Tumgik
#la derniere maison sur la gauche
cineclub84 · 1 month
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#2 La Dernière Maison sur la gauche, 1972 💿
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homomenhommes · 4 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 95
Après dîner, Eric me laisse. Il m'a crevé, je me couche tôt non sans avoir fait une heure d'exercice pour mon anus sur le plug étroit, histoire de refermer mon cul pour le lendemain soir chez Igor et ses jumeaux. Là ça risque d'être chaud aussi !!
Mardi soir :
Je suis invité à passer chez Igor dès la sortie de mon taf. Je prend quand même la précaution de passer à la maison me doucher et préparer mon cul au cas ou (comme si il y avait un doute sur l'issue de la soirée !!).
J'arrive vers 18h25, les jumeaux sont seuls et ils m'attendent avec impatience. Comme cela fait quelques semaines que nous nous sommes vus, nous avons pas mal de choses à nous dire. Entre autre, ils me demandent quand est ce que nous faisons une nouvelle touze. Ils sont devenus avides et la bite de leur père ne suffit plus à les satisfaire tous les deux plus sa nouvelle meuf, même si eux aussi profitent de ses trous accueillants (de la meuf). Ils me préviennent aussi que cette dernière sera là pour la soirée seulement. Je bande depuis que j'ai passé le seuil de la maison. Sur le canapé où nous nous sommes vautrés, je suis encadré à droite par Tic et Tac à ma gauche. Très vite nous nous roulons pelles sur pelles. La température du salon augmente soudainement ! Il ne faut pas 5mn pour qu'on se retrouve tous les trois à poil. Table de salon poussée dans un coin, nous nous plaçons sur le tapis en triangle pour que chacun puisse sucer une bite. Je pompe Tac qui suce Tic et ce dernier me tète la bite.
Nous sommes encore dans cette position quand Igor arrive accompagné de leur nouvelle meuf. Je me lève, laissant mes deux acolytes sur le sol pour saluer Igor. Je me colle à son costume et lui prend la bouche pour un patin bien appuyé qui se voit récompensé par l'apparition d'un barreau dans son pantalon. Il me repousse et me présente Sophie (So), leur amie très " permissive ". Elle me tend la main. Je la lui prend par le poignet et l'attirant vers moi la dépose sur ma bite. Automatisme ?, ses doigts serre ma hampe et avant qu'elle ne soit revenue de sa surprise, je l'embrasse avec la langue. Quand je me décolle, elle est un peu étourdie, nos trois hôtes éclatent de rire.
Igor décide que le dîner attendra car maintenant qu'il bandait, nous allions continuer par un peu de sport en chambre. Les jumeaux se lèvent à leur tour et encadrant leur " belle mère ", lui relèvent sa jupe pour l'un mettre deux doigts dans une chatte ruisselante et l'autre faire de même coté pile (cul). J'ai l'impression que So est un peu surprise par la rapidité de la mise en route. Je saurais plus tard que c'est la première fois que l'accueil est aussi direct, mais qu'elle a apprécié !
Pendant que j'aide Igor à se mettre nu, les deux garçons font de même avec So.
Tous à poil, Igor nous entraîne dans sa chambre. Je ne l'avais pas encore vue après les modifications. On ne peu que remarquer le lit de 2m80 x 2m fait sur mesure. Là, nous nous sommes lâchés. Bites, chatte, culs, bouches tout m'est passé sous la langue. le jumeaux m'ont amusé quand ils se sont placé pour s'occuper de So. Cette dernière debout les jambes écartées, se faisait ventouser la chatte par Tac pendant que Tic lui bouffait l'oignon. Avec Igor nous nous sommes placés de chaque coté et nous sommes occupés chacun d'un de ses seins. Bientôt nous avons été obligés de la soutenir, l'orgasme que nous lui avions déclenché la laissait sans force !
Pour nous remercier, elle nous a placé en arc de cercle devant elle et à genoux elle nous a tous sucés, passant d'une bite à l'autre revenant, nous laissant à chaque fois au bord de l'éjaculation. Pas mal pour une meuf ! Comme nous étions 4 mecs, Igor a eu l'idée d'un montage particulier : couchés dos sur le sol nos jambes emmêlées (Igor et moi), Tac est venu s'asseoir sur ma bite quand Tic en faisait autant sur la sienne. Toujours aussi bon son petit trou (à Tac) !
Après quelques va et vient très excitant, Igor a proposé à So de venir relier les deux groupes en chapeautant l'ensemble. Elle nous a enjambé et s'est pris Tac dans la chatte tout en s'asseyant sur la bite légèrement plus fine (très légèrement) de Tic. Après quelques difficultés d'équilibre, les mouvements se sont synchronisés. Tic et Tac bloqués au dessus de nous pour que l'on puisse bouger dans leurs culs et So qui jouait des cuisses pour s'enfoncer sur leurs queues.
Sensations et excitation au rendez vous. Position fatigante, nous ne l'avons tenue qu'une dizaine de minutes mais ça m'a donné l'idée qu'avec des slings ce serait jouable (sling abaissé près du sol face à face, deux petits mecs dessus, deux mâles dessous et une salope (Ric probablement) en double sodo à la place de So).
Nous sommes revenus dans des positions plus " orthodoxes " si on peut dire, so dessous prise par le cul par Tic, lui même hébergeant Tac que j'enculais alors qu'Igor était planté en moi.
Igor a été le premier à jouir. J'avais la chance de l'avoir dans mon cul à ce moment là et j'ai eu l'impression qu'il appréciait le massage de mon anneau sur sa tige dégorgeant dans la kpote. Tic, Tac et moi, les couilles encore pleines avons fini So. Changeant de trou régulièrement, elle ne s'est pas trouvée avec un trou de libre jusqu'à ce qu'on jouissent. Bouche, chatte et cul, nous nous y sommes succédés tous les trois sous les yeux amusés d'Igor. Nous avons senti plusieurs fois trembler et frissonner le corps de So pendant notre " tournante "j'étais dans son cul et Tac dans sa chatte quand Tic n'a plus pu se retenir et lui a couvert le visage de son sperme. Nous sommes sortis rapidement et deux coups de poignets plus tard, nous jutions sur les seins et son ventre.
Le spectacle avait redonné de la vigueur aux 22cm d'Igor, sur le dos je me suis glissé entre ses jambes pour lui bouffer les couilles pendant que ses deux fils lui faisait une pipe à deux bouches. J'ai rapidement senti sous ma langue le scrotum de rétracter, les boules essayer de s'échapper de ma bouche et j'ai entendu Tic et Tac aspirer le sperme de leur père, rattrapant les coulées sur sa hampe avec de grands coups de langue.
Couchés dans tous les sens, nous avons bien mis 1/2 heure à reprendre nos esprits.
Après le dîner et le départ de So, nous nous sommes tous retrouvés de nouveaux dans le grand lit pour une nouvelle séance de galipettes. Les jumeaux sont inventifs et nous avons testé quelques positions originales. Tic devient de plus en plus passif avec les mecs alors que Tac reste lui Actif/Passif sauf avec son père avec lequel il n'est que passif. Les deux par contre sont devenus de bonnes gorges profondes et avalent sans problème les 22cm d'Igor et à fortiori mes 20cm.
Je me suis retrouvé à pomper en fond de gorge les 22 d'Igor pendant que Tac bouffait mes 20cm jusqu'aux couilles, sa propre bite enfoncée au plus profond de la gorge de Tic. Pour clore le cercle, Igor préparait (comme si cela était nécessaire) le trou de Tic à grand coups de langue.
Après une bonne heure et demi de baise, les couilles vides, nous avons sombré dans le sommeil.
L'amusant : Tac encule Tic avant de s'endormir emboîté, au matin avec la trique qui nous vient automatiquement, Tac commence sa journée par sodomiser son frère et quand ils sont dans le lit de leur père, Tic en pipant ce dernier.
Ce matin là je me suis placé debout devant Igor et me suis fait sucer par Tac pendant que Tic entre mes jambes suçait son père. Pas mal comme réveil !!
JARDINIER
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restaurant pre-Valentine menu
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sous-le-saule · 10 months
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Démolition
Il n’y a que deux rues en pente douce pour arriver sur la place du village abandonné mais c’est assez pour le faire haleter. Heureusement que quelqu’un – probablement les auteurs des tags récents sur les façades – avait forcé un passage entre deux barrières, parce qu’il n’aurait jamais été capable de les escalader.
Il a du mal à se repérer parmi ces habitations toutes identiques. Ses souvenirs sont aussi flous que sa vision nocturne. Il finit par trouver la bonne maison, et s’y appuie pour reprendre son souffle. Ce fichu élancement fait son retour sous ses côtes gauches.
Il a mal au cœur, au propre comme au figuré. Ce n’est pas qu’il y repensait si souvent, à la maison de son enfance. Depuis le décès de ses parents, il n’y a mis les pieds que pour la vider et la faire visiter aux deux personnes attirées par l’annonce. Aucune n’avait rappelé par la suite – qui, de nos jours, achèterait une de ces minuscules anciennes bicoques de mineurs sans le moindre confort, dans un village de plus en plus désert ? Puis, des années sans venir, avec une pensée fugitive de temps en temps, agacée – que faire de la maison ? Mais, tout de même, de savoir qu’on va la détruire, ça lui fait quelque chose. Les expropriations sont terminées et demain, les bulldozers feront leur office. Dans quelques mois, la nouvelle autoroute passera ici.
Des mois qu’il le sait, qu’il se persuade qu’il s’en moque (qu’il s’en réjouit, même : il a été dédommagé). Et soudain, au dernier moment, au beau milieu d’une nuit sans sommeil : « Il faut que je revoie la maison une dernière fois ».
Il pousse la porte. Les espaces, vidés de leurs meubles, lui paraissent différents, à la lumière de sa lampe torche. Tout est plus petit, non ? Il convoque ses souvenirs, mais il n’en a pas tant qui répondent à l’appel. L’odeur de la chicorée. L’excitation quand son père a acheté leur première télévision. La chaleur du poêle. Le fauteuil où sa mère s’installait pour lui tricoter des pulls qu’il détestait porter, parce qu’ils lui grattaient le cou. D’autres bribes, vagues, presque des sensations plutôt, incertaines – peut-être imaginées ou nées de vieilles photos, mais pas des vrais souvenirs.
Est-ce là tout ? Il est né dans cette maison, il y a vécu presque vingt ans – des années dont il devrait se rappeler mieux que ça, que diable, c’étaient les premières, celles des découvertes et des émerveillements, avant que la routine de la vie d’adulte n’uniformise tout sous un voile gris.
La déception s’empare de lui. Les émotions qu’il espérait revivre ne sont pas au rendez-vous et, s’il verse une larme essuyée furtivement, c’est uniquement d’apitoiement sur lui-même.
