Tumgik
#Livre doudou
minikim · 2 months
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Chères lectrices, chers lecteurs !
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Cette semaine Bulle nous invite à rester bien au chaud avec un bon livre ♡ Vous êtes partants ? Ça serait quoi votre lecture doudou à lire sous un plaid en hiver ? De mon côté se serait certainement un récit d’aventure où « il fait froid » ! Par exemple « L’Odyssée de l'endurance » d’Ernest Shackleton :)
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Je vous remercie de lire mes histoires et je vous dis à très vite avec une nouvelle aventure de Bulle !
— Minikim
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snliska · 5 months
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Coucou,
Une nouvelle chronique pour « SCE » !
Un immense merci à Sara @sara.et.les.livres qui, en fait, a lu le roman très vite ! J’ai eu quelques soucis ces derniers temps (santé, vétérinaire, etc), alors je poste son avis avec un peu de délai. Merci encore pour ta patience, ta lecture et ton avis détaillé 😊
Et bien sûr, cette très jolie photo et plein d’autres que vous pouvez aller découvrir sur son compte 💕
Eh oui, on peut être une personne bienveillante et se retrouver embarqué-e dans des dramas malgré soi. Quelques persos secondaires vont vous faire voir rouge. Wesley et Louise en savent quelque chose !
Dans ce genre de situation, il faut rester soi-même et fidèle à ses valeurs 😉
⭐ Roman disponible en formats numériques : ebook + lecture gratuite avec l’abonnement Kindle. Vous pouvez aussi lire un extrait 📖 : https://www.amazon.fr/Soixante-centim%C3%A8tres-d%C3%A9cart-S-Liska-ebook/dp/B0C5S4VGJS/
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Bonne journée 🍁
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🇬🇧 Hi everyone,
Thanks a lot to Sara for reading me and writing her review!
Thanks a lot for this wonderful picture as well 💕
⭐Ebook version and Kindle Unlimited: https://www.amazon.fr/Soixante-centim%C3%A8tres-d%C3%A9cart-S-Liska-ebook/dp/B0C5S4VGJS
⭐Paper versions: https://www.amazon.fr/Soixante-centim%C3%A8tres-d%C3%A9cart-S-Liska/dp/B0C5YYNZ26/
Have a great weekend 🍁
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myterribleenvy · 1 year
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Mon doudou émotionnel 🧸
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gedjub · 3 months
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120124 Tous les mercis deviennent des bravos. Héroïnes et héros des rapports sociaux, chaperons de la communication, sauveurs de l'humeur général qui tournait à l'aigre.
+ Je suis gros de tant d'années d'idées que pour me vider il faudrait me taire jusqu'à la mort. Je finirai donc obèse de cris du coeur et d'obsessions, ç'aura été riche tout ça et adieu Berthe.
+ Ah le plaisir de lancer un mot ou deux et de voir une phrase s'en échapper, la suivre et la pousser de mes doigts, m'emplir les sens des sens (j'entends tout, je touche les touches, je vois bien, j'ai du pif, et le reste), peindre la page, tailler la phrase, dirait Manon!
140124 Oil in boil
150124 La lenteur dont on est capable, à quatre heures du matin...
Et de reconnaître les mauvaises choses en les prenant en bouche. Je referai, peut-être, mes placards entièrement si je goûtais tout maintenant.
J'ai lu l'astragale plus longtemps que d'habitude, évidemment puisque d'habitude, il n'y en a qu'aux toilettes et donc en entrecoups. Si je me lève à nouveau plus souvent aussi tôt qu'aujourd'hui, j'aurai enfin fini ce livre bientôt.
Ces deux tôt ne me paraissent pas si proches et ne me dérangent pas.
Je sens ma machine à penser tourner au quart de tour comme en journée, comme au coucher, mais c'est moi qui n'en suis pas le fil, moi, j'ai les yeux mi-clos, je ne sens pas mon corps, je suis hors du temps, il n'est maintenant encore que six heures et le silence dort.
160124 Au sous-sol de l'ombre, endormi et chéri de loin le sommeil se demande mais rien ne réagit à rien, faire s'efface.
(D'après écriture automatique pour paroles, aujourd'hui. Je n'oserais pas la découper si je ne le copiais pas, alors même que je l'ai écrite pour ça...)
+ Bonjour est-ce que vous auriez de l'Armel en poudre? C'est pour reconstituer mon ami qui est mort...
170123 ce qui me semble être la forme la plus efficace pour la phrase la plus importante d'une chanson, d'une musique : un appel : des notes comme un ouhou! lancé d'une fenêtre vers le trottoir ; encore mieux, trois notes : un OHÉ solennel d'une montagne à l'autre et donc dont le O est en mouvement, de grave à aigu.
+ Que tu sois en cendres, ça ne colle pas pour le moment. Surtout que tes lettres sont très très bien conservées.
180124 Qu'Armel soit aujourd'hui poussière, ça m'impressionne dans le sens où je ne le comprends pas. Il n'a plus de visage, plus de corps, ces vues que je connais bien, que j'ai même là sous les yeux, cette consistance animée, tout ça est dans le vent et dans les vagues, désormais, grains encore en train de se séparer au gré des marées. Même si j'y allais maintenant et que j'en trouvais un amas, je ne pourrais pas y voir ne serait-ce que la forme de l'un de ses yeux rieurs. Et si en rêve je prenais toutes les mini-miettes de papier brûlé qu'il est devenu, je ne pourrais, au mieux, qu'en faire une poupée en tassant les éléments et en leur donnant la forme souhaitée, exactement comme avec les pelotes de laine du placard, quand j'étais petit, qui au moins s'accrochaient un peu entre elles grâce aux mini-cheveux de leur laine. Je croyais que c'était comme ça qu'on "cousait". Mais la forme tombait sur elle-même, corps inerte, et se délitait, parce qu'il lui manquait une unité. Je la gardais telle quelle, tant que ma mère ne la rangeait pas.
+ İf what you're doing is not your life, please don't do it. (sadhguru)
190124 La trilogie de Renaud Lambert :
1. La synagogue au loin
2. Tu gênes, Jacqueline
3. De canton en canton
+ Gérer deux-trois guerres
+ Voir l'eau
200124 Go gilt-trip your mother
220124 Elles ouvrirent les cages et tous les rois s'enfuirent, certains avec les clés entre les dents.
+ Je relis Kafka sur le rivage, j'en suis au passage où le titre apparait pour la première fois et j'ai un peu pleuré comme toi, franchement et avec le souffle court, ce qui m'a rappelé que je t'ai offert ce livre. Il est beau, tu verras.
+ Renaud Lambert fait des doudous liste bourré.
+ Crémation: si le gars est une ordure, on parle d'incinération.
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ernestinee · 1 year
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Pour me remettre de la lecture précédente hashtag vieux chiant, je me suis replongée dans mon livre doudou qui me suit depuis une petite dizaine d'années et que je ne termine pas, tellement j'aime m'y blottir.
Le clan des Otori, en 5 tomes, de Liam Hearn. Nous sommes au Japon en période féodale. On suit l'histoire de Takeo, adopté par le seigneur Shigeru. Takeo decouvre vite qu'il a des dons et les met au service de son père d'adoption. Guerres de territoires, récits de voyages, personnages complexes, histoire d'amour, d'amitié, de trahison, de loyauté. Et des descriptions de paysages, de couleurs, d'odeurs et d'ambiances qui transforment le récit en contemplation.
Quelques extraits :
"Les rizières cédèrent la place à des bois de bambous semblables à ceux qui entouraient mon village. Ils furent suivis de châtaigniers, d'érables et de cèdres. La forêt fumait sous le soleil brulant, quoiqu'elle fût si dense que seuls quelques rayons de jour perçaient jusqu'à nous. À deux reprises, des serpents croisèrent notre chemin : une petite vipère noire et un autre plus gros, aux écailles couleur de thé. Il parut s'enrouler comme un anneau et disparut d'un bond dans le sous-bois, comme s'il avait su que Jato était capable de lui trancher la tête. Les cigales faisaient retentir leur chant strident et le min-min gémissait d'une voix monotone qui donnait mal à la tête." (Tome 1, Le silence du rossignol)
"Nous arrivâmes enfin sur un sommet formant un petit plateau, où se dressait un énorme rocher tombé du versant qui le surplombait. A nos pieds, j'aperçus le ruban étincelant du fleuve, presque aussi lointain que Tsuwano. La vallée était voilée de brume et de fumée, les nuages bas dissimulaient la chaîne de montagnes nous faisant face (...) En dehors de quelques baies tardives rougeoyant encore sur des arbustes sans feuilles, le paysage était absolument dépourvu de couleurs. Même les épines des conifères étaient devenues presque noires. J'entendais de l'eau ruisseler, et deux corbeaux échangèrent des appels sur le versant. Quand ils se turent, je perçus le bruit d'une respiration" (Tome 2, Les neiges de l'exil)
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ladyniniane · 10 months
Note
Coucou :)
A mon tour haha,
🧾What is the most memorable book ending you’ve ever read? Did it leave you satisfied or wanting more ? 
📔Do you have any bookish rituals or habits that you follow before, during, or after reading a book ?
Bonne soirée à toi :)
Salut et merci pour tes questions :D
🧾What is the most memorable book ending you’ve ever read? Did it leave you satisfied or wanting more ?
Alors, beaucoup de fins m'ont plu ou marquée, en voici quelques unes !
La fin de Anne de Redmond de Lucy Maude Montgomery, que je trouve vraiment douce et adorable :
Gilbert l'attira contre lui et l'embrassa. Puis, ils prirent le chemin du retour au crépuscule, roi et reine couronnés dans le royaume nuptial de l'amour, le long des chemins sinueux frangés des plus jolies fleurs qui aient jamais éclos, et à travers des prairies hantées du souffle des vents de l'espoir et du souvenir.
