Tumgik
experienceatmosfeel · 6 years
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AtmosFeel vous offre une citation audio de Marguerite Duras sur une photographie de Martin Bertrand. http://atmosfeel.tictail.com/
Laissez-vous bercer, inspirer, bousculer... par des citations d'auteurs célèbres, lues par les Voix AtmosFeel.
Notre studio http://lesvoix.atmosfeel.fr/ et ses comédiens professionnels sont là pour vous proposer des prestations d'enregistrement audio sur-mesure et donner de la Voix à tous vos projets !
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experienceatmosfeel · 7 years
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La lecture lui ouvrit des horizons romanesques qu'elle ignorait encore ; elle n'avait aimé qu'avec son sang et ses nerfs, elle se mit à aimer avec sa tête.
Emile Zola
De/From Thérèse Raquin (1867)
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Sculpture sur livre / Book art by © Annemarieke Kloosterhof
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experienceatmosfeel · 7 years
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Feeling #28 « Derrière les panneaux il y a des hommes »
// (FR) //
« Derrière les panneaux il y a des hommes » de Joseph Incardona / aux éditions Pocket
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Noir. Très noir. Autant dans l’outre-noir du peintre Pierre Soulages, la lumière s’invite, autant ici la noirceur de ce roman est opaque et épaisse.
Presque un seul champ d’action, de bataille : l’autoroute et ses quelques aires qui n’offrent pas souvent la possibilité de respirer. « Le tout dans un périmètre de 200 kilomètres. Série, sériel, séquentiel. »
Le week-end du 15 août : soleil de plomb et chassé croisé vacancier propices à exacerber les tensions. « La canicule est devenue une seconde peau ».
Un fait divers sordide : enlèvement de Marie, une adolescente de 12 ans ; et le rappel du même drame, six mois plus tôt, dans les mêmes environs sans plus aucune trace de la jeune fille, Lucie. « Le plan « Alerte enlèvement » fonctionne parfaitement. »
Pierre – le père de Lucie – erre dans cet environnement depuis, et avec ce nouvel acte, il se dit que cette fois c’est la bonne, qu’il ne peut que coincer le prédateur.
Une course contre la montre car « il reste seulement 26% de chances de retrouver Marie vivante dans les deux heures qui suivront. »
Les courts chapitres s’enchainent. Chacun met en avant, éclaire, un, deux ou trois personnages et surtout leur point de vue, leur rôle dans ce récit. Ils vont être amenés à se croiser, se rencontrer, se confronter souvent, s’écouter parfois.
Il y a Ingrid, la femme de Pierre, devenue fantôme, se confondant au canapé qu’elle ne quitte plus. Les parents de Marie, distants, puis sous le choc et aux réactions diamétralement opposées. « Marc et Sylvie se situent dans une zone floue, juste au bord du précipice. »
Il y a le capitaine de gendarmerie et son bras droit chargés de l’enquête « Julie Martinez claque des talons, salue et sort. Imitée par Thierry Gaspard. » ; Tía Sonora, ex prostituée aujourd’hui diseuse de bonne (?) aventure ; Lucino, le patron des restaurants d’autoroute… Tous trimballant angoisses, regrets, colères ; certains résignés, d’autres essayant encore de se débattre, quitte à oublier ou blesser l’autre.
Il y a un monde fou, un monde noir, un monde insoupçonné aussi ; des automobilistes, des employés, des riverains alentour, des animaux… Et lui, celui que l’on ne voudrait pas côtoyer : le kidnappeur, Pascal. « Il a dormi – il dort encore – un vrai sommeil récupérateur. »
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L’écriture est solide, crue, elle va droit au but ; pragmatique avec peu de métaphore. Les phrases sont courtes. Parfois un mot laissé seul, reflet de cette solitude ressenti par la plupart des personnages qui gravitent autour de cette scène.
« Busards et milans noirs à l’affût d’un mulot.
