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#soukoku PA au
lalunanne · 2 years
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Soukoku Performing Arts College AU where Dazai is a musical prodigy and Chuuya is a dancer anyone???
pt 2
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elia-de-silentio · 3 years
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ABSOLUTEMENT, ILS ÉTAIENT EN MEURSAULT
Ce post est la traduction de un j'ai déjà écrit en anglais, fait pour pratiquer mon français. Je espére vous pouvez pardonner mes horreurs grammaticals; si quelques âme charitable a envie de corriger moi, je serais très obligé.
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Dès que j'ai vu le vignette dessus, le nom de 'Meursault' ne me semblait pas nouveu. Je ai remarqué que rarement Asagiri lâche aussi petits détails à le cas ou goût personel, pensons-nous à le nom de le place où Dazai et Fyodor avaient eté fermés pour le derniere trentaine de chapitres, à faisant jeux mentals et aidant les guards à comprendre que ils ne sont payé assez. Meursault, on devait signifier quelque chose, mais je ne pouvais me rappeler où je lui sentais. Ainsi, j'ai fait quelque recherche.
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Uh, ce n'est pas exactement le chose que je m'y attendais, mais il a sense que propre comme Yokohama il est un place réel ...
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Uh, ce vraiment n'est pas quel que je m'y attendais ...
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Et voilà!
Maintenant, j'ai honte de admettre que je n'ai jamais liré 'L'Etranger'. On y sera un jour dans lequel j'aurai liré tout la littérature existentialiste; just comme on y sera un jour dans lequel je parlerai tout le langues de le monde et je serai un célèbre écrivain. Aujourd'hui, on n'est pas ce jour.
Toutefois, j'ai fait un peau de recherche sur essais online, aprés avoir découvert cette chose.
L'histoire parle d'un homme français ne l'Algerie occupé da la France. La chose plus remarquable est son manque de réaction à la majeur partie de que arrive autour lui.
Sa maman meurt? Il ne rappelle pas la date exacte, il fume devant le cercueil, et ne verse pas une larme. Il encontre une femme qui devient sa maîtresse? Bien, il n'e lui aime pas, mais il aime bien le sexe. Son ami veut sa complicité pour maltraiter à niveau émotionel et aprés physique sa même petite amie (arabe, donc vu comme inférieure)? Il ne voit pas pourquoi non. Le frére de la victime réagit à cette chose demandant une confrontaition courtoise avec un couteau? Il lui tire. Aussi quand il est déjà mort. Il se plainde de le chaud ce jour. Même pas finir en prison reussit à lui bouleverser. À la fin, c'est sa absence de manifeste amour pour sa mère que on lui fait condamner à morte, plûtot que l'homicide ou la complicité avec son ami, de une jury counvaincue qu'il est un monstre dénué de sentiments. Seulment à la fin de le roman, parlant avec un prêtre, il explose in une tirade sur la condition humaine. Le roman fini avec lui imaginant sa exécution vis-à-vis de une foule qui lui haine, qui apaisera sa solitude.
Le point de le personnage de Meursault est son manque de réactions a le monde extérieur. Il est indifférent à liens emotional et moral, mais il ne se tracasse pas de feindre autrement, étant amoral mais absolutement honnête et s'abstenant de juger autres. Camus a expliqué qu'il était lui écruvant comme quelqu'un avec une forte passion pour 'la vérité', c'est-à-dire, le monde comme il lui voit, dénué de n'importe quel système de croyance mais aussi de hypocrisie. Dans son finals jours, il trouve soulagement dans l'idée que le mond est indifférent comme lui.
Maintenant, qu'il nous rappelle de?
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Ce petit discours que Dazai a donne à Fyodor devient trés, trés significatif.
Comme les deux reconnaissent, ils sont ainsi bons à se comprendre mutuellement pourquoi ils se sentent 'éloigné' de l'autres in a semblable façon; ils comprennent les pensées de l'autres personnes, leur 'vérité', et ainsi il n'est pas place pour véritable discussion. Ils peuvent prévoir tout qu'il arrive et arrivera autour de leur, mais pour ça, ils ne peuvent pas se sentir connexes à ce. Ils sont planificateurs extraordinaires, et pourtant, les deux ont eté mis de côte pour l'entier arc, separés de les personnes qui sont realment combattant et faisant tourner le monde.
La prison réfléchit leurs état mental: évidemment ils sont en Meursault, ils sont les 'Étrangers'.
D'ici, je pense que je tenterai un paire de prédictions.
Avant tout, leur sortie de prison sera quelque chose trés intéressant.
Dazai, lui sortira de là; probablement quand la réputation de l'Agency sera réparé et Mushitarou lui fera un petit service encore, mais peut-être que quelqu'un aura besoin de lui aussi aprés pour aider à ranger tout le bordel. Quand il fera, il sera mis à confront avec le vampire Akutagawa, et la découverte que il s'était sacrifié pour Atsushi pour finir in ce état; ou, si l'incident est résoundé aprés la délivrance, avec la connaissance que ce est survenue. Et on était son traitement de Akutagawa, son lui rendre si désespéré pour sa approbation, son lui faire penser qu'il évaluait Atsushi plus que lui, que menait a cette situation.
Étant donné que lui importe de Akutagawa, il seulment écœure à ce témoigner et faire face à le fait que lui avait maltraité dans le passé - c'est probable que cette chose lui laissera troublé et, espérant, lui cointraindra à s'efforcer de vraiment aider Akutagawa, et au moment où il fait, affronter son soi passé. En autres mots, son laisser Meursault sera lié à se rattacher avec quelqu'un en a façon véridique, au contraire de leur employer comme une 'arme contre les démons'.
En ce qui concerne Fyodor ... je suis un peau moins sûr qu'il laissera Meursault, pourquoi diversement de Dazai, il effectivement dévalue la majeur partie de le monde, leur voyand comme sots mais aussi comme quelque chose que a besoin de salut; en tout cas, comme inférieurs (diversement de Osamu 'what's so wrong with being sinfully stupid' Dazai). Donc, il ne a pas tout ce encouragement dans ne étant pas plus un 'étranger'.
De toute façon, je pense qu'il a bonnes probabilités de sortir. Avant tout, il ne a eu pas encore une confrontation avec Shin Soukoku (ou quelconque autre membre de l'Agency à part de Dazai), bien que leur avoir procuré ennuis sans fin. Et, son objectif de trouver le Livre a eu no résolution. On ne serait pas satisfaisant de un point de vue narratif.
De plus, Gogol couramment a lui dans le collimateur, avec un moins enthousiaste Sigma à ses trousses. Et la raison est que Fyodor lui a montré empathie, le plus compréhension que il a jamais reçu, et ce lui émouvait tellement que ... il decidait de lui tuer, pourquoi Gogol è una yandere voit cette connexion comme si importante, il devoit lui casser pour obtenir la liberté qu'il souhaite.
Donc, Fyodor n'est pas tant un 'Étranger' quand il pense il est; il peut empathiser avec les personnes, ne pas seulment leur comprendre comme leur sont algorythmes de le calculateur, and ce a conséquences. Je pense que Gogol - et peut-être Sigma - sera capable de lui faire sortir de cette façon de penser, et si, de Meursault.
(Ou on peut-être que les gardes se rendront compte que ils ne sont pas payé assez pour supporter leur bullshit et simplement remettront les deux dans la societé comme façon de rébellion contre lui).
À la fin de 'L'Étranger', le personnage de Meursault a un certain développement dans sa façon de penser: pendant que à le commencement de le roman il était apathique, il ne se connaissait pas, et il ne importait pas de un ensemble de croyances, quand il est mis à confront avec sa imminente exécution il a éclats emotionels, il montre conscience de soi, et une personnelle façon de voir le monde que, même s'elle est plûtot nihilistique, il defendra aussi à le point de refuser sa chance de échapper a la morte. Il commente qu'il ne sera plus seul, trouvant une façon de communion avec le autres humans dans l'indifferénce que le mond a pour leur.
Dazai et Fyodor, dans la même façon, sortiront de ce place mental, et cesseront, dans leur façons, d'être 'étrangers'.
La deuxiéme chose je peux dir, est que le précis moment que Dazai sera dehors de prison, il achètera un peau de ce Meursault vin pour Chuuya, et mettra cyanure dans lui; cyanure, c'est-à-dire, si Chuuya est heureux.
Merci beaucoup à tous ceux qui ont liré mes radotages!
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bungou-house-cats · 4 years
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Pa-panty and Stocking.... Soukoku Au
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siberlius-moving · 4 years
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i know i said no essay bUT HERE’S A LONG ONE
- spoilers for beast au ahead -
BEAST: On being human and alive
What does it mean to be human? What does it mean to be living? 
The characters here refer to Beast AU’s characters, but I will specify when I am referring to the main universe’s respective characters.
Dazai and Akutagawa: what is a beast? who is the beast?
Dazai in the Beast AU, having glimpsed into the alternate universes, had concocted an elaborate plan to ‘save’ an universe where Odasaku got to write his novel. I would like to think, that this Dazai saw the lives of other Dazais who had left the Port Mafia and lived a purposeful life where he could genuinely be a good person and help others, surrounded by people he cares about and who also genuinely care for him (thus, in spite of all the suicide jokes, Dazai in main universe is actually clinging onto life pretty tightly). But Dazai in the Port Mafia was still a person who hadn’t learnt to appreciate human life as being something more than the act of moving and breathing. As smart as he was, he hadn’t had the maturity to understand empathy, sympathy, and the value of having connection with others. Main universe’s Dazai, in fact, is still learning to do so. He has a long way to go, but you realise that it is his connections with people like Oda, Atsushi and the ADA that give him purpose to live another day, and help him be so much more successful in pulling off his schemes since people actually trust and open up to him. You can argue that he would still have been successful being his old Port Mafia self, except with a lot more deaths and violence. But, he would have lived a very short life. Which, was what happened in the Beast AU. 
Beast AU’s Dazai, latching onto the regret of main universe’s Dazai, and encouraged by his own lack of will to live in his present life, decided that this universe didn’t matter (since he technically had already ‘lived’ in other timelines) and set on a path to help Oda finish writing a novel. It is incredibly selfish, because for everyone else, this was the only life they ever had, would ever lived. By the end of the book, Dazai realised this. He got called out by Oda for it. In their one and only meeting, Oda noted that Dazai was almost childlike in the way he tried to recreate a friendship that never existed. When Oda told Dazai that they were not friends and that he would do everything in his power to get Akutagawa back, Dazai understood. At the last stage of his grand plan, where he was to die, it had seemed like he got what he wanted - Oda had his book written and had led a nice life after all. But was it really what Dazai wanted? Was he not just slave to the main universe’s Dazai’s wishes? 
