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#plat à partager
matsiro-be · 3 months
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[cru] Une préparation à base de poisson cru inspirée de la cuisine japonaise.
Filet de saumon tranché avec son assaisonnement.
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Préparation :
Trancher le saumon,
Assaisonner : gousse d'ail écrasée, gingembre écrasé, jus de citron jaune, sauce soja, huile de sésame.
Parsemer de cébettes ciselées.
Déguster avec du riz au chou, des paillettes d'algues parsemées et quelques cebettes.
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blog59-world · 2 years
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Découvrir la Communication Non-Violente : https://lnkd.in/eFV2q8Ef https://lnkd.in/eaVd9fmE
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cuisineafricaine · 2 months
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Chefs Africains
Article : Portrait d'un chef cuisinier Camerounais
Introduction:
Dans cet article, nous allons mettre à l'honneur un chef cuisinier africain talentueux et passionné.
Développement:
Portrait d'un chef engagé : Ndoc Bidi du Cameroun
Ndoc Bidi est un chef cuisinier camerounais qui s'est fait connaître pour sa cuisine engagée et sa volonté de valoriser les produits locaux. A travers ses plats et ses initiatives, il s'efforce de promouvoir la gastronomie camerounaise et de faire découvrir au monde entier la richesse et la diversité de ses saveurs.
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Un parcours atypique:
Ndoc Bidi n'a pas suivi un parcours classique de chef cuisinier. Après des études en marketing et communication, il a décidé de se reconvertir et de se consacrer à sa passion pour la cuisine. Il a débuté son apprentissage auprès de grands chefs camerounais, avant de se lancer à son compte et de créer son propre restaurant.
Une cuisine engagée:
La cuisine de Ndoc Bidi est avant tout une cuisine engagée. Il s'attache à utiliser des produits locaux et de saison, en privilégiant les circuits courts et en s'approvisionnant auprès des petits producteurs camerounais. Il souhaite ainsi contribuer au développement de l'économie locale et à la promotion d'une agriculture durable.
Un ambassadeur de la gastronomie camerounaise:
Ndoc Bidi est un véritable ambassadeur de la gastronomie camerounaise. Il participe à de nombreux événements culinaires internationaux et partage ses recettes sur les réseaux sociaux, inspirant des millions de personnes à travers le monde. Il est également l'auteur de plusieurs livres de cuisine, dans lesquels il partage son savoir-faire et sa passion pour la cuisine camerounaise.
Recette signature : Ndolé revisité
Le ndolé est un plat traditionnel camerounais à base de feuilles de ndolé, d'arachides et de viande. Ndoc Bidi a revisité ce plat en y ajoutant une touche de modernité et d'innovation. Il utilise des feuilles de ndolé fraîches et sélectionne des viandes de qualité, comme le poulet fermier ou le bœuf. Il prépare également sa propre pâte d'arachide, ce qui donne à son ndolé un goût unique et authentique.
Ingrédients:
1 kg de feuilles de ndolé
500 g de viande de poulet ou de bœuf
200 g de pâte d'arachide
2 oignons rouges hachés
3 tomates pelées et concassées
1 cuillère à soupe de gingembre râpé
1 cuillère à café de cumin
1 cuillère à café de paprika
1 cuillère à café de piment en poudre
1 citron vert
Huile d'olive
Sel et poivre
Étapes de préparation:
Laver les feuilles de ndolé et les couper en fines lamelles.
Faire revenir les oignons hachés dans l'huile d'olive.
Ajouter la viande coupée en morceaux et faire revenir jusqu'à ce qu'elle soit dorée.
Ajouter les tomates concassées, le gingembre, le cumin, le paprika, le piment et le jus d'un citron vert. Laisser mijoter pendant 10 minutes.
Ajouter les feuilles de ndolé et la pâte d'arachide. Mélanger et laisser mijoter à feu doux pendant 30 minutes.
Servir avec du riz blanc ou du plantain braisé.
Conseils:
Vous pouvez ajuster la quantité d'épices selon votre goût.
Pour une sauce plus épaisse, vous pouvez ajouter une cuillère à soupe de farine de maïs.
Vous pouvez également ajouter d'autres légumes à la sauce, comme des carottes ou des poivrons.
N'hésitez pas à essayer cette recette et à découvrir la cuisine savoureuse et engagée de Ndoc Bidi!
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chic-a-gigot · 1 year
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La Mode illustrée, no. 15, 14 avril 1862, Paris. Robe Gabrielle, en popeline violette unie. Robe en alpaga anglais couleur amande. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Explication de la gravure de modes:
Robe Gabrielle, en popeline violette unie. Le devant de la jupe et du corsage est formé par des bouillonnés transversaux en taffetas violet; chacun de ces bouillonnés est séparé du suivant par un ruban de velours noir, ayant un peu plus d'un centimètre de largeur, et se terminant par plusieurs petites boucles formant un nœud; un ruban de velours est placé au milieu de ce tablier plastron, et partage les bouillonnés; un bouton de velours noir est posé sur ce ruban perpendiculaire; à la hauteur de chaque ruban, le plastron (formé de bouillonnés de taffetas) se termine carrément sur le corsage; les manches, demi-larges, sont ornées en haut et en bas avec un bouillonné de taffetas ayant 10 centimètres de hauteur, traversé par des rubans de velours noir terminés par des nœuds semblables à ceux de la jupe.
Robe en alpaga anglais couleur amande. La jupe est garnie avec des médaillons ovales en velours noir, encadrés par une bordure grecque faite en ruban de velours noir, ayant 1 centimètre de largeur; ces médaillons ont, y compris l'encadrement, 20 centimètres de hauteur; un médaillon semblable (8 à 10 centimètres de hauteur, selon la taille de la personne) est placé sur chaque devant du corsage. Les manches, larges, sont ornées de médaillons pareils, ayant 6 à 7 centimètres de hauteur. Une bande de velours noir soutient les boutons du corsage, qui est plat, à ceinture de velours noir.
Gabrielle dress, in plain purple poplin. The front of the skirt and the bodice is formed by transverse shirring in purple taffeta; each of these swirls is separated from the next by a black velvet ribbon, a little more than a centimeter in width, and ending in several small loops forming a knot; a velvet ribbon is placed in the middle of this plastron apron, and divides the bubbles; a black velvet button is placed on this perpendicular ribbon; at the height of each ribbon, the plastron (formed of taffeta bubbles) ends squarely on the bodice; the sleeves, half-wide, are adorned at the top and bottom with a 10 centimeter high taffeta swirl, crossed by black velvet ribbons ending in knots similar to those of the skirt.
Dress in almond-coloured English alpaca. The skirt is trimmed with oval medallions in black velvet, framed by a Greek border made of black velvet ribbon, having 1 centimeter in width; these medallions are, including the frame, 20 centimeters high; a similar medallion (8 to 10 centimeters high, depending on the size of the person) is placed on each front of the bodice. The wide sleeves are adorned with similar medallions, 6 to 7 centimeters high. A band of black velvet supports the buttons of the bodice, which is flat, with a black velvet belt.
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Quartidi 24 Germinal an CCXXXII
(Vendredi 12 avril 2024 / Friday, April 12th, 2024)
🇨🇵 Texte en français et en anglais / Text in French and English 🇬🇧/🇺🇲
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Le calendrier républicain, adopté pendant la Révolution française, était une tentative de rompre avec le passé monarchique et catholique en instaurant un système de mesure du temps basé sur les valeurs républicaines et agricoles. Chaque jour du calendrier républicain était dédié à une plante, un animal, un outil ou un événement symbolique, reflétant ainsi les idéaux de la Révolution.
Le mois de Germinal dans le calendrier républicain français représente le renouveau et la vitalité de la nature au printemps. Du 20 mars au 19 avril, Germinal est le mois où la terre se réveille de son sommeil hivernal, où les bourgeons éclosent et où les premières fleurs colorent les paysages. Il incarne le début de la saison des semailles et le travail de la terre, symbolisant ainsi l'espoir et la promesse d'une nouvelle récolte. Germinal rappelle également les idéaux républicains de liberté, d'égalité et de fraternité, en invitant chacun à contribuer à l'essor de la société et à cultiver un avenir meilleur.
Le 24 Germinal dans le calendrier républicain français correspondait à une journée dédiée à la roquette, une délicieuse salade aux saveurs piquantes et rafraîchissantes. Cette journée était une occasion pour les citoyens de célébrer ce légume aux nombreuses vertus nutritives et gustatives.
La roquette, également connue sous le nom d'Eruca sativa, est une plante herbacée appartenant à la famille des Brassicacées. Originaire du bassin méditerranéen, elle est appréciée depuis l'Antiquité pour son goût relevé et ses bienfaits pour la santé.
Riches en vitamines A, C et K, ainsi qu'en minéraux tels que le calcium, le potassium et le magnésium, les feuilles de roquette sont non seulement délicieuses, mais aussi très nutritives. Leur consommation régulière contribue à renforcer le système immunitaire, à favoriser la santé des os et à maintenir une peau saine.
En cuisine, la roquette est polyvalente et peut être utilisée de diverses manières. Que ce soit en salade, ajoutée à des pizzas, des pâtes ou des sandwiches, ou encore en accompagnement de viandes et de poissons, elle apporte une touche de fraîcheur et de piquant à de nombreux plats.
Célébrer la journée du 24 Germinal était donc l'occasion parfaite pour découvrir ou redécouvrir les délices de la roquette, tout en appréciant ses bienfaits pour la santé. Que ce soit en cultivant ses propres plants dans un jardin, en visitant un marché local pour en acheter, ou simplement en partageant un repas à base de roquette avec des amis et des proches, cette journée était une invitation à célébrer ce légume généreux et savoureux.
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The Republican calendar, adopted during the French Revolution, was an attempt to break away from the monarchic and Catholic past by establishing a system of time measurement based on republican and agricultural values. Each day of the Republican calendar was dedicated to a plant, an animal, a tool, or a symbolic event, thus reflecting the ideals of the Revolution.
The month of Germinal in the French Republican calendar represents the renewal and vitality of nature in spring. From March 20 to April 19, Germinal is the month when the earth awakens from its winter slumber, when buds burst open, and the first flowers color the landscapes. It embodies the beginning of the sowing season and the work of the land, symbolizing hope and the promise of a new harvest. Germinal also recalls the republican ideals of liberty, equality, and fraternity, inviting everyone to contribute to the advancement of society and cultivate a better future.
The 24th day of Germinal in the French Republican calendar was dedicated to arugula, a delicious salad known for its peppery flavor and refreshing taste. This day was an opportunity for citizens to celebrate this vegetable with numerous nutritional and culinary virtues.
Arugula, also known as Eruca sativa, is an herbaceous plant belonging to the Brassicaceae family. Originating from the Mediterranean basin, it has been appreciated since antiquity for its distinctive taste and health benefits.
Rich in vitamins A, C, and K, as well as minerals such as calcium, potassium, and magnesium, arugula leaves are not only delicious but also highly nutritious. Regular consumption helps strengthen the immune system, promote bone health, and maintain healthy skin.
In the kitchen, arugula is versatile and can be used in various ways. Whether in salads, added to pizzas, pastas, or sandwiches, or served as a side to meats and fish, it adds a touch of freshness and spiciness to many dishes.
Celebrating the 24th day of Germinal was therefore the perfect opportunity to discover or rediscover the delights of arugula while appreciating its health benefits. Whether by cultivating your own plants in a garden, visiting a local market to purchase it, or simply sharing a meal with arugula with friends and family, this day was an invitation to celebrate this generous and flavorful vegetable.
