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#Mon Impératrice
7tyrantsofficial · 1 year
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empiredesimparte · 9 months
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Napoléon V: Would you like to go swimming with me? Charlotte: Hmm no, I think I'll stay and rest Napoléon V: Are you still studying? Charlotte: No, no, I'm just going to lie down. I already studied this morning
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Napoléon V: I've never noticed how studious you can be Charlotte: How should I take it? Napoléon V: I mean, you're a good student, but I never thought…
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Charlotte: I have to say that with my new title, I'm more concerned about doing well. I don't want to be "average" Napoléon V: Being empress doesn't mean you have to be "above average" in your exams Charlotte: Of course it does, Louis. In any case, aiming for the average, no matter who you are, is incomprehensible
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Napoléon V: mmm, I'd say it depends on the subject - you can't be up to scratch everywhere Charlotte: Do you really think your examiners will give you a below-average mark? Napoléon V: Our papers will be anonymous Charlotte: Such innocence, darling
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Napoléon V: How would they know? Charlotte: Logic. There are very few of us taking the exam exceptionally during the summer. Maybe twenty students. In the batch, there's a lot of feminine handwriting, and yours is masculine and particularly illegible, so particularly recognizable Napoléon V: If you say so. All the more reason to revise at the last minute
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Charlotte: That's not what I meant. But, well done Napoléon V: Do you think they'll "spare" you too? Charlotte: Women are more rarely spared, my dear
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⚜ Le Cabinet Noir | Honeymoon, Motu at Bora-Bora, 10 Messidor An 230
Beginning ▬ Previous ▬ Next
Napoléon V and his wife Charlotte enjoyed the idyllic calm of their honeymoon. Away from the hectic pace of royal life, the young two lovers rediscovered each other.
⚜ Traduction française
Napoléon V et sa femme Charlotte profitent du calme idyllique qu'offre leur lune de miel. En dehors du rythme très encadré de la vie royale, les deux amoureux se découvrent de nouveaux visages.
Napoléon V : Tu veux venir nager avec moi ? Charlotte : Hmm non, je vais rester me reposer Napoléon V : Tu révises encore ? Charlotte : Non, non, je vais simplement m'allonger. J'ai déjà étudié ce matin
Napoléon V : Je n'avais jamais remarqué à quel point tu pouvais être studieuse Charlotte : Comment dois-je le prendre ? Napoléon V : Je veux dire, tu es bon élève, mais je ne pensais pas que...
Charlotte : Je dois dire qu'avec mon nouveau titre, j'ai davantage le souci de bien faire. Je ne veux pas être "moyenne" Napoléon V : Être impératrice ne nécessite pas d'être "au-dessus de la moyenne" aux examens Charlotte : Bien sûr que si, Louis. De toute façon, viser la moyenne, peu importe qui l'on est, c'est incompréhensible
Napoléon V : Hmmm je dirais que cela dépend des matières, on ne peut pas être à la hauteur partout Charlotte : Penses-tu réellement que tes examinateurs te mettront une note au-dessous de la moyenne ? Napoléon V : Nos copies seront anonymisées Charlotte : Quelle innocence, chéri
Napoléon V : Comment pourraient-ils savoir ? Charlotte : De la logique. Nous sommes très peu nombreux à passer l'examen exceptionnellement pendant l'été. Peut-être une vingtaine d'élèves. Dans le lot, il y a beaucoup d'écritures féminines, et la tienne est masculine et particulièrement illisible, donc particulièrement reconnaissable Napoléon V : Si tu le dis. Raison de plus pour réviser au dernier moment
Charlotte : Ce n'est pas ce que je voulais dire. Mais, bien joué Napoléon V : Penses-tu qu'ils vont toi aussi "t'épargner" ? Charlotte : Les femmes sont plus rarement épargnées mon cher époux
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chic-a-gigot · 1 year
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La Mode illustrée, no. 14, 6 avril 1863, Paris. Robes et Etoffes des Mins du Louvre r. de Rivoli. Ameublements et Bronzes de la Mon de Commission Générale r d'Hauteville 53.
Description de toilettes:
Robe de soie fantaisie, vert clair, ornée d'un volant de 25 centimètres de hauteur, d'un vert plus foncé; posé à plis crevés sur le bord de la robe, il est garni d'une guipure noire posée à Plat, de 4 à 5 centimètres de largeur. Au-dessus du volant, deux ruches chicorée pareilles à la robe, découpées, encadrent un entre-deux de guipure noire; le corsage, montant, est à revers garnis de ruches chicorée; il forme gilet par devant; il est partagé derrière en trois petites basques. Manches peu laiges, garnies de guipure et chicorée, arrondies et un peu fendues sur le bord inférieur. Col brodé en organdi, sous-manches bouillonnées en organdi blanc.
Robe en poult-de-soie noire, façon demi-impératrice. Jupe montée sur trois gros plis, l'un au milieu du dos, l'autre de chaque côté. La jupe est garnie avec trois bandes de velours noir lisérées de blanc, coupées à intervalles égaux d'un velours noir, disposées en dents aiguës fixées par de gros boutons de velours noir sur toutes les coutures, ou même à espaces plus rapprochés. Sur le corsage on forme, avec le velours, un revers qui se continue en pointe sur chaque épaule et sur le dos. Les manches sont à coude, avec parements, et garnies de boutons et velours. Chapeau en crêpe blanc, doublé de soie, recouvert de tulle noir de dentelle, orné de velours noir et de gros bouquets de roses.
Col et poignets de manches en batiste brodée.
Fancy silk dress, light green, adorned with a flounce 25 centimeters high, darker green; posed with creases on the edge of the dress, it is trimmed with a black guipure laid flat, 4 to 5 centimeters wide. Above the ruffle, two chicory ruches similar to the dress, cut out, frame an insertion of black guipure; the bodice, high, has lapels trimmed with chicory frills; it forms a waistcoat in front; it is divided behind into three small Basques. Sleeves not very heavy, trimmed with guipure and chicory, rounded and slightly split on the lower edge. Embroidered collar in organdy, bubbled under-sleeves in white organdy.
Dress in black poult-de-silk, half-empress style. Skirt mounted on three large pleats, one in the middle of the back, the other on each side. The skirt is trimmed with three strips of black velvet edged in white, cut at equal intervals from black velvet, arranged in sharp teeth fixed by large black velvet buttons on all the seams, or even at closer spaces. On the bodice we form, with the velvet, a lapel which continues in point on each shoulder and on the back. The sleeves are elbow-length, with facings, and trimmed with buttons and velvet. White crepe hat, lined with silk, covered with black lace tulle, decorated with black velvet and large bouquets of roses.
Collar and sleeve cuffs in embroidered cambric.
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corinneecrivaine · 10 months
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Willow TV Show fanfiction story
Part 8
Graydon
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Galladoorn.
Le roi Hastur faisait les 100 pas dans la salle du trône. Préoccupé. Comment ? Quel plan allait-il pouvoir mettre en place afin de répondre aux attentes du Wyrm, lui apporter Willow et Elora ?
Lorsqu’un garde entra, affolé, essoufflé, impossible de s’exprimer clairement : Mon Seigneur…. Je…. Il… Le… Prrrrr…
Hastur s’énerva : Parle !!!!!! Où je te mets aux fers !!!!!!
Le jeune garde n’eut pas le temps de s’expliquer que les portes de la salle du trône s’ouvrirent brutalement, ébranlées par une violente bourrasque. Deux êtres entrèrent.
Le roi reconnut la voix masculine et se retourna aussitôt.
Graydon : Bonjour père.
A la vue de son fils, se tenant devant lui, Zivian, fut stupéfié. Il prit quelques secondes avant de pouvoir répondre.
Hastur : Tu es mort !!!!
Graydon : Ho non je suis bien vivant, père, et plus puissant que jamais.
Son fils n’était plus le même. D’une personne effacée, manquant entièrement de courage et de confiance, Zivian avait devant lui, un être au regard obscur et maléfique. Tout vêtu de noir, les cheveux en arrière. Graydon portait un tallcoat gothique brodé avec des soieries, le col relevé, un gilet de satin noir et une chemise rouge sang. Des boutons dorés représentaient le sigle du Wyrm. Un pantalon de cuir noir, des bottes jusqu’aux genoux.
A ses côtés, Dark Elora, aux cheveux courts, oranges, vêtue d’une combinaison de cuir, noire, échancrée, ajustée, dessinant parfaitement les courbes de son corps. Elle avait le regard sombre, pernicieux, tout indiquait dans ses yeux, la froideur, le désespoir, les ténèbres et la haine.
Hastur : Non. Tu n’es pas mon...
Graydon : C’est ainsi, que vous accueillez le retour de votre fils. Ne suis-je pas devenu ce que vous vouliez que je sois !!!!!
Hastur : Ce que je voulais de toi, c’est que tu me donnes un héritier à Tir Asleen afin de me rendre ce que tu m’as enlevé !!!!!
Le rire sarcastique de Grayon raisonna dans la salle du trône, glaçant l’atmosphère et figeant de terreur le roi.
Graydon : Dermot, le fils prodige, l’héritier du trône, celui qui était voué à gouverner Galladoorn et Tir Asleen.
Graydon s’écria : Ce n’était qu’un faible !!!! Refusant les combats et les armes !!!!
Il s’exprimait avec un sourire diabolique : Ce fut si facile pour moi de le balancer de l’arbre. J’ai utilisé sa faiblesse, la confiance qu’il avait en moi.
Zivian ne put contenir sa colère et se jeta sur son fils afin de le frapper mais Graydon le propulsa contre le siège du trône, d’un éclaire rouge surgissant de sa main. Hastur s’écroula. Grayon se rapprocha de lui.
Graydon : Toute ma vie vous n’avez fait que me discréditer, m’humilier. Je n’étais pas le fils digne de porter le nom des Hastur. Je n’étais qu’une honte pour vous. Regardez-moi !!!
Il prit le visage de son père entre ses mains l’obligeant à le fixer droit dans les yeux et s’écria : Regardez-moi !!!! Je suis le résultat de vos attentes !!!!
A ce moment là, la reine Arianna, informée du retour de son fils, entra dans la salle.
Arianna : Graydon, mon fils, vous êtes vivant.
Heureuse de le retrouver, elle accourut vers lui.
Surpris, Graydon eut un geste d’hésitation et laissa sa mère le prendre dans ses bras. Mais Dark Elora, s’apercevant du changement, s’adressa aussitôt au jeune homme.
Dark Elora : Graydon, reste à mes côtés. Comment peux-tu oublier ce qu’ils t’ont fait ! Le sacrifice de ton corps, de ton âme !
La rage, la colère l’envahirent de nouveau et il repoussa sa mère toute affolée.
Arianna s’adressa à Dark Elora : Qui êtes-vous, qu’avez-vous fait à mon fils !
Dark Elora : Je suis… Votre impératrice Elora Danan (dit-elle sur un ton sarcastique) Votre fils s’est juste libéré de toutes ses peurs, il a tout simplement compris qui il pouvait être réellement. Je n’ai fait que terminer ce que vous aviez commencé à sa naissance.
Arianna, interloquée, perdue : Vous… Elora Danan… L’impératrice !!! De quoi parlez-vous !
Dark Elora s’adressa à Zivian : Vous ne lui avait rien dit, mon roi.
Hastur : Vous n’êtes pas Elora Danan.
Graydon : Mère, laissez-moi vous raconter.
Il existe dans les catacombes de notre château, une pièce dédiée aux sacrifices de l’Ordre du Wyrm. Le jour de ma naissance, mon cher père, me mena en ce lieu et me posa sur un temple de pierre. Des prêtres, 6 en tout, cachés sous leurs tuniques à capuche gris anthracite, l’un d’eux me déposa dans un baptistère rempli du vermiscus et commença une incantation en Pnakotic. Ce fut ainsi, tous les ans, à la date de ma naissance, je subissais ce rituel ignoble.
Lorsque j’atteignis l’âge de 10 ans, ce que père me fit subir fut un véritable calvaire. Régulièrement il me mena dans cette pièce aux supplices, enchaîné sur cette dalle des tortures, bâillonné afin de ne pas être entendu, les prêtres marquèrent mon torse des incantations inscrites dans le Malatrium tout en les fredonnant à haute voix.
Je suppliais père d’arrêter tout cela. Je pleurais. Je me mettais à genoux. Mais il ne m’écoutait pas. Il me traitait telle une offrande.
Les soirs, seul, dans ma chambre, j’implorais la mort de venir me chercher pour mettre un terme à toute cette abomination. J’étais sujet à des visions me représentant comme une personne démoniaque, assassin, voire diabolique. La seule force qui m’a permis de tenir fut votre amour, mère. Cet amour que vous me procuriez chaque jour. Je ne savais plus qui j’étais. Je sentais ce pouvoir, cette force grandir en moi. Me rendre invulnérable, puissant.
Puis vint cet instant maudit, où je poussai mon frère de cet arbre. Ce jour où je ressenti toute cette force et cette satisfaction de mon geste. Ce jour où je n’eus aucun remords.
Ce jour là, père me mena pour la dernière fois dans cet enfer. Il expliqua aux prêtes ce que je venais de faire subir à mon frère. De nouveau, enchaîné, bâillonné. Cette fois-ci, les prêtes firent une incantation afin de mettre en sommeil toute cette puissance qui grandissait en moi.
Mais lorsque je fut contaminé par le Lich et que Willow et Elora utilisèrent le Malatrium pour me libérer, des flashs de ces instants de tortures me virent à l’esprit. Je mettais cela sur la peur, le manque de courage, le faible que j’étais. Tout au long de cette quête pour sauver le prince, j’écoutais les enseignements de Willow à Elora. J’apprenais. Petit à petit je sentais toute cette magie s’éveiller, m’enivrer d’un intense pouvoir. Lors de mon sacrifice pour sauver Elora…
Dark Elora : L’autre Elora, la gentille pas moi.
Graydon : Tout me revint, tout ce que père m’avait fait subir. Tous ces cauchemars n’étaient en fait que mon passé. Un passé dissimulé par la magie mais que le Wyrm avait enfin libéré. Je compris qui j’étais réellement. Le Wyrm m’avais libéré de toutes mes peurs et croyances. Toute une vie de mensonge. Il me permit de découvrir ma nouvelle vérité. Mes peurs et les choix que j’avais faits.
Arianna était toute abasourdie par ses révélations : Zivian, je t’en prie, dis-moi que c’est faux.
Hastur : Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour notre famille !!!!
Graydon : Faux !!!! Vous ne l’avez fait que pour le pouvoir. Vous êtes tellement assoiffé de pouvoir que vous n’avez pas hésité à vendre vos fils !!!!!
Dans sa fureur, Graydon attaqua son père avec des éclairs sortis de ses mains. Voyant son mari se faire torturer par son fils et toute cette animosité qui vibrait dans le regard du jeune prince, Arianna essaya de le ramener à la raison.
Arianna : Graydon, je t’en prie !!!! Arrête !!!!
Mais il ne l’écoutait pas.
Elle radoucit le ton de sa voix : Graydon, mon fils, je t’en prie.
Le jeune prince se retourna, vit le visage apeuré de sa mère et laissa son père, à moitié abattu par la force de frappe qu’il venait de subir. Le roi trouva la force pour appeler les gardes.
Hastur : Gardes !!!! A l’aide !!!!
D’un simple geste, Dark Elora, fit apparaître the Scourge, the Doom and the Lich accompagnés des Death dogs.
Les gardes entrèrent, un combat s’amorça contre les sbires d’Elora. Un affrontement meurtrier et épouvantable. Chacun des chevaliers de la garde périssaient sous les armes des Gales et les attaques des Death dogs. Les cadavres jonchaient le sol de la salle du trône. Des corps transpercés, déchiquetés, démembrés, décapités, le sang des morts s’écoulait sur le sol. Cet affrontement vit la défaite des chevaliers de Galladoorn et la victoire des Gales.
Graydon : Seriez-vous prêt à sacrifier tous vos hommes.
Zivian resta silencieux.
Graydon : Je te laisse la vie sauve, pour l’instant. Ramènes-nous le sorcier et l’Impératrice et je déciderai de ton sort. Désormais Galladoorn m’appartient.
*******
Assis sur le trône de Galladoorn, Graydon se concentrait, les yeux fermés, ralentissant sa respiration. D’un seul coup il les ouvrit, brusquement et prononça le nom d’Elora.
Au même instant, la jeune impératrice, aux côtés de Willow pour parfaire son entraînement à la magie, eut la vison du visage de Graydon et tomba, déstabilisée.
Elora : Graydon.
