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#lettres françaises
prosedumonde · 4 months
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Depuis hier soir, je songe à vous, éperdument. Un désir insensé de vous revoir, de vous revoir tout de suite, là, devant moi, est entré soudain dans mon coeur. Et je voudrais passer la mer, franchir les montagnes, traverser les villes, rien que pour poser ma main sur votre épaule, pour respirer le parfum de vos cheveux.  Ne le sentez-vous pas, autour de vous, rôder, ce désir, ce désir venu de moi qui vous cherche, ce désir qui vous implore dans le silence de la nuit ? 
Lettre de Maupassant à Hermine Lecomte de Noüy (19 décembre 1887) in Maupassant, Frédéric Martinez
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littlefrenchsims · 2 months
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Cela fait un petit moment que je n'ai rien écris..
Le stress de la vie s'est apaisé . La routine est installé, Robyn a maintenant 9 mois , sa cinquième dents est en train de sortir et la sixième ne va pas tarder. Elle est très énergique, elle aime danser , crier . Les nuits sont bonne , la majorité du temps elle dort toute la nuit .
Pour Maribel , elle grandit à une grande vitesse . En ce moment elle ne veut plus aller à l'école, sans doute une phase, elle veut rester à la maison pour jouer. Elle dort bien, elle a également eu une phase moins sage , toujours à chercher le conflit, ne pas écouter, ne pas obéir mais c'est fini.
Pour Batman et moi , ça va également, les soucis de la vie sont terminé. Nous sommes plus sereins , des petites disputes pour des broutilles comme tous les couples. Mais nous profitons un maximum l'un de l'autre. Le printemps arrivent , nous avons hâte d'être dans le jardins et de faire des balades ensemble et avec les enfants aussi .
Nous parlons mariage également, un petit mariage , pas de fleuritures , pas de salle énorme, juste de l'amour sincère et simple .
Pour moi , ça va , je ne travail pas en ce moment malheureusement . Douleurs au genou , j'ai consulté les médecins et un chirurgien, j'ai plusieurs médicament à prendre mais si tout ce passe bien dans un mois c'est fini et je n'aurais pas besoin d'une opération. La douleur a été vraiment difficile à supporter , marcher , monter les escaliers , porter le bébé, conduire à l'école, tout ça été vraiment compliquer . Mais niveau morale aussi, j'ai mal vécu le fait d'être réduite, de me sentir comme un poids pour ma famille, pour mon chéri. J'ai garder ça en moi , j'avais honte de tout ça. Mais je soigne mon genou, ça va passer et je pourrais de nouveau promener marcher faire du vélo, vivre .
Notre maison est toujours emplie d'amour et c'est tout ce qui compte pour nous .
June
letter from June
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mone-s-glade · 30 days
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Cette peine sentimentale qui avait effleuré mon cœur su nourrir mon envie irrépressible de t'écrire. Le souvenir de tes belles paroles effleurait mon cœur et cela m'inspirait.
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chouuchou · 1 year
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Je te baise mille fois, Juliette bien-aimée, dans toutes les parties de ton corps, car il me semble que partout sur ton corps, je sens la place de ton coeur comme partout dans ma vie je sens la place de mon amour. Je t'aime, tu es ma joie.
Lettre, à Juliette Drouet, janvier 1835 de Victor Hugo
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maryeve-the-bitch · 1 year
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@0mega-x
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ça va? XD tu connais pas les England Chewsday?
on a des jours de la semaine Hetalia
Lundi c'est Germany. Mardi, England. Mercredi, North Italy jeudi? out of touch? vendredi France et Prussia Samedi je crois que c'est Switzerland. Dimanche c'est Spain.
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alicia-history · 3 months
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Apart from the publications on Charlotte de Corday, we did not have anything that could be directly linked to her personality. His name could not, however, be forgotten in our collection and we had the idea, to dedicate a special box to him, to include the different writings of
our compatriot, revealed by his trial, or which were authentically attributed to him by contemporary authors. We would have had these writings printed on a single copy, and we would thus have had a new cardboard and a new illustration in our library.
But one circumstance invited us to broaden our framework:
Having had the good fortune to discover the original of Charlotte de Corday's last letter, a letter written by her, so to speak, at the foot of the scaffold, we thought it would be interesting to publish the facsimile of this piece , which, until now, has always been reproduced inaccurately.
