Tumgik
#shield tes yeux
groovyace · 2 months
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RED ROBIN REDESIGN RAHHGGGG 🗣🗣🔊🔊🔊📢📢📢
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I took elements from his different suits plus added some extra flair. My favourite being the addition of climbing shoes.
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angellyslion · 1 year
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OS Ignorée et oubliée
femPeter
Pénélope Stark savait qu'aux yeux de ses proches, elle n'était rien. Son frère aîné Harley et sa petite sœur Morgan avaient toute l'attention de sa famille. Si elle ramène un A son frère ramène un A+ si elle apprend une nouvelle compétence son frère l'a maitrisé depuis longtemps. Quand elle accomplit quelque chose qu'une jeune adolescente de dix ne pas faire les regards est tournée vers sa petite sœur qui réussit quelque chose de mieux.
Petit à petit elle a arrêté d'essayer de se faire remarquer car personne ne faisait attention à elle-même son propre père. S'il elle sautait un repas personne ne venait lui apporter un petit quelque chose. Personne ne venait discuter avec elle. Être ignorée lui faisait mal. Elle ne laissait rien paraître. La seule personne qui se souciait d'elle est l'IA de son père. Il lui souhaitait son anniversaire, Noël et la nouvelle année. Il lui rappelait d'aller manger quand elle sautait trop de repas, la réveiller quand elle était en retard ou encore veiller à ce qu'elle ne manquait de rien quand elle avait son problème de fille.
Quand sa sortie sur le terrain à Oscorop était là, elle avait falsifié la signature de son père comme sur la plupart de ses documents scolaires. La morsure l'avait mise hors ligne pour une semaine et personne ne s'était inquiété pour elle. L'école n'avait même pas appelé pour signaler son absence.
Quand elle avait découvert ses pouvoirs, elle les a expérimenté de son côté ne voulant pas que sa famille le découvre. Ils pourraient l'utiliser. Une fois qu'elle fut sûre de la limite de ses pouvoirs, elle s'était créer un costume avec une IA dedans. Quelques jours après Spider-Man soit né. Il était hors de question qu'elle relève son vrai sexe. De cette manière si la population pensait qu'elle était un garçon, cela les menait sur une fausse piste et c'était bénéfique pour elle. Maintenant, elle n'avait plus qu'à sortir sans se faire prendre, cela ne serait pas trop compliqué. Ce qui le serait un peu plus est d'éviter tous les autres héros. Cette mission s'avérait un peu plus difficile qu'elle ne l'imaginait. Pendant un temps, elle arrivait à passer sous les radars. Après plusieurs mois, le SHIELD et les Avengers s'intéressaient à elle. Elle doublait de vigilance pour éviter tout le monde et s'assurait qu'elle n'était pas non plus suivie. Pendant plusieurs mois, elle était arrivé à garder son identité secrète. Le SHIELD avait découvert son identité. Fury avait promis de ne rien dire et de la laisser tranquille. Si elle avait besoin d'une sauvegarde, il était là pour elle. Et même si elle avait juste besoin de parler à quelqu'un, il serait là pour elle après qu'il est appris son mauvais traitement. Un an plus tard, elle faisait face aux Avengers. Ils l'avaient forcé à rejoindre leur petit groupe de héros Elle les avait suivie en se plaignant dans sa barbe. Elle ne désirait pas être en leur présence, pas après toute la douleur qui lui a causé quand elle était civile.. 
Le groupe s'installait dans le salon réservé aux Avengers.
« Alors comment as-tu eu tes pouvoirs Spider-Man ? Demandait Tony — Morsure d'araignée radioactive lors d'une sortie sur le terrain durant ma dernière année d'université. Mentait Pénélope. C'est vrai qu'elle s'était fait mordre par une araignée lors d'une sortie scolaire mais ce n'était pas durant l'université mais durant sa première année de lycée. La morsure m'a rendu malade pendant plusieurs jours. — Et ta famille ? — Elle ne s'en est pas rendu compte. Je doute qu'ils sachent même que j'existe. — Comment ça ? — Nous sommes des triplés, nouveau mensonge, elle ne pouvait pas leur dire la vérité pour l'instant. Autant inventé des mensonges qui se rapprochent au plus près de la vérité. Ma famille s'est consacré aux deux autres qui sont mon ainé et mon cadet. Dans un premier temps ce sont les nounous qui nous ont élevé mes frères et moi. Quand nous avions quatre ans Ils ont abandonné les nounous pour que ma famille s'occupe de nous. Au début c'était bon. Plus le temps passait plus ils ont commencé à me délaisser. Quand j'apprenais une nouvelle chose un de mes frères le savait déjà et quand je maîtrisais une compétence mon autre frère la maîtrisait à la perfection. Pendant longtemps j'ai essayé d'attirer un peu d'attention sur moi, rien ne fonctionnait. J'ai fini par abandonner. Je n'ai pas adressé la parole à ma famille depuis longtemps. Je me considère dans tous les cas comme un orphelin. Quand elle entendait, les indignations des vengeurs, elle voulait rire. Elle parlait d'eux. Et ils ne le remarquaient même pas. À part Harley et Morgan vous avez d'autres enfants qui vivent ici ? — De temps en temps, nous accueillons Harley et Shuri des amis proche de mon fils mais non. Pourquoi cette question ? — Juste par simple curiosité.
Penny sentait un pincement au cœur. Son propre père l'avait oublié. Son père ne voulait pas être comme son grand-père. Pour deux de ses enfants il ne l'était pas mais pour elle, il était comme lui. Elle avait besoin de s'éloigner d'eux, de lui en particulier.
— J'ai quelque chose d'urgent à régler. Je dois y aller. Elle ouvrit une fenêtre lança sa première toile pour s'éloigner un maximum de la tour. Elle se laissa tomber sur un toit au bout d'un moment. Elle pleura. Elle savait que son père ne faisait pas attention à elle, l'entendre qu'il l'avait deux enfants était dur à admettre. Quelques minutes plus tard, elle sentait deux présences auprès d'elle.
— Que voulez-vous tous les deux ? — Te parler. Nous avons vu comment tu as réagi quand Tony a dit que deux enfants vivent dans la tour. — Il a eu trois enfants et non deux. — Comment peux-tu le savoir ? Demanda Natasha — Je suis ce troisième enfant. Je suis sa première fille ! L'enfant que tout le monde a oublié ! Il a eu Harley en premier, moi en seconde et Morgan en dernière. J'ai grandi plus vite que la plupart des autres enfants ! Je n'ai pas besoin de votre pitié. Je m'y suis habitué. Je vous interdis d'en parler à qui que ce soit ! Je retourne à la tour !
Elle se détourna des deux assassins et retourna à la tour.  Elle se laissait tomber sur son lit. Elle ferma les yeux et repensait à sa conversation avec les deux adultes. Pourquoi, elle était aller leurs raconter ça. Plusieurs heures après, elle quittait sa chambre pour aller chercher un en-cas.
Elle se détourna des deux assassins et retourna à la tour.  Elle se laissait tomber sur son lit. Elle ferma les yeux et repensait à sa conversation avec les deux adultes. Pourquoi, elle était allé leur raconter ça. Plusieurs heures après, elle quittait sa chambre pour aller chercher un en-cas.
Sans trop de surprise, elle trouva Natasha et Bucky.
— Que faites vous ici ? — Nous voulons te parler ! — Je n'ai rien à vous dire ! — Tu ne peux pas nous fuir éternellement Pénélope ! — Pourquoi pas ? Vous m'avez tous ignoré. Vous vous êtes indignés quand j'ai parlé de la négligence de ma famille alors que je parlais de vous ! — Nous sommes désolés Pénélope. — J'en ai rien à faire de vos excuses ! Vous m'avez tous blessé et c'est trop tard pour réparer la blessure dans mon cœur ! — C'est quoi tout ce bruit . Demandait Tony attiré par les éclats de voix. — Rien ! — Nat, Bucky qui est-elle ? — Je suis ta fille, tu m'as tellement ignorée que tu m'as oublié. Et juste pour mémo, je m'appelle Pénélope ! Tu n'as jamais voulu être comme Howard. Tu n'es pas lui ! Tu es pire que lui ! Tu as peut-être été un bon père pour Harley et Morgan mais pas pour moi ! Ne t'inquiète pas, j'ai compris tu ne m'as jamais voulu. Je récupère quelqu'une de mes affaires et je pars d'ici, tu ne me verras plus !
Sur ces mots, l'adolescente courait dans sa chambre, sortait le sac qu'elle avait préparé le jour où elle n'arriverait plus à supporter tout ça.
Elle débranchait son téléphone et composa le numéro de Matt.
— Salut Matt c'est Penny, est-ce que cela te dérangerait si je reste quelques jours chez toi ? .... Super merci ! Oui je serai prudente et je t'expliquerai tout quand j'arriverai chez toi !
Elle sortait discrètement de la tour et marchait en direction de l'appartement de Matt. Après de longues minutes, elle arrivait à destination toute trempée.
— Merci Matt de m'accueillir ! — C'est toujours un plaisir de t'avoir à la maison Penny ! Ta présence est agréable par rapport à d'autres. — Arrête un peu de te plaindre de Wade, Il n'est pas si mauvais que ça... Tout bien réfléchi, tu as raison ! Il est bien ennuyeux.  — Je vous entends tous les deux ! — Je sais c'est pour ça que je dis ça !  L'adolescente répond. — Va prendre une douche chaude, nous allons éviter d'avoir une Spidey malade sur les bras. — Merci !
Le reste de la soirée se passait sans encombres. Mais Pénélope retournait en boucle le peu d'interaction qu'elle a eue avec sa famille. Elle avait insulté son père. Il ne la pardonnera jamais.  Elle laissa une nouvelle fois ses larmes couler.
---
Pendant ce temps à la tour.
— Qu'est-ce qui vient juste de se passer ? — Nous avons suivi Spider-Man car nous avons vu comment, il a réagi quand tu avais dit que tu avais deux enfants, nous avons trouvé cela suspect. Après l'avoir confronté nous avons découvert  que c'est Spider-girl qui est ta fille que nous avons tous oubliée. Une fois que nous étions de retour, nous avons demandé à Jarvis de nous parler d'elle. Il nous a montré des images quand elle était enfant essayant d'attirer notre attention. Nous étions trop absorbé par Harley et Morgan pour nous en rendre compte. Nous avons attendu qu'elle vienne à la cuisine pour la confronter et tu es venue et la suite de l'histoire tu l'as connaît. — JARVIS ? — Oui monsieur ? — Parle moi de Pénélope ! — Elle est votre fille ainsi que celle de Mary Teresa Fitzpatrick, une grande scientifique, elle a travaillé pour Oscorop. Pénélope est née le 10 août 2001. Elle a eu son diplôme du MIT l'année dernière dans plusieurs catégories. Elle a QI d'environ 200. — Il est plus élevé que le mien ! — Elle est au Spider-Man, elle a créé ses toiles, son costume et sa propre IA. — Comment est-elle devenue Spider-Man ? — Suite à une morsure d'araignée à Oscorop, il y a deux ans. Elle est restée malade pendant une semaine et personne n'a remarqué son absence.  La morsure lui a enlevé son asthme et son problème de vue. — Où est-elle actuellement ? — Je ne sais pas monsieur ! Elle n'est plus dans le tour depuis quelques minutes déjà ! Je vous conseille de vous reposer monsieur et de partir à sa recherche demain ! — Non, la fille que j'ai ignorée peut-être en danger. Je ne n'abandonnerai pas une seconde fois. — Dans votre état monsieur, je ne vous le conseille pas. Vous ne serez pas efficace. Vous serez plus utile demain matin. — Je veux retrouver ma fille ! — Tu le feras demain Tony. Je pense que pour le moment Pénélope veut rester loin de la tour surtout avec son explosion ! — Nous sommes tous fatigués Tones ! — Bien ! Demain je pars à sa recherche avec ou sans vous ! — Papa que sait-il passer . — Rien qui vous concernent les enfants, n'allez vous coucher demain vous avez cours ! — C'est à propos de Pénélope . — Comment le sais-tu Harley ? — J'ai bien vu comment tout le monde l'ignorait et par peur que vous me traitez comme elle, je n'ai rien dit. — On en reparlera demain ! Avant que vous alliez vous coucher est-ce que vous aurez un indice sur lequel elle peut-être ?
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Le lendemain matin Pénélope se réveille.
— Bien dormi Pénélope ? — Non, je n'ai pas arrêté de ressasser les paroles que j'ai dîtes à mon père. Je sais ce que je lui ai dit l'a blessé. J'étais en colère et les mots sont sortis tous seuls. —  Tu risque d'avoir de la visite Pen aujourd'hui ! — Avant que tu ne partes Wade est où ? — Il est en mission. Il a levé le camp tôt. Il n'a pas voulu te réveiller. Il sera probablement de retour au plus tard demain. — D'accord, merci ! — il n'y a pas de problème. — Je pense sortir dans tous les cas ! Faut que j'aille voir Fury. — Soit sage ! — Je le suis toujours ! — Pourtant c'est toi qui a créé une explosion dans les laboratoires dans ta propre entreprise ! — C'était une erreur de calcul. Ce n'est pas de ma faute ! L'aveugle soufflait de désespoir. Il savait très bien qu'il n'aura pas le dernier mot. — Je te rappelle que tu as une entreprise à gérer et que tu ne peux plus te soustraire à tes fonctions. Je me suis occupé de ta paperasse et dez nouvelles loi en vigueur. Je ne peux pas faire plus. — Merci Matt, tu me sauves !
Matt lui souriait et quitta l'appartement.
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Une heure plus tard, la sonnerie retentit dans l'appartement de Matt. Penny se dirigea vers la porte et regardait à travers le judas. Elle se mordit la langue quand elle vit que c'était son père. L'adolescente ouvrit doucement la porte
— Je n'ai rien à vous dire monsieur Stark. Est-ce que vous aurez la gentillesse de quitter le seuil de l'appartement de mon ami ? — Pénélope, moi j'ai besoin de te parler. S'il te plaît ? — Bien... rentrez. Elle soufflait. Et ne touchez à rien. Elle le prévenait. — Merci, elle le laissa rentrer. — Que me voulez-vous monsieur Stark ? J'ai une réunion dans vingt-cinq minutes ! — Je désirais m'excuser. Je sais que des excuses ne suffiront pas à me faire pardonner ma négligence. Tu peux venir quand tu veux à tour. Les Avengers et moi passerons du temps avec toi pour nouer des liens. — Et si je n'ai pas envie monsieur Stark d'avoir une quelconque relation avec vous ou les Avengers . — Nous te laisserons seule ! Nous serons toujours là si tu as besoin d'aide. — Je vais réfléchir à l'offre. Si cela ne vous dérange pas monsieur Stark, je dois vous demander de partir car je vais finir par être en retard à mon rendez-vous.
Tony Stark quittait l'appartement et Pénélope se laissa tomber contre la porte. Son rendez-vous était juste un prétexte pour faire sortir au plus vite son père.
— Hey Oncle Nick, tu peux venir me chercher, j'ai vraiment besoin de parler à quelqu'un . ... Merci, je suis chez Matt.
Quelques minutes plus tard, Nick arrivait. Pénélope lui ouvrit.
— Que sait-il passer ? — Hier après que j'ai rencontré les Avengers, ils m'ont forcé à venir avec eux. J'ai parlé comment j'ai eu mes pouvoirs et comment ma famille me traitait en modifiant certaines choses. J'ai évoqué le troisième enfant de Tony. Ils ont clairement énoncé qu'ils y avaient que deux enfants. Après ça je suis partie, Natasha et Bucky m'ont suivi je leur ai avoué la vérité. Et au final tout le monde l'a découvert. J'ai in insulté Tony et je suis partie. Ce matin, il s'est présenté devant ma porte voulant renouer avec moi. Sauf que je ne sais pas si je peux le faire. — Il ne te forcera pas. Et si tu as besoin de quelqu'un je me ferai un plaisir de t'accompagner pour les remettre à leur place. — Merci oncle Nick. — Tout pour toi !
Plus tard dans la journée, l'adolescente composait le numéro de son père.
— Oui Pénélope ? — Comment avez-vous su que... Au final je n'ai même pas envie de savoir comment avez-vous su que c'était moi ! J'accepte de renouer avec tout le monde mais à mes conditions ! — Bien sûr ! — La première je suis libre de partir quand je le souhaite et la deuxième Nick Fury m'accompagnera. C'est un adulte à qui je fais entièrement confiance. Et ma troisième condition, je choisis quand je veux vous rencontrer et qui sera présent. — Pourquoi lui ? — Depuis qu'il a découvert mon identité, il m'a soigné après chaque blessure et il m'a aidé à m'entraîner. Je pourrais lui confier ma vie. — Bien, il grognait
Après cela, elle décida qu'elle allait rencontrer tout le monde, le samedi prochain. Après cette rencontre sous haute tension car tout le monde avait peur de marcher sur des œufs avec l'adolescente. Après cette rencontre, d'autres avaient eu lieu. Elle apprenait peu à peu à leur faire confiance. Elle restait prudente tout de même surtout avec son père, son frère et sa sœur. Avec beaucoup de temps, elle a fini par pardonner à sa famille, ce n'était pas pour autant qu'elle appelait Tony papa.
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rainbowxfmuses · 4 years
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Doubts(closed rp)
with @tes-beaux-yeux
Piers stood outside of his gym, thinking hard to himself. He was confident in his gym leader abilities, but he wasn't? Besides, what he really wanted to do was travel and play his music. As he thought about these things, he decided to go and see the Galar Champion, Leon, and talk to him about it.
Taking the flying Taxi in lieu of walking,(although it would probably be good for him to get some air)he watched the land below him, and he flew, until he came upon Stow on Side, where he spotted Leon, with binoculars, helping out some trainers, which made him feel a little bad for interrupting him, still he would wait until he was finished with him.
Soon, he landed, walking up to the Champion, but hanging back a little.