Akutagawa in Beast AU isn’t very much different from Akutagawa in the main universe, at least until Dazai came about and changed everything. Dazai in the Beast AU, had become the Port Mafia boss at a really young age. All the immaturity and issues mentioned above get ramped up here. He controlled the port mafia with an iron fist. I would think it was harder for him, because at least for Mori, he had years to build his way up. The rumours that Dazai killed Mori to usurp his position made it harder for Dazai to consolidate his power. He knew that he needed multiple figures of fear to rule. In the main universe, Dazai was an executive who didn’t know the existence of Atsushi. Akutagawa was the only one he could mould into a similar role he was looking for. Thus, Beast AU’s Dazai went to Akutagawa first. 
But in the main universe, Dazai realised too late that Akutagawa was too 'wild’. He was a blunt kind of mass weapon of destruction, too much of a wild card. In any case, Dazai was just an executive then, and Akutagawa served his purpose most of the time, and Mori had a good range of competent supporters he could use. Chuuya actually respected and was extremely loyal to Mori. In the Beast AU, Dazai didn’t have that kind of support. But he needed one, controllable weapon from the shin soukoku for his future plans. He tested Akutagawa by letting him kill all the gang members (in the main universe, Dazai had them killed as a ‘gift’ to Akutagawa to entice him to join Port Mafia). Akutagawa killed them extremely brutally, almost animalistically. Too wild for Dazai’s needs. That was okay, because Atsushi was perfect, and Dazai knew of Atsushi’s existence. Atsushi had a moral compass and knew right from wrong. He was only uncontrollable when influenced by his ability and he turned into a tiger, but this can be managed by a brutal spiked choker around his neck. His conscience, along with his fragile mentality, allowed Dazai to perfectly control his actions by using said conscience against Atsushi, without the unpredictable risks that Akutagawa posed.
Here’s the important thing: Dazai thought that Akutagawa was a ‘beast’. A beast is a thing controlled by its nature. It cannot be controlled by anything else besides a severe master. It is dangerous, it is wild, it is irrational, but it is innocent. After all, it is only doing what its instincts call for it to do. How can one be guilty, when it does not know what it is doing is wrong? If it is evil, then all it knows is evil deeds. Nothing one does can change it. After all, Akutagawa was inclined towards destruction, and he was talented in it. He tends towards irrational destruction with utter disregard for his or others’ lives. Gin was injured while saving Akutagawa during the massacre, and he abandoned her for mindless, hopeless revenge. This fact was used against Akutagawa - Dazai rejected him over it and took Gin away. Dazai told Gin that Akutagawa had abandoned her for violence and would abandon her again because when it came down to it, he was a destructive beast who cannot ignore his nature and he cannot love the way normal humans do. Akutagawa proved Dazai’s point when he attacked Atsushi for calling him out on this, even though Atsushi was leading him to Gin. Gin, out of resentment and love, left Akutagawa so that Akutagawa could live on, like he was a wolf that belonged to the forest.
But Dazai was wrong. Akutagawa had lived in environments that had shaped him to be extremely reactive, violent and constantly on survival mode. He would react to threats with immediate violence. But that did not make him inherently a beast. Even he had nothing, he acted as a protector for the children, and led them as much as he could. After Oda found him, offered him food and shelter and gave him a chance to live a life beyond constant survival, he flourished. He bonded with Tanizaki over the love of their sisters. He agreed to ADA’s conditions for helping him find his sister even though he could have simply attacked them for answers. When Kenji showed him the rice plains he was enraptured by the sight. He learnt to plant rice with Kenji and had continued to help him with farming even when he had no reason to help him. He sucked at paperwork but was really good at keeping with Kunikida’s schedules and helping him track and catch criminals (and without killing them!). He helped Oda babysit 15 kids by making playgrounds, showing up for their PTAs and helping them be more confident in school. When he had the opportunity, he could choose to be kind. When he had the patient guidance of a loving community, he could learn from them and change. (Minor scene at the start of the novel: When Akutagawa gets hot tea spilt onto him, Tanizaki and Kunikida sensed instinctive bloodlust on him. But what he really did, was to catch the tea cups and the serving tray swiftly with Rashomon and hand it back to the waitress.)
Oda pointed it out rightly - Akutagawa was an emotional person and he cared too much. When things he cared about were hurt, these emotions took control of him and he would lash out in rather violent ways. And he would feel guilty over it. But, how can a beast feel guilty? It is interesting that in the Beast AU, Atsushi was hardly ever referred to as a beast, even when he was famous for being unable to recognise friend from foe when he was in a tiger state. One of the more obvious parallels is then when Akutagawa noted that Atsushi was driven mad by guilt. And Akutagawa slowly saw it in himself. They were similar that way - both were hounded by the guilt of a irreversible mistake that destroyed/changed their lives. Akutagawa never forgave himself for leaving Gin alone that night when Dazai took her away, to the point that he wanted to die. He only wanted to find and kill two people. One was Dazai. The second was himself. He was afraid of this uncontrollable beast he felt was inside him. 
Oda told him not to chase the beast for a good reason - Akutagawa was not a beast. But he could choose to be one, if he followed that path of no return. Kunikida at the crucial fight point, when urging Akutagawa to stand up and continue fighting said it too: that Akutagawa was not an evil person, but he could choose to be a good person if he chose to become a detective with the ADA. And Akutagawa chose. He allowed Atsushi to live, and told him to keep on fighting and living. He continued working with ADA, trying to solve cases and save people, so that he could prove to himself that he was not a beast, and that one day, Gin could see that he was better and came back to him. I think, even in the main universe, Dazai knows he is wrong about Akutagawa - he may have given up in trying to teach non-terrorising skills in Akutagawa when he was still in the Port Mafia, but he has since tried to amend his mistakes through Atsushi.
Being able to make choices is what makes you human. Choosing to do things beyond our instincts, our nature. We are good, because of the choices that we have made. Likewise, we are bad, because of what we have done. Akutagawa was born to have traits of a rabid hellhound, but he didn’t become one. No one tamed him. What happened, was that he had met with kindness. He had friends. He shared his thoughts and his past and his feelings to the members of the ADA, and they had connected with him and helped him out as much as they could, even when he had yet to fulfil the ‘spirit’ part of the exam. Kenji and Akutagawa had an interesting conversation in the fields. Kenji pointed out that while his companions had died, he had continued to live well. Akutagawa then wondered if it was because his companions have given him the best parts of themselves for him to live on. It is the connection with others that make life worthy of living, that make life mean something. To be human, is to make choices. To be judged on our worth as a human, is to be judged by our very actions. This is inherent in what it means to be alive: living is only worthy when we can share our lives with others. 
Now contrast this with Dazai. Did he really have a choice? If he did, he made some dreadfully selfish ones that destroyed and traumatised the people around him. The Dazai in this world had his own experiences that made him a separate person from the other Dazais after all - his actions and the consequences were his and his own to bear. Who was he to have something that the other Dazais had worked to achieve? The Dazais in other universes may have lost Oda, but Oda was a friend, who shared memories and time with him, who understood and seen him. The loss was devastating, but main universe’s Dazai didn’t truly lose Oda. Oda was still alive, in his mind, giving him the motivation to live on, reminding him to reach out to others and telling him that he was not alone. Dazai in the Beast AU was truly alone. He might have thought that he could replicate a connection in this universe, but his actions had made them nonexistent. As much as Oda was kind and empathetic and perceptive in every universe, it was just impossible. And Oda’s life involved people he cared deeply about, people who Dazai had hurt. Dazai, in the Lupin bar that he had never been in this universe, may have been in denial to tide over the years of waiting for Oda to finish writing and for shin soukoku to develop the best they can be, but once he spoke to Oda, the illusion shattered. Even with all his knowledge of the world, it was never going to recreate a purpose to live. No matter his good intentions, Dazai would never receive the acknowledgement he badly wanted from Oda. Oda would never give him the relief of forgiveness Dazai wanted for the terrible deeds he had done. And Dazai would die, in misery, fulfilling a wish that didn’t truly belong to him.
If Dazai truly didn’t have a choice, then, he was compelled by forces that created this condition within him - he was then, the only beast of this universe. 
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chi-uwu · 6 years
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La deuxième (et dernière) fiche personnage que je posterai sur ce doujinshi ^^ Eventuellement, je pourrais poster des recherches de décors ou quelques croquis random, mais ça n’ira pas beaucoup plus loin, cette histoire ne se déroulant qu’en 5 parties :’) Bref, maintenant je commence la première partie de ce doujinshi, qui est en réalité un AU du soukoku à l’époque d’Edo, au Japon, donc :3
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lalunanne · 2 years
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more stuff for my soukoku performing arts college au
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lalunanne · 1 year
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Is Dazai ever shocked about how flexible Chuuya is?
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Soukoku Performing Arts AU
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lalunanne · 2 years
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op your arts college au hit me like a truck i think im in love with it, does dazai compose new tunes for chuuya ? and the same with chuuya practicing new moves, i feel like they'd come up with the most beautiful shit everytime
anon tysm for asking I have so many hcs for this au but i’m going to try to answer just this question lol
so initially they were both doing their own thing, dazai was dubbed a musical prodigy in his early childhood and chuuya has been steadily making a name for himself in the dance community, he already has people wanting to hire him for professional shows etc etc
when they meet (or reunite bc ive got it stuck in my head that they were childhood friends that got separated) they can’t stand each other and they manage to be extremely competitive somehow even though their skills are completely different, but after a while of pretending to hate each other and getting to know each other (and eventually admitting they might like each other enough to make out and go on dates and stuff) they do end up working together.
chuuya dances to dazai’s pieces and everyone says that nobody can capture the essence of dazai’s music the same way that chuuya can (bc most of dazai’s pieces are expressions of himself and chuuya knows dazai better than anyone) and dazai even makes songs specifically for chuuya, taking into consideration chuuya’s mentality, form, and dancing style. they become the power couple of the music industry
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lalunanne · 2 years
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in your college arts au i was wondering if chuuyas just dragging dazai to dance with him or if he actually needs it for something lmao, i can see dazai stepping on chuuyas feet way too much
Dazai would definitely step on Chuuya’s feet, both deliberately and unintentionally, you’re 100% right.
So tbh, when I drew that all I imagined was that Chuuya was dragging Dazai to go dance with him, probably to make fun of him because he knows that Dazai is tall and gangly and would probably look like a baby giraffe learning to walk for the first time, but it ends up being more endearing than funny and they end up laughing through most of it, and maybe when Dazai goes to intentionally step on Chuuya’s foot it backfires and they end up falling and having a Simba and Nala moment.