Tournent dans le ciel et la poussière.
Charognards.
Désolation. »
L ‘humour qui perce parfois est noir lui aussi ; décalé, ironique.
Le lecteur, étrange témoin de ces tranches de vies, est basculé, bousculé d’un chapitre à l’autre, d’un regard à l’autre, d’une pensée à l’autre. Lecteur qui peut très régulièrement se demander l’heure qu’il est, car l’espoir s’amenuise avec le temps…
Un très grand roman bâti au plomb : dense, lourd et noir.
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Photos © AtmosFeel
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experienceatmosfeel · 7 years
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Un livre, pour mériter d'être écrit, doit susciter des désastres, engendrer des perditions, des anéantissements, des trahisons de l'ordre social, il doit prodiguer le feu d'un incendie esthétique.
Maurice Dantec
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Art par © Alicia Martín
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experienceatmosfeel · 7 years
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Feeling #27 « L’empreinte du renard »
// (FR) //
« L’empreinte du renard » de Moussa Konaté / aux éditions Points
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On est tout de suite plongé au cœur de Pigui, un village dogon dans « ce pays rocailleux et tourmenté, entre plaines, falaises et plateaux », le Mali. Une histoire de trahison qui va rapidement mener à plusieurs morts.
Puis, on fait un saut à Bamako où l’on rencontre le commissaire Habib, la cinquantaine, et l’inspecteur Sosso, l’un de ses anciens élèves à l’école de police. Et l’on découvre leur quotidien et surtout le peu de moyens dont ils disposent pour travailler ; « comme ça, tu as inventé les voitures qui roulent à l’eau ! »
Les meurtres et même des menaces de mort sont arrivés aux oreilles du ministre… Les politiques interviennent et nous voici (ré)expédié avec Habib et Sosso au pays Dogon. « - C’est où, Pigui ? s’informa Habib. »
L’enquête commence et le choc des cultures se fait déjà lors du trajet, grâce à Samaké, le chauffeur mis à leur disposition. « Tu as vu leur façon de vivre dans les villages ? On se croirait au temps de nos ancêtres. »
Comme dans beaucoup de pays, les différences de mode de vie entre la capitale et les milieux ruraux sont flagrantes. D’un côté, une certaine modernité a apporté stress et technologie mais effacé bon nombre de traditions, de l’autre, les croyances et rites perdurent tandis que le tourbillon des temps actuels a du mal à s’imposer. « Mais il n’a pas besoin d’être présent pour tuer ! s’indigna presque le maire. »
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Quiproquos et incompréhension sont rehaussés par des dialogues vifs. Au gré de leurs rencontres, les deux policiers vont devoir revoir leurs points de référence. « Seulement , je n’ai qu’une épouse, moi, ne put s’empêcher de rectifier le commissaire, provoquant ainsi le rire de ses compagnons. ». Les scènes peuvent être cocasses mais elles font également monter la tension d’un cran.
Toutes ces différences retardent le déroulement de l’enquête. Et surtout, elles permettent au récit, par des phrases courtes et habilement enchainées, d’alterner description d’un mode vie, progression de l’enquête et affrontement de deux logiques de pensée.
Puis un soir, l’inspecteur est attaqué. Les menaces, si ce n’est le danger, sont donc bien réelles. Que faut-il croire de « la volonté des renards » ? Jusqu’où écouter les rumeurs puisque les habitants se refusent à s’exprimer clairement ? « Décidément, cet homme possédait à la perfection l’art de parler tout en restant impénétrable. »
Entre environnement inconnu, sinon hostile, et jeu politicien, il va falloir qu’Habib, secondé de Sosso, tienne le cap. Mais le cap des valeurs est-il le plus sûr au pays Dogon ?
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Photos © AtmosFeel
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experienceatmosfeel · 7 years
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Toutes les grandes lectures sont une date dans l'existence.