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 7
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour bonjour,
Je continue très vite la critique du tome 10 de Tara Duncan. L’intrigue m’a lancée, j’ai envie de savoir la suite et de poursuivre mes petites critiques tant que je suis encore en vacances !
Dans le chapitre précédent, Lisbeth venait d’apprendre qu’elle avait été empoisonnée pendant des années, l’assassin était arrêté et il était décidé de discuter de la question avec Safir, l’ami vampyr de Tara.
On peut maintenant poursuivre l’histoire avec le concerné, dans ce chapitre qui s’intitule « Safir : Ou comment se retrouver dans une situation où l’on voit sa vie défiler devant ses yeux et où l’on regrette de ne pas être beaucoup plus vieux, histoire que ça dure plus longtemps. ».
J’espère sincèrement qu’on va pas tenter de le tuer aussi, sinon je vais finir par ouvrir un bingo de mes favs que l’intrigue tente d’assassiner.
« Tara avait totalement tort.
Safir Dragosh le vampyr n’était pas inquiet.
Il était terrifié.
Ce n’était pas un sentiment très agréable. Après tout, il était un redoutable prédateur, au sommet de la chaîne alimentaire ; normalement, c’était lui qui était censé terrifier, pas le contraire.
Mais comment ne pas être épouvanté par les démons ? Ils étaient, à ses yeux, la quintessence du mal. Une sorte d’organisme monstrueux avide de chair et de sang qui n’aurait de cesse d’avoir tout dévoré. »
Eeeeet top !
Je suis désolée autant que vous, ça devient vraiment une habitude, cette histoire, mais faut admettre que « qui n’aurait de cesse d’avoir tout dévoré », ça n’a pas de sens. « tout », ça réfère à quoi ? L’univers ? Et « qui ne s’arrêterait pas avant d’avoir tout dévoré », ça sonne mieux.
Mais bref, on a le droit à un peu de Safir qui s’inquiète de la situation ! Un personnage secondaire dont les préoccupations sont legits, oh mon dieu ! Je jubile !!! Je suis pas sarcastique, c’est le deuxième meilleur moment de ma lecture de ce livre.
« Cette… cette stupide humaine, cette Impératrice de pacotille osait évoquer un accord avec les monstres. Et parlait même d’un mariage. Ce n’était même plus absurde, c’était indigne. Humains à courte vue et courte mémoire ! Ils ne savaient pas, ils n’avaient aucune idée de ce qu’étaient réellement les démons. Oh, ils en avaient peur, de cela il était sûr. L’Impératrice avait eu beau leur opposer tous les arguments les plus logiques pour autoriser le roi des démons à venir sur AutreMonde, Safir avait bien senti qu’elle était mal à l’aise. Il ne l’avait pas approchée, restant discrètement à l’arrière de la délégation vampyr venue protester contre l’arrivée programmée des démons. »
Un personnage secondaire allié des protagonistes et qui dénonce les conneries de Lisbeth pour ce qu’elles sont, c’est Noël… continue, Safir <3
« Cela dit, l’Impératrice l’avait surpris. Les avait tous surpris. Alors que la discussion devenait véhémente entre l’ambassadeur vampyr D’ravil et Lisbeth, celle-ci avait tranché d’un ton sec.
— Le démon arrivera exactement en même temps que la délégation Dragon. Les gardes qui les escortent seront exactement le même nombre. Notre première ligne de défense contre les démons sera donc les dragons. Leurs vieux adversaires. Ce sera un excellent test afin de voir comment ils vont réagir. Les uns comme les autres. Et je ne vais pas les recevoir ici. Nous choisirons un autre lieu, plus neutre qu’AutreMonde. Je n’ai pas envie, s’il s’agit d’une invasion déguisée, que les démons aient le travail mâché en s’emparant de ce palais et de cette planète, si c’est leur but.
Un épais silence était tombé dans la pièce où elle avait reçu la délégation en privé. Puis les vampyrs s’étaient inclinés. C’était un bon plan. Les dragons et les humains, ensemble, étaient plus forts que les démons, ils l’avaient abondamment prouvé. S’il réagissait, le roi des démons risquait fort de devenir un otage précieux. Oui, ce genre de plan, les vampyrs pouvaient le comprendre. Et l’approuver. »
Le plan est pas incohérent, mais venant de la meuf qui crie devant tout le monde qu’elle a été empoisonnée pendant des années avant de penser à être discrète, j’ai comme le pressentiment que ça va déraper.
« Mais Safir, lui, ne l’approuvait pas. La veille, il s’était éclipsé à la recherche de Tara afin de lui faire part de son inquiétude. Mais si la jeune fille partageait cette inquiétude, elle n’avait pas conscience, suffisamment à son goût, de l’urgence de la situation. Elle ne devait pas approcher les démons. Elle devait s’en méfier, elle devait les craindre et les haïr.
Mais comment lui faire comprendre ? »
SAFIR JTM OFFREZ LUI LE MONDE.
« Il faisait les cent pas dans la suite qui lui avait été attribuée. Depuis qu’il avait aidé Tara, Omois lui avait offert une suite à demeure dans le palais (bon, ce n’était pas un si gros effort, vu qu’il y en avait des milliers comme celle-ci). Les décorateurs avaient suivi ses indications et, comme chez lui, les signes mathématiques et les équations défilaient sur les murs noirs, symboles d’argent apaisants.
Mais cela ne l’apaisait pas.
Il contempla sa tasse de sang de poulet du petit déjeuner avec morosité. Il n’avait pas faim, l’inquiétude lui coupait l’appétit. Il se drapa dans sa robe sombre parsemée des mêmes symboles argentés que sur les murs, ses longs cheveux noirs balayant son visage angoissé. »
Bon, je mettrais bien un autre « L’Oréal, c’est pas du tout le moment », mais le passage descriptif se justifie, Safir n’est pas le personnage qu’on a le plus croisé, et en plus il n’est pas en situation d’urgence, donc un rappel de son environnement et de son apparence ne sont pas malvenus.
Je suis biaisée, n’est-ce pas ?
Safir a un autre problème, assez grave. Avant qu’elle se transforme, Selenba et lui étaient fiancés. Il est désormais en couple avec Satila, la sœur de cette dernière ; mais malgré tous ses efforts, il n’arrive pas à se débarrasser de son amour/obsession pour Selenba. Il a tout à fait conscience d’à quel point c’est néfaste, d’ailleurs la narration compare ça à ce que ressent Magister pour Selena, la mère de Tara. Et, wow. J’ai vaguement l’impression de suivre un vrai personnage ? Avec des vrais problèmes ? Faut que je m’assois, là, c’est trop.
Les pensées de Safir sont interrompues par une voix qui l’interpelle et qui est celle de Selenba, et ARGH. J’aurais préféré que ce soit Satila. On ne l’a pas assez vue dans les bouquins, elle mérite son apparition, non ? Ce ne serait pas intéressant qu’on voit réellement leur relation et les tentatives qu’il fait de mener une vie de couple normale avec elle ? Qu’elle s’aperçoive qu’il est plus froid qu’il le devrait ? Qu'on ait le droit à son ressenti à elle aussi ?
Bon, qu’est-ce qu’il y a, Selenba ? Tu viens le tuer ? Super, je prépare le bingo…
« S’efforçant de remuer le moins possible, il murmura :
— Tu es venue me tuer, Selenba ?
Il aurait voulu que sa voix soit plus cassante, car elle traîna traîtreusement sur les dernières syllabes du nom de son ancienne fiancée. (En vrai, j’aime beaucoup ce genre de détails. Se faire trahir par une intonation plutôt que d’expliquer dans les dialogues pourquoi est-ce que l’autre nous manque, malgré tout, c’est… je sais pas. C’est poétique, dans un sens.)
Ce que celle-ci ne rata pas, évidemment. Elle secoua ses longs cheveux d’un blanc d’os et, à son immense surprise, recula, rengainant ses longues griffes.
Elle prit une pose de pin-up (m-mais quoi.), les mains sur les hanches, et lui lança un étincelant sourire.
— Te tuer ? Quelle idée saugrenue ! Pas du tout. C’est pour Toi, répondit- elle en insistant sur le T. Je suis revenue pour Toi. Je suis prête.
— Quoi ? Mais prête à quoi ? répondit Safir en ayant la pénible impression d’être passé dans une dimension parallèle où il ne comprenait plus rien à rien.
— Comment ça, prête à quoi ? Mais à être guérie, bien sûr ! Et à t’épouser ! Je me rends, je t’aime, je t’ai toujours aimé et j’ai quitté Magister ! »
...
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J’ai le droit de savoir quand est-ce que je suis passée d’une scène plus ou moins intéressante à la trente-neuvième rediff de l’épisode 283 des Feux de l’amour ?
Non mais c’est une blague, y a un changelin qui s’est glissé dans la scène, c’est pas possible.
Ou, si on se réfère au titre, c’est une feinte cruelle de la part de Selenba pour tourmenter Safir avant de l’éliminer. J’espère vraiment que celui-ci va comprendre son bluff, parce que là c’est plus des gros sabots qu’a Selenba, c’est deux poutrelles en béton vissées à ses chevilles.
Bref, une transition (qui nous ramène au même endroit, au même moment) plus tard…
« Safir avait l’impression d’avoir reçu un traduc poilu sur la tête. L’un de ceux qui pesaient au moins trois tonnes.
[...]
— D’accooooord, fit-elle patiemment. Quelle est la partie que tu n’as pas comprise ? Celle où je dis que je veux être guérie ou celle où je t’annonce que j’ai quitté Magister ?
OK, là, c’était deux traducs qu’il eut l’impression de recevoir sur le crâne.
— Tu… tu as quitté Magister ? Mais… »
Pourquoi tu la crois. POURQUOI tu la crois. Pourquoi. Pourquoi. Safir, reste avec moi. Tu te prétendais intelligent au début du chapitre. Pas toi aussi, je t’en conjure. Stp, ton crush peut pas te rendre aussi bête.
« — C’est un vrai loser, celui-là, grogna Selenba en regardant pensivement ses longs ongles assortis à la couleur de son cuir (Selenba, si tu te comporte encore comme une ado, je vais te prendre par les cheveux et je vais te mettre dans la piscine et je vais retirer l’échelle et je vais ajouter un plafond à la piscine). Incapable de vaincre Tara, pathétiquement amoureux de Selena, cet imbécile s’est fait mordre. Par la femme de sa vie. Qui était un loup-garou.
Elle dévisagea Safir qui n’était visiblement pas au courant et la regardait avec horreur. Et une totale incompréhension.
— Mais Selena est morte ! »
C’EST LA SEULE QUESTION QUI TE PRÉOCCUPE ??? Safir, chaton, Selenba vient d’évoquer l’amour pathétique de Magister envers Selena, ça te rappelle pas quelqu’un ? Ça te rappelle pas un parallèle que tu as fait dans ta tête il n’y a pas cinq minutes et qui devrait t’inciter à être prudent et à te barrer d’ici avant d’être tué ? Et elle vient de parler du fait que Magister s’est fait mordre par un loup-garou, je… Bon, admettons, c'est vrai qu'apprendre que Selena a fait ça n'a aucun sens, mais justement ! C'est toutes les paroles de Selenba qu'il faudrait remettre en question, là.
« — Il l’a fait revenir. Sauf qu’elle l’a attaqué. Et croqué. Enfin pas elle, mais une petite fille qui… (Selena, t’es à deux secondes à pied de la piscine. Gaffe à ton cul.)
Safir lui opposa un regard vitreux et elle décida d’éviter les détails inutiles. (Safir, ce que je disais de Moineau et de sa façon de gérer une situation de crise dans le chapitre 4 s’applique aussi à toi. T’es face à ton ex que tu aimes encore malgré tout et qui t’apprend des nouvelles absurdes, joue encore une fois les blasés et tu perds ton immunité auprès de moi.)
— Bref. Disons que le corps de Selena l’a mordu. Magister est un loup-garou maintenant.
Safir se sentit chanceler sous le choc. Il raidit les genoux. Pas question de se montrer faible devant Selenba. Elle était comme un requin. Si elle sentait qu’il était moins fort, elle était capable de l’attaquer.
Il se détourna d’elle et fonça sur l’ordimagique. »
Oh, beau réflexe, tiens. Tourner le dos à ton ennemie redoutable qui est capable de profiter du moindre accès de faiblesse, je me demande ce qu’il va se passer, tiens.
Safir contacte Tara sur la ligne d’urgence pour lui apprendre que Magister s’est transformé en loup-garou, c’est… absolument stupide. Pourquoi tu te fies à ce que raconte Selenba ? Pourquoi tu n’attends pas qu’elle soit partie pour discuter de ça avec Tara sans qu’elle le sache ?
Évidemment, Tara est déjà au courant, on le sait depuis le tome précédent.
« Safir sursauta lorsque Selenba se pencha sur son épaule gauche. (Contre toute attente, elle n'essaie pas de le poignarder par surprise. C'aurait été plus intéressant)
— Coucou ! fit joyeusement la vampyr à Tara. Devine qui vient dîner ce soir, enfin petit-déjeuner ce matin ?
Tara en resta bouche bée.
Safir intervint avant que la jeune fille ne lance l’alarme et ne réveille tout le palais.
— Selenba a quitté Magister. Elle est revenue, elle veut être guérie.
— Et je veux l’épouser, précisa la vampyr avec un grand sourire »
POUR QUELLE RAISON, GRANDS DIEUX, EST-CE QUE TU LA CROIS SUR PAROLE ?
Mais mon Dieu mais Safir, on t’a grillé les neurones au chalumeau, c’est pas possible ?? Putain, je connais l’adage « l’amour rend bête », mais pour un type qui dénonce la stupidité des actions de Lisbeth, tu vaux vraiment pas tripette à côté ! On parle d’une meuf qui est fidèle à Magister depuis des années, qui a essayé de tuer tout le monde dans l’entourage de Tara, toi compris (probablement, j’ai pas le souvenir de tous les bouquins en tête, mais ça m’étonnerait pas) ! Pourquoi penser que ce qu’elle dit est ne serait-ce qu’un peu vrai ? En dehors de la possibilité qu’il s’agisse d’une magouille tordue de Magister, Selenba n’est simplement pas fiable, prise seule !
« — L’épouser ? Votre tête est mise à prix, Selenba. Vous avez déjà eu votre chance, répondit-elle froidement, lorsque je vous ai guérie une première fois. Vous l’avez refusée en buvant de nouveau du sang humain. Je ne vois pas très bien pourquoi on vous en donnerait une autre.
— Hum… fit pensivement la vampyr, peut-être parce que j’ai sauvé tes jolies fesses et accessoirement la Terre, en ne tuant pas Demiderus et en contrant les plans de Magister pour s’approprier les objets démoniaques ? Tara pinça les lèvres. Malheureusement et même si c’était pour servir se propres plans, à savoir continuer à se nourrir des Terriens sans défense,
Selenba avait raison. Elle les avait effectivement aidés. Et leur avait sauvé la vie.
Slurk.
La vampyr éclata de rire en voyant la tête de Tara. »
Slurk de quoi ?! T’as un contrat qui t’oblige à faire confiance à une personne sous prétexte que celle-ci t’a sauvé la vie, poulette ? Non parce que Magister aussi t’a sauvé la vie, ça l’a pas empêché de revirer aussi.
Apprenez de vos erreurs, bon Dieu.
« — Moi, j’étais là lorsque Magister s’est fait mordre. Mais toi, petite humaine, comment le sais-tu ? Il est venu te voir, il t’a prévenue ? Il t’a demandée en mariage lui aussi ? Comme le dragon et le démon ?
Tara sursauta.
— Yerk, non, quelle horreur ! Je n’ai pas à vous répondre. Cela ne vous regarde pas. Je le sais et c’est tout.
Ne jamais donner d’informations gratuitement à ses ennemis. Cela faisait partie de ce que lui avaient appris l’Impératrice et l’Imperator lors de sa formation d’Héritière. (Oui enfin bon, Lisbeth « J’AI ÉTÉ EMPOISONNÉE PENDANT DES ANNÉES OMG » Duncan a dû la sécher, cette formation. Et puis franchement, t’appelle ça être formé ? C’est le genre de chose qu’on t’apprend day one)
[…] La vampyr se renfrogna. Elle avait déjà découvert que Tara, en dépit de son très jeune âge, était difficile à manipuler (wow, Tara tombe pas dans le piège marketé piège indiqué avec des panneaux « piège ». Je suppose qu’elle est un peu plus compétente que Safir). Elle décida de ne pas insister.
Elle apprendrait bien un jour comment la fille avait fait pour découvrir ce qu’elle pensait être un secret bien gardé… et qu’elle comptait utiliser afin de montrer à quel point elle pouvait être utile. »
Selenba leur apprend aussi que c’est Magister qui est à l’origine de la tentative d’assassinat sur Mourmur, et qu’elle est bien celle ayant permis d’empoisonner Lisbeth. Donc… elle veut vraiment se réformer ? Comme ça ?