But for a publication of this nature to be usefully made, it had to be linked to some book concerning the heroine; where could this piece be attached? According to us, it was in the collection of his letters.
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garadinervi · 3 months
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Francs-tireurs et partisans - main-d'œuvre immigrée (FTP-MOI) – Groupe Manouchian, Fort Mont-Valérien, Paris, February 21, 1944 / 2024
Celestino Alfonso (27 years old), Olga Bancic [Pierrette] (32) (deported to Stuttgart and decapitated on May 10, 1944), Joseph Boczov (or József Boczor; Ferenc Wolff) (38), Georges Cloarec (20), Rino Della Negra (20), Thomas Elek (Elek Tamás) (18), Maurice Fingercwajg (19), Spartaco Fontanot (22), Jonas Geduldig (26), Emeric Glasz (Békés (Glass) Imre) (42), Léon Goldberg (19), Szlama Grzywacz (34), Stanislas Kubacki (36), Cesare Luccarini (22), Missak Manouchian (37), Armenak Arpen Manoukian (44), Marcel Rayman (21), Roger Rouxel (18), Antoine Salvadori (24), Willy Schapiro (29), Amedeo Usseglio (32), Wolf Wajsbrot (18), Robert Witchitz (19)
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«21 février 1944, Fresnes Ma chère Mélinée, ma petite orpheline bien-aimée. Dans quelques heures, je ne serai plus de ce monde. On va être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m’arrive comme un accident dans ma vie, je n’y crois pas, mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais. Que puis-je t'écrire ? Tout est confus en moi et bien clair en même temps. Je m'étais engagé dans l'armée de la Libération en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la liberté et de la paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la liberté sauront honorer notre mémoire dignement. Au moment de mourir, je proclame que je n'ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu'il méritera comme châtiment et comme récompense. Le peuple allemand et tous les autres peuples vivront en paix et en fraternité après la guerre qui ne durera plus longtemps. Bonheur ! à tous ! J'ai un regret profond de ne t'avoir pas rendue heureuse, j'aurais bien voulu avoir un enfant de toi, comme tu le voulais toujours. Je te prie donc de te marier après la guerre, sans faute, et [d'] avoir un enfant pour mon honneur, et pour accomplir ma dernière volonté, marie-toi avec quelqu'un qui puisse te rendre heureuse. Tous mes biens et toutes mes affaires. Je [les] lègue à toi et à ta sœur, et pour mes neveux. Après la guerre, tu pourras faire valoir ton droit de pension de guerre en tant que ma femme, car je meurs en soldat régulier de l'armée française de la Libération. Avec l'aide de mes amis qui voudront bien m'honorer, tu feras éditer mes poèmes et mes écrits qui valent d'être lus. Tu apporteras mes souvenirs, si possible, à mes parents en Arménie. Je mourrai avec 23 camarades tout à l'heure avec le courage et la sérénité d'un homme qui a la conscience bien tranquille, car personnellement, je n’ai fait [de] mal à personne et, si je l'ai fait, je l'ai fait sans haine. Aujourd'hui, il y a du soleil. C'est en regardant au soleil et à la belle nature que j’ai tant aimée que je dirai adieu à la vie et à vous tous, ma bien chère femme et mes bien chers amis. Je pardonne à tous ceux qui m'ont fait du mal ou qui ont voulu me faire du mal, sauf à celui qui nous a trahis pour racheter sa peau et [à] ceux qui nous ont vendus. Je t'embrasse bien bien fort, ainsi que ta sœur et tous les amis qui me connaissent de loin ou de près, je vous serre tous sur mon cœur. Adieu. Ton ami, ton camarade, ton mari. Manouchian Michel P.S. : J'ai quinze mille francs dans la valise de la rue de Plaisance. Si tu peux les prendre, rends mes dettes et donne le reste à Armène. M.M. On va être fusillés cet après-midi à 15 heures. Cela m'arrive comme un accident dans ma vie, je n'y crois pas, mais pourtant je sais que je ne te verrai plus jamais.» – Missak Manouchian (or Michel Manouchian) (Միսաք Մանուշեան) to Mélinée Manouchian (Melina Assadourian or Soukémian) (Մելինէ Մանուշեան), Fresnes, February 21, 1944
(image: Missak Manouchian (or Michel Manouchian) (Միսաք Մանուշեան), Lutte, Translated from the Armenian by Archag Tchobanian, «Les Lettres françaises», August 16, 1946. Bibliothèque nationale de France, Paris)
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crerature · 2 years
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Malgré vos grands yeux de sphinx, vous avez vu le monde à travers une couleur d’or. Elle venait du soleil de votre cœur.