J'avais aussi beaucoup aimé la fin de The winter witch de Paula Brackston (typiquement une lecture doudou pour moi). L'héroïne ne parle pas pendant tout le récit et trouve la force de le faire juste à la fin pour répondre à son mari qui lui dit qu'il l'aime et parce qu'elle se sent en confiance.
Du coup, les deux étaient très satisfaisantes haha.
📔Do you have any bookish rituals or habits that you follow before, during, or after reading a book ?
Tout tourne beaucoup autour de Goodreads. Quand un livre m'intéresse, je l'ajoute dessus pour m'en souvenir. Ensuite, pendant que je lis, je me mets dans un endroit confortable, de préférence à côté de mon chat. Une fois que j'ai terminé, je note le livre sur Goodreads pour garder une trace de ma lecture.
Bonne journée à toi !
Bookish asks
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claudehenrion · 11 months
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Maslow, encore et toujours.
 Certaines ''inventions'' donnent l'impression d'avoir toujours existé. Tout se passe comme si on avait grandi avec elles. On croit ne pas pouvoir vivre sans elles et, sans même y réfléchir, on leur confère une sorte d'éternité... Le frigidaire, la bicyclette, les livres, le toit pointu des maisons, le tire-bouchons, le doudou des bébés, le chocolat ou le ''jeans'' et le chewing-gum font --parmi tant d'autres, mais à des titres divers--, partie de cette catégorie, qui n'est listée ou reconnue nulle part --et dont le contenu varie, évidemment, avec chaque individu. La pyramide de Maslow, pour ceux qui la connaissent, est un composant de cette liste : parmi les ''Bac + x'', on imagine mal un monde où la pyramide de Maslow serait absente ! .
Et pourtant... lorsque je lai découverte pour la première fois, quel choc ! Pour moi , ce fut en 1970 , en lisant ''Motivation and Personality'' : jamais, jusque là, je n'avais entendu parler de cette ''découverte'' des ressorts profonds des comportements des hommes (en fait, une fabrication ex-nihilo par Abraham Maslow, à la fin des années '40). J'ai aussitôt dévoré tout ce que j'ai pu dégoter sur lui, dont L'Accomplissement de soi : de la motivation à la plénitude, tout un programme. Mais Motivation and Personality, constitue l'exposé le plus complet de sa théorie de la motivation, de laquelle émergent cinq groupes de ''besoins fondamentaux'' dont nous parlerons plus bas, classés dans une taxinomie qui serait, selon Maslow, universelle. L'idée de présenter ses ''motivations'' sous la forme d'une pyramide a joué un grand rôle dans leur succès et sa renommée : un bon schéma est mieux qu'un long discours !
La ''pyramide de Maslow'', donc, énonce une gradation de besoins ressentis par, en gros, toute l'humanité. Ils apparaissent et sont censés se succéder (en se chevauchant) dans un ordre chronologique croissant et constant. D'abord, dit Maslow, se manifestent et s'imposent des besoins physiologiques (respirer, manger, boire, dormir, avoir un toit, assurer la reproduction... et même éliminer). Lorsqu'ils sont partiellement satisfaits, se mettent à apparaître des Besoins de sécurité (assurer demain ce que j'ai aujourd'hui, rechercher un environnement stable et prévisible). lesquels, lorsqu'ils sont en droit de se sentir remplis, sont suivis par des Besoins d'appartenance et d'amour (bien au delà de la satisfaction d'une simple sexualité, plutôt au niveau I : il s'agit, normalement, ''d'un besoin d'une autre –ou d'un autre'', bien entendu). Plus tard, vont apparaître des Besoins d'estime (confiance et respect de soi, appréciation), et enfin, d'Accomplissement de soi et de reconnaissance ''de moi par tous les autres'' (c'est le stade de la Légion d'Honneur)... Révolutionnaires en leur temps, ces idées font maintenant partie du bagage intellectuel de toute personne ayant suivi un cursus universitaire poussé.
Alors... pourquoi venir vous embêter, aujourd'hui, avec ces souvenirs d'époques révolues ? Mais tout simplement parce que notre civilisation occidentale a atteint --sans que personne ne s'en rende compte, et même avec plein de gens qui croient le contraire-- le stade ultime de la satisfaction de cette 5 ème catégorie de besoins, et c'est sans doute une immense révolution dans l'Histoire : pour une grande partie de l'humanité ex-souffrante, ''il ne reste rien à désirer... pour soi et par soi'', phrase terrifiante dans le succès qu'elle camoufle et le non-dit qu'elle sous-entend. On aurait si bien ''coché toutes les cases'' des besoins que pouvait espérer un homme... que celui-ci se retrouverait, en gros mais pour des nombres grandissants, sans plus rien à convoiter... en dehors de grandes abstractions sur lesquelles il n'a et n'aura jamais la main (sauvetage de la planète, égalité entre tous les hommes, paix sur la terre, etc... sur lesquels l'humanité s'essoufflera longtemps, puisqu'elle n'a pas le moindre levier pour influence quoi que ce soit ! )... .  ce qui est fou, quand on y pense, mais est une autre histoire !
Le succès de notre civilisation est tel qu'il débouche  --qu'il ne peut que déboucher-- sur un échec patent en Occident, mais qui, comme toujours, attend ''un certain temps'' pour se répandre ! Un des sujets dont on parle, c'est l'actuelle remise en question du travail. Par exemple, les générations dites ''montantes'' en Occident disent refuser de faire de leur seule activité professionnelle le centre de leur vie, remettant en question que le travail soit une ''valeur''. A les en croire, ce serait le besoin d'émancipation, la soif de reconnaissance et le désir d'enrichissement non-financier qui seraient en haut de l'affiche. Contre   Maslow, on voudrait nous faire envoyer au diable l'ambition et la compétition au ''qui gagne le plus'', désormais.
La gestion en tous points épouvantable de la crise sanitaire dite ''du covid'', la crise de l’environnement, les menaces de vitrification qui n'ont jamais été si fortes, les progrès technologiques en matière de télé-travail, la dette dont tout le monde se fout, et la façon dont les Etats gèrent tout '’n’importe comment'… sont les moteurs principaux de ce rejet de ce qui fut, depuis la nuit des temps, le seul ''nerf de la guerre'' : la malédiction biblique ''tu gagneras ton pain à la sueur de ton front'', qui était une ''valeur-phare'' de toute Droite, n'est plus une référence... à peine un souvenir pour ses ‘’leaders’’ et est devenu une hantise pour la Gauche qui en a changé le statut : les syndicats revendiquent une folie, ''un droit à la paresse'' !
Ce n'est pas le retraité que je suis qui va trouver à redire à cet ''ordre nouveau''. Mais les clowns qui se gonflent (et se goinfrent) dans nos ministères en dissertant sur la crise énergétique qui s'annonce et qui va durer... mais qu'ils nient, se foutent du monde : ils se font ''selfiser'' vêtus de ''cosl roulés'' en pur cachemire, coûtant des prix que pas un seul ''gilet jaune'' n'imagine ! Par honnêteté intellectuelle, je suis ne suis pas en désaccord chronique avec cette perte de la référence n°1 qu'était ''le boulot'' (même si j'ai adoré chaque seconde des presque 45 ans où j'ai exercé une activité professionnelle, parfois 18 heures par jour, avec une consommation moyenne de 12 jours de vacances sur mes 15 dernières années ''en activité''!) : il est indiscutable que à très court terme, ne rien foutre est moins fatigant que se crever pour un salaire devenu souvent insuffisant. C'est ''à plus long terme'' que surgissent les problèmes... que j'annonce insolubles, sans risque de me tromper.
Mais l'Occident, et d'abord la France, qui met, à son habitude, la charrue avant les bœufs –ce qu'elle est seule au monde à le faire systématiquement--  va avoir un réveil difficile : les autres pays, où Maslow est encore une référence, même indirectement, ne nous attendront pas et ne nous feront pas de cadeau. Le droit à la paresse brandi  par la voyoucratie ravageuse dite ''nupes'' (avec les grossièretés considérées comme ''naturelles'' par les gens qui ne pensent à rien) suffira-t-il à nous protéger de la faim renaissante des peuples africains, asiatiques et bientôt sud-américains en progression démographique quasi-géométrique ? Franchement, je ne le crois pas, puisque nos propres populations, maltraitées, brutalisées, violées, condamnées à ''suivre le mouvement officiel'' ont déjà atteint le seuil où cela devient insupportable et redécouvrent, par un chemin détourné, que la considération et le respect sont infiniment plus fondamentaux que des poignées d'euros, empruntés avant d'être ''jetés'' aux mécontents, comme à des chiens...  
Moralité... Au train où vont les choses, nous risquons de nous réveiller, très vite, dans un cauchemar gaucho-woko-décadent –si nous n'y sommes pas déjà plonges en partie !. Nous devrions nous méfier : entre le référentiel culturel d'un Abraham Maslow et celui (inexistant) de nos progressistes rétrogrades... seul le premier apporte quelque chose à l'humanité et a donc une chance de perdurer, et ce n'est pas celui qui semple avoir le vent en poupe, ces temps derniers, à l'Elysée, dans les rues de Paris, sur les bancs de notre Assemblée nationale devenue un carnaval pour nuls irrécupérables, et dans nos organes de presse, gaucho-déshonorés.…
H-Cl
PS --une série de ‘’tuiles’’ s’impose à moi avec une soudaineté et une violence qui risque de me conduire à infiniment moins de régularité dans la périodicité de ces ‘’éditos””. J’en demande pardon d’avance : je n’ai pas la moindre visibilité sur mes emplois du temps de jours et des semaines à venir. Je ferai de mon mieux...