Je… non, en fait. Non.
« Selenba regarda Safir et s’étira, attirant délibérément l’attention du vampyr sur sa magnifique silhouette.
— Elle est dure en affaires, la petite, dit-elle. Alors, en attendant qu’on vienne m’arrêter et m’interroger, qu’est-ce qu’on pourrait bien faire, toi et moi ?
Elle se rapprocha de sa démarche de panthère, suggestive et ondulante. Safir déglutit. Tressaillit lorsqu’elle posa ses mains sur son torse. Par tous les dieux d’AutreMonde, pourquoi était-il incapable de résister à cette femme ? »
Je vais vomir.
C’est bon, vous pouvez tout annuler. J’aime plus Safir. Il m’aura fallu sept pages, mais j’aime plus Safir. C’est un con doublé d’un sale ingrat, qui n’a aucune considération pour Satila. Il ne pense pas un instant à elle, pas un instant au fait qu’elle a été là pour lui et l’a soutenu avec patience malgré tout. Il ne pense pas à se montrer compatissant envers elle, à voir ce passage comme une épreuve qu’il lui faut surmonter. Le premier obstacle, la première tentation ? Il cède. Tout ce qui compte, c’est que Selenba est bonne, et qu’elle fait mine de se réintéresser à lui. Ses actes néfastes passés ? La possibilité qu’elle le manipule ? Le mal que ça va faire à Satila de voir sa sœur se jouer de nouveau d’eux à coup de revirements d’idée ? La possibilité que Selenba lui fasse du mal à elle aussi, parce que c’EST SELENBA ? Et même si Selenba est sincère, le fait que Safir peut passer d’une femme à l’autre sans se soucier de tout ça, comme si elles étaient interchangeables ? Qu’il la considère comme un jouet, sans tenir compte de ses émotions ?
Nique-toi, Safir. J’emmène Satila se faire réconforter ailleurs, t’es immonde.
« Il laissa passer un moment, respirant le parfum très léger de la vampyr, détaillant le visage trop blanc qui révélait son statut de BSH. Il sentait son souffle si rapide, bien plus rapide que le sien, tandis que son métabolisme accéléré par le sang humain la rendait presque invincible, mais en même temps la tirait si vite vers la mort. Les vampyrs non contaminés vivaient des millénaires, alors que les BSH vivaient rarement plus de cinq cents, six cents années. »
Je pense que ce moment est très bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? : 4.
Avant que Safir puisse céder à la tentation (pour moi, désolée, mais il y a déjà cédé, c’est irréversible), Xandiar et Séné arrivent pour arrêter Selenba. Ils la menottent copieusement, et…
« Selenba eut un sourire amer. Mais ne fit aucun commentaire. Safir savait qu’il n’aurait pas dû s’inquiéter pour elle, à quel point elle était impitoyable et forte, mais la voir ainsi immobilisée lui fit mal au cœur. Selenba le vit dans ses yeux et réprima un sourire victorieux. Bien. Plus il aurait de compassion pour elle, plus vite il viendrait la délivrer. Elle baissa la tête, comme si elle était vaincue, laissant ses longs cheveux d’un blanc cru lui couvrir le visage. »
Safir, si t’as encore un peu de dignité, tu vas parler à Satila pour éviter de la faire souffrir et tu vas te retirer dans un lieu très loin du monde où tu risqueras pas de libérer Selenba. Parce que si tu t’avises de la libérer, je te fous dans la piscine à sa place, capiche ?
Je suis sincèrement dégoûtée. Après, dans mes souvenirs, Safir était ambigu moralement au début de la série, il retourne donc peut-être à ça. Mais quand même. Reste célib, dans ce cas, entraîne pas une meuf qui a rien demandé dans tes conneries.
« Xandiar, lui, ne fut pas dupe. Il avait, lui aussi, saisi ce qui se tramait entre les deux vampyrs. D’une secousse sèche, il la fit sortir de la pièce, solidement encadrée par les gardes, puis se tourna vers Safir.
— Elle vous manipule, vous le savez, n’est-ce pas ? gronda-t-il vers Safir.
Cette soi-disant reddition fait sans doute partie d’un plan de Magister. Ne tombez pas dans le piège juste parce que vous êtes amoureux d’elle. Safir fronça les sourcils. (merci de posséder des neurones, Xandiar. Ce chapitre en avait désespérément besoin.)
— Si c’était votre femme, Séné, à la place de Selenba, répliqua-t-il sans chercher à nier l’évidence, que feriez-vous ? (ta femme c’est Satila, connard)
— Ma Séné ne tue pas des gens pour le plaisir. Et n’éprouve aucun attrait pour la douleur. N’essayez pas de comparer l’incomparable, vampyr…
Et avant que Safir, vexé, puisse répondre, il sortit de la pièce. »
Moi, je serais pas vexée, à ta place, je serais plutôt morte de honte et de culpabilité. Aucune remise en question, ce type, c’est fou.
« Une fois seul, Safir s’assit dans le fauteuil qui attendait patiemment derrière lui. L’étreinte moelleuse ne l’aida pas à se détendre. Tout ce qui venait de se passer était totalement inouï. Hélas ! Xandiar avait raison. Il n’allait pas laisser Selenba croupir très longtemps en prison. Il ne pouvait tout simplement pas… (ok, Safir a donc choisi la piscine à toit, je vois. Et sans hésitation, hein. Je suis scotchée.)
Soudain, l’écran devant lui s’alluma, le faisant sursauter. Et de nouveau en quinze minutes il frôla la crise cardiaque lorsqu’un masque noir de rage s’afficha devant lui.
Safir reconnut le cercle rouge sur la robe d’un gris sombre de tempête. Se redressa lorsqu’il réalisa qui il avait devant lui.
Magister. Le maître des sangraves.
L’être le plus dangereux – après les démons… – que Safir ait jamais eu le malheur de croiser.
— Tu crois avoir gagné ? hurla Magister. Elle m’appartient ! Tu es mort, vampyr !
Et la communication fut brutalement coupée. »
Mais Magister, tu es cringe. Je vais faire un compteur « Mais Magister, tu es cringe », là. J’ai même pas envie de m’expliquer.
Mais Magister, tu es cringe : 2 (ça et son cassage de gueule dans le chapitre 5)
« Sa porte s’ouvrit brutalement et, l’espace d’une seconde, Safir crut qu’il allait vraiment faire une crise cardiaque, prêt à foudroyer l’assassin, avant de songer que ça commençait à bien faire les gens qui pénétraient dans sa suite comme dans un moulin »
Pffff…
Bon, on peut se poser cinq minutes pour discuter ?
Le chapitre commence par Safir qui blâme l’aveuglement de Lisbeth sur le danger réel des démons. Il voulait convaincre Tara, qui elle-même semble imprudente, de se méfier. Celle-ci lui a rapporté l’affaire de l’empoisonnement, et ça le perturbe, car ça concerne Selenba, qu’il aime toujours d’une façon incontrôlée, mais dont il sait qu’elle est mauvaise.
Selenba se pointe, et il cède à ses pulsions, sans la moindre pensée pour Satila. Sans la moindre considération sur le fait que lui-même blâmait d’autres gens de se jeter sans hésitation dans la gueule du loup. C’est ironique, quand même. Mais le pire est qu’il ne remet pas ça en question une seule seconde. S’il avait mentalement lutté, en narration, avec toutes les contradictions que j’ai évoqué, entre sa passion et tout ce que le raisonnable indiquerait qu’il fasse, entre son envie que tout soit simple et le danger évident et réel, j’aurais pu apprécier le développement. Si on soulignait l’ironie de son mépris pour Lisbeth, alors que lui-même se fait avoir, ça m’aurait intéressé. Là, c’est juste… hurgh, j’aime pas ça.
Je déteste aussi bien le trope de « l’homme à qui son premier amour manque et qui est tellement pris dedans sans aucun semblant de logique qu’il doit être arrêté par les personnages avant de faire une connerie » que celui de « la femme dont les instincts maternels dépassent tout, sans aucune cohérence ».
Et je suis vraiment deg qu’ils fassent ça à Safir. C’est un des rares personnages de fond qui connaît une évolution au fil des tomes, qui n’est pas juste un placeholder à réactions. Au début du chapitre il commençait si bien, pourtant… Raah, nique.
« Sa porte s’ouvrit brutalement et, l’espace d’une seconde, Safir crut qu’il allait vraiment faire une crise cardiaque, prêt à foudroyer l’assassin, avant de songer que ça commençait à bien faire les gens qui pénétraient dans sa suite comme dans un moulin.
Parce que ce n’était pas un sangrave envoyé par Magister.
C’était un technicien, vêtu de blanc, accompagné par deux gardes, qui tenait un appareil qui bipait et clignotait furieusement.
— Ça vient d’ici ! S’exclama-t-il.
Puis il leva les yeux et réalisa qu’un vampyr, pas content du tout, le regardait en tapotant du pied, genre : « Pour l’instant, c’est calme, mais il ne va pas tarder à y avoir du sang et des cris. »
Mais j’ai droit à du bonheur, vite fait, ou faut vraiment tout m’arracher ? C’est pas suffisant de rendre Safir complètement antipathique, il faut en plus que ce chapitre soit un carnaval de trucs insensés ?
Merde, ce chapitre aurait été le meilleur de ce bouquin s’il s’était agi d’une introspection des contradictions qu’on traverse quand notre premier amour devient un être qu’on ne reconnaît plus, et que sa présence continue de nous tourmenter malgré tous nos efforts !
Vous savez quoi ? Si ce post atteint sept notes, je réécrirais ce chapitre selon mes standards, et je le publierai ici.
Le goal n’est pas haut, mais c’est parce que j’ai vraiment besoin d’un truc cathartique après cette bouse.
« — C’était Magister, répondit crûment Safir en montrant les crocs. Je crois qu’il n’est pas très content que son ex-petite amie soit venue me voir pour se rendre. Et pour nous livrer ses plus sombres secrets… enfin, si tout ceci n’est pas un complot compliqué pour gagner ma confiance. Parce qu’elle a dit qu’elle voulait m’épouser, bien sûr. L’appât parfait. (Safir, trésor, c’est pas parce que tu prétends que tout ça est compliqué et élaboré que ça l’est. Là, ce que tu viens de faire, c’est trébucher sur une corde d’amarrage tendue devant des escaliers blancs.)
Le technicien finit par réussir à refermer la bouche. Il faut dire qu’il s’occupait juste de détecter les signaux anormaux dans le palais, pas de se retrouver au beau milieu d’un conflit entre un vampyr, une vampyr buveuse de sang humain réputée pour tuer tout ce qui bougeait et le terrifiant maître des sangraves. (Compassion. Moi aussi, je me demande ce que je fous là.) Il finit par reprendre et ses esprits et sa respiration.
— Ah, euuh, balbutia-t-il en s’accrochant à la première pensée qui lui traversa le cerveau. Ma… Magister ?
— Xandiar vient de l’emmener en prison. Vous pensez que je dois l’épouser ?
Le technicien cligna des yeux. Et fit un pas supplémentaire en arrière.
— Ma… magister ?
Safir eut un sourire féroce et s’avança un peu, ce qui fit reculer encore plus le pauvre technicien.
— Dites, il faut suivre un peu ! Non, pas Magister, je parlais de Selenba bien sûr. »
Comment ça, « bien sûr » ? C’est le mois des fiertés, love who you love ! A dix notes, j’écris une fanfic Safir x Magister.
(Non je déconne, ils ont aucune alchimie, faites pas ça)
« — Je… je n’en sais rien, bafouilla le technicien, affolé de se retrouver conseiller matrimonial. Eh bien, tout est en ordre, alors. Je… il faut que je fasse mon rapport, c’est ça. Tout de suite. Super, super-urgent. Je vais vous laisser, alors, hein. À… à un de ces jours.
Et il fila plus vite qu’un kré-kré-kré ayant repéré une salade fraîche. »
J’ai eu un rire nerveux IRL, je jure. Vous avez dû remarquer que je n’ai commenté aucune note de fin de page faite jusqu’à présent. Eh bah c’est bien, je vais continuer comme ça. Je vais même pas les lire. Hors de question.
Safir s’agace sur sa porte, qui laisse entrer n’importe qui. Celle-ci lui répond qu’elle fait entrer les gens accrédités, donc elle ne fait que son travail. Honnêtement, on s’en fout, mais j’ai comme le sentiment que ce passage qui paraît trivial va être d’importance plus tard, donc je me permets de vous en informer.
« Safir fixa l’œil. Le vampyr se rendit compte qu’il allait finir par loucher s’il continuait et renonça. Il se détourna. Après tout, la porte avait raison, ce n’était pas sa faute… Elle ne faisait qu’obéir aux directives. Et c’était bien pitoyable de sa part de passer sa frustration sur une porte. »
C’est pas la seule chose pour laquelle tu es pitoyable, bout de chou <3
« Il s’assit et se mit à réfléchir profondément. Tout ceci était incohérent. Selenba débarquait chez lui. Se rendait. Voulait être guérie.
Et l’épouser. C’était surtout ce dernier point qui le perturbait vraiment beaucoup.
Pourquoi ? Il n’était qu’un des nombreux vampyrs de Krasalvie, certainement ni le plus célèbre ni le plus important. Son poste de Haut Mage au Lancovit n’avait rien de vital, même s’il était prestigieux. Il n’était pas une clef pour accéder à quelqu’un de haut placé, bien d’autres étaient plus intéressants pour approcher les ministres ou le président vampyr. Il réfléchit plus profondément encore. Quelle était la seule chose qu’il avait lui et pas les aut…
Soudain il se leva, surprenant le fauteuil.
— Tara ! s’exclama-t-il dans la pièce vide. Mais, bien sûr, c’est Tara !
Puis il se renfrogna. Il n’était pas le seul à être proche de Tara. Robin, Cal, Gloria D’aavil, Fafnir, Sylver, Isabella, Manitou, tous pouvaient contacter l’Héritière. Sauf que, lui souffla son cerveau, tous ces gens ne sont pas dingues amoureux de Selenba. Alors que toi, si.
— Mais, dit-il à voix haute, ils savent très bien, Magister comme Selenba, que je ne trahirai pas Tara. »
Wow, mais il a presque des principes, c’est trop mignon.
Non, en vrai, c’est pas si mal de voir qu’il essaie de solliciter ses neurones pour comprendre qu’effectivement, on l’utilise. J’aurais préféré qu’il le fasse avant, mais pour l’instant, il n’a encore rien fait qui puisse blesser Satila, en pratique. Mais vous en faites pas, je le garde à l’œil, et j’ai franchement déchanté pour ce qui est d’avoir de l’affection envers lui.
« Puis une pensée perfide et dangereuse se fraya un chemin dans sa tête comme un ver acide. Oh mais si, il y avait une chose pour laquelle il trahirait Tara sans hésiter une seconde.
Bloquer les démons. Si trahir la jeune fille signifiait empêcher les démons de venir sur AutreMonde et ainsi d’envahir sournoisement sa galaxie sous le couvert d’amitié et d’échanges commerciaux, il le ferait. Et plutôt deux fois qu’une.
Et le pouvoir de Magister venait directement des démons. »
P… Pouvez-vous m’indiquer le rapport entre ces phrases, s’il vous plaît ? Je suis perdue. Quel est le rapport entre les actions menées sournoisement par Magister et le fait qu’il puisse être un allié pour affronter les démons ? Non parce que le chef des sangraves a aucune raison de s’en prendre aux démons. Il aurait plutôt des raisons de s’attaquer aux dragons, qui sont leurs ennemis jurés.
De tous les points de vue, Safir n’a aucune raison de trahir Tara et de s’allier à Magister. Non seulement celui-ci n’est pas fiable, mais en plus, s’il faut choisir de s’allier à l’un ou l’autre des camps, il ne va certainement pas aller contre les démons au côté des dragons, qu’il hait, et des humains, qu’il affronte depuis neuf tomes !
« Jurant, il attrapa quelques affaires et fila vers la prison.
Il devait parler avec Selenba. »
Safir, non, tu perds littéralement tous tes neurones en sa présence, reviens.
Le mec est fort, quand même. Il comprend qu’on veut le manipuler, et qu’est-ce qu’il fait ? Il se dit « Hmm, pourquoi voudrait-on me manipuler ? Ah, peut-être parce que je n’aime pas les démons ! Ça doit vouloir dire que Magister va m’aider à me débarrasser des démons ! »
À côté de lui, Lisbeth, qui veut recruter l’assassin incompétent qui a voulu tuer Mourmur, passe presque pour une génie.