Dans son ancienne chambre, peut-être ? L’escalier lui fait maudire l’état de ses genoux, probablement pour la troisième fois de la journée. On ne s’y fait pas, à toutes ces petites douleurs qui viennent et ne repartiront plus.
La mémoire se fait plus nette, ici. Il se souvient des posters aux murs. De son exaltation quand il lisait « Les trois mousquetaires », planqué sous les couvertures avec une lampe de poche parce que l’heure du coucher était passée et que le paternel ne plaisantait pas avec ces choses-là. Et là, près de la fenêtre, il y avait le lit de son frère, avec l’édredon bleu. Cette fois les larmes coulent librement, bouche crispée sans un bruit, tandis qu’il agrippe le chambranle. Ils auraient dû faire cette dernière visite à deux. Saloperie de cancer.
Il est le dernier à avoir des souvenirs de cette maison. Il y a la génération suivante, bien sûr. Sa fille. Ses neveux. Mais ils n’ont pas vécu ici. Tout ce qu’il a oublié, il n’y a plus personne à qui il peut le demander. Il n’y a plus de témoins de son enfance.
L’immensité de cette solitude, tout à coup, le prend à la gorge. La pointe, à gauche, se réveille, plus aiguë, lancinante, s’étend jusqu’à l’épaule. Etourdi par la douleur, il se laisse glisser par terre. Ca va aller. Il va juste se reposer avant de repartir. Dormir un peu. Quel meilleur endroit que la chambre de son enfance ?
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chic-a-gigot · 1 year
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La Mode illustrée, no. 2, 14 janvier 1894, Paris. Mantelet de maison et de campagne. Modèle de chez Mme Ribes, rue Fazillau, 96, à Levallois-Perret. (Laine nécessaire: 590 gr.) Ville de Paris / Bibliothèque Forney
Instructions:
Ce mantelet est fait avec de la laine mastic et un gros crochet de bois; on garnit son bord inférieur et l'encolure avec quelques tours faits en laine bleue; on ferme le mantelet avec des boutons recouverts en laine, des bouclettes de boutons au crochet et un ruban de satin passé au travers des mailles de l'encolure. On travaille depuis l'encolure, en allant et revenant sur une chaînette de 30 mailles:
1er tour. — On passe la plus proche maille, puis toujours 1 maille simple sur la maille suivante.
2e tour. — 1 maille en l'air, — 2 mailles simples sur la plus proche maille simple, — 6 mailles simples sur le côté de devant des 6 plus proches mailles, — 3 fois alternativement pour une augmentation 3 mailles simples sur la maille suivante, — 6 mailles simples comme auparavant sur les 6 plus proches mailles; — on termine en faisant 2 mailles simples sur la dernière maille.
3e au 25e tour. — 1 maille en l'air, — 2 mailles simples sur la 1re maille simple, — puis toujours 1 maille simple sur le côté de devant de la plus proche maille; mais sur la maille de milieu de chaque augmentation on fait une augmentation semblable à la précédente, et sur la dernière maille simple, 2 mailles simples (le 4 derniers tours sont faits avec de la laine bleue). — On garnit ensuit avec de la laine bleue, d'abord le bord de devant de gauche en allant et revenant pour fair 2 tours de mailles simples, et le bord de droite avec un tour de mailles simples; on fait sur ce dernière tour, toujours alternativement, 1 maille simple, — 2 mailles en l'air, — 1 demi-bride, — 1 bride sur la plus proche maille; — on passe 1 maille, et en continuant au bord inférieur*: 1 maille simple sur la plus proche maille, — 7 mailles en l'air, — 1 maille-chaînette sur la 3e de ces mêmes mailles, — 2 mailles en l'air; — on passe 1 maille; — on recommence depuis*. — Ce fait sur les mailles de la chaînette à l'encolure, 3 tours avec de la laine bleue; le premier de ces tours est traversé par le ruban:
1er tour. — 1 maille simple sur la plus proche maille, — toujours alternativement 5 mailles en l'air. — 1 maille simple sur la 2e maille suivante.
2e tour. — 3 mailles en l'air, — toujours alternativement 1 maille-chaînette sur la maille du milieu des 5 plus proches mailles en l'air, — 1 maille en l'air.
3e tour. — Toujours alternativement 3 mailles en l'air, — 3 mailles-chaînettes sur les 3 mailles suivantes. Pour les bouclettes formant des boutonnières, on ferme en cercle 20 mailles en l'air, on les noue au milieu.
This cloak is made with mastic wool and a large wooden hook; its lower edge and the neckline are trimmed with a few turns made of blue wool; the cloak is closed with buttons covered in wool, loops of crocheted buttons and a satin ribbon passed through the stitches of the neckline. We work from the neckline, going back and forth on a chain of 30 stitches:
1st round. — Pass the nearest stitch, then always 1 single stitch on the next stitch.
2nd round. — 1 chain stitch, — 2 single stitches on the closest single stitch, — 6 single stitches on the front side of the 6 closest stitches, — 3 times alternately for an increase 3 single stitches on the next stitch, — 6 single stitches as before on the 6 nearest stitches; — we finish by making 2 single stitches on the last stitch.
3rd to 25th rounds. — 1 chain stitch, — 2 single stitches on the 1st single stitch, — then always 1 single stitch on the front side of the nearest stitch; but on the middle stitch of each increase we make an increase similar to the previous one, and on the last single stitch, 2 single stitches (the last 4 rounds are made with blue wool). — We then garnish with blue wool, first the left front edge going back and forth to make 2 rounds of single stitches, and the right edge with a round of single stitches; work on this last round, always alternately, 1 single stitch, — 2 chain stitches, — 1 half double crochet, — 1 double crochet on the nearest stitch; — pass 1 stitch, and continuing to the lower edge*: 1 single stitch on the nearest stitch, — 7 chain stitches, — 1 chain stitch on the 3rd of these same stitches, — 2 chain stitches air; — pass 1 stitch; — we start again since*. — This done on the chain stitches at the neckline, 3 rounds with blue wool; the first of these turns is crossed by the ribbon:
1st round. — 1 single stitch on the closest stitch, — always alternately 5 chain stitches. — 1 single stitch on the next 2nd stitch.
2nd round. — 3 chain stitches, — always alternately 1 chain stitch on the middle stitch of the 5 closest chain stitches, — 1 chain stitch.
3rd round. — Always alternately 3 chain stitches, — 3 chain stitches on the next 3 stitches. For the loops forming buttonholes, we close in a circle 20 stitches in the air, we knot them in the middle.
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bachassclub · 3 months
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CHABEUIL : DES OPÉRATEURS DE TÉLÉPHONIE AU PAYS DES CELTO-LIGURES.
Tiré des archives municipales, le relevé cadastral publié ici pour la première fois, montre une zone archéologique chabeuilloise peu et mal connue. Relevé manuel, mais assez précis, il fait figurer quelques parcelles situées sous et à coté des cimetières protestants et catholiques de Chabeuil, sous leur numérotation de 1968, date de ce courrier (26 septembre 1968). Son auteur est un archéologue averti, notable local bien connu, d'une famille influente, Michel Rouveure, qui écrit au maire de l'époque, René Pasquier et à ses conseillers municipaux. La lettre est longue et déférente, argumentée, précise, soignée ; elle informe que Michel Rouveure vient d'effectuer, à l'occasion du terrassement de la maison Saint-André qui domine la route de Combovin, 'un sauvetage archéologique de cinq sépultures à incinérations (des 2e et 3e siècles après Jésus-Christ)', suivi, informe-t-il d'une 'communication écrite à la circonscription Archéologique Rhône-Alpes des Antiquités historiques'. Aux mêmes archives, on ne trouve cependant trace ni d'une réponse de la Mairie de l'époque, ni d'un courrier de l'institution concernée.
Les chabeuillois connaissent bien le petit chemin, qui prend un raccourci pentu et qui relie dans les sous bois les deux cimetières, protestants et catholiques. Eh bien ce petit chemin est en plein dans la 'zone archéologique' signalée par ce précieux (et inédit dans le débat public) document, qui indique de quatre croix crayonnées de rouge les parcelles où il conviendrait de procéder à des 'sondages prospectifs'.
Intérêt de la découverte de Michel Rouveure : '(ses) observations de ces sépultures (...) m'ont fourni de précieux renseignements et objets, témoins des coutumes funéraires de nos ancêtres Celto-Ligures, en pleine colonisation romaine'. Il entre ensuite dans le détail de ces 'grosses lentilles noirâtres', de ces céramiques, monnaies, os calcinés enfouis entre 1m50 et 2m de profondeur, 'dans le sol marneux loessique, quaternaire, en pente douce vers le Nord, sur le plateau 'des Combes', à côté des cimetières Catholiques et Protestants actuels'. La liste est longue ensuite du 'mobilier funéraire' découvert : vases à offrandes, fioles à porphum (?), monnaies des empereurs antonnains, frappées à Lyon, minuscule bélier sculpté en ronde bosse, tous objets qui 'nous font pénétrer, pour notre archéologue, à plan-pied dans les préoccupations spirituelles de nos ancêtres'.
Mieux encore, et plus largement, Michel Rouveure trace de riches perspectives historiques quant à la connaissance de l'histoire ancienne de Chabeuil : 'ces cinq sépultures 'gallo-romaines' laissent présumer l'existence d'une importante nécropole, aux Combes, et, bien sûr d'un lieu d'habitat organisé correspondant.' Bien sûr.
Tout ceci soigneusement considéré, reportons nous à la carte proposée ici. De l'autre côté de la montée du cimetière, laissant à gauche l'entrée de la maison Saint-André, on lit bien, en rouge : 'zone à surveiller' (sépultures ?)' Soit un secteur compris entre le cimetière protestant (en face) et la bifurcation Drilles-Chabeuil (actuellement Montée des Garennes) face à la parcelle numérotée ici 409.
Cette 'zone à surveiller', de grand intérêt archéologique, pose maintenant un très sérieux problème d'aménagement. Au regard de ce qui vient d'être dit, Chabeuil se prépare à cet endroit à un sinistre gâchis.