Alphonse de Lamartine
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“Trinity College Library, Dublin, 1732”
Photo © Thibaud Poirier
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experienceatmosfeel · 7 years
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C’était la dernière édition des Siestes musicales de l’été !
// (FR) //
Samedi 9 septembre de 14h à 18h @ Petit Bain, Paris 13 / avec Archetype et Ludovic Roubaudi / en partenariat avec Ambient Waves
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Samedi 9 septembre, sonnait la 5ème et dernière édition des siestes musicales estivales d’AtmosFeel !
Cette dernière édition estivale réunissait toujours nos partenaires :
·      Petit Bain qui nous a accueillis au chaud / dans le bar du lieu pour que l’on puisse se réfugier loin des caprices du soleil
·      l’association Ambient Waves, des musiciens (créateurs / organisateurs de Sleep Concerts) pour le soutien et la promotion de la musique ambient.
Pas de matelas dans cet espace, mais les transats (ainsi que les chaises et tabourets de bar) sont au rendez-vous pour accueillir, dès 14h, les premiers participants / invités.
Les premières discussions et présentations sont initiées.
Après une rapide présentation du déroulé de l’après-midi, Archetype prend place derrière sa platine et ses instruments et son premier set musical peut commencer.
Trois quarts d’heure où la musique berce plus que le léger tangage du lieu, où les yeux se ferment déjà et où les pensées vagabondent on ne sait où…
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Il est 15h30 quand Ludovic Roubaudi entre en scène. Cela démarre sous la forme d’une confession, qui capte immédiatement l’attention, puis l’épopée est lancée !
Sous la forme d’un témoignage, exalté, drôle et touchant, le monde du cirque est dévoilé. C’est comme si nous vivions une expérience derrière les rideaux d’un cirque avec tous ces personnages que l’on ne voit pas ou que l’on admire habituellement dans un chapiteau. C’est « Les Baltringues », roman paru aux éditions Le Dilettante, qui nous est conté.
Applaudissements largement mérités pour clore ce chapitre de l’après-midi. Il est 16h30.
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Archetype et ses instruments reprennent place pour continuer l’évasion. Musique ethno-ambient pour repartir en détente ou en méditation. Et ça fonctionne ! Nous voyons – entre autre – une professeure de yoga effectuer quelques mouvements ou une jeune femme en position de méditation…
A 18h, des applaudissements montent doucement des transats, à l’instar des occupants des transats qui remontent à la surface de la réalité…
Les rencontres, toujours riches, entre artistes et public commencent ou reprennent. A cette occasion, est présentée en exclusivité (et en vente) le premier CD de l’association Ambient Waves.
Vous pouviez aussi découvrir AtmosFeel sur d’autres sujets : édition de livres multimédias, autoédition, casting et enregistrement de Voix off.
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Un immense MERCI à tous :
·      Petit Bain, ce super lieu solidaire et en partie accessible aux personnes à mobilité réduite (Cantine et salle de concert) et son équipe impliquée et toujours souriante
·      Ambient Waves, sa présence, son talent et ses choix artistiques, en particulier Archetype et Ujjaya
·      Tous les artistes, auteurs, musiciens, photographes, etc. venus nous faire partager leur talent et échanger avec le public lors de ces 5 éditions des siestes musicales
·      Les différents médias qui ont eu la curiosité de venir et/ou de relayer nos rendez-vous
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Sur notre page Facebook et notre compte Twitter, vous pouvez découvrir d’autres photos et vidéos de ces événements, et être tenu(e) au courant de nos prochaines actualités.
Pour toute question ou demande de renseignement, n’hésitez pas à nous contacter : [email protected]
Photos © AtmosFeel
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experienceatmosfeel · 7 years
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Mais qu'est-ce qu'un conte, sinon une vision différente de la réalité ?