Safir voit que Selenba est tranquillement interrogée par des scriptes, qu’on nous décrit pendant cinq paragraphes que je ne retranscrirai pas, parce que c’est chiant et pas intéressant. J’ajoute juste un point au compteur.
Je pense que ce moment est très bien placé pour expliquer une caractéristique du lore de mon univers, pas vous ? Non ? : 5 (osef de vos scriptes, madame S.A.M., la tension est morte et vous continuez de lui tirer dessus pendant qu’on la descend dans sa tombe).
Il y a aussi un Diseur de Vérité, sans gnome, apparemment, ainsi que Séné et Xandiar.
« Selenba dégustait une tasse de… vue l’odeur, non pas de thé, mais de sang. Safir déglutit. L’odeur délicieuse du sang humain flotta jusqu’à lui, alors que la porte était fermée et qu’il regardait au travers de la vitre. Il leva les yeux. Ah, il y avait un système d’échange d’air, raison pour laquelle il pouvait sentir le sang. »
C… C’est possible d’avoir des infos intéressantes, là ? Je souffre, en fait.
« Juste au moment où il franchissait la porte, Selenba laissa négligemment tomber : « Et bien sûr, en ce moment la forteresse grise se trouve près de Tivoul, une petite bourgade des marches du Nord. D’où est originaire l’ancien époux de l’Impératrice, Daril Kratus. Je crois qu’il appartient toujours à son frère, ce duché. »
Tous, y compris Safir, sursautèrent dans la pièce. Elle venait de leur livrer Magister ! »
Autre coupure.
Les Taraddicts et anciens Taraddicts, j’ai une question… la première fois que vous l’avez lu, ce passage, il a eu quel effet sur vous ? Enfin, pour ceux qui l’ont lu.
Je précise que je ne me moque pas, je m’interroge sincèrement. Parce que je n’ai pas suivi la série au fur et à mesure de la sortie des tomes. L’identité de Magister n’est pas une question qui m’importe, donc je n’ai pas le point de vue construit au fil des ans d’un fan cherchant à débusquer cette vérité. Ce qui m’intéresse, perso, c’est plutôt ses motivations et s’il a un but final ; savoir qui il est ne va pas résoudre la question, pour moi. Mais je sais que quelqu’un ayant eu toutes les infos au compte-goutte n’a pas forcément eu les mêmes préoccupations que moi, donc j’aimerais bien savoir si à ce stade de la lecture de la saga, ce genre de passage vous a investi ou non.
Pour moi, ce genre de révélation fracassante est bien gentil, mais ça coupe surtout une autre scène qui m’intéresse. Que je le veuille ou non, Safir demeure un personnage que j’appréciais jusque-là, et quand je lis ce chapitre, Magister n’est pas la première chose qui me vient en tête. Ce que je veux savoir, c’est si Safir est vraiment perdu pour la cause. S’il va vraiment tout abandonner pour une histoire perdue d’avance, au risque de blesser ceux qui l’entourent. Comment Satila, qui a l’air d’être une femme bien, va réagir à une trahison pareille. Je veux m’investir dans les persos secondaires, pas les voir balayés par monsieur l’antagoniste principal et sa sidekick sexy du mal. Surtout pour des questions d’identité secrète qu’on nous tease depuis le tome 1. C’est pas le moment, pour moi.
Bref, cet indice crée une effervescence chez les personnages. Selenba continue sur ses révélations, suggérant que des Hauts Mages ont aussi pu travailler avec Magister. Séné et Xandiar sont conscients qu’il peut s’agir d’une manipulation ou d’un mensonge ; et alors que Séné menace Selenba, Safir intervient.
« — Pourquoi moi ? demanda-t-il. Pourquoi maintenant ? Cela a-t-il à voir avec les démons ?
Selenba le regarda. Pour la première fois depuis longtemps, il put voir de la surprise dans les yeux de la belle vampyr. Ah. Elle ne s’attendait pas à cette question.
— Les démons ? finit-elle par demander, après avoir réfléchi quelques fractions de seconde. Tu penses que ma reddition a un rapport avec l’arrivée des démons annoncée sur AutreMonde ?
Elle éclata de rire.
— Eh bien non. Cela n’a rien à voir. J’ai été parfaitement sincère. Je ne veux plus perdre mon temps. Et j’ai envie de retrouver une vie normale. Où rien ni personne ne va essayer de me tuer ou de me faire du mal juste pour me montrer qu’il est plus fort que moi.
Safir, ému, scruta les yeux rouges et vit la souffrance que l’orgueilleuse vampyr n’avait pas l’intention de dévoiler. Mais elle était là, tapie dans l’ombre. Et maintenant, il savait qu’elle avait mal. Il ne savait pas ce qui s’était passé entre elle et Magister et vu la réaction du sangrave, clairement, ce n’était pas un choix de sa part que Selenba le quitte…
Tout ceci était de plus en plus bizarre. »
Je tape Safir avec un balai. Je tape Safir avec un balai. Je tape Safir avec un balai.
Pardonnez-moi, continuons. Un elfe arrive pour informer tout le monde que la Forteresse n’est plus là où Selenba affirmait qu’elle se trouvait. Ça fait rire la vampyr.
« — Ah, mon Sombre Seigneur a dû trouver mon mot !
Tout le monde se tourna vers elle.
— Sombre Seigneur ? persifla Safir, agacé. (JE TE FRAPPE AVEC UN BALAI SAFIR.)
— Vous… vous lui aviez laissé un mot ? souffla Séné, ahurie.
— Je l’ai largué, précisa la vampyr joyeusement. Je sais que ce n’est pas super-correct de larguer son petit copain avec un mot, ni très courageux, mais bon, si je lui avais dit en face, je serais sans doute morte à l’heure qu’il est. »
Bon, allez, Selenba et Safir dans la piscine. Mourrez bien.
« Elle se pencha comme si elle partageait une super-confidence. (la narration, gaffe, tu vas les rejoindre)
— Je ne sais pas si vous avez remarqué (mais à la rentrée, il y a différents types de profs), mais il n’aime pas beaucoup les contrariétés. Et perdre son Chasseur, là, oui, c’est sans aucun doute une contrariété.
Safir s’approcha d’elle et la dévisagea.
— C’est sans doute la raison pour laquelle il m’a appelé.
Selenba se crispa. Si elle jouait la comédie, il était prêt à lui donner tout de suite le Diamant de Cristalleo de la meilleure comédienne d’AutreMonde. (si on suivait tes standards, les acteurs de Plus belle la vie recevraient tous un Oscar)
— Il t’a appelé ?
— Oui.
— Comment ?
— Par le vidéocristal. Il a d’ailleurs été immédiatement repéré par les services de sécurité du palais. C’était très… curieux, cet appel.
— Je n’ai pas précisé que je venais te retrouver, fit-elle pensivement. Et je ne pense pas que son service de renseignement soit efficace au point de lui avoir rapporté tout de suite que j’étais au palais de Tingapour. D’autant que je ne savais pas moi-même où je devais me rendre, puisque jusqu’au moment où j’ai appelé au Lancovit, je pensais que tu étais soit là-bas, soit en Krasalvie. Il est bon. Il a tout de suite deviné.
Safir n’aima pas le ton rêveur et admiratif de la vampyr. »
Vous voulez savoir une autre tendance irritante de ces bouquins ? Mettre une scène, puis faire en sorte que les personnages, dans le même chapitre, te sortent les déductions et explications les plus capillotractées et inutiles pour ladite scène. Ce genre de choses ne rend pas une scène banale géniale, madame S.A.M. ! Je me posais zéro question sur la raison pour laquelle Magister avait appelé Safir, notamment parce que la scène était parfaitement ridicule. Y revenir ne me fait que rappeler que Magister est cringe. D’ailleurs, pour la peine :
Mais Magister, tu es cringe : 3. Inutile de protester, c’est comme ça.
Sans compter qu’au moment où Safir et elle se racontent tout ça, Selenba est encore filmée, y a toujours Xandiar et Séné, toujours les scriptes. Cette scène n’a aucun sens.
Soudain, deux des gardes présents ouvrent le feu sur le groupe. Tara, plus haut, ressent une vive douleur, tandis que Séné, Xandiar, Selenba et Safir s’apprêtent à se protéger. Le Diseur et les scriptes, eux, n’ont pas ce réflexe.
Et le chapitre se termine là.
Bon Dieu, qu’est-ce que je viens de lire.
Bon, bah huh… Moi qui me réjouissais de lire un chapitre focalisé sur Safir, c’est un peu râpé. Ça n’aura été que déceptions, incohérences et personnages détestables. J’aimerais bien pouvoir me dire que le vampyr sera en mesure d’évoluer dans le tome, mais le problème, c’est que dans mes souvenirs, il a déjà eu un revirement similaire qui l’a conduit à une situation semblable. J’avoue que je ne saurais pas dire dans quel tome c’était ni comment ça s’est fait, mais j’en suis profondément persuadée.
Bref, euh… c’était le chapitre 7 ! Yay ! Deux critiques en un jour !
Le prochain chapitre se concentrera sur… un scripte ?!
Non, je refuse. Bye.
Prenez soin de vous et à la prochaine !
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ladyniniane · 5 months
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French below English!
Hello everyone and welcome to my little world!
I’m Niniane, french writer and daydreamer, who loves reading (mainly historical, fantasy novels and non-fiction) period dramas, Fire Emblem, cats and nature.
I also run the City of Ladies blog where I share everything about women's history! From queens to soldiers, you might find inspiration here.
I'm currently writing fanfics for FE3H but I also have a novel project (temporary title: Empress Zoë). Set in a Byzantine-inspired world, it tells the story of a woman warrior who becomes an attendant in the palace and catches the eye of the emperor.
My FE3H masterlist is here!
Here is what you will find in my writing:
❧ A predominantly female cast with women in all sort of roles.
❧ Fantasy settings without patriarchy.
❧A focus on character development and relationships.
❧Descriptive and immersive atmospheres.
❧Grief and loss, but also resilience and healing.
All my stories are in French, but I can provide summaries or explanations if needed!
Bonjour et bienvenue dans mon petit univers !
Je suis Niniane, une rêveuse éveillée qui aime lire, écrire, les chats, me promener dans la nature et les séries historiques en costume.
Je gère aussi le blog City-of-Ladies si vous voulez tout savoir sur l'histoire des femmes. Des reines aux soldates, vous y trouverez peut-être de l'inspiration !
Vous trouverez dans mes histoires :
❧Une majorité de personnages féminins dans des rôles très divers.
❧Des univers de fantasy sans patriarcat
❧Une focale sur l'évolution des personnages et leurs relations.
❧Des atmosphères immersives.
❧Le chagrin et la perte, mais aussi la résilience et la guérison.
J'écris pour l'instant principalement des fanfics sur FE3H, mais j'ai également un projet de roman en cours (titre temporaire : Impératrice Zoé). Dans un univers d'inspiration byzantine, une guerrière devient dame de compagnie au palais et attire l'attention de l'empereur...
5 notes · View notes
maslimanny · 7 months
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Je n’ai que moi à t’offrir !
Vide est ma bourse et je soupire
Je n’ai que ma personne à t’offrir
Je n’ai qu’un cœur plein d’amour
Je n’ai que tendresse et bravoure
J’ai de l’imagination , de la joie de vivre
J’ai de l’estime, l’envie de te suivre
Partout je sèmerai des pétales de roses
Pour que nous soyons toujours en osmose
Je n’ai que de l’humour à t’offrir
Je n’ai que des poèmes à t’écrire
Je n’ai que des bras pour t’enlacer
Je n’ai que des mains pour te caresser
J’ai un corps vigoureux sur lequel t’allonger
T’abandonner , être en sécurité et te relaxer
Te couvrir de baisers voluptueux et savoureux
Être toujours en effervescence et amoureux
Ma Belle au bois dormant
Ma Juliette , ma Cendrillon
Ma Petite sirène , ma princesse
Mon Aphrodite , ma déesse
Mon Altesse , mon impératrice
Ma maîtresse, mon inspiratrice
Veux-tu d’un mot , veux-tu en douceur
Délivrer mon âme , délivrer mon cœur
Me dire que joie, vie, amour, bonheur
Ne sont pas que des mots publiés par un éditeur
Mais bien la réalité profonde si tu m’ouvres ton cœur
Veux-tu de mon âme , veux-tu de moi ?
Nourrir ma flamme et agrandir ma joie ?
Forester .💞💞💞 💞💞💞💞💞💞💞
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emeritus-moon · 1 year
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{FRENCH} Sodo (Dewdrop) x Male!Reader
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Demande : Demande WattPad
Genre : Male
Qui : Sodo | DewDrop (Ghost)
N/A : Voilà pour Sodo x Male!Reader! Je suis vraiment désolée pour le temps que j'ai mis à écrire! J'espérai un peu mieux de moi honnêtement, mais j'ai su faire quelque chose! Je ne savais pas quoi mettre comme conflit alors j'ai imaginé un petit truc amusant lié à Copia, puis le reste de l'idée est venu! J'espère tout de même que ce One Shot te plaira ou t'aura plu <33
- - - : Timeskip
~ ~ ~ : Flashback
- - -
Une nouvelle journée débute dans l'abbaye. L'ensemble du bâtiment est plutôt calme, seuls les bruits de pas des soeurs se font entendre avec quelques bavardages ici et là.
Seulement, ce calme habituel est coupé par un bruit de vase qui se brise. Ce bruit résonne dans les couloirs et surprend toutes les personnes passant à proximité de la pièce d'où vient la source sonore.
A l'intérieur de cette salle se trouvent les Ghouls. Habituellement, le groupe s'amuse ou s'entraîne pour les diverses Tournées de la bande Ghost. Mais aujourd'hui, une toute autre ambiance prend place.
DewDrop se retrouve accroupi sur la table en chêne de la salle, exposant ses dents acérées vers toi de façon menaçante, prêt à te sauter dessus à tout moment.
De ton côté, tu te tournes à nouveau vers lui, quittant le vase, qu'il a tenter de lancer sur toi plus tôt, des yeux. Ton regard illustre la colère amère qui s'est éveillée en toi. Cette colère que tu as toujours ressenti envers Sodo.
Pourquoi étais-tu en colère envers la Ghoul? Et bien... Le mâle t'a en fait toujours détesté. Et ce, depuis ton arrivée dans l'abbaye. Tu n'as jamais su pourquoi il ne pouvait pas te supporter, et tu ne le sais toujours pas aujourd'hui...
DewDrop et toi ne vous quittez pas des yeux. Les autres Ghouls remarquent alors l'élan que Sodo commence à prendre, prêt à frapper.
Instantanément, alors que la Ghoul s'apprête à t'attaquer, Mountain et Aether se jettent sur lui, le retenant de faire plus de dégâts que précédemment.
"- Assez, Sodo! Vous en avez trop fait!
- Ne vous plaignez pas d'avoir des problèmes avec la Soeur Impératrice ou Papa..."
Tu te moques des paroles de Aether et Mountain, les fixant d'un air ennuyé :
"- Papa ne dira pas grand chose... Il n'est pas Primo, Secundo ou encore Terzo. Ni même Papa Nihil! Je vous rappelle que c'est Copia."
Les Ghouls femelles, qui depuis le début restent dans le fond de la pièce, se regardent et acquiescent quand elles se tournent ensuite vers toi alors que Cirrus valide tes propos :
"- Y/N n'a pas tort... On va dire que... Copia est un peu plus ouvert que les précédents Papas.
- Ca n'empêche pas qu'il peut s'énerver quand il le veut. Là Dew', tu as brisé son vase stupide préféré qu'il a installé il y a trois jours."
Tout le monde se tourne vers Swiss qui hausse les épaules avant de lever ses mains en l'air de façon innocente :
"- Tout ce que je veux dire, c'est que t'es dans la merde Sodo. Et toi aussi Y/N.
- Moi!?
- Dewdrop ne se battait pas tout seul."
Tu soupires de défaite et tourne le dos à Swiss. Tu sais qu'il a raison, mais tu ne veux pas l'assumer. Après tout, c'était Sodo qui l'avait cherché!
Aether et Mountain font descendre Sodo de la table et alors que le calme commence doucement à revenir, la porte d'entrée s'ouvre avec un fracas, prenant par surprise un peu toutes les Ghouls, sauf Swiss, qui lève le doigt et se met à compter :
"- Cinq, quatre...
- Qu'est-ce qui s'est passé ici?
- Trois, deux.... Un..
- Mon vase!!"