But, now that I’m thinking about it, I sort of do love the idea of Chuuya needing Dazai for class assignment that requires creating an instructional video on how to do a classic waltz and when they use Chuuya’s video as the sample for the class to see what was expected of the assignment, everyone just looks at Chuuya with wide eyes because Dazai is not only bordering on famous in the music community but is also notorious for being unapproachable.
Tysm for the ask! <3
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lalunanne · 1 year
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I want to try something
Send me asks for my Soukoku Performing Arts College AU addressing Dazai, Chuuya or both (or anyone) regarding things you’d like to know about the AU and I will do my best to draw out a reply from the character you’re addressing in a timely manner!
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Soukoku headcanons : la cuisine de Dazai (French vers.)
En passant sur ce blog dépoussiérer les lieux, j’ai réalisé que je n’avais pas traduit mon dernier set de headcanons. Mes excuses pour cet oubli que je répare à l’instant. L’inspiration m’a été donnée par un commentaire de @readenheim pour lequel je vous renvoie au post en anglais.
Il est vrai, Dazai a déjà mis le feu à des cuisines par le passé. Et même à un nombre significatif de cuisines. Sa réputation est celle d’un épouvantable cuisinier.
Et pourtant, Dazai a déjà prouvé qu’il pouvait être un excellent cuisinier. Enfin, seules trois personnes savent cela, et... Le premier est mort, le second a des contacts très compliqués avec lui depuis sa trahison... Il ne reste donc plus que Chuuya.
Les plats à mettre l’eau à la bouche de Dazai ont à chaque fois l’air d’être des accidents. Des tentatives ratées de recettes empoisonnées la plupart du temps. Que Chuuya goûte aux tentatives suicidaires de Dazai est un comble, mais enfin... Il ne peut quand même pas laisser quelque chose d’aussi savoureux finir gâché, non ?
Et Chuuya connaît Dazai mieux que ça. Il y a déjà eu trop “d’accidents” pour qu’il y croie. Dazai est juste un gros flemmard et ne veut pas que quiconque sache qu’il a un tel talent, pour ne pas avoir à faire l’effort de cuisinier pour qui que ce soit.
Mais, parfois, Dazai peut faire cet effort. Cela arrive la plupart du temps parce qu’il veut quelque chose de la part de Chuuya. Ca implique assez souvent d’essayer deux-trois choses assez particulières dans le lit après. Ou quelque chose qui ne manquera pas d’énerver Chuuya. 
C’est encore quelque chose de nouveau, mais dans les développements les plus récents de leur relation (quelque chose de plus intime, d’un peu plus honnête), le fait que Dazai cuisine peut aussi être un moyen détourné de s’excuser. Ce qu’il prépare a un goût différent, à ces occasions-là. Chuuya n’arrive pas encore à vraiment mettre de mots dessus. Ca prendra du temps. Pour s’habituer à ça. Mais c’est... tendre et doux. Ce qui n’est pas si familier.
Ils ne cuisinent jamais ensemble, cependant. Ils ne mettraient pas seulement le feu à la cuisine de Chuuya. Ils la feraient littéralement exploser.
Dazai essaie encore et encore de faire cuisiner Chuuya en tablier rien que pour lui. Enfin, nu sous un tablier, bien entendu. Un tablier rose à froufrous, si possible. Celui qu’il a déjà acheté juste au cas où. La situation la plus proche à laquelle il ait pu assister implique Chuuya préparant des pancakes en portant seulement un tablier (un tablier noir et de qualité que Dazai ne peut pas toucher s’il veut garder ses deux mains) et un boxer, un matin de congé, durant l’un des jours estivaux les plus chauds. Pas tout à fait ce qu’il voulait.  Mais chaleureux et intime et... oui, pour être honnête, c’était agréable. Quand même, Dazai ne laissera pas tomber son Chuuya nu sous un tablier rose à froufrous !
Dans tous les cas, pour schématiser, Chuuya est doué pour préparer des plats traditionnels et rapides. Dazai est excellent pour des plats plus compliqués. Donc Chuuya est celui qui cuisine la plupart du temps...
Quand Chuuya rentre trop tard le soir pour ça, il ne peut être confronté qu’à deux situations : 1) un Dazai affamé et gémissant ou 2) l’odeur alléchante de plats tous juste prêts à être mangés. Comme si Dazai savait exactement quand Chuuya rentrerait. Il devrait s’en inquiéter, un de ces jours.
Le ratio est de 90 % pour la première possibilité. Minimum. L’enfoiré a de la chance que Chuuya aime (secrètement) ces deux facettes chez lui. Toutes ses facettes. Sans trop se l’expliquer--
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Finalement...
French Bungou Stray Dogs Soukoku (un peu sur la fin) et du DazAtsu platonique One shot SFW (TW : des tentatives de suicide sont sous-entendues)
Voici enfin la version originale, en Français, de l’OS que j’avais posté le 19 juin dernier pour l’anniversaire de Dazai, intitulé “Eventually”. Il s’agissait d’un des prompts pour la DazaixHappiness Week : How to suicide love / Birthday party. Bien entendu, ça porte sur l’anniversaire de Dazai, et ce n’est plus vraiment d’actualité... Toutes mes excuses pour cet important retard.💦 Il y a ici un certain nombre de références, notamment à BSD Wan, mais aussi à la vie et aux ouvrages des auteurs dont les personnages tirent leur nom. Je vous laisse les trouver~ Bonne lecture !
11 juin.
Le cliquetis des touches du clavier frappées à une allure acceptable se mêlait dans une mélodie bien connue, de ces bruits qui fondent l’indéfectible quotidien et la familiarité, même là où elle n’était appelée à naître. Atsushi releva les yeux de l’écran de l’ordinateur portable installé devant lui durant quelques secondes, à la recherche du mot adéquat qui lui échappait alors. Il parcourut d’un bref regard le bureau lui faisant face, notant rapidement quelques uns de ses collègues, dans leurs postures les plus habituelles. Face à lui, le crissement du sachet en plastique remué avec une régularité minutieuse, au rythme des doigts de Ranpo enchaînant les sucreries. A sa droite, le bruit du clavier de Kunikida, frappé à une vitesse exagérée, presque nerveuse. A l’une des fenêtres, le talon de Kenji frappant nonchalamment le sol, se moquant bien de tout tempo, trop occupé à observer la vie grouillante des citadins. Dans son dos, un bruit, bien moins plaisant pour ses tympans sensibles, d’objets en métal frottés l’un contre l’autre ; Yosano, occupée à “entretenir” ses “outils de travail”. A quelques pas de là enfin, le monologue enamouré de Naomi, partageant un thé avec son frère entre deux dossiers. Une scène d’une banalité affligeante, que ne pouvait finalement remarquer que celui qui n’avait pas connu la lente répétition du quotidien de trop longues années durant.
Les deux yeux bicolores retrouvèrent leur chemin vers leur écran afin de taper quelques lettres sans grande conviction. Le jeune homme tentait de se remémorer l’après-midi passée afin de la restituer au plus juste dans son rapport. L’itinéraire suivi avec Dazai et les remarques faites par celui-ci sur l’affaire en cause - un potentiel enlèvement d’enfant en raison d’un pouvoir paranormal - défilaient dans son esprit. Il réexamina les paroles de son mentor. La sensation devenait également familière, mais il ne pouvait empêcher la surprise de le prendre chaque fois qu’il réalisait l’exactitude de ses déductions et anticipations une fois chaque investigation élucidée. D’ailleurs…
Il interrogea le petit encart indiquant l’heure en format numérique. La matinée était bien avancée, et Dazai n’avait toujours pas passé le seuil de l’agence. Atsushi crut bon de l’évoquer à haute voix. Comme si la situation ne faisait pas aussi partie du quotidien - certaines familiarités ne sont pas bonnes à garder. Les frappements frénétiques de Kunikida cessèrent alors. Un soupir les remplaça.
- Rien d’anormal. Il va surgir dans un état lamentable ou je ne vais pas tarder à recevoir un coup de fil pour aller le chercher au poste de police. C’est toujours la même chose à cette époque de l’année. Tu peux t’attendre, à partir de maintenant, à deux semaines très difficiles. Prends-le comme un test.
-Un test ? Pourquoi à cette période de l’année ?, s’enquit Atsushi, l’air parfaitement confus.
- Un : le test. Qui va déterminer combien de temps tu vas encore pouvoir supporter cette espèce de larve gémissante. Deux : la période. L’anniversaire de ce cas désespéré. C’est étonnant qu’il n’ait pas commencé à te harceler avec ça. Tiens-toi prêt. Plus ça tarde à arriver, plus ce sera difficile.
Atsushi entrouvrait à nouveau ses lèvres d’un air tout aussi inquisiteur. Son collègue le coupa :
- Deux semaines, oui. Une avant durant laquelle il va faire tous ses ‘préparatifs’. Il semblerait qu’il y refasse tous ses ‘best-of’ de l’année passée. Il y a un an, c’était mort par suffocation, défenestration depuis un roof-top. Entre autres, évidemment. Et l’autre semaine, c’est après son anniversaire. Puisqu’il n’a toujours pas réussi à se faire enterrer, il harcèle ses collègues à la place pour leur demander de l’argent comme cadeau d’anniversaire. Ah, oui… Précisément, c’est le 19 juin. Tu peux faire tes calculs et te préparer psychologiquement. A faire sa part de travail aussi, potentiellement. Évidemment pendant ces deux semaines, il ne fiche rien ici. Enfin encore moins que d’habitude.
La voix de Tanizaki s’éleva de derrière le paravent masquant le canapé aux bureaux :
- C’est impressionnant, Kunikida ! Je ne pourrais pas me souvenir des dates d’anniversaire de tout le monde sans vérifier mon calendrier. J’avais même oublié que Dazai était né en juin.
Kunikida ne répondit rien ; il paraissait cependant masquer une certaine gêne. Atsushi le vit glisser une main nerveuse vers son précieux carnet, soigneusement déposé près de son poste de travail. Il se demanda s’il n’avait pas noté les dates d’anniversaire de tous les membres de l’Agence aux côtés de ses “idéaux”. Même de celui de Dazai. Par curiosité, le garçon aurait souhaité le lui demander. Sa réaction probable s’afficha cependant clairement dans son esprit avant qu’il ait eu le temps de le faire et il se ravisa aussitôt.
- Ah, maintenant que j’y pense, il n’y avait pas eu cet essai de feux d’artifices, aussi, l’année dernière ?”, lança Tanizaki, en réapparaissant dans la partie de la salle consacrée au travail.