Flaubert dans une lettre à George Sand.
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liqueuramere · 10 months
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Alfredo et Georgette
Chronique de "Ô mon George, ma belle maîtresse...", extraits de la correspondance 1833-1835 d'Alfred de Musset et George Sand, présentés et annotés par Martine Reid, 2010
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Publier après leur mort la correspondance d'écrivain.e.s, pose toujours question. Qui plus est dans une collection aussi accessible que la collection "Folio 2€". Lesdit.e.s écrivain.e.s avaient-ils conscience que leurs échanges seraient un jour rendus publiques ? S'étaient-ils opposés au dévoilement de leur intimité ? Quel est l'intérêt patrimonial et/ou littéraire de leur correspondance ? Et surtout qu'est-ce qui, à l'intérieur, est susceptible d'intéresser, non pas seulement des universitaires, des experts et des biographes, mais aussi le grand public ?
Cette dernière question, on a tout le temps de se la poser lorsqu'on lit ce recueil de lettres d'Alfred de Musset et George Sand, échangées entre juillet 1833 et mars 1835. Précisons d'emblée que la préface de Martine Reid, claire et concise, nous donne de précieux outils de compréhension et de contextualisation des échanges que nous nous apprêtons à lire. George Sand (29 ans) et Alfred de Musset (20 ans) se rencontrent lors d'un dîner en juin 1833 et tombent rapidement amoureux. Lors d'un voyage en Italie de plusieurs mois au début de l'année 1834, les deux amants se séparent une première fois et retournent en France chacun séparément. De retour en France, ils se remettent à nouveau ensemble pour quelques mois, puis se séparent à nouveau, renouent encore pour un temps, puis rompent définitivement en janvier 1835. La particularité de leur correspondance durant cette période, c'est qu'elle rend assez peu compte de leurs idylles : en effet, Sand et Musset ne s'écrivent pratiquement pas lorsqu'ils sont ensemble. Leurs lettres se multiplient en revanche lors de leurs séparations (souvent assorties d'un grand éloignement géographique) et rendent compte de leurs états d'âme, aussi bien positifs que négatifs, après chaque période de liaison passionnée. Comme l'écrit Martine Reid dans sa préface,
Cette correspondance est principalement occupée de discours sur l'amour ; Sand et Musset plaident leur cause à tour de rôle, raisonnent et se justifient. Fins analystes d'eux-mêmes, les amants s'aiment à la vie à la mort, crient au sublime, désespèrent et prennent Dieu à témoin du caractère inéluctable de leur amour. (p.9)
Il y a sans contexte dans ces lignes, ainsi que dans l'existence même de cette édition (la quatrième de couverture parle de "la plus célèbre correspondance amoureuse de l'époque romantique"), une volonté de renforcer le caractère iconique de l'histoire d'amour entre Sand et Musset. D'une certaine manière, je ne vois pas pourquoi cela serait à blâmer, et même je le comprends : il y a bien, par endroits, de grandes envolées sentimentales qui confinent au sublime (ou à l'excès ridicule, selon la sensibilité et l'humeur du lecteur), notamment à partir de septembre 1834, qui ouvre selon moi un acmé lyrique, peu de temps avant la fin définitive de leur relation.
