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#XVIeme siècle
yes-bernie-stuff · 2 months
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Vendredi 1 mars 2024 En conversation avec notre Père
”Nous savons que Dieu n’exauce pas les pécheurs mais qu’en revanche, si quelqu’un L’honore et fait Sa volonté, Il l’exauce” Jn 9. 31
Il y a bien longtemps Saint Augustin a proclamé : “Quoi de plus excellent que la prière ; de plus profitable à notre vie, de plus doux à notre âme ; quoi de plus sublime, au cours de toute notre vie, que la pratique de la prière !” Des siècles ont passé depuis cette exclamation, notre société a bien changé, cependant la pratique de la prière est toujours excellente, profitable, douce et en même temps sublime ! Peut-être vous sentez-vous bien petit et inapte pour vous adresser à Dieu. Jean Calvin, théologien français, important réformateur, et pasteur emblématique de la réforme protestante du XVIeme siècle a écrit : “Dieu tolère même notre bégaiement et pardonne notre ignorance chaque fois que quelque chose nous échappe par inadvertance – car, en effet, sans cette miséricorde, il n’y aurait pas de liberté de prier”. Paul nous recommande : “Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance et en priant pour tous les saints” (Ep 6.18) et nous explique : “De même l’Esprit aussi nous vient en aide dans notre faiblesse. En effet, nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières, mais l’Esprit Lui-même intercède [pour nous] par des soupirs que les mots ne peuvent exprimer. Et Dieu qui examine les cœurs sait quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est en accord avec Lui qu’Il intercède en faveur des saints” (Ro 8. 26-27). Alors revenons au début de notre verset d’aujourd’hui. Il est écrit : “Dieu n’exauce pas les pécheurs” et “Qu’il se détourne du mal et fasse le bien, qu’il recherche la paix et la poursuive, car les yeux du Seigneur sont sur les justes et Ses oreilles sont attentives à leur prière, mais Il se tourne contre ceux qui font le mal” (1 P 3. 11-12). Afin de pouvoir nous réjouir dans une conversation avec votre Père, et d’être sûrs qu’Il nous écoute, repentons-nous, si nécessaire, et demandons Lui humblement pardon. Si vous vous en sentez incapable aujourd’hui : laissez le Saint Esprit traduire ce que vous avez sur le cœur en mots que le Père entendra !
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christophe76460 · 2 months
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”Nous savons que Dieu n'exauce pas les pécheurs mais qu’en revanche, si quelqu'un L'honore et fait Sa volonté, Il l'exauce” Jn 9. 31
Il y a bien longtemps Saint Augustin a proclamé : “Quoi de plus excellent que la prière ; de plus profitable à notre vie, de plus doux à notre âme ; quoi de plus sublime, au cours de toute notre vie, que la pratique de la prière !” Des siècles ont passé depuis cette exclamation, notre société a bien changé, cependant la pratique de la prière est toujours excellente, profitable, douce et en même temps sublime ! Peut-être vous sentez-vous bien petit et inapte pour vous adresser à Dieu. Jean Calvin, théologien français, important réformateur, et pasteur emblématique de la réforme protestante du XVIeme siècle a écrit : “Dieu tolère même notre bégaiement et pardonne notre ignorance chaque fois que quelque chose nous échappe par inadvertance - car, en effet, sans cette miséricorde, il n'y aurait pas de liberté de prier”. Paul nous recommande : “Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance et en priant pour tous les saints” (Ep 6.18) et nous explique : “De même l'Esprit aussi nous vient en aide dans notre faiblesse. En effet, nous ne savons pas ce qu'il convient de demander dans nos prières, mais l'Esprit Lui-même intercède [pour nous] par des soupirs que les mots ne peuvent exprimer. Et Dieu qui examine les cœurs sait quelle est la pensée de l'Esprit, parce que c'est en accord avec Lui qu'Il intercède en faveur des saints” (Ro 8. 26-27). Alors revenons au début de notre verset d’aujourd’hui. Il est écrit : “Dieu n'exauce pas les pécheurs” et “Qu'il se détourne du mal et fasse le bien, qu'il recherche la paix et la poursuive, car les yeux du Seigneur sont sur les justes et Ses oreilles sont attentives à leur prière, mais Il se tourne contre ceux qui font le mal” (1 P 3. 11-12). Afin de pouvoir nous réjouir dans une conversation avec votre Père, et d’être sûrs qu’Il nous écoute, repentons-nous, si nécessaire, et demandons Lui humblement pardon. Si vous vous en sentez incapable aujourd’hui : laissez le Saint Esprit traduire ce que vous avez sur le cœur en mots que le Père entendra !