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ekman · 1 year
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Ce qui prédomine, finalement, c’est l’immense confusion des esprits, pour partie suscitée par le nihilisme ambiant. J’écoute et lis attentivement les réflexions, propos et interventions de nos penseurs, bloggeurs, auteurs, influenceurs et autres analystes issus ou constitutifs de notre camp, jeunes et anciens, plus ou moins engagés dans l’action politique ou intellectuelle – parfois les deux –, et je tente d’y retrouver mes canetons. Autant vous le dire : c’est pas gagné. Bien sûr, tous s’assemblent peu ou prou sur l’essentiel, à savoir la défense et l’exposition de notre patrimoine culturel, historique, intellectuel. Tous comprennent la valeur de notre héritage terrien, l’indispensable nécessité de sa protection et de sa transmission. Tous bien sûr ont clairement identifié les menaces, les périls et les écueils. Tous savent mettre au moins un visage sur cet ennemi de nature multifractale. Alors, quel est le “problème” ? En fait, on peut se dire qu’avec la droite – la droite des idées, entendue comme une entité polymorphe mais parfaitement identifiable –, le vers est dans le fruit. La droite produit une réflexion complexe, subtile, souvent esthétisante, toujours exigeante. Toute pensée de droite demande à son récipiendaire un effort intellectuel pour en comprendre l’architecture et la portée. Tant et si bien que beaucoup de velléitaires, tentés un temps par cet univers profond et vertigineux, se découragent par pure paresse, préférant vite les concepts de gauche, affreusement accessibles et souvent plats comme les Flandres. L’idée universaliste, par exemple, ne demande aucun effort particulier pour être entendue : il y est question de rabot culturel, de destruction de la transcendance, de palliatifs philosophiques. Tout passe par la négation de tout avant d’accoucher du mythe égalitaire, l’idée du “tout-vaut-tout”, cette croyance en l’infinie médiocrité héritée du catholicisme masochiste post-conciliaire. Hélas, cette perte de substance constitue le plus évident dénominateur commun ici-bas, ce qui se partage le mieux dans tous les domaines. D’où le phénoménal succès des lanternes de gauche, taillées sur mesure pour les crânes plats d’une contemporanéité particulièrement décadente. La droite parle d’excellence, de beauté. La gauche de progrès et d’égalité. D’un côté on se creuse, de l’autre on se vide. Car si l’excellence et la beauté sont le produit d’une éthique fondée sur la curiosité et la rigueur, le progrès et l’égalité se repaissent de matérialisme et d’illusions. C’est ainsi, je crois, que les gens de droite finissent par s’isoler de la masse humaine informe, toujours prompte à suivre la pente de la facilité et du zéro-effort. Cette aristocratie de l’esprit qui a entrepris le difficile combat de survivre à l’obscurantisme intrinsèque des Lumières, n’éclaire souvent qu’elle-même : c’est, précisément, la rançon autant que le paradoxe de l’excellence. J.-M. M.
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atelier-gourmand · 2 months
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Les crêpes a la viande: un plat savoureux et nourrissant
Les crêpes à la viande sont un plat traditionnel présent dans de nombreuses cultures à travers le monde. Elles constituent une alternative savoureuse et nourrissante aux crêpes sucrées, et peuvent être appréciées aussi bien en plat principal qu'en entrée ou en snack.
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Un mélange de textures et de saveurs La combinaison de la crêpe fine et moelleuse avec la garniture de viande hachée, accompagnée d'une sauce onctueuse, offre une expérience gustative unique. La viande peut être agrémentée de divers ingrédients, tels que des oignons, des champignons, des herbes aromatiques et des épices, pour créer une variété de saveurs et de textures.
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Un plat versatile et personnalisable Les crêpes à la viande peuvent être préparées avec différents types de viande, selon les goûts et les préférences. La viande hachée de bœuf, de porc, de poulet ou de dinde est généralement utilisée, mais des options plus audacieuses comme la viande de canard, de gibier ou de poisson peuvent également être explorées. De multiples options de garniture et de sauce
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La garniture des crêpes à la viande ne se limite pas à la viande hachée. Des légumes, du fromage, des œufs et d'autres ingrédients peuvent être ajoutés pour créer une variété de combinaisons. La sauce est également un élément important qui peut rehausser le goût de la crêpe. Une sauce béchamel, une sauce tomate, une sauce au fromage ou une simple sauce au yaourt peuvent être utilisées selon les préférences. Un plat facile à préparer et à emporter Les crêpes à la viande sont un plat relativement facile à préparer et ne nécessitent que peu d'ingrédients et de temps de cuisson. Elles peuvent être préparées à l'avance et réchauffées au moment de servir, ce qui les rend idéales pour les pique-niques, les déjeuners sur le pouce ou les repas rapides. Une source de nutriments et d'énergie Les crêpes à la viande constituent une source de protéines, de fibres et de glucides, ce qui en fait un repas nourrissant et énergétique. Elles peuvent être enrichies en vitamines et en minéraux en ajoutant des légumes et des fruits à la garniture. Un plat convivial et festif Les crêpes à la viande peuvent être servies lors de repas en famille ou entre amis. Elles constituent un plat convivial et festif qui permet de partager un moment gourmand et savoureux. Conclusion Les crêpes à la viande sont un plat simple, versatile et savoureux qui peut être apprécié par tous. Elles offrent une multitude de possibilités de personnalisation et constituent une source de nutriments et d'énergie. N'hésitez pas à explorer les différentes recettes et à créer vos propres combinaisons de saveurs pour découvrir le plaisir des crêpes à la viande.
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frenchanasposts · 3 months
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Bonjour à tous, je suis une pro ana française et je cherche des amie qui sont comme moi pour nous motiver envoyez des messages en privé 🎀
mes objectifs :
- manger healthy
- faire 10 000 pas par jour
- fait 48kg (ou moins)
- manger 500 kcal par jours
Sur ce compte je vais vous partager des idées de plat healthy, je vais vous motiver à pas abandonner vos objectifs
J’aimerais ouvrir un groupe tchat pour qu’on puisse partager nos astuces de minceur
mes # :
#ana pro tips : phrase de motivation
#diet ana : idée de repas
#my ana diet : Mes repas personnels
#ana body check : corps @n@ motivation
#conseil ana : astuce pour maigrir
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corinneecrivaine · 5 months
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SAPPHIC ROMANCE FANFIC
LE JOUR OU TU AS GUERI MON ÂME Personnages principaux Kit and Jade (Willow TV Show)
Univers parallèle
CHAPITRE 5
Titre : NAVIGUONS ENSEMBLE.
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Kit était à la fois excitée et nerveuse, cela faisait bien quelques années qu’elle n’avait plus exercé le métier de barmaid. Lorsqu’elle franchit les portes du restaurant, l’arôme envoûtant de la cuisine emplissait l’air. Jade, accueillante comme à son habitude, vint à sa rencontre.
— Prête pour ce premier jour ? Demanda-t-elle
— Oui, mais je n’ai plus exercé ce métier depuis trois ans. Répondit Kit, cherchant à masquer sa nervosité, ses doigts effleurant discrètement le rebord du comptoir.
Scorpia sortit de la cuisine et les rejoignit. « Bonjour, voici la carte des cocktails et dans ce carnet conçu par notre mère, tu y trouveras, les différents ingrédients utilisés. Si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas. » Déclara-t-elle d’un ton assuré, en fronçant légèrement les sourcils, avant de retourner en cuisine.
Kit ne put s’empêcher de plaisanter afin de chasser son angoisse des premiers jours d’un nouvel emploi et dissiper la froideur qu’il y avait entre elles « Bien mon général. » Murmura-t-elle.
Elle se tenait derrière le comptoir, anxieuse, sentant le regard apaisant de Jade.
— Tout va bien se passer. Ne t’inquiète pas. » Assura-t-elle, lui offrant un sourire réconfortant.
Melissa arriva à ce moment précis « Mes chéries, je suis si fière de vous toutes. Vous allez rendre ce restaurant magique. » Déclara-t-elle tendrement.
Kit ressentit un sentiment de gratitude et d’encouragement à l’entente de ces paroles bienveillantes, lui offrant ainsi un peu plus de sérénité.
Pendant les premières heures de service, Jade se tenait à ses côtés, l’aidant à maîtriser la préparation des cocktails tout en partageant des anecdotes. Chaque fois que leurs mains se frôlaient ou que leurs regards se croisaient, Kit se sentait submergée par une vague d’émotions contradictoires. Les gestes de Jade étaient fluides et assurés, mais chaque fois qu’elle la touchait, une étincelle d’électricité parcourait son corps. Ces moments échangés étaient à la fois appréciables et déroutants pour Kit. Elle s’efforçait de rester concentrer sur la préparation des cocktails afin de dissiper cette tension intérieure grandissante.
De son côté, tout en organisant les ustensiles, Scorpia, soucieuse, gardait un œil attentif sur la relation naissante entre les deux jeunes femmes. Melissa, occupée à superviser la préparation des plats, ne put s’empêcher de sourire en voyant le comportement protecteur de sa fille. « Elles semblent bien s’adapter l’une à l’autre » Dit-elle d’une voix douce.
Je ne sais pas maman. Je ne veux pas que Jade soit de nouveau blessée.
Melissa posa une main sur l’épaule de sa fille « Ma chérie, Kit semble être une belle personne. Regarde comme ta sœur rayonne. Laisse-lui une chance. Ne soit pas trop dure avec elle. »
Scorpia hocha légèrement la tête et fronça ses sourcils « Je vais quand même garder un œil sur elles. »
Elle reprit son travail, tout en continuant de jeter de brefs regards occasionnels vers le comptoir. Lorsqu’elle estima qu’elles étaient trop proches, elle ouvrit la porte des cuisines et fit discrètement un signe en direction de Jade.
« Je dois te laisser. Ma sœur m’attend en cuisine pour le service. Mais si tu as besoin, je ne suis pas très loin. » Ajouta-t-elle,
Lorsque Jade s’éloigna, la nervosité de Kit s’apaisa progressivement remplacée par un sentiment de quiétude.
Au fur et à mesure que la journée avançait, Kit sentait son anxiété se dissiper peu à peu, échangeant des sourires complices avec Jade.
Le restaurant, vibrait de rires et de conversations animées, embaumé des odeurs culinaires qui émanaient des cuisines. Cette ambiance la ramenait à ses souvenirs d’une époque où elle travaillait dans un pub pour servir une clientèle d’universitaires et financer ses études.
Ce soir-là, l’ambiance semblait baigner dans une atmosphère paisible, jusqu’à l’arrivée d’un groupe de quatre amies, parmi lesquelles se trouvait Emma, venue célébrer son anniversaire.
« Les filles, c’est ma soirée ! On va s’amuser ! Les cocktails sont pour moi. » S’exclama-t-elle, rayonnante et pleine d’énergie.
A l’instant même où elle entra dans le pub, sa présence illumina l’atmosphère de ses rires joyeux qui se mêlaient à l’ambiance. Kit fut immédiatement subjuguée par la douceur de sa voix et son regard espiègle. Ne pouvant détourner ses yeux de cette silhouette si gracieuse, vêtue d’un jean et d’un bustier, qui mettaient en valeur sa beauté naturelle. Pendant que ses amies s’installaient, la jeune femme s’approcha du bar. Un sourire éblouissant, illuminant son visage, captivait le regard de Kit qui s’efforça de ne pas se sentir déstabilisée.
— Salut ! Puis-je avoir votre cocktail le plus spécial pour fêter mon anniversaire ?
— Bien sûr, je crois avoir ce qu’il te faut. Répondit Kit, se laissant envahir par un mélange de nervosité et d’enthousiasme.
Tout en préparant sa boisson, elle ne pouvait s’empêcher de jeter des coups d’œil furtifs à Emma qui se tournait parfois vers ses amies impatientes.
— Voici ton cocktail d’anniversaire.
La jeune femme saisit le verre, ses yeux pétillants rencontrant ceux de Kit, une étincelle de complicité naissant entre elles, révélant des émotions réservées.
— Merci. Ça a l’air délicieux.
Elle porta le verre à ses lèvres tout en fixant langoureusement son interlocutrice. La boisson était à la fois douce et sucrée.
— Waouh, c’est excellent. Peux-tu en préparer trois autres pour mes amies ?
— Je vous les apporte.
Emma retourna auprès de sa bande de copines. Lorsqu’elle s’assit, l’une d’elles la taquina « Je crois que tu ne l’as pas laissée indifférente. » De son côté, Kit était fascinée par la façon dont elle rayonnait de bonheur et attirait les gens autour d’elle.
La soirée se déroulait dans une ambiance mêlée de cocktails, de rires, de discussions animées, au rythme musical d’un groupe de rock local. Au milieu de toute cette atmosphère festive, les deux jeunes femmes échangèrent un sourire complice fugace, voire timide, une invitation à partager cet instant d’une complicité éphémère.
Le temps s’était écoulé rapidement et la soirée tirait à sa fin. Avant de quitter le pub, Emma s’approcha du comptoir. « Ton cocktail était vraiment délicieux. Au fait moi c’est Emma »
Kit sentit son cœur s’emballer « Je suis ravie que tu aies aimé. Moi c’est Kit »
Un éclat d’excitation brilla dans les yeux d’Emma tandis qu’elle s’éloignait avec ses amies. Un sourire timide se dessina sur les lèvres de Kit alors qu’elle murmurait « Peut-être à bientôt. »
« Kit ça va ? Tu as l’air ailleurs. » Demanda Jade, remarquant l’expression lointaine sur le visage de son amie.