La dernière recrue de l’Agence comprit rapidement qu’il s’agissait d’une tentative de se faire sauter au milieu de “feux d’artifice”… Pouvait-on vraiment s’habituer à ce point à cette… étrange caractéristique de la personnalité de Dazai pour en parler aussi légèrement ? Ses collègues se prirent au jeu et commencèrent à se remémorer l’incident. Apparemment, Dazai serait “accidentellement” tombé sur une réserve d’explosifs. Certaines forces dirigées directement par le gouvernement ayant un lien avec l’entrepôt en question. Un certain Sakaguchi, tout droit dépêché du ministère chargé de la gestion des possesseurs de pouvoirs paranormaux, s’était personnellement occupé du dossier. Personne ne savait d’ailleurs bien qui était ce Sakaguchi - et Dazai semblait avoir fait en sorte que personne ne sache quoi que ce soit.
Finalement, une seule conclusion s’imposa à Atsushi. L’anniversaire de son mentor ne semblait pas être propice aux célébrations. La situation ne lui était que trop familière. Elle était également bien triste. Même pour quelqu’un comme Dazai…
Décision était prise. Qu’importe les froncements de sourcils ou le sourire moqueur de Ranpo. Il prouverait que ce jour pouvait aussi être célébré : il organiserait une fête d’anniversaire, et une digne de ce nom ! Après tout, il lui devait bien cela. Contre toute attente, après une évidente réluctance, (relativement) tout le monde fut convaincu par l’enthousiasme du dernier venu.
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Les premières réflexions et les premiers préparatifs ne furent pas difficiles à mener. Le premier concerné par l’événement à venir donna à peine quelques signes de vie dans les deux jours qui suivirent la prise de décision d’Atsushi. Il se déclara “malade d’une maladie inconnue dont le principal symptôme était de ne pouvoir quitter son lit” le premier jour, par un coup de fil à Kunikida lui-même. Dans l’après-midi, il utilisait le même numéro pour lui envoyer dans un message une liste de courses contenant une large part de boissons alcoolisées. Son partenaire manqua de projeter son téléphone à travers la fenêtre la plus proche, avant de se souvenir qu’il s’agissait du sien. Le seul véritable risque, dans le fond, était que Dazai agace tellement les membres de l’Agence qu’ils renoncent à toute forme de célébration… comme les années précédentes, apparemment.
Le lieu ne posa pas de problèmes majeurs ; ou plutôt, le choix se limitait très fortement, de telle sorte que la question ne se posait pas véritablement. Ils utiliseraient les locaux de l’Agence, en écartant temporairement les bureaux contre les murs - Kunikida mit du temps à se laisser convaincre, sur ce point ; il lui fut promis que lui seul toucherait à son bureau pour le déplacer. Ils n’avaient aucun budget pour louer une salle et personne ne possédait d’appartement suffisamment grand pour qu’ils s’y retrouvent tous sans se retrouver vite à l’étroit. Le montant d’un des chèques qu’Akutagawa lui avait présenté comme étant son revenu mensuel traversa furtivement et traîtreusement son esprit.
Justement, Akutagawa… Peut-être y réfléchissait-il trop, mais après le lieu, fallait-il envisager les invités… Évidemment toute l’Agence était conviée, mais devait-il aller au-delà ? Il ne savait pas du tout qui Dazai pouvait bien côtoyer en-dehors de son travail… Ou s’il en côtoyait. Sûrement ? Après tout, Dazai était populaire… Enfin, il pensait ? Il avait beau y réfléchir, son mentor n’évoquait jamais personne qu’Atsushi ne connaissait pas directement par leur employeur commun. A l’exception de… une personne, dont il ne faisait que des commentaires désagréables ? Qui se trouvait dans le camp opposé - mais avec lequel ils se trouvaient actuellement en période de trêve, ce qui rendait donc sa réflexion possible.
A présent qu’il se penchait sur le sujet - ce que Dazai avait habilement évité jusqu’ici, il semblerait, en ne glissant que des remarques indirectes, bien placées, dans des situations et à des moments où il n’aurait pu immédiatement s’interroger sur leur fréquence - son ex partenaire était quand même beaucoup évoqué. Il ne s’agissait que de “je suis sûr qu’un certain micro-mafia est passé par là”, “ça sent le porte-manteau, tu ne trouves pas ?”, “j’ai rarement passé un aussi mauvais moment, sauf en présence d’un certain chuu-huahua”. Cela dit, en passant, Atsushi pouvait se vanter de commencer à le connaître un peu ; il pouvait à présent aisément déterminer quand Dazai évoquait Chuuya Nakahara, malgré le fait qu’il n’utilisait jamais son nom, mais une myriade de diminutifs dégradants dont la liste semblait infinie. Pourtant, il l’évoquait bien, et souvent, depuis les déboires avec la Guilde. Se voyaient-ils en-dehors de leurs heures de travail ? Rien ne l’indiquait, mais quelque chose d’instinctif soufflait à Atsushi que oui. Quoi qu’il en soit, on ne pouvait évoquer régulièrement quelqu’un sans… au moins en avoir envie… non…?
L’évoquer auprès de ses collègues paraissait inenvisageable. Ils ne feraient que le détourner de cette idée un peu perchée et il regretterait sûrement ultérieurement de ne pas avoir tenté sa chance. Le pari se présentait certes comme risqué…
Atsushi prit ce matin-là quelques minutes avant de sortir de chez lui pour aller travailler, et alors qu’il venait de laisser Kyouka le devancer, une décision qu’il aurait crue impensable ne serait-ce que quelques minutes plus tôt : il se saisit de son téléphone portable d’occasion, afficha sa liste de contacts à l’écran et y chercha le nom d’Akutagawa. Comment s’étaient-ils échangé leur numéro respectif était un mystère pour eux aussi. Le fait est qu’ils l’avaient tous les deux et ne l’avaient même pas effacé dans les minutes qui avaient suivi leur enregistrement. L’utiliser se présentait cependant comme une autre histoire… Ce fut à un véritable baptême que le jeune homme se livra ce jour-là.
La tonalité de l’appel raisonna un long moment et il pensa que jamais Akutagawa ne lui répondrait. Pourtant, alors que la messagerie automatique aurait dû s’enclencher sous peu, il entendit décrocher. Puis le silence.
- A-allô ? Hm, Akutagawa…?
Toujours le même silence. Atsushi resta interdit, les deux mains crispées autour de son téléphone comme fixé définitivement contre son oreille. Il répéta dans un balbutiement inquisiteur le nom de celui qui était censé se trouver au bout du fil.
- Qu’est-ce que tu veux, Jinko ?
Atsushi se promit de ne jamais avouer qu’il avait sursauté à ce moment.
- Akutagawa… J’ai une question à te poser, déclara-t-il sur un ton qu’il espérait solennel.
Un léger bruit lui parvint, comme une sorte de renâclement, mais il ne reçut aucune réponse… “humaine”. Après un nouveau moment d’hésitation, il se dépêcha d’entrer dans le cœur du sujet en réalisant que son correspondant pouvait très bien décider à tout moment de lui raccrocher au nez.
- Qu’est-ce que tu sais de la relation entre Dazai et Chuuya ?
La surprise d’Akutagawa ne fut certes pas véritablement audible. Néanmoins son… “acolyte d’occasion” (?) la ressentit très clairement. Et n’eut à nouveau droit qu’à un silence. Alors qu’il tentait de répéter sa question, il se retrouva confronté à un mur d’oppositions. Pour une raison qu’il ne comprenait pas, évoquer le sujet lui était totalement refusé. Il insista.
- Qu’est-ce que tu veux faire de cette information ?
Question fatidique. Avouer la raison de son interrogation revenait à ne pouvoir refuser la présence du jeune homme le soir du 19 juin. Dazai lui en voudrait sûrement pour ça. Comme il se plaindrait de l’éventuelle présence de Chuuya. Et pourtant… Il soupira. Ce serait la seule concession qu’il ferait pour arriver à son but.
L’intérêt d’Akutagawa, bien que tout aussi silencieux, se décupla de manière presque visible à travers la communication. A tel point qu’Atsushi songea à s’asseoir un moment, et il l’aurait fait, si l’idée de s’abaisser physiquement face à lui ne le rebutait pas tant - certes Atsushi en aurait été le seul témoin, mais c’était déjà trop…
Évoquer son initiative n’accorda cependant aucune réelle réponse à sa question ni aucune explication. En revanche, il comprit qu’Akutagawa lui accordait son approbation. Juste son approbation. Avant de raccrocher sans prévenir. Le garçon garda un moment le mobile contre sa tempe, fixant l’évier impeccable et étincelant de sa kitchenette d’un air outré. Alors qu’il restait immobile, afin de s’assurer qu’il ne percevrait véritablement plus aucun son depuis l’autre côté de la communication, l’appareil vibra contre lui dans l’annonce de la réception d’un message. Enfin il en sépara son visage et consulta le petit écran. Un message - le tout premier - de son récent interlocuteur s’affichait avec un numéro de téléphone. Le rythme cardiaque d’Atsushi connut quelques emballements.
Jetant des regards furtifs autour de lui, comme s’il s’apprêtait à faire quelque chose de particulièrement compromettant, il enregistra la suite de chiffres dans ses contacts sous le nom de “Nakahara”. Puis, après un long moment d’hésitation, il le sélectionna. Nouveau moment d’arrêt au-dessus de l’icône indiquant l’action d’appel. Il n’en eut finalement pas le courage et opta pour un message écrit à la place. Aujourd’hui était un jour de premières fois, dans tous les cas.
Atsushi quitta rapidement son appartement, afin de ne pas être en retard. Il tâcha, tant bien que mal, de trouver la manière de rédiger son message d’invitation à une personne qu’il ne connaissait somme toute pas, mais qu’il savait plutôt irascible et pas vraiment prompte à sauter - en tout cas de joie - sur tout événement concernant son ex partenaire… Tandis qu’il évitait de justesse et tant bien que mal les passants qu’il croisait, le texte, maintes fois corrigé, prit des allures de déclarations d’intentions officielles et il se demanda si l’envoi d’un message avait un nombre maximal de caractères… Il était question de trêve - à plusieurs reprises, on ne savait jamais -, de libre - mais vraiment, vraiment libre, aucune obligation ici ! - choix et finalement, après deux paragraphes et quelques dizaines de lignes, de Dazai. Enfin, après s’être relu une cinquième fois, il pressa l’icône d’envoi comme s’il appuyait sur un bouton qui devait jouer sa vie ou sa mort. Le jeune détective réalisa alors qu’il s’était immobilisé sur un passage piéton et se dépêcha de rejoindre l’immeuble où se situaient les locaux de l’Agence.