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Mon nom est rouge de Ohran Pamuk . Ce roman m'a été recommandé par mon ancien beau père, sa bibliothèque débordait de bonnes références. Je connaissais déjà Orhan Pamuk pour l'avoir lu adolescente, mais là ce fût une révélation ! La narration polyphonique, l'intrigue policière et l'histoire d'amour entremêlés m'ont séduite. Je garde en mémoire de nombreuses scènes du roman, certaines plus clairement que d'autres. L'ambiance feutrée de XVIeme siècle à Istanbul et la vie des enlumineur est encore prégnante dans ma mémoire. J'aime ajouter les livres que j'ai aimé à ma bibliothèque, je le cherche souvent d'occasion, j'ai mis presque 10 ans à trouver celui là... Quelle ne fût pas ma joie de le trouver dans une jolie librairie de Montolieu un matin d'automne ! Depuis il trône dans mon salon. J'ai craqué, je suis en train de le relire ! Relisez-vous les romans que vous avez aimé ? #souvenirsdelectures #litterature #lecture #livres #bibliotheque #bibliothequerevee #lire #jaimelire #fandelecture #bouquiniste #bibliophile #bookaddict #bookclub #bookcommunity #bookgram #booklover #booksbooksbooks #goodreads #readingismagic #booksta #instabook #bookstagram #reading #monnomestrouge #ohranpamuk #litteratureetrangere #istambul #turquie #enlumineur #rouge https://www.instagram.com/p/CpAMdAZKeYP/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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cest-la-mer-noire · 2 years
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Réveil aux matines pour arriver tôt en Moldavie (pas le pays, mais la région roumaine) et découvrir un autre chrétienté, un autre monde. Dans un décor mi-Wyoming, mi-Lozere, une collection de monastères moldaves du XVieme siècle aux églises fréquentées, vénérées, et ornées de fresques contant la genèse ou le jugement dernier. Inédit à mes yeux éblouis !
Ah et puis tiens, puisqu’on ne s’ennuie pas en Bucovine, un petit musée des œufs peints me tend les bras : 11.000 œufs exposés ici, une dinguerie, opérée par une dingue et multimédaillee (si si, c’est une discipline). Je devine aussi une championne de l’omelette… et avec tous les champignons qu’on trouve dans les forêts du coin, ça doit pas être triste.
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bacosacados-bis · 2 years
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Le palais Arenas, style renaissance construit au XVIeme siècle
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Courte Histoire de la Princesse de Condé
Nouvelle écrite par mes soins et que je vous conterai par petits morceaux.
La lecture des œuvres de Mme de Lafayette a été pour moi et pour beaucoup une sorte de supplice. Mais ce n’était pas tant le style d’écriture aux longue phrases alambiquées qui me dérangeaient. C’était les idées de l’auteure, les valeurs de son temps qui aujourd’hui sont désuètes, et ses histoires d’amour impossible à cause d’une soit-disant vertu.
Alors j’ai écrit ma propre histoire façon Mme de Lafayette.
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by-jb · 6 years
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Sculptures de verre, Renaissance style!
À admirer au Château de la Renaissance en Ile de France
https://b-jo.tumblr.com
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ohwhenthesaints21 · 2 years
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Lundi 13 Décembre
Sainte Lucie
Me revoilà avec mes petits saints catholiques parce que je vous sens partir sur le mauvais chemin là alors que c'est bientôt Noël en plus !