La jeune femme cligna des yeux, revenant à l’instant présent, souriant tristement. « Tout va bien. Merci Jade. Ce sont juste des souvenirs qui refont surface. »
Jade percevait la complexité des émotions de son amie « Les souvenirs peuvent être à la fois doux et déchirants. »
Bien plus que de simples souvenirs, Kit avait eu le sentiment qu’Emma avait franchi les portes de ce restaurant pour la retrouver. « Je pensais qu’en venant à The Brigthly Stars Island, je pourrais trouver un semblant de paix intérieure mais au lieu de cela, cet endroit ne cesse de raviver mes douleurs bien trop profondes. » Murmura-t-elle, laissant échapper ses émotions refoulées.
— Parfois les lieux qui semblent être des refuges, deviennent des miroirs de nos peines. 
La matinée touchait à sa fin. Les derniers clients ayant fini leur repas, s’apprêtaient à quitter le restaurant. Dans un élan de joie et d’excitation, Jade, le visage radieux, attrapa la main de Kit « Bravo, tous les clients semblaient ravis, même nos habitués. » La jeune femme, prise au dépourvu par ce geste amical, replia ses doigts afin de ne pas effleurer ceux de Jade. « Merci Jade pour ton soutien. »
Melissa s’approcha du comptoir, un sourire bienveillant, accompagnée de Scorpia. « Je suis ravie de travail que tu nous as fourni ce matin. » Elle jeta un clin d’œil complice à Scorpia « Bon boulot. Ce n’est pas tout mais je dois nettoyer la cuisine. »
Quelques heures plus tard, Jade rejoignit Kit assise au bord de la plage, tenant fermement son itinéraire comme un précieux trésor.
« Je peux ? » Demanda Jade doucement.
Kit la regarda furtivement « Oui. »
Elle s’assit à ses côtés, préférant le silence afin de ne pas la brusquer ni la blesser par des propos qui pourraient être maladroits, les yeux rivés vers l’océan.
Un bref instant s’écoula, ainsi, dans un silence compréhensif et respectueux, avant que Kit ne finisse par s’exprimer. « Cet itinéraire est tout ce qui me reste comme lien avec Emma. »
— Faux. Emma vit en toi, dans chaque battement de ton cœur, chaque respiration, chaque souvenir.
Kit sourit discrètement, touchée par l’empathie de son amie.
Jade se leva « Viens avec moi. »
— Quoi ?
— Viens.
— Tu vas me mener vers un de tes endroits secrets ?
— Ho non bien plus que ça, je vais te mener vers mon rêve.
Jade mena Kit au port de pêche, un endroit complètement atypique où les bateaux colorés, chacun conçus et peints de manière unique, semblaient se balancer sur les eaux cristallines. Chaque bateau était orné de symboles, de signes protecteurs, soigneusement placés par les pêcheurs de l’île, afin d’honorer les esprits mystiques de la mer.
La lumière du soleil baignait l’endroit d’une douce lueur dorée. À mesure qu’elles avançaient, une brise marine caressait le visage de Kit, portant avec elle un léger parfum de sel. Les eaux turquoise scintillaient, semblable à une pluie de petits diamants.
Le doux murmure des vagues chuchotait à l’oreille de Kit ces récits de terres lointaines et de légendes oubliées.
Chaque petite cabane avait son propre charme unique, sa propre petite touche de magie, se dressant chacune comme un mur d’arc-en-ciel.
Jade s’immobilisa devant un voilier de taille moyenne dansant sur les eaux chatoyantes du port, semblant tout droit sorti d’un conte enchanté. Sa coque d’un blanc pur, lisse et polie, était ornée de motifs en forme de vagues et de dessins floraux qui prenaient vie sous les caresses des rayons du soleil. Les voiles argentées, ressemblaient à des plumes légères, prêtes à se déployer et à vibrer sous l’influence de la brise. Décorées d’étoiles dont chacune renfermait une part de magie brillante sous leur éclat.
. « Voici mon rêve. » Murmura Jade avec un brin d’émotion dans sa voix. Chaque mot portait en eux ses aspirations.
— Il est magnifique.
— Viens, montons à bord.
Kit venait de pénétrer dans un véritable enchantement, enivrée par l’odeur du bois. Elle avançait parmi des sculptures qui représentaient des créatures mythiques de la mer, des sirènes, des nymphes, prêtes à s’éveiller à tout instant.
— C’est toi qui as sculpté tous ces personnages ?
— Avec mon père. Viens je te fais visiter.
C’était magnifique, elle pouvait sentir la douceur du bois lorsqu’elle posa sa main sur la rampe brillante. La jeune femme découvrait une cabine, aux murs ornés d’animaux marins, des dauphins, des hippocampes, des étoiles de mer, éclairés par une douce lanterne orangée répandant une lueur chaude. Le lit donnait face à une fenêtre offrant une superbe vue panoramique sur l’océan.
Elle était éblouie par ce voilier qui semblait être habité par la magie et les rêves de Jade, prêt à l’emmener vers de merveilleuses aventures au gré des vents.
— C’est incroyable ! C’est comme entrer dans un monde magique. Tu as mis tellement de passion dans chaque détail.
— Ce n’est pas fini, il me reste encore à faire. Je veux que ce voilier reflète l’aventure et la liberté.
Les deux jeunes femmes se retrouvaient désormais à l’arrière du voilier, admirant le coucher de soleil qui se reflétait sur l’océan, créant une ambiance chaleureuse et romantique. Cherchant un répit à sa douleur intérieure, Kit se laissa aller à cette complicité grandissante avec Jade. Cette dernière, remarquant un changement subtil dans l’expression de son amie, lui proposa avec douceur « Tu sais, tu pourrais participer à cette aventure avec moi, rendre ce bateau encore plus beau qu’il ne l’est. »
Kit tourna doucement son regard vers elle, décontenancée « Ho… Je… Jade, je... »
Voyant que sa proposition l’avait perturbée, elle se reprit « Je veux dire, tu pourrais y réfléchir. »
Elle esquissa un sourire discret. Soudainement, Jade lui prit délicatement la main, caressant doucement le bandage. Surprise, Kit voulut la retirer mais la façon dont son amie la tenait l’en empêcha.
— Tu veux en parler ?
Les yeux de Kit se détournèrent, fixant l’horizon orangé, hésitante à partager cette étape éprouvante de sa vie, mais l’affection sincère de Jade la poussa à s’exprimer « Ce sont justes des souvenirs douloureux. Emma était persuadée qu’en venant ici, cela me permettrait de réparer cette cicatrice. Malheureusement, certaines cicatrices ne peuvent être réparées. »
Sans un mot, la jeune femme la serra dans ses bras, désireuse d’apaiser ce poids du chagrin. Tout d’abord réticente, Kit finit par se laisser aller à cette étreinte réconfortante. Elle s’accrocha à Jade comme pour absorber tout le réconfort qu’elle lui offrait et ferma les yeux, savourant cet échange intime, laissant la douleur du passé s’estomper temporairement. L’étreinte de Jade apportait à Kit un bref instant de douceur dans son monde troublé. Sentir la chaleur de cette amitié avait ébranlé la carapace qu’elle avait construite autour de sa peine. Les vagues berçaient le voilier comme pour les apaiser ensemble et renforcer leur étreinte.
Lorsqu’elles se séparèrent, Kit fut un peu perdue entre cet instant agréable qui lui avait apporter un peu d’affection et l’émotion de trahison envers la mémoire d’Emma, comme une infidélité d’avoir trouvé du réconfort dans les bras d’une autre.
Le regard tendre de Jade la ramena à la réalité, brisant ainsi le flot de ses pensées « Il faut que nous retournions au resto. »
La jeune femme hocha la tête en silence.
En fin de soirée, alors que Kit rentrait chez-elle, les émotions tourbillonnaient en elle. La journée avait été épuisante, mais la chaleur de Melissa, l’étreinte de Jade lui avait apporter une tendresse qu’elle pensait ne jamais revivre.
Elle s’assit au bord du lit, éclairée par la lumière tamisée d’une lampe de chevet. Elle sortit délicatement une photo d’Emma de la coque de son téléphone portable. Malgré l’usure de la photo, le sourire d’Emma était toujours aussi radieux. Kit la posa à ses côtés, saisit son carnet, dans lequel chaque page était le miroir de ses pensées les plus intimes, et commença à rédiger une lettre fictive à l’amour de sa vie. Ses yeux, allant de ses mots à la photo.
« Ma chère et tendre Emma,
Je suis là, assise, entourée de nos souvenirs qui nous unissent. Combien j’aimerais entendre ta voix, ton rire, te chérir, partager chaque instant sur cette île à tes côtés. Cet endroit, qui pour toi, devait m’apporter du réconfort, ne cesse de porter le poids de cette douleur qui me hante toujours.
Aujourd’hui, je me suis laissée emporter par cette émotion nouvelle qui ne cesse de s’accroître lorsque je suis en la présence de Jade. Je ne pensais plus pouvoir ressentir cela pour quelqu’un d’autre. Parfois, j’ai l’impression de te trahir en partageant mes peines avec Jade et me laissant aller à son affection. Elle est pleine de tendresse et de compréhension qui m’offre un peu de répit et m’aide à me défaire de cette souffrance. Je me sens déchirée entre mon amour pour toi et cette nouvelle rencontre.
C’est tellement difficile car chaque sourire échangé, chaque instant partagé avec Jade me pousse à me défaire un peu plus de ma douleur et de mon passé. Chaque instant passé à ses côtés est un rappel douloureux de mon dilemme interne. Cela m’effraie, car je refuse de te perdre définitivement, je refuse de t’oublier. Je veux te garder précieusement dans mon cœur. Tu y tiens une place que personne d’autre ne pourra prendre.
Je t’aime. »
Elle s’endormit, la photo d’Emma contre son cœur.
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athenenoctua9 · 2 years
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Salut les gens
Est-ce que vous avez des petites recettes hyper simples et délicieuses à partager ? Des petits plats faciles à faire pour le dîner par exemple ?
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jezatalks · 1 year
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Ça me saoule. Je le sens. Je le sais. Ça me manque de vivre seule. Ça fait des mois que j'idéalise un appart lumineux, avec une déco et des nouveaux meubles, dans une ville que je m'apprête à découvrir.
Je sais pas pourquoi je n'arrive pas à m'imposer sur la déco, il y a des meubles que je voudrais changer mais je garde mon budget pour mon pvt, la nouvelle voiture, un nouvel ordi et les frais médicaux.
J'ai hâte d'être en pvt pour vivre à nouveau la solitude. Je suis toujours aussi amoureuse, mais je sens que je manque de solitude. Je sais que mon autodiscipline est quasi inexistante. Les tâches ménagères c'est pas mon fort. Mais je m'en sors mieux seule quand même ???
J'en ai marre de ce blocage où : je n'ose pas s'il y a quelqu'un à proximité de moi. Je sais que lui s'en fout et pourrait changer de pièce, mais ça me gêne quand même qu'il soit dans l'appartement.
L'idéal serait qu'on aille dans un endroit où l'on aurait chacun SA pièce. Ce qui n'est pas le cas en ce moment.
On a la chance de vivre dans un appart chouette, mais mon besoin de solitude n'est pas atteint, et je le ressens avec le temps.
J'envie un peu les parents d'une amie de primaire de ma sœur. Je crois qu'ils étaient encore en couple, mais chacun avait son propre appart. Et l'idée d'avoir son habitat à soit me tente énormément, quitte à ne partager que la chambre et/ou la cuisine.
Par exemple, je sais que lui s'y retrouve à vivre à deux sur les dépenses alimentaires, mais moi je vois une légère différence. Par exemple, un plat me tenait pour 2 ou 3 repas. Maintenant ça n'en fait qu'un repas + des restes pour une personne seulement.
Et je sais aussi que, mon compagnon gère beaucoup moins être seul que moi. J'ai toujours su et apprécié ma propre compagnie et m'occuper toute seule. Là, il commence à s'inquiéter car un de ses amis par au Mexique pour plusieurs mois, une va habiter plus proche d'une grosse ville (40min de voiture au lieu de 25), une dans une ville à 30min de voiture, un qui travaille en centre de vacances bougeant aux quatre coins du globe va enfin se poser mais en Espagne, un autre va sûrement déménager à 1h10 de route, un vit déjà à 1h30, une autre réfléchi à s'expatrier au Canada, et moi, je pars au Japon en novembre.
Ça va être extrêmement dur pour lui de se dire : mince, mes proches ne sont plus aussi proches physiquement de moi et il faut encore plus d'organisation pour se voir. Je dois absolument me créer de nouvelles connexions sociales, je n'aime pas ne pas passer du temps avec/chez des gens. Comme je vis avec lui, il arrive à gérer ça, ma présence lui fait du bien. Mais quand je serais pas là, je sais que son moral va baisser.
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emiebritonstudio · 9 months
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OS Zervis : "De l'ombre à la lumière"
Je vous partage un OS que j'ai écris il y a quelque temps sur le couple Zeref x Mavis de Fairy Tail. je l'ai écrit il y a un petit moment lors du concours hiver de Fairy Tail en décembre 2018.