Tout le monde cesse de faire quoi que ce soit dans la pièce, ne sachant jamais comment va réagir Copia. Sachant qu'il est beaucoup attaché à ses affaires étranges que seul lui aime sous ce toit.
Le précédemment Cardinal fonce vers l'objet en pièces avant de se tourner vers ses Ghouls, les plus gros morceaux du vase entre ses mains gantées.
"- Qui est responsable de ce gâchis, enfin?"
Swiss sort, les mains dans les poches et rapidement, les filles le suivent. Ensuite, les autres Ghouls sortent. Il ne reste que toi et Sodo avec Copia. Vous restez figés là, regardant le vase de Papa IV.
Tu t'avance avec hésitation vers lui. Ne sachant pas quoi dire, tu choisi l'option : faire tes excuses. Tu t'agenouille face à Papa et ramasse les quelques morceaux restant au sol :
"- Je suis désolé Papa... Ce n'était pas volontaire. Si il faut, on t'en offrira un autre.
- Aaaah, Amico! Tu sais que je tenais à ce vase! Il était unique en plus... Je l'avais fait faire!
- Je sais.. Et encore une fois, je suis désolé. Le prochain ne le remplacera sûrement pas, mais on en reprendra un."
Voyant que Copia reste plutôt calme face à la situation malgré sa déception, Sodo commence à reculer, se disant que l'ancien Cardinal pense qu'il s'agit seulement de ta faute.
Malheureusement pour lui, le dernier Papa se tourne dans sa direction sans pour autant vraiment le regarder :
"- DewDrop?"
La voix de Copia fait stopper la Ghoul instantanément. Il regarde à nouveau l'homme accroupi face aux débris avant de s'avancer de quelques pas lents vers celui-ci.
"- Papa..?
- Je suppose que si Y/N a brisé mon vase, ce n'est pas seul?
- Vous m'accusez?
- Oh je t'en prie... Ne me prends pas pour un uomo stupido. Vous vous battez régulièrement et ce n'est pas la première fois qu'un bazar comme tel est commis."
Sodo soupire, laissant tomber ses bras le long de son corps alors qu'il regarde à l'opposé de toi et de Copia, ennuyé par la situation.
Papa IV se relève, toujours avec les débris du vase entre les mains. Il se saisit d'une corbeille à fruit vide qui est posée sur la table de la pièce pour y déposer les morceaux brisés.
Ayant ramassé les restes de ton côté, tu fais la même chose que Copia alors que l'homme prend à nouveau la parole :
"- Sachez que même si je tiens à vous, même si je suis moins sévère que vos précédents Papas, vous n'en sortirez pas indemnes de cette bêtise."
Toi et Sodo échangez un contact visuel, les yeux écarquillés, alors que vous vous demandez ce qui vous attend. Vous vous tournez tout les deux vers Papa qui lui, lève un doigt en l'air, comme un parent gronderait ses enfants.
"- Je veux que vous me nettoyiez toute cette pièce. Et quand je dis tout, ce n'est pas à prendre à la légère! Sol, meubles, fenêtres, tout au complet! Et vous avez de la chance que je ne vous demande pas toute l'Abbaye!"
Alors que vous soupirez comme des enfants boudeurs, Copia s'éloigne de vous avant de se stopper au seuil de la porte. Il regarde à nouveau dans votre direction pendant qu'il fait des signes étranges et exagérés avec ses mains.
"- Maintenant, je retourne travailler. Et je veux que cette salle soit propre à mon retour! Hop hop hop!"
Sur ces derniers mot, l'ancien Cardinal quitte la pièce, refermant la porte derrière lui.
Sodo se tourne vers toi, un regard noir posé sur ta silhouette.
"- Ne me regarde pas comme ça. On a de quoi nettoyer à aller chercher, Dewy."
La Ghoul grogne alors que tu le devances, sortant de la pièce pour aller chercher de quoi nettoyer dans le sellier de la cuisine.
Dewdrop te suit tout de même, marmonnant dans sa barbe des mots incompréhensibles.
- - -
Une fois de retour dans la grande pièce, tu t'approches des fenêtres, un seau d'eau avec du nettoyant pour vitres en mains et un torchon tenant sur ton avant-bras.
Sodo te regarde juste faire, tenant une balayette et un balais classique dans ses mains en plus d'un paquet de lingettes.
Tu t'assois sur le bord d'une des fenêtres après l'avoir ouverte avant de te tourner vers Sodo :
"- Bien... comme convenu, je me charge des fenêtre et toi tu sol et des meubles.
- "Comme convenu"? Tu as convenu ça seul! Tu ne m'as même pas demandé mon avis!
- Tu veux nettoyer les fenêtres qui sont délicates à faire? Tu veux nettoyer les fenêtres pour que quand il y aura une prochaine pluie elles seront affreusement salies et ça te frustrera? Je pense que tu préfères passer à côté, non? Dis toi que je te rends service.
- Un service, tu parles..."
Dewdrop te tourne le dos, partant de l'autre côté de la pièce pour commencer à se débarrasser des poussières. Quant à toi, tu lèves les yeux au ciel avant de débuter ton nettoyage de fenêtres.
- - -
Quelques heures sont passées.
Après que Dewdrop ait fini de retirer la poussière et de nettoyer les meubles et que toi tu ais fini de laver les fenêtres, vous avez rendu le sol d'avantage propre avec de l'eau et du savon.
Maintenant, vous êtes assis sur les bancs autour de la table, attendant patiemment le retour de Copia.
Enfin... "patiemment". C'est un bien grand mot car voilà un bon moment que vous avez fini votre nettoyage. Le sol a eu le temps de sécher, et Papa Emeritus IV n'est toujours pas là. Vous commencez à perdre patience.
Refusant de t'énerver facilement, tu décides de tenter une conversation simple avec Sodo, essayant de détendre l'atmosphère et de vous occuper le temps que Papa arrive.
"- Uhm... Ce n'était pas si mal de faire le ménage avec toi.
- Quoi?
- Je veux dire... T'as vu? On ne s'est pas engueulés, on ne s'est pas battus. C'est pas si mal?"
Sodo hausse simplement les épaules. Au moins, il n'a pas tiré une tête désagréable, il ne t'a pas non plus insulté ou crié dessus. Tu prends ça comme un bon point.
"- Les meubles sont propres... Tu as fait du bon boulot là bas.
- Bien évidemment... J'avais pas envie de rester là très longtemps alors bon- il fallait bien que je fasse ça correctement."
Tu acquiesces. Tu poses ta tête sur la paume de ta main, cherchant après un nouveau sujet de discussion mais sans succès.
Un petit sursaut te prend quand la Ghoul reprend la parole :
"- Ce n'était pas mal de ton côté non plus...
- Est-ce un compliment que tu me fait?
- T-tu m'en as fait un aussi techniquement!
- U-un compliment!? Pour toi!? Jamais de la vie!
- Tu te ment à toi-même!
- Et toi donc!"
Vous vous pointez du doigt mutuellement comme des gamins. Réalisant que vous commenciez une dispute et en plus de ça pour encore quelque chose de stupide, vous vous détournez de l'un et de l'autre, décidant de ne plus rien dire et de ne même plus vous regarder.
Plusieurs minutes sont passées et Copia n'est toujours pas là.
Tu te tournes vers la porte, te demandant si celle-ci va s'ouvrir avec un Copia passant son seuil ou non.
"- Papa en met vraiment du temps."
Cette fois, tu n'obtiens pas de réponse de la part de Sodo.
Tu te tournes vers lui une nouvelle fois et le regarde curieusement. La Ghoul a croisé ses bras sur la table et posé sa tête sur eux. On pourrait presque dire qu'il peut s'endormir à tout moments.
"- Sodo?
- Hm...
- J'ai une question..
- Si c'est trop ennuyeux, ne cherche pas, alors réfléchis bien à ce que tu vas me demander, Y/N."
Tu prends une longue mais discrète inspiration avant d'expirer et de demander :
"- Pourquoi me détestes-tu?"
A ces mots, Sodo se fige.
Ses mains se saisisse avec force de ses bras. Tu es presque sûr qu'il pourrait y planter ses griffes, même à travers sa chemise noire.
"- Je t'avais dis de bien réfléchir à ta question.
- Excuse moi si ça t'énerve. Mais j'ai vraiment besoin de savoir..
- A ce point?
- Tu me déteste et je ne sais pas pourquoi, les autres ne me disent rien quand je leur demande alors qu'ils ont l'air d'être au courant! Ca me concerne, j'ai le droit de savoir, non?"
Dewdrop ne te regarde pas.
A vrai dire, il regarde le mur à sa gauche, préférant observer les tableaux qui y sont accrochés plutôt que ta personne assise en face de lui.
Avec un soupire, tu te lèves. Sodo se tourne vers toi, te regardant avec les sourcils froncés et également avec une pointe de curiosité.
"- Qu'est-ce que tu fou?
- Je sors. Tu vois bien que Papa ne revient pas. Il nous a sûrement oublié. Et moi je peux pas rester avec quelqu'un comme toi qui n'est même pas capable de sympathiser ou même de m'expliquer ce qui ne va pas!"
Les poings serrés, tu perds patience et commence à te diriger vers la sortie.
Alors que tu tends la main vers la porte, tes poignets sont saisis par deux mains fortes. Tu n'as pas le temps de réaliser ce qui se passe que ton corps et plaqué contre le mur.
En réalisant, tu croises le regard de la Ghoul présente dans la même pièce que toi. Tu déglutis difficilement alors que tu essayes de te débattre.
"- Lâches moi! Bordel, à quoi tu joues!?
- Tu veux savoir pourquoi je te détestes!?
- Pourquoi!?"
Dewdrop épingle tes poignets au dessus de ta tête d'une main alors qu'il attrape ton menton entre deux doigts d'une autre. En faisant tout cela, ses yeux perçants ne quittent jamais les tiens.
Tu respires lourdement alors que tu ne quitte pas son regard également.
"- Tu es un homme, voilà tout."
Tes sourcils se froncent dans la confusion.
Ta respiration se calme alors que tu tentes de comprendre ce qu'est le problème dans le fait que tu sois un homme.
"- Parce que je suis humain, tu ne m'apprécie pas?
- Tu ne comprends pas..."
Son emprise sur tes poignets se desserre, mais il ne te laisse pas pour autant partir. Sa main qui tenait il y a quelques instants ton menton se pose sur ta hanche.
Sodo lâche un soupire.
"- Par homme, je ne parle pas de ton espèce... Tu es un mâle, Y/N.
- E-et...? Il y en a des "mâles" dans cette Abbaye, alors je ne vois pas d'où vient le problème-
- Le problème est que tu m'attires, idiot."
Un calme lourd s'installe et tu ne sais pas quoi dire.
Tu fixes la Ghoul en face de toi, bouche bée et la créature te regarde toujours. Seulement, cette fois-ci, la honte et la culpabilité sont reflétées dans son regard.
Toutefois, Dew' reprend son courage à deux mains et continue :
"- Tu m'attires beaucoup... Et c'est si mal...
- Qui a-t-il de mal à aimer le même sexe, Sodo..? Tu sais que ce n'est pas interdit ici, et Papa est complètement ouvert là dessus.
- Mais la Soeur Impératrice, et notre réputation... Puis- le fait que tu sois un homme humain aussi... On serait trop mal vus...
- Dewdrop, n'ose plus me répéter ces phrase. Même en Enfer.
- Si je venais à t'aimer comme je le souhaite, je te briserai!"
Comme l'emprise de Sodo tu tes poignets est plus faible, tu parviens à les libérer. Tu prends alors son visage en coupe dans tes mains et le regarde plus profondément droit dans les yeux.
"- Donc avec toutes cette colère et cette soit disant "haine"... tu voulais juste me préserver?
- Si tu veux comprendre ça comme ça...
- C'est comme ça que je le comprend, Sodo. Et sache que peu importe ce que les autres pensent, l'important c'est ce que toi tu ressent... Ce sont tes émotions, pas celles des autres, alors c'est à toi d'en décider."
Dewdrop avale difficilement sa salive. Ses yeux se ferme alors qu'il marmonne un simple "merde". En relevant son regard vers toi, il se saisit de ton visage comme toi tu tiens le sien et presse ses lèvres contre les tiennes.
Son masque froid part en contact avec ton visage, mais ça ne te dérange pas tant que ça.
Sodo prend en note ce que tu lui as dit il y a quelques instants et rapidement, il ne se retient plus. Il te plaque un peu plus contre le mur, t'embrassant avec plus de passion et ne souhaitant pas se séparer de toi ne serait-ce qu'une seconde.
Seulement, Satan en a décidé autrement.
Alors que vous vous perdez dans votre extase, la porte s'ouvre et un cri de surprise vous sort de votre rêverie :
"- Oh, Satana, mes excuses!!"
Vous regardez dans la direction de l'entrée de la pièce pour y trouver Copia qui se cache les yeux. L'homme cherche après la poignée de porte et une fois qu'il la saisie, il vous fait quelques signes de la main avant de dire :
"- J-je- Je vérifierai demain pour la pièce! J'espère que c'est bien nettoyé! En attendant, filez donc vous trouvez une chambre!"
Sur ces mots, Papa quitte la pièce, vous laissant à nouveau seuls.
Tu te tournes à nouveau vers Sodo et il fait de même. Vous vous fixez un instant avant de rire. Dewdrop cesse de s'esclaffer et se redresse, toujours en te fixant droit dans les yeux.
"- Où en étions-nous?"
Une goutte de sueur coule le long de ta tempe alors que tu ris à nouveau mais nerveusement cette fois-ci.
Tu es parti pour une longue nuit avec ta Ghoul on dirait!
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mysadecstasy · 1 year
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Le vent se lève à l’aube
Délavé desséché Mon cœur comme la pulpe d’un fruit laissé à l’air Ce n’est pas tant les vagues qui charrient l’amertume Ce n’est pas tant les vagues qui glacent la peau C’est plutôt le vent qui se lève à l’aube Et dans une hésitation sublime vient pénétrer la chair Au pied du phare À la proue du monde Les ailes de la vertu déployées Grandes comme des étendards de soie Face à la mer Impénétrable de détachement Humide comme le dernier espoir Soyeuse et arrachée Déchirée telle un rêve perdu Perdu dans les abîmes des fantasmes Je regarde vers l’infini figé comme une enclume Tu m’as offert l’impossible Façonné l’extase sur mon visage Sculpté le Grand Pardon Aujourd’hui je bois le calice des possibles Ta barque est un point noir à l’horizon Et notre amour une épave au fond de l’océan Il y en a tant qu’elles s’empilent Des épaves au fond de l’océan Débordant de souvenirs de beautés et de regrets sourds C’est une horde de chevaux sans tête qui surgissent dans la noirceur du ciel Les falaises de craie s’effondrent Dans les marécages de mes pensées une Apocalypse se dessine À grands traits Nette et auguste comme la Venus de Botticelli Je suis le dernier homme Dans le froid et le noir j’attends l’exécution de la sentence Je suis le dernier homme Longtemps tu caressais ma peau le soir dans l’obscurité Mon dos tremblant de bonheur et mon cou ébahi Des années durant je sentais ton étreinte contre ma poitrine tambourinant Une boule de félicité me remuant les tripes Nous allions à la foire tourner sur le carrousel comme deux enfants Dansions aux bals des fêtes fautives provençales sur de la musique profane Sur les sentiers de montagnes entre les fleurs et les aigles tu soufflais ta peine Mais arrivés au sommet c’était la béatitude Se baigner nus dans le lac vert Quelques brassées dans l’eau d’huile sous un soleil frappant Tu criais quand on faisait l’amour À la lumière vacillante du candélabre en cuivre Ma main sur ta bouche tes yeux se fardaient de plaisir Douceur Ô douceur où es-tu partie Dans les chemins de traverse de l’amour s’égrènent les souvenirs Magnifiés Idéalisés Je déguste à travers un filtre de bonté les plaisirs dévastés J’admire la transcendance des moments égarés Des secondes jetées aux requins comme des poissons morts Une à une avec la lenteur grave d’un soleil levant Ce n’est pas tant les vagues qui charrient la douleur Ce n’est pas tant les vagues qui glacent le sang C’est plutôt le vent qui se lève à l’aube Et dans une hésitation sublime vient pénétrer la chair Tu cavalais tu marchais tu criais Libérée et belle dans les champs de blé Seule au monde Entre mes bras chaud ta tête sur mon épaule Mon corps écharpé ta peau de velours Puis le soir Tes seins de joie à travers ton chemisier Dans ma bouche Sous le soleil hurlant de juillet Sur la terrasse carrelée Les clapotis de la piscine Un verre à la main à demie nue sur la chaise longue La virtuosité de Verdi à nos oreilles Ton air diaphane de plénitude La table jonchée de mets à la manière des rois Vivre comme des rois pour nous-mêmes Monarques de notre royaume indéfectible Monarques de notre amour déchaîné comme le Chaos Incontrôlable Concupiscence et douces caresses Va et vient de la couche aux verres de gin Dans l’intemporalité de la nuit Regarder des films jusque quatre heure du matin Et pavaner d’oisiveté sur le lit défait le lendemain Manger avec les mains Aimer avec les mains Les mains dans les corps brûlants Les mains dans la glaise molle et collante de l’instant Prière à l’instant Gloire à lui qui nous étreint avec mansuétude et générosité Gloire à ton corps de nymphe drapée comme une impératrice Et tes yeux gris foudroyant Ta peau Ton regard encore Tes mains dans ma nuque Mon extase Et notre amour Une épave au fond de l’océan Notre amour perdu à jamais
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Je vais épouser danser
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Je vais épouser danser. Ce sera la plus belle des cérémonies. Personne ne sera invité, mais tout le monde sera convié. Ça va durer des heures et des jours. Une vie. Il y aura de la musique, qui résonnera fort, qui appellera les corps à se mouvoir, à se dénouer et se lâcher. Il n’y aura que de la joie. Pourquoi j’aime danser ? Parce que danser m’aime. D’un amour grand et inconditionnel, profond et sensuel, qui me rend vivante et vibrante. Je lui en suis extrêmement reconnaissante. 