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WIP: trilingual soldiers
This started out as part of my answer to a prompt from lulunicorn on the TOG server and grew into its own thing. I'm experimenting with a different form of planning with this one: I'm writing the dialogues alone for now and when I rewrite it I'll add the narration.
And translate everything into English.
Anyway, if you're into French / English / German messes set during ww1, please read on ;)
(TW: suicide gets referrenced in a fairly flippant manner.)
"Oh putain—t'as trouvé ça où ?"
"Bet he stole it from the Lieutenant."
"Hein? Ça va pas la tête ? Si jamais Lebrun l'apprend il va devenir fou!"
"You might get shot."
"Eh bah au moins j'aurai les pieds secs pour une fois, ça me changera."
"That's not funny."
"Ouais, y a déjà assez d'Fritz qui veulent nous faire la peau, file leur pas un coup de main hein!"
"Vous voulez du chocolat oui ou merde?"
"I can want chocolate and want you alive."
"Non, dans la vie faut faire des choix."
"Bon ben donne ton chocolat, alors."
"Merci. Enfin un peu d'bon sens. Joe? Chocolat ?"
"You're an ass. And a thief."
"I can steal or I can drink. Your pick." [Miming]
"Moi je vote pour que tu restes sobre, vu qu't'es l'seul qui sache viser."
"Ta gueule, Jean-Claude."
"Fuck you too, rosbeef!"
"Ah, see, you got the accent right in the end."
"Y dit quoi?"
"Y dit qu't'as une sale gueule. Aïe! Put—"
"COCOTTE !"
 Joe and Sébastien move to shield Jean-Claude at the same time, which results in them nearly breaking their noses against one another—and for nothing to boot, seeing as nothing explodes in the vicinity. Rubbing his nose, Sébastien shares a look with Joe and turns toward the East side of their trench to try and see what's happening... which is when Jean-Claude, somehow extirpated from below two sheepish immortals, pokes his head over Sébastien's helmet and hisses.
 "Y fout quoi Berger là ? Il est con ou quoi ?"
"Il en a p't'être marre? Ça sera pas l'premier."
"What?"
"I said maybe Berger's trying to end it."
"With no one shooting?"
"Y dit quoi?"
"Y dit qu'le suicide de berger va pas aller loin si les Fritz se décident pas à tirer."
"Tu dis ça comme si c'était dommage!"
"Mais non laisse le, c'est moi qui traduit mal."
"Why's Jean-Claude pissed at me?"
"Y dit quoi ?"
"Because he thinks I'm doing word for word translations."
"Oh, Bouquin ! Y dit quoi?"
"Attends deux minutes—il en est où Berger ?"
"Il est au milieu du champ! Le con!"
"What's he saying?"
"He says Berger's a dumbass. I think we can look, they're still not shooting."
"T'as dit quoi?"
 They poke their noses over the edge of the trench, like the dirtiest mushrooms ever created, and watch as Berger from around the bend walks through no man's land with what looks like a ball held high above his head. Then he shouts:
 "Comment on demande si ils veulent faire un match ?"
"Wollen sie spielen!"
"Y dit quoi?"
"Je sais pas, je parle anglais, pas allemand. What did you say?"
"I said 'do you want to play?'"
"Il a demandé si les Fritz voulaient jouer."
"Ah ouais. Logique."
"Ils disent 'bla bla bla hören'!"
"They're not hearing him."
"Ils t'entendent pas Berger, gueule plus fort!"
"T'es tout con toi, je gueule autant qu'je peux!"
"What did he say?"
"He says he can't shout louder."
"He needs to tell them to send someone over."
"Y dit quoi?"
"Y dit qu'il faut que Berger leur dise d'envoyer un gars. Berger! Dit leur d'envoyer quelqu'un pour te parler !"
"Mais je parle pas allemand moi! T'as qu'à envoyer ton rosbeef c'est lui qui sait leur causer !"
"He's saying I've got to go there isn't he?"
"Yeah you're not going up there—y peut pas sortir Berger!"
"Y fait quoi?"
"Putain Joe! I said stay down there!"
"They're not shooting, I'll be fine."
"Y dit quoi?"
"Y dit qu'il est con, Joe reviens ici !"
 Joe goes over the side of the trench. Nobody shoots, but from the English trench to the West, several voices rise in clamor.
 "Ah bah y sont contents de l'revoir les rosbeefs. J'espère que les Fritz vont pas lui éclater la caboche maintenant, ça serait con."
"Y vont pas lui mettre une balle, ils sont en train de lui parler !"
"Pas faux. C'est à moi qu'y fait signe ?"
"Non, à moi. Son copain là bas doit pas parler français."
"Tu vas y aller ?"
"Si j'y vais pas on est encore là demain."
"Sebastian! Come on up here! We're trying to organize a tournament!"
"Y dit quoi ?"
"Y dit qu'ils veulent faire un tournoi."
"Un tournoi de foot? La comme ça ?"
"Faut croire que les Fritz aussi ils font la trêve."
 Sébastien goes over the wall. The other three are done gesticulating when he gets to them, looking at him expectantly.
 "Gentlemen, this is Sebastian."
"Sébastien."
"Schon Sie zu treffen, Sébastienne."
"Ta gueule, Berger."
"Oh allez, soit pas chienne. Aïe!"
"What's the problem?"
"His accent makes it sound like he's using the woman's version of my name."
"Was sagt er?"
"Er sagt, dein Akzent ist sehr gut. Ow."
"So what do you want to do for the tournament?"
"Use your head as a ball."
"Had a good time over with the froggies, didn't you Joe?"
"They're decent, but their rations are as gross as ours."
"Qu'est-ce-qu'ils disent?"
"Was sagen sie?"
"Joe. The tournament thing?"
"Right. Daniel and I were thinking two teams each, draw for the first matches, see who wins?"
"Ils veulent qu'on fasse deux équipes chacuns et qu'on tire au sort pour les premiers matchs."
"Ça me va. Pas d'armes à portée de main, on garde les casques pour marquer les joueurs ?"
"He says no weapons out, and the helmets mark the teams."
 Joe translates into German.
 "Gut."
"Bouquin! Y disent quoi?"
"I'm gonna have to go back, Jean-Claude's not gonna stop asking. On fait une équipe tranchée Nord, une pour la tranchée Sud ?"
"Pas de problème. Tu dis pas au revoir à ton rosbeef?"
"Oh...right. Gotta go back to your own trench."
"Yeah... I mean, I'll be back topside in a few but uh. At the end of it I'll have to get back to my side."
"Right. Yes. Makes sense."
"See you when I kick your ass, Bookin."
"Ta gueule, Joe."
 They make their way back to their respective trenches, where Jean-Claude is waiting for news and proves eager to play the game, if customarily overenthusiastic about it. They set up the teams, get the captains up in the field where non players have started to sit and mingle.
Then Sébastien gets called over again.
 "Wir haben ein Problem. Wir haben keinen Schiedsrichter."
"Qu'est-ce-qu'il dit?"
"Il dit qu'on a pas d'arbitre."
"Tu parles allemand toi maintenant ?"
"Non, j'ai des yeux."
"Warum kämpfen sie?"
"Sie sind Französisch. So zeigen sie ihre Zuneigung."
"Why are the French fighting?"
"I don't know, I think it's a French thing."
"Berger thinks I'm an idiot. I can referee if you want."
"Qu'est-ce que tu leurs a dit sur moi?"
"J'ai dit qu't'étais con. Si j'arbitre, ça te va ?"
"Tant qu'on laisse pas compter les points aux Fritz."
"Haben Sie einen Soldaten namens Fritz?"
"Attend—what does he want?"
"He wants to know if you've got someone named Fritz."
"No. Listen, Berger says it's okay with him if I Referee for the match."
"I'll be honest with you mister Bookin, that might not fly with my men."
"Was sagt er?"
"Sébastienne—ow—er sagte er könne vermitteln."
"Es ist ok für mich, aber die Anderen..."
"He doesn't want me to do it either does he?"
"It's not him, it's his men. He thinks they won't want it."
"Now wait a minute—"
"Qu'est-qu'ils disent ?"
"Ben... What's his name?"
"Willhelm."
"Thanks. Daniel a dit que ses hommes voudraient pas d'un arbitre français, ensuite Wilhelm a dit que des hommes voudraient pas d'un arbitre français alors maintenant Daniel est vexé et il veut bien d'un arbitre français. You *are* okay with me referring, right? Offended as you are."
"He's got a point, you know."
"...fine. But only if someone from our side shares the duty with him."
"Fine, I'll do it."
"He's your friend. You might want to help him."
"And the rest of your men gave Joe a huzzah when they saw him. If they don't trust him they won't trust anyone else."
"Fair point."
"Qu'est-ce-qu'ils disent ?"
"Joe et moi on va co-arbitrer."
"C'est qui Joe?"
"Is he asking who I am?"
"Ignore him, he's an ass."
"Wait, you've been there two weeks and they still don't know your name?"
"That's irrelevant—it *is* irrelevant, hush. Now—wir brauchen eine deutsche Schiedsrichter."
"War—oh. Ja, genau. Schneider! Komm her. Schneider wird den dritten Schiedsrichter sein."
"Good. Joe, if you see them cheat, just do the same, I'll personally forgive you for it."
"Don't worry, we'll have a watcher. Jean-Claude! Viens ici."
 Berger groans. Jean-Claude's head pokes over the lip of the trench, pretty much alone by then.
 "Vous êtes sur le territoire de qui?"
"De personne, c'est la trêve. Viens ici!"
"Warum kommt das Kind zu uns?"
"Er ist ein Verfechter der Regeln."
"What did you say? Why are they calling a baby frog over?"
"Because no one can cheat when he's around—we banned him from all card games. Bouge tes fesses, Jean-Claude, y caille trop pour traîner."
"I'll vouch for the kid mate, he'll call any foul out as he sees it."
"Vertraust du ihm?"
"Ja klar."
"Y disent quoi?"
"Y disent que t'es un bon gamin. On a besoin de toi pour surveiller les arbitres, vérifier qu'on triche pas."
"Tu vas pas tricher pour notre tranchée, tu les aime pas."
"Ta gueule, Balland."
"Fous lui la paix, Berger, c'est pas comme si il avait tort. Tu veux surveiller ou pas ?"
"Ils vont s'énerver si je surveille ?"
"What are they saying?"
"Was sagt er?"
"He wants to know if the referees will get pissy if he calls them out. Les arbitres ça sera Joe et moi—et Schneider. Si il s'énerve on peut toujours lui mettre une balle."
"Ben voyons, et tu redémarre le merdier pour tout le monde?"
"Ta gueule, Berger."
"Schneider says he'll behave."
"Great. If he doesn't we'll just kill him."
"Tu dis quoi?"
"Juste qu'on va pouvoir commencer. Va voir Lepage et demande lui s'il a toujours son sifflet pour arbitrer."
"Ce gosse. Je sais pas qui l'a foutu là mais si je le croise, je lui fait manger mon casque."
"Am I going to have to agree with Berger?"
"He says whoever got Jean-Claude here should get his face caved in."
"Damn it."
"Don't make me pick sides between the French, Joe."
"Go get your team, Daniel."
"Bon, je vais appeler les gars hein. Qu'ils soient là pour le tirage."
"Tu fais ça." [pause] "I want to take Jean-Claude along, when we leave."
"Sebastian..."
"He's never going to survive this thing. You know he's not."
"I know! And I don't want that for him, but 'Bastian...you have to remember how it went—"
"Yes, of course I do. I don't want to *tell him* I want to take him away from here."
"If he's caught as a deserter it'll be the firing squad for him."
"If we take him far enough away...."
"Sebastian. He's already got trouble adapting to French people in the *army*. What do you think is going to happen if you drop him on a whole different continent altogether? Just because he's got no family doesn't mean he's got no roots there."
"It's not going to be quick, Joe. They keep saying it's going to be over soon but they always say that and it's *never* true."
"I..."
"Ich könnte den Jungen nehmen. Wenn das Waffenstillstand endet. Ich könnte ihn nehmen. Wenn ich sage dass ich ihn gefangen habe..."
"What does he want?"
"He says he could take Jean-Claude. Pretend he's a war prisoner."
"Jean-Claude? Lying?"
"Es würde nicht funktionieren. Er lügt nicht."
"Aber..."
"Er lügt nicht."
"Gottverdammt."
"Ouais."
"Bouquin ! J'ai un sifflet! Je le donne à qui?"
"À moi, on va voir si les autres en ont avant de refiler les affaires de Lepage à n'importe qui." "D'accord. Ça va?"
"Ouais ça va."
"Ça a pas l'air d'aller."
"C'est la guerre, Jean-Claude. Personne a l'air d'aller."
"Oh."
"Hey, Jean-Claude. This is Schneider. Schneider, Jean-Claude."
"Y dit quoi?"
"Y dit que l'allemand s'appelle Schneider."
"Oh. Enchanté. Euh. Comment on dit—"
"'Schön Sie zu treffen'."
"Schön Sie zu treffen, Schneider."
"Sag 'enchanté Jean-Claude'."
"Enchanté, Jean-Claude."
"Oh. Il a l'air sympa."
"Jean-Claude magst du."
"Y dit quoi?"
"Y dit qu'tu trouves Schneider sympa. Trouve toi un coin ou t'asseoir, on va démarrer."
 After the match.
 "I got word from Andy, while I was with you."
"Hé, Bouquin, ton rosbeef y veut—"
"Il boit pas d'alcool."
"Ah merde. Problème ?"
"Non, religion. Y a du café ?"
"Ouais attends, j'vais en chercher."
"Merci. What did she say?"
"Might be time to regroup. Nico's—"
"Yeah, I can't leave Jean-Claude in this mess."
"I had a feeling you'd say that."
"You're going to go anyway, aren't you?"
"Nico needs me."
"Yeah. Of course."
"Will you be—"
"I'm always alright. How are you going to do it?"
"I figured I'd wait until it occurred naturally."
"Or you could—merci Jean-Claude."
"Vous parlez de quoi?"
"Joe va devoir repartir dans sa tranchée à la fin de la trêve. On cause tant qu'on en a le temps."
"Oh. Je peux causer avec vous ? Je l'aime bien, ton rosbeef."
"He wants to know if he can sit with us."
"...if you're okay with a change in topic."
"Vous voulez pas que j'reste?"
"Si, vas-y, assied toi."
"Vous avez pas l'air de vouloir que je reste."
"Que tu restes ou pas, on peut pas se dire tout ce qu'on a à se dire de toute façon. Et pis y t'aime bien aussi, Joe."
"What did you just say to him?"
"Just that we didn't have time to finish our talk right now, wh—ça va, Jean-Claude?"
"C'est ton ami particulier ?"
"Sebastian?"
"Yeah uh—not right now. Un ami particulier?"
"Comme mon oncle. Il est parti au Maroc en 1907 avec l'armée et il s'est fait un ami particulier. Quand il est mort, Paul—c'est son ami—nous a ramené ses affaires et ensuite il est resté habiter chez nous. Il arrêtait pas de parler de mon oncle avec ma mère, elle faisait les mêmes têtes quand elle parlait de mon père."
"Can I—"
"Wait, please."
"Je sais que j'suis pas comme tout le monde, mais j'suis pas con, hein. Le rosbif, c'est ton ami particulier ?"
"Non. On s'est connus avant la guerre. Lui et moi c'est de la famille. C'est comme si je disais au revoir à mon frère, tu comprends ?"
"Ouais. Tu m'le dirais, si c'était un ami particulier ?"
"Tu sais pas mentir, Jean-Claude. C'est dangereux, pour les hommes comme ça, si on apprend leur secret."
"Why is Jean-Claude upset?"
"I think he thinks I'm lying to him."
"Tu sais, quand Paul était vivant, j'ai dit à personne que c'était l'ami de mon oncle. Je sais pas mentir quand on me pose une question, mais on m'en pose jamais, des questions."
"Sebastian what's going on?"
"We're having a bit of a crisis here—"
"Yes, I can see that thank you—what is the crisis *about*?"
"He thinks you and I are an item and I don't want to tell him because I don't trust him."
"Crap."
"Yeah."
"C'est pas grave, Le Livre, j'ai l'habitude."
"Jean-Claude, attend—"
"Jean-Claude, come back."
"Y dit quoi?"
"Il te demande de revenir. S'il-te-plaît."
"Bookin and I aren't together. I already have someone."
"Y dit quoi?"
"Are you sure?"
"It's not like anyone from your trench is going to ask him about me outside of my relationship to you.”
“Bouquin. Y dit quoi?”
“Y dit qu’il a déjà quelqu’un.”
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algunasnotasqueleer · 4 years
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Películas de terror que no te debes perder.
Top 60’s-70’s #Terror2020
por: Yules G.
Se comienza a respirar la época de los disfraces, los niños llamando a la puerta en busca de dulces, las ofrendas a los muertos y la época del año que nos lleva a nuestro lugar preferido para ver una película que nos pegue un buen susto, nos haga gritar de miedo y por la noche no nos deje dormir.
En este primer top de Películas de terror que no te debes perder te presentamos una selección de cintas altamente recomendables por el género en el que fueron concebidas, y que hoy nos ocupa, pero que además a su estilo llevan el cine de terror a una instancia inesperada para los espectadores. Bienvenidos a #Terror2020:
5.- Deathdream (Estados Unidos, 1974)
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Puede que la encuentres también como Dead of Night. Bob Clark la dirige, con el guión de Alan Ormsby y las actuaciones de Richard Backus, John Marley, Lynn Carlin y Anya Ormsby.
En una noche cuando menos le esperan, un joven regresa a casa con su familia luego de luchar en Vietnam. La cinta es una clara crítica a lo que sucede con los soldados que vuelven a sus hogares, claro, un revés adaptado a una historia de muertos vivientes. El lazo que el protagonista, Andy, forma con su madre es conmovedor. Sí, a pesar de que el comportamiento del hijo parece reprobable, hacia el final puede que sueltes una lágrima ante la tristeza que emana de lo que ves.