En effet, il y a là une parcelle municipale que la Commune de Chabeuil va concéder, sans précaution excessive à de très délicats opérateurs de téléphonie, pour qu'ils y établissent à leur goût et profit deux pylônes relais, afin que la 5G et d'autres réseaux puisse commodément se répandre sur les quartiers situés en contrebas. Première concession, premier pylône au bénéfice des opérateurs SFR et Bouygues, le tout voté à l'unanimité au Conseil municipal de Chabeuil du 28 septembre dernier. A leur décharge, nos conseillers ne connaissaient pas notre affaire celto-ligure qui les eût empêché, à n'en pas douter, de voter leur unanime saccage. Pour dire le vrai, on se souvient que les mêmes conseillers sont arrivés là par surprise en 2022, tous autant qu'ils sont, dans la plus grande des précipitances du dégagisme électoral : ergo ils débarquent et ne connaissent pas la ville, ni ses paysages discrets, ni ses enjeux lourds, ni son histoire. Va donc pour les 3, 4 et 5G et leur pylône afférent dans la zone des cimetières, l'arrière pays chabeuillois, chez des ploucs isolé.e.s, trop peu nombreuses et breux pour moufter. Les débats du 28 septembre faisaient pitié à entendre (voir notre article intitulé Tintouin à Chabeuil) et l'adjoint en charge de l'urbanisme, Gérard Devaux, s'est chargé, avec son habituelle cuistrerie relâchée de nous la faire à l'envers : 'le pylône, on le verra pas du rond point de la fusée (fameuse entrée de ville). Et il sera peint en vert.' Soit : de l'enfumage. Par charité chrétienne, on taira surtout le nom de la conseillère d'opposition (Oui-Oui fait de la politique...) qui, rose de contentement courtisan, a tenu à féliciter le maire de Chabeuil au motif que l'opération va laisser 5000 € de recette à la Commune, au titre des loyers pylônards. Soit peanuts, on est bien d'accord. Personne en tous cas pour mentionner l'intérêt paysagers et écologique d'un quartier (bois du Château, Gontarde (refuge LPO d'importance) qui forme l'arrière pays très promeneur de Chabeuil. Et pas non plus le Groupe Trempil, de gauche et écolo, qui a voté le binz sans barguigner. Unanime, on vous dit.
Mais, comme si ce n'était pas suffisant, la Commune évoque maintenant un deuxième pylône-Devaux, pour faire la place à Free, autre bienfaiteur de l'humanité du même tonneau, à même vocation culturelle et philanthropique. Et sur la même parcelle celto-ligure, dans l'importante nécropole' que signalait Michel Rouveure. Dès lors que Free aura transmis son dossier, la délibération correspondante devrait venir au Conseil Municipal, peut-être dès le 28 mars prochain.
Avant de revenir à notre belle lettre archéologique, deux choses :
-un collectif d'habitants vient d'être crée, dont voici les coordonnées : [email protected]. Vous les trouverez sur FaceBook à : nuisances-antennes-Chabeuil où ils viennent d'éditer leur premier tract. Ce collectif regroupe des riverains du quartier ; ils ont été mis devant le fait accompli puisqu'ils ont appris l'installation future par la seule pose très récente d'un panneau obligatoire d'information mentionnant une 'déclaration préalable' [DP] de travaux ; ils protestent bien sûr du manque criant de concertation dans cette affaire et trouvent plutôt gonflé que la Commune brade sous leur nez leur cadre de vie en même temps que le patrimoine commun. Ils vont créer une association de sauvegarde et lancer une pétition. Rien non plus sur les nuisances éventuelles...Dès ce matin mardi 5 mars, les premiers habitants du lotissement de l'Orée du Bourg (que domine le site concerné) font crépiter les premiers mails de protestation, truffés de plans à faire peur...Sans compter un collectif de Mirabel-et-Blacons avec lequel ils sont maintenant en contact, soumis dans les mêmes conditions au même largage subreptice de leurs élus. La mobilisation prend forme.
-lundi 4 mars, dans l'après midi, coup de fil d'Alban Pano, maire de Chabeuil, à votre Bachass'Club favori où il défend véhémentement l'arrivée des opérateurs dans le secteur. Il proteste au passage de ce 'populisme' qui consiste à dénoncer l'inaction des élus en ces matières de déploiements d'antenne et renverse même l'argument de la nécessaire protection des chabeuillois : '...mais justement, je protège les chabeuillois qui ont besoin de réseau. Ces antennes répondent à une demande.' Monsieur le maire fait aussi grand cas de cette 'obligation de couverture du territoire' qui est faite aux opérateurs, à quoi il lui semble très difficile de s'opposer, pour une collectivité. Il enchaîne avec cette justification ultime : 'si ce n'est pas la Commune qui favorise le projet, sur une parcelle communale, les opérateurs vont se tourner vers les privés, ce qui sera pire.' Ce qu'Alban Pano appelle une protection 'a minima'. Quant à l'argument archéologique, il ne le connaît pas, mais semble considérer qu'il s'agit là d'un 'élément nouveau', qu'il pourrait prendre en compte comme tel.
Retour maintenant au passionnant topo archéologique de Michel Rouveure qui rapporte dans son développement une autre anecdote de fouilles, qui lui semble élargir très sensiblement la zone d'intérêt archéologique, à un espace bien plus vaste, toujours sur cette fameuse colline de la Gontarde. En effet, il rappelle un autre chantier : 'lorsque monsieur Costa creusa, il y a de nombreuses années, une fosse, chez lui, au Monestier [au surplomb du transfo, situé à droite en montant route de Combovin, face à la sortie de la passerelle nord], il trouva sans y porter plus d'attention, les mêmes indices archéologiques.' Ce qui amenait Michel Rouveure à conclure qu'au 'Monestier et dans les prairies environnantes, sous le cimetière catholique et près du cimetière protestant, sur ce plateau continuant celui des sépultures, se situe, soit la nécropole, soit de façon plus plausible, l'habitat lui-même. Ce serait-là l'antique 'Cabéolum' de la tradition'.
L'antique Cabéolum, ce n'est pas rien, tout de même. A tout le moins, il convient maintenant de vérifier ces hypothèses, de leur accorder quelque attention, de confirmer et réactualiser ces trouvailles, de les confronter bien sûr avec les progrès considérables de l'archéologie contemporaine. Pas sûr par exemple qu'on puisse encore dénommer 'celto-ligures' ces ancêtres des chabeuillois...Mais bon, ça vaut le coup d'interrompre, ou de repousser, les pelleteuses de nos affairés et trépidants téléphonistes. Pour ce faire, pour laisser à nos morts anciens le temps de se retourner dans leurs antiques sépultures, il faut maintenant alerter les services archéologiques de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (l'État) pour leur demander la protection qu'Alban Pano ne sait pas, pour l'heure, leur apporter. C'est à quoi va s'employer ces jours-ci le collectif dont on parlait plus haut.
La lettre de Michel Rouveure est en tout point remarquable, manifestant tout au long une hauteur de vue qui fait plaisir à lire, qu'il conclut en signalant tout le bénéfice qu'il y aurait pour Chabeuil à exploiter ses trouvailles archéologiques : 'le potentiel culturel et intellectuel ainsi que le dynamisme local pourront trouver un riche ferment pour le regain de vie chabeuilloise qui se fait jour depuis quelques années'. Sa formule de conclusion vaut par la qualité d'un civisme de très bon aloi, à méditer : veuillez agréer, monsieur le maire de Chabeuil et messieurs les conseillers municipaux, l'expression de mon plus complet dévouement, tant à Chabeuil DONT VOUS ÊTES LES MANDATAIRES (c'est moi qui souligne...) qu'à la science archéologique que j'espère ainsi servir de mon mieux'. La hauteur de vue, contre la hauteur d'antenne. On se prend à rêver...
claude meunier
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lilias42 · 30 days
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J'était super heureuse de trouver une autre artiste française qui aime fe3h, dommage que tu déteste autant Edelgard :(
Bonjour chère civis anonyme ! Bonne fête des travailleuses, des travailleurs et de la lutte pour leurs droits en ce 1er mai ! J'espère que vous avez pu aller en forêt pour trouver du muguet ! Il devrait être assez résistant pour que vous le gardiez toute l'année et si vous avez eu de la chance, vous avez dû voir les dernières jonquilles du printemps ! (si elles n'ont pas passé l'arme à gauche après le froid de mort qu'il y a eu ces derniers jours [ou alors, c'est ma punition pour habituer dans une ville qui ressemble à un frigo])
Pour votre question, c'est vrai que je n'aime pas du tout ce personnage ni ceux qui la soutiennent (comme Hubert, Doro ou J*ritza et ma BD en cours est un démontage en règle de Lonato) alors, pour éviter que les gens qui les apprécient ne tombe sur ce que je dessine ou écrit, je met toujours "ed*lg*rd crit" et "anti ed*lg*rd" pour bien prévenir les gens, et je triture le nom de ce personnage polémique pour éviter que la recherche Tumblr n'envoie les gens sur mon blog (et je bloque à vue les stans les plus virulents sans aucune hésitation, ça aide, surtout que c'est leur discours qui me l'ont fait la détester autant). Si vous avez un blog, vous devriez bloqué ces tags afin d'être sûr de ne pas tomber sur du contenu trop critique ou alors, en créer un spécifiquement pour les bloquer. Comme ça, vous pourrez voir l'art que crée les artistes sans voir leur contenue qui pourrait faire polémique.
En plus, je poste des trucs sur elle tous les 36 du mois (même si le prochain dessin risque d'être une suite comique au dernier) et je dessine bien plus sur mes OC (en particulier mes Braves qui détesteraient Delagarde tous autant qu'ils sont) ou je poste des histoires centrées sur la famille Fraldarius qui est de loin mon élément préféré du jeu, j'adore Rodrigue et Félix ! Je met sur mon blog ce que je crée, et je crée ce qui me plait selon mes gouts et mes sensibilités, rien que toutes mes différentes fics sont complètement en opposition de la philosophie de ce personnage (rien que Clovis est une sorte de Delagarde qui s'assume et c'est un grand méchant sans contestation possible) alors, mes dessins sont dans la même veine. Ce serait comme rentrer dans une boulangerie et appelé le patron pour dire "y a pas assez de viande dans cette boulangerie ! Pourquoi vous faites pas du steak haché ?!". C'est juste pas ce qu'on fait dans cette maison.
Donc, j'espère que vous trouverez un autre artiste francophone plus en accord avec vos gouts car, on ne sera surement jamais d'accord sur ce personnage et tout ce qu'il représente.
Sur ce, de nouveau un très bon 1er mai à vous chère civis anonyme ! Si vous gardez un brin de muguet trouver le 1er mai toute l'année, ça porte chance alors, j'espère que vous en aurez !
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swedesinstockholm · 7 months
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29 septembre
j'arrive pas à croire que je suis toujours sur la plage. je me suis assise sur un rocher plat avec les fesses immergées en pensant à bruxelles qui est arrivée numéro un ex aequo avec sète dans mon sondage, mais hier dans le bus j'arrêtais pas de voir des panneaux pôle emploi sur la route et ça m'a un peu refroidie, même si la même chose m'attend à bruxelles, mais c'est moins dégueu, je sais pas. pendant que je pensais à bruxelles j'ai senti quelque chose me picorer le petit orteil et c'était une bébé crevette! une bébé crevette qui me montait sur le pied et qui m'a dit va à bruxelles lara. ok crevette. elle a pris son courage à deux pattes et elle a traversé mon pied gauche et elle est redescendue de l'autre côté, comme si je faisais partie du rocher. puis une deuxième crevette un peu plus grosse l'a suivie, elle a traversé un pied puis l'autre, je la sentais légèrement plus que l'autre. ça m'a fait rigoler et j'en revenais pas de ma chance d'être assise sur ce rocher avec le cul dans l'eau et une crevette qui me grimpe sur le pied, alors que ça devrait juste être un truc normal de la vie sur terre, qui fait partie de l'expérience terrestre, et oui ça l'est, mais c'est aussi un privilège.
parfois la mer s'arrête et puis elle reprend
j'ai vu sur ig que m. avait fait une attaque de panique et j'aurais aimé qu'elle puisse sentir des crevettes marcher sur son pied elle aussi, ou voir le banc de petits poissons scintillants qui nageaient à côté de moi.