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marie-swriting · 1 year
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À La Maison À Nouveau - Bucky Barnes
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Marvel Masterlist
Résumé : Ton mari, Bucky, est appelé pour aller à la guerre, laissant votre fils, Michael, et toi derrière lui, mais il te fait la promesse de te retrouver à nouveau. Cependant, Bucky était loin de s'imaginer que "à nouveau" signifiait "soixante-quatorze ans".
Warnings : commence dans les années 40, angst, mort de personnage, mention des traumatismes de Bucky, perte d'une père, mention de la guerre, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.8k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : We'll Meet Again par Vera Lynn
Ton dos collé au torse de Bucky, vous êtes installés sur votre canapé. Tu tiens sa main gauche contre ta poitrine, tu caresses doucement l’anneau sur son annulaire et parfois Bucky amène vos mains à sa bouche pour embrasser la tienne. De son autre main, il tient Le Hobbit pendant qu’il lit à voix haute. Comme souvent, quand votre enfant Michael âgé d’un an fait sa sieste, vous profitez de ce moment de silence pour vous allonger et lire. Même s’il vous arrive de changer de roman, vous relisez très souvent l'œuvre de Tolkien. Bucky est celui qui te l’a fait connaître donc c’est un peu devenu votre livre. Bucky continue de lire, te berçant délicatement avec sa voix, comme à son habitude. Une légère brise venant de la fenêtre ouverte du salon arrive jusqu’à vous pour chasser la chaleur de l’été. Bucky est au milieu d’une phrase quand vous entendez frapper à la porte. Il marque la page avant de refermer le livre et tu l’informes que tu vas ouvrir. Tu quittes les bras de Bucky, embrasses rapidement ses lèvres et te diriges vers la porte. En l’ouvrant, tu découvres un homme vêtu d’une tenue de l’armée. Tu comprends en un instant quelle nouvelle il va annoncer.
-Mes hommages, Madame Barnes, te salue-t-il en faisant un signe de tête, est-ce que le Sergent James Buchanan Barnes est ici ?
-Oui, il est là, informes-tu. Buck, peux-tu venir, s’il te plait, chéri ? appelles-tu ton mari.
Tu entends Bucky poser le livre sur le canapé et marcher vers toi. Quand il arrive, tu te décales pour qu’il puisse être face à l’homme. En remarquant que c’est un homme de l’armée, Bucky fait tout de suite le salut militaire avant d’écouter les informations. Tu regardes l’interaction, même si tu as l’impression de ne plus être là mentalement. La conversation n’arrive pas clairement à tes oreilles, à l'exception d’une phrase “vous partez demain matin.”. Les derniers mots continuent de résonner dans ta tête en réalisant que dans quelques heures, Bucky ne sera plus à vos côtés, toi et votre fils, jusqu’à un jour indéterminé - s’il revient à la maison en sécurité. Quand tu vois Bucky faire le salut militaire à nouveau, tu dis rapidement au revoir au commandant alors que Bucky referme la porte. Une fois de nouveau seuls, un long silence pesant vous fait face. Bucky analyse ton visage, tentant de comprendre tes pensées qui fusent à mille à l’heure. Il s’apprête à te dire quelque chose quand les pleurs de Michael te sortent de ta transe. 
-Je vais aller voir ce qu’il a. Tu devrais aller te préparer, tu dois aller retrouver Steve dans peu de temps.
-Hey, mon coeur, dit-il d’une voix douce en prenant ta main, tu sais que tout ira bien pour moi, hein ?
-Je n’en doute pas, souris-tu en caressant sa joue gauche et embrassant la droite. 
Tu te sépares de lui et montes retrouver ton fils. Tu vois qu’il pleure car il a perdu son doudou, tu prends Michael dans tes bras avant de récupérer son ours en peluche et de le lui rendre tout en essayant de le calmer. En le berçant doucement, tu poses tes yeux sur son visage et détailles ses traits si proches de ceux de Bucky et tu sens des larmes monter à tes yeux, malgré toi. Tu savais que ce n’était qu’une question de temps avant que Bucky ne soit appelé à la guerre, tu espérais juste avoir un peu plus de temps avant son départ. Tu retiens tes larmes, ne voulant pas que Bucky voit tes yeux rouges. Tu dois rester forte pour lui jusqu’au lendemain, quand il sera parti. Il est celui qui va à la guerre, tu ne dois pas être celle qui pleure. Mais tu ne peux t’en empêcher. La peur de perdre Bucky au combat s’est agrandie au moment où tu as ouvert la porte. 
Pour la dernière soirée de Bucky, vous la passez à la Stark Expo avec Steve et Michael. Vous profitez un maximum de ce dernier moment ensemble. Bucky a les étoiles plein les yeux en regardant les différentes inventions pendant que tu essayes de mémoriser Bucky étant heureux. Seul Dieu sait dans quel état tu retrouveras Bucky à la fin de la guerre. Tu le regardes interagir avec votre fils, cette vue réchauffe ton coeur, surtout lorsque Michael lâche des petits rires face aux singeries de Bucky. 
Cependant, ce moment est devenu un vieux souvenir lorsqu’avec Bucky et Michael vous êtes arrivés sur le quai, attendant le moment où il devra officiellement vous quitter. Le début de matinée d’été permet de rendre cette journée un peu moins horrible. Le soleil brillant semble vouloir te donner un peu d’espoir pour le futur de Bucky. Mais le soleil a beau être lumineux, ça n’efface pas ton anxiété. Même la vue de Bucky tenant votre fils dans ses bras, profitant de ce dernier instant ne réduit pas ta peur. Il continue de te parler, espérant te changer les idées. Même si tu fais de ton mieux pour cacher tes émotions depuis l’annonce de son départ, Bucky voit bien la tristesse dans tes yeux. Toutefois, s’il devait être honnête, en faisant ceci, ça lui permet également d’éviter de penser aux horreurs de la guerre dont il va être témoin. Il essaye de faire bonne figure devant toi, mais au fond de lui, il a peur de ne pas revenir, de te faire veuve et de laisser votre fils sans père. 
Quand les soldats sont officiellement appelés, tu prends Michael dans tes bras et Bucky se saisit de son sac. Tu ne regardes pas Bucky dans les yeux, de peur de craquer en face de lui. Il positionne ses doigts sous ton menton et relève ta tête.
-Tout va bien aller, mon coeur. Je serai de retour en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, t’assure-t-il avec un sourire réconfortant.
-Bucky, on ne sait pas si…
Ta phrase reste en suspens, n’osant pas évoquer à voix haute la possibilité de perdre Bucky pendant que tes yeux se remplissent de larmes.
-Hey, on se reverra. Je ne sais pas quand, mais je sais qu’on se reverra car je reviendrai toujours vers toi et vers lui, affirme Bucky en posant sa main droite sur ta joue et la gauche sur celle de Michael. Tu verras, ça sera une journée ensoleillée comme celle-ci et on pourra rattraper tout le temps qu’on a perdu. Je reviendrai, peu importe combien de temps ça prendra. C’est promis. Tout ira bien pour moi. 
-Fais quand même attention à toi. Je te veux en un seul morceau, déclares-tu avec un sourire triste.
-Tu me connais, je fais toujours attention, te rappelle Bucky en embrassant ta main gauche, sur ta bague de mariage. Prenez soin de vous.
-Comme toujours. 
Bucky et toi continuez à vous regarder dans les yeux jusqu’à ce que l’annonce d’un dernier appel avant le départ interrompt votre moment.
-Je dois y aller. Je vous aime. 
-T’aime, papa, tente de dire Michael. 
-Je t’aime aussi, Mikey, lui répond Bucky en embrassant sa joue. Papa sera de retour bientôt. Sois sage avec maman. Je vous écrirai tous les jours, promet-il.
-Tu as intérêt, sinon je ferai comme Steve et je ferai tout pour essayer de rejoindre l’armée, affirmes-tu, faisant rire Bucky.
-Cet imbécile a une mauvaise influence sur toi.
-C’est ton meilleur ami. Tu ne peux blâmer que toi, blagues-tu avant de prendre un air sérieux. Je t’aime, James.
Tu n’utilises pas le prénom de Bucky souvent, seulement durant les situations critiques. En entendant son prénom sortir de ta bouche, Bucky sait tout ce que tu sous-entends dans ce “je t’aime” : “fais attention à toi, je t'attendrai, reviens vers nous, je t’aime.”
-Je t’aime aussi, Y/N. 
Tout comme ta phrase, elle semble simple, mais elle cache une signification plus profonde. Derrière le “je t’aime” de Bucky se cache “Je ferai tout pour revenir vers toi, je ne vous abandonnerai pas, toi et Michael, je ferai en sorte d’être le plus en sécurité possible, je t’aime.”
Bucky t’embrasse une dernière fois pendant qu’il caresse doucement le dos de Michael. Quand il brise le baiser, il pose à nouveau ses lèvres sur la joue de votre fils avant de partir. Tu le regardes partir, les larmes coulant déjà à flots. Tu n’arrives plus à les retenir. Tu gardes tes yeux sur Bucky jusqu’à ce qu’il disparaisse sur le bateau. Tu restes encore sur le quai jusqu’à ce que le bateau quitte le port. Quand Bucky est officiellement loin de toi, tu baisses les yeux sur Michael qui te regarde avec des yeux curieux, ne comprenant pas la situation. Tu essayes de lui sourire en essuyant tes larmes d’une main. Tu contemples ton fils, la seule partie de Bucky qui est avec toi maintenant, jusqu’à ce que l’homme que tu aimes rentre de la guerre.