4.- Alice, sweet Alice (Estados Unidos, 1976)
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Coescrita por Rosemary Ritvo y Alfred Sole, bajo la dirección de este último, originalmente se titulaba Communion. El elenco lo conforman Paula Sheppard, Linda Miller, Mildred Clinton, Jane Lowry, Alphonso DeNoble y una pequeña Brooke Shields. De entrada, es fantástica. Dos hermanas, una adorable y la otra atemorizante. Ambas realizarán su primer comunión, cuando un hecho horrible acaba con una de ellas. En adelante, su familia se verá inmersa en locura, muerte y pocas respuestas. La sospecha se apodera de nosotros aún cuando la película termina, dando lugar a dudas sobre la verdadera identidad y papel de los personajes. Eso sí, a ratos, muchos gritos en un punto elevado de dramatismo, pero vale la pena.
3.- Carnival of Souls (Estados Unidos, 1962)
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Considerada de culto, Carnival of Souls ha sido inspiración para directores como David Lynch. El reconocimiento lo han otorgado los años y es ya un clásico del terror independiente.
Una joven organista acepta un trabajo en una iglesia luego de sobrevivir a un accidente automovilístico. En el pueblo al que se muda un lugar en especial la atrae de forma singular. A partir de entonces se ve acechada por la realidad. La música y las imágenes crean una atmósfera inquietante que permanece tal sueño delirante. Es una película que juega con la mente y te invita a ser parte.
La dirección corre a cargo de Herk Harvey, quien también participó en el guión junto a John Clifford; una magistral fotografía de Maurice Prather; música de Gene Moore; la actuación estelar de Candace Hilligoss y de Hertz como el atormentador.
2.- The Haunting (Reino Unido, 1963)
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Un grupo de personas lideradas por un estudioso de lo paranormal se reúnen en una vieja casa. La premisa parece ya un cliché, pero la forma en que se nos presenta es tan aterradora como majestuosa que no podía no estar en esta lista. El escenario central- la casa- aunado a los personajes dispares- una mujer insegura que raya la locura, un hombre de ciencia, otro motivado por el dinero y otra que parece más normal- y la reputación de Hill House conferida con los eventos de que ha sido testigo son suficientes para inmiscuirse en lo profundo de nuestros miedos. Eleanor, con sus pensamientos narrados al espectador y su desquiciante actitud son en gran parte The Haunting.
Julie Harris la protagoniza, comparte con Claire Bloom, Richard Johnson y Russ Tamblyn. El guión es una adaptación por Nelson Gidding del libro The Haunting of Hill House de Shirley Jackson. Es dirigida por el premiado Robert Wise.
1.- Les yeux sans visage (Francia, 1960)
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Una obra de pura belleza del terror con el blanco y negro a su máxima expresión visual. Encabeza nuestra breve lista por múltiples razones: la música en un vaivén de suspenso, melancolía y hasta un tono de alegría nos reanima de escena en escena y no nos suelta; los silencios rítmicos que nos enfocan en la pantalla; la combinación perfecta en una familia con villanos, cómplices y víctimas; el aire detectivesco en el ambiente afrancesado que enamora; un final funesto y esperanzador a la vez. Una serie de tragedias en el lado más humano del género.
Maurice Jarre hace magia sonora en una cinta que de por sí ya tiene mucho destacable. Actúan Pierre Brasseur, Alida Valli y Edith Scob. Georges Franju y Claude Sautet en la dirección, la historia se basa en la novela de Jean Redon. El filme trata de lo que es capaz un padre por devolverle el rostro a su hija a consecuencia de un accidente del que parece ser culpable. El valor de la vida de nuestros seres queridos frente al del resto, las atrocidades cometidas en la búsqueda. El detalle de la máscara es el toque de inquietud y misterio clave para que no apartemos la vista de los ojos sin rostro.
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smol-and-grumpy · 5 years
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Dear Dean (Chapter 9)
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Pairing: Dean Winchester x OFC (Jamie Blum)
WC: 5.8k
Summary: After taking Saint Lo, by sheer dumb luck, Lieutenant Dean Winchester from the 29th Infantry Division, Baker Company, received a truckload of replacements for his platoon that was falling apart. Little did he know, that one recruit would change his life forever.
Chapter Warnings: There’s angst in this chapter and a little sexy time but still mostly angst that might make you shed a tear or two
SERIES MASTERLIST
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August 17th, 1944
“Bambi!” Dean shouted out, his voice hoarse and strained as he tried to be louder than the incoming mortars and shells. He felt numb, his ears were ringing with the thumbing of his own heartbeat.
Move, move! He willed himself, shouting to his brain, commanding it to make his body move, directing the orders to his legs that stalled mid-motion.
Nothing.
It felt like an eternity before his body finally listened to him and Dean swung his rifle back around his shoulders before he launched himself forward.
He was close to Bambi, but not close enough. It wouldn’t stop him, though. Dean leapt forward, making himself longer than he was, stretching his arms out as far that they would go and further still. He launched himself towards her, his palms touching her combat jacket as he pushed her out of the way of the mortar shell with all his might. They both fell from the force of his push, crushing her underneath his weight on landing.
Her head hit the cobblestones with a dull thud. Her helmet, that she didn’t secure right, rolled away over dust and gravel. The mortar touched down, logged itself between two cobblestones a mere 10 feet away from them. Dean looked at it, all the soldiers were looking at him and Bambi, their faces frowning. Dean already saw his life pass him by. Not now, not the fuck now.
The mortar was a dud and failed to detonate.
“Cover!” Lafitte yelled and Dean scrambled up while the others took cover.
Goddamn it, Bambi!
Dean quickly got back on his feet, yelling for his men to lay suppressive fire so that he could get Bambi to safety. Then Dean hauled her by her jacket - up and over his shoulder - and carried her in a crouched run toward the next building that was shielded from the line of fire. He shouted for a medic, his vocal cords rougher and more raw with every noise that came out of him.
“Medic! Medic! I need a fucking medic!”
Dean let her down, propping her back against the wall and he placed his fingers on her pulse point. He knew that she was alive, he just wanted to be extra sure.
Her head lolled around. She was in and out of consciousness, her eyes blinking open and closed, completely unfocused. Dean felt helpless. He wanted to stay with her, but he also knew that he had to go back to support his men.
“Medic! I need a fucking medic! Medic!”
He didn’t want to stop yelling for one, and he would keep on until one of them would show the fuck up.
Finally, Shurley came rushing in, his hand streaked with dried blood and dirt and for a moment, Dean just watched him trying to clean his hands on his combats before he touched Bambi’s throat to check her pulse. Dean wanted to say that he’d done that and he should fucking do something else already.
“I got this, Lieutenant. You go!” Shurley broke Dean’s train of thought.
Dean blinked, still trying to figure out his next move, but then the shouting and the hissing of shells came back and he retreated, sprinting back to support his men in the front line of the battle.
***
After the briefing Dean took off running towards the deuce-and-a-half where the walking wounded were being patched up. They captured some POW’s and defeated the Germans. Their only hope now was that words didn’t get out to Brest yet but all of that was secondary to Dean. He sprinted the last couple of yards.
He spotted her from afar immediately, sitting on the flatbed with her eyes closed and her back leaned against the metal of the truck. When Dean came closer, he could hear her humming, as if it was a way for her to calm her nerves. He stood there, listening and after a while he recognized the song. It’s what they heard a lot in Vire. The people who were left in that bombed out city had only one record and they played it up and down. Normally Dean would mind hearing a song over and over again but in that case, he didn’t. It was a great song and when Cas translated the lyrics to them, Dean listened in closely.
Et puis un jour tu m'as quittée, depuis je suis désespérée. “One day you left me, I’ve been desperate since.” Cas explained while the song was still playing in the back.
Je te vois partout dans le ciel. Je te vois partout sur la terre. Tu es ma joie et mon soleil, Ma nuit, mes jours, mes aubes claires. “I see you everywhere in the sky. I see you everywhere on the earth. You are my joy and my sun. My nights, my days, my clear dawns.”
Tu es partout car tu es dans mon cœur. Tu es partout car tu es mon bonheur. “You are everywhere because you are in my heart. You are everywhere because you are my happiness.”
Every each soldier was listening to Castiel that evening. Some of them had tears in their eyes when they thought of the loved ones.
Dean didn’t feel like interrupting her. He’d rather just stand there and listen to her humming, but when he saw that the people around him were already preparing to move out, he had to. He took a leap, jumped on the truck and crouched next to her.
“You alright?” He asked hesitantly, his voice a low whisper and then he shifted closer so he was right beside her. His fingers curled into fists as he held himself back. They were itching to reach out to her, touch her and feel for himself that she’s alive and still here.
She opened her eyes to meet his. They were still big and brown, and call Dean weird, but it reminded him of home.
“I’m fine, Lieutenant.” She tried to smile, Dean could see, but it was strained and he could tell that her head probably hurt from where it smashed against the concrete. Her back was most likely bruised black and blue from his weight when he shielded her from that mortar.
He nodded at her. Of course she wasn’t fine but he knew better than to ask again. “You’re hitching a ride with Battalion staff to our next meeting point.”
Bambi shook her head and tried to get out of the truck bed. “No, I can –” She curled up in pain and Dean put his hand on her shoulders, gripping them tight as he gently pushed her back to rest her back against the metal.
“Listen, okay, you’re going to be just fine with them. I’ll see you in a day.” He cradled her face between his big palms. Everyone from the outside would think that he’s checking if one of his private was doing alright.
“Yeah, yeah.” She answered, a little annoyed.
“You probably have a concussion. They need to keep an eye on you.” He said and she just stared at him. Dean went on. “And when I see you again, we need to talk.” Dean looked into her eyes and then he saw her grinning at him.
“Well, sir, do we call it talking now?” The little misunderstanding they had before almost forgotten.
“No, I need to really talk to you.” Damn it, he adjusted his collar to hide the rising heat up his neck. She managed to make him blush in the midst of war.
“Can’t wait.”
“Behave, alright.” He ran his thumb along her jaw. It came out a little sweeter than he intended. The sight of her unfocused pupils made his stomach churn, and really put a damper in his normal sarcastic antics. “Don’t get kicked out of the truck bed for being a pain in everyone’s asses.”
She smiled, flashing her teeth as she parted her lips and damn he would’ve loved to kiss her right then. “And you don’t get dead.”
“Promise.” He nodded, squeezing her shoulder gently before he returned to his platoon. They were going to march toward the next rendezvous point.
“Lieutenant?”
Dean turned around to see her smile at him.
“Thanks.”
He wanted to tell her that it was his duty. Not only as her superior, but also because she managed to capture his heart in such a short period of time. He wanted to tell her what he really felt, but they were there in the open with more than a thousand eyes on them and instead of telling her all this, he nodded, smirking softly before he went.
Dean didn’t lie when he said that he needed to talk to her. It’s just… he didn’t know how to do it yet. He didn’t know how to tell her that he’d like to send her home, but he knew that she would have none of that. So the only logical thing would be to at least transfer her to another platoon. Gabe or Baltazar could use a marksman. They were good leaders, although Balthazar could be a complete asshole.
He knew that he can’t have her around him. He would worry too much and he would neglect his job because, even if Dean didn’t want to say it out loud, when push comes to shove, he would be choosing Bambi over all the other men in his platoon, over Castiel, and over the winning of the war. He can’t let that happen. Not yet. They needed the wins. They needed to keep on fighting. He was sure that he’d find the words, he still had time until he would see her again. Only, time was of running out because every day could be his last and he knew that, too.
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Jamie watched as the troops moved out. She wanted to go with them. Damn her moment of weakness that sent her there. She hated everything about the truck. Hated, that she was sitting around, unable to move or do anything against it. She lied down then, closing her eyes and hummed Edith Piaf.
Des fois, je rêve que je suis dans tes bras. Et qu'à l'oreille tu me parles tout bas. Tu dis des choses qui font fermer les yeux. Et moi je trouve ça merveilleux. “Sometimes I dream that I am in you arms and you speak softly in my ears. You say things that make me close my eyes and I find that marvellous.”
It was nightfall when the staff finally cleared the little village, registering POW’s and sending home wounded. Jamie rode with the walking wounded who couldn’t return to their platoons and the staff medics. She listened to them telling jokes and laughing, but all she wanted was to sleep.
They stopped every other odd couple of miles. It was exhausting to say the least and Jamie thought that if she would walk, she’d be there sooner.
***
August 18th, 1944
The truck rolled in at the rendezvous point where Baker company had already set up a harbor area. She noticed men from her platoon on sentry.
“Hey Bambi! Welcome back!” Private Fitzgerald shouted as the truck drove by. “We’ve dug you a hole. Made it all cozy, too!”
Jamie smiled at that.
She got off the truck and there would be a last check before she would be released to her platoon, but already she saw Dean striding along, breaking into a jog as the truck came to a halt. It was dusk and the daylight was almost gone, but Dean’s bowed legs were giving him away and they were hard to miss. He stopped short before he would reach her, waiting with his arms crossed over his body as the medical staff looked into her mouth and shone into her eyes with the flashlight. “Good to go, private. I bet your platoon leader is relieved that he’ll have you back.”
“What do you mean?” She asked curiously, feeling a little paranoid.
The doc, patted her shoulders. “Ya know, we’re losing too many of you. So every wounded who can go back is kind of a win for us.”
Jamie blushed. “Oh,”
“Take care, private.” He already turned around, attending to the next injured who is going to be released.
She saw Dean, shifting his weight from one foot to another. His helmet was a little askew and the straps hung down loosely down the sides of his face.
“Sir,” Jamie tried to stand at attention when she reached Dean, but there was a dull pain when she tried to stand up straight and she made a face.
“You alright?” Dean asked his hands holding onto her arm.
“Yes, sir.”
He smirked then, “Come on. The others are already waiting.” Then he ushered her away walking slowly back with her to where their platoon were staying. They were scattered around a campfire. Some were on sentry, some already asleep in their foxholes and the ones who were too lazy to dig one were leaning against each other, sleeping with their musette bags as pillows. Maybe it was weird, but Jamie really missed them. They were her brothers in arms. When it comes to war, soldiers needed people who they could trust next to them and she’d trust each and everyone of them.
They were a couple days away from Brest. The men were tired from the march, but nonetheless moral’s still high and maybe it was because she came back and they didn’t lose one more. She sometimes didn’t know how she deserved all of that. She could have had it much worse, but she didn’t think that she could have had it any better than the crazy bunch of 1st platoon of Baker company.
“Bambi,” Tran announced, holding out a metal mug of coffee for her. “Heard you were coming back. Dug you a hole,” He pointed his chin towards the hole far back and smiled ever so proudly. They knew that she liked to stay a little away from the others and they respected that.
“Made it extra comfy, too.” Harvelle chimed in. “Go, look.”
She smiled at them and walked over to her foxhole, Dean watched her from afar, he’d probably already seen it.
It was beginning to get dark, but she could see what was in there. They laid out the ground with leaves as to make it more comfortable for her back and honestly, she had tears in her eyes and she tried to bite them back.
“You like it?” Trenton was all smiles when he shouted to her, and she signaled them her joy with her thumbs up.
Jamie wanted to climb down and rest, but she didn’t know if she was allowed to. She looked over to where Dean was standing, silently asking him with her eyes if it was ok for her to rest and only went down when he nodded his approval. She probably wouldn’t be on sentry that night and reveille was going to be at some Oh-ridiculous-hours so she was mentally preparing herself to walk South toward Brest with the rest of the company.
***
Jamie woke up to the sound of rustling leaves as Dean knelt on the ground in her foxhole. The weird, but familiar smell of warmed up ratio meat filled the air and she didn’t even know that she was hungry until her stomach started to growl when she inhaled the scent.
“You’ve got to eat.” Dean said, holding out the food for her to take.
She sat up and looked back to her haversack that she used as a pillow and realized that the portion Dean was holding up was not her food. “Dean, no. I have my own.”
He shrugged before he sat next to her, his back leaning against the cold wall of the hole. “It’s alright. I wasn’t hungry and still have plenty.”
She didn’t want to ask him if he didn’t eat because he was worried if she would make it here, but she didn’t dare to ask because she feared the answer. Instead she whispered out a thank you as he sat there. Dean propped a flashlight up at the corner of the hole, lighting up the inside. Jamie was thankful for that. At least it wouldn’t be all awkward and filled with only the noise of her eating.
She ate fast, wolfing down the warm food in record time and maybe Dean was grinning as he watched her, but she didn’t care. Jamie finished and set the ratio pack down, returning the fork back to Dean and he put it into a pocket of his jacket.
“Jamie,”
“Huh?”
“Take off your jacket and turn around.” It didn’t sound like a question. Not even a command. Dean’s voice was barely a whisper. It was low and it had a vibration to it that shook her to the bones.
She nodded, unzipping her jacket and took it off with Dean’s help. She turned around and Dean lift her shirt and undershirt up, revealing black and blue bruises along her back and even though his fingertips were soft on her skin, it still made her flinch a little.
Jamie could hear Dean clearing his throat and then he turned off the flashlight and let go off her shirt. She could hear him breathe, could hear him sniffing and it took some time for her to adjust her eyes to her surroundings.
“Dean,” she reached out towards him and noticed that he rubbed at his face with his hand. “It’s alright.” She assured him. “I’m much better already, it doesn’t hurt that much anymore. Only a bit sore.”
“Shit…” Dean sniffed again, clearing his throat and then he finally took her hand. He kissed the inside of her palm before he laid it on his cheek. She could feel the dampness of his scruff.
“Hey, it’s not your fault. It was mine. I didn’t see it. I didn’t pay enough attention.” She got between his legs, moving slowly and he let her. She shifted, until she held his head in both her hand and made him look at her. “Not your fault, ok?”
He nodded, “Yeah, yeah.”
She leaned forward, capturing his lips with hers and he put his arms around her gently. Touching her like she was delicate as he open up his mouth for her to lick into. She lost herself in his taste, drinking from him like he was the one keeping her alive, and maybe he was. He pulled her closer and she straddled his lap, she could feel his cock hardening in his combats and she chuckled into the kiss.