Danser m’a offert un trône et des couronnes. Dans ses bras, je suis princesse, reine et impératrice, présidente, duchesse et déesse. Danser me touche et m’embrasse. Danser me couvre de messages et m’enlace. Danser ne me laisse jamais tomber. Danser veut me connaître. Danser m’apprend à me connaître. On évolue sur le même rythme, on chérit la même musique. Danser est mon espoir en des jours meilleurs. Elle me sauve de toutes les tristesses. Danser est la meilleure définition de l’amour. La meilleure professeure. La meilleure définition du bonheur.  Danser guérit la mort.  Danser guérit la peur.  Danser dit la vérité, dit toute la beauté des eaux, du ciel et de la terre. Elle n’a pas peur d’aller trop vite. Trop loin. Trop doux. Trop bon. Et quand elle prend son temps, c’est pour le transcender, pour le rendre plus grand. Pour le recréer.
Je vais épouser danser. Pour m’engager à être libre. À être moi. Pour faire le tour du monde de moi : un tour du monde infini, parce qu’il y aura toujours des pays et des villes à découvrir, des rues, des allées, des passages, qui ne délivrent jamais complètement leurs secrets. On fera ça, avec danser, on ira à la conquête de se connaître, et on dansera se connaître. On prendra des trains de jouir, pour aller au sommet de vivre. On observera créer, on fabriquera une infinité d’aimer. On invitera espoir, rire, ne jamais abandonner et toujours y croire. On réinventera voyager, à l’extérieur jusqu’à l’intérieur, et ce sera l’immobilité la plus mouvante, la quête la plus tranquille et transcendante.
// Dédé ANYOH //
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Et si on parlait … de l’impératrice ? 💎
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L’impératrice est un blog pour décomplexer, pour prendre conscience de nos complexes et de nos blocages, de nous rappeler les anciennes valeurs de la mode qu’on semble perdre au et à mesure des années.
La mode aujourd’hui c’est … complexant. Si tu n’as pas le bon nom, le bon argent et le bon charisme tu ne peux pas exister, aujourd’hui grâce à internet et you tube on peut faire à sa manière et s’ouvrir ses propres portes vers la mode et son univers aussi hermétique qu’une huître. J’ai commencé à dessiné quand j’avais 8 ans, j’ai appris toute seule en dessinant des tenues, avec une immense passion pour les robes de soirée et les modes vintage, j’ai grandi avec rien et des parents qui ne m’achetaient pas ce dont j’avais besoin, je n’avais jamais de tenue qui me parlait, je devais récupérer des donations et des choses qui ne m’allaient pas, trop grandes, pas assez « cheap » rien n’allait et je n’avais rien pour personnaliser ce que j’avais. J’avais beau essayé les petites connes de mon lycée me rabaissaient toujours, que des moqueries et des humiliations, je suis défigurée à vrai dire, alors sans le visage et sans les bonnes tenues … je vous laisse imaginer les conséquences dramatiques sur le plan psychologique. Ce qui était une passion est devenue une malédiction, et je passais des moments à rester enfermer dans ma chambre, je crois même que c’était constamment, à dessiner encore et encore, tout en entendant par ma mère que je n’arriverais jamais à rien dans ce domaine « les gens aiment les mannequins belles et charismatiques, pas les petits laiderons », ça je l’ai entendu une quantité astronomique de foi, alors j’ai laissé des personnes qui pensaient agir pour mon bien éteindre ma passion et mes rêves. J’avais même été accepté à Esmod pour mes créations, je n’avais pas d’argent et je n’étais pas boursière, alors … j’ai fini par écouter les vilaines pies.
Néanmoins j’ai continué de lire des revues de mode, des magazines et quand j’avais assez foi en moi, j’avais ouvert mon premier blog et mon premier compte Twitter, et j’adorais ça, j’y parlais pendant des heures et des heures sur ma passion, mes critiques et j’en passe, mais personne ne m’a aidé et soutenue, et j’ai encore écouté les vilaines pies. J’ai ouvert mon entreprise de conseil en image en 2011 et je me suis battue avec jusqu’en 2013, une autre conseillère en image est arrivée, plus belle, plus élancée et plus charismatique que moi, et elle a tout raflé, et au lieu de persévérer et de me battre, j’ai encore écouter les vilaines pies. Je suis partie dans littéralement autre chose dans la spiritualité et l’ésotérisme, et j’ai arrêté de dessiner, puis repris, puis arrêter, puis repris. Encore et encore. Mes vieux démons ont toujours fait pression sur ma passion, en me rappelant que dans la vie « si on a rien, on est rien ». Avec le temps, les dépressions et les reculs, tout ça ce sont des conneries illusoires mises en tête par des personnes jalouses et malheureuses, qui ne se sont jamais battus et qui n’ont jamais persévérer. L’impératrice est là pour nous rappeler comme à l’image de l’une de mes héroïnes, l’impératrice Elisabeth de Bavière que se battre est toujours la meilleure manière de s’imposer, et de persévérer. Nous sommes tous des petites impératrices et ces petits empereurs, et il y en a marre de complexer !
La mode n’est pas en réalité une question d’argent et de défilés, derrière cela se cache un message de style, de personnalité et de passion. Même sans rien, on est quelque chose. On l’a toujours été et on le sera toujours, c’est à nous de découvrir ces talents, nos charismes et nos messages. J’ai longtemps complexé sur mon physique, et Karl Lagerfeld n’a pas aidé non plus lorsqu’il a déclaré « que les grosses n’avaient pas leur place dans la mode » pas de chichi, pas de stress, soyez qui vous êtes et apprenez à vous aimez tels que vous êtes, le body shaming et la honte de soi ne devraient plus exister à l’heure actuelle
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empiredesimparte · 1 year
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Joachim: Guys, I've missed our evenings
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Grégoire: You're quite sentimental, Jo' Joachim: Hey, isn't that right?
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Napoléon V: Don't worry, I wasn't planning to put an end to it, even once I was Emperor Grégoire: Aren't you going to be accused of having your own little circle of rich and noble friends? Napoléon V, laughs: Laura is with us now! Joachim: It seems that little by little, she is putting up with people like us
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Joachim: When you think about it, she's pretty cute. What do you think Grégoire?
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Grégoire: Oh my God no, I'll leave her to you. Marianne is more to my taste. Napoléon V: My cousin? You're only telling me now? Grégoire: Hey, I haven't tried anything yet!
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Joachim, mocking: And you Louis? Where is the future empress? Napoléon V: Shut up
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Grégoire: You still haven't talked to Charlotte?
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Napoléon V: I don't know how to do it! And the latest events have not helped... Joachim: You're the Emperor, Louis, wake up!
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Grégoire: Are you kidding? All women dream that you approach them Joachim: You think too much, Louis
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Napoléon V: Probably… Joachim: Let's go back to the others, you can talk with her
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Napoléon V: Hortense thinks that we should make this kind of choice with caution, and… Joachim: Let yourself go a little, you need to treat yourself once in a while
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Napoléon V : Charlotte ?
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⚜ Le Cabinet Noir | Hôtel Beauharnais, 1 Floréal An 230
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Joachim : Les gars, cela m'avait manqué, nos soirées
Grégoire : Te voilà bien sentimental Jo Joachim : Hé, ce n'est pas vrai ?
Napoléon V : Ne vous en faites pas, je ne comptais pas y mettre fin, même une fois Empereur Grégoire : Ne va-t-on pas t'accuser d'avoir ton petit cercle d'amis riches et nobles ? Napoléon V, rit : Laura est avec nous désormais ! Joachim : On dirait que petit à petit, elle supporte les gens comme nous
Joachim : Avec le recul, elle est même plutôt charmante. T'en penses quoi Grégoire ?
Grégoire : Oh mon Dieu non, je te la laisse. Marianne est plus à mon goût. Napoléon V : Ma cousine ? Tu ne me le dis que maintenant ? Grégoire : Hé! Je n'ai rien tenté encore.
Joachim, taquine : Et toi Louis ? Où est la future impératrice ? Napoléon V : Ta gueule
Grégoire : Tu n'as toujours pas parlé à Charlotte ?
Napoléon V : Je ne sais pas comment m'y prendre! Et les derniers événements n'ont pas aidé Joachim : Tu es l'Empereur, Louis, réveille-toi
Grégoire : Tu plaisantes ? Toutes les femmes rêvent que tu les abordes Joachim : Tu réfléchis trop mon vieux
Napoléon V : Probablement... Joachim : Retournons près des autres, tu pourras discuter avec elle
Napoléon V : Hortense pense que nous devons faire ce genre de choix avec prudence, et... Joachim : Lâche-toi un peu, tu as besoin de te faire plaisir de temps en temps
Napoléon V : Charlotte ?
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carantoxie · 3 months
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Pardonne moi mon insuffisant courage,
Ma présence cachée derrière cette page,
Mais je ne sais point comment le communiquer
Mots et rimes comme alliés j'ai décidé.
Incontestablement devant ta présence,
Je l'assume plainement, mon coeur danse,
Reine ou impératrice, choix cornélien,
Beautée qui envahi mes songes quotidien.
L'espoir de te revoir à travers les saisons,
Mais mes sentiments sont sans doute déraison.
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corinneecrivaine · 5 months
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WILLOW FANFIC STORY
PART 12
ENTRE LUMIERE ET TENEBRES
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La pièce était plongée dans une obscurité suffocante, une noirceur qui semblait s’épaissir autour d’eux, oppressant leur poitrine et étouffant leur souffle. De faibles rayons lunaires parvenaient à percer les vitraux, créant des ombres qui accentuaient le regard maléfique de Graydon.
Le jeune prince trônait aux côtés de son père, son sourire satanique renforçant l’aura menaçante qui imprégnait cet endroit.
Face à eux, Elora, se tenait droite, meurtrie par l’apparence démoniaque de Graydon qui semblait tout droit sorti d’un cauchemar apocalyptique. Les battements de son cœur résonnaient dans ce silence écrasant, un rappel inquiétant d’un affrontement imminent. A ses côtés Mims, son glaive à la main, prête à combattre, tandis que Willow ne pouvait détourner son regard de cette ombre, proche du prince de Galladoorn.
Une angoisse profonde nouait l’estomac de la jeune Impératrice, alors qu’elle luttait pour maintenir un visage impassible. Ses mains tremblaient légèrement, elle s’avança tentant de raisonner son ancien ami.
Elora « Graydon, tu peux résister à l’emprise des ténèbres. » Supplia-t-elle, des larmes refoulées menaçaient de briser sa voix.
Le jeune prince la fixa, ses yeux jadis doux et aimants, désormais, emplis d’une lueur maléfique. Il éclata de rire. Un rire tonitruant.
Graydon « Résister ? Pourquoi le ferais-je ? Les ténèbres m’ont permis de devenir celui que je suis censé être. »
Mims s’approcha lentement, prenant la main d’Elora, la tirant légèrement en arrière. « Il est trop tard. Il a fait son choix. » Murmura-t-elle. Ses yeux trahissant un mélange de peur et de responsabilité, résolue à protéger l’Impératrice, au détriment de la vie de Graydon.
Un silence pesant s’abattit sur le groupe. Les émotions étaient palpables entre le désespoir d’Elora et la cruauté de prince de Galladoorn.
La jeune Impératrice, craignant profondément que Mims n’ait raison, refusa d’abandonner : « Te souviens-tu m’avoir avoué ton amour, de l’homme que tu voulais devenir. »
Graydon rétorqua d’un ton glacial: « Un amour inexistant, je n’étais qu’un faible, bercé d’illusions. »
Elora « Graydon, je t’en prie, ne laisse pas The Wyrm te transformer en un monstre. Mon plus grand regret et de ne pas t’avoir empêché d’utiliser The Wand pour me protéger. Je croyais t’avoir perdu. » Sa voix était submergée de tristesse.
Graydon « Tu as raison sur un point, je suis bien mort ce jour-là pour renaître bien plus puissant que tu ne l’aurais jamais imaginé. Bientôt tout ce royaume se prosternera devant moi. Mon plus grand regret c’est d’avoir empêché The Crone de te tuer. Mais je vais réparer cela. »
Les mots de Grayon résonnèrent comme un coup de poignard dans le cœur d’Elora. Son visage se crispa en entendant le nom de « The Crone », une expression de douleur mêlée à de la colère. Elle était déchirée entre l’être sensible qu’elle avait connu et l’être maléfique qu’il était devenu.
Pendant ce temps, le roi Hastur observait la scène, silencieux, avec un sourire satisfait. Impassible, il attendait un simple geste de son fils, ses yeux rivés sur Elora comme une menace suspendue.
Willow sentait le poids de la situation peser sur ses épaules. Il avait conscience qu’il ne pouvait laisser les ténèbres triompher. Sans hésiter, avec assurance, mais tout son être tremblant de l’intérieur, il s’adressa à Hastur : « Comment as-tu pu trahir Sorsha, Tir Asleen et la mémoire de Madmartigan ! »
Hastur tourna son regard lentement vers Willow : « J’ai tant attendu pour prendre le contrôle de Tir Asleen. Des lunes à devoir rester dans l’ombre de votre reine et son époux, alors que tout me destinait à être le souverain de ces deux royaumes. Mais Madmartigan en a décidé autrement !!!! Le plus insupportable, fut la naissance de ses deux rejetons qui m’ont condamné à n’être que le simple roi de Galladoorn !!! Les ténèbres offrent le véritable pouvoir, ce pouvoir que tu n’as jamais voulu saisir. Tu aurais pu être le plus grand des sorciers Willow mais tu t’es contenté d’être faible, en restant dans l’ombre de Sorsha. »
Willow ne se laissa pas déstabiliser par les propos de Zivian. « Le vrai pouvoir réside dans la lumière, l’amour et la compassion. Pas dans la tyrannie et la destruction. »
Hastur laissa éclater un rire glacial : « Tu es bien naïf. Vous avez tous cru en cet espoir que vous avez placé en votre Elora Danan. Tant de sacrifices pour la protéger ! Regarde-la !!! Impuissante. Où sont donc tes pouvoirs jeune Impératrice !! Que vas-tu faire pour sauver tes amis et ton royaume !!!! »
La tension atteignit son paroxysme, alors que la bataille entre la lumière et les ténèbres s’engageait.
Soudain, l’air vibra, des ombres surgirent du néant, prenant la forme de démons derrière le petit groupe d’amis. Face à cette menace, Elora leva son regard, fixa Hastur dans les yeux et s’exprima d’une voix ferme et déterminée : « Ce que je vais faire ! C’est me battre quoi qu’il m’en coûte, de toutes mes forces. Je ne suis pas seule. Nous sommes unis par l’amour et la lumière qui triompheront sur les ténèbres ! »
Le groupe se préparait à la confrontation. Mims ajustait la prise sur son glaive, déterminée. Willow, sentait qu’une menace bien plus sinistre que celle incarnée par Graydon ou Hastur planait en ce lieu lugubre.