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Soixante-quatorze ans plus tard, tes yeux sont encore posés ton fils, seulement son visage a bien vieilli depuis le départ de Bucky, tout comme le tien. En regardant Michael, tu peux avoir une idée de à quoi aurait pu ressembler Bucky si la guerre ne te l’avait pas volé. La perte de Bucky a été la plus terrible des épreuves que tu as pu vivre. Tu te rappelles encore le cri de douleur que tu as lâché, mais également le déchirement dans ton cœur en apprenant la nouvelle. Ton fils était alors âgé de trois ans, donc tu as dû gérer le chagrin au mieux pour que Michael ait une vie heureuse et complète, malgré l’absence de son père. Tu t’es assurée à ce que Michael n’oublie jamais qui était Bucky. Tu lui as raconté toutes les histoires possibles de Bucky, et aussi d’oncle Steve, en plus de disposer toutes les photos que tu possèdes pour qu’il se souvienne toujours du visage de Bucky. Si on demandait à Michael si tu es une bonne mère, il dirait que tu as fait un travail exceptionnel, car même s’il n’a pas de souvenir, il a l’impression de réellement connaître son père grâce à toi. 
Quand tu es devenue vieille, Michael s’est occupé de toi, comme tu l’as fait toute sa vie. Cependant, à cause de l’âge, c’est devenu de plus en plus compliqué pour Michael de prendre soin de toi, mais il ne voulait pas te laisser seule alors il a fait en sorte d’être dans la même maison de retraite que toi. Il vit même dans la chambre à côté de la tienne. De plus, le moment où Steve est sorti de la glace, il s’est assuré à ce que vous ayez le meilleur établissement.
Actuellement, tu es dans ta chambre, décorée par tes différents souvenirs dont une photo de Bucky sur ta table de chevet datant de votre mariage. Michael est assis sur le fauteuil à côté de ton lit pendant que ta petite-fille Allison est installée sur ton lit. Les rayons du soleil remplissent de lumière ta chambre, la chauffant juste assez. Allison vient vous rendre visite presque tous les jours et une fois de temps en temps, ton arrière-petite-fille, Claire, vient également vous voir. Toutefois, selon Allison, elle ne vous rend pas visite assez, ce à quoi tu lui réponds toujours le même type de phrase :
-Claire a vingt ans. Elle est jeune, elle a raison de sortir. Et puis, elle nous appelle presque tous les jours. Laisse-la vivre, cette petite.
-Je sais, mais elle était censée venir aujourd’hui. 
-Elle pourra venir demain, lui assure Michael, faisant soupirer Allison. 
Elle s’apprête à ajouter quelque chose quand quelqu’un frappe à la porte. Avant qu’elle puisse se lever, Michael se rend à la porte. Il ouvre et tu entends la personne dire quelque chose, même si tes vieilles oreilles t’empêchent de comprendre. Michael ne bouge pas pendant une seconde, comme s’il était en état de choc. Ne voyant pas qui est à la porte, tu commences à t’inquiéter : 
-Mikey, qui est-ce ?
Pour simple réponse, Michael se décale, les yeux grands ouverts, te permettant de découvrir Bucky encore jeune, bien qu’avec des cheveux plus longs et une barbe, face à toi. Tu n’oses pas bouger, ayant peur que ce soit le même rêve que tu fais depuis soixante-quatorze ans. Quand tu réalises que ton Bucky est bien là, tu commences à t’agiter. Tu essayes d’enlever ta couverture et ordonnes à Allison de t’aider à te lever, cependant à ton âge, c’est presque mission impossible. En te voyant réagir, Bucky accourt vers toi, ne voulant pas que tu quittes ton lit, de peur que tu te fasses mal. Quand il est à tes côtés, tu n’attends pas avant de te jeter dans ses bras.
-Tu es là. Tu es revenu, murmures-tu en pleurant.
-Je t’avais dit que je reviendrais. Un jour ensoleillée, c’était ça, non ?
-Tu m’as tellement manqué.
-Toi aussi, tu n’as pas idée.
-Comment c’est possible ? On m’a dit que tu étais mort ! Et comment peux-tu être encore aussi jeune ? questionnes-tu en tenant son visage dans le creux de tes mains.
-Tu te rappelles de l’histoire de Steve ? demande-t-il et tu hoches la tête. C’est plus ou moins pareil. 
-Je n’arrive pas à y croire. Mikey, il est de retour ! t’exclames-tu en direction de ton fils qui a les yeux larmoyants. 
-Je suis si heureux de te revoir, fils. 
Bucky se tourne vers Michael en le regardant avec un sourire triste. Trop ému, Michael n’arrive pas à sortir un mot. Il prend seulement Bucky dans ses bras tout en pleurant. Tu vois Bucky resserrer l’étreinte, appréciant le contact de son fils qui a tant changé depuis la dernière fois qu’il l’a vu. Après quelques instants, Michael brise l’étreinte, mais garde ses yeux sur Bucky.
-Papa, commence ton fils en s’éclaircissant la gorge et montrant Allison, voici ma fille, Allison.
-On est grands-parents ? s’enquiert Bucky, sous le choc.
-Arrières-grands-parents, même ! réponds-tu avec un sourire. Tu as une arrière-petite-fille, elle s’appelle Claire.
-J’ai l’impression que j’ai tellement de choses à rattraper.
-On serait heureux de tout te raconter, le rassure Michael en tapant gentiment l’épaule droite de Bucky. 
Et c’est ce que vous faites. Toute la journée, vous expliquez à Bucky différentes anecdotes familiales et répondez à toutes ces questions. Parfois, vous essayez de lui en poser, mais il évite toujours le sujet, ce que tu ne manques pas de remarquer. Bucky est assis à côté de toi sur le lit, vos mains enlacées, bien que ses gants empêchent un contact direct. Sa veste sur son corps t’évite également de voir ses bras. Tu n’arrives pas à comprendre pourquoi Bucky semble vouloir garder une certaine distance. Tu te fais un rappel de le questionner une fois que vous serez seuls. Il écoute attentivement Michael raconter le premier Noël d’Allison alors que tu regardes Bucky avec plus d’attention. Même s’il est très proche du Bucky qui est parti à la guerre, tu remarques les cernes et l’absence de l’étincelle qui était autrefois dans ses yeux. Son visage a à peine vieilli. C’est presque imperceptible, mais tu as observé les anciennes photos de Bucky trop souvent, alors tu trouves ces petits changements en un regard.  
Quand le soir arrive, Allison rentre chez elle après avoir aidé Michael à retourner dans sa chambre. Bucky est toujours à tes côtés. Après avoir supplié les infirmières pendant plusieurs minutes, elles ont accepté de te laisser manger dans ta chambre en plus d’autoriser Bucky à rester avec toi pour la nuit. 
Un silence apaisant flotte dans l’air pendant que vous vous regardez. Bucky détaille ton visage - qu’il trouve toujours aussi magnifique, il est heureux d’avoir pu le voir plus âgé, mais triste de ne pas avoir été témoin de son vieillissement. Il embrasse ton annulaire gauche sur ta bague de mariage, comme il le faisait autrefois et tu souris face à ce geste. Bucky remarque que l’anneau est toujours le même ; et même si tu avais tous les droits de te remarier, il est content de voir que tu ne l’as pas fait. Pour ta part, tu ne peux éviter d’être frustrée de ne pas sentir ses doigts, il n’a toujours pas enlevé ses gants, ni même sa veste.
-Tu n’as pas chaud ? Tu as gardé cette maudite veste et ces maudits gants toute la journée, t’exclames-tu avec agacement.
-Essayerais-tu de me déshabiller ? rigole Bucky avec un faux air choqué. Enfin, Y/N, une infirmière pourrait venir à n’importe quel moment ! 
-Bucky, soupires-tu, tu sais très bien ce que je voulais dire. Je ne t’ai pas vu pendant soixante-quatorze ans, j’aimerais pouvoir au moins toucher tes mains. 
À contre-coeur, Bucky enlève son gant droit et le met dans sa veste. Il regarde sa main faite de chair avant de te la tendre en tentant de faire un sourire rassurant.
-Et l’autre gant ? demandes-tu en arquant un sourcil.
-Je… Je préfère le garder.
-Je suis vieille, pas malade. Tu risques pas de choper de microbe, plaisantes-tu, faisant sourire Bucky.
-Je sais, dit-il sans rien ajouter de plus. 
Tu prends la main droite de Bucky dans les tiennes, appréciant enfin son aspect calleux. Le visage de Bucky prend un air triste alors qu’il enlève doucement sa main des tiennes pour la poser sur ta joue. 
-Je suis désolé de t’avoir fait attendre autant, chuchote Bucky. Ce n’était pas ce que j’avais prévu.
-On est réunis, c’est le plus important, lui assures-tu avec un sourire sincère.
-Certes, mais j’avais peur que tu sois…
Tout comme toi quand il a dû partir pour la guerre, il laisse sa phrase en suspens, n’osant pas exprimer à voix haute la possibilité de ton décès.
-Il faut croire que mon corps savait que tu étais encore vivant et qu’il attendait que tu me reviennes.
-Sûrement.
Bucky continue de caresser ta joue alors que tu poses ta main gauche sur la sienne, approfondissant un peu plus le contact.
-Tu comptes me dire la vérité, maintenant qu’on est seuls ? requiers-tu avec une voix douce.
Sachant très bien de quoi tu parles, Bucky se tend, retirant sa main de ta joue pendant que sa gauche se cache instinctivement dans la poche de sa veste.
-A propos de quoi ? feint-il de ne pas comprendre.
-Bucky, je te connais, malgré ces années de séparation. Et puis, la façon dont tu as dit que “plus ou moins” la même histoire que Steve t’était arrivé me confirme qu’il y a quelque chose que tu ne me dis pas. Qu’est-ce qui t’es arrivé pendant la guerre ? Comment ça se fait que tu sois aussi jeune et que tu aies survécu à cette chute ? 