Cependant, je trouve cela un peu trompeur de présenter cette correspondance comme remplie de fulgurances amoureuses. Dans un très grand nombre de lettres, il faut le dire, la majorité du texte est occupée par le récit de la vie quotidienne et par la description de la logistique des courriers et des colis. Bien sûr, on en apprend aussi sur l'entourage des deux écrivain.e.s, et il faut d'ailleurs mentionner que certaines de leurs autres relations sont éclairantes sur la complexité de leur histoire amoureuse (ex : les autres amants de George Sand, sa situation de mère, etc.). Néanmoins, je dois avouer que certaines lettres m'ont profondément ennuyé, au point d'aller jusqu'à en lire en diagonale. Mon engouement, nourri par la légende du couple Sand-Musset, est quelque peu retombé devant tous ces passages, et même, je dois dire, devant les déclarations passionnées de l'un.e ou de l'autre, que je cherchais et attendais pourtant, mais qui m'ont parfois lassé et fait lever les yeux au ciel tant je les ai trouvées dégoulinantes à l'excès de mièvrerie et d'immaturité. Les longs lamentos torturés, ou à l'inverse les déclarations romantiques transies d'un amour absolu et divin, ça me va bien cinq minutes, mais au bout d'un moment ça me donne de légères nausées. Mon rapport au courant romantique est ambivalent : d'un côté j'y reste sensible, mais j'en ai aussi digéré la critique.
Par contre, un aspect de cette correspondance qui m'a surpris et que j'ai trouvé étonnamment moderne, c'est la manière dont George Sand et Alfred de Musset se nomment et se désignent, avec une certaine fluidité, dans leurs échanges. Tantôt Sand est pour Musset "Georgeot", et il la genre ainsi au masculin ; tantôt elle est pour lui "George", et il la genre indifféremment au masculin ("mon ami") ou au féminin ("ma bien-aimée"). Parfois les deux à la suite, dans la même phrase (cf. la formule reprise dans le titre du recueil : "Ô mon George, ma belle maîtresse"). Les deux écrivains jouent, d'une certaine manière, avec les codes du genre (aussi bien le genre social que le genre grammatical). En tout cas c'est vraiment l'effet que cela m'a fait, même s'ils n'appréhendaient très certainement pas le concept de genre de la même manière que nous l'appréhendons aujourd'hui. Ajoutons qu'ils jouent aussi à s'attribuer des rôles, conformes ou non avec leur statut relationnel ou social, et à en changer. Tour à tour ils se considèrent comme les amants qu'ils sont ou bien comme des frères ou des amis. Parfois ils se considèrent même comme une mère et son enfant (rappelons que Sand a presque dix ans de plus que Musset, et a déjà deux enfants), dans un jeu explicitement qualifié d'incestueux, pour le plus grand malaise du lecteur d'aujourd'hui.
Il y a en définitive dans cette correspondance à prendre et à laisser. Loin de la légende des amants maudits, certaines lettres sont d'une grande banalité ; tandis que quelques pages plus loin, d'autres concurrent à bâtir cette même légende. Intéressant, mais en grande partie oubliable.
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Valérie Fayolle - La robe de
Présentation du roman de Valérie Fayolle, La robe du jaguar, sur le cheminement d'une femme et sa famille au cœur de bouleversements écologiques.
jaguar La robe de jaguar est la métaphore qui permet à Valérie Fayolle d’illustrer le moment, souvent fugace, où l’harmonie entre soi et l’environnement est accomplie. Rose, quarantenaire, va la découvrir au fin fond de l’Amazonie. Un roman mené tambour battant autour d’un personnage féminin captivant qui aborde aussi des sujets graves et d’actualités. “Les cours d’eau sortent bien de leur lit.…
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oreilletendue · 1 month
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Accouplements 236
(Accouplements : une rubrique où l’Oreille tendue s’amuse à mettre en vis-à-vis deux œuvres, ou plus, d’horizons éloignés.) Sternberg, Jacques, l’Employé. Roman, Paris, Éditions de Minuit, 1958, 216 p. «Je me souviens bien avoir écrit au Pape, il y a de cela dix ans, pour lui souhaiter un Joyeux Noël» (p. 44). Melançon, Benoît, Écrire au pape et au Père Noël. Cabinet de curiosités épistolaires,…
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prosedumonde · 4 months
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Je ne pense comme personne je ne sens comme personne, je ne raisonne comme personne et je reste persuadé de l’éternelle vérité de cette phrase de mon maître, le seul être que j’ai aimé d’une affection absolue et qui sera sans fin, bien que lui soit mort, je parle de Gustave Flaubert : « Sale invention que la vie décidément. Nous sommes tous dans un désert. […]
Lettre de Maupassant, in Maupassant, Frédéric Martinez
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C.[laude] M.[organ], « Joyeux, fais ton fourbi », « A travers les rayons », Les Lettres françaises, 17 janvier 1947, p. 4
https://julienblancromancier.wordpress.com/critiques/
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mone-s-glade · 30 days
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Et je me suis éprise en pleine conscience du personnage que je t'avais créé.
