il ne semblait pas le sentir, mais elle retenait beaucoup de frustrations.
- Parce qu'il faut que je tienne pour le travaille mes problèmes personnels et pour toi aussi. Ainsi, lorsque j'aurai ma session de pleure, un jour et j'espère que tu seras là et quand ça arrivera je pourrai me dire que j'ai passé bien pire.
Elle lui lâche la main, elle commençait à bouillonner intérieurement. Il faisait toujours ça, penser pour elle, même si au début c'était mignon, au fur et à mesure, ça l'énervait, cela commençait d'ailleurs à se sentir dans sa voix, plus sèche.
- Tenir pour moi ? Ça veut dire quoi ces conneries ? Je ne veux pas ! Il faut comprendre que si tu es mon pilier, je veux l'être pour toi aussi, en disant que tu gardes tout pour toi je ne te soutiens, en tout cas pas autant que toi, je suis plus jeune, mais pas plus fragile sache le.
- Je comprend bien ce que tu ressens et, j'espère que tu resteras toujours comme ça. Je pense juste que je ne suis pas prêt à tout lâcher, même ma sœur m'en a parlé, je devrais m'ouvrir. Mais, j'ai l'impression que si je la fais, je ne pourrai jamais refermer la porte et du coup comme avant, tout qui va me toucher personnellement.
- Entre-temps, je dois te regarder souffrir en silence et me sourire sous prétexte de me protéger de tes pleurs… désolé, je n'en veux pas.
Elle se lève imposante et le regardant de haut, lui était tellement subjugué par sa réaction inhabituelle, qui ne comprend pas ce qui va lui arriver.
- Sors de chez moi s'il te plaît, dit-elle, d'une voix sèche et froide.
- Quoi ? un sourire parfaitement nerveux se dessine sur les lèvres du jeune homme.
- Je te quitte ! Dégage de ma maison.
Le lève de force le poussant vers la sortie. Lui, résiste, essayant de lui faire changer d'avis mais sa décision était déjà prise. Une fois mit dehors, elle referma la porte sans se retourner.
C'est ainsi que se brisa le lien de ces deux personnages.
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