When it comes down to it, Pierre is good at making machines.
He cannot, say, sing a lullaby that feels like it's cradling you into peaceful slumber. He can't paint pictures worth a thousand words, can't really say anything comforting beyond his vague chipper delivery making everything (not everything) he says sound nice and friendly.
He makes machines. He's made machines. He has the callouses of people who metalwork, the mind of people who take things apart only to learn it, inside and out, put it back together, and make more things.
He makes. That's it.
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Trumpet will find, on his bed, an extendo-arm, wrapped (a little awkwardly) in blank blueprints as if it was tissue paper. Within its claw is a single white pencil. It is, in and of itself, an invitation to keep... well, creating.
SOCIÉTÉ | Cartomancie et politique alimentent l’imagination des cartiers au XIXe siècle ➽ http://bit.ly/Cartes-Jouer-XIXe Si le XIXe siècle naissant marque l’avènement des cartes politiques à la faveur des nombreux changements de régime gouvernemental, les symboles républicains tentent, en vain, un retour en force pour le centenaire de la Révolution
Trumpet’s cushion finds its way beneath Pierre’s head.
A cup of coffee sits in the spot by the door where the little pillow used to be. There’s a little upside down plate on top to trap the heat inside.
On top of the plate is a little cross section drawing of a precision mechanism. The lines themselves look a little shaky and dig into the paper with smears of loose graphite, but it’s an accurate diagram.
He doesn't sleep for very long. Apparently, he chose the wrong time to; when he wakes up, little Trumpet is gone.
And his back hurts. But there's a pillow under his head, and coffee by the door, and a beautiful demonstration of spacial awareness on a paper.
Little victories.
Jouer – être jouant – est semblable à écrire : la feuille blanche en est l’espace de repos et d’attaque, de recueillement et d’expansion. Écrire – comme jouer et dessiner – est l’acte du même à l’autre dans l’entre lacs de l’apparaître et du disparaître, du voilement et du dévoilement d’un objet innommé et innommable. Cet acte, dont l’aire de rencontre est le monde (sans que le jeu se laisse enfermer en un monde sous forme de « monde du jeu »), fait du jeu l’anti-phrase dont le corps serait le verbe. Comme si le jeu – qui donne geste au monde muet – allait toujours contre la phrase qui lie un sujet à son attribut et qui procède par prédicats en fixation de sémantèmes. Le verbe – jouer-jouant étant le maître-verbe ou verbe originaire – joue ses temps dans des directions spatiales (haut-bas, élévation-chute, arrière-avant, droite-gauche…) qui sont les directions de signification de la subjectivité corporelle de soi sautant, bondissant ou se mettant en repos pour disparaître et de nouveau apparaître et s’élancer. Le jeu est autogenèse de la forme – la forme en formation.