J'avais choisi de mettre en avant un couple souvent placé au second plan des fictions sur Fairy Tail. Le thème imposé était le Nouvel An. Je me suis donc inspiré de la légende du Nouvel An chinois pour écrire cette histoire.
N'hésitez pas à me faire part de vos avis en fin de lecture ! ;)
Bonne lecture,
Emie <3
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Le sifflement de la brise hivernal est l'unique son qui parvient aux oreilles de Mavis, tel un chant pour guider ses gestes dans chacune de ses tâches. La poussière de la pièce lui titille les narines. Cependant, elle s'y est habituée avec le temps. Fille d'un modeste marchand, elle a toujours eu le souvenir de prendre soin du logis. Il en est ainsi depuis le décès prématuré de sa mère et cela lui convient.
Le soleil entame sa descente vers l'horizon, inondant le logis, grossièrement taillé en pierre, de sa couleur rouge orangé. La jeune fille s'accoude un instant contre le manche du balai. Ses prunelles d'un vert intense se perdent vers l'extérieur. Même si elle s'est accoutumée à sa situation, elle ne peut s'empêcher de s'interroger sur le monde qui l'entoure et ce que doit être la vie au-delà de l'enceinte de son village.
La curiosité est un vilain défaut. Elle en a conscience. Son père, Makarov, lui à souvent répéter. Cependant, il ne peut arrêter les rêves de la belle Mavis de s'envoler dans son esprit. Une question toute particulière lui trotte en tête depuis l'arrivée du mois de décembre. Pourquoi ne fêtent-ils jamais la fin de l'année ?
En réfléchissant à une éventuelle réponse, l'adolescente se mord la lèvre inférieure. Ce sujet est tabou dans son village. Elle a bien essayé de trouver des réponses parmi les livres de leur humble bibliothèque religieuse. Mais rien ne pouvait lui fournir les explications qu'elle attendait. Un long soupir franchit ses lèvres malgré elle. La jeune fille est coupée dans son élan par le claquement de la porte d'entrée. Elle arbore un fin sourire avant de faire face au nouvel arrivant.
- Bonjour père ! La journée a été bonne ?
- Autant que les autres, mon enfant.
- Vous devez être fatigué.
- En effet. Pourrais-tu commencer la préparation du repas pendant que je me débarbouille ?
- Bien sûr.
Sans plus de discussion, Mavis s'évapore à travers le couloir qui la mène à la cuisine. Une cascade de cheveux blonds retombe sur ses hanches aux rythmes de ses pas. Elle empoigne quelques légumes de leur réserve personnelle afin de faire une soupe bien épaisse pour leur tenir chaud. Elle resserre le nœud de son tablier par-dessus sa robe rose pâle. Elle ne possède aucun chichi. Leur famille ne peut se le permettre.
Alors que la cuisson du plat mijote, son père fait son apparition. Il s'installe autour de la table. Le silence entre eux fait réfléchir la jeune fille. Pouvait-elle lui confier ses interrogations ? Au point où elle se trouvait, il est son unique espoir de trouver des réponses. Résigner, elle rassemble quelques mots dans son esprit afin de froisser le moins possible son géniteur.
- Père ?
- Oui ma fille ?
- Je m'interrogeais sur la journée d'aujourd'hui.
- Eh bien ? qu'a-t-elle de particulier ?
- Rien en apparence. et c'est bien ce qui m'étonne. Il s'agit du dernier jour de l'année.
- Et donc ?
- J'ai lu que dans des contrées voisines, il est normal d'organiser un banquet, un bal ou une fête afin de célébrer l'année à venir. Mais il ne s'est jamais rien passé à Magnolia.
Les propos de sa fille font grimacer Makarov. Il préféra se concentrer sur le remplissage de leurs bols de riz qui accompagnera leur bouillon. Son expression renfrogner interpella la jeune fille qui prit sur elle en attendant sa réponse. Bien qu'elle la jugeait déjà inutile.
- Tu ne devrais pas réfléchir à ce genre de chose. Ta curiosité te perdra.
- Il y a vraiment une raison à cela ?
- Ce ne sont pas tes affaires.
-Je vous en pris, père, répondez-moi !!
-Il en est hors de question que tu t'approches de près ou de loin à cette histoire !!! Tu pourrais bien être sa prochaine victime sur la liste.
- "Sa prochaine victime" ? À qui ?
Makarov rumine dans sa moustache. Il en a déjà trop dit et il a conscience que sa fille ne voudra pas en rester là. Sous le poids pesant du regard de Mavis, le vieil homme finit par soupirer, résigner à dévoiler davantage sur ce qui pèse sur les épaules des villageois.
- Très bien. Je t'en ai déjà trop dit. Prends place à mes côtés et je vais tout te raconter.
Sans plus de cérémonie, Mavis serre leurs assiettes avant de s'installer autour de la table au côté de son géniteur. Elle appuie ses iris dans les siennes afin de s'assurer qu'il ne se dérobe pas en si bon chemin.
- Il y a très longtemps, un démon a commencé à sévir dans les parages. Il est immortel et diabolique. La créature est en demande de sang et de chair humaine. Aussi loin que les anciens du village se souviennent, il est toujours apparu dans la nuit du 31 décembre à minuit, réclamant un jeune humain en offrante en l'échange de la prospérité du village.
- Mais c'est ignoble !!
- C'est pourquoi tous les habitants se réfugient chez eux, de peur d'être choisis comme prochaines victimes.
Makarov met un point final à son récit, laissant Mavis perdu dans ses songes. Le vieil homme rompit le silence au son des coups de cuillère dans son assiette. La jeune fille reste de marbre. Une créature telle que le décrit son père peut exister ? Une telle inhumanité peut être réelle ?
La jolie blonde secoue la tête de droite à gauche en se forçant à finir son plat. Il lui est inconcevable de croire au bon fondement de cette histoire. Elle ne peut s'y résoudre. Son père sort finalement de table, mettant une nouvelle fois à mal le fil de ses réflexions.
- Bien. J'espère que cela te coupera toute envie d'assouvir ta curiosité.
- Bien entendu, père.
- Très bien, allons nous coucher. Demain sera un autre jour.
"Un autre jour comme les autres" ne put s'empêcher de pensée Mavis. Toutefois, elle garde cette réflexion pour elle-même. Après avoir fini la vaisselle et s'être débarbouillée, elle se rend d'un pas lent vers sa chambre. Elle jette un rapide coup d'œil à son reflet dans l'unique fenêtre au-dessus de son lit. Le ciel désormais noir et étoilé domine le village.
Les questions affluent à nouveau dans son esprit. Elle doit coûte que coûte en trouver les réponses. Elle ne pourra jamais trouver le sommeil. Déterminé, Mavis ouvrit sa fenêtre. Malgré ses pieds dénudés, elle la chevauche pour rejoindre la rue. Une chance qu'elle soit au rez-de-chaussée.
La jeune fille jette un dernier coup d'œil en direction de la maisonnette en murmurant un faible "désolé" comme pour se donner bonne conscience. Ses pieds percutent les pavés froids jusqu'à s'éloigner vers la forêt avoisinante. Elle sait qu'elle ne peut se fier qu'à son instinct. Mavis enchaîne les directions sans savoir réellement si elle est sur le bon chemin pour trouver cette créature.
À bout de souffle, elle s'écroule sur le sol neigeux après avoir eu sa cheville prise au piège dans une racine d'arbre. Ces derniers, maigres et sans feuilles, créent des ombres froides et effrayantes. Mavis a la chair de poule. Elle souhaite se relever afin de s'éloigner de là. Mais une douleur à sa cheville la cloue au sol. En y jetant un coup d'œil, elle aperçut une égratignure ensanglantée et bleutée qui ne lui inspire pas confiance.
L'adolescente siffle entre ses dents. Elle déchire un pan de sa robe afin de se créer un bandage de fortune. Toutefois, elle n'a pas le temps de le finir. Comme attiré par l'odeur de son sang, une ombre fait lever le vent autour d'elle. Mavis se raidit face à la présence inconnue. Elle prit sur elle pour rassembler tout son courage, alors que ces prunelles émeraudes s'agitent autour d'elle.
- Qui est là ? Qui êtes-vous ?
Un souffle est son unique réponse. La jolie blonde fronce les sourcils vers la source. Elle plisse les yeux alors qu'une silhouette se dessine entre les arbres.
- Êtes-vous ce démon dont a peur mon village ?
- Peut-être bien.
- Je ne te veux aucun mal. Je veux juste comprendre. Pourquoi fais-tu tout ça ?
- Tu es bien bavarde pour un sacrifice humain.
Sans plus de discours, le démon sortit d'entre les arbres. Il accourt sur sa proie. Celle-ci n'a d'autre choix que de placer ses mains devant son visage en guise de protection. Mavis ferme les yeux, attendant son heure. Mais à sa grande surprise, aucune griffe ne vient déchirer sa chair, aucun croc ne vient briser ses os.
Bercée par l'unique lumière de la lune et le calme de la nuit, la jeune fille finit par entrouvrir ses paupières. Elle retient un Cri en voyant le front du démon reposer contre sa paume. Ses yeux normalement rouges sont clos, donnant à son visage une expression plus apaisée. Malgré les deux cornes sur son crâne, les écailles sur son corps et ses griffes longs et pointus, il avait presque l'air humain. Des pics d'une chevelure couleur corbeau s'agitent avec la légère brise.
Puis, comme étreinte par une force qui la dépasse, Mavis sent sa vision être aveuglée par une lumière aussi blanche que les plumes des anges. Des images défilent sous ses yeux. Elle raconte une histoire. Pas la sienne, celle du démon. Une force l'appelle. Un pouvoir plus grand que tout ce qu'elle aurait pu imaginer dans ses rêves les plus fous. Un nom s'impose à elle telle une évidence.
- Zeref.
Comme pour répondre à son appel, la créature ouvre brutalement les yeux, coupant leur échange psychique. Cependant, quelque chose à changer dans l'atmosphère. Le démon garde ses distances, observant la jolie blonde qui vient d'anéantir des siècles d'errances et de cruelles habitudes. Le goût du sang lui donne soudain une sensation fade et amère. Que lui avait-elle fait ?
- Je suis désolée.
L'intervention de Mavis l'oblige à se concentrer à nouveau sur sa présence. Son regard le transperce. Il peut y déceler une lueur remplie de compassion. Son cœur se tord dans sa poitrine, lui rappelant la présence de cet organe qui l'a tant fait souffrir. Cela fait des siècles qu'il ne connait que la peur dans le regard de ces victimes.
- Je comprends que tu en veux aux habitants de notre village. Ils ont tué ta famille en croyant qu'ils étaient des mages. Tes parents et ton petit frère...
- Ils devaient payer !! S'écrit-il en la coupant.
- Mais tu n'aurais pas dû laisser la noirceur prendre le dessus. Tuer des innocents ne les ramènerait pas.
- À quoi bon ?! Comment pourrais-je avoir encore foi en l'humanité ? Celle-ci même qui m'a tout pris.
- Grâce au pardon.
La répartie de Mavis coupe celle de son interlocuteur. Surpris, il la laisse s'approcher de quelques pas supplémentaires dans sa direction.
- Tu dois pouvoir leur pardonner. Ainsi qu'à toi même. Dans le fond tu t'en veux de n'avoir pas pu les sauver.
- J'aurais aussi dû périr dans les flammes à leur côté.
- Une nouvelle année s'annonce et il est temps de prendre les bonnes résolutions, de faire table rase du passé et de regarder vers l'avenir.
Pour appuyer ses mots, Mavis dépose une main sur l'épaule du démon. Cependant, celui-ci prend peur à son contact. Il se retire aussi sec en repartant aussi vite qu'il est venu à travers les bois. Ses pas accélèrent comme pour fuir cette fille aux allures angélique. Il a perdu l'envie dans faire son repas du jour.
Elle n'est pas comme les autres. Il en est persuadé. Quelque chose en elle, une force magique, lui a permis de lire dans son esprit aussi facilement quand ouvrant un livre. Elle est comme encerclée d'un halo de lumière, contrastant avec la noirceur de son âme. Cette opposition le terrifie. Ses pas ralentissent au fur et à mesure de ses réflexions. Il sent ses forces s'amoindrir pour la première fois de son existence. Il accorde un coup d'œil à ses mains tremblantes sous ses yeux. Il n'a pas le temps de comprendre que les cloches de l'église du village sonnent les premiers coups de minuits.