Alors qu’il s’apprêtait à pénétrer l’immeuble, son téléphone se mit à vibrer. Il sursauta comme s’il se savait menacé de mort. Le nom de Nakahara Chuuya s’affichait à l’écran comme un ordre à décrocher dans la seconde qui suit. Peut-être l’était-il vraiment…
- C’est quoi, ça ?!, fut aussitôt l’exclamation, avant même que le “a” d’un hypothétique “allô” fut prononcé. Nakajima… Le tigre-garou, le dernier larbin de Dazai, hein ?! Comment as-tu eu ce numéro ?! Je n’ai rien compris ! Je suis supposé faire quelque chose, moi, pour cet idiot ?! Avec sa bande ridicule ?! Qu’est-ce que cette pathétique excuse pour un être humain t’as fait pour te forcer à me demander un truc pareil ?!
Le garçon resta immobile sur le seuil de l’immeuble, un bras tendu vers la porte. Il fit un nouveau bond lorsque la voix du dirigeant de la mafia retentit à nouveau, le pressant de lui répondre.
- Je… Par où est-ce que je dois commencer à répondre…?
La conversation avait semblé irréelle. Comme un dialogue de sourd pendant toute sa première moitié, également. Elle dura de plus un temps relativement long, pour leu peu que les deux hommes purent en tirer sur le fond lorsqu’elle se termina… A tel point que Kunikida passa la tête par plusieurs fenêtres de l’agence pour voir si leur dernière recrue arrivait enfin et, le repérant, lui cria de se dépêcher de monter. Chuuya fut encore plus agacé par les balbutiements qui suivirent, destinés pour partie aux appels de son supérieur, pour l’autre à son interlocuteur. Et pourtant…
- J’ai rien à faire en faveur de cet idiot, furent les derniers mots de Chuuya avant qu’il ne raccroche brutalement. Je ne lui dois rien et j’ai mieux à faire que de perdre mon temps pour lui. Je n’ai rien de prévu ce soir-là mais même ne rien faire est plus intéressant que de supporter sa présence. Je verrai. Si j’ai envie de buter quelqu’un.
A nouveau, Atsushi se retrouva confronté au signal sonore lui indiquant qu’on avait raccroché sans prévenir. Nakahara avait paru moins… incisif qu’au début de la conversation. Malgré la teneur de ses propos, il avait bon espoir. Son intuition avait-elle été bonne…? Il l’espérait. Vraiment. Le cas contraire, c’est toute la soirée qui risquait de tourner au fiasco…
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Après cette première victoire à demi-mots, cependant, plus rien ne se déroula comme prévu. Dazai décida de réapparaître à trois jours de son anniversaire, en un seul morceau. Les sources d’angoisse ne cessèrent alors de s’enchaîner : les achats - faits sur les économies de tout le monde, l’Agence pouvant difficilement les aider financièrement - disparaissaient, le premier concerné ne cessait d’entrer à l’improviste quand ils discutaient des préparatifs et de l’organisation à suivre… Il sembla même sorti de nulle part, deux jours avant la date fatidique, en pleine galerie commerciale, alors que Yosano accompagnait Atsushi pour se procurer quelques boissons et en-cas. Ce dernier était persuadé qu’il allait perdre quelques années de vie dans cet épisode…
La veille en fut le paroxysme. Dazai entra, en plein milieu de la matinée, ouvrant la porte en grand dans un geste dramatique. Atsushi sentit ses cheveux se dresser sur sa nuque dans un signe d’alerte absolue. Il s’exclama avec une solennité feinte qu’il avait une grande annonce à faire.
- Je vous fais mes adieux ! Cette fois, je suis sur le point de trouver la femme de mes rêves pour un parfait shinju ! Enfin c’est sans r…!
- Dazai !
Le sang d’Atsushi ne fit qu’un tour. Tous les regards se tournèrent vers lui.
- Viens travailler demain ! S’il te plaît !
Rares étaient les fois où Atsushi parvenait à surprendre Dazai. Il en avait même déjà fait l’un de ses objectifs. Malheureusement, il ne put apprécier à sa juste valeur la manière dont les yeux chocolat s’élargir de surprise un bref instant. L’expression ne passa que de manière fugace sur son visage avant que ses traits ne se radoucissent pour laisser passer un léger soupir.
- Bien… Si, vraiment, on ne peut pas se passer de moi, je ferai un effort.
Le coin de ses lèvres se tendit dans un léger sourire.
- Enfin, Atsushi… Je suis désolé. Mais je ne m’intéresse vraiment pas aux hommes.
Atsushi détourna les yeux, incapable de choisir entre l’embarras et la consternation.
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19 juin.
Atsushi ne devrait pas être aussi nerveux pour ça. Il l’était. Totalement. Il ne s’appelait pas Osamu Dazai mais il avait déjà imaginé des dizaines de scénarios catastrophes pour la soirée. Elle ne pourrait pas bien se passer. Pourquoi avait-il eu cette idée ? Ah… non, non, non. Ressaisis-toi, Atsushi ! Tout ira bien si chacun y croit…!
Le jeune homme était arrivé plus tôt qu’à son habitude au bureau, après avoir fait un détour chez un fleuriste. Les locaux étaient encore vides, lorsqu’il arriva. Kyouka ne tarderait cependant pas à arriver ; elle était également sur le point de partir lorsqu’il l’avait quittée. Après avoir soigneusement caché un paquet parfaitement emballé - deux heures et neuf tentatives pour y parvenir, sa jeune colocataire étant venue à la rescousse pour la dernière - dans un tiroir de son bureau en priant tous les dieux qu’il ne disparaisse pas comme la moitié des boissons et le carton de décorations. Après un moment de réflexion, il déposa son bouquet sur le bureau que Dazai était censé occuper. Il réajusta légèrement la composition - des jonquilles qui terminaient la saison et des iris, entrecoupées de quelques fleurs de jacinthes d’un bleu profond, le tout rehaussé par quelques rubans. Il avait fait entièrement confiance à la vendeuse dans son choix. Dazai n’avait jamais montré d’intérêt pour les fleurs ; elles lui avaient cependant paru idéales comme premier présent, avant qu’il n’offre, dans la soirée, son véritable cadeau - un livre. Atsushi était sûr de cela : Dazai appréciait beaucoup la lecture. Il avait longuement examiné les ouvrages suggérés à la vente dans une petite librairie installée non loin de chez lui. Son choix s’était finalement porté sur un recueil de nouvelles. Cent Vues du Mont Fuji. Son mentor était un homme difficile à cerner, qu’il n’aurait pu prétendre connaître tant que cela. Pourtant, cet écrit lui avait paru aussitôt approprié. Il espérait simplement qu’il ne l’avait pas déjà lu.
La porte d’entrée coulissa dans un très léger bruit. Il sourit à Kyouka tandis qu’elle la refermait tout aussi discrètement.
- Tu es la première, lui fit-il remarquer.
- Kunikida est là aussi.
- Il est en avance, lui aussi.
- Il patiente derrière la porte.
Un léger rire, plus embêté que véritablement amusé, passa les lèvres d’Atsushi. Il consulta la pendule soigneusement accrochée au mur. Kunikida allait patienter encore 3 minutes et 36 secondes avant de tourner la poignée…
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Dazai n’arriva qu’aux alentours de 3 heures de l’après-midi, une large moue barrant son visage et l’air particulièrement contrarié à l’idée d’avoir dû se lever pour venir jusqu’ici. Alors qu’il se dirigeait déjà vers “son” canapé, sous le flot continu de reproches, Atsushi se précipita sur son bouquet de fleurs pour le lui tendre, à mi-chemin.
- Joyeux anniversaire, Dazai !
Les fleurs furent scrutées à relative distance un moment par un air interdit, presque méfiant. Puis les épaules de Dazai furent secouées par un rire silencieux avant qu’il n’accepte le cadeau. Le garçon ne put tout à fait ignorer le sentiment de soulagement qui s’étendit dans sa poitrine.
L’heure suivante, cependant, ne fut que geignements et remarques plus qu’agacées de Kunikida, à tel point que personne ne put véritablement travailler sur une quelconque tâche. Tanizaki, Naomi et Kenji étaient plus chanceux : ils terminaient un déplacement sans grande conséquence auprès d’un client. Ils ne devraient d’ailleurs pas tarder à rentrer. Atsushi espérait que tout se passerait comme prévu et qu’ils n’auraient pas de contretemps.
Le téléphone sonna. Kunikida, comme à son habitude, décrocha. Après les premières formalités - identité, cause de l’appel, détails essentiels sur l’affaire -, il passa un long moment à écouter les explications de ce qui était, de toute évidence, un client. Lorsque l’appel se termina, il se leva en silence et se dirigea résolument vers le bureau de Fukuzawa, sous le regard suspicieux de Dazai. Il en ressortait quelques minutes plus tard.
- Dazai ! Détache ton arrière-train de ce canapé et au boulot !
La série de plaintes dramatiques que cette unique phrase déclencha ne surprit personne. Kunikida ne laissa le temps à aucune d’entre elles d’être achevée et poussa son partenaire avec véhémence vers la porte d’entrée. Atsushi n’eut que le temps d’échanger un bref regard avec lui et se leva de son propre siège.
La porte, de l’agence puis de l’immeuble, se referma derrière les deux hommes. Dazai arrêta immédiatement ses jérémiades pour laisser place à un sourire amusé sur ses lèvres :
- Bien, alors, où devions-nous aller si soudainement ?
Kunikida s’apprêtait à lui indiquer l’endroit exact ; il se tut lorsqu’il fut tourné vers le jeune homme et croisa son regard. Un soupir s’échappa.
- Tu as déjà tout compris, n’est-ce pas ? … C’est toi aussi qui volais les achats d’Atsushi ?
- Donc, combien de temps doit-on rester à l’extérieur ?, répondit le jeune homme brun, esquivant clairement la dernière question.
- J’ai calculé qu’entre le temps pour s’y rendre, s’arrêter rapidement sur place et revenir, cela devrait prendre une heure et quarante-deux minutes, conjectura son collègue en feuilletant rapidement son carnet. L’adresse était relativement éloignée.
- Bien, alors, Kunikida, plutôt que de courir à un endroit où personne ne nous attend, et puisque tu ne me laisseras pas aller boire un coup, tu me payes un café ? C’est censé être ma journée, non ?
Nouveau soupir. Kunikida eut au moins l’occasion de découvrir un nouveau café plutôt agréable - et plutôt cher pour son porte-monnaie, seul à souffrir. Le café habituel de l’Agence n’étant pas une solution, alors que Kenji, Naomi et Tanizaki pouvaient rentrer à tout moment et les y apercevoir.