30 septembre
j'étais censée être dans le train pour rentrer aujourd'hui et au lieu de ça je suis en train de rattraper mon mois d'août passé sur premiere pro en chaussettes, j'ai du attendre 17h30 pour aller à la plage parce qu'il faisait 33 degrés, j'ai passé l'après-midi en culotte et en brassière et j'ai enfin envoyé mes textes aux revues littéraires. grande satisfaction. ce matin j'ai pris le vélo et je suis partie au cap d'agde en suivant le chemin que j'avais pris à pied la dernière fois, sans encombres, je sais toujours en faire. j'ai aimé surtout la première partie qui traversait les petits chemins broussailleux de l'arrière-plage, c'était le seul endroit où y avait de la verdure. et le parc à côté d'aqualand mais bof. j'ai même roulé sur la route avec les voitures dans le centre et je me suis dit you go girl!! à voix haute, trop fière. j'ai attaché le vélo à une barrière sur le parking de la grande conque et je me suis promenée le long des falaises. le jour où loki a été piqué à la maison j'étais descendue sur la plage noire et j'étais remontée de l'autre côté en grimpant sur les rochers, il faisait gris et j'étais en tongs et les petits cailloux glissaient sous mes pas et je pensais à twilight 2 quand kristen stewart est triste à cause d'edward et qu'elle se met en danger inutilement en faisant des trucs dangereux pour noyer son chagrin.
3 octobre
sur les marches du poste de secours comme marissa cooper pour mon dernier journal sur la plage, est-ce que je vais me repasser les quatre saison de newport beach en rentrant à la maison? peut être. tout à l'heure en remontant du bord de l'eau pour aller vers le sable sec ça m'a fait un petit trou dans le coeur de me dire que j'y redescendrais plus avant... trop longtemps. mais la solitude commence à me peser et surtout jean luc est de retour et hier soir j'ai du fuir à l'appart de c. à minuit et demi, j'ai même pas mis l'électricité je me suis éclairée au téléphone comme une voleuse et j'ai dormi à même le dessus de lit, sans enlever les coussins dessous. j'en peux plus de mes problèmes de sommeil. et puis je suis contente de me construire mon automne-hiver petit à petit, hier soir j'ai reçu un mail du feff pour me dire qu'ils adoraient mon film et que je pourrai dormir à heima et j'ai passé une heure à regarder le prix des vols pour reykjavik devant l'amour est dans le pré, est-ce que c'est raisonnable? non mais tant pis.
tout à l'heure en marchant sur la plage j'ai vu une fille qui devait avoir mon âge, jolie et fine et longue, elle était assise sur sa serviette et elle regardait ses enfants jouer dans l'eau avec leur père et je me suis dit: j'ai pas d'âge. j'ai pas d'âge, j'ai pas de présent, j'ai pas 32 ans.
4 octobre
à paris sur le quai du canal st. martin, je viens de manger un croissant portugais avec de la crème à deux euros soixante et je suis allée voir l'expo sur tove jansson dans une espèce de halle recouverte de moquette aux couleurs criardes un peu louche. mon moment préféré c'est quand je suis sortie dans la petite impasse pavée et que j'ai traversé un shooting de mode avec ma valise en me frayant un passage à travers les quinze mille personnes qui regardaient/assistaient et j'en avais rien à foutre et ça me faisait rigoler parce que ce matin encore j'étais chez denise la voisine qui buvait le café en robe de chambre à l'aube dans son petit appartement puis dans la voiture toute pourrie de rené le voisin qui m'a amenée à la gare et je vis pour ce genre de contrastes. j'adore les contrastes. les contre-points. kontrapunkt comme disait jana à archa. passer d'un extrême à l'autre. être en décalage. en décalage voulu, évidemment. en opposition mais sans adversité. ma tenue est très kontrapunkt par exemple: chemise de nuit ancestrale + tshirt warrior records/sweat noir + adidas et chaussettes apparentes. mais j'aime bien m'adapter aussi. hier à midi je mangeais mes restes de courgettes devant les infos comme tous les autres vieux de la résidence et aujourd'hui j'ai mangé un sandwich à la rosette à 3 euros 90 sur un banc sous un arbre rue de la roquette avec des parisiens qui déjeunaient eux aussi d'un sandwich sur un banc.
ce matin avant de partir j'ai vu le mail de point de chute qui me disaient qu'ils avaient accepté mes textes, que je serais pas rémunérée, et que j'étais invitée à une lecture pour la soirée de lancement à la librairie exc le 15 décembre. y a deux mois exactement c'était mon souhait le plus cher, mais là après le livre de christophe hanna qui m'a un peu désillusionnée et le prix des vols pour l'islande et ma lecture au rainbow center non rémunérée et ma performance à la konschthal avec c. non rémunérée, je sais pas comment je peux continuer comme ça. trop de frais. trop de travail gratuit. j'ai passé des semaines à travailler sur ces textes. évidemment que je le fais pas pour l'argent, ça n'aurait aucun sens, mais je peux pas être poète/artiste sans travail pour payer les frais liés à mon travail non rémunéré.
ce matin dans le train pour paris je me creusais la cervelle pour trouver un moyen de gagner de l'argent de manière pas trop chiante, mais à part faire le tour des wagons de première pour demander si quelqu'un voulait bien devenir mon/ma mécène, j'ai pas trouvé. ça me semblait la solution la plus viable en tout cas. aussi, au bout d'une heure à peu près je me suis rendu compte que le mec assis à côté de moi me faisait de l'effet, un peu, lorsqu'il était appuyé de mon côté et que moi je penchais du sien. il était grand avec les cheveux un peu longs il portait des lunettes et il écoutait une interview de mélenchon sur thinkerview en tapant du code. peut être qu'il gagnait beaucoup d'argent et que j'aurais du lui demander à lui. il avait un sticker de baleine sur son macbook. j'étais à deux doigts de lui demander s'il habitait à paris et si je pouvais venir dormir chez lui le 15 décembre.
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mmepastel · 8 months
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Coup de cœur pour un parfum ! Ça faisait longtemps !
J’ai commandé quelques échantillons généreux sur la boutique de la maison Jardins d’écrivains (ô surprise, ça m’attirait !), et dans cette maison de parfumerie fondée par Anaïs Biguine, la branche qui m’intéressait davantage était celle nommée Chapel Factory, pour son côté mystique et l’échantillon de L’eau d’épine que j’avais pu sentir grâce à la box de Au Parfum (et qui est vraiment original et beau). Je trouve cette marque extrêmement cohérente et attirante : une sorte de recherche autour de l’ingrédient phare et central, l’encens. Que j’ai toujours aimé. Il se décline ici en plusieurs fragrances originales et assez radicales. La maison propose des bougies, des compositions à brûler, comme pour une cérémonie sacrée mystérieuse.
Ermit Coat est le plus osé : il sent la fumée, le brûlé, il est austère comme il se doit, et vieillit bien sûr ma main. Il évoque vaguement Serge Noire de Lutens que j’ai tant aimé avant qu’il ne devienne un parfum inabordable, mais il n’en a pas la richesse.
Heresy est très intéressant, avec des notes poivrées, et un soupçon de vétiver.
Baptisma est plus souriant, avec pourtant trop de verveine et un côté un peu synthétique qui m’a déplu.
J’ai été très séduite par Pura Lux, sans doute grâce au jasmin et au musc, je l’ai en effet trouvé lumineux, assez addictif sur mon biceps droit.
Mais le coup de foudre, je l’ai eu sur mon dernier essai, biceps gauche, le dernier né de la marque : Oud Pagode. Les ingrédients sont notés ci-dessus. Ceux que je sens réellement sont le thé noir, la poudre de riz, le musc et la fumée. Je sens bien du bois, mais que ce soit de l’oud ou du bois de cachemire, je veux bien le croire, sans les identifier. En tous cas, ce que j’aime, c’est que cet oud, normalement associé en parfumerie à de l’opulence orientale est ici subtil et tiré vers le zen : il est doux comme une caresse, accompagné de notes qui le situent en parfait équilibre entre amertume (celle du thé) et sucre (le riz ? Le bois ?), honnêtement je ne sais pas ce qui en fait la magie, mais c’est un parfum complètement addictif, qui a même quelque chose de régressif pour moi, comme si il me rappelait quelque chose de l’enfance, quelque chose d’évident, de déjà su. Un haïku ? Ce serait facile comme image ; et pourtant, il y a un peu de ça, comme une fausse simplicité, ce n’est pas un parfum qui déploie des milliards de facettes, il est assez linéaire, mais il active en mon cerveau les bonnes touches. J’ai juste envie de plonger mon nez dedans et de me rouler en boule dans des draps blancs, dans un silence peut-être juste troublé par une cloche lointaine. Je ne sais pas si c’est un effet souhaitable, mais en ces temps perturbés, peut-on m’en vouloir de souhaiter la paix, au moins intérieure ?
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albad · 11 months
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ATTAC CONVOQUÉE PAR LA COMMISSION PARLEMENTAIRE SUR L'ULTRA GAUCHE
Alors que les violences d'extrême droite explosent en France, le gouvernement lançait avec le Rassemblement National, le 10 mai dernier, une commission d’enquête parlementaire sur les «groupuscules, auteurs de violences à l’occasion [des] manifestations».
Cette commission s'intéresse à «la structuration, le financement, les moyens et les modalités d’action» de ces groupes. Une chasse aux sorcières. D'ailleurs, les financements des lobbies écocidaires ou des groupuscules d'extrême droite ne sont jamais interrogés par le Parlement. Cette «enquête» porte sur la période qui va du 16 mars au 3 mai 2023. Donc entre l'usage du 49-3 et les diverses manifestations spontanées qui y ont répondu jusqu'au 1er mai particulièrement déterminé, en passant par la mobilisation de Saint-Soline.
Dans la continuité des menaces contre la Ligue des Droits de l'Homme et des dissolutions, il s'agit clairement d'intimider et de cibler les collectifs de gauche et écologistes. «Ces groupuscules entravent la liberté de manifester et attaquent nos forces de l’ordre jusqu’à tenter de les tuer», a accusé le député Macroniste Florent Boudié. La proposition a été soutenue et votée par l'extrême droite. Comme si les manifestant-es étaient responsable de la perte de liberté de manifester, et pas les hordes de forces répressives mobilisées pour le moindre rassemblement revendicatif.