La mélodie du clocher accentue les tremblements dans tout son être. Ses jambes ne le portent plus. Il s'écroule à genoux, trouvant uniquement la force de couler un regard vers le ciel. Un sentiment de joie et d'effervescence englobe le village. Il écarquille les yeux en contemplant les premiers éclats de feu d'artifice. Les habitants ont dû s'apercevoir qu'aucune perte n'est a déplorer, qu'aucune silhouette machiavélique ne les poursuit. La magie des lumières donne un élan de féerie. Puis, une petite voix résonne dans sa tête. Il reconnait le timbre fluet de la jolie blonde.
"Je crois en toi et en l'avenir"
Un nouveau halo de lumière l'entour. Il ne parvient pas à comprendre ce qui lui arrive. Sa malédiction arrive-t-elle enfin à son terme ? Son cœur se gonfle, rien que d'y penser. Son organe vital tambourine de plus en plus fort dans sa cage thoracique comme pour le faire sentir un peu plus vivant, un peu plus humain. Alors que ses prunelles s'illuminent, sa peau pâle retrouve un aspect humanoïde. Ses griffes et ses cornes se rétractent. Le démon est poussé par le sommeil. Recroqueviller à même le sol, la lumière termine son œuvre en levant la malédiction, retirant toute trace démoniaque du corps de l'ancien villageois meurtri par la vie.
Mavis regagne son village, les bras baltant et l'esprit encore tout embrouiller par cette rencontre. Toutefois, elle est vite ramenée au présent. Des chants et des danses s'animent autour d'un immense feu de bois sur la place du village. Intriguée, elle trottine jusqu'aux banderoles colorées. Elle peine à croire en distinguant les visages enjoués des habitants qui étaient si craintifs le matin même.
Mavis fend la foule afin de retrouver son vieux père. Ce dernier est assis sur un banc en bois, sa canne reposant aux creux de ses paumes, observant avec entrain la farandole. Il tape sa canne en rythme. Makarov coupe tout mouvement en croisant le regard de sa fille. Il grimace en comprenant d'un seul regard qu'elle y est pour quelque chose dans ce changement. La jeune fille prit place à ces côtés, une expression coupable peignant son visage.
- Je n'ai pas pu m'en empêcher.
- Oh oui je sais bien. Et dans le fond c'est peut-être mieux ainsi.
- Pourquoi ?
- Nous pouvons enfin fêter l'arrivée de la nouvelle année. Le démon n'est pas venu. Aucune vie n'a été perdue.
- Je pense que c'était surtout un homme tourmente qui avait besoin de se sentir compris.
Sans comprendre le réel sens de ces propos, Makarov clôture leur discussion. Il se concentre sur la nouvelle musique. Il s'agit d'une valse permettant aux couples de se former. Seule, Mavis observe les regards langoureux échangés. Puis, de l'autre côté de la foule, elle distingue une silhouette toute particulière. Un jeune homme d'environ son âge fait son apparition. Des cheveux ébène, soigneusement lissés, lui donnent un air de gentil homme.
Un soupçon d'éclat rouge dans ses prunelles lui confirme, ce que son cœur lui crier. Zeref fendit la foule jusqu'à elle sans attirer l'attention. Il arbore une tenue sobre et ses traits de démons ont disparu. Sans quitter le regard de sa sauveuse, il s'incline en tendant une main dans sa direction. Elle lui adresse un doux sourire avant de la saisir. Telle sa lumière qui éclaire les ombres de son passé, Mavis lui montre les pas afin de reprendre confiance en lui et en l'humanité.
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Pour ceux qui souhaite lire d'autre OS, voici le lien de mon livre d'histoire courte dispo sur Wattpad : Cliquez ici
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maybethistime-rpg · 9 months
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Exemple d’un lieu scénarisé
STATEN ISLAND, 2013 C’est un soir de pleine lune dont tous les habitants qui vivaient déjà ici se souviennent sans le moindre doute. Certains décrivent un hurlement dans la nuit, une voiture qui démarre en trombe, d’autres prétendent qu’un silence de mort régnait. Dans le petit salon de coiffure de Henry Barker, les lumières restent allumées toute la nuit – ce n’est pas habituel. Lorsque le soleil se lève, alors que Mrs Dewitt s’apprête à aller faire faire sa permanente par Lucy Barker, c’est elle qui cette fois pousse un hurlement – Mrs Danver accourt et attrape la pauvre femme avant qu’elle ne fasse un malaise. Devant leurs yeux, au milieu de leur banlieue tranquille, sans histoire, comme ça, au milieu du salon encore maculé des cheveux coupés la veille, le corps de Lucy git sans expression. Mrs Dewitt pense immédiatement à la permanente qu’elle n’aura pas, à son mari qui va lui faire remarquer que ses cheveux sont tout plats, à l’anniversaire de son fils ce week-end qui va être gâché – on a pas idée de mourir un jeudi. Madame Danver, elle, pense aux ragots – ses copines seront folles quand elles vont apprendre ce qu’elle a vu ! Elle était presque là la première ! Elle pourra raconter aux autres que c’est elle qui a appelé la police. Peut-être même qu’elle pourra feindre d’avoir de la peine… STATEN ISLAND, 2018 Le salon de coiffure n’est plus depuis longtemps. Henry Barker a bien tenté de le rouvrir – après avoir passé quelques semaines en prison à hurler son innocence dans l’affaire du meurtre de sa femme – mais il est vrai que l’histoire a fait mauvaise presse – on se demande pourquoi. La devanture annonce l’ouverture prochaine d’une supérette, mais Mrs Dewitt sait bien qu’aucun commerce ne tiendra ici. Le boucher qui avait tenté l’expérience a vite renoncé – l’ironie était sublime, cela dit. Personne ne tiendra parce que tout le monde se souvient de la morte. En plus, maintenant qu’on sait que c’est le Dr David Hyde – oh, un homme pourtant si charmant ! de bonne famille, élégant, intelligent, raffiné, le genre d’homme auquel on aurait rêvé de marier sa fille, pas que ce soit le cas de Mrs Dewitt, évidemment, mais quand même… Maintenant qu’on sait que le Dr Hyde est le meurtrier… Il faut dire, ce crétin, qu’il a tenté d’en tuer une autre. Sa bonne amie Mrs Danver lui a apporté le journal hier, et il y avait portrait de Hyde à la page 8. Il a dit qu’il ne se souvenait pas du meurtre. Il a juré qu’il n’était pas lui-même… Enfin. Le pire, c’est que tout ça va se tasser, maintenant, et Mrs Dewitt doit bien l’admettre, voilà longtemps qu’elle ne s’était pas autant amusée que ces cinq dernières années. STATEN ISLAND, 2023 Mrs Danver se sent bien seule. Pourtant, elle vient de voir quelque chose qu’elle aurait adoré partager avec Mrs Dewitt. Lorsqu’elles ont découvert le corps de Lucy, il y a 10 ans, ces deux-là se sont liées d’une amitié indéfectible – le traumatisme, le choc, la peur… l’amour des ragots, voilà qui les a soudées comme si elles étaient sœurs. Mais Mrs Dewitt a déménagé, et depuis qu’elle vit sa vie au Canada – Mrs Danver ose à peine penser à cette trahison – elle a complètement oublié sa comparse. Pourtant, un peu plus tôt ce matin, Mrs Danver a croisé un journaliste. Ou un réalisateur. Elle ne sait plus trop. Il était tout à fait charmant, et il est venu la trouver pour lui dire qu’il était là pour réaliser un documentaire – fiction. Pour l’application où l’on trouve des séries, là… netfon, netfil… quelque chose comme ça. A Staten Island ! C’était tellement excitant qu’elle a failli tomber de la chaise où elle était assise, en train de siroter un irish coffee après son cours de yoga de 10h. Évidemment, elle a déjà largement entretenu les velléités du journaliste, elle n’est pas née de la dernière pluie. Mais elle a ménagé le suspens, car elle a besoin qu’il revienne la voir. Après tout, c’est elle qui a découvert le corps ! Enfin… Elle l’a orienté vers le lycée. C’est là, cher monsieur, lui-a-t-elle dit, que vous trouverez des histoires à raconter. Ce lycée qui a accueilli mes enfants étaient autrefois si tranquille, mais vous imaginez aujourd’hui, les enfants Hyde (Anthony et Emma) et les enfants Barker (Joanna et Jonathan) le fréquentent tous les quatre. On raconte qu’ils étaient proches quand ils étaient petits, surtout Joanna et Anthony – c’est comme ça que David a rencontré Lucy, d’ailleurs. Mais imaginez-vous, cher Monsieur, comment s’entendent des enfants quand leurs parents s’entretuent ? On raconte qu’Anthony est à la dérive. Oui, cher Monsieur, si vous voulez comprendre toute l’histoire, vous feriez bien de commencer par là. Elle a été bien bonne de lui donner déjà toutes ces informations. Elle n’a pas vraiment retenu son choc quand son mari lui a annoncé qu’une société de production venait réaliser un documentaire ici, dans leur quartier si tranquille – mais Mrs Danver y voit là l’occasion de faire le ménage. Table rase du passé. Les enfants Hyde devraient aller grandir ailleurs – malheureusement, la mauvaise herbe, il est difficile de s’en débarrasser. Et les pelouses de son quartier sont si belles…
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catherine-geoffray · 10 months
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05–07–23 Installée à une terrasse face à Beaubourg en compagnie de la femme de mon petit frère, j’hésite devant le menu du déjeuner. Après m’être décidée pour des pâtes, je pars en quête de toilettes. Je ne trouve au sous-sol que celles du personnel. La porte ferme mal. J’ai à peine le temps de m’installer que celle-ci se réouvre. Un homme pénètre en s’excusant à peine. Il a l’air préoccupé. Il se dirige vers moi pour m’embrasser mais c’est mon nez tout entier qu’il gobe dans sa bouche. Je ne sais pas comment réagir. Il me raconte alors, qu’il est caméraman en plein tournage d’un film de Catherine Corsini dont l’ambiance est tendue. Il me demande si j’ai des enfants. Je lui réponds que oui et que les aînés sont encore adolescents avant de me reprendre. Désolée, je perds la tête : ils ont 35 et 36 ans et l’aîné est père de deux enfants. Il me regarde interloqué : il me voyait plus jeune… Beaucoup de temps s’est passé quand je regagne ma table. Ma belle-sœur a déjà fini son plat. Mes pâtes ont été servies dans un saladier : une énorme quantité de coquillettes recouverte de gruyère râpé à peine fondu et refroidi. Heureusement, je peux les partager avec mon frère médecin et un de ses amis qui nous ont rejointes. J’observe deux petits garçons passés sous une barrière pour jouer sur un terre-plein en friche très escarpé. Je mets en garde leurs parents sur les dangers de la pente qui risque de les emporter. Ils n’ont pas l’air inquiets. Le plus petit chevauche une draisienne et commence à dévaler le terrain. Il prend beaucoup de vitesse mais fait preuve d’un équilibre incroyable pour son âge, tout en réussissant à éviter les obstacles. Le père a fini par se lever pour courir après son fils.
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tar-one · 10 months
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youtube
Yow, New shit sur YT et les plateformes.
Classic Boom Bap. Dope Beat Dope Rhymes Dope Cuts. Du Rap dans sa forme pure, bon petit plat simple préparé avec Amour dans les vieilles casseroles. Ça marche toujours.
Cette fois-ci j'ai l'honneur de partager le micro avec Big Mod aka Modal, mon légendaire et vénérable aîné que j'ai vu brûler des scènes de l'underground à Forest National ou Dour depuis que je suis Rookie. King Size, RAB, le 9mm, les maxis, les tapes, les compiles... Très vite il m'a montré du Respect (évidemment réciproque) et on a partagé qques chills, ultimes passionnés amoureux de cette culture que nous sommes.
Au Beat, un gars un peu plus jeune mais qui est plus de l'époque que les gars de l'époque ! Si bcp de ceux qui s'accrochent à la Vibe 90s sont relous, passéistes et sans saveur, lui c'est tout le contraire. Un des rares spécialistes pour cette recette MPC à l'ancienne mais avec style et goût. En solo, avec son gars le Fak ou aux manettes pour la crème de l'under néerlandophone, il livre perles sur perles dont la magnifique prod de Main Tendue qu'il m'a filé ya pas si longtemps.
Mon fidèle DJ Sauze a été chauffé par le bordel et malgré des conditions pratiques compliquées s'est demerdé pour me fournir des cuts de luxe. Puis comme très souvent, cover du Homie Daex et mix du Homie Taipan.