Pas de panique, on reprend en douceur (quoique) et avec un classique: Sainte Lucie.
La brave petite Lucie était une jeune fille noble de Syracuse en Sicile et sa maman était très malade. Comme elle était croyante et désespérée, elle l'emmène sur la tombe de Sainte Agathe, elle aussi une sainte sicilienne, pour demander un petit coup de main. V'là ti pas que sainte Agathe lui répond le lendemain dans ses rêves: "t'inquiète ma sœur, on va la guérir ta petite maman. Toi aussi tu seras bientôt une vierge sainte comme moi et tu pourras toi-même guérir ta maman et tu seras la sainte patronne de Syracuse. Et on se retrouvera entre vierges saintes au paradis et ce sera trop le fun, j'ai hâte !"
Mamounette guérit et Lucie demande à pouvoir entrer dans les ordres et à donner tout son héritage aux pauvres (ouais t'as plus besoin de thune quand tu vas vers la sainteté). Parce que si avec tout ça t'as pas la foi tu l'auras jamais ! Sa mère est ok mais le problème c'est que Lucie a été promise en mariage à un petit bourgeois du coin. Et lui clairement quand il a appris que sa future meuf pétée de thune croyait en Dieu et avait filé tout son pactole aux pauvres ça l'a rendu un peu chafouin. Il l'a balancé direct au consul. Et comme on était au IVeme siècle sous le règne de - devinez qui- Dioclétien le rageux, le consul était ravi et a convoqué direct Lucie pour qu'elle renie sa foi. Évidemment elle a refusé ça a vanné le consul qui lui a dit "tu feras moins la maligne quand on sera en train de te torturer et tu renieras ta foi direct" elle lui a répondu "non j'crois pas. Dieu va me sauver et c'est toi qui tireras la gueule ".
Le consul s'est vexé, il lui a dit "c'est ce qu'on va voir "! S'en suivent divers châtiments dont je m'abstiendrai de vous donner le détail (et je me rends compte que le terme de reprise "en douceur" n'était pas forcément très approprié). Comme elle survit à tout (elle avait prévenu aussi !) le consul finit par lui trancher la gorge. Radical.
Une autre version dit que quand son potentiel futur mari l'a balancé, elle se serait arraché les yeux et lui aurait filé sur un plateau, c'est pour ça qu'elle est parfois représentée avec des yeux sur un plateau et invoquée pour les maladies oculaires. Mmm sympathique tout ça !
Une partie de ses reliques est à Venise, l'autre à Syracuse. Elle a une sympatoche petite île à son nom parce que des navigateurs français l'ont découverte un 13 décembre.( Ce manque d'inspi flagrant.) Du coup le 13 c'est fête nationale là bas !
Pour ce qui est des célébrations de la sainte Lucie, très populaires dans les pays nordiques, ça vient plutôt d'un rite païen. Et comme je suis une meuf sympa et pas sectaire je vous explique vite fait de quoi il retourne:
En fait la sainte Lucie ça célèbre la date à laquelle la durée du jour commence à augmenter . Vous allez me dire c'est bizarre parce que d'après mes infos c'est plutôt fin décembre, et vous aurez raison. En fait quand on est passé du calendrier julien au calendrier grégorien au XVIeme siècle il y a eu un petit décalage,le 13 décembre, date initial de ce changement de luminosité est passé au 26 décembre aujourd'hui mais on a gardé les célébrations à la sainte Lucie donc le 13 décembre d'aujourd'hui. Vous avez suivi ?on est raccord avec Lucie mais on a un petit 15 jours de décalage avec le soleil. Chipotez pas.