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Deux heures plus tard - dix-huit minutes ayant été perdues par la faute de Dazai, qui ne trouva rien de mieux que de proposer très lourdement à une jeune serveuse de choisir son pont favori pour qu’ils s’y jettent à deux dans le vide -, les deux partenaires reparaissaient dans l’étroit couloir menant à leur lieu de travail. Voyant Kunikida taper précipitamment quelque chose sur son téléphone, son collègue s’exclama inutilement fort que leur client avait été particulièrement impoli de ne pas les attendre alors qu’ils avaient fait le déplacement rien que pour lui. Une suite de bruits précipités, dont des pas hâtifs, retentirent derrière la porte. Finalement, Kunikida posa la main sur la poignée, jetant un dernier coup d’œil à Dazai lui indiquant clairement que sa patience arrivait à bout et qu’il n’était pas près d’en refaire autant pour lui de sitôt, et enfin passa le seuil, faisant un pas de côté pour laisser l’invité d’honneur admirer le travail effectué en leur absence. La manière dont les yeux chocolats s’agrandirent un instant de surprise ne sembla pas simulée.
Atsushi avait réellement mis du cœur à l’ouvrage. L’ensemble était un peu précaire, les bureaux poussés tant bien que mal sur les côtés, les quelques guirlandes maladroitement accrochées et clairement bon marché (le carton contenant les décorations était réapparu comme par magie cet après-midi dans le bureau de Fukuzawa, alors que ce dernier n’aurait certainement jamais eu l’idée saugrenue de le subtiliser, et qu’Atsushi n’aurait jamais osé aller le cacher là-bas), mais l’effort était apparent.
- Encore une fois, joyeux anniversaire, Dazai !
Ce dernier baissa les yeux vers le visage rayonnant de son… disciple ? Protégé ? Peut-être un peu, oui, songea-t-il furtivement en remarquant le paquet emballé qu’il lui tendait. Il le prit d’un air inquisiteur et, sans se soucier de toute convenance, le déballa aussitôt. A nouveau, un certain étonnement se dessina brièvement sur son visage lorsqu’il lit silencieusement le titre.
- J’espère que tu ne l’as pas déjà lu…
- En réalité, si, je l’ai déjà lu, avoua-t-il avec un étrange sourire, plus doux que ce à quoi il habituait son entourage. Mais c’est un bon livre. Je n’aurai aucune difficulté à le lire une seconde fois. Merci, Atsushi.
Même quelqu’un comme Dazai, supposément, devrait pouvoir se réjouir de l’expression de joie mêlée de soulagement qui éclaira le visage d’Atsushi à ce moment.
L’instant fut cependant rapidement brisé lorsqu’une forme noire, qui n’avait clairement pas sa place ici, mais qui était bien déterminée à y rester fermement, bougea légèrement depuis un coin moins illuminé que les autres et apparemment spécialement réservé. Les yeux d’un gris sombre d’Akutagawa fixaient Dazai d’un regard perçant. Ce dernier lança un coup d’œil de côté à Atsushi, l’air clairement désapprobateur. Le garçon lui répondit par un sourire d’excuse. Dazai scanna aussitôt la pièce d’un air suspicieux.
Le début de soirée se passa néanmoins sans encombre. Atsushi tenta à plusieurs reprises une approche cordiale d’Akutagawa, qui restait à distance à scruter les moindres gestes de Dazai. Ce dernier vida un certain nombre de bouteilles de saké en peu de temps, aidé certes d’une manière non négligeable par Yosano, qui devint très vite très guillerette…
La porte fut ouverte avec brusquerie et dans un relatif fracas. Le silence se fit aussitôt tandis que tous les regards se tournaient vers une figure en noir dont ressortaient quelques mèches de cheveux flamboyantes et deux yeux bleus aux aguets. Quelques minutes passèrent sans un mouvement.
- Quoi, vous voulez ma photo ?, lança Chuuya en refermant la porte derrière lui sans aucune douceur.
Atsushi jeta un discret regard nerveux vers Dazai. Celui-ci affichait une grimace ostentatoire. Chuuya, peut-être pas si à l’aise que cela, parcourut rapidement l’assemblée du regard et s’arrêta sur Dazai d’un air dédaigneux. Il s’avança vers lui à grands pas et força ce qui était clairement une bouteille d’alcool emballée dans du papier cadeau contre la poitrine du détective.
- Qu’est-ce qu’un porte-manteau mafieux fait ici ?, jeta le jeune homme brun une fois qu’il eut retrouvé son souffle et attrapé la bouteille d’un œil critique. Et j’espère que ce n’est pas un de tes vins datés là-dedans.
- Ce n’est pas la première fois que je viens ici et de toute façon tu infiltres nos locaux quand ça te chante, alors je ne vois pas le problème. Quant à mes vins, il y a une différence entre un fût daté et de qualité, espèce d’ignare !
- C’est toi qui as un sérieux problème de goût, chibi.
Dazai s’arrêta sur une fleur de pêcher, soigneusement fixée au papier par un ruban fin noué autour du goulot. Il releva son visage vers Chuuya avec un haussement de sourcil, mais il fut minutieusement évité. Les conversations reprirent autour d’eux tandis qu’ils trouvaient un nouvel angle - plus consensuel - pour se chamailler. Dazai déballa le cadeau pendant ce temps, pour découvrir une bouteille de saké de haute qualité. Il ne fit aucune remarque à ce sujet, ce qui marqua formellement son approbation. Un œil très averti l’aurait alors vu glisser furtivement la fleur dans une poche de son manteau. Si Atsushi ne vit pas ce geste, en les observant interagir, il conclut que son initiative n’avait pas été si mauvaise. Il n’aurait su dire pourquoi il avait cette impression cependant.
Peut-être fut-ce le fait qu’à partir de ce moment, Chuuya accapara entièrement l’attention de Dazai. Certes ils ne se faisaient que des reproches. Que Yosano interrompait de temps à autres avec un fort rire peu distingué. Le jeune homme aux boucles auburn lui jeta un coup d’œil.
- On dirait un peu Kouyou lorsqu’elle a vraiment trop bu…
- Urgh, Chuuya, je ne te remercie pas pour l’image.
- Tu veux qu’on parle de toi quand tu es complètement bourré ?!
- Tu es sûr que tu veux mettre les pieds sur ce terrain, Chuuya ? J’ai beaucoup de dossiers compromettants qui concernent Chuuya et l’alcool…
- Hah ?! Et si tu la fermais un peu qu’on puisse avoir deux minutes de paix ?! … Je vais prendre l’air un peu, avant de finir par véritablement t’étrangler sur place ! Et c’est pas tes copains ici qui pourraient te sauver !
- Oh, chibikko s’inquiète même pour moi maintenant ? J’en serais tellement touché si ça ne venait pas d’un nabot sans aucun goût comme toi…
Le “va te faire foutre !”, de Chuuya, accompagné du claquement de la porte derrière lui, était synonyme de “je reviens”. Personne ne fut surpris quand, cinq minutes après seulement, Dazai déclara qu’il allait le chercher. Il était tellement petit qu’un passant croirait sûrement qu’il s’agissait d’un enfant coincé sur le toit et risquait d’appeler les secours pour rien. Personne non plus ne songea à lui demander comment il savait que le dirigeant de la mafia se trouvait sur le toit.
Chuuya entamait à peine une cigarette, accoudé à la barrière qui le séparait du bitume de la rue, une ou deux dizaines de mètres en contrebas. Il ne réagit pas lorsque le bruit des pas de Dazai s’approcha, observant le ciel assombri sans étoile, son dos laissé consciemment à découvert. Il ne tourna ses yeux bleus que lorsque son ex-partenaire vint s’arrêter à côté de lui.
- Je ne t’ai jamais demandé de me suivre.
- Je sais bien. Sinon, je ne serais pas venu.
Un grognement lui répondit. Chuuya se retourna à nouveau vers la ville s’étendant devant eux. Un silence, simple et calme, s’installa quelques minutes durant. Puis la voix de Dazai le brisa doucement :
- Pourquoi as-tu accepté l’invitation d’Atsushi ? C’est relativement impressionnant qu’il ait réussi à te convaincre.
Chuuya prit le temps de tirer une longe bouffée de sa cigarette avant d’esquisser une réponse.
- Ca m’intriguait simplement, de constater que quelqu’un se préoccupait à ce point de toi. Je voulais voir ce qu’il en était… de tes nouveaux collègues, et tout cela...
Dazai se contenta de l’observer en silence, le visage fermé. Chuuya le laissa esquiver la remarque. Il connaissait cette expression. Il savait qu’elle cachait un refus de laisser tout sentiment transparaître. Ce n’était pourtant pas si compliqué de s’avouer ne serait-ce qu’un peu reconnaissant…
- D’ailleurs, Chuuya !
Le ton soudain si joyeux n’avait rien de rassurant.
- J’attends toujours ton cadeau !
- Hein ? Je te l’ai déjà donné, abruti.
- Ah, Chuuya, je ne t’aurais pas cru si timide. J’en suis réduit à devoir me servir moi-même.
Une lueur de compréhension traversa le regard de Chuuya juste avant que Dazai ne glisse une main sur sa joue pour rapprocher leurs deux visages. La surprise commença par tendre la mâchoire sous ses longs doigts fins. Un souffle imitant un soupire gratifia le visage du jeune homme brun et elle pivota doucement, afin que leurs lèvres s’enchevêtrent parfaitement dans un baiser innocent. Ils restèrent ainsi quelques instants, savourant simplement la douceur du contact. Le trafic semblait s’être arrêté sous leurs pieds, les seuls bruits de la ville résonnant de manière lointaine. Un léger rire, dénué de toute animosité, trahissant même de l’affection, fit vibrer la gorge entourée du ras-le-cou en cuir.
- Tu es horriblement sentimental, ce soir. C’est inquiétant.
- Ne t’en fais pas comme cela, Chuuya. Ce n’est qu’un avant-goût pour cette nuit. Tu dois le lire comme un signal t’enjoignant de ne pas trop boire ce soir. Quand tout cela sera terminé, je rentre avec toi.
La voix de Dazai baissa progressivement vers un murmure dont les tonalités plus graves qu’à l’accoutumée vibraient plaisamment contre les lèvres du jeune homme. Il laissa quelques mèches de cheveux se faire délicatement écarter par une main bandée. Avant que leurs lèvres ne se retrouvent une seconde fois, il écarta les siennes pour faire passer une remarque. Son partenaire le devança cependant :
- Tu sais bien que mes murs sont trop fins pour que je te ramène chez moi.