On fait tout ça avec le coeur et sans grandes retombées comme bien des talentueux passionnés qui passent sous les radars donc tsé bien, donne de la Force de quelconque façon si "ça vous chante et que nos couplets vous parlent". C'est l'épisode 8 de ma série "Juskomsa and Friends", le 7/7 j'enchaîne avec un "micro EP" qui sera suivi d'une poignée de surprises avant l'apothéose : le bouquin/album ! Merci à tout le monde embarqué dans l'aventure de près ou de loin, Pazzzz
Tar One ft Big Mod – Napalm. Lyrics
Tar One :
Je tue tellement que quand je l’dis, c’est de la modestie
Tu vas te faire molester avec force et style
Comme dans les classic maxis vinyles du 9 milli
T’es un imposteur comme Milli Vanilli
Nous avons connu cette ère que les jeunes idéalisent
On rimait à 10 chez Aral sur des Beats des 90’s
À l’arrache, pour nous la nostalgie est admise
Mais faut pas croire, on s’disait déjà « Tout n’est pas si facile »
Des sarcasmes pour ces tas d’nazes qui voudraient nous dire
« C’est ça le Rap ! » C’est quand même inouï qu’ils nous nient
Nous oublient nous qui avons connu l’inoubliable
Ou l’avons fourni et continuons même si tout c’biz foire
Donc célébrons, même si pas d’succès accélérons
On taxe le Showbiz de farce car pas axé sur les bons
Sur les bombes qu’on sert concerts après concerts
Entre confrères la bonne Vibe il faut qu’on conserve
Refrain Big Mod :
Design, dans l’mind
Rap machine, alcaline, pipeline
Laisse couler l’flow, ils n’ont pas de palmes
Ici c’est trop chaud, Napalm !
Big Mod :
Y a ceux qui défoncent tout ceux qui gagnent
Ceux qui renoncent qui s'enfoncent et y a ceux qui stagnent
King du rap attitude révolution par minute
Comme d'habitude chute libre sans parachute
Haute voltige trop aviateur
Chaleur hivernale trop radiateur
Prestige loyauté honneur
Grimpe pour atteindre l'Olympe dans toute sa splendeur
Old school new school true school Defi J
Monumental statue à mon effigie
Transfert dans la cypher
Esprit trop dangereux Michelle Pfeiffer
Tu connais la méthode hors norme hors mode
Matos calibré pour Ipod
Désordre bordel mortel martèle ta cervelle
Pêle mêle males femelles crée l'étincelle à coups de perles.
Design, dans l’mind
Rap machine, alcaline, pipeline
Laisse couler l’flow, ils n’ont pas de palmes
Ici c’est trop chaud, Napalm !
Big Mod :
Corrige moi si j'me trompe y a pas qu'l'argent qui compte
Leurs couplets sont trop courts ils vont pas la faire longue
On a pas les mêmes sources les mêmes souches
Ici le soleil se lève là bas le soleil se couche
Bras longs et poches profondes à la conquête du monde
Toujours efficace avec la classe de James Bond
Depuis l'époque des k7 memorex
Mon micro fout le feu avec des couplets en silex
Tar One :
Au nom du Verbe, du Bic et du Saint Vrai Style
J’m’investis, feat avec un gars bien qu’j’estime
Les faux font plein de bêtises, primates qui singent Mesrine
Sur leur cahier doit y’avoir un panneau Sens Interdit
Des tas d’idées en stock, pas novice, stakhanoviste
Comme Starks à New-York, combativité inamovible
Pas de mobile inavouable, intentions nobles et louables
Écoutez si ça vous chante et que nos couplets vous parlent
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windsofchxnge · 2 years
Text
Royaume de Qiujin
tw ; guerre, mention de la peine de mort.
GÉOGRAPHIE 
Régions — Ba Sing Se, Zaofu, Ulensk, Lisgal, Nel Dorei, Alcazar, Kaezin, Szendro. Capitale — Ba Sing Se. 
Le Royaume de Qiujin est situé plus ou moins au centre d’Eyora, et ne partage qu’une seule frontière terrestre avec Vayuura, à l’Est. La technologie y est plus avancée que dans les autres nations et cela a un impact jusque sur le paysage, la nature y étant moins présente et plus influencée par les faes qu’ailleurs à Eyora. Si certaines régions comme Alcazar ou Nel Dorei ont gardé un rapport très proche à leur environnement, le reste du royaume s’est peu à peu détourné de la nature au profit du progrès technologique et des villes sur lesquelles se sont développées les Cités-États. C’est donc à des paysages majoritairement urbains qu’il faut s’attendre dans cette région du monde. Néanmoins, les styles architecturaux varient grandement d’une cité à l’autre, et chacune d’entre elles possède ses propres spécificités. Le relief peut également être très différent selon les endroits, le nord de la capitale du royaume la séparant de Szendro par une vaste chaîne de montagnes là où il fait plutôt plat à Ulensk ou à Lisgal. Zaofu et Nel Dorei sont relativement vallonées, cette dernière cité accueillant par ailleurs de nombreuses forêts et lacs. 
Le climat à Quiujin est le plus tempéré des quatre nations, bien que les paysages et les conditions climatiques précises soient drastiquement différentes selon l’endroit précis où l’on se trouve. Ainsi, les températures sont généralement plus froides et les paysages plus enneigés au Nord/Nord-Ouest (de par la proximité avec Silfgaard) qu’à l’est où le climat est directement influencé par Vayuura et au Sud-Est, par Izqara, là où il fait généralement plus chaud que dans le reste du royaume. 
HISTOIRE & SYSTÈME POLITIQUE
L’unification des Cités-Etats par les Zhao a débuté il y plus de 2000 ans (en 202 de l'ère des Trônes), à la suite de la formation de l’Empire d’Izqara et de celui de Vayuura. A l’époque, ce qui est aujourd’hui le royaume de Qiujin était uniquement composé de tribus indépendantes, chacune d’entre elles devant (entre autres) assurer leur propre protection. Ambitieux, et y voyant une opportunité en or d’élargir son territoire comme sa puissance, Zhao Jie se mit en tête de rassembler les autres tribus de Qiujin sous sa bannière. Petit à petit, au fil d’un siècle, toutes les tribus ont fini par le rejoindre et par lui prêter allégeance, séduites d’abord par ses promesses de protection face à la Légion des Scorpions d’Izqara (dont les mercenaires arrivaient doucement jusqu’à leurs terres), mais aussi par le rassemblement des tribus voisines de Vayuura.
Ordre dans lequel les Cités-États ont prêté allégeance aux Zhao:
Zaofu (202 de l’ère des Trônes): première cité à avoir rejoint les Zhao, les tribus étaient déjà proches avant le début de l’unification
Szendro (203 de l’ère des Trônes): rapidement séduits par les promesses de protection et de grandeur des Zhao, les Horvat prêtent allégeance aux Zhao peu de temps après les Beigong (Zaofu)
Lisgal, Kaezin, Nel Dorei (208 de l’ère des Trônes): les trois cités ont prêté allégeance en même temps, les chefs de tribu de l’époque étant conscients qu’ils avaient plus à gagner à rapidement rejoindre les Zhao qu’à s’opposer à eux
Alcazar (210 de l’ère des Trônes): intimidée par le fait que les Zhao aient déjà ralliés cinq autre cités, la cheffe de tribu d’Alcazar finit par prêter serment elle aussi
Ulensk (220 de l’ère des Trônes): tribu la plus à même de se défendre seule, les habitants d’Ulensk ont résisté jusqu’au bout à l’insistance des Zhao mais ont fini par céder aux-aussi, après presque 20 années de conflits entre eux et le jeune royaume
Méfiant, Jie voulait s’assurer de la loyauté sans faille de ses nouveaux sujets. Pour se faire, il s’est rendu chez l’un des plus grands artisans d’Eyora avant de commencer sa conquête et lui a demandé de lui forger une couronne aux pouvoirs exceptionnels. Réalisée par un fae de la terre aux pouvoirs de création encore inégalés à ce jour, la couronne donne à celui qui la porte une autorité supérieure sur ses sujets. En effet, les promesses de loyauté faites à son détenteur sont imbibées de magie et un contrat se forme entre le Roi et son gouverneur lorsque celui-ci lui prête allégeance. Cela permet aux Zhao de s’assurer de la loyauté absolue, même si forcée, des Cités-États. 
La couronne ne peut cependant être passée que des mains d’un Zhao à un autre pour conserver son pouvoir, ce qui implique que deux membres de la famille soient vivants en même temps afin qu’il y en ait toujours un pour couronner l’autre. Les abdications et passations de pouvoir sont des moments-clés de l’histoire de Qiujin desquelles les Zhao aiment faire un spectacle - afin, peut-être, de masquer le risque qu’elles comportent. A chaque passation de pouvoir, les gouverneurs doivent réitérer publiquement leur promesse de loyauté aux Zhao (et par là même renouveler le contrat liant leur Cité à la capitale), ce qui est toujours source de beaucoup de tension dans le royaume. Il n’est, jusqu’ici, jamais arrivé qu’un gouverneur refuse de renouveler son allégeance aux Zhao - mais c’est un risque dont ils ont conscience, bien que les dernières générations aient parfois tendance à le sous-estimer.
A l’heure actuelle, Qiujin est une monarchie sur laquelle règnent toujours les Zhao. Les tribus d’autrefois sont à présent des Cités-États, rapportant toutes à la famille royale malgré l’autonomie et l’indépendance dont elles jouissent. Le système mis en place par les Zhao est une machine bien huilée dans laquelle toutes les cités ont un rôle à jouer. En effet, chaque Cité-État s’est vue attribuer un domaine précis de l’économie de Qiujin lors de l’unification des tribus (basée en grande partie sur les forces de chaque tribu à l’époque) - ce qui crée une interdépendance très forte entre chaque région, qui se doivent de collaborer pour assurer la pérennité du royaume.
Bien qu’elles fonctionnent de façon relativement indépendantes, chaque Cité-État paye des taxes (prélevées tous les six mois) à la capitale et est sommée de respecter les édits royaux - qui ont toujours plus de poids que les lois locales.
Hiérarchie
Roi — Le Roi est la plus haute autorité de Qiujin, et ses décisions ont plus de poids que celles de n’importe qui d’autre. Un Zhao ne peut monter sur le trône que lorsque le précédent Roi lui a officiellement concédé la couronne. Figure politique centrale à Qiujin, le Roi a tous les pouvoirs en main (législatif, exécutif, judiciaire) et ne s’en cache pas, la plupart des Zhao accédant au Trône jouant même de cette toute-puissance pour renforcer la réputation et la légende de la famille - s’attirant aussi bien l’adoration de ceux les trouvant charismatiques et fédérateurs que la méfiance de ceux qui en doutent. La magie imbibant la couronne des Zhao leur donne un statut particulier, s’assurant une absence totale d’opposition pour toute la durée d’un règne. Le Roi actuel est Zhao Jin, mais il se murmure que son fils aîné Meng pourrait bientôt être amené à prendre la relève.
Famille royale — La famille royale vit à Ba Sing Se, aux côtés du Roi. Ils n’ont aucun rôle politique réel, si ce n’est participer à la représentation de la famille royale lors d’évènements officiels ou caritatifs. Seul l’héritier au trône est impliqué quotidiennement dans les affaires du royaume, le reste d’entre eux étant tenus loin des décisions. Faire partie de la famille royale de Qiujin comporte beaucoup de règles et d'exigences, les Zhao étant très portés sur leur image et leur réputation. On n’attend rien que de moins que l’excellence de la part de chacun d’entre eux, si bien qu’on dit parfois que naître après l’héritier est une sorte de malédiction. Les membres de la famille royale restent cependant très populaires à Qiujin, où le peuple s’intéresse de près à leur vie et où certaines émissions et magazines leur sont régulièrement dédiés. 
Les gouverneurs — Les gouverneurs de Qiujin ont le plein-pouvoir entre les murs de leur Cité, tant qu’ils prêtent allégeance au Roi et que leurs édits ne vont pas à l’encontre des siens. Ils sont également invités à se rendre une fois par mois à Ba Sing Se pour se réunir et s’entretenir avec le Roi. Ils y ont l’occasion de donner leur avis sur certaines lois (en sachant que le Roi a toujours le dernier mot - et que selon les alliances du moment le Roi a tendance à plus écouter une Cité que l’autre) et de faire remonter certains problèmes rencontrés par leur Cité. Les gouverneurs sont généralement très respectés et puissants dans leurs Cités respectives, mais perdent beaucoup de leur influence une fois le pied posé à Ba Sing Se, où la seule autorité du Roi est reconnue.
Bourgeoisie — La hiérarchie sociale est très développée à Qiujin. Chaque famille de gouverneur est entourée de quelques familles proches représentant la bourgeoisie de chaque Cité-État. Cette bourgeoisie, en plus d’avoir généralement plus d’opportunités économiques, se voit également attribuer des privilèges et des passes-droits.
ARMÉE
L'armée de Qiujin est la plus technologiquement développée d’Eyora, et est basée ainsi qu’entrainée à Ulensk. L’armée de Qiujin est composée de trois branches distinctes.