Le député Macroniste nantais Mounir Belhamiti explique que cette commission sert à «comprendre l’organisation de ces groupuscules de casseurs, investiguer sur leurs sources de financement, leurs modes d’intervention, pour mieux combattre leurs atteintes à la vie quotidienne des citoyens et aux valeurs de la République». Il expliquait dans la presse : «À Nantes, plus qu’ailleurs probablement, nous savons les exactions de ces groupuscules violents». À entendre cet individu, on peut se demander de quels groupes violents il parle. De la police ? Des néo-nazis qui incendient la maison d'un maire près de Nantes ? Et quel est son objectif ? Une nouvelle vague de dissolutions ? Une répression groupée ?
La définition de «groupuscules d'ultra-gauche» est devenue extensible pour le régime. L'association Attac fait savoir qu'elle a «reçu ces derniers jours une convocation de l’Assemblée Nationale pour la date du 26 juin». Deux autres organisations engagées pour la justice sociale et climatique, Extinction Rebellion et Dernière rénovation, sont aussi convoquées.
La convocation d’Attac a finalement été repoussée au 18 juillet, les deux autres auront lieu à la date prévue. Pour rappel, «l'Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne» est une structure altermondialiste créée en 1998, dont les revendications sont modérées, à savoir taxer les flux financiers pour réguler la mondialisation à hauteur de 0,01%, comme l'avait préconisé l'économiste Tobin. De fieffés bolchéviques !
Attac est composée d'un conseil scientifique avec des agronomes, économistes, juristes, et a toujours dénoncé, à chaque grand sommet altermondialiste, les actions offensives. De son côté, Dernière Rénovation appelle à une «victoire politique sur la rénovation énergétique, via des actions de perturbation non-violentes.» De dangereux radicaux.
Si Attac est considéré comme un «groupuscule auteur de violences» par le gouvernement alors Contre Attaque est un média de turbo-méga-totale-gauche. Et on peut s'attendre à l'interdiction de centaines de collectifs anticapitalistes, d'associations écolos ou de syndicats… Après les menaces contre la Ligue des Droits de l'Homme et la police anti-terroriste envoyée contre des écologistes, plus rien ne semble impossible.
Ce gouvernement d'extrême droite franchit une à une toutes les étapes vers une dictature assumée, et démantèle les contre-pouvoirs à une vitesse vertigineuse. L'accusation «d'ultra-gauche» voire de «terrorisme» s'étend désormais à la gauche modérée, et bientôt à quiconque critiquera le pouvoir en place.
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Source : https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/attac-et-plusieurs-associations-dans-le-viseur-du-gouvernement-stop-a-la
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bonheurportatif · 10 months
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En juillet, j'ai quitté tumblr (3)
15 juillet J'ai reçu le Matricule des anges. J'ai mangé ma dernière glace avant au moins quatre jours. (J'ai scanné la mauvaise carte de fidélité et j'ai bloqué la caisse automatique.) J'ai envoyé un texte à une revue. J'ai croisé João. J'ai regardé le feu d'artifice à distance du reste la famille avec Cadette. Nous avons fait les bons choix d'itinéraire et de stationnement pour nous éviter la galère et nous avons remonté une marée humaine à contre-courant.
16 juillet J'ai commencé mon régime de purge. J'ai trouvé sur le blog d'Anne Savelli une liste de journaux en ligne. J'ai envoyé un message, sans envisager qu'il allait être public. J'ai lu Mains, fils, ciseaux, de Norbert Czarny. Anne Saveli m'a répondu.
17 juillet J'ai acheté mon premier ebook. (Le lecteur d'ebook gratuit que j'ai téléchargé interrompt la lecture par des incitations récurrentes et minutées à passer la version pro.) J'ai pris un café sur la plage avec ma chérie. J'ai continué mon régime œuf fromage biscottes. J'ai prêté ma carte d'accès à la déchetterie aux gars du chantier d'à côté (même s'ils ne sont plus censés œuvrer pour des travaux bruyants depuis la fin de la semaine dernière, par arrêté municipal). J'ai ajouté une nouvelle pièce à ma collection de lieu d'attente en pleine conscience : une aire de covoiturage (d'où j'ai actualisé le présent journal). J'ai glissé un livre très en retard dans la boîte à livres de la médiathèque fermée. Je suis allé me baigner avec les filles et ma chérie. J'ai regardé Ne croyez pas que je hurle, de Frank Beauvais, sans me souvenir si je l'avais déjà vu ou non.
18 juillet Une eau marron, terreuse, est sortie en crachotant des robinets de la maison. J'ai téléchargé un nouveau lecteur d'ebook, moins intrusif. J'ai retrouvé et relu une précédente tentative de journal, abandonnée. (Je n'ai rien fait de l'après-midi.) J'ai préparé l'examen de demain, dans un concert de gargouillements.
19 juillet Je me suis écœuré de la solution laxative. J'ai reçu un cadeau par la poste, et dans le cadeau, un cadeau. J'ai lâché le récit d'admission à l'épisode du doigt coupé. J'ai ajouté une nouvelle salle d'attente à ma collection. Puis une autre, nu avec charlotte. J'ai tout entendu des menus conflits de pause-déj du personnel infirmier. Une autre salle d'attente, perfusé. J'ai répété une fois, deux fois, trois fois mon nom, mon prénom, ma date de naissance, l'heure de mon dernier repas, la nature de mes selles. Je n'ai pas retenu un "outch" à la pause de la perfusion sur la main. Je me suis allongé sur le côté droit quand on m'a demandé de m'allonger sur le côté gauche. Je me suis endormi avant même le début de mon premier film de fesse. J'ai adoré mon réveil en salle de réveil, comme tiré d'un profond sommeil. Le croissant, l'éclair au chocolat et le pain beurré du goûter m'ont paru délicieux.
20 juillet Je me suis acquitté d'un dernier article avant suspension temporaire d'activité. J'ai salué Walid, Frédérique, Marc, Marie. Le distributeur de café était hors-service. J'ai attendu Viki et Pier. Je me suis trompé de jour pour la réunion. J'ai discuté avec Isabelle. Les voisins ont fait nettoyer leur toiture avec un produit qui puait la javel. J'ai cuisiné des poivrons au basilic thaï. J'ai lu, relu, réécrit un texte pour une revue. J'ai cuisiné une ratatouille à ma façon. J'ai lu La Couleur des choses de Martin Panchaud. À quelques rues de la maison, une mauvaise fanfare a martelé toute la soirée Les yeux d'Émilie de Joe Dassin.
21 juillet À force d'arpenter les rayons, j'ai retrouvé le titre du livre que j'étais venu chercher à la bibliothèque, que je n'avais pas noté, et qui m'échappait. J'ai renoncé à courir pour attraper le train, je n'étais pas chaussé pour. J'ai envoyé mon texte à la revue. Je me suis goinfré de biscottes. J'ai replongé dans la guimauve. J'ai cuisiné trop tôt (ou les filles sont revenues de leurs courses trop tard.) Nous avons regardé Viridiana, de Luis Buñuel. Mon agenda affiche "aucun événement au cours des 2 prochaines semaines" pour la première fois cette année.
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alexar60 · 2 years
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les miettes
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-          Avez-vous déjà tenu des miettes de pain dans votre main et attendu qu’un oiseau vienne pour les picorer ? Quel étrange sensation que de sentir ses pattes sur votre doigt, de sentir qu’il est effrayé mais il vous fait confiance quand même. Il regarde à gauche puis à droite et après, son bec récupère les miettes une par une.
Roger écoutait sans broncher. Le vieil homme était à genoux, le tissu de son pantalon se remplissait de boue. Derrière lui, un officier allemand attendait tranquillement. Une tête de mort ornait sa casquette. Il observa la nuque du vieillard, puis tourna les yeux vers un autre officier. Ce dernier fit un signe de la tête. Roger ferma les yeux lorsque la balle éclata le crâne du vieil homme. Il tomba dans un trou.
-          Voilà, vous aviez raison ! C’était un juif, annonça l’officier nazi. Maintenant vous n’avez plus qu’à l’enterrer et sa maison est à vous.
Les deux soldats abandonnèrent Roger au milieu du parc. Il restait comme un con avec sa pelle. Dès lors, il prit son temps à recouvrir le corps encore chaud du pauvre homme. La terre mangea l’homme après plusieurs heures. Puis exténué, Roger, retourna chez lui annoncer à sa femme qu’ils étaient propriétaire de la villa de leur rêve.
Le couple emménagea le lendemain. Simone s’empressa de nettoyer les chambres, le salon et la cuisine. Elle remarqua sur la table, un bol de café, quelques miettes de pain. De plus, la casserole ayant chauffé l’eau restait sur la gazinière. Elle fit quelques rangements, apprécia les richesses récupérées, l’argenterie, quelques tableaux qu’ils pourront vendre et de beaux meubles anciens.
Les journées passèrent. En tant que bon patriote, Robert entra dans l’administration géré par Vichy. Il était devenu respecté, toutefois craint d’avoir progressé aussi facilement dans l’échelon social. Pour les uns, il était un exemple, pour les autres, un sale traitre. Peu après le travail, il rejoignit Simone qui se montrait inquiète.
-          Le soir, je nettoie la cuisine. Pourtant, tous les matins quand je prépare ton petit-déjeuner, je découvre que ça sent le café et il y a des miettes de pain sur la table. Comme si quelqu’un venait ici très tôt.
-          Tu dois te tromper, assura Robert.
Cependant, il décida de vérifier. Le lendemain, il se leva vers cinq heures. Il descendit dans la cuisine et ne constata rien de particulier. La table était propre. Il partit pisser. Mais quand il revint, ses narines s’imprégnèrent d’une étrange odeur de café. De même, il découvrit sur la table un petit tas de miettes. Un peu surpris, il essuya la table et attendit que Simone descendisse. A son arrivée, il préféra se taire.
Les jours passèrent, et chaque matin, Simone ou Robert découvraient des miettes de pain sur la table. Ils décidèrent de changer de table. Cela ne changea rien car les miettes apparurent sur la nouvelle table. Simone ne s’en inquiéta pas plus. Par contre, Robert gardait les dernières phrases du vieil homme en tête. Un après-midi, alors qu’il avait fini plus tôt, il profita sur soleil en se promenant dans un parc. Il s’assit sur un banc et lut un journal.  Peu après, il remarqua un tas de miettes sur le bord du banc. Dès lors, il empoigna les miettes de pain et les regarda. Il repensa au vieux juif assassiné. Soudain, un moineau se posa sur le bout de ses doigts. Roger ne s’apeura pas. Il laissa l’animal chanter, ses serres chatouillaient ses phalanges. Puis son bec picora un par un les petits morceaux de pain. Robert se sentit ému. Il pleura presque mais retint ses larmes. L’oiseau mangeait, s’arrêtait pour observer autour de lui, puis chantait avant de remanger.