“Jamie,” He broke the kiss, both of them were panting hard and he rested his forehead on hers.
“What?” She whispered against his lips. “You wanna break up with me because we had a little misunderstanding?” She really liked to rile him up.
There were wrinkles on his forehead when he frowned at her. “That wasn’t a misunderstanding.” He kisses her nose then. “If anything, you’re a fucking pain in my ass.”
“Do you wanna say that you like pain in your ass, sir? Because you know –”
“Bambi,” Dean interrupted her by pulling her into another kiss to shut her up. “I told you I want to talk to you.” He broke the kiss and leaned back a little, placing his hand on her waist and his fingers sneaked up her undershirt. His thumbs circling on her bare skin.
“Alright, shoot.” She grinned. “Wait, no. I mean, don’t. Ugh..” That made him laugh, his body shook under her.
“I take it you would be mad if I sent you home,” He said carefully and saw that she was already gasping for air and wanted to protest. “Keep listening…” He raised an eyebrow and went on. “I still want you to change platoons. If that’s okay with you.” He was completely still and Jamie knew that it wasn’t something he wanted to do. It was something he had to do. He was biting his lip anxiously waiting to hear her answer. If there was light in the damn foxhole, she probably could even see him squint his eyes as if he was afraid to hear what she had to answer him.
“Alright.” She shrugged. “Just… not Balthazar.”
“Why not?”
“He’s an asshole. I’d rather be with Gabriel.”
“You’re not wrong. But Balth’s a good guy. He just never knows when to shut up. And why Gabe?”
“He’s handsome.” She chuckled.
“Hey!” His voice was low as he tried to keep it down.
“Well, maybe not as handsome as you. You Lieutenant, are a fucking dreamboat.” She shrugged with a grin. He raised an eyebrow at her, but he didn’t protest.
“Alright, deal.” He was breathing with relief. “But that’s all? You don’t even wanna know why?”
“I know why.”
“You know?”
“Dean, I might be a girl, but I’m not dumb.”
“That’s not how I meant it and you know it.” He muttered.
She chuckled at that. “I know and honestly, I don’t want to make this harder for you.” She whispered softly and she looked down. “When will I be reassigned?”
“After we capture Brest. Well, I hope that we do. I talked it through with Novak. Actually he was the one asking because we’re still a couple of replacements short.”
“That’s fair.”
“I’m sorry.”
“Don’t be. I mean, can’t help it that you can’t concentrate when you see a cute private walking around…” She giggled lightly and Dean threw his head back, laughing as quietly as he could. “How long until reveille?” She asked him, pecking his nose and he grabbed her tight, but still as gently as possible while he pressed his lips on hers.
“About an hour.” Dean whispered into her mouth and his breathing hitched as she ground her hips on his cock, making it harden more and more in his combats.
She kissed herself stupid on him and she loved how he tasted. Stale coffee and tobacco with a hint of camouflage cream. Her hands worked on his belt as he now held her head between his palms, his thumbs grazing her cheeks. “Bambi, you’re still weak. We shouldn’t.”
“I am but I wanna make you feel good, and I need to thank you for saving my life.” She sucked his tongue into her mouth as her hand wedged itself past his underwear and she took out his, by now, hard and leaking cock, her cold hand fisting around it, making him hitch his breathe as he let out a fuck, cold. And she giggled at that, making him kiss her harder.
“Should save your life more often,” He smiled against her slick mouth before he nibbled at her bottom lip. “If the reward is that good.”
“Now, don’t get over your head, Lieutenant.” She smirked, her hand squeezed around the head of his cock and draining it from pre cum. A little too harsh and Dean’s breath hitched in his throat.
She fisted his cock in her hand now, her thumb brushing against the sensitive head, thumbing over his slit and spreading pre cum around it as Dean groaned into her mouth. Her fingers swiftly work his lengths, using the right amount of pressure on him as he buckled his hips into her fist.
Jamie looked down, and spit on his dickhead before she massaged her spit along his lengths. They both found a rhythm pretty quickly, moving in sync in the dark foxhole as he tries not to make a sound that would get one of the man running to see what was going on in the confines of the darkness.
Dean sucked in her bottom lip before letting it go and then he whispered against her mouth “Shit, ah..”  and his eyes were squeezed shut and she loved that. Loved seeing him come undone, knowing that she’s the one who could make him feel this way. She captured his mouth, swallowing the groans and whimper that rolled of his tongue, drinking them in like her life depends on it. He was close, she knew.
He threw his head back, exposing his throat and she took advantage of it, licking a wet trail from his jaw down his throat. Her tongue brushed against his adam’s apple, feeling it bob underneath as he gulped for air. Her lips came to a halt at his pulse point. Dean let out a strangled moan and she sucked at the exposed skin, feeling his heart beating underneath her lips. Dean breathing ragged, as her hand squeezed tighter around the head of his cock, milking it, and there was a high pitched moan before she felt him coming in her hand, the sticky mess running along her fingers and Dean’s heart was beating fast under her touch.
He smiled at her as he came back to his senses, still panting hard, as if he just finished a damn suicide run. He held her her face between his palm and kissed her. “You just made a mess.” He mumbled, his lips only brushing against her slightly.
“Well, technically, Lieutenant, you made a mess.” She countered, already getting off him and took a bunch of leaves to throw them at Dean.
While he cleaned himself up, she sucked her fingers into her mouth, tasting Dean and she smiled when she saw him staring at her with his mouth wide agape. “What?”
“Nothing, Ma’am.” He shrugged and chuckled before lowering his gaze to continue cleaning and packing away his cock. She didn’t mind him and continued to lick her fingers clean. She can’t lie, she really liked the taste of him.
Dean finished cleaning up and tucked his dick back into his pants before he spread out his arms beckoning her over. “Come here.”
And that, she did, fitting herself between his thighs as if the space was entirely made for her. She put her jacket back on and leaned her sore back against his chest. Even through the thickness of both their combat jacket, she could feel his lean body. Dean wrapped his arms around her before he buried his face in her neck, breathing in her scent of probably musk and sweat but he didn’t complain.
“Do you,” he started to say but then he stopped. “Never mind, it’s not important.” His breathing was heavy next to her ear.
“Come on, say it.” She urged him on. She felt that there was nothing not worth sharing between them anymore. She felt as if she was going to lose the fight and she might as well enjoy the little time she has left.
“I mean,” Dean started to speak again, murmuring softly next to her ear. “Do you think, if we have met under other circumstances. There’d be a chance this could last?”
Her heart was beating, and she wanted to say something, but she didn’t. She didn’t know the answer if she’s being honest.
“You know,” He went on, not bothering that she didn’t answer his question. “Sometimes, I’d like to think that when this is all over… I mean,” He exhaled and inhaled audibly, as if he was doing it for encouragement. “If you’re in, I’d like to start over. Meeting again. Start all over with no war between us. You know, without people shooting at us all the fucking time.”
“Would you like to?” Finally she was able to say something. With me? She wanted to add but didn’t.
“Not gonna lie. If we’ll get out of here alive,” He pecked the crown of her head. “And you’re in, I’d love to, yes.”
“Then we can.” She smiled weakly, tilting her head back and he returned her smile before placing a kiss on her forehead.
She turned to the side a little and made herself more comfortable in his arms. “How’s Sam? Do you miss him?” It might not have been the right moment to ask this, but Jamie had the urge to know more about Sam. Know more about Dean.
“From the last letter he sent me, he’s fine. I hope he still is.” He chuckled, trying to joke, but she knew that he was worried. “Before I left for Basic, Sam had to promise me that he would look after the house and keep Dad out of trouble - and fucking stay in school.” Dean went on without being asked, and she knew that he was trying to open himself up to her. “He failed. Dad left after they had an argument. Which also meant that every source of income was cut off. Sam waited for almost six months, living on bare minimum, and I sent him all my wages. The pay was only enough to keep the house and he lived off his girlfriend’s parents. So that little shithead thought that he was not going to sit around and wait no more - mind you he had a highschool sweetheart who was worth staying back for - but since there’s no money coming in, he had to do something and so he followed me into the army. See where that got him.” He paused, probably thinking back to the day he learned that Sam had enlisted. “He could be glad that I wasn’t home to rip him a new one. Only had to promise me that he wouldn’t join the paratroopers.”
“Why not?” She heard that the paratroopers got a better pay and that’s why Jim signed up for it. To be able to afford their living cost.
“It’s only $50 a month more. Yeah, yeah, I know $50 is still fucking a lot to have, but it’s not worth jumping out of a plane for. Besides, I got promoted the week before he enlisted and my wages increased too. He didn’t have to kill himself by jumping out of a freaking airplane.” Dean picked at her hair, putting it aside a little so it wouldn’t prick his face before he buried it back into her neck.
“You’re not fond of airplanes, I take it?” She couldn’t help but grin.
“Hate ‘em. I mean, being in a tight space in the air? No thanks. Airplanes can crash.”
“Of course.”
“Shut up.”
“I get him.” She murmured and then Dean probably realized that it was also the same story as hers. “You know, Sam. I get him. I wouldn’t want to wait, too.”
“Yeah, I’d love the two of you to meet one day. You’ll get along just fine. You’d both be teaming up on me, I can already picture it.” He was laughing but then he stopped because he might have said too much. They’d never talked about the future. She didn’t even know if there was a future. For now, there was the present but yes, she liked the sound and the taste of a future.
“I’d love to meet Sam.” She smiled and she felt Dean tightening his arms around her.
“You know,” His voice was almost a whisper but she could feel the bass of it vibrating through two sets of combat jackets. “I’ve never thought about what would happen after. You know, I…uh.. I always thought that I’m going to do what I’m trained to do. Get my job done and then, if I’m lucky, and I won’t get dead, I’d get to go back home. Preferably together with Sam. We’d go back to our house. I will go back and work in the garage where I used to. I’ll make him go back to school and become a, hopefully, successful lawyer who will be able to bail my sorry ass out of jail.” He chuckled a little.
“We could go on and live our lives like we did before the war.” Dean stalled then, as if he only realizes again that he’s in the midst of a goddamn war. “He would maybe marry Jessica and we would all live together under the same roof. You know, the happy bunch.” The image of it made Dean smile into the back of her head.
“We would be happy because we would have each other. You’ve got to know, I’ve never had anyone else but Sam.” He exhaled hotly against her. “Since I was little and our mom died, it was only Sam and me because Dad was never around, always found excuses not to come home and be reminded of his wife’s death.”
Her eyes were welling up. It sounded so much like her family only that her father found a way out and knew that his children were better off without him.
“Don’t get me wrong, he did come home occasionally, but probably only to check if we were still alive. I took care of Sam. I taught him all the things that he needed to know. I cooked him a meal so that he would at least have something warm in his belly, even if it meant that I would go hungry. Dad would leave money before he would disappear again, so that we could at least buy essential things, but the money was never enough. Sam grew like a weed and he always needed new shoes, new clothes, textbooks, you name it. I dropped out of school because I needed a job to help us get by. Thankfully our neighbor had a garage, and I’m pretty good at fixing things. Sammy. Sam, I mean, because he doesn’t like me calling him Sammy, he’s the most important person in my life. There’s nothing I would put in front of him.”
Jamie didn’t blame him one bit. She knew that feeling. Her brothers were all she had, too.
Dean exhaled loudly and cleared his throat, “But now,” He placed his mouth on her head, murmuring the rest, as if he was ashamed to say it out loud. Or maybe he was afraid that if he said it loud, it wouldn’t come true. “Now? I think that I still wanna go home. Still preferably together with Sam, but also with you. It might sound crazy, and I don’t even know if I’m allowed to say it or how you would take it, but I want you there. With me. With us.”
After a while Dean chuckled lightly. “You know, Sam once asked me how many I need to save, and I answered with all of them.” He cleared his throat after a pause. “But now… I know that I can’t save them all. It’s impossible. Doesn’t matter how hard I try, I can’t save them all. But I wanna save you.”
Dean kissed the top of her head, his lips lingered on her short hair. She felt something wet dripping on her head, but she didn’t move, didn’t turn around, didn’t say anything. Instead, she put her hands on his arms, urging him to hug her tighter and then he buried his head back in the crook of her neck.. “Fuck, Bambi…”
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CHAPTER 10
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whumpdoyoumean · 5 years
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Whumptober #4
So, I am cheating again and decided to once more post a bit of a WIP. The fandom is The Man From UNCLE (2015) again because I love my boys.
xxx human shield
“Tell the kid to close his eyes,” Napoleon said, carefully stepping over the arm of a dead man. His boot landed in a pool of blood.
“Ferme tes yeux,” Illya said, and Napoleon almost smiled at the gentleness in his voice. 
“You lied to me, Peril. I thought you didn’t like kids.” He moved over so he could turn and see Illya’s face more easily.
“I don’t,” Illya said. “I just know how to talk to them. You give me plenty of practice.”
Napoleon let out a sound of mock hurt as they picked their way through the carnage to the exit. “You’ve been spending too much time with Gaby. Our little harpy seems to be rubbing off on you.”
“She says the same thing about you. I think you’re both to blame.”
Napoleon couldn’t stop the small laugh the erupted from him. “Yes, that’s probably true.” He was turning to say something else when he saw movement out of the corner of his eye. Things happened quickly from there--Napoleon, placing his body between the man and Illya at the same time that he shouted for his partner to look out, his gun already out of its holster, his finger already tightening. He’d barely got the shot off before he felt it, in his left side, hot and sharp. He heard the child scream, and Illya shouting his name. 
“I’m-I’m fine!” he gasped, his left hand clamping to the wound while he put his gun away with his right. “Illya, keep him quiet.” He took a few experimental steps forward and was relieved to find he could still walk. 
Illya didn’t move from where he stood. “Cowboy…”
“I’m fine,” Napoleon insisted. “I’ll be fine. We have to get him out of here. Once we’re beyond the compound we can try and figure out what to do about...this.”
There was a long pause before Illya said, “Okay.” He didn’t sound convinced, but he started walking again. It wasn’t long before he took the lead, for which Napoleon was grateful. 
The adrenaline was wearing off by the time they were clear of the compound (which by some miracle hadn’t been stirred into action by the gunshots), and the pain in his side was getting worse with every step he took. He did his best to ignore it. The further he made it, the more likely Illya was to listen to reason. Because, though he didn’t dare say anything until he absolutely had to, Napoleon knew he would never make it to the rendezvous.