Chuuya se sentit obligé de chuchoter les quelques syllabes d’”obsédé”, avant de l’embrasser à nouveau, et bien que le geste permettrait à son amant de sentir son sourire qui refusait de s’effacer, ou même de s’atténuer. Ils avaient connu de nombreux “accidents” depuis leur partenariat temporaire contre Lovecraft et s’étaient retrouvés à de nombreuses reprises dans des draps froissés et souillés du lit du mafioso. Leurs rencontres secrètes s’étaient encore multipliées après que les rats de Dostoïevski aient fait leur apparition à Yokohama. Ils ne commençaient à l’assumer, à discuter sans s’insulter, allongés l’un contre l’autre, que depuis quelques semaines à peine. Dazai n’avait jamais fait preuve jusqu’ici de… “romantisme”. Embrasser n’avait jusqu’alors servi qu’à leur jeu de séduction, provocateur et parfois brutal. Les deux pupilles encerclées de bleu observèrent le visage autrefois barré de bandages, compresses et pansements. Elles se laissèrent recouvrir brièvement par deux paupières, dans une admission silencieuse. Ce garçon naïf avait réussi l’exploit de rendre Dazai heureux pour une soirée. Ou du moins, aussi heureux que Dazai pouvait l’être…
Des bruits leur indiquèrent l’approche d’une troisième personne. Chuuya recula afin de briser rapidement leur étreinte. Son partenaire l’interrompit et passa une main à l’arrière de sa tête, le bout de ses doigts se pressant comme pour un massage affectueux entre ses boucles rousses, contre son scalp. Le geste se voulait rassurant et il comprit le “c’est bon” qu’il lui signifiait. Il se laissa donc embrasser tendrement alors qu’Atsushi se figeait à quelques mètres d’eux. La douceur dans les yeux de Dazai lorsqu’il lui laissa un peu de répit était quelque chose à laquelle il ne pensait pas avoir déjà assisté par le passé.
Chuuya adressa enfin un regard en direction d’Atsuhsi. Le garçon arborait deux joues bien écarlates. Un pan du manteau d’Akutagawa le tirait par le bras. Il avait déjà dû lui conseiller de ne pas aller vérifier que tout allait bien entre leurs deux supérieurs tout en refusant de lui expliquer pourquoi… Le tigre-garou s’excusa à la hâte et leur déclara qu’ils pouvaient prendre tout leur temps, qu’il était soulagé que tout se passe bien. Une fraction de seconde plus tard, les semelles de ses chaussures disparaissaient par la porte donnant accès au dernier étage du bâtiment.
Lorsque que le jeune homme se tourna vers Dazai, celui-ci le regardait avec un doux sourire. A nouveau, il dut décrypter son silence. “Merci d’être venu.” Il s’adonna à un léger rire.
- Tu as intérêt à remercier Atsushi comme il se doit…
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… ce n’est pas si mal.
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Soukoku Angst headcanons (French vers.)
En vrai, je ne sais pas vraiment si c’est tant de l’Angst que ça... Je suis plus du côté Fluff de ce fandom, l’Angst me met dans tous mes états... Pas de partie NSFW cette fois mais un avertissement général : dans l’ensemble, ce n’est pas pour autant SFW.
La communication n’est pas leur point fort. Enfin, Chuuya n’essaie pas vraiment de cacher ses sentiments ou ses pensées mais se poser réellement pour parler et mettre les choses au clair est une chose pour laquelle ni l’un ni l’autre n’est fait. Ils n’essaient pas vraiment de toute façon. C’est inutile.
Il y a donc beaucoup de non-dits dans leur relation. Beaucoup de frustration. Beaucoup d’incompréhension.
Et Dazai reste silencieux les nuits durant lesquelles il ne dort pas avec Chuuya, sans l’en avoir avisé, laisse les restes de parfums inconnus se mélanger au sien. Il aime beaucoup trop les réactions de Chuuya alors, lorsqu’il l’embrasse avec autant de colère, de frustration, de désespoir, mais aussi d’avidité.
Il veut que Chuuya le brise. Que Chuuya le détruise. Quel dommage qu’il soit trop attentionné, trop gentil pour ne pas s’arrêter quand Dazai le lui demande, est sur le point de le supplier d’arrêter, dans l’obscurité de leur chambre, sur cette frontière si fragile entre le désir et le ressentiment. Car une partie de lui souhaite toujours qu’il le fasse, qu’il brise tout ce qui reste en lui, pour y voir ce qui se cache sous tout cela.
Quand Dazai était toujours membre de la Mafia, il y eut cette fois où il a été la cause menant Chuuya dans un lit d’hôpital, plongé dans un coma artificiel, plusieurs côtés fracturées. Ah, mais c’était de la faute de Chuuya. A essayer de l’empêcher d’en finir, depuis le toit du bâtiment principal de la Mafia. Comme s’il ne savait pas qu’il ne pouvait utiliser son pouvoir avec Dazai. Comme s’il ne savait pas qu’il ne pouvait pas faire grand-chose avec seulement 0,6 secondes avant que La Déchéance d’un Homme ne les force tous deux à s’écraser au sol. Et pourtant... pourtant ils étaient en vie, tous les deux...
Qu’était-ce alors ? Des regrets ? Du ressentiment ? Lorsqu’il a tenté d’arracher le dispositif de respiration artificielle de Chuuya. Il ne sait pas. Il ne veut pas savoir. Personne n’en a parlé à Chuuya, de toute façon. Pas même les infirmières qui ont demandé à ce que Dazai soit expulsé de manière définitive.
Dazai a alors réalisé qu’il voulait faire souffrir Chuuya. Le briser. Afin que Chuuya puisse ressentir une petite partie de ce qu’il vit. Afin que Chuuya essaie de lui faire du mal en retour. Mais, pour une raison ou pour une autre... il sait qu’il ne le peut pas.
Après les aléas avec la Guilde et que Dazai ait installé la moitié (peut-être un peu plus) de ses affaires dans le penthouse de Chuuya, les choses ne sont pas vraiment devenues idéales du jour au lendemain. En particulier, durant la période autour du jour anniversaire de la mort d’Oda. Dazai a alors tendance à disparaître.
Chuuya a finalement compris que c’était dur pour Dazai. Il a essayé de lui changer les idées durant cette période. Lui proposant de faire un tour, préparant des soirées spéciales juste pour tous les deux, ce genre de choses. Il s’est toujours retrouvé seul et alcoolisé, jusqu’ici. Suffisamment alcoolisé pour qu’il ne se souvienne pas que les larmes dans ses yeux étaient bien réelles.
Dazai est arrivé à cette conclusion : il y a 70% de chances que Chuuya pleure sur son lit de mort. Et quelle belle vue ce serait, en tant que dernière scène qu’il lui serait donné d’observer. Et peut-être, juste, peut-être, qu’il serait capable d’admettre, auprès de lui-même comme de Chuuya, qu’il l’aime sincèrement. Quand ce serait trop tard pour qu’il craigne de perdre ces “moi aussi, je t’aime”, qu’il entendrait en retour.
Car bien sûr, bien sûr Dazai serait, sera celui qui mourra le premier. En aucun cas, absolument en aucun cas, il ne laisserait Chuuya disparaître le premier.
Enfin, ils pourraient mourir ensemble. Une mort splendide dans les bras l’un de l’autre. Mais cela implique de voir Chuuya mourir. Cette simple idée fait courir de violents frissons à travers tout le corps de Dazai. Angoisse ou ferveur ? Veut-il le savoir ? Cela ne se produira jamais de toute façon. Dazai s’en assurera. Alors quel est l’intérêt de se poser la question ? Quel est l’intérêt de cette douleur sourde, lancinante, au fin fond de ce vide qui s’étend toujours un peu plus dans sa poitrine ?
Avoir envie de mourir est si difficile... lorsque vous ne voulez pas voir celui avec lequel vous souhaitez mourir, périr devant vous. Peut-être que dans leur prochaine vie, il l’admettra ? Peut-être que dans leur prochaine vie, ils seront tellement heureux qu’il ne souhaitera plus mourir ? Oui, peut-être... Pas dans l’actuelle, cependant...
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Soukoku à Poudlard headcanons (French vers.)
De toute évidence c’est en français. Mais sait-on jamais, autant préciser. J’ai un tel intitulé dans mes notes dédiées à mes idées de fics à écrire. Sauf que ça fait des mois et que je n’en ai toujours pas trouvé l’occasion. Mais il y a récemment eu un engouement pour un crossover Soukoku/Harry Potter, et ça m’a donné beaucoup trop d’inspiration. Donc, puisqu’il n’y a toujours pas de fics sur les rails, voici une série de headcanons ! Puisqu’il semble y avoir, sinon unanimité, au moins un gros consensus sur ce point, Dazai est un Serpentard et Chuuya un Gryffondor. Ca aurait eu plus de sens s’ils étaient à l’école de sorciers japonaise, mais si ce n’est pas Poudlard, ce n’est pas drôle. Une dernière chose : il est probable que je fasse une deuxième série de headcanons à ce sujet. Ca réveille les restes de fan invétéré de Harry Potter en moi et ça me donne tellement d’idées~~
Tous les deux, ils sont définitivement connus comme la rivalité la plus redoutable de l’histoire de Poudlard. Les vieilles rivalités entre Serpentard et Gryffondor, c’est une blague, à côté de Chuuya Nakahara et Osamu Dazai.
Dazai est, évidemment, un élève brillant mais très fainéant. Il a seulement deux faiblesses : les balais (il a du mal à les diriger) et les potions (les cours de potions sont surtout un moyen de trouver de nouvelles méthodes pour embrasser une mort tranquille...). D’ailleurs, pour ces deux matières, il est peut-être un peu... maladroit, disons, si vous y regardez de près.
Chuuya n’est pas trop mauvais non plus, bien que, parfois, la seule raison qui le motive à travailler dur est son objectif d’obtenir enfin un meilleur résultat que Dazai dans quelque matière que ce soit.
Il y a un problème avec Chuuya que personne n’arrive à résoudre. La difficulté ne vient pas tant du fait qu’il est très irritable et impulsif, chacun a son propre tempérament, mais... tout le monde serait plus ou moins soulagé s’il se mettait à provoquer des duels de sorciers. Ca signifierait qu’il aurait enfin laissé tomber l’habitude de frapper à coups de poings ou de pieds les autres durant des altercations. Les sorciers se battent avec leur baguette, pas leur poings, personne ne peut-il le lui faire comprendre ???
Dazai connaît tous les mots de passe de toutes les salles communes et il n’y a rien à faire contre cela. Bien qu’il use principalement de cette connaissance pour se glisser dans le dortoir de Chuuya au beau milieu de la nuit.
 Bien entendu, Chuuya est l’Attrapeur de Gryffondor. Il tellement fait pour ce rôle (il est super flexible et... comment dire... petit... qu’il peut... se faufiler partout... ne le lui dites pas, par contre), qu’il a pu obtenir une exception et rejoindre l’équipe de Gryffondor dès la première année.