Réalisant que son semi-mensonge ne t’a pas convaincu ne l’étonne pas. Tu le connaissais par cœur avant qu’il parte à la guerre, bien évidemment que tu peux encore le lire en lui comme un livre ouvert. À cet instant précis, il pense même que tu le connais peut-être mieux qu’il ne se connaît lui-même. Cette pensée lui pince légèrement le cœur. Il reste silencieux, ignorant quoi répondre quand ses yeux tombent sur un livre sur ta table de chevet.
-Tu l’as encore ? 
En entendant Bucky changer de sujet, tu roules des yeux alors qu’il se saisit de ton roman, à côté de sa photo. Il ouvre votre ancien exemplaire du Hobbit, maintenant abîmé à force d’être lu, et découvre des annotations qui n’étaient pas là la dernière fois qu’il l'a lu. Vous n’avez jamais annoté les livres que vous avez lu. Cependant, après son départ, tu avais reprit ta lecture du livre de Tolkien en annotant les commentaires que Bucky faisait à chaque lecture pour avoir l’impression de toujours le lire avec lui. Bucky sent son coeur se serrer en pensant aux nombres de fois où tu as dû lire Le Hobbit en cherchant un peu de réconfort.
-Je m’en sépare jamais, informes-tu. Tu ne vas pas me dire la vérité, n’est-ce pas ?
-Peut-être un autre jour.
Bucky sait qu’il ne devrait pas te cacher ce qui lui est arrivé. Tu risques de le découvrir d’un jour à l’autre, il devrait être celui qui te raconte son histoire, mais il veut le faire un autre moment. Il ne veut pas que ses retrouvailles avec toi soient gâchées. Tu es si heureuse de le retrouver, il ne veut pas te briser le cœur en t’expliquant que pendant soixante-dix ans, il a été torturé et utilisé comme une arme, en plus d’avoir perdu tous les souvenirs qu’il avait avec toi et Michael, jusqu’à ce que Steve le retrouve. Bucky a enfin une chance d’être avec toi après toutes ces années, il ne peut pas tout ruiner avec son histoire. Il a dû confronter d’horribles moments pour arriver à ce moment, il doit s’assurer que ce moment soit un souvenir joyeux. Depuis le Wakanda, il a le droit à une deuxième chance et il ne compte pas la gaspiller. Non, tu n’as pas besoin de savoir tout ce qu’il a traversé et fait. Tu n’as pas besoin de savoir à quel point il peut encore être fragile mentalement. Il est de nouveau à tes côtés, c’est tout ce qui compte.
-Pourquoi ne viens-tu pas t’allonger à mes côtés et me lire Le Hobbit comme avant ? finis-tu par proposer.
-Avec plaisir, mon coeur. 
Bucky t’aide à te positionner correctement dans ton lit avant de te rejoindre. Quand vous avez trouvé une position confortable, tu essayes de lui prendre sa main gauche, mais il se dépêche de tenir le livre de cette main et de te tendre la droite. Tu fronces les sourcils face à son geste. Tu lui tenais toujours la main gauche quand vous lisiez. Tu essayes de ne pas chercher le pourquoi du comment et caresse sa main droite alors que Bucky commence à lire les premiers mots. En entendant la voix de Bucky, tu  as l’impression de faire un bon dans le passé où tout allait bien, où vous étiez jeunes et loin des horreurs de la guerre dans votre petite maison de Brooklyn avec Michael faisant sa sieste paisiblement à l’étage. Tu prends une profonde inspiration, l’odeur de Bucky remplissant tes narines comme autrefois. Pour la première fois en soixante-quatorze ans, tu es enfin à la maison à nouveau. Un sourire paisible prend place sur ton visage. 
Fatiguée par les différentes émotions de la journée, tu t’autorises à t’endormir doucement en continuant d’écouter la douce voix de Bucky, tes caresses sur sa main devenant de moins en moins régulières. Grâce à son ouïe de supersoldat, Bucky sent ta respiration ralentir, l’indiquant que tu tombes dans les bras de Morphée. En tournant la page, Bucky embrasse le haut du crâne. Il continue sa lecture, écoutant attentivement les battements de ton cœur. Il termine de lire le chapitre deux quand il entend ta pulsation devenir de plus en plus faible jusqu’à ne plus être perceptible. Bucky s’arrête dans sa lecture quand il est confronté au silence. Il lui faut quelques secondes avant de réaliser que tu viens de le quitter. Instantanément, ses yeux se remplissent de larmes. Il pose le livre sur la table de chevet et pose son regard sur toi. Délicatement, ses mains trouvent leur chemin sur ton visage où il peut voir l’ombre d’un sourire. Bucky commence à pleurer en le voyant, car même si tu es partie heureuse et sereine à ses côtés, il t’avait promis de te retrouver, mais aussi de rattraper tout le temps perdu et une journée n’est pas suffisante. 
Marvel Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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lalignedujour · 1 year
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Autour de moi, mes jouets, mes doudous, ma voix, mes mains, mes pieds, mes vêtements à observer. Enfin, toute ma vie intérieure. Je suis dans mon parc pour enfant.
Plus loin, la voix de ma mère. Elle parle arabe, elle rit arabe. Avec les autres, les personnes qui comprennent l'arabe. Elle vit en arabe, et moi je ne comprends pas.
Moi, je dois l'attendre. Elle se dit que je suis bien, ici, avec mes jouets, mes doudous et mon livre à mâcher. La version officielle, c'est qu'elle n'a pas la patience de me parler arabe. Peut-être me tient-elle éloigné·e de sa langue maternelle pour avoir "son" espace - sans moi. Ou pire : elle ne pense pas à moi.
Bientôt, elle me fera l'honneur de sa présence, elle me prendra dans ses bras et me câlinera. J'adorerai, je l'aime tant. Mais, c'est elle qui choisit, et je ne sais pas quand.
Alors, en attendant, je la déteste un peu.
Je pense à autre chose. Je ne cherche plus à distinguer sa voix à elle parmi toutes les voix qui émanent, odeurs de cuisine, de la pièce voisine. Je me détache. Je m'exerce à moins l'aimer. Je m'invente des jeux. Non pas que j'aime m'inventer des jeux, mais c'est pour mieux l'oublier. Je débroussaille mon espace psychique de sa présence envahissante.
25 ans plus tard
Autour de moi, ma gourde, mon ordinateur, mon cahier avec mes notes sur la réunion, mes stylos, mon téléphone, mes chargeurs. Enfin, toute ma vie professionnelle.
Elle ne m'a pas envoyé de message depuis 48 heures. Elle vit de son côté des choses qui m'échappent. Elle rit peut-être quelque-part. Et moi je ne comprends pas.
Moi, je dois l'attendre. Elle se dit que je travaille. Ou pire : elle ne pense pas à moi.
Bientôt, elle me fera l'honneur de sa présence, elle me prendra dans ses bras et me câlinera. J'adorerai, je l'aime tant. Mais, c'est elle qui choisit, et je ne sais pas quand.
Alors, en attendant, je la déteste un peu.
Je pense à autre chose. Je ne cherche plus mes notifications. Je m'exerce à moins l'aimer. Je m'invente du travail. Non pas que j'aime mon travail, mais c'est pour mieux l'oublier. Je débroussaille mon espace psychique de sa présence envahissante.
25 ans plus tard
Autour de moi, ma tasse, mes lunettes, mes compléments alimentaires, mon livre. Enfin, toute ma vie de retraité·e.
Il n'a pas appelé depuis des semaines. Il vit sa vie, il est grand maintenant. Il ne raconte pas tout à ses parents. Et quand il me raconte son travail, je ne comprends pas.
Moi, je dois l'attendre. Il se dit que j'ai enfin du temps pour moi. Quoique, non : il ne pense pas à moi.
Bientôt, il me fera l'honneur de sa présence, il me prendra dans ses bras et me câlinera. J'adorerai, je l'aime tant. Mais, c'est lui qui choisit, et je ne sais pas quand.
Alors, en attendant, je le déteste un peu.
Je pense à autre chose. Je ne cherche plus à garder mon téléphone sur moi au cas où. Je m'exerce à moins l'aimer. Je m'invente des activités. Non pas que j'aime faire du bénévolat à la médiathèque, mais c'est pour mieux l'oublier. Je débroussaille mon espace psychique de sa présence envahissante.
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albertinefloyd · 2 years
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Mercredi 3 août
Il y a quelque temps, épuisée et à bout de nerfs, j'ai décidé d'essayer une méthode controversée pour que mon bébé fasse enfin ses nuits : la laisser pleurer.
Un peu.
Un tout petit peu.
Je crois que nous sommes légion de jeunes parents dans le même bateau, à nous arracher les cheveux et à tirer sur nos cernes, tout en lisant en boucle "il faut faire ceci... il faut faire cela...". Nous essayons tous diverses techniques plus ou moins fructueuses, et surtout, nous sommes tous ensemble à lire les mêmes recommandations dans les livres et sur Internet, recommandations plus ou moins étayées par la science mais systématiquement hyper culpabilisatrices.
Et en la matière, je n'ai trouvé aucun sujet plus clivant que le fait de laisser ou non pleurer son bébé.
Contre : ça l'angoisse et perturbe son attachement, du coup il va pleurer encore plus !
Pour : un bébé a besoin d'apprendre à être un peu tout seul pour pouvoir trouver le sommeil de façon autonome !
Contre : pas besoin de le laisser pleurer pour ça ! Il suffit de l'apaiser dans son lit sans le reprendre à bras !
Pour : oui mais moi ça ne marche pas ! S'il me voit il ne comprend pas pourquoi je ne le prends pas, du coup il a peur et pleure encore plus !