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universitybookstore · 5 years
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THE GRAVEYARD BY THE SEA
This quiet roof, where dove-sails saunter by, Between the pines, the tombs, throbs visibly. Impartial noon patterns the sea in flame -- That sea forever starting and re-starting. When thought has had its hour, oh how rewarding Are the long vistas of celestial calm! What grace of light, what pure toil goes to form The manifold diamond of the elusive foam! What peace I feel begotten at that source! When sunlight rests upon a profound sea, Time's air is sparkling, dream is certainty -- Pure artifice both of an eternal Cause. Sure treasure, simple shrine to intelligence, Palpable calm, visible reticence, Proud-lidded water, Eye wherein there wells Under a film of fire such depth of sleep -- O silence! . . . Mansion in my soul, you slope Of gold, roof of a myriad golden tiles. Temple of time, within a brief sigh bounded, To this rare height inured I climb, surrounded By the horizons of a sea-girt eye. And, like my supreme offering to the gods, That peaceful coruscation only breeds A loftier indifference on the sky. Even as a fruit's absorbed in the enjoying, Even as within the mouth its body dying Changes into delight through dissolution, So to my melted soul the heavens declare All bounds transfigured into a boundless air, And I breathe now my future's emanation. Beautiful heaven, true heaven, look how I change! After such arrogance, after so much strange Idleness -- strange, yet full of potency -- I am all open to these shining spaces; Over the homes of the dead my shadow passes, Ghosting along -- a ghost subduing me. My soul laid bare to your midsummer fire, O just, impartial light whom I admire, Whose arms are merciless, you have I stayed And give back, pure, to your original place. Look at yourself . . . But to give light implies No less a somber moiety of shade. Oh, for myself alone, mine, deep within At the heart's quick, the poem's fount, between The void and its pure issue, I beseech The intimations of my secret power. O bitter, dark, and echoing reservoir Speaking of depths always beyond my reach. But know you -- feigning prisoner of the boughs, Gulf which cats up their slender prison-bars, Secret which dazzles though mine eyes are closed -- What body drags me to its lingering end, What mind draws it to this bone-peopled ground? A star broods there on all that I have lost. Closed, hallowed, full of insubstantial fire, Morsel of earth to heaven's light given o'er -- This plot, ruled by its flambeaux, pleases me -- A place all gold, stone, and dark wood, where shudders So much marble above so many shadows: And on my tombs, asleep, the faithful sea. Keep off the idolaters, bright watch-dog, while -- A solitary with the shepherd's smile -- I pasture long my sheep, my mysteries, My snow-white flock of undisturbed graves! Drive far away from here the careful doves, The vain daydreams, the angels' questioning eyes! Now present here, the future takes its time. The brittle insect scrapes at the dry loam; All is burnt up, used up, drawn up in air To some ineffably rarefied solution . . . Life is enlarged, drunk with annihilation, And bitterness is sweet, and the spirit clear. The dead lie easy, hidden in earth where they Are warmed and have their mysteries burnt away. Motionless noon, noon aloft in the blue Broods on itself -- a self-sufficient theme. O rounded dome and perfect diadem, I am what's changing secretly in you. I am the only medium for your fears. My penitence, my doubts, my baulked desires -- These are the flaw within your diamond pride . . . But in their heavy night, cumbered with marble, Under the roots of trees a shadow people Has slowly now come over to your side. To an impervious nothingness they're thinned, For the red clay has swallowed the white kind; Into the flowers that gift of life has passed. Where are the dead? -- their homely turns of speech, The personal grace, the soul informing each? Grubs thread their way where tears were once composed. The bird-sharp cries of girls whom love is teasing, The eyes, the teeth, the eyelids moistly closing, The pretty breast that gambles with the flame, The crimson blood shining when lips are yielded, The last gift, and the fingers that would shield it -- All go to earth, go back into the game. And you, great soul, is there yet hope in you To find some dream without the lying hue That gold or wave offers to fleshly eyes? Will you be singing still when you're thin air? All perishes. A thing of flesh and pore Am I. Divine impatience also dies. Lean immortality, all crêpe and gold, Laurelled consoler frightening to behold, Death is a womb, a mother's breast, you feign The fine illusion, oh the pious trick! Who does not know them, and is not made sick That empty skull, that everlasting grin? Ancestors deep down there, 0 derelict heads Whom such a weight of spaded earth o'erspreads, Who are the earth, in whom our steps are lost, The real flesh-eater, worm unanswerable Is not for you that sleep under the table: Life is his meat, and I am still his host. 'Love,' shall we call him? 'Hatred of self,' maybe? His secret tooth is so intimate with me That any name would suit him well enough, Enough that he can see, will, daydream, touch -- My flesh delights him, even upon my couch I live but as a morsel of his life. Zeno, Zeno, cruel philosopher Zeno, Have you then pierced me with your feathered arrow That hums and flies, yet does not fly! The sounding Shaft gives me life, the arrow kills. Oh, sun! -- Oh, what a tortoise-shadow to outrun My soul, Achilles' giant stride left standing! No, no! Arise! The future years unfold. Shatter, O body, meditation's mould! And, O my breast, drink in the wind's reviving! A freshness, exhalation of the sea, Restores my soul . . . Salt-breathing potency! Let's run at the waves and be hurled back to living! Yes, mighty sea with such wild frenzies gifted (The panther skin and the rent chlamys), sifted All over with sun-images that glisten, Creature supreme, drunk on your own blue flesh, Who in a tumult like the deepest hush Bite at your sequin-glittering tail -- yes, listen! The wind is rising! . . . We must try to live! The huge air opens and shuts my book: the wave Dares to explode out of the rocks in reeking Spray. Fly away, my sun-bewildered pages! Break, waves! Break up with your rejoicing surges This quiet roof where sails like doves were pecking. Original French Text Le cimetière marin Translation by C. Day Lewis The French text and English translation side by side Ce toit tranquille, où marchent des colombes, Entre les pins palpite, entre les tombes; Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommencee O récompense après une pensée Qu'un long regard sur le calme des dieux! Quel pur travail de fins éclairs consume Maint diamant d'imperceptible écume, Et quelle paix semble se concevoir! Quand sur l'abîme un soleil se repose, Ouvrages purs d'une éternelle cause, Le temps scintille et le songe est savoir. Stable trésor, temple simple à Minerve, Masse de calme, et visible réserve, Eau sourcilleuse, Oeil qui gardes en toi Tant de sommeil sous une voile de flamme, O mon silence! . . . Édifice dans l'ame, Mais comble d'or aux mille tuiles, Toit! Temple du Temps, qu'un seul soupir résume, À ce point pur je monte et m'accoutume, Tout entouré de mon regard marin; Et comme aux dieux mon offrande suprême, La scintillation sereine sème Sur l'altitude un dédain souverain. Comme le fruit se fond en jouissance, Comme en délice il change son absence Dans une bouche où sa forme se meurt, Je hume ici ma future fumée, Et le ciel chante à l'âme consumée Le changement des rives en rumeur. Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change! Après tant d'orgueil, après tant d'étrange Oisiveté, mais pleine de pouvoir, Je m'abandonne à ce brillant espace, Sur les maisons des morts mon ombre passe Qui m'apprivoise à son frêle mouvoir. L'âme exposée aux torches du solstice, Je te soutiens, admirable justice De la lumière aux armes sans pitié! Je te tends pure à ta place première, Regarde-toi! . . . Mais rendre la lumière Suppose d'ombre une morne moitié. O pour moi seul, à moi seul, en moi-même, Auprès d'un coeur, aux sources du poème, Entre le vide et l'événement pur, J'attends l'écho de ma grandeur interne, Amère, sombre, et sonore citerne, Sonnant dans l'âme un creux toujours futur! Sais-tu, fausse captive des feuillages, Golfe mangeur de ces maigres grillages, Sur mes yeux clos, secrets éblouissants, Quel corps me traîne à sa fin paresseuse, Quel front l'attire à cette terre osseuse? Une étincelle y pense à mes absents. Fermé, sacré, plein d'un feu sans matière, Fragment terrestre offert à la lumière, Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux, Composé d'or, de pierre et d'arbres sombres, Où tant de marbre est tremblant sur tant d'ombres; La mer fidèle y dort sur mes tombeaux! Chienne splendide, écarte l'idolâtre! Quand solitaire au sourire de pâtre, Je pais longtemps, moutons mystérieux, Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes, Éloignes-en les prudentes colombes, Les songes vains, les anges curieux! Ici venu, l'avenir est paresse. L'insecte net gratte la sécheresse; Tout est brûlé, défait, reçu dans l'air A je ne sais quelle sévère essence . . . La vie est vaste, étant ivre d'absence, Et l'amertume est douce, et l'esprit clair. Les morts cachés sont bien dans cette terre Qui les réchauffe et sèche leur mystère. Midi là-haut, Midi sans mouvement En soi se pense et convient à soi-même Tête complète et parfait diadème, Je suis en toi le secret changement. Tu n'as que moi pour contenir tes craintes! Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes Sont le défaut de ton grand diamant! . . . Mais dans leur nuit toute lourde de marbres, Un peuple vague aux racines des arbres A pris déjà ton parti lentement. Ils ont fondu dans une absence épaisse, L'argile rouge a bu la blanche espèce, Le don de vivre a passé dans les fleurs! Où sont des morts les phrases familières, L'art personnel, les âmes singulières? La larve file où se formaient les pleurs. Les cris aigus des filles chatouillées, Les yeux, les dents, les paupières mouillées, Le sein charmant qui joue avec le feu, Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent, Les derniers dons, les doigts qui les défendent, Tout va sous terre et rentre dans le jeu! Et vous, grande âme, espérez-vous un songe Qui n'aura plus ces couleurs de mensonge Qu'aux yeux de chair l'onde et l'or font ici? Chanterez-vous quand serez vaporeuse? Allez! Tout fuit! Ma présence est poreuse, La sainte impatience meurt aussi! Maigre immortalité noire et dorée, Consolatrice affreusement laurée, Qui de la mort fais un sein maternel, Le beau mensonge et la pieuse ruse! Qui ne connaît, et qui ne les refuse, Ce crâne vide et ce rire éternel! Pères profonds, têtes inhabitées, Qui sous le poids de tant de pelletées, Êtes la terre et confondez nos pas, Le vrai rongeur, le ver irréfutable N'est point pour vous qui dormez sous la table, Il vit de vie, il ne me quitte pas! Amour, peut-être, ou de moi-même haine? Sa dent secrète est de moi si prochaine Que tous les noms lui peuvent convenir! Qu'importe! Il voit, il veut, il songe, il touche! Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche, À ce vivant je vis d'appartenir! Zénon! Cruel Zénon! Zénon d'Êlée! M'as-tu percé de cette flèche ailée Qui vibre, vole, et qui ne vole pas! Le son m'enfante et la flèche me tue! Ah! le soleil . . . Quelle ombre de tortue Pour l'âme, Achille immobile à grands pas! Non, non! . . . Debout! Dans l'ère successive! Brisez, mon corps, cette forme pensive! Buvez, mon sein, la naissance du vent! Une fraîcheur, de la mer exhalée, Me rend mon âme . . . O puissance salée! Courons à l'onde en rejaillir vivant. Oui! grande mer de delires douée, Peau de panthère et chlamyde trouée, De mille et mille idoles du soleil, Hydre absolue, ivre de ta chair bleue, Qui te remords l'étincelante queue Dans un tumulte au silence pareil Le vent se lève! . . . il faut tenter de vivre! L'air immense ouvre et referme mon livre, La vague en poudre ose jaillir des rocs! Envolez-vous, pages tout éblouies! Rompez, vagues! Rompez d'eaux rejouies Ce toit tranquille où picoraient des focs!
Paul Valery, died July 20, 1945.
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insane-control-room · 5 years
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La Vie
Full of imperfections.
These things should not get to him.
But they did.
Magenta is @halfusek‘s and this was fun to write for you :)
Joey felt unspeakably cold, like a chill had ebbed throughout his entire system. He grit his teeth, rubbing his arms.
Stupid kid making stupid comments.
That’s all they were. Just thoughtless remarks.
Nothing to them.
Nothing.
Nothing at all.
If they were just stupid comments, why would they hurt so bad?
He hunched over more, trying to force out the thoughts.
He was not messed up.
He was not.
He was not.
Imperfect.
He hissed, squeezing his eyes shut.
No.
Just because some, some, some child called him not perfect did not mean he was.
No.
He was just fine.
He was better than fine!
He. Was. Better. Than. Good.
Liar.
No.
Shut up.
He was great.
Better than Bertrum, Bernie, Bertie, whatever the hell his name was. Better than him.
Better does not mean perfect.
He could almost hear the smile in the voice of whatever was taunting him.
He screamed within his own mind, drowning out anything else.
The scream morphed.
It was a chant now.
Imperfect! Imperfect! Imperfect! Imperfect! Imperfect! Imperfect! Imperfect! Imperfect! Imperfect!
You will never be perfect.
Sobs overtook him.
NO.
NO NO NO.
Perfection is attainable!
He could be!
He could be perfect!
He just had to… had to… had to….
Keep trying!
Yes! With enough hope and force, he could achieve perfection!
He just… had… to… keep….
He could not.
His shoulders fell.
He could not keep going.
He was done trying.
He could not keep it up.
He could no-
“Maggie,” the voice that resonated into wherever he was was so tender and sweet… it was questioning, unknowing, naive, and then the soft, sharp, gasp, and the hollow thunk of something hitting the floor. This was it. Johan would leave. He would never want to see him again. He would never want to see his imperfect shape ever again. Footsteps rushed to him. “Magenta! Darling, sweetheart, mi rey, what’s wrong? Please, oh no, mi amor, what’s wrong?”
He opened his mouth to reply.
Nothing.
He tried opening his eyes to see the man gently rubbing his shoulders and arms.
He could not.
“Oh, mi precioso…” Johan sighed, and he could tell that he was upset. Magenta cringed. He made him upset. Johan’s voice was thick and constricted when he spoke again. “It’s okay… everything is alright, right? Shh, mi cariño… breathe with me, in… and out…. And again….”
A few shuddering breaths passed between them.
“I’ll never be perfect,” he blurted. Johan’s hands on his arms paused in their rubbing. Magenta grit his teeth again, tasting blood as he bit through his cheek. “I’ll never make it. I’ll never be perfect. I can’t, I can’t….”
“Oh! Oh, mi rey, you, not perfect? Oh, darling, you are the most beautiful, most handsome, most extraordinarily perfect man I’ve ever met,” Johan’s forehead met his, his hand gently caressing his cheek, cupping his jawline. “Mi amor… don’t cry… don’t believe the lies they say… don’t believe the lies in your head….”
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Magenta only managed a hiccuping sob, shaking.
“Sweetheart, come here, my darling, my perfect, beautiful, incredible Magenta, your eyes shine like the most pure and brilliant tsavorites with the most perfect cut, your hair is as silky and enrapturing as the deepest most perfect midnight sky, oh, your skin is like the stars of millions of galaxies, so handsome, so perfect, your body is flawless, each limb so willowy and graceful, so gracious, so perfect, so so perfect,” Johan had pulled him to his chest, swaying with him tenderly, his hands running up and down his back, comforting and homely. Magenta managed to open his eyes, his chin resting on Johan’s shoulder, and all he could do was stare straight ahead. 
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There was no recluse, Johan left no room for argument. “Magenta, what a perfect beautiful color, all the majesty and royalty of purple blended marvelously with the passion and flair of red, so wondrous, so perfect…. Magenta, Magenta, I don’t just think you’re perfect… I know you are. I feel it. I can see it. I can hear it in your voice when you speak and make my heart pound, I can feel it in your hands when ours meet, I can taste it when I kiss your cheek, on your smooth, beautiful skin, I can smell it in your being when you pass by me with all your magnificent perfection, all of you, down to every minuscule bit that makes up the quarks within the molecules of your DNA, all of you is perfect. Magenta, Joey, I know you are perfect.”
“Hk… hk… hk…”
Magenta buried his face in Johan’s shoulder and neck, finally managing to detach his hands from his iron grip on his forearms and winding them around the man holding him up.
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“Magenta,” Johan’s voice washed over him. A soft chuckle interrupted his steady breathing, bringing the dissociating Magenta back closer to earth, closer to his arms, closer to Johan, so close, like a shield, a bubble around him, sweetly relighting the path to calmness and tranquility. “I’ve been practicing… I came to sing to you… I think now is a good time, mi rosa, hmm? Would you like me to sing for you?”
“Yes,” Magenta tried to say. He wanted to hear Johan talk forever, sing forever, serenade him out of his mind, on and on. He did not manage to say yes. He managed, “Y’....”
Johan swayed with him.
“I dropped my guitar earlier,” he murmured with a smile in his tone. “So forgive me for the lack of a musical accompaniment, but I know you are more precious than all the instruments in the world, be them made of gold or diamond or from heaven itself, you are more than anything I could ever dream of, my perfecto Magenta… I’ll sing for you now, alright?”
Magenta, not trusting his throat with his vocals any longer, nodded against Johan’s neck. The ticklish man stifled a laugh.
He sucked in a breath to steel himself.
“Sorry for mispronouncing in advance,” he whispered, and began.
“Des yeux qui font baisser les miens,” he kissed Magenta’s eyelids. Magenta felt his air catch in his throat. Johan was singing to him… in French. Oh… oh… what a sweet man. What a sweet, sweet, sweet man…. “Un rire qui se perd sur sa bouche, voilà le portrait sans retouches, De l'homme auquel j'appartiens….”
He danced with him, a one sided, comforting, gentle, swaying dance. He was so sweet….
“The next line is a little reversed at the moment, mi amor,” he quietly told him with a smile in his tone, “Quand il me prend dans ses bras, il me parle tout bas, je vois la vie en rose, il me dit des mots d'amour, des mots de tous les jours, et ça m'fait quelque chose.”
Magenta breathed in, feeling the vibrations in Johan’s throat as he sang, letting his thousand yard stare ease down into gently half closed eyes. Johan’s arms held him up tenderly, as one would hold a gallery piece, as one would handle a newborn star, as one would caress an old beloved god. Johan’s lips were brushing his temple, his soft, sweet voice waving into him, the ebbing glorious tide.
“Il est entré dans mon cœur,” he lifted him off the ground, his thin, frail seeming arms much more powerful than he would ever admit. “Une part de bonheur.”
“Dont je connais la cause,” he spun with him carefully, holding him over the ground, holding him above all his pains and worries and fears. “C'est lui pour moi, moi pour lui dans la vie, il me l'a dit, l'a juré pour la vie….”
“Et dès que je l'aperçois,” Magenta let him hold him, he let him carry him, footfalls in a strange city so similar yet so unlike his own quietly landing as he swept him off to a home so the same and at the same time so different to his own, dancing with his starlit, starheld form in his living room, but it felt like they were the only two to ever exist, it felt like they were two stars floating adrift, and no sensation felt so warm. Johan’s voice was sonorous and enveloping, his pronunciation imperfect, and it made it wondrously gorgeous.“Alors je sens en moi, mon cœur qui bat….”
He paused to catch his breath. Magenta smiled softly, leaning up to whisper in his ear, finally regaining his voice, “Would somebody like some French tips tonight?”
“Oh, mi amor,” Johan’s voice constricted as his breath hitched, but he smiled, continuing, “C'est lui pour moi, moi pour lui dans la vie, il me l'a dit, l'a juré pour la vie, alors je sens en moi….”
He laid on Magenta’s couch, bringing him with him to rest gently.
“La vie,” was he crying? His throat felt so tense, he loved Magenta so much, he adored him, every bit and kilobit within him singing the perfect man’s praises, “en rose!”
*****
Magenta had drifted to sleep to the sound of Johan’s humming, feeling it reverberate in his chest as he lay on him, their heartbeats at first out of sync and slowly meeting, gentle and warm.
Johan’s hands were rubbing his back.
His lips were pressed to the side of his head.
His legs were on either side of him, a barrier to the outside world.
What a sweet, sweet man.
One who believed in him.
One who loved him.
One who would do anything to make him smile.
One, who despite all his flaws, all his marks and marrs, believed him to be perfect in every way possible.
“Mag,” Johan’s sweet, delightful, sleepy sweet voice murmured, “Mag, you are perfect. Never think otherwise. Te amo, mi perfecto, mi amor, mi rey, mi perfecto….”
“Johan…” Magenta felt his heart swell, he felt his eyes well, and all he could do was whisper, “Gracias.”
“De rien,” was the last thing he heard before he fell asleep, drifting among pink stars. “Te amo.”
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dorlaiel · 5 years
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Pablo Neruda – L’abandonné
Aucun jour ne s’est-il enquis de toi, aucun jour surgi
des dents de l’aube, né du râle, n’a cherché ta cuirasse, ta peau, ton continent pour laver tes pieds, ta santé, ta détresse, un jour de grappes signalées ?                              N’est-elle pas née pour toi seul, pour toi seule, pour toi la cloche avec ses graves circuits de printemps bleu : l’étendue des cris du monde, le développement des germes froids qui tremblent dans la terre, le silence du navire dans la nuit, tout ce qui a vécu plein de paupières pour défaillir et répandre ?                              Je te demande : à personne, à toi, à ce que tu es, à ton mur, au vent, si dans l’eau du fleuve tu vois courant vers toi une rose magnanime de chant et de transparence ou si dans l’assaut du printemps agressé par le premier tremblement des cordes humaines lorsque les soldats chantent à la lumière de la lune envahissant l’ombre du cerisier sauvage, tu n’as pas vu la guitare qui t’était destinée, et la taille aveugle qui voulait t’embrasser ?