Lorsque le paquet de miettes fut englouti, le moineau s’envola, apportant un sourire aux lèvres de Robert. Il se leva sans finir son journal et traversa le parc. A peine le portail franchi, qu’une voiture s’arrêta. Deux hommes en chemise et marcel descendirent pour agripper Roger. Sans comprendre ce qu’il se passait, il se retrouvait assis sur la banquette arrière entre les ravisseurs. L’un d’eux posa un bandeau sur les yeux de Roger. On l’emmena sans explication.
Après une heure, la voiture s’arrêta. Les portières claquèrent, on tira Roger hors de la bagnole. Il marcha, poussé par quelques mains puissantes. Puis une voix intervint avant de lui enlever le bandeau. Il était au milieu d’un bois comparable à celui dans lequel fut abattu le juif. Il regarda les quatre hommes. L’un d’eux portait une pelle. En voyant le trou, il comprit ce qui allait se passer.
Ses dernières pensées furent pour le vieillard, ses dernières phrases et pour l’oiseau qui venait de manger des miettes dans la main. La dernière chose qu’il entendit fut un bruit de révolver. La résistance avait fait de lui un exemple. Son corps ne sera retrouvé qu’après la guerre.
Lorsque je découvris l’histoire de ma maison récemment achetée, je trouvais qu’elle avait une belle légende. Le lendemain de mon emménagement, je dormis comme un loir. Je descendis les escaliers, j’entrais dans la cuisine lorsque je remarquais tout à coup, un fort parfum de café. Repensant à cette histoire, je regardais la table. C’était ma table, celle que j’avais achetée dix ans plus tôt. Eh bien, je suis resté pantois, quand je vis dessus un tas de miettes. J’ai, à ce moment, compris que ma maison était hantée.
Alex@r60 – juillet 2022
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jonnybigoud68 · 1 year
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LE SORT S'ACHARNE....
Comme si je n'avais pas assez subit ces derniers temps, voilà que je me retrouve à la maison après m'être littéralement exploser le majeur gauche ( bien sûr je suis gaucher) avec une masse de 5 kilos au boulot, le seul endroit où j'arrive a oublier les reste est le boulot et la être a la maison me refait tout remonter a la surface comme une bombe, la solitude me pèse et ne plus avoir ces personnes dans ma vie dans ces moments est compliqué, même si ma famille essaie d'être présent pour m'aider au mieux.
Ces derniers temps, j'essaie de retrouver une certaine positivité que je n'avais plus depuis longtemps, je prends exemple sur certains ou certaines personnes que je suis ici , même si je ne leur envoie pas forcément de message je me dis qu'un petit like suffit et que le fait d'être un peu présent en les suivant du mieux que je peux ça leur plait autant qu'à moi.
Bon passez tous une bonne journée, je reviendrai sûrement pour parler et partager l'évolution de ce mois d'arrêt qui va être compliqué à gérer.
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homomenhommes · 1 month
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 152
Le WE de test pour Ed comme centre possible de gang bang est arrivé. Comme il a dit à ses parents (qui n'en n'on strictement rien à foutre) qu'il passe le WE chez un copain, je l'embarque dès le vendredi soir au grand dam de son frère qui va passer son WE tout seul avec le personnel.
Quand j'arrive chez lui, j'ai à peine sonné que la porte s'ouvre et qu'il saute dans la voiture avec son petit sac (juste quelques affaires de toilettes et un slip de rechange pour le retour).
Durant tout le trajet, je dois de refreiner. Il veut me sucer alors que je conduits et c'est dangereux hors des autoroutes. Arrivée à la maison, nous sommes accueillis par Samir et Ammed, Marc n'est pas encore rentré. Je l'emmène direction le sous sol. Mises à poil, et je vérifie l'état de sa pilosité. Pour le gang bang, je sais que ce que préfère mes clients ce sont des physiques juvéniles. Pendant une bonne heure, j'épile chaque recoin de sa peau susceptible d'abriter un poil. De la cire à la pince à épiler, il retrouve une peau de bébé. Hors la taille de son sexe qui nous prouve que c'est un garçon pubère, il a physiquement tout d'un jeune. Quand il se voit dans la glace, il n'en revient pas. Il me dit ressembler à son petit frère avant que les hormones le travaillent.
Je lui passe une huile sur tout le corps pour apaiser sa peau et lui sort un jock petite taille pour emprisonner son sexe. J'en profite pour moi aussi me mettre à jour. Epilation sous les bras, rasage de mes couilles et entretien de la bande de poil d'un centimètre de large qui part de ma bite à mon nombril. Cela fait j'opte pour un jock à lacets qui met bien en valeur mon paquet. Nous enfilons un peignoir sans le fermer et remontons au salon.
Je parle un peu avec lui du gang bang. Il sait ce que c'est pour avoir été voir des films sur internet. Je tiens toutefois à lui expliquer la réalité (quand même différente des films scénarisés). Il m'assure que côté cul, son anneau est devenu bien souple après les assauts répétés de mes clients. Quand je m'inquiète de sa capacité à serrer, il m'assure que ses exercices de musculation anale sur crayon de bois donne ses fruits et qu'il n'y a pas de fuite de ce coté là. Il arrive devant moi, se tourne et penché en avant, ses deux mains écartant ses fesses, il me montre son trou. Il s'est un peu ovalisé depuis que je l'ai dépucelé, mais personne ne saurait dire en le voyant qu'il prend autant et aussi gros !
Je passe mon pouce dessus, sa peau est bien lisse autour. Je le mouille de ma salive et le repose juste au centre. J'appuie et malgré la force que j'y mets, je n'arrive pas à le faire entrer. Ed ricane en me disant que la démonstration était faite. Je n'ai pas dit mon dernier mot. Mon pouce droit toujours sur sa rondelle, je lui envoie une bonne claque sur sa fesse gauche. Surpris, il se détend et je lui enfonce direct mon pouce. Il gueule, non de douleur mais vexé par le stratagème. Il se reprend vite et emprisonne mon doigt. Je me lève et soulève ce poids plume pour le coucher sur le canapé (mon pouce toujours en lui). Comme je bande je glisse ma queue hors de la poche du jock et le surplombant lui ordonne de la sucer. Il avale mes 20cm avec une aisance presque vexatoire. Je me venge en lui pilonnant bien le fond de sa gorge histoire de faire tomber sa voix d'un demi ton ! Je suis récompensé par quelques " Argh " qui m'indiquent sa saturation. Je vais pour l'enculer, après tout il m'a trop excité. Ammed de passage me tend kpote et gel. Je le remercie non sans noter qu'il bande sous le cuir de son shorty de service. Je me couvre, l'enduit de gel ainsi que le trou d'Ed enfin libéré de mon pouce. Debout devant le canapé, ses chevilles dans mes mains, je soulève le cul d'Ed jusqu'à ma bite. Problème ! Cette dernière bien excitée pointe vers le plafond alors que le trou à piner est dessous. J'appelle Ammed et quand il est là lui explique le problème et lui demande de bien vouloir diriger mon sexe vers m'anus d'Ed. Il pousse ma bite vers le bas et dès qu'il positionne mon gland devant le trou d'Ed, je lève les bras et encule ce ptit con. Ammed s'éclipse et je lâche les chevilles d'Ed pour empoigner ses cuisses. Ed est en appui sur sa nuque et sa bite pend au dessus de sa tête. Il serait mieux monté qu'il arriverait à se sucer lui-même. Je pense que ce doit être possible avec Ric, faudra que j'essaye ! par contre Jimmy posera le même problème qu'Ed avec ses 14cm maxi !
Je prends plaisir à enculer Ed, ça faisait un moment que je n'avais profité de son cul laissant la priorité à mes clients. Je me penche pose ma bouche sur la sienne et lui donne ma langue à téter. Ça m'excite aussi d me faire sucer la langue comme si c'était un carambar. Je ne cesse pour autant de limer son trou. Effectivement, malgré ses passes avec mes clients TTBM, son anus est resté bien élastique et épouse bien le diamètre du mien. J'ai tellement de plaisir à l'enculer que je jute dans ma kpote. Ed suit alors que j'expulse mes derniers millilitres de sperme, nous salopant nos abdos. C'est le moment que choisit Marc pour entrer. Il vient me rouler une pelle. Je lui dis qu'Ed est à lui s'il le veut. Ce dernier gueule qu'il vient de jouir ! Sous entendu j'attendrais bien un petit moment avant de remettre ça. Chose à ne pas dire. Je l'informe que dans un gang bang, ce n'est pas parce qu'il viendra de se vider que ce sera terminé. C'est plutôt quand les couilles des clients seront vides. Je défaits le pantalon de Marc et en sort une bite bandée. Rapidement, je la kpote. Pas besoin de gel avec la " préparation " que je viens de faire. Malgré les protestations d'Ed ;(il ne fait pas le poids devant moi, encore moins devant nous deux), Marc l'encule. Ses 22cm font merveille et ce petit salaud ne tarde pas à couiner de nouveau. Pendant qu'il l'encule, je dévêts Marc. La veste déposée, je défais un a un les boutons de sa chemise. Pour le pantalon et slip, cela demande un peu plus d'acrobatie. Mais une fois libéré de ses entraves, il soulève Ed sans déculer et l'emporte sur la table haute, il est plus confortable ainsi pour le limer. Comme il se sent près à juter, il appelle Samir. Le temps que ce dernier arrive, il explose au fond du cul d'Ed et continue à le limer jusqu'à sentir un début de ramollissement. Il sort et ordonne à Ed de rester en place. Samir, arrivé entre temps se voit intimer l'ordre de baiser ce cul doublement préparé. Sans poser de question, Samir descend son shorty en cuir et monte sur la table. Un genou de chaque coté de la tête d'Ed, il se fait sucer jusqu'à bander correctement. Je lui tends alors une kpote qu'il enfile avant de descendre et d'enculer Ed. Avant que ce dernier ne proteste, je lui rappelle les raisons de sa présence ici ce WE, en l'occurrence la vérification qu'il est capable de soutenir le rythme d'un gang bang. D'après Samir à qui je demande ses impressions, le cul de notre salope s'est refermé et colle bien à ses dimensions (19,5 x 6). Ammed est arrivé attiré par le bruit et sans faire d'esclandres s'est collé au dos de son mec, les bras passés sous ses aisselles pour se tenir à lui tout en lui embrassant le cou. Samir s'est bien déchaîné dans le cul d'Ed mais a préféré lui éclabousser le ventre de son jus plutôt que de gicler dans sa kpote. Belle production de sperme ! Ammed doit bien en profiter !
Ammed nous prévient alors que le diner est prêt. Pour aller vite, je vais chercher un de mes plugs d'exercice et kpoté l'enfonce dans le trou d'Ed.
Après dîner, je discute un peu avec Ed pendant que Marc bosse à son bureau.