Du coup on célèbre ce jour là la lumière, et Lucie ça vient du latin lux qui veut dire lumière. En Scandinavie et en Suède surtout, les filles défilent avec des bougies, parfois en couronnes. Parce que comme c'était la nuit la plus longue de l'hiver, c'était propice à l'apparition d'esprits maléfiques. Du coup on élisait une Sainte Lucie chargée de porter la lumière dans tous les villages (parce que dans la légende de sainte Lucie, elle serait allé porter de la lumière aux chrétiens cachés dans les grottes) . Aujourd'hui les enfants des écoles élisent une Lucia et font le tour des maisons de retraites entre autres, pour distribuer des gâteaux et des bonbons. C'te bon plan. On mange une brioche au safran, paraît que c'est bon. D'autres pays ont un peu repris cette trad comme le Danemark mais c'est moins populaire. En Italie c'est un peu une version féminine de Saint Nicolas ; elle distribue des bonbons et des cadeaux aux enfants sages et du charbon aux vilains. Et on lui laisse une carotte pour son âne et un sandwich pour elle. Avec le taf qu'elle fait en une nuit fait bien reprendre des forces!
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loeilsurlalune · 2 years
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Dernières réalisations dans une mystérieuse ferme du XVieme siècle en Eure-et-Loir... Merci aux charmants propriétaires, passionnés d'art local et de curiosités 🤗 Ambrotypes 20x25cm. #collodion #noiretblanc #wetplate #ambrotype #8x10 #largeformatphotography #alternativephotography #bnw #photographiegrandformat #bnw https://www.instagram.com/p/CWjOjf3oO3C/?utm_medium=tumblr
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Chasse au Loup au XVIeme siècle.
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lv1050 · 4 years
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Cette fois, c’est la région du Vidzeme que je me décide à découvrir : direction le parc national de la Gauja. C’est le plus grand parc des pays Baltes dont j’avais déjà pu découvrir en janvier une partie, notamment ses châteaux. L’objet de ma visite était de découvrir les falaises de grès sur la rivière Gauja recouvertent de « graffiti » datant le passage certains remontant du XVIeme siècle, on peut même y apercevoir des armoiries dessinées. Un autre jour, c’est le mémorial de Salaspils que je découvre avec ses immenses statues Brutalistes. Ancien camp nazi pendant l’occupation de la région par l’Allemagne, le lieu est par la suite transformé par le régime soviétique en un espace consacré à la mémoire des défunts.
1.  Grotte Gutmanis
2 à 4. Salapils Mémorial
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if-you-fan-a-fire · 4 years
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Hôpital Hospices, hôpitaux, ospitals, hospitali, ou dans d’autres cas maisons, casas, houses: nous sommes à nouveau face à des termes au large spectre sémantique, susceptibles d’induire quelques malentendus. «Hospice» et «hôpital», en particulier, appartiennent à des champs sémantiques contigus, mais ne sont pas pour autant synonymes, ou plus exactement ne le seront plus à partir d’un certain moment. À la suite des réformes introduites partout en Europe entre la seconde moitié du xviieme siècle et les premières décennies du xviiieme, en effet, les termes, hôpital, ospedale, hospital ont perdu leur sens originaire de lieux de refuge  génériques et sont devenus synonymes des lieux d’assistance et de soins médicaux (Frascani 1991). Aussi est-il curieux que Pinel ait préféré le terme d’«hospice» pour désigner le nouveau type de lieux qu’il entendait réserver aux fous. Mais au début du xixeme siècle, le terme «hôpital» avait encore, en France au moins, une connotation négative. Dominique-Antoine Tellès d’Acosta, par exemple, dans son Plan général d’hospices royaux, publié en 1789, suggéra d’utiliser le terme d’hospice «qui ne répugne pas comme titre d’hôpital» pour désigner les institutions d’assistance et d’internement (Tellès d’Acosta 1789). Esquirol, pour sa part, utilisa l’expression «maisons d’aliénés» dans son Dictionnaire des sciences médicales (Esquirol 1813), tandis que Joseph-Marie de Gérando, dans son essai sur la bienfaisance publique, préféra parler «d’établissements», «maisons», ou «hospices» pour aliénés, plutôt que d’hôpital (Gérando 1839, 2: 460-462). À quoi tenait donc cette répugnance évoquée par Tellès d’Acosta? Le Dictionnaire des sciences médicales de Coste (1817), tout en définissant l’hôpital comme «établissement dans lequel sont réunis des malades, pour recevoir tous le genre de secours qu’exige l’état de chacun d’eux», rappelle toutefois combien le terme est historiquement lié à la situation des malades indigents, et que c’est là l’origine des principales équivoques.