Contre : c'est parce que tu n'as pas encore essayé ce produit révolutionnaire et génialissime (insérer truc à vendre, genre homéopathie, truc de grand-mère, veilleuse... en ce moment le truc formidable qui sauverait tous les parents serait une veilleuse en forme de loutre qui imite le bruit des battements de coeur, pour rappeler au bébé l'environnement intra-utérin).
Pour : j'ai acheté toutes tes merdes et ça ne marche TOUJOURS PAS. J'ai envie de CREVER.
Contre : bah je sais pas quoi te dire, t'es une mauvaise mère et tu devrais avoir honte. VOILÀ, CHECK MATE BITCH !
À ce stade on va éventuellement voir un pédiatre, pédiatre qui nous répond : oh la la, mais il ne dort pas assez votre bébé, c'est pas bon pour son développement tout ça. Faites quelque chose hein.
Bref, je me suis dit, au point où j'en suis... et j'ai décidé d'essayer la fameuse méthode du 5-10-15.
Ça a marché.
Deux jours.
Et puis tout a empiré et j'ai vécu les pires nuits de ma vie. Retour à la case départ.
Toi le jeune parent désespéré qui passe par là : je te fais de gros bisous, cœur sur toi et toute ta famille, force et honneur tout ça tout ça. Bon courage, dieu sait à quel point tu en as besoin en ce moment.
Mais si tu te demandes si ça vaut le coup d'essayer de laisser pleurer ton bébé...
Bah j'ai pas de réponse à te donner. Peut-être que ça marchera pour toi. Peut-être pas. Parce que ce que je suis en train d'apprendre à la dure, c'est que tous les enfants sont différents. Ils ont des besoins différents, des vitesses de développement différentes, des progrès et des régressions différentes. Et je commence à croire que les "méthodes" n'ont que peu d'impact. Que tout n'est qu'une question de chance.
Du coup, changement de méthode. Retour à l'essentiel. Je ne laisse plus Dana pleurer. Je lui donne le sein quand elle a envie (lui proposer de l'eau en pleine nuit à la place pour qu'elle arrête de me prendre pour un doudou ? Pire idée, cauchemar/20).
Par contre, maintenant, on joue dans le lit tous les trois, Athos, Dana et moi, une demi-heure tous les soirs avant de la coucher. On joue au calme, on lui fait des câlins, des bisous, du peau à peau.
Ça ne marche pas toujours.
Mais pour la première fois, Dana a dormi de 22h à 5h sans se réveiller.
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culturevsnews-blog · 19 days
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Bébé touche-à-tout - Mes doudous - Livre matières bébé - Imagier photo avec matières à toucher
Un tout nouveau titre dans la collection de livres matières de référence ! Chronique : “Bébé touche-à-tout – Mes doudous – Livre matières bébé – Imagier photo avec matières à toucher” est un imagier conçu pour éveiller les sens des tout-petits grâce à une approche ludique et sensorielle. Ce livre se distingue par sa capacité à captiver l’attention des enfants dès leur plus jeune âge, en leur…
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tournesolaire · 28 days
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A toi que j'ai tellement aimé mais qui est devenu un parfait inconnu
On a plus aucun contact, j'ai pas de nouvelles de toi mais je pense a toi souvent tu sais
Je sais que c'est sans doute pas réciproque
Mais je pense encore à toi quand je bois du thé hibiscus cerise
Molang et ses petites chansons m'aident toujours quand je pleure
J'entends encore ton rire résonner dans ma chambre quelques fois
Je retrouve encore quelques fois des petits mots que tu avais caché entre les livres, dans les étagères, dans les tiroirs et les placards
Je fais défiler nos sourires et nos souvenirs sous mes yeux et je suis nostalgique
On était beaux ensemble
On était heureux ensemble
J'ai vraiment honte de dire ça
Mais ces jours-ci
Quelques fois
J'espère que tu puisses être là
Parce que tu savais quoi faire
Tu savais comment m'aider quand j'étais au plus mal
Tu m'aurais enroulé dans un plaid comme tu faisais souvent, bien serrée parce que tu sais que ça m'aide à me recentrer
Tu aurais mis tous mes doudous autour de moi
Tu m'aurais aussi sûrement fait une attaque de bisous haha
Tu m'aurais laissé pleurer contre toi en silence pendant que tu me caressais les cheveux et le dos, en attendant que je sois prête à parler
Tu aurais aussi ramené mon chat, Jacob ou Cooper pour qu'ils fassent des ronrons et des câlins parce que tu sais que c'est la solution magique
Tu m'aurais apporté un thé et une glace
Tu aurais mis des dessins animés à la télé ou alors tu m'aurais proposé qu'on joue à Stardew Valley ou Animal Crossing ensemble pour me changer les idées
Je te connais, tu m'aurais même encore envoyé une jolie lettre dans Animal Crossing
J'aimerais que tu sois là
J'aimerais que tu sois avec moi, rien qu'une journée
Mais ça n'arrivera pas
Parce que maintenant on est seulement deux inconnus qui connaissent presque tout l'un de l'autre, ou en tous cas qui connaissent tout de ce qu'on a un jour été
Maintenant on est deux inconnus qui s'ignorent, alors qu'on a partagé un si long et joli bout de vie ensemble
Ça me rend un peu triste
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justineplanque · 3 months
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Dépendante à l'alcool depuis ses 15 ans, Marie-Claire a réussi à s'en sortir grâce aux Alcooliques Anonymes
L’alcool et la violence ont rythmé la vie de Marie-Claire pendant des années. Abstinente depuis 29 ans, c’est sans complexe qu’elle livre le récit de sa vie. Témoignage.
"J’ai bu mon premier verre à l’âge de 15 ans", confesse Marie-Claire. Cette quinquagénaire aux cheveux bruns ne mâche pas ses maux. On pourrait croire, à tort, que tous les alcooliques traînent derrière eux un bagage rempli de honte et de regret. Ce n’est pas le cas de Marie-Claire. Droite dans ses bottes et sur sa chaise, elle esquisse sa vie.
"Je pense que je suis née alcoolique", lâche-t-elle sans la moindre pudeur. Marie-Claire grandit dans une famille ébranlée par l’alcool. Son père boit beaucoup. À chaque gorgée, le mariage de ses parents sombre petit à petit. Adolescente, elle boit son premier verre d’alcool. "C’est l’effet qui m’a plu, pas le goût. D’un coup, j’avais une sensation de bien-être, je n’avais plus peur de rien", relate la quinquagénaire.
De là, l’alcool s’immisce dans sa vie. Les beuveries débutent, les verres se multiplient puis se transforment en bouteilles. L’alcool est omniprésent dans la vie de l’adolescente. Comme un doudou qu’on ne quitte pas. Elle s’enfonce rapidement.
"J’étais très violente quand je buvais, je cassais beaucoup de choses"
"Au début, je ne me suis pas aperçue que je buvais plus que les autres. Mais avec le temps, j’ai compris que j’avais besoin d’alcool." À cette même période, elle rencontre son premier mari. Rapidement, il comprend qu’elle est dépendante. "J’étais très violente quand je buvais, je cassais beaucoup de choses", explique la Puydômoise. Mais il reste et à 20 ans, elle tombe enceinte. Marie-Claire, elle, continue à boire. "Je buvais peut-être moins, mais je buvais quand même." À six mois de grossesse, elle est hospitalisée. "Mon gynécologue devait savoir que j’avais un problème avec l’alcool."
Pendant deux mois, Marie-Claire passe son temps à l’hôpital. L’alcool lui manque. Alors, à sa sortie, à huit mois de grossesse, elle lève le coude à nouveau. Le lendemain, elle accouche. Son fils n’a heureusement aucune séquelle. Rapidement, l’alcool prend le dessus sur son couple. Elle part vivre chez ses grands-parents avec son enfant. Le manque se fait ressentir, elle fonce direction la pharmacie. "J’achetais de l’alcool à 60° que je diluais avec du sirop de fraise et de l’eau." Pour ne pas se faire prendre, elle cache ses bouteilles dans le landau de son fils.
Marie-Claire trouve malgré tout un emploi dans le commerce. Là, elle rencontre son deuxième mari. "Je suis rapidement partie vivre avec lui." Mais, l’homme est collectionneur de mignonnettes. Elle boit toutes ses bouteilles. Et puis tout s’emballe. Trou noir, tentatives de suicides, alcool, violence, cure de désintoxication, trou noir. "Je ne m’en souviens pas vraiment. Je n’ai pas envie de m’en rappeler." À 24 ans, elle pousse la porte des Alcooliques Anonymes (AA). Pour se donner du courage, elle participe à sa première réunion sous l’emprise de l’alcool. L’ambiance ne lui plaît pas forcément. Les participants sont âgés, des bougies sont posées sur la table et un crucifix est disposé sur le mur. "Je me suis dit, “c’est quoi cette secte ?”", rit-elle. Mais, une phrase résonne en elle comme une mélodie entêtante : "Essaye d’arrêter de boire pendant 24 heures." Elle qui, toute sa vie, n’a entendu que des “Arrête de boire, pense à ton fils”, se sent comprise. Alors, elle essaye. Elle y arrive pendant six mois.
"J’ai rechuté. Après quelques semaines d’abstinence, on ne boit pas pareil, c’est plus violent", avoue Marie-Claire. Avec l’envie d’arrêter l’alcool, elle retourne en réunion. "C’était simple, je me suis dit : ”soit j’arrête de boire, soit j’arrête de vivre.”" Marie-Claire s’accroche. Les Alcooliques Anonymes deviennent ses amis, puis sa famille. "On se rend compte qu’on n’est pas tout seul", sourit-elle. Ses yeux pétillent comme un cachet effervescent au fond d’un verre.