Je ne sais pas, je souffre seulement de ne pas savoir qui tu es et d’avoir la syllabe gardée par ta bouche, de détenir les jours les plus hauts et de les enterrer dans le bois sous les feuilles âpres et mouillées, parfois, protégé sous le cyclone, secoué par les arbres les plus effrayés, par le sein transpercé des terres profondes, tuméfié par les derniers clous boréaux, je suis en train de creuser au-delà des yeux humains, au-delà des ongles du tigre, ce qui arrive à mes bras, pour être distribué au-delà des jours glacés.
Je te cherche, je cherche ton effigie parmi les médailles que le ciel gris modèle et abandonne, je ne sais pas qui tu es mais je te dois tant que la terre est pleine de mon trésor amer. Quel sel, quelle géographie, quelle pierre ne dresse pas son étendard secret sur ce que je protégeais ? Quelle feuille en tombant n’a pas été pour moi un long livre de mots adressés et aimés par quelqu’un ? Sous quel meuble obscur n’ai-je pas caché les plus doux soupirs enterrés qui cherchaient des signes et des syllabes qui n’appartinrent à personne ?
Tu es, tu es peut-être, l’homme ou la femme ou la tendresse qui n’a rien déchiffré. Ou peut-être n’as-tu pas étreint le firmament obscur des êtres, l’étoile palpitante, peut-être en marchant ne savais-tu pas que de la terre aveugle émane le jour ardent de pas qui te cherchait.
Mais nous nous trouverons désarmés, serrés entre les dons muets de la terre finale.
*
El abandonado
No preguntó por ti ningún día, salido de los dientes del alba, del estertor nacido, no buscó tu coraza, tu piel, tu continente para lavar tus pies, tu salud, tu destreza, un día de racimos indicados?                              No nació para ti solo, para ti sola, para ti la campana con sus graves circuitos de primavera azul: lo extenso de los gritos del mundo, el desarrollo de los gérmenes fríos que tiemblan en la tierra, el silencio de la nave en la noche, todo lo que vivió lleno de párpados para desfallecer y derramar?                              Te pregunto: a nadie, a ti, a lo que eres, a tu pared, al viento, si en el agua del río ves hacia ti corriendo una rosa magnánima de canto y transparencia, o si en la desbocada primavera agredida por el primer temblor de las cuerdas humanas cuando canta el cuartel a la luz de la luna invadiendo la sombra del cerezo salvaje, no has visto la guitarra que te era destinada, y la cadera ciega que quería besarte?
Yo no sé: yo sólo sufro de no saber quién eres y de tener la sílaba guardada por tu boca, de detener los días más altos y enterrarlos en el bosque, bajo las hojas ásperas y mojadas, a veces, resguardado bajo el ciclón, sacudido por los más asustados árboles, por el pecho horadado de las tierras profundas, entumecido por los últimos clavos boreales, estoy cavando más allá de los ojos humanos, más allá de las uñas del tigre, lo que a mis brazos llega para ser repartido más allá de los días glaciales.
Te busco, busco tu efigie entre las medallas que el cielo gris modela y abandona, no sé quién eres pero tanto te debo que la tierra está llena de mi tesoro amargo. Qué sal, qué geografía, qué piedra no levanta su estandarte secreto de lo que resguardaba? Qué hoja al caer no fue para mí un libro largo de palabras por alguien dirigidas y amadas? Bajo qué mueble oscuro no escondí los más dulces suspiros enterrados que buscaban señales y sílabas que a nadie pertenecieron?
Eres, eres tal vez, el hombre o la mujer o la ternura que no descifró nada. O tal vez no apretaste el firmamento oscuro de los seres, la estrella palpitante, tal vez al pisar no sabías que de la tierra ciega emana el día ardiente de pasos que te buscan.
Pero nos hallaremos inermes, apretados entre los dones mudos de la tierra final.
*
The Abandoned One
Did no day ask about you, emerged from the teeth of dawn, born from death’s rattle, did it not seek your armor, your skin, your continent to wash your feet, your health, your skill, no day of appointed branches?                              Was it not born for you alone, man or woman, for you the bell with its solemn circuits of blue spring: the vastness of the world’s shouts, the development of the cold germs that tremble in the earth, the silence of the ship in the night, all that lived covered with eyelids in order to faint and scatter?                              I ask you: nobody, you, whatever you are, your wall, the wind, if in the river water you see running toward you a generous rose of song and transparence, or if in licentious spring insulted by the first tremor of human chords when the barracks sing in the moonlight invading the shadow of the wild cherry tree, have you not seen the guitar destined for you, and the blind hip that wanted to kiss you?
I do not know: I only suffer from not knowing who you are and from having the syllable kept by your mouth, from detaining the highest days and burying them in the woods, beneath the harsh, damp leaves, at times, shielded beneath the cyclone, shaken by the most frightened trees, by the pierced bosom of the deep earth, benumbed by the last northern spikes, I am digging beyond human eyes, beyond the tiger’s claws, what reaches my arms to be spread beyond the glacial days.
I look for you, I look for your image among the medals that the gray sky models and abandons, I do not know who you are but I owe you so much that the earth is filled with my bitter treasure. What salt, what geography, what stone does not lift its secret banner from what it was shielding? What leaf on falling was not for me a long book of words addressed and loved by someone? Beneath what dark furniture did I not hide the sweetest buried sighs that sought signs and syllables that belonged to no one?
You are, you are perhaps, the man or the woman or the tenderness that deciphered nothing. Or perhaps you did not clutch the dark human firmament, the throbbing star, perhaps on treading you did not know that from the blind earth comes forth the ardent day of steps that seek you.
But we shall find ourselves unarmed, pressed among the mute gifts of the final earth.
***
Pablo Neruda (1904-1973) – Tercera residencia (1935–1945) (1947) – Résidence sur la terre(Gallimard, 1969) – Traduit de l’espagnol (Chili) par Guy Suarès – Residence on Earth (New Directions, 1973) – Introduction by Jim Harrison – Translated by Donald D. Walsh.
Pic: Sergio Larrain - Pablo Neruda Isla Negra 1957
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now-watching · 6 years
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New-to-me Films of 2017
2017 was a wild year for me personally, a lot of ups and a lot of rough and stressful downs. But I've somehow managed to survive all of it and these are the 360 movies that I watched this year that helped keep me afloat while life came at me.
The Conspirators (1944)
See You in the Morning
The Man Who Could Work Miracles
No Blade of Grass
Tortilla Flat
The Dark Tower
Ocho apellidos vascos
Cannery Row
Irene
Fingers at the Window
Hidden Figures
Agatha (1979)
Madness of the Heart
Deception
The Ref
The Seven-Per-Cent-Solution
Marriage on the Rocks
Pennies from Heaven
Ben-Hur (2016)
Make Way for a Lady
You Got to Move
Freedom on My Mind
Mr. Lucky
Zero Motivation
Cabin in the Sky
The Terminal Man
Cousin Bette
House of Women
Hell or High Water
Caged
The Dressmaker
Condemned Women
Suffragette
Tin Men
Coma
Blazing Saddles
Fame
Ridicule
Days of Wine and Roses
Tokyo Drifter [Tôkyô nagaremono] (1966)
Get Out
The Mosquito Coast
Indignation
The Life Aquatic with Steve Zissou
Two Weeks Notice
The Legend of 1900
ChickLit
The Cosmic Man
The People vs. Fritz Bauer
Cinemania
The LEGO Batman Movie
Submarine
Little Men (2016)
Jauja
O.J.: Made in America
I Dream Too Much
Eyewitness
The Edge of Seventeen
Queen of Katwe
An American Werewolf in London
A Country Called Home
The Witness
Come What May
Renoir
Newtown
Ocho apellidos catalanes
Ahora o nunca
Ithaca
A Dangerous Woman
Tenemos que hablar
Woman in Gold
Il a déjà tes yeux
Gone Too Far
The Daughter
Lolo
20th Century Women
Altamira
Afterglow
Wild Oats
The Break-Up
King Kong Escapes
Moonlight
For Pete’s Sake
Middle of the Night
Christopher Strong
Summer Magic
Laughter in Paradise
Village of Daughters
Wonder Woman
Little Miss Thoroughbred
Steel Against Sky
At the Circus
Banjo (1947)
Convicts 4
Bad Little Angel
Love (1919)
Sunnyside (1919)
The Connection
Midnight Mary
The Madwoman of Chaillot
The Secret Life of Pets
The Opposite Sex
The Children’s Hour
All That Heaven Allows
The Small Back Room
Indiscretion of an American Wife
The Old Man and the Sea
Death in Venice
Desire (1936)
The Seventh Sin
The Song of Songs
When in Rome
He Ran All the Way
Rancho Notorious
The Sign of the Ram
Isle of Fury
The Boss Baby
Seven Keys to Baldpate
I Am Not Your Negro
Withnail & I
My Name is Julia Ross
Il rosso segno della follia
Flamingo Road
Buona Sera, Mrs. Campbell
Tea and Sympathy
Dementia 13
Places in the Heart
Freaks
Come September
Gypsy
So Well Remembered
The Window
Magnificent Obsession
Secret People
They Won’t Forget
Denial
The Rain People
Freebie and the Bean
Portrait of Jason
Song of the Sea
Hide in Plain Sight
Daughter’s of the Dust
Carol
Oh, Hello on Broadway
Torch Song Trilogy
The Immortal Life of Henrietta Lacks
The Year of Living Dangerously
Badlands
Nobody Lives Forever
Countdown
Faults
The Search for General Tso
Amore tra le rovine
Pretty Ugly People
Miss Firecracker
America America
Koch
The Emigrants
Everything Must Go
Tour de Pharmacy
The Best of Everything
Ladybug Ladybug
Two Weeks in Another Town
Cynara
Thirst (1929)
Clive of India
The Light that Failed
Dunkirk
Their Finest
Friends and Lovers
That Old Feeling
Bedknobs and Broomsticks
Alias Nick Beal
Panic in Year Zero!
A Life of Her Own
What Every Woman Knows
The Incredible Jessica James
Tropic Thunder
Let’s Do It Again
Born to Kill
The Blackbird (1926)
The Naked Jungle
The Girl From Missouri
The Unguarded Hour
Uncle Vanya (1957)
The King Steps Out
Five Graves to Cairo
Today We Live
The Wife Takes a Flyer
Between Two Women
Until They Sail
Romanoff and Juliet
Fast and Furious (1939)
Brother John
Dangerous
These Wilder Years
Dreamboat
Doctor, You’ve Got to Be Kidding!
Tight Spot
Twenty Million Sweethearts
Something of Value
Star of Midnight
The Sea Gull
So Big!
The Purchase Price
All I Desire
Morgan!
The Beautiful Cheat
Young Catherine (1991)
Camelot
The Feminine Touch
No Time for Comedy
Kind Lady
Biography of a Bachelor Girl
Janie
Desire Me
Scandal at Scourie
Her 12 Men
The Law and the Lady
Eyes in the Night
Condemned
Pretty Baby
Remember?
The Hard Way
Strange Lady in Town
L'aveu
Two Guys from Milwaukee
Gunman in the Streets
Term of Trial
Guns of Darkness
Hearts Divided
The Fixer
Viaggio in Italia
Menashe
The Bride’s Play
Gaby
Little Evil
Lost in Space
Logan
The Electric Horseman
Finding Vivian Maier
The Five Heartbeats
Beginners
Carousel
The Scapegoat
Fracture
The Hippopotamus
Beauty and the Beast (2017)
Christine
Mum, Dad, Meet Sam
Walking with the Enemy
Cézanne et moi
The Shining
Yves Saint Laurent (2014)
Innerspace
Jackie Brown
The Dracula Saga (1973)
Mandela: Long Walk to Freedom
The Big Sick
My Father the Hero
The Squid and the Whale
Milk
The Two Faces of January
Dracula’s Dog
What We Do in the Shadows
Hoffa
Inside Man
Kumu Hina
Flash of Genius
Nono, het Zigzag Kind
Count Dracula (1970)
CBGB
The Meyerowitz Stories (New and Selected)
Is That You?
Wedding Doll
Seven Sweethearts
Brainstorm
Blade Runner 2049
Madam Satan
Madchenjahre einer Konigen
Popstar: Never Stop Never Stopping
Design for Scandal
Give a Girl a Break
Long Lost Father
Slums of Beverly Hills
Begin Again
Performance
Broadway Ballyhoo
The Monster (1925)
Packed in a Trunk: The Lost Art of Edith Lake Wilkinson
Casino
Honolulu (1939)
Willard (1971)
Ben (1972)
Fantastic Beasts and Where to Find Them
Güeros
Gremlins
The Salesman (2016)
Donnie Darko
Balalaika
It’s a Great Feeling
One Of Us
Little Dieter Needs to Fly
I Was a Communist for the FBI
Blast of Silence
Nightcrawler
Loving Vincent
Scent of a Woman
Pushover
Ah-ga-ssi (The Handmaiden)
Tender Comrade
Fehér isten (White God)
Florence Foster Jenkins
Marshall
The Limehouse Golem
Made in Dagenham
A Serious Man (MY 4,000th FILM!)
Ann Vickers
Cinderella Liberty
Paddington
John Garfield (2002)
Kiss Kiss Fingerbang
Night Mayor
Green Fire
Mermaids
Jeopardy (1953)
Coco
Luna Park
The Dead
Bernice Bobs Her Hair
Mudbound
Saturday Night Fever
Shield for Murder
The Black Balloon
Consolation Marriage
Period of Adjustment
Married Bachelor
Ask Me, Don’t Tell Me
Kriminal
Akeelah and the Bee
The Tenth Man (El Rey del Once)
Feu Mathias Pascal
Star Wars: The Last Jedi
Spider-Man: Homecoming
Beatriz at Dinner
Keep Your Powder Dry
The Shape of Water
The Best House in London
Trumbo
Latitude Zero
Homecoming
Tall Story
Any Wednesday
Cass Timberlane
A Scandal in Paris
Peyton Place
Betrayed
The Prodigal
Bachelor in Paradise
A Big Hand for the Little Lady
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angellyslion · 1 year
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Rentrer à la maison
Je ne veux pas croire que les personnes que j'admire le plus au monde autant hors et sous le masque sont devenues des monstres. Tous les gouvernements et même le SHIELD sont tombés aux mains de tous les héros de la terre et même ceux venus d'ailleurs. Les Avengers, les mutants, les gardiens de la Galaxie ainsi que Captain Marvel et Doctor Strange. Le seul super-héros qui n'est pas tombé dans cette folie est Spider-Man, en l'occurrence moi votre fidèle serviteur, la gentille araignée du quartier. Et ils veulent que je retourne à la tour. Ils sont devenus fous quand ils ont appris mon mauvais traitements et que ma tante me négligeait depuis la mort de mon oncle. Ils sont devenus ultra protecteur et j'avais besoin d'air. J'avais besoin de mon espace. Puisqu'ils étaient toujours sur mon dos, j'ai décidé de fuir.
Je me cache dans mon ancien appartement du Queens. Ils ont tués ma tante et l'appartement m'est revenu. Monsieur Stark paye les factures pour que je puisse le garder et avoir au moins un point d'accroche lié à mon passé. Il m'a officiellement adopté. Il insiste pour que je l'appelle papa et les autres tontons et tatas. Autour de moi, ils agissent comme si de rien n'était, comme si tout est normal et qu'ils ne sont pas des tueurs au sang froid. Que nous sommes une grande famille unie malgré nos origines différentes.
J'entends des bruits de pas se rapprocher de ma position. Je rapproche mes genoux encore plus près de mon corps et cache ma tête. Je ne veux pas retourner à la tour. Je veux que tout redevienne comme avant. Je veux retrouver leur bon côté. Leur côté héroïque. Pas une pâle copie d'eux même.
« Petite araignée sort de ta cachette, nous voulons juste te ramener à la maison. J'entends Steve m'appeler
- Pete rejoins moi ! Je te promets qu'il ne t'arrivera rien. Déclare à son tour Tony.
Moi non. Je sais que des innocents le payeront à ma place. J'espère que Ned n'aura rien. Trop absorbé dans mes pensées, je ne remarque pas le changement brutal de température. J'ai froid. Je commence à m'endormir, mon corps ne supporte pas le froid. Ils le savent. C'est la seule faiblesse qu'ils utilisent quand je les fuis. Ma respiration calme et silencieuse s'accélère et devient bruyante.
- Il se cachait ici notre petit Peter. Maintenant que nous t'avons retrouvé, tu nous quittera plus.
Je veux protester mon corps pense autrement. J'ai froid et je m'endors dans les bras de Tony. J'étais trop épuisée par les dernières heures écoulées ainsi que le froid. Il me serre dans ses bras et fini par me déposer sur une surface confortable, sûrement un des canapés du jet de Tony.
Il dépose une couverture chauffante sur moi. Je m'enroule dedans. Je sens Tony jouer avec mes cheveux.
Quand je me réveille après que mon corps se soit assez réchauffé. Je remarque que je suis de retour dans ma chambre à Malibu. Je me lève et me dirige vers ma porte. J'essaie de l'ouvrir en vain.
- FRIDAY peux-tu ouvrir ma porte s'il te plaît ?
- Désolé maître Stark mais cela ne sera pas possible
- Pourquoi ?
- Je t'ai enlevé des commandes pour tout ce qui est des déplacement à Malibu ou à la tour où à toute autre installation Stark. Jusqu'à ce que je sois sûre que tu ne tente pas une autre fugue Pete. Je suis désolée mais cela restera ainsi. Tu pourras sortir de ta chambre juste pour les repas, les soirées jeux et cinéma et l'un de nous t'accompagnera. Tu ne seras plus seul. Aussi, tes pouvoirs sont bloqués pour un temps défini ceci pour ta protection. Je suis là pour venir te chercher pour le dîner. je lève les yeux et vois Tony adossé à l'embrasure de ma porte
- Je n'ai pas faim. Je réponds.