Jean Van Hamme
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Art © Yusuke Oono
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experienceatmosfeel · 7 years
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Feeling #26 « Treize marches »
« Treize marches » de Kazuaki Takano / traduit du japonais par Jean-Baptiste Flamin /  aux éditions 10-18
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Il y a Ryô Kihara qui attend depuis 7 ans dans les couloirs de la mort. Une condamnation à la peine capitale pour un double meurtre dont il n’a aucun souvenir.
Il y a Jun’ichi Mikami, presque 30 ans également, qui a purgé sa peine pour le meurtre d’un jeune homme lors d’une bagarre, événement dont les détails nous serons distillés tout au long du récit. « - Je bénéficie aujourd’hui d’une remise en liberté conditionnelle et fais l’objet d’un suivi judiciaire… ». Une nouvelle vie… pas facile à assumer.
Enfin, il y a Shôji Nangô, la cinquantaine, gardien de prison sur le point de démissionner. « Dès lors, Nangô accomplit sa fonction en appliquant scrupuleusement le système de gestion de l’administration des peines. »
Ces trois individus, ou ces trois solitudes, sont liés par l’imposante prison de Matsuyama à environ quatre heures de Tokyo.
Le gardien fait appel à Jun’ichi pour l’aider à innocenter Ryô Kihara. Les deux hommes doivent alors apprendre à se connaître en dehors des murs de la prison et à se faire confiance. L’enquête commence… les obstacles sont immédiats, le temps presse et met sous pression ; « La « proposition d’exécution » parvint au Bureau de réhabilitation du ministère de la Justice un vendredi […] »
C’est un roman dense au suspens haletant, ou plutôt, aux suspens haletants. Ryô Kihara est-il coupable ? Va-t-il être exécuté ? Que s’est-il réellement passé, il y a 10 ans, lors de la fugue de Jun’ichi Mikami ? Quel repentir a-t-il ? Quel avenir envisage-t-il ? Qui est le commanditaire de Shôji Nangô ? Pourquoi veut-il démissionner ? Pourquoi fait-il appel à son ancien prisonnier pour cette enquête ?
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Les zones d’ombre de chacun des protagonistes sont levées, partiellement, petit à petit. Aucune caricature ici, on sent les hésitations, on voit les doutes, on participe aux questionnements. « Qu’avait bien pu ressentir cet homme dont il avait tué le fils, lors de sa visite ? ». On s'attache petit à petit à ces personnages.
Une très grande connaissance, doublée d’une critique acerbe, de la justice japonaise nous est transmise par des petites touches qui jouent avec les intrigues et le compte à rebours d’une exécution ; c’est une belle gageure de l’écriture qu’à aucun moment ces informations nous paraissent inutiles ou plombent le récit. « Qu’une circulaire ministérielle puisse à ce point contrarier la suprématie de la loi était impardonnable dans un état de droit. Ce paradoxe agit sur le […] gardien comme une puissante motivation ».
Les deux néo enquêteurs avancent, dans leur projet commun mais aussi dans le constat de leur vie ; analyse de leur passé et vision de leur avenir. Le processus pour l’exécution du condamné progresse. Notre lecture s’emballe. On apprend, on est surpris, on a peur, on doute.
Jusqu’à la dernière page, il y aura des zones d’ombre.
On referme le livre essoufflé. Et plus que ravit de cette expérience intense.
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Photos © AtmosFeel
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experienceatmosfeel · 7 years
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La lecture est au seuil de la vie spirituelle ; elle peut nous y introduire : elle ne la constitue pas.
Marcel Proust
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Book art © Ignacio Rabago
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experienceatmosfeel · 7 years
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“Ambiance souriante et détendue pour cette 4e sieste musicale”
// (FR) //
« 4e édition • Sieste Musicale et Lecture » samedi 5 août de 14h à 18h @ Petit Bain, Paris 13 / avec Ujjaya et Olivier Bernard / en partenariat avec Ambient Waves
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Samedi 5 août, c’était déjà la 4ème édition des siestes musicales d’AtmosFeel !