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jules-and-company · 7 months
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ok alors. alors. y’a un truc hyper fucked up qui me rend dingue dans c’te putain de mise en scène c’est the portrayal of alceste’s mental illness that is so fucking accurate. les maladies mentales ça t’impacte tout le temps, tous les jours. et là bam. scène de violence d’alceste qui frappe les murs à côté de célimène, qui la chope violemment, et à un moment, il lui saisit un bout de jupe très fort juste avant qu’elle se dégage (photo ci-dessous prise trois secondes après)
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et. ptn. y’a le moment juste après. j’ai l’impression que célimène sait que c’est pas son état normal. je pense que là c’est la plus grosse crise qu’il pouvait avoir parce que même lui a l’air perdu, désorienté, un peu comme s’il savait plus trop ni ce qu’il foutait là ni ce qu’il venait de faire (il s’en rendra compte tout de suite après mais là le pelo est juste complètement paumé). ça me rend dingue ptn
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eamjournal · 1 year
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lettre 60
Mercredi 5 Avril 2023
Cher Hugo, 
Aujourd’hui, la journée a été très calme et je pense que tu t’en doutes vu la veille. Je ne me suis pas rendue en droit constitutionnel ce matin parce que je me sentais triste. La journée s’était achevée alors que j’aurais aimé la passer avec toi, je ne me sentais pas d’humeur joyeuse et je pense que si un jour tu me lis, tu le comprendras. 
Par conséquent, je suis restée à la maison. J’ai entrepris de découvrir de nouveaux films toute la journée car en ce moment j’ai l’impression que j’ai beaucoup délaissé les films pour les séries. Le premier que j’ai choisi est Le dernier duel. C’est un film historique car comme tu le sais j’adore ça. L’histoire est vraie, elle se passe d’ailleurs en Normandie et la coincidence est assez folle. C’est une histoire assez troublante ou une femme affirme avoir été violée par un grand ami de son mari. On assiste au jugement de cette femme par une assemblée d’hommes lui posant des questions très indiscrètes et la faisant culpabiliser de la situation. Au final à l’époque une acusation de la sorte se résolvait “par la volonté de Dieu” dans un combat à mort entre l’amant et le mari. Si le mari mourrait, cela prouvait le mensonge de la femme et elle finissait sur un bûcher. Encore une tradition idiote que j’ignorais. J’ai bien aimé le film, il était très instructif, d’autant plus que je connaissais pas du tout les tenants et aboutissants des procès de l’époque sur ce genre de sujets. 
j’ai ensuite entrepris de regarde Sleepy Hollow, le film avec Johnny Depp car je l’avais commencé il y a longtemps quand j’étais au collège sans forcément le finir et je m’étais toujours dis qu’il faudrait. L’histoire du cavalier sans tête est, en soi, intéressante même si les effets spéciaux ont assez mal vieilli. Je l’ai moins apprécié mais ça m’a fait plaisir de le visionner quand même car je pouvais enfin ajouter le film à ma liste. 
En fin d’après-midi, Lucas et Layz ont sonné chez moi à l’improviste et surprise, Theo était monté de Marseille au Havre juste pour fêter mon anniversaire demain soir. J’étais super contente de le voir, je ne pensais pas du tout qu’il serait là pour ce jour car il m’avait dit qu’il ne serait pas disponible. Nous avons organisé une petite soirée improvisée à la maison pour son arrivée. On a commandé à manger, joué aux cartes et bu du ricard toute la soirée. Curieusement j’avais oublié les règles du président donc j’ai beaucoup aimé y rejouer. Pendant cette journée j’ai beaucoup discuté avec Thibault sans trop de nouvelles choses à te raconter, mis à part que le cinéma est maintenu et se fera ce week end. 
J’espère que tu vas bien et que tu trouves ton voyage aussi merveilleux que tu le pensais. Je pense fort à toi, passes une bonne nuit.
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