Les hôpitaux «des fous» établis entre le xveme et le xvieme siècle furent créés, en principe du moins, pour accueillir les fous démunis et dépourvus d’aides. Puis, entre la fin du xvieme siècle et le début du xviieme, on observe plus ou moins dans toutes ces institutions une évolution des critères d’accueil qui dénote, d’une part, l’état du débat médico-légal contemporain et, de l’autre, des transformations sociales et culturelles plus profondes. Les règles de l’hôpital Santa Maria della Pietà de Roma, imprimées en 1635, énoncent explicitement ce que l’on entend par «fou»:
« L’on recevra à l’hôpital toute personne, homme ou femme, pour peu qu’elle soit folle : par fou l’on entend qui commet des folies évidentes [pazzie formali], comme frapper ou crier continûment sans raison et jeter des objets, ou toute chose semblable, mais pas n’importe quelle petite perturbation de l’esprit, comme le fait d’être un peu idiot, ou de parler parfois hors de propos, car l’hôpital ne doit recevoir que ceux qui ne peuvent se trouver ailleurs sans causer un grand dommage à leur prochain ».
Ainsi la condition de l’internement dans cet hôpital n’est plus fonction de la pauvreté et du statut d’extrême indigence du fou, mais de sa folie même. La démence n’étant pas présentée dans ces quelques lignes nécessairement comme un état constant, irréversible. On accueillera, est-il précisé, quelque personne que ce soit « lorsqu’elle est folle », c’est-à-dire en état de démence manifeste et (pour le dire en un mot) dangereuse, indépendamment de sa situation économique ; il est même prévu d’exiger des fous les mieux dotés le paiement de frais de pension. Le fou est donc reconnu, défini, labellisé par l’institution à travers une série déterminée de signa fuoris ; son caractère périlleux ne tient pas seulement à des considérations matérielles mais également morales, et est stigmatisé précisément par son enfermement, solution pratique à un problème pratique d’ordre public, mais chargée de signification. Le thème de la sécurité et de la défense sociale deviendra d’ailleurs un des arguments clefs au principe du système asilaire des xixeme et xxeme siècles (Castel 1976 ; Canosa 1979). Internement Que les fous aient fait l’objet d’une ségrégation bien avant l’avènement de l’asile est une chose bien connue sur laquelle repose l’argumentation de L’Histoire de la folie. La thèse d’un «grand renfermement» purement répressif dans des institutions spécialisées (les hôpitaux généraux) dans lesquels les fous auraient été mêlés à d’autres types d’internés est cependant depuis longtemps l’objet de critiques radicales ou partielles, non seulement en ce qui concerne la France (Still et Volody 1992; Quétel 2009) mais également l’Angleterre (Porter 1990); l’absence ou en tout cas la présence bien délimitée des fous dans les hôpitaux généraux ou ceux des mendiants a été soulignée. Mieux encore, c’est désormais un acquis de l’historiographie plus récente que l’on ne puisse plus parler des institutions d’internement (hospices pour les pauvres, conservatoires, maisons de correction, hôpitaux généraux) comme des «institutions totales». De nombreux travaux ont documenté un usage plus fluide, à plusieurs facettes, de l’internement durant l’époque moderne, qui fonctionne non seulement comme un instrument de répression mais également d’intégration sociale (Groppi 1994, 2010). Cette nouvelle grille d’interprétation s’applique également à l’internement des fous et en particulier à celui qui est pratiqué, dès l’époque moderne, dans les établissements qui leur sont spécifiquement réservés.