Toujours en partenariat avec Petit Bain – sa terrasse, son bar et son accueil chaleureux – et l’association Ambient Waves – des musiciens pour le soutien et la promotion de la musique ambient.
Lorsqu’on ouvre la barrière d’accès au bateau, à 14h, c’est un véritable abordage ! Les premiers s’échouent sur les matelas, puis les transats sont pris d’assaut.
On attend quelques moussaillons retardataires, puis AtmosFeel fait une rapide présentation du déroulé de l’après-midi et remercie artistes, partenaires et public de leur présence.
Ujjaya se présente, bandeau mortuaire balinais autour de la tête, pour rendre hommage à Ustad Dagar Sayeeduddin, musicien indien et grande figure du raga, décédé le 30 juillet. Puis, il entame le premier set de son live ; fermez les yeux ou admirez tous les instruments*, c’est parti pour 1 heure de sieste musicale… musique rituelle et sommeil magique !
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Déjà 15h ! Nous accueillons Olivier Bernard sur le pont. L’auteur de l’« Anthologie de l’ambient » nous invite à une conférence sur ce genre musical peu répandu en France ; un beau parcours de Erik Satie à Moby. Histoire, éclairages, anecdotes, sont entrecoupés de pauses musicales qui offrent des instants de repos aux yeux ensoleillés.
Il est un peu plus de 16h lorsque Ujjaya reprend sa place derrière ses instruments, certains ont disparu, d’autres sont apparus. Une nouvelle plongée dans la musique ethno-ambient.
À 17h, voici venu le temps des échanges, aussi riches et nombreux que pour les événements précédents. Avec la riche playlist sélectionnée par Ambient Waves en fond sonore, Ujjaya, Olivier et AtmosFeel sont heureux de pouvoir rencontrer les matelots du jour ; dédicaces, achats de livres, Cds, mp3, échanges de coordonnées, discussions autour de nos différentes activités, etc.
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Un grand merci à vous tous d’être venus sur le pont, aux artistes Ujjaya et Olivier Bernard, à nos partenaires Petit Bain et Ambient Waves, ainsi qu’à nos différents relais de communication.
Vous pouvez retrouver AtmosFeel sur d’autres sujets : édition de livres multimédias, autoédition, casting et enregistrement Voix off.
Et rendez-vous également pour la 5ème et dernière sieste estivale le samedi 9 septembre dès 14h.
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Retrouvez les photos et vidéos de cet événement (mais pas que !), sur notre page Facebook et notre compte Twitter.
Pour toute demande de renseignement, n’hésitez pas à nous contacter : [email protected]
* Ujjaya est un musicien français d'origine malgache qui joue d'une cinquantaine d'instruments exotiques qu'il mélange à la MAO et aux instruments électroniques.
Photos © AtmosFeel
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experienceatmosfeel · 7 years
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FeelAstuce #4 “le copyright a-t-il encore un intérêt ?”
// (FR) //
Sur les réseaux sociaux et sur le web en général, le petit « c » encerclé, symbole du copyright tend à disparaitre sur les images en circulation, à mesure que les publications en ligne augmentent et se démocratisent.
Il est pourtant essentiel pour respecter la propriété littéraire et artistique de l’auteur d’une œuvre quelle qu’elle soit : photographie, illustration, graphisme... Cette notion de copyright désigne en effet les droits exclusifs qui lui sont accordés pour sa création intellectuelle, l’équivalent en quelque sorte du brevet d’invention pour un produit. Il protège l'exploitation, pendant un certain nombre d'années, de son œuvre littéraire, artistique ou scientifique. Celui-ci peut donc en faire ce qu’il veut : la distribuer, la diffuser, la modifier.