29 ans d’abstinence
Tout va pour le mieux dans la vie de Marie-Claire, deux enfants viennent agrandir sa petite famille. Et puis, tout bascule. L’alcool fait à nouveau irruption dans la vie de la quinquagénaire. Son fils meurt, fauché par un conducteur ivre. "J’étais bourrée de rage, l’alcool m’avait encore pris quelque chose", relate la Puydômoise. Cette tragédie l’éloigne des réunions AA : "J’avais peur que quelqu’un y arrive en voiture, alcoolisé…"
Après quatre ans, elle repousse la porte des Alcooliques Anonymes. Là-bas, elle comprend une chose : pour avancer, elle doit pardonner. "Je ne buvais pas, mais j’avais conscience que la bouteille se rapprochait à grands pas." Alors, elle écrit au responsable de la mort de son fils. Ils se rencontrent dans un café vichyssois. Pendant 1 heure et demie, ils discutent : "Je me suis rendu compte que c’était monsieur tout-le-monde." Quelque temps après, Marie-Claire lui écrit : "Je t’ai pardonné."
Depuis, elle se reconstruit. Toutes les semaines, elle se rend aux réunions des Alcooliques Anonymes : "Je ne bois plus mais je suis toujours une addict." Lundi 23 janvier, Marie-Claire a fêté ses 29 ans d’abstinence. De sa poche, elle sort une médaille célébrant ses années de liberté. Un sourire se dessine sur son visage. Aujourd’hui, elle a décidé d’être heureuse.
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omagazineparis · 3 months
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Mieux vivre son cancer du sein, les conseils d'Adeline Demesy
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"Mes 10 commandements pour mieux vivre son cancer du sein", ouvrage signé Adeline Demesy est plus qu'un simple livre. C'est une mine d'or de conseils feel good qui visent à aider les personnes touchées par ce fléau. L'auteure, ayant elle-même été diagnostiquée d'un cancer du sein, a écrit cet ouvrage pour aider et accompagner les femmes. A l'occasion d'Octobre Rose, O Magazine a interviewé Adeline Demesy. Un guide dédié aux femmes atteintes d'un cancer du sein "J'ai décidé d'écrire ce guide pour aider les personnes touchées par ce fléau. Je pense qu'il est important de garder cette foi dans le cœur pour y arriver", explique l'auteure lorsque l'on interroge sur les raisons qui l'ont poussée à écrire ce livre. Ce guide est un concentré de pensée positive, de motivation et de courage. C'est une ode à soi et à la vie. C'est également ce que nous expose Adeline Demesy lors de l'interview : "quand on veut, on peut. Il n'y a que deux façons de vivre sa vie : l'une en faisant comme si rien n'était un miracle, l'autre en faisant comme si tout était un miracle". Cet ouvrage, "Mes 10 commandements pour mieux vivre son cancer du sein" a été rédigé d'après la vie d'Adeline Demesy. C'est une autobiographie qui a pour but d'inspirer et guider les lecteurs et les lectrices. "Je voulais partager mes trucs et astuces dans un ouvrage à la fois petit et girly. Comme un doudou que chaque personne peut emmener avec elle", confie l'écrivaine. Une auteure déterminée à inspirer les autres Adeline Demesy a déjà été interviewée par O Magazine dans le cadre de son ouvrage de développement personnel "Comment bien respirer la vie ?". A lire également : "Comment bien respirer la vie ?" selon Adeline Demesy Elle s'est lancée dans l'écriture lorsqu'elle a compris que la vie n'attendait pas. Elle le dit elle-même : "J'ai compris qu'il ne fallait pas attendre pour vivre ses rêves". C'est d'ailleurs avec son ouvrage "Comment bien respirer la vie ?" qu'elle dresse des parallèles : l'importance de mieux respirer, se reposer, méditer, être zen, croire en soi et apprendre à bien respirer. Voici un petit exercice simple que nous a décrit l'auteure : "Quand on est stressé, souvent on étouffe, on a du mal à reprendre son souffle. Le rythme cardiaque s'emballe comme des chevaux en furie lâchés dans notre corps. STOP, j'inspire - j'expire et je lâche prise". Dans ce guide, l'auteure s'est servie de sa propre expérience et de son cœur pour écrire. L'objectif étant la simplicité et la facilité de lecture : "Je voulais vraiment m'adresser de façon fluide aux lecteurs et lectrices afin qu'ils puissent s'identifier plus aisément". Elle a également fait appel à des "sœurs de combat" rencontrées via Instagram pour illustrer l'ouvrage de témoignages positifs. Enfin, elle s'est tournée vers une onco-esthéticienne, Sophie, pour avoir des tutos maquillage, soins de la peau et cheveux. Les inspirations d'Adeline Demesy sont multiples. Elle s'imprègne de son quotidien, majoritairement, mais aussi de ce qui l'entoure : la nature, les instants méditatifs, les prières et les affirmations positives. En somme, elle "s'abreuve de la vie, tout sein-plement". Un livre 100% authentique et testé par Adeline Demesy elle-même Adeline Demesy a testé et approuvé tous les conseils listés dans son ouvrage : "J'ai voulu montrer que la guérison est possible quand on s'ouvre à de multiples techniques". Elle s'est alors entourée de personnes positives et de confiance dont un acuponcteur, une guérisseuse d'âme, un médecin chinois et un psychologue. "Je veux montrer le chemin. Je peux citer des auteurs comme Deepak Chopra, Louise Hay, Véronique Jeannot dont les ouvrages sont parlants"ADELINE DEMESY Elle a ainsi écrit l'ouvrage qu'elle aurait aimé lire alors qu'elle traversait cette épreuve. Dans ce livre, plusieurs commandements portent sur l'apparence notamment le teint et les cheveux. L'auteure a pris soin d'écrire sur ce thème car perdre sa féminité est l'une des plus grandes peurs des femmes atteintes d'un cancer du sein. C'est ce que l'auteure résume en une simple tournure de phrase : "En se sentant bien dans sa peau, on se sent bien dans ses baskets ou dans ses talons aiguilles !". "Mes 10 commandements pour mieux vivre son cancer du sein" est un ouvrage qui contient des conseils utiles également pour la vie quotidienne. Il est axé sur le bien-être et la joie de vivre. Il suit la philosophie suivante : "Le bien-être tient grâce à trois grands piliers : santé, alimentation et sommeil". L'hygiène de vie est primordiale pour cet équilibre. Pour cela, il est important de mieux manger, bouger, bien dormir, savoir dire stop et s'entourer de positif. Il faut également ne pas oublier de garder la foi. Le mot de la fin : l'importance de la gratitude et du pardon Comme l'explique Adeline Demesy, "la gratitude est le fait de ressentir de l'amour, de la reconnaissance pour la Vie avec un grand V. Juste se réveiller tous les jours est un cadeau du ciel". C'est une idée semblable à celle de la loi de l'attraction : "quand on remercie d'être présents sur Terre, on attire à soi de jolis présents. La gratitude permet de cultiver d'autres valeurs humaines comme la compassion et l'empathie". Elle insiste également sur l'importance de pardonner. Elle explique que "le pardon est aussi une forme d'amour de soi et envers le monde. Pardonner ne signifie pas oublier. Pardonner signifie simplement lâcher prise sur le passé et avancer". Pour l'avenir, Adeline Demesy a déjà prévu un septième livre. Ce sera un roman initiatique. Pour vous faire patienter un peu, voici ce qu'on peut déjà vous révéler : trois personnages blessés partent en quête de leur bonheur. L'espoir, les miracles et l'amour sont les maîtres mots de cet ouvrage qui sera - nous l'espérons - bientôt disponible en librairie ! Read the full article
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alapagedeslivres · 4 months
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Mon calendrier de l'Avent 2023 : numéro 20
JOUR 20Le livre le plus réconfortant Il me faut un livre doudou : un livre réconfortant, doux, rempli d’espoir. J’ai en tête une auteure qui sait me combler à chacune de ses parutions. Je nomme Virginie GRIMALDI et le dernier roman que j’ai lu d’elle : Une belle vie. Tous les thèmes lui vont. Elle possède une galerie de personnages qui m’émeuvent irrémédiablement. Je pense que ce livre…
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page-a-pages · 6 months
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En voiture, s'il vous plaît
Les albums "Quel train incroyable!" et "Aller bon train" sont parus récemment. Mais on le sait : un train peut en cacher un autre!
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Léo et sa maman attendent sagement sur le quai l’arrivée de leur train. Ils ont un peu d’avance. Une annonce les avertit du passage d’un convoi qui ne s’arrête pas. Et effectivement, un beau train orange traverse la gare à toute allure. A son bord, on aperçoit une quantité d’oiseaux de toutes espèces et de toutes tailles. Le petit garçon en reste bouche bée.
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La maman n’a rien remarqué, elle cherchait quelque chose dans son sac. Voilà qu’un autre train arrive qui, cette fois, est rempli d’animaux terrestres. Le quai s’est rempli entre temps, mais Léo est toujours le seul à avoir remarqué l’étrangeté de la situation. Enfin, leur train arrive. Les passagers montent à bord, le voyage commence. Quelle n’est pas la surprise du garçon quand, en passant sur un pont, il découvre qu’en contrebas, tous les animaux sont réunis et prennent un bain.
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Léo n’a pas rêvé! il a juste la capacité de voir ce que d’autres ne voient plus. Mais d’ailleurs, le jeune lecteur lui aussi a été témoin du passage de ces étranges trains. Il a pu observer les animaux, voir voler deux plumes après le passage du premier train et déchiffrer les destinations inscrites sur les wagons. Et de s’immerger dans la double page qui se déplie à la taille du train et surtout du vaste plan d’eau où s’ébattent les animaux.