Les sortilèges non formulés sont censés être enseignés en sixième année. Dazai pouvait les utiliser dès la quatrième année. Ou du moins c’est à partir de cette année que les autres ont commencé à le remarquer. C’est un vrai problème.
Ils connaissent probablement tous, ou presque tous, les passages et salles secrets de Poudlard. Si Dazai et Chuuya arrivent tous les deux avec de fortes cernes aux cours du matin, vous pouvez être sûrs qu’ils ont fureté dans les couloirs de l’école toute la nuit durant. “Mais je croyais qu’ils se détestaient ?”, demanderait une âme naïve de première année durant son premier mois de cours.
Ils peuvent tous les deux voir les sombrals. Personne ne connait et n’a même jamais osé leur en demander la raison.
Des rumeurs insistantes murmurent que Dazai est très familier avec les forces du mal. Et que ses nombreux bandages pourraient cacher quelque... signe “d’allégeance” douteuse.
Bien entendu, la baguette de Chuuya est composée de ventricules de dragon.
Et, bien sûr, Dazai dort avec son livre favori, intitulé “Le Petit Guide pour un Suicide Magique” ou quelque chose dans la même veine.
Bonus :
Et si Dazai faisait bel et bien partie d’un groupe de forces du mal, du type les Mangemorts, et changerait de camp après la mort d’Oda ???
Et Dazai briserait lui-même sa baguette après la mort d’Oda, avant d’en obtenir une nouvelle, le cœur de la nouvelle étant fait d’un crin de licorne ???
+ Un NSFW :
Dazai connaît beaucoup, beaucoup de choses sur Poudlard. Peut-être même plus que ses professeurs. Et il est à peu près certain qu’il est le tout premier Serpentard à avoir convaincu un Gryffondor à coucher avec lui dans un dortoir de Gryffondor durant leur septième année. C’est dommage que cette victoire ne puisse pas être rendue publique... pour le moment.
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Headcanons : Soukoku malades (French vers.)
Une série de headcanons pas du tout inspirée par ma condition actuelle. Ce qui signifie que je suis un petit peu moins en mesure de me relire correctement, donc toutes mes excuses pour les potentielles fautes. Je reviendrai dessus quand je serai dans de meilleures dispositions. Et merci pour votre feedback, en particulier sur mon dernier post ! C’est toujours super agréable de lire vos retours ! <3
Quand il est malade, Dazai est insupportable (enfin, si tant est qu’il ne le soit pas en temps normal...). Il se plaint encore plus que d’habitude.
Sauf quand il est suffisamment mal pour qu’il n’arrive pas à se lever. Il est alors anormalement silencieux, et cela a fait réaliser à Chuuya qu’il est le préfère nettement quand il passe son temps à raconter n’importe quoi. Mais ça, c’est un secret.
Chuuya est obligé de veiller à ce qu’il boive et mange correctement, qu’il prenne une douche quotidiennement... Bon, en fait, non, reformulons ça correctement : Chuuya est obligé de jouer les baby-sitters tout le temps que dure la maladie.
Même au boulot, il fait en sorte de garder un oeil sur son téléphone et d’envoyer quelques messages à Dazai de temps en temps. Il ne saurait trop dire pourquoi, mais Dazai a l’air plus... disons, “triste”, quand il tombe malade. Chuuya ne peut pas s’empêcher de s’inquiéter quand il ne peut même pas se rendre à l’agence où au moins ses collègues peuvent garder un oeil sur lui.
Mais Chuuya refuse de dormir dans le même lit qu’un Dazai malade. Du moins c’est ce qu’il est supposé dire. Il peut difficilement tenir parole quand il se réveille sur son canapé (il n’est pas sans coeur au point de ne pas laisser le lit à Dazai) au beau milieu de la nuit, réveillé par la toux de Dazai. Et qu’il réalise que ce dernier est en train de dormir, assis par terre, son dos contre le canapé, et sa joue contre la main de Chuuya qui pend dans le vide.
Donc, d’accord, ils peuvent dormir ensemble et Dazai peut même lui tenir la main. Mais pas s’approcher de trop près. Chuuya ne peut pas se permettre d’attraper ses microbes avec tout le boulot qu’il a (il les attrape quand même la plupart du temps).
Quand c’est Chuuya qui tombe malade, il est encore plus irritable que d’habitude. C’est très difficile de le convaincre d’aller se reposer et, la plupart du temps, il se retrouve obligé de rentrer chez lui dans le courant de la journée parce que Kouyou a utilisé des menaces diverses et variées à son encontre s’il n’allait pas prendre un peu de repos.
Dazai prend sa journée dans ces cas-là. Mais c’est juste une excuse pour ne pas aller travailler. Et pour passer la journée à embêter Chuuya.
Ces jours-là sont les seuls où Chuuya peut le voir faire la cuisine sans manquer d’incendier/de faire exploser la cuisine. Enfin, il se contente de réchauffer un peu de soupe ou des plats préparés. Mais c’est déjà beaucoup pour Dazai.
Honnêtement, se réveiller avec de la fièvre mais aux côtés de Dazai n’est pas si déplaisant. Parce que Dazai est vraiment là, avec Chuuya... Il se sent d’autant plus faible quand il y pense. Trop de charge émotionnelle, probablement.
Dazai se contrefiche d’être contaminé par Chuuya. Il n’a donc aucun problème à dormir avec Chuuya dans se bras, ce qui peut être tout à fait apaisant ou tout à fait insupportable. Non pas que ce soit son problème, jusqu’à ce qu’il s’en prenne une du moins.
Peut-être bien que ces journées à ne rien faire sur le canapé avec la télé allumée, une couverture sur leurs épaules et quelques quintes de toux de temps en temps est plus agréable que ce qu’un congé maladie devrait être. Chuuya n’a pas trouvé le courage encore de faire remarquer tout haut que, peut-être, ils devraient prendre un peu plus de congés juste pour eux deux quand ils sont tous les deux en forme.
Ce serait juste mieux si Tachihara n’était pas autant l’archétype du mec sympa qui vient lui rendre visite ces jours-là pour vérifier que tout va bien et qu’il n’a besoin de rien. Chuuya ne peut tout simplement pas le faire entrer quand Dazai est là pour des raisons évidentes. Aussi parce que Dazai a déjà un problème avec le fait que Tachihara puisse communiquer amicalement avec Chuuya, alors ce dernier ne veut pas voire ce qu’il se passerait s’il le faisait entrer chez lui... Quel enfoiré jaloux et possessif...
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Soukoku + un chat headcanons (French vers.)
Hey, d’abord merci pour ces plus de 300 followers~! S’agissant de cette série de headcanons : Chuuya devant s’occuper de deux intrus, un (bel) abruti recouvert de bandages et une petite boule de poils aux oreilles pointues~ Sentez-vous libres de trouver un nom au chat, vous êtes sûrement bien plus doués que moi pour ça.
Un soir, quelques mois après que Dazai ait décidé de s’installer de manière permanente dans le penthouse de Chuuya (sans demander d’autorisation à ce dernier, bien sûr), il est rentré avec du retard. Et un chat dans les bras. Déclarant qu’il l’avait rencontré par hasard près de chez Chuuya, qu’ils avaient eu une longue conversation, et que le chat (il s’est avéré que c’était une femelle) a décidé qu’elle aimerait leur rendre visite. Parce que, bien sûr, Dazai ne peut pas demander “peut-on la garder” comme un être humain normal (le “s’il te plaît” n’est même pas envisageable.
Chuuya a songé tout haut à proposer un compromis : le chat peut rester à la condition qu’il puisse avoir un chien aussi. Dazai était déjà en train d’ouvrir une fenêtre pour jeter le chat dehors. Au sens propre. Et l’enfoiré l’aurait fait, vous pouvez croire Chuuya.
Donc, oui, maintenant Chuuya rentre chez lui pour retrouver deux feignasses sur son canapé. Enfin, il devrait pouvoir s’y faire...
Bien que Dazai et le chat soit vite entrés en compétition pour obtenir la propriété exclusive du canapé (qui est à Chuuya, si vous vous souvenez bien). Il ne sait pas trop si Dazai est en train de gagner ou de perdre, mais enfin, les griffures lui donnent un certain style... Enfin, Chuuya ne compatit pas vraiment alors qu’il refuse obstinément de l’écouter quand il lui dit de laisser tomber, ce n’est qu’un chat.
Il a peut-être compati une fois. Quand les griffures ont été suffisamment importantes pour qu’il se retrouve avec des bandages sur un oeil quelques temps. La vision a réveillé des sensations déplaisantes au creux de la poitrine de Chuuya. Dazai le savait, si les regards tendres qu’il lui jetait durant cette période indiquaient quoi que ce soit.
Chuuya a une vidéo de Dazai en plein débat avec le chat. Dazai déclarant tout et n’importe quoi et le chat miaulant en réponse. Il devrait la sauvegarder soigneusement, juste au cas où Dazai finirait arrêté. Le public a le droit de savoir qui est véritablement Dazai. (Avant que Chuuya ne défonce tout ce monde pour sauver ses fesses.)
Ils n’ont jamais réussi à trouver un accord à propos du nom du chat. Donc elle a deux noms. Et des dizaines de petits noms.
Ces temps-ci, Chuuya se réveille avec deux êtres vivants pelotonnés contre lui. Peut-être bien qu’il apprécie la situation un peu trop.
Oh, et Chuuya achète beaucoup d'accessoire et de jouets de luxe pour le chat. Dazai n’a aucun droit de se moquer de lui, c’est lui qui a ramené le chat ici, pour commencer.
Et un peu de NSFW ci-dessous :
Chuuya refuse toute relation sexuelle lorsque le chat est dans la même pièce ou pourrait y entrer. Dazai ne comprend absolument pas et se contente d’embêter Chuuya en répétant ce qu’il lui dit pour le canapé : “mais Chuuya, ce n’est qu’un chat~~”.
Mais une fois la porte bien fermée et qu’ils sont particulièrement occupés, il arrive qu’ils soient interrompus par des miaulements et des grattements à la porte. Dazai s’en amuse beaucoup. “Écoute Chuuya, elle t’imite. Tu es trop bruyant.” Si Chuuya n’était pas si près de l’orgasme, Dazai aurait volé depuis la fenêtre la plus proche.
Aussi, puisque le chat dort dans leur lit, le sexe le matin est un peu moins tendre et doux qu’il a pu l’être. Puisque Dazai est obligé de se lever et d’emmener d’une manière ou d’une autre le chat dans le salon, ou ils ne font rien du tout. Et s’il essaie seulement de commencer à s’en plaindre, Chuuya s’en agace et le résultat est le même.
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