Souvent perçu comme l’équivalent du droit d’auteur, le copyright (en provenance des Etats-Unis) relève bien plus, à l’origine, d’une logique commerciale que créative. Mais avec l’harmonisation internationale, tous deux tendent à se rejoindre sur la forme. Lorsque l’on parle de copyright en France, on fait donc la part belle au caractère créatif des œuvres et au lien très fort entre l’auteur et son œuvre.
Dans la pratique, respecter la propriété littéraire et artistique, c’est donc suivre quelques règles simples lors de la diffusion d’une œuvre qui ne nous appartient pas. Il s’agit à la fois de respecter un auteur, un créateur, mais également de contextualiser une œuvre.
Pour AtmosFeel, il est essentiel de citer les sources, quelque soit le support (image, photo, citation, etc.) et quelque soit le moyen de diffusion (audio, article de blog, tweet, post , etc.).
Pour prendre un exemple évident, ne pas citer un photographe lors de la diffusion d’un portfolio photographique reviendrait à diffuser un livre sans le nom de l’auteur.
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Photo © Jen Roesch
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Vous gérez un blog, un site internet, vous avez une étude ou un propos à diffuser, un article à rédiger ? Deux principaux cas s’offrent à vous.
Certaines images ou photographies sont mises à disposition gratuitement par l‘artiste. Dans ce cas aussi, il est important de citer son nom. Par respect pour l’artiste et sa création, également pour contribuer à sa visibilité ; vous utilisez une œuvre dans un but bien précis (appuyer ou illustrer votre propos, par exemple) il est donc normal – pour ne pas dire évident – de remercier l’auteur de ce qui est un support (de diffusion, d’argumentation, d’illustration) pour vous, même si celui-ci la propose gratuitement et « libre de droits ».
Vous avez repéré des images sur internet, mais vous n’avez aucune indication sur le type de licence lié à celle-ci ? Le plus simple est de contacter l’auteur et de lui demander – de préférence par écrit – l’autorisation de diffusion de son œuvre. La plupart du temps, l’artiste souhaite simplement avoir un regard sur ce à quoi va être associée son œuvre. Si adéquation il y a, il sera heureux de la diffusion de son celle-ci hors de son cercle habituel et de cette opportunité d’augmenter sa visibilité.
Alors, maintenant que vous connaissez la valeur de ce petit symbole ©, n’hésitez pas à l’appliquer à vos différentes illustrations… à la façon d’un « mer©i » à celles et ceux qui ont contribué à la pertinence de votre article !
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Photo © LM
Retrouvez les versions audio de nos feelAstuces (précédentes) sur notre espace SoundCloud.
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experienceatmosfeel · 7 years
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Le choix d’un bon livre n’est pas moins difficile que la lecture en est agréable.
Chevalier de Méré
Écrivain français (1607-1684)
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Photo © Thibaud Poirier
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experienceatmosfeel · 7 years
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Feeling #25 « Allez les filles, debout ! »
// (FR) //
« Allez les filles, debout ! » de Béatrice Chauvin-Ballay / aux éditions Paul & Mike
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Un recueil de nouvelles court et dynamique, mais impliqué, à la façon dont on pourrait passer en coup de vent prendre des nouvelles d’une amie. « Ce qui l’amusait c’était la flamme, l’allumage, le démarrage ».
Ce sont de très beaux portraits de femmes, égrainés dans 13 chapitres. Et chaque personnage, on l’imagine dans le titre de la nouvelle qui lui est consacré (« Elle avait qu’à pas », « L’allumeuse », « Le talon cassé », etc.) ; il est esquissé dès les premières lignes (« Marie-Jo s’était lancée : cette année ce serait la plongée sous-marine » ) ; puis on fait plus ample connaissance par un travers, une habitude, une main tendue (« Elle entretenait nos fringues de princesse, faisait ça comme une reine […] »).
On enchaine les rencontres avec ces femmes aux fortes personnalités, et d’horizons professionnels et personnels divers : Betty qui cherche le grand amour sur internet ; l’épouse oisive, « Vérone, c’était pas une femme qu’aimait travailler » ; Sophie, pianiste reconnue mais qui « maudit les concerts, les tournées sans fin […] » ; etc.