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Comment ne pas penser à l’incroyable Règlobus dans lequel prennent place toutes sortes d’animaux ? Ils sont conduits par une rainette au caractère bien trempé qui a concocté un règlement strict sur la façon de se conduire à bord, lequel règlement n’est de loin pas toujours suivi par ses passagers. Pour ce premier album, Pierre Alexis, a reçu en 2022 la Pépite du livre illustré du SLPJ en Seine-Saint-Denis.
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Une petite fille et sa mère partent en vacances en train. Le voyage sera long puisque, partant le matin, elles n’arriveront que le lendemain. Mais quelle excitation à cette idée ! Le récit commence la veille du départ avec les derniers préparatifs. En plus de son doudou, de son carnet et de ses crayons, la petite a choisi d’emporter un abécédaire à l’intention des voyageurs. Et puis nous, car nous faisons partie de ce périple tout au long duquel nous voyagerons en immersion à travers le regard émerveillé de la gamine. Nous l’observerons, elle et sa maman, mais aussi les passagers, leurs activités, l’intérieur du train, les paysages qui défilent, les arrêts dans les gares. L’album est documenté, copieux. Que ce soit aux niveau des illustrations ou du texte, il prend son temps, à hauteur de ce long trajet.
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En filigrane sous les images, un autre récit prend place en résonance, constitué des aphorismes contenus dans l’abécédaire. Sous forme d’un rail sans fin qui traverse le livre, il amène de la poésie et un peu de magie grâce à des dessins libres, griffonnés par Cati Baur.
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L’album suivant a été présenté dans Le Temps du 20 mai 2023
Demain, à l’aube, nous partons en voyage. Nous verrons le soleil se lever, la ville disparaître. Les décors défileront. A un moment donné, brièvement, nous apercevrons la mer. Il faudra encore attendre qu’elle apparaisse dans toute sa grandeur. Et là, nous serons arrivés. Jusque-là, il te faut dormir. Un adulte décrit à un enfant leur voyage à venir, ce qu’ils verront par la fenêtre, une fois assis dans le train qui les mènera au bord de la mer. Mais pour l’instant, ils sont dans la chambre à coucher et ça, le lecteur ne le sait pas, qui les suit au fil des pages dans les décors qu’ils imaginent, et n’entend que le dialogue entre les deux protagonistes, sans les voir. Les paysages qu’ils décrivent sont parfois ponctués de détails qui rappellent le contenu d’une chambre d’enfant : ici, des briques de construction, là un ourson en peluche. En regardant de plus près, on découvre que la lune et les montagnes ont un visage. Entre rêve et réalité, l’album se clôt en silence dans la chambre où l’enfant est endormi dans son lit. A ses pieds, un train en bois ; près de la porte, une valise avec son ours en peluche, chaussé de lunettes à soleil, prêt à partir. La lune, aussi, a fermé les yeux ; les livres – tous en lien avec le voyage – sont bien rangés dans la bibliothèque.
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Simon sur les rails ? Oui, au sens propre ! Le lapin ayant terminé son travail à l’usine de marteaux, il se rend à la gare pour prendre le train de nuit qui le mènera chez son grand frère où il va passer le week-end. Mais le train est annulé. Alors Simon court, il court le long des rails qu’il quitte ensuite pour prendre un raccourci qui le fait escalader une montagne. Enfin, le village et la gare apparaissent. Simon arrivera-t-il à temps ? Car voilà que le train surgit. En 2012, tout nous surprenait avec cet album : la thématique, le rythme, les cadrages, les couleurs en aplats, le choix des paysages dans lesquels ce lapin blanc semblait tout petit, mais bien courageux. Ce n’était que le début, Adrien Albert n’a cessé depuis de nous surprendre.
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Et d’ailleurs, il nous mène en train dans un autre album, paru plus tard : Train fantôme. Et mieux encore, il continuera à nous embarquer puisqu’en janvier 2024 devrait paraître : ChocoTrain. Affaire à suivre…
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De mémoire, car je ne le possède pas, que vous dire de cet album paru en 2012, sinon qu’il m’avait marquée ? Alors voici ce que dit La Joie de lire de Ligne 135 :
« Dans ce livre, inspiré d’un voyage au Japon, le lecteur suit le parcours d’une ligne de monorail du coeur d’une mégapole jusqu’à la campagne. À l’intérieur du train, une petite fille que sa maman vient de quitter sur le quai et qui va rendre visite à sa grand-mère. Les paysages se succèdent, et les pensées de la fillette défilent à leur rythme : quartier des affaires, quartier populaire, banlieue industrielle, no man’s land, forêt… Un livre sur le temps, son appréhension, mais aussi une critique en douceur et par petites touches de notre monde moderne, un monde qui va vite, trop vite peut-être, engendrant inégalités et pollution… Entre paysages réels et allégoriques, dessinés au rotring par Albertine, en noir et blanc, avec juste une touche de couleur pour le monorail, ce livre est une sorte de mélodie philosophique. »
Et Brigitte Andrieux dans La Revue des Livres pour Enfants : « Pourquoi vouloir faire le tour du monde quand il est déjà si difficile de faire le tour de soi-même ? La petite fille ne comprend pas toujours très bien ce que lui disent sa mère et sa grand-mère mais elle est bien décidée à leur prouver, une fois grande, qu'il est possible de réaliser ses rêves. Un minutieux dessin au trait en noir et blanc d'où ressort le beau train (un monorail) en couleurs nous emmène avec ravissement sur ce chemin des possibles, de la ville à la campagne. Une ode au voyage et à la vie. Un texte juste et concis, à la première personne, un format à l'italienne parfaitement adapté au propos, beaucoup de détails à voir dans l'illustration et une formidable invitation à prendre le temps de savourer l'instant présent et à mordre la vie à pleines dents… ça fait du bien ! »
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Autant on peut hésiter à faire une croisière sur un paquebot géant, autant on prendrait un billet pour voyager dans le train d’Hubert Poirot-Bourdain! Ils ont en de la chance ces deux enfants d’y embarquer. Curieux, ils vont parcourir la rame et s’arrêter dans chaque wagon. Imaginez qu’on y trouve un aquarium, une galerie d’art avec, accrochés aux cimaises, des portraits de personnalités (y figurent, entre autres, Babar, Gaston, un maximonstre de Toni Ungerer et le Bon Gros Géant de Quentin Blake), une piscine, un jardin botanique, une bibliothèque, un cinéma, une cuisine, des couchettes et j’en passe. Arrivés en bout du train, nos deux espiègles s’asseyent sagement. Mais serions-nous à destination car voici la gare ? Heureusement, il faudra bien rentrer et reprendre le train.
L’utilisation du leporello se prête particulièrement bien à cette histoire. En carton et sans texte, il offre, une fois déplié, une vue en coupe sur l’intérieur du train du dernier wagon à la locomotive. Empreint d’humour et à l’aspect un peu enfantin, on apprécie l’utilisation d’un trait noir jeté et rapide et de belles couleurs en aplats.
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On citera encore :
Un Train passe, de Donald Crews. Paru pour la première fois en 1981, ce cartonné sans texte aux couleurs arc-en-ciel est un classique toujours édité.
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Le Train des souris où, pour décider ses sept petits à aller à l'école, Maman Souris a une idée formidable: elle invente une voie ferrée qui passe sous un tunnel. Tous les matins, elle se met sur les rails et fait la locomotive. Ses sept enfants et tous les amis s'accrochent à elle, comme des wagons. Là encore un classique, ce d’autant plus qu’on trouve la Famille Souris dans dix albums.
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Boréal-Express. Il y a longtemps, une nuit, la nuit de Noël, un train s'arrête dans la rue devant la fenêtre d'un petit garçon. Invité à y monter, celui-ci y retrouve quantité d'autres enfants vêtus de pyjamas ou de chemises de nuit. Commence alors un voyage fantastique à travers bois, sur des montagnes enneigées, jusqu'au Pôle Nord, le pays du… Père Noël ! Rêve ou réalité?
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Enfin, rendons hommage aux A.T.I. (Les Ateliers du Texte et de l’Image), à Liège, qui abritent le fonds Michel Defourny, et à Brigitte Van den Bosche, sa responsable. Ils ont monté, en 2022, la belle exposition Trains en jeux.
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Ce dernier article, écrit également par Michel Defourny, est paru dans le numéro 26 (janvier-février 2022) de la revue Lectures Cultures
Bibliographie:
Quel train incroyable!, Tomoko Ohmura, L’Ecole des loisirs, 2023 - Dès 3 ans Règlobus, Pierre Alexis, La Partie, 2022 - Dès 3-4 ans Aller bon train, Pauline Delabroy-Allard, ill. Cati Baur, Thierry Magnier, 2023 - Dès 5 ans Notre Voyage, Romain Bernard, La Partie, 2023 - Dès 4 ans Simon sur les rails, Adrien Albert, L’Ecole des loisirs, 2012 - Dès 3 ans Train Fantôme, Adrien Albert, L’Ecole des loisirs, 2015 - Dès 3 ans Ligne 135, Germano Zullo, ill. Albertine Zullo, La Joie de lire, 2012 - Dès 6 ans Le Train, Hubert Poirot-Bourdain, La Joie de lire, 2022 - Dès 3 ans Un train passe, Donald Crews, L’Ecole des loisirs, 0-3 ans Le Train des Souris, Haruo Yamashita, ill. Kazuo Iwamura, L’Ecole des loisirs, 1986 - Dès 3 ans Boréal-Express, Chris Van Allsburg, L’Ecole des loisirs, 1986 - Dès 8 ans
Et Sophie van der Linden de rappeler les trains d'Anne Brouillard, du premier Voyage (1994), chez Grandir, au Voyage d'hiver (2013), chez Esperluette.
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