Armée — L’armée nationale de Qiujin est une structure extrêmement bien organisée et hiérarchisée, ayant pour but d’assurer la défense de la nation en cas d’attaque extérieure. L’armée est composée d’un Général (souvent issu d’une famille proche de la famille royale) s’occupant principalement de conseiller le Roi en poste sur les questions de sécurité nationale, secondé d’un Lieutenant par Cité-Etat ayant pour responsabilité de gérer les soldats ; c’est également à ce dernier que répondent les Chefs des Pacificateurs de chaque cité. Les soldats composent la majorité des rangs de l’armée malgré que le processus de sélection soit très compétitif et exigeant, rentrer dans l’armée nécessitant de réussir le concours avec une note d’au moins 75%. Faire partie de l’armée est un honneur pour beaucoup de faes de Qiujin, et l’armée représente d’ailleurs l’un des choix de carrière les plus lucratifs. Leur quartier général est situé à Ulensk.
Garde royale — La garde royale est une branche de l’armée dédiée à la protection de la famille royale. Chaque membre de la famille royale se voit assigner un.e garde (la plupart du temps sélectionné.e par le Roi parmi les meilleures recrues de l’armée). Il s’agit d’un poste très prisé mais à haute responsabilité, le garde royale encourant jusqu’à la peine de mort s’il arrive malheur au membre de la famille lui étant assigné.e. C’est pour cette raison que les gardes royaux vivent au palais de Ba Sing Se, et se transforment généralement en de véritables ombres du fae dont ils doivent assurer la sécurité. Il n’y a pas de hiérarchie parmi les gardes, même si le Garde du Roi, de la Reine et de leurs héritiers sont souvent plus mis en avant.
Pacificateurs — Chaque gouverneur est assisté dans sa Cité-Etat par une branche de l’armée, appelée les Pacificateurs. Il y a un Chef par cité, qui - théoriquement - est placé sous le Lieutenant de l’armée et peut devoir lui rendre des comptes ou lui laisser le champs libre si l’une ou l’autre affaire devait revenir à l’armée plus qu’à leur groupe. Leur rôle est crucial dans le maintien de l’ordre et le respect des lois locales ainsi que royales. Faire partie des Pacificateurs est bien moins prestigieux qu’être dans l’armée nationale ou la garde royale, bien qu’une exception soit faite pour certaines Cités-États comme Ba Sing Se, Zaofu ou Ulensk. S' il arrive que certains faes choisissent de s’engager dans les Pacificateurs malgré un concours réussi haut la main, ce cas de figure arrive très rarement - l’affection à une Cité-Etat étant aléatoire. Leurs rangs sont, de ce fait, remplis de faes ayant réussi le concours d’admission à l’armée avec des résultats moins impressionants que leurs camarades. En cas de guerre ou en cas de force majeure, les Pacificateurs sont susceptibles d’être enrôlés de force dans le conflit.
JUSTICE
La justice à Qiujin repose à la fois sur les épaules du Roi et de ses gouverneurs, et est réputée pour être très arbitraire. La responsabilité de faire respecter les lois aussi bien des Cités que du royaume repose, en première ligne, sur les gouverneurs responsables de chaque Cité-État. Ce sont eux qui sont chargés de communiquer et d’enforcer les décisions royales sur le territoire dont ils ont la charge, avec l’aide des pacificateurs. Ce sont également eux qui rendent la justice, si la loi brisée est un édit de la Cité-Etat. Les sentences sont variées et dépendent d’une Cité à une autre - certaines comme Kaezin ou Zaofu étant beaucoup plus à cheval sur le respect des lois que d’autres comme Lisgal ou Szendro - mais peuvent aller d’une amende importante (ou de travaux d’intérêt général dans le cas ou le.a fae serait dans l’incapacité de payer sa dette) à l’emprisonnement. 
Dans le cas où c’est un édit royal qui a été brisé, le gouverneur est dans l’obligation de transférer le.a fae à la prison de Kaezin - où le Roi se rend deux fois par mois pour faire connaître son jugement. Les peines encourues pour ce type d’infraction sont beaucoup plus lourdes et vont d’amendes astronomiques (dans le cas d’infractions mineures) à  l’emprisonnement à vie ou la peine de mort. Cette dernière n’a cependant plus été utilisée à Qiujin depuis près de deux cent ans, les Zhao ne l’ayant pas abolie officiellement mais ayant fait le serment de ne plus l’utiliser qu’en cas d’absolue nécessité afin de se faire bien voir auprès du grand public. L’emprisonnement à vie n’en est cependant pas moins cruel, les faes y étant condamné.es étant placé.es dans des cellules spéciales rendant l’utilisation de leurs pouvoirs impossibles avec un accès très limité à l’extérieur. Les conditions de détention à Qiujin (surtout pour les condamnés à vie) sont un excellent exemple de la différence entre les mesures annoncées publiquement par les Zhao (la fin de la peine de mort) et la réalité du terrain.
OPINION SUR LES DIVERGENTS
Qiujin est une nation peu accueillante envers les divergents, la méfiance des Zhao à leur égard étant très prononcée. Les raisons de leur mauvaise réputation à Qiujin n’ont rien à voir avec l’attachement des familles à l’un ou l’autre élément mais sont principalement religieuses - le royaume étant profondément religieux et la plupart des faes y voyant les divergents comme contraires aux préceptes de Raava. Certaines Cités comme Ba Sing Se, Zaofu, Kaezin ou Ulensk leur sont particulièrement hostiles alors que des endroits comme Alcazar ou Szendro représentent des exceptions et se montrent relativement accueillantes envers les divergents.
ENTENTE ENTRE LES PEUPLES
A Qiujin, la puissance magique a plus de poids que l'élément maîtrisé par un.e fae. Si certaines familles plus traditionnelles préfèrent s’assurer d’épouser uniquement des fae partageant leur élément, ce n’est pas un coutume dans le royaume de faire passer ce critère en priorité lorsque les alliances se négocient. La famille royale elle-même préfère d’ailleurs marier leurs enfants à des prodiges (et ce quel que soit leur élément) plutôt que de se limiter aux seuls faes de la terre. Cela s’explique à la fois par le fait que Qiujin soit une nation dans laquelle les quatre éléments sont respectés équitablement et à la fois par le fait qu’il y règne une très forte culture de “la loi du plus fort”.
Les Cités-États
Qiujin est un royaume hétéroclite dans lequel énormément de choses dépendent de la Cité-Etat dans laquelle on se trouve. Le niveau de vie y est également varié, les Cités les plus proches de la capitale jouissant généralement d’un meilleur niveau de vie que les Cités en étant les plus éloignées.
Ba Sing Se (capitale)
Niveau technologique élevé - niveau de vie élevé 
Ba Sing Se est la ville du progrès par excellence. Capitale et vitrine de tout ce que Qiujin a à offrir de plus beau, Ba Sing Se est une ville résolument technologique - où tout bouge très vite et où les progrès s’enchaînent les uns après les autres. Constamment en ébullition, on dit de la ville qu’elle “ne dort jamais”. La capitale est également le lieu de résidence principal de la famille royale, qui vit dans un imposant palais au centre de la ville.
COUTUMES ET MOEURS: Ba Sing Se est une ville où il y a toujours quelque chose à voir et à faire, et cela se ressent dans la façon de vivre des habitants de la ville. On dit des faes qui y résident qu’ils sont souvent pressés, voire même qu’ils sont désagréables. Ville d’apparence, ils ont également la réputation d’être matérialistes et hypocrites.
ECONOMIE/SPÉCIALITÉ: Capitale, innovation technologique, industrie
L’économie de Ba Sing Se ne s’est jamais aussi bien portée qu’actuellement. Et si la ville a toujours été une ville d’innovations et de progrès, ces dernières dizaines d’années ont été marquées par l’apparition de toute une série de nouvelles technologies (le train, les premières télévisions et radio…) et d’industries qui ont définitivement fait de Ba Sing Se ce qu’elle est aujourd’hui. Le niveau de vie y est beaucoup plus élevé que dans la majorité des autres Cités-États, et si la pauvreté existe - les Zhao s’appliquent à la cacher au mieux. 
EDUCATION: La plupart des faes né.es à Ba Sing Se, faisant partie d’une classe économique privilégiée, finissent par faire leurs études à l’Académie. Les cours privés et les précepteurs y sont également très populaires, que ce soit en complément des cours de l’Académie ou pour les remplacer (dans les cas où il le.a fae n’y aurait pas obtenu de place ou aurait raté l’examen d’entrée). Il est rare qu’un.e fae reçoive son éducation magique à l’intérieur de sa structure familiale, et cela est d’ailleurs très mal vu.
Zaofu
Niveau technologique élevé - niveau de vie élevé 
Zaofu est probablement la seule Cité-Etat à rivaliser avec Ba Sing Se, que ce soit en termes de niveau de vie ou d’avancées technologiques. Berceau de la maîtrise du métal, Zaofu est la seule cité où les faes de la terre (et plus particulièrement ceux capables de manipuler le métal) sont considérés comme ayant hérité d’une maîtrise “supérieure”. Cela n’empêche cependant pas tous les éléments d’être acceptés et de se côtoyer à Zaofu. 
COUTUMES ET MOEURS: Les faes de Zaofu sont réputés pour être un peuple particulièrement fier et raffiné. Esthètes et adorateurs des belles choses, leur proximité avec Ba Sing Se leur donne également une façon similaire de se comporter, notamment dans l’importance qu’ils accordent aux apparences. Leur fierté exacerbée leur vaut également la réputation d’être particulièrement susceptibles.
ECONOMIE: Joaillerie, pierres précieuses, industrie automobile en plein essor
Zaofu est la Cité la plus riche de Qiujin, juste après Ba Sing Se. L’économie de Zaofu a été construite sur les pierres précieuses qui se trouvent tout autour de la ville, bien que la Cité se soit diversifiée ces dernières décennies. Sa proximité avec Ba Sing Se lui permettant de bénéficier rapidement des avancées technologiques de la capitale, Zaofu s’est également imposée comme une Cité-Etat précurseur de l’industrie automobile, profitant de l’excellente maîtrise du métal de beaucoup de faes y vivant. 
EDUCATION: Zaofu étant l’une des villes les plus riches de Qiujin, et particulièrement proche de Ba Sing Se, beaucoup de faes en étant originaires se voient offrir la possibilité de faire leur éducation magique à l’Académie. Les précepteurs y sont également particulièrement populaires, et il n’y a rien de rare à voir des familles proches se rassembler pour former des petites structures faisant office d’écoles privées pour y accueillir les faes n’ayant pas réussi à accéder à l’Académie.
Ulensk
Niveau technologique élevé - grandes différences de niveau de vie 
La cité enneigée d’Ulensk fait face à Silfgard, et sert depuis longtemps de point de rattachement et de commerce entre les deux royaumes. Ville aux inégalités très prononcées, Ulensk accueille également beaucoup de réfugiés de passage en provenance de Silfgard - la ville étant l’une des plus faciles d’accès en venant du continent. Située sur la côte Nord du pays, les palais y côtoient les usines et font d’Ulensk une cité pleine de contradictions.
COUTUMES ET MOEURS: Les faes d’Ulensk empruntent volontiers quelques traits de caractère à leurs voisins du Nord, et ont la réputation d’être froids et autoritaires. Les inégalités étant particulièrement marquées à Ulensk se ressentent jusque dans le comportement des faes y vivant: la classe sociale élevée étant la réputation d’y être peu scrupuleuse et raffinée, là où les classes les plus basses sont considérées comme rustres et directes. 
ECONOMIE: Transport maritime, exportation & importation de biens vers et depuis l’étranger, armement, défense et mécénat, investisseurs
Ulensk présente une scission économique évidente et très forte entre une élite active dans l’import/export et une classe économique bien moins aisée se concentrant sur la production d’armement. Les Ilin ayant, dès le début, fait le pari de tirer avantage de la position stratégique de leur Cité et d’exploiter le canal les reliant à Silfgard (notamment en développant leur propre flotte maritime). Cela a permis non seulement aux gouverneurs, mais également à l’élite d’Ulensk de fortement s’enrichir - laissant derrière eux tout un pan de la population. La production d’armement pour l’armée de Qiujin, permet aux faes plus économiquement précaires de garder la tête hors de l’eau.
EDUCATION: Les familles de l’élite d’Ulensk faisant partie des plus riches de Qiujin, il n’est pas rare que leurs enfants accèdent à une éducation à l'Académie de Ba Sing Se, même s’il leur faut pour ça sortir les grosses coupures. Le reste de la population étant en grande partie négligée par les Ilin, les jeunes faes les plus précaires sont souvent laissé.es à eux-mêmes, et leur éducation magique se fait sur le tas - souvent dans leur cercle familial.