Il me dit que chez lui, ses parents n'ont rien remarqué. Le peu de temps qu'ils passent avec leurs fils ne les aide pas de toute façon. La seule chose qu'il l'embête un peu c'est que son ptit frère refuse de faire autre chose que de le branler à la main. Il lui a dit qu'il n'y a que moi qu'il veut sucer et que ce sera moi qui lui prendrais sa virginité. Cela ne le gène pas que ce soit moi, juste qu'il aimerait bien profiter de sa bouche et de son cul maintenant. Se branler entre les rendez vous que je lui organise, ça lui prend la tête. Il se fait câlin au creux de mes bras et me demande, implorant, de lui trouver des rendez-vous trois fois par semaine. Vu son organisation et celle de ses parents, il pourrait être libre en plus des mercredis PM et parfois le WE, les lundi soir et vendredi soir. Le seul bémol serait que je devrais m'occuper de son ptit frère pendant ce temps là, c'est le seul moyen qu'il a trouvé pour être couvert.
Je réfléchis, multiplier par trois la disponibilité d'Ed ne posera pas de problème question clientèle, par contre suis-je prêt à " jouer " au baby-sitter de son frère, connaissant le zèbre que c'est, il ne faudra pas trois soir avant qu'il n'ait obtenu de moi ce qu'il désire !! J'en parlerai à Marc.
A l'heure de se coucher nous prenons Ed dans notre grand lit. Il s'y fera enculer de nouveau par Marc avant de s'endormir.
Samedi Matin
Réveil tardif, petit déjeuner qui traine en longueur, je bulle avec Ed devant l'écran de TV à zapper sur les chaines musicales.
Marc qui s'était absenté revient avec un carton qui nous intrigue. En fait, il à été chercher des poches d'aliments à digestibilité totale pour faciliter la mise à disposition permanente d'Ed pendant les deux jours. Il en " profite " dès le midi, pas franchement enthousiaste mais résigné. Si cela lui ouvre les portes du gang bang, il est prêt à quelques sacrifices ! Xavier débarque au moment du café et nous explique qu'il a casé Laure, sa femme, chez sa mère (à elle) pour le WE et que si nous le voulons bien il peut donc rester jusqu'au dimanche soir. Après un coup d'oeil à Marc, je lui dis que nous acceptons. Il me glisse alors à l'oreille qu'ils ont trouvé quoi m'offrir mais que je ne l'aurais que lors de mon prochain passage chez eux. Il m'intrigue, je sais qu'ils ne sont pas dans le besoin mais je ne sais pas à quel point, j'en toucherais deux mots à DGSE, il devrait être capable de savoir cela. En attendant j'essaye quelques instants de lui tirer les vers du nez sans résultats.
Igor et ses fils ne nous rejoindrons qu'en fin d'après midi et Eric en début de soirée après ses cours de moto.
Marc est appelé par son bureau et voilà qu'il va être obligé de taffer pendant le WE ! Heureusement il peut le faire de la maison, mais quand même !! Petite discussion entre nous, mais rapide, de nous deux c'est le seul à avoir un emploi " normal ", de plus il aime son travail et ne se voit pas vivre à mes crochets et de mes expédients ! J'embarque alors Ed et Xavier au donjon. Jimmy nous y rejoint avec comme argument que comme binôme d'Ed, il doit tout subir pareil. Evidement Ed est d'accord, ils commencent à développer une belle complicité le ptit beur et le ptit bourge.
Du coup aidé de Xavier, je les douche. Nous leur faisons subir un lavement avant de les installer cote à cote dans les slings.
Ils y passent une bonne demi-heure à nous sucer. Jimmy est le premier à réussir à prendre les 26cm de Xavier entier. Ed lui n'arrivera qu'à en avaler 23, il lui reste le WE pour y arriver. Je prépare le cul d4ed pendant que Xavier se charge de Jimmy. Grâce à sa souplesse anale, il passe des doigts de Xavier à la selle spéciale (celle équipé d'un gode en son centre). Ed la tête basculée en arrière peut voir son copain entamer l'étape supérieure. Ça le motive et je sens sa rondelle s'ouvrir plus facilement sous mes doigts.
Jimmy à commencé sa promenade à " cheval " avec un raisonnable gode de 23 x 5,5. Xavier à ses coté, graisse régulièrement l'engin quand il décule . Ed, impatient me demande d'y aller. Je retire mes doigts de son fondement et nous les rejoignons. Ed réclame son tour. Jimmy beau joueur lui cède la place. Changement de kpote, graissage du gode et du cul receveur. Ed prend appui sur les étriers et pose doucement sa rondelle sur le gland. Tous les trois, nous matons son anus se déplisser et s'ouvrir puis, lentement avaler le plastique rose. Les cuisses d'Ed sont tendues par l'effort mais sa longue pratique de l'équitation à rendu leurs muscles très résistants. Quelques instants plus tard, ses fesses s'écrasent sur le cuir de la selle. nous sommes comme au spectacle, Ed nous fait toute la panoplie des allures équines, le pas, le temps que son anus s'habitue à l'intrus qui l'écartèle puis le trot une fois cela fait. Quand vient le galop, je le calme avant qu'il ne jute. Jimmy demande que l'on change le gode.
Pendant que Xavier fait descendre Ed, je vais chercher la taille au dessus : un gode en plastic noir de 26cm par 6 de diamètre. Nous l'installons et Jimmy se rue dessus.
Juste le temps de kpoter ce nouvel engin et de le graisser un minimum qu'il s'assoit dessus. L'élasticité incroyable de ses tissus entre en action et dès le premier mouvement son trou avale la totalité du jouet. Xavier, pourtant utilisateur de Jimmy est toujours étonné d'autant de facilité. Ed lui est admiratif et aimerait bien être pareil ! Jimmy saute quelques instants sur le nouveau pal avant de céder sa place. Ed le remplace plus circonspect. Même position que tout à l'heure, je prépare le flacon de poppers au cas où. Le gode ayant un diamètre progressif (gland à 5cm, milieu et base à 6) la première partie entre sans problème. Comme je ne tiens pas à ce qu'Ed s'abime en essayant d'imiter Jimmy, je lui passe le poppers sous le nez. Effets immédiats, il chauffe de partout et s'enfonce alors rapidement la deuxième moitié du gode dans le cul. Un deuxième passage de poppers et il s'active sur le pal noir.
Pendant ce temps là, à nos pieds, Jimmy alternait les deux " biberons " à sa disposition (nos bites à Xavier et moi). De sa propre initiative et parce qu'il en mourait d'envie, il a kpoté Xavier avant de lui tendre son cul. Comme je surveillais Ed pour qu'il ne s'abime pas la rondelle, Xavier n'a pa tenu devant l'appel des fesses de Jimmy que ce dernier maintenait ouvertes de ses deux mains. Il faut dire que le trou palpitant en train de se rétrécir était à lui seul un appel au viol ! Xavier a plongé dedans ses 26cm raides et chauds. Gémissement de Jimmy exprimant son plaisir d'être monté à la hussard. Ed très excité par la situation de son binôme est vite descendu de la selle et m'a kpoté en un tour de main avant d'adopter la même position que Jimmy. Epaule contre épaule avec Xavier, j'ai embroché Ed. entrée facile, mes 5cm de diamètre n'ayant aucun mal à se faufiler dan un trou préparé à 6. mais les efforts de contraction d'Ed ont vite portés leurs fruits et je me suis trouvé normalement serré.
Par tropisme nos deux petits enculés se sont rapprochés et roulés des pelles pendant que nous travaillions leurs anneaux. Echange de cul (après changement de kpote), Ed prend plaisir à son tour à avoir le trou écartelé par les 26 x 6 de Xavier pendant que Jimmy s'adapte à ma " petite "bite (20 x 5 !).
Xavier et moi sommes les premiers à juter. Le travail de leurs culs ayant vaincu nos résistances. Aussitôt retirés, Ed et Jimmy se sont mis en 69 quelques minutes le temps de monter à l'éjaculation qu'ils ont dirigés su leurs ventre respectif.
Après une bonne douche, j'ai équipé nos deux futurs centres de gang bang de plugs adaptés (15cm de long, diamètre 4cm et étranglement 5mm).
Nous traversions la cour que la voiture d'Igor entrait. Sur le perron Marc nous attendait tous.
JARDINIER
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en calçon long
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marie-swriting · 1 year
Text
À La Maison À Nouveau - Bucky Barnes
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Marvel Masterlist
Résumé : Ton mari, Bucky, est appelé pour aller à la guerre, laissant votre fils, Michael, et toi derrière lui, mais il te fait la promesse de te retrouver à nouveau. Cependant, Bucky était loin de s'imaginer que "à nouveau" signifiait "soixante-quatorze ans".
Warnings : commence dans les années 40, angst, mort de personnage, mention des traumatismes de Bucky, perte d'une père, mention de la guerre, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.8k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : We'll Meet Again par Vera Lynn
Ton dos collé au torse de Bucky, vous êtes installés sur votre canapé. Tu tiens sa main gauche contre ta poitrine, tu caresses doucement l’anneau sur son annulaire et parfois Bucky amène vos mains à sa bouche pour embrasser la tienne. De son autre main, il tient Le Hobbit pendant qu’il lit à voix haute. Comme souvent, quand votre enfant Michael âgé d’un an fait sa sieste, vous profitez de ce moment de silence pour vous allonger et lire. Même s’il vous arrive de changer de roman, vous relisez très souvent l'œuvre de Tolkien. Bucky est celui qui te l’a fait connaître donc c’est un peu devenu votre livre. Bucky continue de lire, te berçant délicatement avec sa voix, comme à son habitude. Une légère brise venant de la fenêtre ouverte du salon arrive jusqu’à vous pour chasser la chaleur de l’été. Bucky est au milieu d’une phrase quand vous entendez frapper à la porte. Il marque la page avant de refermer le livre et tu l’informes que tu vas ouvrir. Tu quittes les bras de Bucky, embrasses rapidement ses lèvres et te diriges vers la porte. En l’ouvrant, tu découvres un homme vêtu d’une tenue de l’armée. Tu comprends en un instant quelle nouvelle il va annoncer.
-Mes hommages, Madame Barnes, te salue-t-il en faisant un signe de tête, est-ce que le Sergent James Buchanan Barnes est ici ?
-Oui, il est là, informes-tu. Buck, peux-tu venir, s’il te plait, chéri ? appelles-tu ton mari.
Tu entends Bucky poser le livre sur le canapé et marcher vers toi. Quand il arrive, tu te décales pour qu’il puisse être face à l’homme. En remarquant que c’est un homme de l’armée, Bucky fait tout de suite le salut militaire avant d’écouter les informations. Tu regardes l’interaction, même si tu as l’impression de ne plus être là mentalement. La conversation n’arrive pas clairement à tes oreilles, à l'exception d’une phrase “vous partez demain matin.”. Les derniers mots continuent de résonner dans ta tête en réalisant que dans quelques heures, Bucky ne sera plus à vos côtés, toi et votre fils, jusqu’à un jour indéterminé - s’il revient à la maison en sécurité. Quand tu vois Bucky faire le salut militaire à nouveau, tu dis rapidement au revoir au commandant alors que Bucky referme la porte. Une fois de nouveau seuls, un long silence pesant vous fait face. Bucky analyse ton visage, tentant de comprendre tes pensées qui fusent à mille à l’heure. Il s’apprête à te dire quelque chose quand les pleurs de Michael te sortent de ta transe. 