- Pete ne teste pas ma patience. Nous n'avions commis aucun dégâts pour l'instant. Si tu veux jouer les rebelles il n'y a aucun soucis. Je crois qu'une école aura besoin d'une nouvelle construction et de nouveaux élèves ainsi qu'un corps enseignant dans très peu de temps.
- S'il te plaît ne fais pas ça, je le supplie. Je ne veux pas être encore une fois la raison pour laquelle des innocents meurt. Je n'ai tué personnes directement mais indirectement oui et ça me rend malade. Peter réfléchi et donne lui une réponse qui le satisfera. Je fera tout ce que tu veux. S'il te plaît ne leur fait rien. Je j'implore. Je n'aime pas cet état de faiblesse. Je n'ai pas le choix si je veux les protéger.
- Tout ce que je veux ! Cela est une proposition très alléchante que tu me fais bambino. Tout ce que je veux que tu fasse Peter c'est que tu arrêtes de nous repousser. Nous sommes une famille et ton rejet nous fais souffrir. À part cela tu viens manger avec nous et tu assistera à tous nos repas en famille et tu participera à toutes les soirées. Si l'un de nous veut passer du temps avec toi tu acceptera. Tu auras un bon comportement et aucun gros mots ou injure ne doit sortir de ta bouche et la règle la plus importante tu m'appelles papa et les autres tontons et tatas et si tu enfreint une seule de ses règle Pete, cela ne sera pas que l'école qui sera détruite mais tout le Queens y compris l'appartement. Je l'ai gardé juste pour te faire plaisir et te prouver que nous tenons à toi. Si tu continues à être aussi irrespectueux et ingrat, je n'aurai pas le choix. Si aucun d'entre nous ne te donne de leçon tu n'apprendra rien et tu ne changera pas. Maintenant change toi et je t'attends pour le repas.
- Bien... papa.
- Bon garçon. Il embrasse mon front et se retourne pour que je change de tenue.
Je me change rapidement ne voulant m'attirer plus de problème et qu'ils changent d'avis. Toutes les règles sont simples à faire, je ne sais pas si je pourrai les respecter très longtemps. Je sais qu'is cherchent à ce que je craque. S'ils détruisent le Queens, ils n'auront plus de levier sur moi mais j'aurais tout perdu. Je refuse de perdre mes dernières attaches. Je ferai de mon mieux pour les satisfaires.
- Viens Peter maintenant que tu es prêts nous allons pouvoir manger. Il y aura ce soir juste Steve et Bucky. Demain Bruce nous rejoint. Le reste des Avengers sont en mission et seront là dans les jours à venir. Le reste des héros sont resté à la tour pour surveiller la ville et s'assurer qu'il n'y a aucun débordement.
Je le suis docilement. Je l'écoute d'une oreille et acquises de temps à autre. Durant le repas je reste silencieux et les écoutent parler. J'espère que le repas sera vite fini pour que je puisse retourner dans ma chambre et être seul. Je ne suis pas prêt à leur faire face. Malheureusement pour moi, cela ne s'est pas réellement déroulé comme je l'aurai voulu. Ce soir, ils ont décidé de faire une soirée cinéma et nous allons regarder le premier épisode de Star Wars. Même si j'adore cette saga, je m'endors rapidement sur Tony. Ces derniers jours m'ont épuisés et je me suis pas remis totalement du froid. À ce moment-là, j'ai l'impression de revenir avant tout ce qui s'est passé depuis Extremis. J'étais bien. Je ne veux plus bouger et je souhaite que le moment présent reste une éternité.Je sens qu'il me porte et quelque minutes plus tard, il me dépose dans mon lit.
- Buona notte Tesoro
- Nuit papa... Je marmonne.
---
- Comment va-t-il ?
- Il va bien, je pense juste épuisé de son escapade. Demain ça ira mieux et nous pourrons tous passer la journée ensemble. Pour l'instant, nous allons rien faire pour sa fugue. Je lui ai injecté une solution pour annuler ses pouvoirs pour quelques jours. En échange qu'il n'y a aucunes conséquences, il nous écoutes, il passe du temps avec nous sans se plaindre, aucune objection et injure de sa part. Et il doit m'appeler papa et vous tontons. À la moindre infraction, le Queens disparaîtra d'un claquement de doigt.
- Ce n'était pas que son école ?
- Si mais nous savons très bien qu'il ne supporte pas que des innocents soient tués. Jusqu'à ce que nous soyons sûr qu'il n'y a pas d'autres fugue et qu'il nous accepte, la menace planera au-dessus de sa tête. J'espère de cette façon, il restera calme et ne tentera rien ! Nous le connaissons tous et il peut agir de temps en temps sur un coup de tête.
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vintagedylanesque · 6 years
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ER - Saison 12 [2005-2006]
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Il y a plein choses que je pourrais faire plutôt que de regarder l'une des saisons les plus médiocres de ma série favorite juste pour essayer de la réhabiliter un peu. Mais bon, nous y revoilà.
Dans mon souvenir, c'est un bordel monstre où plutôt que de faire confiance à Luka pour mener la série, #ER fait appel à un tas de gimmicks ambulants à la Clemente et se perd dans le soap pour rattraper #GreysAnatomy, sa nouvelle concurrente.
Mais je me souviens aussi que Maura Tierney porte la saison sur ses épaules. Son couple avec Luka est un fil rouge plutôt bien écrit et apportant une stabilité nécessaire à une série qui part dans tous les sens et, trop souvent, sans arriver nulle part.
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En tout cas, France 2 a préféré la diffuser en deuxième partie de soirée à l'époque, un scandale pour un fan comme moi à l'époque mais un choix compréhensible avec le recul. À l'image de Christophe Hondelatte, les français venaient de découvrir #House et se foutaient du County.
Je ne peux pas leur en vouloir car "Canon City" est le pire season premiere de #ER. Quand je pense qu'il a fallu trois scénaristes (Wells, Sachs et Zwerling) pour nous imaginer ce road-trip sans aucun sens du rythme...
Même si Linda Cardellini fait de son mieux, j'ai baillé devant la recherche d'Alex. Déjà parce qu'Alex est encore plus insipide maintenant qu'il a changé d'interprète. Ensuite parce que le tout est prévisible et que je préfère Sam en infirmière compétente qu'en mère éplorée.
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Et un road-trip aussi mou du genou, c'est pas le truc que tu fais en début de saison alors que tes audiences sont en bernes, que tes concurrents prennent du terrain et que tu dois placer Goran Vijsnic comme leader de la team. Le pauvre a hâte que son couple avec Sam se termine.
Je peux admirer le fait que #ER ne fait pas dans la surenchère contrairement à ses concurrents justement. Mais là, même à l'hôpital où l'on nous montre les méthodes d'enseignements de notre trio, les enjeux sont minuscules et le rythme patauge dans la semoule.
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L'idée est bonne mais on n'apprend rien sur Ray, l'excellent Corey Stoll vient voler la vedette à Parminder Nagra, Abby n'apparaît que lors des dix dernières minutes et Morris n'est pas encore prêt à nous faire avaler sa présence au générique alors que Weaver est absente.
Et puis bien sûr, quand on sait que c'est la dernière apparition de Susan, c'est vraiment triste. Sherry Stringfield avait annoncé son choix à la prod un peu tardivement et, suite au départ de Wyle, les mecs se sont dits "la flemme". Enfin j'imagine que ça s'est passé comme ça.
Heureusement qu'elle aura le droit à une dernière apparition lors de la dernière saison. Et heureusement que "Canon City" est bien plus mauvais que ce qui va suivre. Enfin je crois. J'espère. Oh merde, je viens de me souvenir de Clemente. Et du chimpanzé. Accrochez-vous.
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Même s'il ne brille pas par son originalité, "Nobody's Baby" est un épisode solide qui se repose sur le swag de Maura Tierney, de bons cas médicaux et l'humour propre aux scripts de R. Scott Gemmill, le petit rigolo de l'équipe.
De toute façon, au bout de 12 saisons, on ne s'attend pas à du neuf mais à du recyclage habile de la formule. C'est le cas ici, en particulier quand on suit le duo Abby/Neela. Et plutôt que de faire appel à des récurrents parasites, on fait appel à la meilleure : le Dr Coburn !
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Le seul souci avec une vétérante comme Amy Aquino, c'est qu'on remarque encore plus les limites de jeu de Shane West. Sa tentative d'imiter Clooney se résume à 3 tics : dodeliner de la tête, se mordre les lèvres et cligner beaucoup des yeux...
D'ailleurs, les trois leads masculins ont chacun le droit au remake d'une intrigue de Doug : Ray avec son prématuré (copyright Doug S4), Luka qui se fait virer par sa famille de substitution (Doug S1) et Pratt qui renoue avec un père absent (Doug S2)...
On m'a tellement fait le coup du père absent pour personnage arrogant que je n'en peux plus. #ER l'a déjà fait genre 3 fois (et le refera). Et c'est le trope le plus répandu à la télé. J'aime bien Danny Glover mais toutes ses répliques sont clichés et sonnent fausses.
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Dans "Man With No Name", Zabel bricole de la psychologie de comptoir autour de BroodingLuka. Intéressant d'avoir le supposé nouveau leader dans une crise existentielle mais au final, c'est juste un prétexte pour faire 3 pas en arrière là où la série a besoin d'aller de l'avant...
Car oui, à peine séparé de Sam que le croate flirte à nouveau avec Abby. Au début, j'étais absolument contre le retour d'un couple qui ne fonctionnait pas vraiment en S7. Je ne savais pas encore que leur union allait apporter une stabilité bienvenu et ne manquerait pas de charme.
(même si le Carby en moi était furieux à l'époque)
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On fait la rencontre d'Eve (Kristen Johnston de #3rdrockfromthesun), nouvelle responsable des infirmières qui aurait pu être intéressante si elle n'avait pas été une simple machine à zizanie servant aux scénaristes soit de comic-relief soit d'agitatrice sans relief.
Même si je n'ai rien contre l'humour grivois qui peut parfois fonctionner dans #ER et même si c'est bien que Neela fasse autre chose que la gueule, son intrigue "photos sexy", c'est une tentative un peu navrante de faire du #GreysAnatomy sans vraiment l'assumer (la S13 assumera au moins).
Alors que reste-t-il de ce 12.03 peu inspiré ? Sans surprises : Abby qui conseille Jessica Hetch (#Friends) à l'aube d'une mastectomie (sujet déjà bien abordé en S6 avec Rebecca deMornay) et Kerry qui revient nous faire un coucou.
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"Blame it on the Rain" n'est pas foncièrement mauvais mais je me suis tellement ennuyé devant que j'ai passé mon temps à faire des captures d'écran de Maura Tierney, ses cheveux trempés et son ciré breton.
D'ailleurs, c'est la seule utilisation de l'orage dans l'épisode : donner un aspect glamour aux chevelures des médecins. On est loin d'un "Blizzard" ou d'un "The Tempest" mais bon, on va pas faire les fines bouches non plus.
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R.Scott Gemmill appuie sur la touche aléatoire des "cas médicaux qu'on a pas encore traité en 250 épisodes" et tombe sur un réveil de coma avec l'héroïne de #Castle et une rotation en toxicologie. Mais c'est avec le cas tout simple d'une jeune mère dépressif qu'il touche le plus.
Même chose avec les persos: on nous pond du drama forcé avec le cancer de Dubenko et la rigidité d'Eve alors qu'il y a matière à rire et à être passionné avec les anciens, que ce soit Jerry en paratonnerre ou Kerry qui découvre qu'elle est un peu rouillée à force de bureaucratie.
Le plus gênant, c'est que l'épisode oublie complètement d'avoir un acte final. Je crois que les intrigues se poursuivent dans le suivant mais pas une excuse pour avoir au moins une mini-conclusion. Du travail d'amateur. 
L'épisode : 10/20 
Abby et son ciré : 20/20
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#ER a une longue tradition de "médecin brillant qui débarque pour imposer sa vision de la médecine mais cache un lourd secret". C'est parfois source de réussite (Dr Swift, Dr Lawrence) mais trop souvent un gimmick cache-misère (Dr Lee, Dr Moretti, Dr Wexler).
Quand Victor Clemente débarque dans "Wake Up", il est difficile de savoir à quelle catégorie il va appartenir. John Leguizamo apporte une énergie nécessaire aux urgences, son personnage est plutôt moderne et bien écrit. Mais ça ne va pas durer.
Avant qu'il ne devienne source d'intrigues débiles, Clemente est donc bien introduit et permet d'épicer un peu ce 250ème épisode tiède. Il est en tout cas plus passionnant à suivre que Luka et sa patiente sortie du coma qui nous plonge dans le coma (déso pas déso)
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Leguizamo vient donc remplacer Sherry Stringfield dont le personnage historique est cruellement dégagé lors d'un bref dialogue sans conséquences. J'aimerais vraiment en savoir plus sur les coulisses de ce départ.
Via l'écharpe de Kerry et l'intrigue d'Abby, l'épisode était dédié à la lutte contre le cancer du sein. Ce qui rend le montage final encore plus de mauvais goût puisqu'on y mélange James Blunt, une mastectomie et Pratt qui s'envoie en l'air. Du sous-#GreysAnatomy dégueulasse.
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"Dream House" est le pire épisode que j'ai vu pour l'instant. Au moins, "Freefall" était divertissant. Quand l'intrigue la moins ridicule est Abby qui soigne un chimpanzé, c'est qu'on a atteint un certain niveau de médiocrité.
À part pour Leguizamo qui s'amuse bien, c'est le néant. En plus du singe, David Zabel accumule les idées à la con : demander à Mekhi Phifer de pleurer et à Danny Glover de le regarder, le Robot Dubenko et encore un putain de montage final pop à la #GreysAnatomy...
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On sent à chaque seconde les notes de NBC pour rajeunir le programme avec notamment le renvoi d'Haleh (temporaire certes mais qui fait mal au coeur). Au moins, Yvette Freeman a le droit à une meilleure sortie que Sherry Stringfield. Après tout, c'est elle la vraie vétérante.
Pour les complètistes, ne manquez surtout pas les scènes coupées avec deux minutes supplémentaires de Robot Dubenko et de Shane West qui flirte avec Kat Dennings... Misère.
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Bien qu'il introduise un futur boulet et qu'il se termine sur une note douteuse, "Human Shield" est pour l'instant l'épisode le plus solide de la saison. Il se concentre sur la médecine, arrête les gimmicks et laisse Maura Tierney briller tout du long.
Le boulet, c'est bien sûr Tony Gates qui fait une très mauvaise première impression en dragueur relou. Stamos devait signer dès cette saison dans le rôle de Clemente (qui s'appelait alors Dr Beck) mais, retenu par "Jake in Progress", il a cédé la place pour mieux revenir en S13.
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Au moins, il prend peu de place ici et ce qui est intéressant avec Neela, c'est de la faire se diriger peu à peu vers la chirurgie. C'est une bonne idée, bien meilleure qu'un pentagone amoureux avec Tony, Gallant, Dubenko et Ray...
Bien aimé aussi comment sont intégrés Clemente et Eve ici. Ils sont humanisés plutôt subtilement et c'est bien la preuve frustrante qu'ils auraient pu devenir de bons personnages et apporter une fraîcheur au casting plutôt que du gimmick WTF.
Je suis plutôt pour le retour du couple Abby/Luka et je vous redirais pourquoi prochainement. Mais il commence très très mal avec un baiser volé de très mauvais goût qui vient couper un beau monologue de Tierney.
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- C'est les sweeps, on fait quoi ? 
- Un crash d'hélico ! 
- Pas encore... Qu'est ce qui marche en ce moment ? 
- Lost. Grey's Anatomy. La carrière de Serena Williams. 
- Parfait, j'ai une idée. 
- Un crash d'hélico ? 
- Presque...
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Je me moque mais en vrai, "Two Ships" est plutôt correct. Loin d'être au niveau des grands épisodes catastrophes à la "The Tempest" ou "The Crossing", mais avec une bonne utilisation des personnages, un vrai rythme, un bal de steadycam impeccable et des moments touchants.
Oncle Jesse est relou mais est vite dégagé (ça aurait d'ailleurs été l'occasion de le supprimer pour de bon) et mon petit coeur romantique a aimé le retour de Gallant à la fin.
Et la manière dont la réunion Lubby est bien mieux écrite que dans l'épisode précédent. C'est d'ailleurs pour ça que même en tant que Carby, je tolère ce couple: il se base sur une amitié de longue date, sur une vraie alchimie et ça évite d'avoir un défilé de boyfriend/girlfriend distrayant. Enfin un truc stable à l'écriture plutôt mature (cette saison en tout cas).
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Comme la saison précédente, la vétérante Lydia Woodward vient remonter le niveau avec un épisode où elle sait comment mixer médical et soap, rendre les patients attachants et faire interagir les personnages comme des humains. "I Do" est donc une mini-réussite.
Que l'on apprécie ou pas le couple formée par Michael et Neela (moi je les aime beaucoup), il y a quelque chose de très juste dans leur jeune amour un peu foufou et pas très raisonnable. Leur mariage est l'occasion de renforcer la camaraderie dans les rangs, sans en faire trop.
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Si Abby reste sans surprises la meilleure partie de l'épisode, jamais des personnages bancals comme Clemente et Morris n'avaient été écrit avec autant de nuances. Woodward nous fait même le plaisir d'augmenter la dose de Kerry et de lui offrir un début d'arc prometteur.
Et elle essaye de tirer le meilleur d'intrigues un peu nazes : le volontaire K.J. sert à aborder à nouveau la discrimination raciale et le couple Abby/Luka commence à trouver son groove. Même ces bons vieux Frank et Jerry ont le droit à une belle partition !
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Même à Pâques, j'ai réussi à apprécier "All About Christmas Eve", un bon petit épisode de Noël à l'ancienne avec ce qu'il faut de guimauve, d'hémoglobine et de pincements au coeur. Et un Luka très convaincant aussi bien en nouveau chef du service qu'en prétendant pour Abby.