Le jeune prince de Galladoorn laissa échapper un rire sarcastique qui résonna dans la salle « Où es ton armée Elora !!! » Il écarta les bras, présentant les ombres démoniaques qui étaient prêtes à lui obéir. « Regarde autour de toi, je n’ai qu’un mot à dire, et tous agiront dans l’unique but de te détruire. »
Malgré la menace, la jeune Impératrice ne fléchit pas : « Est-ce vraiment ce que tu désires !!! Au fond de toi, tu m’aimes et tu n’as pas hésité à te sacrifier par amour pour moi ! »
Graydon « Ça suffit !!!! » Furieux, il lança un éclair rouge sang qui frappa Elora en pleine poitrine, la projetant au sol. Mims accourut vers elle afin de la protéger et Willow s’agenouilla auprès de la jeune Impératrice, prenant doucement son visage entre ses mains. Il chuchota, inquiet : « Elora ? »
La jeune femme lui adressa un faible hochement de tête pour le rassurer. Puis il se tourna vers Graydon et Hastur avec fermeté : « Tu es voué à devenir un grand sorcier, pas une créature maléfique !!!! Vos cœurs ont été corrompus par les ténèbres !!! »
Il s’adressa en murmure à Mims : « Nous devons la protéger à n’importe quel prix. »
Mims « Je suis prête à me battre jusqu’au bout. »
Sentant la pression de la situation, il baissa légèrement la tête : « Mims, je suis désolé de t’avoir entraînée dans cette histoire. »
Mims « Popa, j’ai fait le choix de venir. »
Elora se releva « Non, plus personne ne se battra pour moi. Plus personne ne mourra pour moi ! » Elle laissa toute sa fureur s’exprimer au travers d’un hurlement et projeta un éclair éblouissant qui envoya Graydon à terre contre le siège du trône. Elle regretta immédiatement son geste, mais elle savait au fond d’elle-même qu’elle n’avait pas d’autre option.
La salle du trône sombra dans un silence absolu. Alors que Graydon reprenait ses esprits, rempli de colère. Elora était prête à le combattre bien que son cœur se serrait. Soudain, un cri strident perça l’air. Un démon se précipita en direction de la jeune Impératrice. Mims, se plaça instinctivement entre la créature et son amie et s’engagea dans un combat cruel. Dans cette lutte impitoyable, la jeune Nelwyn fut projetée violemment à terre, son glaive glissant hors de sa portée.
Malgré ses peurs, Willow ramassa le glaive et se précipita vers sa fille « Mims !!! Non !!!! »
La jeune Nelwyn lança un regard désespéré vers son père et s’exprima dans un murmure presque inaudible, le souffle coupé « Utilise ta magie »
Mais les yeux de Willow reflétaient, le doute et l’incertitude sur ses capacités de grand sorcier.
Une lumière brillante commença à émaner d’Elora, de plus en plus intense, puisant dans ses sentiments de colère et de rage enfouis en elle. Fixant droit le démon qui s’en était pris à Mims. Elle le fit reculer, hurlant de douleur jusqu’à sa dislocation.
Le souffle court, elle se tourna vers Graydon et Hastur. Un sourire énigmatique « Doutez-vous toujours de ma puissance. » Ses paroles résonnaient comme un défi.
Mims et Willow avaient rejoint Elora, tous se fixaient, inébranlables, prêts à agir au moindre mouvement. Une ombre se faufila derrière Graydon tel un tourbillon de ténèbres, émettant une aura dévorante. Cette même ombre que Willow avait perçue dès leur arrivée.
Il s’adressa à Elora : « Ressens-tu cela ? Cette présence si sombre, si puissante. »
La jeune femme hocha la tête, préoccupée : « C’est comme si… Elle vibrait en moi. »
Au moment où elle prononça ces mots, l’ombre se manifesta et s’exprima d’une voix sinistre : « C’est tout simplement parce que toute cette puissance est en toi jeune Impératrice. »
L’ombre s’avança lentement, révélant sa véritable forme. La vue de ce qu’elle était réellement, plongea Elora, Mims et Willow dans un abîme de désespoir et de frayeur, anéantissant toute lueur en eux.
Elora ne put que murmurer : « Ce n’est pas possible ».
Mims, les yeux écarquillés, échangea un regard avec son père et comprirent tous deux qu’ils étaient confrontés à une situation inimaginable.
La voix tremblante, Willow s’exprima à lui-même : « Ce que je redoutais le plus. »
Mims : « Non, Popa, ce ne peut être... Elora. »
Les deux Elora se fixaient mutuellement d’un regard glacial. La jeune impératrice semblait désemparée, incapable d’accepter l’apparence qui se dressait devant elle. Dark Elora la scrutait avec un sourire narquois, dénuée de toute compassion et d’amour. Seuls demeuraient, la noirceur, la froideur et l’ombre de la mort.
Elora : « Non… Tu ne peux être... »
Dark Elora : « Toi. »
Dark Elora se jeta violemment sur l’Impératrice, saisissant sa gorge, l’étouffant et la projetant au sol. Une bataille, d’une terrifiante intensité, s’engagea entre les deux Elora.
Dark Elora : « Dis-moi comment vas-tu combattre la part sombre de toi-même. »
Elora luttait pour reprendre son souffle. Elle puisait dans sa magie, évoquant l’énergie de lumière qui vibrait en elle depuis toujours. « Avec l’amour et l’espoir bien plus puissants que la haine et l’affliction que tu incarnes. » Les ténèbres qui l’entouraient, vacillaient. Un éclat de lumière, émanant d’elle brilla d’une intensité aveuglante.
Dark Elora, repoussée par la lumière, roula sur le sol pour se relever rapidement. Son regard démoniaque, empli de fureur.
Dark Elora : « L’amour et l’espoir ne peuvent rien contre la puissance des ténèbres. »
La jeune Impératrice, debout, créa une barrière lumineuse autour d’elle afin de se protéger des attaques de son double.
Mais cela s’avéra insuffisant. Dark Elora chargea, déclenchant un affrontement féroce. Le combat entre les deux Elora devenait de plus en plus brutal. La salle du trône, témoin de cette bataille épique, tremblait sous l’intensité des pouvoirs en conflits. Leurs mouvements, rapides et mortels, créaient des étincelles incandescentes qui zébraient l’air.
Elora se battait pour son âme et le destin du royaume mais sous la puissance maléfique, elle s’effondra. Ses forces l’abandonnaient, la douleur des éclairs de Dark Elora lui était insoutenable. Elle sentait sa résistance faiblir.
Dark Elora : « Je suis ce que tu pourrais devenir, si tu laissais, la colère, la peur et le pouvoir te dominer. Cette obscurité en toi que tu as longtemps réprimée.  Où est donc ta protectrice et sa fameuse Kymerian Cuirass ? Qui va venir te sauver ? » S’adressant à Hastur et Graydon : « Qu’on en finisse !!!! Achevez-les !!!! »
Graydon foudroya Willow, le propulsant à terre, ne pouvant lutter contre la toute-puissance du prince de Galladoorn. Mims se sentit déchirée entre son devoir envers l’Impératrice et son amour pour son père. Le voir, à terre, impuissant, alimentait son angoisse. Les paroles de Willow résonnèrent : « Sauve Elora !! » Mais elle se trouva face au roi Hastur qui l’empêcha d’agir. Le combat fut inévitable. Le regard de Mims ne pouvait s’empêcher de se tourner vers Elora qui luttait contre son double diabolique et son père en danger.
Graydon se montrait impitoyable envers Willow, le maintenant à terre, déterminé à l’achever. « Où est ta prétendue puissance sorcier, toi, qui a trompé le monde avec ton récit de victoire sur Bavmorda !!! Montre-moi de quoi tu es vraiment capable !!! »
Anéanti et se sentant mourir, Willow eut soudainement une vision ; Kaiya, si réelle, si proche qu’il semblait presque pouvoir la toucher. Ses mots d’encouragement résonnèrent dans son esprit « Mon cher et tendre, j’ai toujours cru en toi, en tes capacités, à aucun moment le doute n’est venu ébranler cette confiance que je te porte. Protège-la comme tu l’as toujours fait depuis sa naissance. Relève-toi mon époux, bas-toi. » Instinctivement, Willow glissa sa main dans sa poche, resserrant ses doigts sur la mèche de cheveux de sa femme, le souvenir de sa culpabilité constante d’avoir abandonné sa défunte épouse.
Tandis que tout semblait perdu, l’espoir surgit. Accompagné d’une poignée de chevaliers de la Shining Legion refusant de s’allier à Hastur, Boorman contra brutalement Zivian sur le point de transpercer Mims à terre. D’un geste puissant, il le projeta en arrière. « Il semblerait que je n’ai pas été invité à la fête. » Ironisa-t-il.
Mims se releva, des démons firent leur apparition de tous côtés. La salle du trône se transforma en un champ de bataille sanglant.
Au même instant, Graydon et Dark Elora furent pris au dépourvu. Une guerrière, rouge sang à l’aura infernale, déploya ses pouvoirs sombres d’une puissance inimaginable et projeta violemment le prince de Galladoorn. L’impact fut si brutal qu’il roula au sol, désorienté et incapable de se relever. Un éclair puissant et glacial, frappa Dark Elora, la propulsant hors de portée de la jeune Impératrice. Lorsqu’elle se releva, une silhouette familière se tenait devant elle, bien que son visage, restait caché sous sa tunique châtaigne : « Il n’y a qu’un seul être capable d’attaquer avec une telle puissance. »
Dark Elora restait impassible, face à son ancien assassin de confiance « Aniel, tu ne pourras jamais échapper à celui que tu es réellement. Mon ancien fidèle compagnon. »
Aniel « J’ai payé le prix fort de mes erreurs. Il est temps que tu paies pour les tiennes. » Sa voix était empreinte de gravité.
Dark Elora « Je suis plus puissante que jamais depuis ta trahison. »
Elle l’attaqua par traîtrise mais il esquiva le coup fatal.
Cependant, le combat entre Boorman, Mims et les chevaliers de la Shining Legion contre les démons et Hastur faisait rage.
La guerrière rouge sang tranchait les créatures de ses deux épées acérées. D’un geste fluide, elle s’accroupit et, sans même jeter un coup d’œil par-dessus son épaule, transperça un démon qui tentait de l’attaquer.
Aniel l’interpella : « Kida, sauve le sorcier !! »
Elle se dirigea vers Willow, encerclé de créatures, d’un geste précis, elle les décapita une à une, puis lui tendit sa main et l’aida à se relever « Viens avec moi, sorcier. »
Aniel se précipita vers Elora, la prit dans ses bras « Kida, nous devons quitter les lieux. La vie de l’Impératrice en dépend !!! »
Pendant que les chevaliers tenaient les créatures démoniaques à distance et que Boorman combattait Hastur, Aniel, portant Elora dans ses bras, accompagné de Mims et Willow, se frayaient un chemin vers une porte dérobée.
Chacun maniait son arme pour repousser les démons qui les encerclaient. Kida gardait Graydon à distance, le maintenant sous contrôle avec sa puissance démoniaque.
Finalement, ils atteignirent le passage. Mais tous ne purent s’enfuir.
Un chevalier : « Sauve-les Boorman. Nous allons les retenir ! »
Les chevaliers de la Shining Legion se sacrifièrent pour que le groupe d’amis puisse s’échapper. Boorman bloqua la porte avec une barre de métal en fer. Ce fut le cœur lourd qu’il entendit le combat de l’autre côté et le cri des chevaliers, sacrifiés pour préserver la vie de l’Impératrice.
Tous portaient en eux le lourd fardeau du sacrifice des chevaliers, en particulier Boorman. Il s’approcha de Willow : « Heureux de te revoir mon ami. » Sa voix emplie d’émotions.
Willow lui répondit mais ses yeux trahissaient un mélange de soulagement et de tristesse : « Moi de même. » Il marqua une courte pause. « Je pensais tous les chevaliers de Gallardoorn contre Tir Asleen. »
Boorman : « Je les ai croisés à l’entrée du royaume. Tous n’acceptent pas le massacre perpétré par Hastur. » Il marqua une courte pause. « Ils m’ont informé que Sorsha et Airk ont réussi à s’échapper. »
Willow eut un moment de silence avant d’ajouter : « Et Kit. »
Boorman : « Je l’ignore. Elle est insupportable mais j’ai fini par m’attacher à elle. » La voix de Boorman se brisa.
Willow tourna son regard vers Elora : « Nous avons failli la perdre aujourd’hui. Sans l’intervention de… Sais-tu qui ils sont ? »
Boorman haussa les épaules : « Pas le moins du monde. Vous ne vous connaissez pas tous, vous, les sorciers ? »
Soudain les deux amis furent interrompus par Kida : « Eh, toi l’excentrique. Occupe-toi de l’Impératrice !! » Aucune empathie ne vibrait dans le son de sa voix.
Boorman ricana légèrement : « Je crois que l’excentrique c’est moi. » Ajouta-t-il avant de prendre Elora afin de l’aider à se déplacer.
Willow s’approcha des deux inconnus, sceptique: « Qui êtes-vous ! Comment pouvons-nous vous faire confiance !! »
Kida riposta d’un ton sec : « Nous vous avons sauvé la vie, sorcier, n’est-ce pas suffisant ! »
Mais Aniel la stoppa de la main : «Effectivement, tu ne peux nous faire confiance mais tu le dois. Car nous sommes liés par un serment fait à un ami commun. »
Kida et Aniel s’exprimaient avec une froideur dépourvue d’empathie, d’amour et de compassion ce qui suscitait la méfiance auprès du groupe d’amis.
Un court silence s’ensuivit jusqu’à ce que Willow réponde : « Madmartigan. »
Aniel : « Nous devons mettre l’Impératrice en sécurité, pour qu’elle puisse récupérer ses forces. »
Boorman : « Je sais où nous pourrions aller mais je ne garantis pas l’accueil. »
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nytil-sims-storybook · 8 months
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Evaline
Bidonjour !
Mon Evaline encore et toujours ! :heart: de retour en impératrice des Zéphayran !
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 10 (2/2)
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Salut les gens ! J’ai un peu pris la fuite la dernière fois, mais je crois que j’avais vraiment besoin de cette distance avant de me remettre au chapitre 10. La lecture était… on ne peut plus déplaisante, dira-t-on, bien plus que tout ce qu’a pu faire le livre jusque-là. Mais j’ai récupéré, je suis d’attaque pour prendre ma revanche~
Dans la première partie du chapitre, Chem débarquait et avouait cash, sans aucune honte, qu’il envisage depuis qu’il connaît Tara de lui faire une descendance, en raison de son immense pouvoir. Tara l’envoyait bouler, tout en gardant une bonne relation avec lui, à mon plus grand désarroi. Nous nous étions quittés au moment où ils s’apprêtaient à aller voir Selenba pour la soigner.
Sans plus d’attente, reprenons !
« Dès qu’elle sortit, son escorte les entoura. Sur leur passage, les courtisans s’inclinaient avec plus de déférence que d’habitude. Tara le remarqua avec intérêt. Il était assez rare qu’elle soit aussi élégamment habillée (ah bon ???), préférant des tenues plus simples. Mais les Omoisiens, eux, aimaient le spectaculaire (les Omoisiens c’est le Capitole de Hunger Games si tu lui retires tout son intérêt en terme de métaphore du capitalisme, c’est fascinant). Et ils rendaient hommage à son effort vestimentaire avec enthousiasme et respect. Elle eut un petit sourire intérieur. Sa tante lui avait souvent reproché ses tenues et Tara savait qu’elle avait sans doute raison, mais ce fut néanmoins un plaisir, pour une fois, de voir qu’un murmure admiratif l’accompagnait. Cela la changeait agréablement des regards méfiants que son passage déclenchait souvent, genre : « OK, pour l’instant, elle est cool, mais si elle allume le bout de n’importe lequel de ses doigts, tous aux abris ! »
Le rapport entre la tenue vestimentaire et la dangerosité de Tara a disparu du paragraphe. Si vous le trouvez, hésitez pas à me le signaler.
Plus sérieusement, les omoisiens sont OK avec les ogives nucléaires seulement si elles sont bien habillées ? Parce que l’une d’elles est leur Impératrice, et apparemment personne n’a de souci particulier avec son tempérament explosif.
Décidément, ces gens sont cons.
Ils passent devant Robin, qui semble avoir un genre de flirt avec une fille rousse, (ce qui rend Tara jalouse, bien évidemment, gros soupir). Ils arrivent au niveau de l’endroit où est détenue Selenba. La narration précise qu’elle continue de révéler les plans et collaborateurs de Magister à Lisbeth. J’arrive pas à croire que sous ce seul prétexte encore non vérifié, et simplement parce qu’elle a vaguement sauvé la vie de Tara une fois, tout le monde soit prêt à lui pardonner. La rédemption ça vient pas comme une envie de pisser, normalement. Mais bref.