Toutes les institutions précitées se caractérisent par un strict règlement d’entrée et de sortie, à travers une procédure qui demeure, jusqu’à la fin du xviiieme siècle, de nature essentiellement administrative, encore que, comme on le verra, les médecins vont y jouer un rôle toujours plus important. Dès l’origine, les familles, véritable acteur de ce processus, jouent un rôle crucial, au point que l’on peut parler à propos de l’internement des insensés de véritable «affaire de famille» (Roscioni 2003: 101-129). Dans la Toscane de la dynastie des Lorraine, vers le milieu du xviiieme siècle, une législation vigilante régule par un système complexe de contrôles croisés les procédures d’internement des fous de l’hôpital Santa Dorotea de Florence, l’autorité souveraine faisant office de garant entre les divers acteurs en jeu: famille, autorités civile et judiciaire, médecins. L’objectif est, d’un côté, de prévenir de possibles duperies mais, de l’autre, de «pouvoir libérer les familles des soucis et de la peine qu’occasionnent dans les familles de pareils malheurs».  Dans la grande majorité des cas, la demande d’internement dans ces établissements émane des proches, même si parfois c’est une autorité judiciaire, par exemple à Rome le tribunal du Saint-Office, qui l’ordonne afin de tenir le coupable ou le condamné sous observation «pro curandam eius stultitiam» .
Les critères sont avant tout de caractère social et comportemental, la dangerosité se mesurant au plan matériel (la menace physique objective), mais également moral. Dans l’hôpital de Florence, à la moitié du xviiieme siècle, parmi les motifs d’internement avancés par les proches des supposés fous, on retrouve bien le fait d’avoir fait scandale, de s’être rebellé, ou d’avoir manqué de respect aux institutions, etc. Mais ce serait une erreur cependant que de croire, comme on l’a soutenu, que l’association entre folie et comportements tenus pour inacceptables ait entraîné un ralentissement de l’évolution du concept entendu comme maladie mentale (Spierenburg 1991 : 253). L’objectif de l’enfermement n’est pas à sens unique, pas entièrement. Les «hôpitaux des fous», là réside une nouvelle ambiguïté, sont également des lieux de soin.
- Lisa Roscioni, “Soin et/ou enfermement? Hôpitaux et folie sous l'Ancien Régime.” Genèses, 2011/1 (n° 82), p. 31-52.
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mikaelphilo · 4 years
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L'art africain est d'une expressivité percutante. Quelle force synthétique. Aux sources de notre imaginaire partagé. XVIeme siècle. Nigéria. Louvre.
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sparkingmoon-blog1 · 7 years
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Day 5- vendredi 12 mai
Réveil matinal ce matin !! Enfin tout est relatif ... debout à 8h pour profiter de la plage avant la chaleur écrasante. Maillot de bain enfilé, tartines de crème solaire et huiles essentielles sur mes petits pieds rôtis (il ne s'agit en fait que de coups de soleil, tout le monde sait que la crème solaire sur les pieds dans le sable c'est juste l'horreur ... oui et ben la prochaine fois je ne ferai pas l'impasse !). J'ai du marcher une bonne demi heure pour trouver une petit coin désert sur la plage où poser ma serviette et piquer une tête. Des dizaines de bateaux de pêcheurs s'alignent sur le sable tout le long de la grande plage d'Arambol, demain j'essaierai de me lever à 6h pour assister au retour des pêcheurs et avec un peu de chance au lever du soleil !). Une dernière petite baignade avec Laurence et Salina qui m'ont rejoint, avant de rentrer se mettre à l'abri du soleil. Shower time, watermelon time et ... dodo time ! Alors ca ce n'était absolument pas prévu mais je me suis lamentablement écrasée pendant deux heures sous les ventilateurs puissance maximale. Résultat : réveil vers 14h avec une vilaine migraine. La vie s'arrête plus ou moins l'après midi quand il fait trop chaud (enfin c'est un bien grand mot parce