Rien de tel qu'un duo avec Kerry, la présence de Lisa Gay Hamilton (#ThePractice) et une nouvelle plaidoirie anti-armes à feu pour que la pilule Pratt passe en douceur. Rien de tel qu'un duo avec Haleh et un Scott Grimes s'en donnant à coeur joie pour que Morris gagne des points.
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Si le départ de Eve est ridicule, je ne vais pas pleurer le départ d'un personnage aussi cartoonesque. Dommage qu'avec l'arrivée de Jodie (Callie Thorne), Clemente semble prendre la même direction de potentiel gâché par un arc bidon.
Mais globalement, c'est donc un Noël bien plus solide que dans mes souvenirs, plus mémorable que celui de la saison précédente et une bonne façon de me faire adhérer à Luka et Abby. Joyeuses fêtes !
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Avec une structure habile, "If Not Now" prend le temps d'étudier les doutes d'Abby sur une potentielle grossesse, le risque génétique et ce que ça signifie pour sa carrière et son couple. Maura Tierney travaille avec nuance un personnage que l'on aime connaître par coeur.
David Zabel se tient à sa thématique et offre également une querelle qui sonne très juste entre Neela et Luka au sujet d'une jeune catholique enceinte suite à un viol et que ses parents refusent de laisser avorter. Une bonne façon d'utiliser l'historique du croate.
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Je valide le focus retrouvé sur la chirurgie mais je valide pas le Dr Albright qui est une énième copie de Romano et qui, plutôt que de jouer le rôle de mentor pour Neela, va être au centre d'une "romance" avec Morris...
On s'intéresse aussi à la santé de Kerry et, même si c'est une bonne idée, c'est dommage de lui donner moins de temps d'antenne que le passé mystérieux de Clemente ou la carrière de rock-star de Ray...
Mais au moins, on a le droit à cette scène d'intro :
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À ne pas confondre avec "Split Second" (un bon épisode de la 5ème saison), "Split Decisions" est un épisode moyen de la 12ème saison et donc un épisode nul de #ER. Vous me suivez ? Bizarrement, c'est la partie soap que j'ai trouvé le plus réussi.
Bien que prévisible et un peu précipitée, la séparation de Neela et Gallant réussit à être touchante. Et bien que totalement dispensable, la journée shopping de Luka et Abby est une distraction qui m'a bien plus régalé que ce qui se passe au County.
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Car au County, on a Morrris et ses 4 tétons, Pratt qui défend mollement son pote alcoolique et Ray qui protège la mineur qui est tombée amoureuse de lui. Allez Kat Dennings, courage, après ça tu auras 6 ans de #2BrokeGirls et puis tu pourras peut-être avoir un rôle correct...
Reste Dubenko en charge des urgences. J'aime bien son côté lunaire mais franchement, ce focus ne nous apprend rien sur le personnage et son intrigue aurait pu être refilé à Luka ou Clemente qu'on aurait pas vu une différence. Du remplissage de creux de saison.
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Joe Sachs méritait la prison des scénaristes pour "Freefall" et "Canon City" mais obtient l'amnistie avec "Body & Soul", le tour de force d'une saison qui en avait bien besoin. Superbe portrait à rebours d'un homme rongé à la maladie.
Sachs reprend la structure de "Hindsight" et la rend encore plus percutante et, comme dans "Time of Death", il fait appel à un guest plus connu dans le rôle d'un mafieux. James Wood est une figure problématique mais ici, c'est un acteur qui n'a pas volé sa nomination aux Emmys.
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Ce qui n'excuse pas d'en avoir privé Maura Tierney, à nouveau au dessus de la mêlée et Ally Walker qui n'a hélas pas retrouvé meilleure partition depuis. C'est en s'attardant sur sa fatigue et ses regrets que l'épisode est le plus émouvant.
"Body & Soul" évoque donc la sclérose latérale amyotrophique, plus connu sous le nom de maladie de Lou Gehrig et dont était atteint Stephen Hawkins. L'épisode s'inspire beaucoup de son parcours et, en son hommage mieux vaut le voir que de s'infliger "The Theory of Everything".
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Mais la maladie de Nate Lennox n'est pas le seul sujet d'un épisode qui, en remontant le temps, fait le point sur l'évolution des médecins, en particulier sur le parcours d'Abby mais aussi sur Neela. Et ne profite pas des flashbacks pour faire des caméos distrayant.
Bon le puriste en moi se plaindra juste des petites incohérences : Anspaugh, Romano et Chen étaient présents à l'enterrement de Mark, la réception a été refaite et la coupe d'Abby en 2004 était légèrement différente. Mais je pinaille.
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Cela dit, un petit caméo de Noah Wyle aurait été plus satisfaisant que ce qu'il sera offert à Carter au Soudan. Mais on en reparle. Pour l'instant, je suis juste heureux d'avoir revu l'un de mes épisodes favoris.
Et d'avoir pu réentendre la petite musique "solitude en hiver" que #ER avait inauguré dans "Walk in the Woods" (7.14) puis utilisé dans "Beyond Relief" (8.11) et au moins une ou deux autres fois. Elle tombait à pic.
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Derrière son titre shakespearien, "Quintessence of Dust" (traduit bêtement par "Être ou ne Plus Être" en VF) est d'une pauvreté rarement égalée dans #ER. À part le plaisir de voir les premiers pas de Neela en chirurgie et d'avoir un Ray plus sympathique, c'est l'enfer...
Deux intrigues qui auraient peut-être fonctionner séparément et en 3ème plan sont propulsés en intrigues principales : Pratt en pleine panique homophobe et Morris en plein amour vache avec Albright, personnage écrit toujours aussi vulgairement.
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C'est bien qu'Abby mette le doigt sur ce qui ne va pas avec le sexisme et l'homophobie de ses collègues. Ce qui serait encore mieux ? De ne pas leur donner des intrigues qui aggravent le problème. 
 Au moins, l'ambiance malsaine d'un lieu de travail est plutôt bien retranscrite :
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Le gros de l'épisode est consacré à la mort de Jodie, personnage dont on se fout totalement et qui permet d'engendrer du drama forcé autour de Clemente. John Leguizamo joue ça très bien mais les scénaristes continuent de l'écrire en impro totale.
Même les mignonneries habituelles de Luka et Abby ne m'ont pas divertit et à force de finir chaque épisode sur un montage musical, l'effet est amoindrie (même si on est loin de l'overdose de #GreysAnatomy, #ER cherche désespérément à l'imiter).
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Ne comptez pas sur "Darfur" pour retrouver Carter avec plaisir et la réussite de la première trilogie africaine. En voulant être à la fois au Soudan et à Chicago, l'épisode s'enlise et ne raconte rien d'intéressant des deux côtés de l'Atlantique.
L'idée a été soufflé par Clooney qui militait à l'époque pour que la situation au Soudan soit reconnu comme un génocide. Le conflit n'avait eu le droit qu'à 25 minutes de couverture médiatique aux USA en 2005. #ER a au moins pu jouer les portes-paroles.
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Mais de bonnes intentions ne font pas un bon épisode. Ici, Carter enchaîne les maladresses supposément héroïques afin qu'on nous serve un mélange d'exposition/action très convenu et très loin du récit plus immersif de "Kisangani".
Le découpage en deux fait aussi que tout est précipité alors que le récit aurait gagné en subtilité sans la partie au County (et, si mes souvenirs sont bons, ce sera le cas un peu plus tard avec le 12.20).
Même si je ne suis pas très fort en géopolitique, revoir ça en 2018 peut être douloureux, surtout quand on sait l'évolution et l'extension du conflit.
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Au moins, c'est un plaisir de retrouver Debbie (Mary McCormack) et un Eamonn Walker (#Oz) qui plante très vite son personnage. Pour plus d'infos sur les coulisses de l'épisode tourné pour 7 millions de $ en Afrique du Sud : http://goo.gl/Rm4aRH
Ce qui se passe à Chicago est d'une indigence sans nom. Pratt atteint le niveau ultime de boulet et le jeu de Mekhi Phifer ne suit plus la cadence. Et tout ce qui concerne Clemente est une sorte de spin-off bizarre qui achève d'enlever de l'impact à la partie Darfour...
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La bonne idée de "Out on a Limb", c'est de miser sur le duo Abby/Kerry et donc sur les deux meilleures membres du cast et donc sur une belle amitié qui aura germé doucement mais sûrement. C'est à peu près sa seule bonne idée.
Même si les scénaristes avaient peut-être mieux à raconter sur Kerry et ont été bien trop radin avec son personnage pour totalement les excuser, ils peuvent compter sur Laura Innes qui, même avec peu, donne une leçon d'acting à ses petits camarades.
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Bon et je dois avouer que j'ai trouvé malin d'évoquer l'Irak sous le point de vue de Neela. Et avant qu'elle ne se transforme en will they won't they indigne, son amitié avec Ray est chouette et remonte ce dernier dans mon estime. Si seulement ça n'avait qu'une jolie amitié.
Sinon, rien de passionnant et des patients qui apparaissent dans le 1er acte puis disparaissent sans prévenir dans les scènes coupés. Tout ça pour ressasser les enfantillages d'un Pratt revenu à la case départ alors qu'on avait passé des saisons à le voir mûrir. Ridicule.
Ah si, il y a un patient que l'on voit du début à la fin et qui, si Sam n'avait pas accepté son offre de soin à domicile, aurait été une petite parenthèse intéressante pour l'infirmière. Au lieu de ça, Armand Assante va devoir participer à une intrigue indigne, une de plus.
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"Lost in America" dresse le portrait plutôt nuancé d'une famille musulmane dont le fils, de plus en plus radicalisé depuis le 11 sept, commet un crime d'honneur sur sa sœur. Il aurait juste fallu une scène de plus et que #ER aborde l'Islam sous un angle différent dans un autre épisode.
Dans le rôle de la mère réfugiée politique, Shohreh Aghdashloo sortie d'un rôle marquant dans 24 et qui, le soir de la diffusion de cet épisode, était également guest dans #WillAndGrace. Une des nombreuses correspondances des séries NBC du jeudi.
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Et une semaine après sa 1ère apparition sur NBC dans #TheWestWing, Danny Pudi vient ici incarner le fils et aurait mérité plus de scènes pour que son perso gagne en épaisseur. En tout cas, il est bon dans le registre dramatique et sera embauché 3 ans plus tard dans #Community.
Autour de cette intrigue médicale solide mais quasi-inachevée, et excepté Clemente, le reste est plutôt de bon goût. Morris gagne en sympathie en rencontrant sa famille et j'ai bien aimé les scènes entre Neela, Ray et Dubenko. Rien de creepy pour l'instant, juste du soap correct.
Et bien sûr, on s'accroche aussi à Abby qui n'a aucune patience pour la connerie environnante et est donc, plus que jamais, notre guide spirituel.
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"Strange Bedfellows" est une semi-réussite. 30mn de cas médicaux passionnants qui font remonter Ray dans mon estime. 30mn de soap à la #GreyAnatomy sur la vie amoureuse de Pratt et une romance d'adolescent entre Neela et Ray.
Au moins, le soap de Neela est finement écrit quand il s'intéresse à ses états d'âme de femme de militaire. Ça aide beaucoup d'avoir les parents de Gallant incarnés par des valeurs sures comme Ernie Hudson et Sheryl Lee Ralph.
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Pour le reste, vous pouvez faire avance rapide, surtout concernant Sam et Pratt. Les justifications de son départ pour le Soudan sont ridicule. Déjà parce qu'on a pas envie de le voir là-bas. Ensuite parce que la manière dont Luka l'y envoie est forcée et absolument pas pro.
Bon, en fait, je la refais : "Strange Bedfellows" est un quasi-échec. Voilà, c'est plus juste.
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#ER avait raté son 1er épisode au Darfour avec une structure boiteuse alternant Chicago/Soudan. "No Place to Hide" décide d'enchaîner les deux plutôt que de les alterner et c'est encore plus bancale. Rien de glorieux de la part de Lydia Woodward.
Et c'est la partie au County qui est la plus réussie, en particulier Abby qui aide une gamine à devenir tutrice de sa grand-mère (Diane Ladd, excellente dans #Enlightened) et Kerry qui dit adieu à un personnage culte de la série : sa béquille.
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Le souci c'est qu'avec 20mn et le retour de l'ex-mari de Sam, il est difficile pour les bonnes idées de Woodward d'avoir un vrai impact. Ça aurait mérité un vrai épisode plutôt que ce truc informe.
C'est surtout dommageable sur la partie africaine où tout va hyper vite et où les clichés s'enchaînent. Et à cause de l'épisode "Darfur", on perd tout élément de surprise et l'occasion d'avoir un vrai bon épisode de 40mn sur le sujet.
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Sur le papier, envoyer Pratt là-bas n'est pas le choix le plus idiot mais le souci, c'est que Mekhi Phifer n'est clairement pas à la hauteur et sa nonchalance passe mal au Darfour. Et utiliser un génocide pour lui apprendre l'humilité, c'est limite comme outil scénaristique...
Il permet au moins de faire le point sur les plus grosses conneries de la saison face à un Carter qui doit être bien content de s'être tiré à temps.
Il reste tout de même une excellente bande-son (Sonny & Cher, les Beach Boys), une Debbie toujours aussi géniale et une réalisation franchement chiadé de la part de Skipp Sudduth, ce bon vieux Sully dans "New York 911".
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"There Are No Angeles Here" est ce que la trilogie soudanaise offre de plus consistant. Mais à l'image de la saison et du personnage de Clemente, il souffre d'une schizophrénie scénaristique. Je m'explique...
D'un côté, on a du drama médical sombre et réaliste qui se focalise sur la routine, la bureaucratie et les difficultés de soigner au milieu d'un conflit qui nous dépasse. Porté par Carter et Debbie, cette partie là est dans la lignée de "Kisangani" et possède l'ADN de #ER.
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De l'autre, on a la partie "Rambo" avec Pratt qui enchaîne les actes d'héroïsmes à base de course-poursuite et de combats armés dans le désert. C'est hors-sujet, malvenu et pas franchement aidé par Mekhi Phifer.
Au final, Greg a appris sa petite leçon, Noah Wyle a fait son apparition contractuelle et mis à part quelques discussions sur l'interventionnisme américain (pas aussi fines que dans "Kisangani" ou "Makemba"), la trilogie soudanaise laisse un goût d'occasion manquée.
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Comme son nom l'indique, "The Gallant Hero and the Tragic Victor" ("Gallant le Héros et Victor l'Hystéro" en VF) est un gros pot-pourri qui essaye de conclure deux arcs à la fois. Celui de Gallant est prévisible mais émouvant. Celui de Clemente totalement navrant.
Je n'ai jamais compris ce que les scénaristes ont voulu faire avec Clemente et ils prouvent ici que eux non plus. Leguizamo a apporté de l'énergie au début mais ça été tellement de l'impro totale depuis... Du gros n'importe quoi jusqu'au bout.
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Je sais bien qu'il a fallu remplacer Susan à la va-vite mais, quitte à faire un remake d'Amanda Lee (S5), ils avaient largement le temps de nous pondre quelque chose d'un minimum sérieux. Le pire, c'est que Clemente n'est qu'un prototype pour d'autres persos de ce genre...
À contrario, le sort de Michael était prévisible dès sa toute première apparition mais reste touchant grâce à Parminder Nagra et cette scène finale qui m'a quand même gentiment chamboulé.
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Sauf que voilà, à force de mélanger le très médiocre avec l'à peine réussi, #ER patine dans la semoule comme rarement et n'a même plus le temps de s'occuper d'un patient ni de soigner son discours progressiste. Désormais, il nous est juste balancé sous forme de monologues didactiques...
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"21 Guns" termine la saison dans un bain de sang et une overdose de cliffanghers. Chaque season finale depuis celui de la dixième saison est de plus en plus racoleur : là, on touche le fond (mais on a pas fini de creuser).
On sent que David Zabel n'est pas très fier de son coup. Au début de l'épisode, via la voix de la sagesse représentée par Anspaugh, il essaye même de justifier quelques choix avant de succomber sans aucune dignité au cahier des charges de NBC...
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On se retrouve donc avec un dernier acte où la direction artistique est en roue libre. Même dans ses moments les plus douteux sur le fond, la 12ème saison restait du #ER sur la forme. Ici, la fusillade est filmée comme un mauvais film d'action direct-to-dvd.
Dans le souci permanent de rajeunir le cast, c'est Jerry qui prend et ça me met très en colère. Mais pas autant que d'avoir un 3ème season finale centré sur l'ex-mari de Sam. Ou que de ruiner totalement l'émotion des funérailles de Michael avec des flashbacks sépia moches.
La même semaine de mai 2006, on avait donc le season finale de #GreysAnatomy sur fond du "Chasing Cars" de Snow Patrol" et celui de #ER sur fond de "Open Your Eyes" de Snow Patrol. Le désespoir de NBC se lit dans chaque décision de ce genre.
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Alors que sauver de cette douzième saison ? Après revoyure, je peux au moins dire qu'entre le 12.07 et le 12.13, il y a une période assez plaisante où, autour d'Abby, la série parvient à se recentrer. Tout ce qui passe autour est quasiment à oublier.
D'habitude, je fais un top 5 et un worst 3 mais là je vais devoir faire l'inverse... 
Top 3 
12.13 Body & Soul (petit chef d'oeuvre) 
12.09 I Do 
12.07 Human Shield
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Worst 5 (sans orde particulier)
12.01 Canon City 
12.05 Wake Up 
12.06 Dream House 
12.14 Quintessence of Dust 
12.22 21 Guns
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Je fais même pas de liste des personnages parce qu'à part pour Abby et Neela et un Ray qui remonte doucement dans mon estime en 2ème moitié de saison, y a pas grand chose à récupérer. Peut-être Kerry mais elle apparaît si peu...
La S13 fera bien pire mais, au moins, elle prendra des décisions claires et assumera son côté reboot. C'était ça le plus dérangeant avec la S12 : son incapacité à réconcilier le #ER d'avant et celui d'après. 
Ce qui en fait, à défaut d'être la pire saison, une médiocre transition.
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