Beaucoup d’humour, mais celui qui joue avec les mots, les situations, celui qui en appelle à l’optimisme, jamais celui qui pourrait blesser ou créer de la distance. « Elle en enfilait des perles ; c’était la place Vendôme cette fille-là. »
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Un ton dans lequel prime l’oralité, qui nous inclut facilement dans le récit ; on a rapidement l’impression de participer à la conversation. « On la trouvait maniaque et on l’aimait beaucoup. »
Des phrases courtes et vives, comme des réponses à nos interrogations, à nos marques de surprise, comme pour alimenter – petit à petit – nos attentes, nos « et puis ? ».
Au fur et à mesure, et c’est l’une des forces de ces nouvelles, on découvre les éléments – anodins ou majeurs – qui lient ces femmes et qui offrent une belle cohérence à ces portraits. « Avec Lulu, elle veut bien feuilleter l’Encyclopédie de la soif en buvant un coup. »
On a l’impression d’être autour d’une grande table en bois massif, d’écouter les joies et les peines, de commenter la vie du quartier ou, de partager certains souvenirs. On a du mal à la quitter, cette tablée. Quand finalement on referme le livre, quand on quitte la table, c’est avec le sourire de celle ou celui qui vient de faire de très belles rencontres.
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Photo © AtmosFeel
Image de couverture “Dutch Angels” © Julien Oncete
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experienceatmosfeel · 7 years
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“3e édition des Siestes Musicale AtmosFeel de l’été”
// (FR) //
Samedi 8 juillet, c’était la 3ème édition des siestes musicales d’AtmosFeel en partenariat avec Petit Bain, l’association Ambient Waves… et le soleil !
Les préparatifs vont bon train : le cocktail de jus de fruits préparé par Fred derrière le bar ; les matelas et transats sont répartis sur toute la terrasse ; les réglages de la sono par Pauline pour l’ambiance musicale et la lecture, car après essai, nous décidons de ne pas amplifier le son pur et puissant des bols en cristal…
Dès 14h, nous accueillons les premiers voyageurs au son de la musique d’Archetype, de l’association Ambient Waves. Les transats sont pris d’assaut. Les premiers échanges se font autour des stands des artistes – livres, CD, clés USB avec photos et mp3 – ou du stand d’AtmosFeel – feelBox, informations sur nos prochains événements et nos autres activités : édition de livres multimédias, autoédition et casting Voix off.
À 15h, une rapide introduction de l’après-midi…
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Et puis, le poète Christophe Brégaint vous emmène sur les routes de son imagination. Une lecture qui traverse les trois derniers recueils qu’il a publiés : L’introspection dans « Encore une nuit sans rêve » aux éditions Les Carnets du Dessert de Lune ; le road movie de « Route de nuit » aux éditions La Dragonne ; et « A l’Avant-garde des ruines » aux éditions du Pont de l'Europe.
Un beau moment. Au point que l’on vient nous demander s’il peut être prolongé ! Christophe piochera donc de nouveaux poèmes pour un second moment de lecture. Les nouveaux conquis comme les retardataires sont ravis !
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Il est déjà 16h, le compositeur et musicien Frédéric Nogray se met en scène derrière ses bols en cristal. Le silence se fait automatiquement. La musique des bols chantants imprègne tout le rooftop de Petit Bain. Nous ramenons à la hâte de nouveaux coussins, d’autres sièges, pour que chacun puisse se caler et se laisser bercer. De l’art et du bien-être. Méditation, repos, mélomanie… chacun peut lâcher prise sur ces sons clairs, à la fois enveloppants et lointains. Une belle salve d’applaudissements viendra remercier Frédéric pour sa prestation… et réveillera ceux qui auront rencontré Morphée lors de cette expérience !