Lisgal
Niveau technologique moyen - niveau de vie moyen
Avant-gardiste, Lisgal est l’une des Cité-Etat les plus appréciées de Qiujin - la ville et ses gouverneurs ayant globalement bonne réputation auprès du reste du royaume. La phrase qui revient le plus souvent pour décrire Lisgal est “qu’il y fait bon vivre”, principalement dûe à l’ambiance décontractée de la ville et à l’attention toute particulière portée par les Descombes à en faire un royaume de beauté et d’apparences.
COUTUMES ET MOEURS: Ville des Arts par excellence, les faes originaires de Lisgal ont la réputation d’être nés avec le sens de l’esthétisme. Populaires, charismatiques mais également extrêmement dramatiques, les faes de Lisgal savent comment se retrouver au centre de l’attention - et le cherchent même généralement. Ils peuvent également se montrer hypocrites s'ils estiment que cela leur sera plus bénéfique que la vérité.
ECONOMIE: Arts (peinture, théâtre, musique), mode et confection de vêtements
Repère d’artistes et d’artisans, l’économie de Lisgal fonctionne principalement grâce à la réputation de la Cité-Etat auprès des autres. Des domaines comme la confection textile (les vêtements provenant de Lisgal étant extrêmement populaire dans des villes comme Ba Sing Se ou Zaofu) ou le théâtre rapportent énormément d’argent à la Cité, là où d’autres domaines tels que la peinture ou la musique contribuent un peu moins à l’économie de la Cité - tout en faisant partie intégrante de sa réputation. Lisgal a su s’adapter à l’arrivée des nouvelles technologies, et filme de nombreuses comédies musicales ou opéra dans des studios construits à cet effet - qui sont ensuite diffusés sur les télévisions du royaume.
EDUCATION: L’art a une place toute particulière à Lisgal, et les faes en provenant sont généralement plus encouragés à développer leurs talents artistiques que magiques. La puissance magique n’y est pas particulièrement bien considérée, et les faes accédant à une éducation à l’Académie sont rares - non pas parce qu’aucune famille ne pourrait se le permettre ou parce qu’on leur en ferme les portes, mais parce que leurs ambitions sont souvent ailleurs. L’éducation magique s’y fait en parallèle de l’artistique, la plupart des faes s’entraînant d’ailleurs à maîtriser leurs pouvoir au service de leur art.
Nel Dorei
Niveau technologique moyen - niveau de vie moyen
Nel Dorei est probablement la Cité à propos de laquelle le plus de rumeurs courent à Qiujin, l’épais brouillard entourant régulièrement la ville conférant au lieu des allures mystérieuses. On raconte que de nombreuses créatures y rôdent de jour comme de nuit, ainsi que dans les lacs entourant la Cité - et la ville en a d’ailleurs fait l’un de ses fonds de commerce. 
COUTUMES ET MOEURS: Connus pour être des hédonistes, les faes de Nel Dorei cachent pourtant bien leur jeu. Derrière la façade légère et insouciante qu’ils présentent se cachent des faes au sens des affaires redoutable, qui savent exactement ce qu’ils veulent et comment l’obtenir. Beaucoup plus calculateurs qu’on ne leur en donnerait le crédit au premier abord, les faes de Nel Dorei savent comment se jouer des apparences et les manipuler à leur avantage.
ECONOMIE: Distilleries, tourisme (classique et tourisme noir)
L’économie de Nel Dorei est principalement basée sur le tourisme, la Cité ayant tiré le meilleur parti des rumeurs courant à son sujet. En effet, Nel Dorei est la Cité la plus visitée de Qiujin, autant pour ses paysages et la ville en elle-même que pour les visites alternatives qu’elle propose - notamment des visites de catacombes ou des excursions le long des lacs abritant supposément bon nombre de créatures et de monstres. La Cité est également connue pour ses distilleries – la plus célèbre étant située juste en bordure de la ville, et dont on s’arrache la production dans tout le royaume. La légende raconte que l’alcool de Nel Dorei est le préféré du Roi Zhao, et toutes les bonnes familles se l’arrachent depuis - malgré le prix exorbitant de certaines bouteilles.
EDUCATION: Nel Dorei accorde beaucoup d’importance à l’éducation, et énormément de familles ambitionnent d’offrir à leurs enfants une éducation à l’Académie. Les faes ayant eu la chance d’y accéder sont généralement très bien considérés lorsqu’ils reviennent à Nel Dorei. Pour les autres, l’éducation magique se fait généralement dans le cercle familial - certaines familles ayant la chance de pouvoir s’offrir les services de professeurs privés pour les assister. 
Alcazar
Niveau technologique moyen - niveau de vie peu élevé
Alcazar est la Cité la plus dure de Qiujin, les conditions climatiques y étant particulièrement difficiles et le niveau de vie peu élevé. Les paysages y font partie des plus impressionnants du royaume, la ville étant entourée de déserts de roches et semblant toujours baignée de teintes rouges et orangées. Alcazar semble être un endroit hors du temps, et ressemble en bien des points plus à Izqara qu’au reste de Qiujin.
COUTUMES ET MOEURS: Les faes d’Alcazar ont la réputation d’être impulsifs et d’avoir le sang chaud. Leur impulsivité est souvent confondue par les autres Cités avec un manque de stratégie et de vision, mais ils n’en sont pas pour autant extrêmement fiers et redoutables lorsqu’il s’agit de questions d’honneur. Qiujin se souvient d’ailleurs de plusieurs mois, il y a une petite centaine d’années, pendant lesquels Alcazar a cessé d’envoyer ses marchandises au reste du continent. Les Zhao ont empêché la situation de dégénérer jusqu’à la famine, mais cet évènement reste marqué dans les mémoires et a beaucoup influencé la façon dont Alcazar est vue dans le reste du royaume.
ECONOMIE: Agriculture, élevage et mines d’or
Souvent appelée le « grenier du royaume », Alcazar a construit son économie sur l’élevage et l’agriculture. La plupart de ce que mange le royaume vient d’Alcazar, et certains faes en étant originaires ont parfois l’impression de ne pas être assez reconnus pour le rôle crucial qu’ils jouent sur le continent. Les chevaux d’Alcazar comptent parmi les plus populaires et les plus prisés du royaume. La Cité est également entourée de nombreuses mines d’or, ce qui fait de la Cité un partenaire commercial privilégié de Zaofu. 
EDUCATION: Alcazar fait partie, avec Szendro, des Cités les moins représentées à l’Académie de Ba Sing Se. Peuple particulièrement fier, Alcazar accorde cependant beaucoup d’importance à l’éducation magique des plus jeunes faes. La notion de communauté y étant très présente, l’éducation se fait généralement de façon commune entre plusieurs familles qui se partagent les enfants selon leurs connaissances et leur élément. Ils se gardent cependant de démanteler les rumeurs disant qu’ils sont l’une des Cités les moins puissantes, les Borja étant les gouverneurs les plus méfiants à l’égard des Zhao préférant garder quelques secrets de leur côté.
Kaezin
Niveau technologique moyen - niveau de vie moyen
Cité insulaire, Kaezin est une ville très différente de celles du reste de Qiujin. La vie y est extrêmement réglementée et influencée à la fois par l’armée, la religion (dont le siège est à Kaezin) et la politique répressive de leurs gouveneurs. La société y est très hiérarchisée, les Saito ayant leurs familles favorites et n’hésitant pas à octroyer des privilèges à ceux qu’ils considèrent comme leurs alliés. Siège de l’armée du royaume ainsi que plaque tournante de l’Ordre de Raava, on murmure souvent que certains faes encombrants pour l’ordre établi ne sont jamais revenus de l’île.
COUTUMES ET MOEURS: Ville la plus isolée du royaume, les faes originaires de Kaezin n’ont pas particulièrement bonne réputation dans le reste de Qiujin. On dit souvent d’eux qu’ils sont aussi durs et froids que les faes d’Ulensk mais qu’il leur manque leur sophistication. L’influence militaire est très forte à Kaezin et cela se ressent jusque dans la façon dont ils se comportent: stricts, accordant plus d’importance à la force brute qu’aux apparences et très à cheval sur les règles.
ECONOMIE: Justice, droit, police et ordre
L’économie de la Cité est, en grande partie, basée sur la location de ses infrastructures plutôt que sur une production en tant que telle. Kaezin est le siège de la Voie de la Lumière et du Haut Tribunal, et reçoit en cette capacité une généreuse rente mensuelle de la part de l’Ordre de Raava - qui contribue également beaucoup à l’entretien de la Cité. Généralement très croyants, les faes de Kaezin sont très fiers de voir sièger l’Akkaseido en plein milieu de leur ville et pensent souvent que cela leur donne une supériorité morale sur les autres faes. Kaezin est également l’endroit où s'entraîne l’Armée de Qiujin, l’influence militaire en ville étant très présente, il n’est pas rare de voir des faes de Kaezin s’engager soit dans l’Armée de la nation soit auprès des forces de l’Ordre, qu’il s’agisse des Lames de Raava ou des traqueurs. La prison de Qiujin se trouve également à Kaezin.
EDUCATION: Kaezin est une Cité où l’excellence est placée au dessus de la culture, les faes y grandissant étant d’abord encouragés à s’entraîner au combat et à obtenir une maîtrise offensive de leurs pouvoirs. Les arts (qu’ils soient oratoires ou non) occupent une place dérisoire à Kaezin et les faes y grandissant sont, dans la plupart des cas, encouragés à garder une approche pragmatique en toute situation. Les faes de Kaezin comptent généralement parmi les meilleures recrues de l’Académie (pour les familles pouvant se le permettre) mais les faes n’ayant pas la chance de partir parfaire leur éducation à Ba Sing Se ne sont pas laissés de côté. En effet, Kaezin est l’une des seules Cité-Etat à avoir mis en place des écoles dans chaque quartier de la ville où chaque fae en âge de recevoir une éducation est obligé de se rendre au moins un an. L’éducation qu’ils y reçoivent est, évidemment, bien moins prestigieuse que celle dispensée à l’Académie mais cela contribue à faire de Kaezin l’une des Cités aux plus belles maîtrises.
Szendro
Niveau technologique moyen - niveau de vie peu élevé
Szendro est la Cité-Etat ayant la plus mauvaise réputation, ses ruelles et ses canaux étant réputées pour être particulièrement dangereux, surtout une fois la nuit tombée. La criminalité y est plus élevée que dans le reste du royaume, mais la ville possède une aura et un charme qui continuent de piquer la curiosité de beaucoup de faes, attiré.es principalement par les nombreux établissements de divertissement (bar, casino, jeux d’argent) de la Cité - qui ne semblent jamais fermer leurs portes tant qu’il y a des jetons à jouer.
COUTUMES ET MOEURS: La plupart des faes originaires de Szendro sont réputés pour être à l’image de leurs gouverneurs: impitoyables, corrompus, prêts à tout pour leur gain personnel mais également charismatiques et beau parleurs (l’ambiance générale de la ville encourageant ces traits de caractère). Szendro a aussi la réputation d’être une ville aux mœurs particulièrement légères, et la plupart des faes en étant originaires prennent un malin plaisir à entretenir les rumeurs, voire même à en lancer de nouvelles.
ECONOMIE: Jeux d’argent, divertissements (casinos, bar et burlesque), illégalité
L’économie de Szendro est une économie à deux vitesses, ou plutôt à deux facettes. Officiellement, la Cité est l’une des plus pauvres du royaume (dû en partie à leur domaine économique moins important au fonctionnement global de Qiujin que d’autres) où la classe ouvrière n’a que peu d'opportunités mais Szendro offre énormément d’opportunités de s’enrichir aux faes prêts à se tourner vers des méthodes moins légales pour gagner leur croûte - et ce quel que soit leur statut social ou économique. Ce système est encouragé par les Horvat qui y participent d’ailleurs activement, notamment en laissant La Main d’Eresha utiliser Szendro comme porte d’entrée sur Qiujin.
ÉDUCATION: Les faes originaires de Szendro accédant à une éducation à l’Académie font office d’exception, et ce privilège est - à Szendro encore plus qu’ailleurs - réservé à l’élite de la Cité et aux rares familles aisées. Il n’est pas rare que l’éducation magique des faes se fasse à la dure, aux côtés de faes plus âgés maîtrisant le même élément que l’élève (pas toujours dans le cercle familial, beaucoup de jeunes faes étant laissés à eux-mêmes dans les rues de la Cité). L’éducation magique n’y est cependant pas aussi laxiste qu’on pourrait le penser, la loi du plus fort étant très présente à Szendro - et rendant la maîtrise de leurs pouvoirs essentielles pour les faes désirant y survivre.
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