que les indiens sont toujours en action), alors je profite d'un coin ombragé dans un bar pour mettre à jour pour carnet de voyage et voir ce que je pourrai bien faire lundi, je pense faire une halte à Panaji lundi et y passer la nuit avant de partir pour Delhi mardi. Panaji se situe à environ 1h30 en bus d'Arambol, c'est la capitale de l'Etat de Goa, surnommée la "Rome de l'Orient" où de nombreuses basiliques et églises datant du XVIeme siècle se dressent. J'aimerais aussi visiter Anjuna qui est un village de pêcheurs (c'est là que se sont réfugiés les derniers hippies dans les années 1960-70, un bon prétexte pour sortir ma couronne de fleurs donc ...). Malheureusement je ne peux pas tout faire donc je verrai dans les jours à venir où mes pas me mènent. 15h45 dans mon petit coin de paradis et il est l'heure de quitter la plage pour remonter au village acheter quelques fruits. Petits français, vous qui pensez connaître le goût de la banane ... DÉTROMPEZ VOUS vous faites fausse route !!! Les bananes ici sont pendues à des fils, en grappes, elle sont hyper sucrées et ... enfin bref j'ai découvert la banane quoi ! Après on ira se renseigner avec mes deux acolytes pour faire une escapade dans les water falls, une chose que je ne veux pas louper ! Il y a de nombreuses chutes d'eau à Goa, un vrai havre de paix où on peut se baigner sous les cascades chaudes mais le soucis c'est que la mousson n'arrive que fin mai dans le sud de l'Inde, à cette époque tout est aride alors j'ai bien peur que les chutes ne soient qu'un mince filet d'eau ... à voir donc. Et pis après ... ça sera sunset depuis autre spot, à quelques centaines de mètres de la plage, vers l'ouest dans un petit coin perché sur les rochers.
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bunkerpalace · 4 years
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WEBDOC "DOM LOUPVENT" from Bunker Palace on Vimeo.
Réalisation et développement du webDoc "Dom Loupvent. Voyage d’un lorrain en Terre sainte au XVIeme siècle". Ce webdoc propose de suivre le pèlerinage d’un moine, de la Lorraine jusque Jérusalem en 1531. En plus du documentaire, ce webDoc invite à de très nombreux interviews de spécialistes détaillant les conditions de vie et les cultures de son long parcours. On peut également découvrir des pages du carnet de voyage original de Dom Loupvent.
Prix du WebDocumentaire @ Festival du Film Universitaire Pédagogique 2013
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Courte Histoire de la Princesse de Condé
Partie Seconde, suite 7
[...]
          Recevant ces nouvelles, Mlle d’Ayelle se hâta de prier la Reine mère de lui accorder quelques jours de congé au nord de la capitale comme elle se sentait faible et que de l’air frais éloigné de la cour lui serait plus que bénéfique. Cette Reine, qui avait le sens de la praticité, accepta, mais donna en échange une mission à la jeune femme : elle séjournerait au château de Fère-en-Tardenois, chez le duc et la duchesse de Montmorency, et devrait soutirer des informations au duc concernant les projets de l’organisation des Malcontents, dont il était l’un des membres les plus importants. Mlle d’Ayelle devrait pour cela le séduire, ce qui aurait pour effet d’humilier aussi la duchesse, qui était une fille illégitime du feu Roi Henri II et qui, par conséquent, était haïe de la Reine mère. La demoiselle partit pour le château de Fère-en-Tardenois peu de temps après la conclusion de ce marché, et elle y arriva à la mi-octobre. Par chance, ou bien plutôt comme les Moires l’avaient décidé, ce château se trouvait à quelques lieues de celui dans lequel était retenue la princesse de Condé. Mlle d’Ayelle se rendit donc au plus vite au château de Condé, où elle retrouva enfin la lumière, la princesse. Cette dernière étant toujours alitée, les retrouvailles ne témoignèrent pas de l’entière ampleur de leur violente passion, des larmes furent versées, des mots murmurés, des attentions données.
[...]
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