Échanges d’impression entre les participants, rencontres avec les artistes, dédicaces… un verre rafraichissant à la main, le bouillonnement de la terrasse de Petit Bain fait plaisir à voir.
A 18h (déjà !), les transats et matelas ont disparu et nous laissons place à la belle initiative Le RECHO et sa street food aux accents de cuisines du monde.
https://www.facebook.com/atmosfeel/videos/vb.518329851602284/1082328588535738/?type=2&theater
Merci à tous d’avoir voyagé avec les artistes !
On vous donne rendez-vous pour la 4ème édition, toujours en partenariat avec Petit Bain et Ambient Waves, le samedi 5 août.
Pour toute demande de renseignement : [email protected]
Retrouvez-nous, sur Twitter, Facebook ou SoundCloud.
Photos & vidéo © AtmosFeel
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experienceatmosfeel · 7 years
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Dans l'écriture, la main parle ; et dans la lecture, les yeux entendent les paroles.
Eugène Géruzez
Historien, critique littéraire et éditeur.
1799-1865
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© SU BLACKWELL
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experienceatmosfeel · 7 years
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Feeling #24 « La Daronne »
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« La Daronne » de Hannelore Cayre / aux éditions Métailié (noir)
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Elle s’appelle Patience. Elle présente ses « fraudeurs de parents » ; une partie de son enfance, entre un quotidien où ses « parents se terraient comme des rats » et des vacances à l’étranger où ils vivaient « comme des milliardaires dans des hôtels suisses ou italiens » ; et le jour, plus exactement la minute, où tout bascule.
Un pied dans ce roman noir. Quel que soit le moment raconté, il alterne le sombre et le lumineux, l’humour et la gravité, et parfois le volontarisme et la résignation.
Aujourd’hui, la narratrice a 53 ans et ses « cheveux sont longs et entièrement blancs. » Elle a deux filles indépendantes, et vit seule dans « un petit trois-pièces sinistre à Paris-Belleville avec vue sur une cour qui donne sur une autre cour. » Elle se consacre quasiment exclusivement à son « travail d’interprète dans les tribunaux » puis pour la brigade des stups ou pour la 2e DPJ. Car Patience est « la-française-qui-parle-arabe » ; on ne saura que bien plus tard pourquoi et comment.
Un autre pied dans la noirceur. Les descriptions sont précises, concises et colorées. Les retranscriptions de certaines conversations entre trafiquants sont aussi réalistes et froides que drôles et imagées.
Puis, sa mère a une attaque et doit être placée en EHPAD. Pour Patience, entrer dans cet établissement c’est « comme passer une frontière entre la vie et un univers où le jaune des murs [lui] sautait aux narines avec son odeur de soupe de légumes, de détergent industriel et d’alèse sale. » Et cela coûte cher, très cher, trop cher.
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Et c’est comme s’il fallait se salir les mains. D’un côté ce qui semble être une impasse, ou plutôt un puits sans fond, et de l’autre, ces informations qu’elle traduit, ces gens qu’elle finit par bien connaître… Une tentation… Et… Et dans la nature, une tonne deux de cannabis. « Mille deux cent kilos de frappe à 5000 euros le kilo. »
Patience nous entraine avec elle. Des réflexions sur le présent : « Tolérance zéro, réflexion zéro, voilà la politique en matière de stupéfiants pratiquée dans mon pays pourtant dirigé par des premiers de la classe. » Des souvenirs, comme des marqueurs ou des déclencheurs. Philippe, un amant par intermittence, qui travaille dans la police. L’acquisition d’un chien, ADN, « un total bâtard malinois-lévrier mâtiné d’une race indéfinissable. » Et l’engrenage de ses actions.
Jusqu’où va-t-elle aller ?
Toujours la lumière et la noirceur dans le récit. Alors, peut-elle se libérer ou se condamne-t-elle ?
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Photos © AtmosFeel
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