« Safir était toujours là. Silencieux, il écoutait attentivement tout ce que disait Selenba. De temps en temps, elle levait un regard interrogatif vers lui et tous les tourments du monde passaient sur le visage de Safir d’ordinaire impassible. (Si la quasi entièreté du chapitre 7 ne m’avait pas déçue à propos de ce personnage, ces phrases auraient pu me faire sentir vaguement mal pour lui. Mais là, tout ce que j’ai envie de dire, c’est « clébard ». Ah oui, et ça fait longtemps que j’ai pas été pointilleuse, mais « le visage de Safir d’ordinaire impassible » c’est moche. J’aurais plutôt dit « le visage ordinairement impassible de Safir ».)
Il n’y avait pas si longtemps, Tara aurait juré que le vampyr au visage glacial et aux longs cheveux noirs était son pire ennemi. Comme elle était la clef vers les objets démoniaques que voulait récupérer Magister, ce qui risquait d’ouvrir les portes entre les Limbes et la Terre, Safir avait clairement fait comprendre qu’il n’hésiterait pas à l’éliminer. Puis un respect prudent était né entre eux, les événements les ayant rapprochés. (Oui bah en même temps Tara, l’un des bougs en lequel tu garde confiance est un type qui t’a groomé et n’affiche des signes de regret que parce que tu le réprimandes. Si j’étais toi, ma confiance en ma liste d’amis adultes serait mitigée.) Respect d’autant plus accentué que Tara avait détruit ou balancé une bonne partie des objets démoniaques dans un point de l’univers totalement inconnu où ils dériveraient pour l’éternité, ce qui allait très bien à tout le monde.
À présent, Tara voyait à quel point le vampyr était déchiré entre l’espoir et le doute que Selenba ne soit là que pour les manipuler. Surtout lui. »
Pas pour me répéter bis, chaton, mais la seule chose qui fait que Selenba ne vous trahit pas, c’est le scénario. La seule chose qui incite les personnages à faire confiance à Selenba, c’est le scénario. Sérieusement, pourquoi ils la croient ?! Elle n’a donné aucune preuve de bonne foi à part un vague indice, une fois, qui aurait pu être interprété comme on le voulait !
Et accessoirement, on n’a toujours aucune mention de Satila, alors que Selenba est sa sœur et qu’elle mériterait clairement d’avoir une réaction par rapport à toute la situation. Surtout si son nouvel amoureux décide de lui faire faux bon.
Bref, Tara soigne Selenba, ce qui se passe facilement et sans encombres. On nous signale que Selenba a maintenant les yeux roses, et que la première fois qu’elle a été soignée, elle a peut-être falsifié ses yeux pour faire croire que ça avait marché. Selenba semble sincèrement réformée et heureuse de retrouver un corps de vampyr ordinaire, ce qui prend Tara au dépourvu et ne tire aucune réaction à Safir. Mais bon, à ce stade, je laisse juste rouler, si je devais m’ébahir des réactions de Safir chaque fois qu’il fait un truc insensé cette critique ferait déjà 200 pages.
« — J’ai moi aussi des questions à vous poser, vampyr Selenba, grogna Maître Chem comme en écho des pensées de Tara »
Tara s’en va, laissant Chem interroger Selenba sans qu’on sache ce qu’il va lui dire. Safir arrête Tara avant qu’elle s’en aille, lui glissant qu’il a l’impression que Selenba a quelque chose de louche, et qu’il compte la surveiller, et, bon. Si ce corniaud continue de travailler dans les intérêts d’Omois et qu’il arrive à mettre ses sentiments de côté, pour une fois, je peux le tolérer. Mais putain, si j’ai une scène où les deux s’embrassent ou je ne sais quoi, je vais dégommer ce PDF.
Bref, Tara rentre dans sa suite, se change, et… je suis désolée, il faut que je laisse le passage en entier :
« — Wow ! fit une voix qui la fit sursauter, je ne savais pas qu’elle te déshabillait avant de te rhabiller. Désolé, Tara.
Et avant que la jeune fille dont le cœur s’était mis à battre à 200 pulsations-minute, n’ait le temps de hurler de surprise, Cal apparut le long du mur doré, portant Blondin dans ses bras.
Et il n’avait pas l’air désolé du tout. En fait, il arborait même un sourire ravi.
— Bon, ajouta-t-il, ce n’est pas comme si je ne t’avais pas vue sans rien sur toi. Lorsque tu as voulu mourir, je me suis occupé de toi. Mais, à ce moment-là, je n’étais pas amoureux de toi. Alors, bien sûr, là, ça change tout. Et désolé de m’être réfugié dans ta chambre, mais un demi-millier de personnes a fait irruption tout à l’heure pour bricoler un truc sur ta porte, je n’ai pas voulu qu’ils me repèrent.
— Cal ! s’exclama Tara, furieuse. Tu m’as fait la peur de ma vie ! Mais comment es-tu entré ? Et pourquoi étais-tu invisible ?
Elle réalisa soudain ce qu’il venait de dire et hoqueta :
— Comment ça tu m’as vue sans rien sur moi ?
Cal répondit en comptant sur ses doigts, l’un après l’autre :
— La porte m’a ouvert – tu nous as donné une autorisation illimitée d’accès à ta suite je te rappelle –, et le sort d’invisibilité est l’un de ceux qui nous sont enseignés en dernière année. Très difficile, très compliqué, j’ai juste voulu l’essayer. Et quant à ta tenue, tu n’avais jamais remarqué que pendant une fraction de seconde, la changeline te déshabillait complètement lorsque vous pensez que vous êtes seules toutes les deux ?
— Non, répondit sèchement Tara. Justement parce que nous sommes seules toutes les deux. Et qu’il n’y a pas de voyeur pour nous espionner.
Robin se serait excusé, très embarrassé. Cal, lui, sourit encore plus largement.
— Tu es magnifique, Tara, alors, pardon de te dire ça, mais je n’ai aucun regret. Et puis ce fut vraiment regrettablement fugitif. »
Voilà. Donc je n’avais pas lu ça avant de couper la lecture du chapitre 10 en deux, et croyez-moi, je ne regrette pas l’initiative. J’ai comme des relents de Smecta en me disant que des gens dans le monde ont dû se coltiner d’affilée Chem qui groome Tara et Cal qui la reluque. J’ai besoin d’expliquer à quel point cette association est… euh… glauque ?
Sans compter le coup classique de l’invisibilité, qui fait vraiment personnage voyeur de manga. Et là, je ne vais pas parler qu’en terme de caractérisation, car si Cal m’insupporte, il n’est qu’un être écrit et inventé par Madame S.A.M. Madame S.A.M. qui semble tenir à lui, puisqu’il est un véritable Gary Stu, mis en permanence en valeur dans l’histoire. Ce tempérament frontal est même mis en opposition avec les méthodes de Robin. Donc, qu’est-ce que Madame S.A.M. veut nous dire ?
Je n’ai pas de réponse, pour être honnête, je m’interroge franchement. Qu’est-ce qu’elle veut nous dire ? Est-ce que cette scène est censée être romantique, au premier degré ? Ou est-ce qu’on doit y voir, comme je le vois, quelque chose de profondément malsain ? Un garçon qui reluque une fille avec laquelle il ne sort pas officiellement, qui est sa meilleure amie, qui a de multiples responsabilités, dont des prétendants, qui doit probablement gérer un éventail d’émotions artificielles à afficher pour l’étiquette, c’est censé être sympa ? Si je me projette dans l’esprit d’un ado, je vois plus ça comme un moment de romance plutôt palpitant, mais l’esprit de la femme de quarante ans qui écrit ça, qu’est-ce qu’il fiche, au juste ? Il distribue du pain aux lecteurs sans réfléchir aux connotations déplaisantes ?
« — Je croyais que tu ne devais venir me revoir que demain, dit-elle, encore agacée.
— Moi ? s’étonna-t-il avec un air carrément surpris, pas du tout. C’est Robin qui la joue preux chevalier. Moi, je suis un Voleur, je n’ai pas de règles, ni en amour ni à la guerre. Que le meilleur gagne. (Ah, le fameux « En amour comme à la guerre, tous les coups sont permis » qu’avait sorti Mourmur et pas Cal. Nan, vous me ferez pas croire que c’est Cal qui l’avait dit, même avec cette tentative maladroite de faire écho à la réplique. Manque de pot, Mourmur est mon blorbo, je sais tout ce qu’il a dit et c’est SA RÉPLIQUE (je temporise comme je peux j’ai besoin de penser à Mourmur et pas à cette scène pardon)).
— Je ne suis pas un trophée, répliqua Tara, vexée.
— Tu es Tara. Tu es incroyable. Tu as bouleversé nos vies, nos mondes, notre avenir. Tu n’es pas un trophée, tu es une galaxie et je suis prêt à tout pour te conquérir.
Il la regarda gravement. Sonnée par sa déclaration, Tara finit par demander, avant de se perdre complètement dans les yeux gris qui la fixaient.
— Qu’est-ce que tu veux de moi, Cal ?
— Ça, répondit Cal. Et il l’embrassa.
Très doux au début, alors que les lèvres de Tara cédaient sous son insistance, son baiser se fit vite plus sauvage. Cela fit comme un feu d’artifice dans l’esprit de Tara. Il ne l’embrassait pas, il la dévorait. Comme on déguste une glace, il dégustait sa bouche et lui procurait des sensations incroyables. »
« Il dégustait sa bouche comme on déguste son meilleur kebab et il en mit partout le cochon ».
Joli comparatif, on me l’avait jamais faite, celle-là.
« Étourdie, Tara vacilla. D’une main hésitante, elle toucha ses lèvres gonflées (il t’a embrassée ou il t’a piquée… ? Le boug c’est une abeille genre ?). C’était Cal. Et pourtant ce n’était pas le bon vieux Cal. Il avait laissé place à un individu dangereux et séduisant (pourquoi être dangereux c’est pas un red flag au juste ? Remarque vu que Tara peut transformer ce qu’elle veut en crapaud sans conséquences néfastes, ils font un joli couple). Il était à présent plus grand qu’elle. Pendant ce mois où elle ne l’avait pas vu, il s’était encore étoffé, jusqu’à perdre cette apparente maigreur qui avait été la sienne jusqu’à présent.
Il n’était pas aussi beau que Robin ; peu de gens étaient aussi beaux que les elfes, fussent-ils demi. Mais il était séduisant, oh oui, avec son visage d’ange et ses magnifiques yeux gris aux longs cils sombres (je vais mordre). Pourtant, Tara ne s’attachait pas à la beauté extérieure ‘qerhgbhqgiuqgbiuaUIBHFBIUQERGBUIBUQRIB mensonge). Ce qu’elle savait de Cal participait à ce vertige qu’il avait provoqué chez elle. Il lui avait sauvé la vie de si nombreuses fois qu’elle avait arrêté de compter. Il était toujours de bonne humeur, et si fiable qu’elle savait pouvoir se reposer sur lui, quoi qu’il arrive. »
Si le tempérament de Cal est une raison plutôt valable de tomber amoureuse de lui, j’ai des gros doutes quant au côté « sauveur ». Je l’avais déjà mentionné dans le chapitre 1 (souvenez-vous, j’avais râlé parce que Cal comptait ça dans ses calculs pour que Tara lui tombe dans les bras :D), mais cette idée conte-de-féesque de tomber amoureuse du type qui te sauve est d’autant plus débile que Tara Duncan joue h24 les ados rebelles, à base de « oh là là la magie c’est si has-been ! ». Bah oui mais... le trope de genre… la princesse qui s’éprend du prince charmant qui vient la sauver… c’est pas un peu has-been aussi ? C’est pas parce que c’est planqué sous une autre forme et dans un autre format d’histoire que ça se voit pas, hein.
Les deux s’embrassent encore, et puis Tara décide d’être franche et de lui dire clairement qu’elle n’est pas amoureuse de lui, ce qu’il coupe en disant qu’il sait qu’elle l’est. Il enchaîne sur tout un discours à base de « Tu t’es persuadée que tu aimais Robin, mais c’était pas le cas, on t’a entraînée à trop réfléchir », et bref, non seulement c’est vaguement creepy qu’il pense mieux savoir qu’elle ce qu’elle ressent, mais en plus sa façon de lire l’esprit des gens perd complètement tout l’aspect romantique que la relation pourrait avoir. Ce bouquin, pour l’instant, c’est du simulateur de fanservice dans lequel Tara est coincée dans plein de situations affreuses et où tous les mecs qui veulent l’épouser sont plus détestables les uns que les autres. Je suis agacée, mais en même temps je la plaindrais presque.
« — Oh, si, c’est vrai. Tu as besoin d’un esprit perspicace à tes côtés. De quelqu’un qui saura exactement ce que tu veux dire, ce qu’il y a derrière les mots. Je ne sais pas si ce sera moi, parce que c’est une lourde tâche. Mais je suis tombé amoureux de toi et j’ai la ferme intention de te faire perdre la tête.
Tara allait lui demander pourquoi, soudainement, il était tombé amoureux d’elle, alors que le sort d’attirance n’avait pas fonctionné sur lui, lorsqu’elle réalisa qu’elle allait faire exactement ce qu’il venait de démontrer. Tenter d’analyser.
Argh.
Cal qui avait suivi facilement le cheminement de la pensée de la jeune fille blonde eut un autre sourire, tordu celui-là.
— D’ailleurs, poursuivit-il, si tu continues, tu vas finir par ne jamais réussir à garder un petit copain. Enfin, en dehors de moi, bien sûr, ce qui me va très bien. »
Je suis admirative. Il arrive à me dégoûter quasi autant que Chem.
C’est que ce genre de discours est très réaliste. Mine de rien, tout ce que raconte Cal ressemble à de la manipulation ; encore une fois, vu que c’est un chouchou de l’autrice, ce sera sans doute tourné d’une autre façon : on va probablement nous dire que Cal est seulement un peu malin dans sa façon de séduire Tara. Mais merde, ces répliques transpirent l’esprit retors et ambitieux. Pour moi, Cal n’a aucun amour pour Tara. Il ne fait que jouer avec elle, pour le plaisir d’avoir une proie particulièrement fun. Voilà, c’est du comportement de prédateur.
Bon, après je dois avouer que je manque cruellement d’objectivité pour cette part : mon expérience amoureuse joue sans doute sur cette analyse très bas du front. Cependant, ce que raconte Cal me gêne beaucoup, et je reste sur l’idée que je ne vois aucunement leur dynamique comme romantique. Cal se contente d’être très physiquement attiré par elle (en démontre la façon dont il est tombé amoureux d'elle dans le tome 9), et Tara est troublée par ce qui est probablement un mélange entre son affection pour Cal et ses taquineries qui lui font ressentir de nouvelles choses. En bref, elle projette sur un ami de toutes nouvelles formes de séduction. Et ce n’est pas moi qui l’affirme : elle dit texto qu’elle n’est pas amoureuse de lui, je ne compte pas le fait que Cal le nie comme un argument valable. Tara sait ce qu’elle ressent.
Ce duo montre tous les signes d’une relation qui va se casser la gueule, sauf que c’est seulement présenté sous le jour d’un « will they won’t they » qui est très, très déplaisant à lire. Y aurait matière à explorer tout le côté toxique qu’a la relation, mais ça ne va pas être fait, et ça me fatigue d’avance.
Bon euh et… après, les deux commencent à coucher, je crois… ? Madame S.A.M. écrit vraiment ça de façon très métaphorique et ellipsée (ce que je peux comprendre, pour le coup), et j’ai pas envie de retranscrire ça ni de le commenter, donc huh. Cal et Tara commencent à coucher, voilà. C’est gênant.
Un ange qui a probablement entendu ma détresse mentale face à cette scène les interrompt en plein milieu de leur petit amusement. Cal dit à Tara qu’il va revenir cette nuit, et Tara a l’air toute chamboulée et pas très sûre mais en même temps très sûre, le sentiment principal qui se dégage est que Cal va très vite. Moi, je trouve surtout qu’un garçon qui ne prend pas un « non » implicite et qui prétend mieux savoir que toi ce que tu ressens ne devrait pas avoir ta confiance.
Tara va voir qui est à la porte, et se rend compte qu’il s’agit de Mara, sa demi-sœur. Celle-ci entre dans la pièce, juste au moment où Tara se rappelle que Mara est amoureuse de Cal.
C’est tout pour votre épisode de Loft story de la semaine, les enfants.
C’était épuisant, bon Dieu. J’ai bien fait de commenter en deux parties, cette fin de chapitre m’a mis un coup.
La prochaine fois, on aura droit à un chapitre sur Mara. Je n’arrive pas à croire qu’on va probablement continuer de s’étaler sur des histoires d’amour, dans un bouquin dont le titre est « Dragons contre démons ». Courage à vous, et courage à moi.
A la prochaine fois !
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