-Je vais aller voir ce qu’il a. Tu devrais aller te préparer, tu dois aller retrouver Steve dans peu de temps.
-Hey, mon coeur, dit-il d’une voix douce en prenant ta main, tu sais que tout ira bien pour moi, hein ?
-Je n’en doute pas, souris-tu en caressant sa joue gauche et embrassant la droite. 
Tu te sépares de lui et montes retrouver ton fils. Tu vois qu’il pleure car il a perdu son doudou, tu prends Michael dans tes bras avant de récupérer son ours en peluche et de le lui rendre tout en essayant de le calmer. En le berçant doucement, tu poses tes yeux sur son visage et détailles ses traits si proches de ceux de Bucky et tu sens des larmes monter à tes yeux, malgré toi. Tu savais que ce n’était qu’une question de temps avant que Bucky ne soit appelé à la guerre, tu espérais juste avoir un peu plus de temps avant son départ. Tu retiens tes larmes, ne voulant pas que Bucky voit tes yeux rouges. Tu dois rester forte pour lui jusqu’au lendemain, quand il sera parti. Il est celui qui va à la guerre, tu ne dois pas être celle qui pleure. Mais tu ne peux t’en empêcher. La peur de perdre Bucky au combat s’est agrandie au moment où tu as ouvert la porte. 
Pour la dernière soirée de Bucky, vous la passez à la Stark Expo avec Steve et Michael. Vous profitez un maximum de ce dernier moment ensemble. Bucky a les étoiles plein les yeux en regardant les différentes inventions pendant que tu essayes de mémoriser Bucky étant heureux. Seul Dieu sait dans quel état tu retrouveras Bucky à la fin de la guerre. Tu le regardes interagir avec votre fils, cette vue réchauffe ton coeur, surtout lorsque Michael lâche des petits rires face aux singeries de Bucky. 
Cependant, ce moment est devenu un vieux souvenir lorsqu’avec Bucky et Michael vous êtes arrivés sur le quai, attendant le moment où il devra officiellement vous quitter. Le début de matinée d’été permet de rendre cette journée un peu moins horrible. Le soleil brillant semble vouloir te donner un peu d’espoir pour le futur de Bucky. Mais le soleil a beau être lumineux, ça n’efface pas ton anxiété. Même la vue de Bucky tenant votre fils dans ses bras, profitant de ce dernier instant ne réduit pas ta peur. Il continue de te parler, espérant te changer les idées. Même si tu fais de ton mieux pour cacher tes émotions depuis l’annonce de son départ, Bucky voit bien la tristesse dans tes yeux. Toutefois, s’il devait être honnête, en faisant ceci, ça lui permet également d’éviter de penser aux horreurs de la guerre dont il va être témoin. Il essaye de faire bonne figure devant toi, mais au fond de lui, il a peur de ne pas revenir, de te faire veuve et de laisser votre fils sans père. 
Quand les soldats sont officiellement appelés, tu prends Michael dans tes bras et Bucky se saisit de son sac. Tu ne regardes pas Bucky dans les yeux, de peur de craquer en face de lui. Il positionne ses doigts sous ton menton et relève ta tête.
-Tout va bien aller, mon coeur. Je serai de retour en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, t’assure-t-il avec un sourire réconfortant.
-Bucky, on ne sait pas si…
Ta phrase reste en suspens, n’osant pas évoquer à voix haute la possibilité de perdre Bucky pendant que tes yeux se remplissent de larmes.
-Hey, on se reverra. Je ne sais pas quand, mais je sais qu’on se reverra car je reviendrai toujours vers toi et vers lui, affirme Bucky en posant sa main droite sur ta joue et la gauche sur celle de Michael. Tu verras, ça sera une journée ensoleillée comme celle-ci et on pourra rattraper tout le temps qu’on a perdu. Je reviendrai, peu importe combien de temps ça prendra. C’est promis. Tout ira bien pour moi. 
-Fais quand même attention à toi. Je te veux en un seul morceau, déclares-tu avec un sourire triste.
-Tu me connais, je fais toujours attention, te rappelle Bucky en embrassant ta main gauche, sur ta bague de mariage. Prenez soin de vous.
-Comme toujours. 
Bucky et toi continuez à vous regarder dans les yeux jusqu’à ce que l’annonce d’un dernier appel avant le départ interrompt votre moment.
-Je dois y aller. Je vous aime. 
-T’aime, papa, tente de dire Michael. 
-Je t’aime aussi, Mikey, lui répond Bucky en embrassant sa joue. Papa sera de retour bientôt. Sois sage avec maman. Je vous écrirai tous les jours, promet-il.
-Tu as intérêt, sinon je ferai comme Steve et je ferai tout pour essayer de rejoindre l’armée, affirmes-tu, faisant rire Bucky.
-Cet imbécile a une mauvaise influence sur toi.
-C’est ton meilleur ami. Tu ne peux blâmer que toi, blagues-tu avant de prendre un air sérieux. Je t’aime, James.
Tu n’utilises pas le prénom de Bucky souvent, seulement durant les situations critiques. En entendant son prénom sortir de ta bouche, Bucky sait tout ce que tu sous-entends dans ce “je t’aime” : “fais attention à toi, je t'attendrai, reviens vers nous, je t’aime.”
-Je t’aime aussi, Y/N. 
Tout comme ta phrase, elle semble simple, mais elle cache une signification plus profonde. Derrière le “je t’aime” de Bucky se cache “Je ferai tout pour revenir vers toi, je ne vous abandonnerai pas, toi et Michael, je ferai en sorte d’être le plus en sécurité possible, je t’aime.”
Bucky t’embrasse une dernière fois pendant qu’il caresse doucement le dos de Michael. Quand il brise le baiser, il pose à nouveau ses lèvres sur la joue de votre fils avant de partir. Tu le regardes partir, les larmes coulant déjà à flots. Tu n’arrives plus à les retenir. Tu gardes tes yeux sur Bucky jusqu’à ce qu’il disparaisse sur le bateau. Tu restes encore sur le quai jusqu’à ce que le bateau quitte le port. Quand Bucky est officiellement loin de toi, tu baisses les yeux sur Michael qui te regarde avec des yeux curieux, ne comprenant pas la situation. Tu essayes de lui sourire en essuyant tes larmes d’une main. Tu contemples ton fils, la seule partie de Bucky qui est avec toi maintenant, jusqu’à ce que l’homme que tu aimes rentre de la guerre.
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Soixante-quatorze ans plus tard, tes yeux sont encore posés ton fils, seulement son visage a bien vieilli depuis le départ de Bucky, tout comme le tien. En regardant Michael, tu peux avoir une idée de à quoi aurait pu ressembler Bucky si la guerre ne te l’avait pas volé. La perte de Bucky a été la plus terrible des épreuves que tu as pu vivre. Tu te rappelles encore le cri de douleur que tu as lâché, mais également le déchirement dans ton cœur en apprenant la nouvelle. Ton fils était alors âgé de trois ans, donc tu as dû gérer le chagrin au mieux pour que Michael ait une vie heureuse et complète, malgré l’absence de son père. Tu t’es assurée à ce que Michael n’oublie jamais qui était Bucky. Tu lui as raconté toutes les histoires possibles de Bucky, et aussi d’oncle Steve, en plus de disposer toutes les photos que tu possèdes pour qu’il se souvienne toujours du visage de Bucky. Si on demandait à Michael si tu es une bonne mère, il dirait que tu as fait un travail exceptionnel, car même s’il n’a pas de souvenir, il a l’impression de réellement connaître son père grâce à toi. 
Quand tu es devenue vieille, Michael s’est occupé de toi, comme tu l’as fait toute sa vie. Cependant, à cause de l’âge, c’est devenu de plus en plus compliqué pour Michael de prendre soin de toi, mais il ne voulait pas te laisser seule alors il a fait en sorte d’être dans la même maison de retraite que toi. Il vit même dans la chambre à côté de la tienne. De plus, le moment où Steve est sorti de la glace, il s’est assuré à ce que vous ayez le meilleur établissement.
Actuellement, tu es dans ta chambre, décorée par tes différents souvenirs dont une photo de Bucky sur ta table de chevet datant de votre mariage. Michael est assis sur le fauteuil à côté de ton lit pendant que ta petite-fille Allison est installée sur ton lit. Les rayons du soleil remplissent de lumière ta chambre, la chauffant juste assez. Allison vient vous rendre visite presque tous les jours et une fois de temps en temps, ton arrière-petite-fille, Claire, vient également vous voir. Toutefois, selon Allison, elle ne vous rend pas visite assez, ce à quoi tu lui réponds toujours le même type de phrase :
-Claire a vingt ans. Elle est jeune, elle a raison de sortir. Et puis, elle nous appelle presque tous les jours. Laisse-la vivre, cette petite.
-Je sais, mais elle était censée venir aujourd’hui. 
-Elle pourra venir demain, lui assure Michael, faisant soupirer Allison. 
Elle s’apprête à ajouter quelque chose quand quelqu’un frappe à la porte. Avant qu’elle puisse se lever, Michael se rend à la porte. Il ouvre et tu entends la personne dire quelque chose, même si tes vieilles oreilles t’empêchent de comprendre. Michael ne bouge pas pendant une seconde, comme s’il était en état de choc. Ne voyant pas qui est à la porte, tu commences à t’inquiéter : 
-Mikey, qui est-ce ?
Pour simple réponse, Michael se décale, les yeux grands ouverts, te permettant de découvrir Bucky encore jeune, bien qu’avec des cheveux plus longs et une barbe, face à toi. Tu n’oses pas bouger, ayant peur que ce soit le même rêve que tu fais depuis soixante-quatorze ans. Quand tu réalises que ton Bucky est bien là, tu commences à t’agiter. Tu essayes d’enlever ta couverture et ordonnes à Allison de t’aider à te lever, cependant à ton âge, c’est presque mission impossible. En te voyant réagir, Bucky accourt vers toi, ne voulant pas que tu quittes ton lit, de peur que tu te fasses mal. Quand il est à tes côtés, tu n’attends pas avant de te jeter dans ses bras.
-Tu es là. Tu es revenu, murmures-tu en pleurant.
-Je t’avais dit que je reviendrais. Un jour ensoleillée, c’était ça, non ?
-Tu m’as tellement manqué.
-Toi aussi, tu n’as pas idée.
-Comment c’est possible ? On m’a dit que tu étais mort ! Et comment peux-tu être encore aussi jeune ? questionnes-tu en tenant son visage dans le creux de tes mains.
-Tu te rappelles de l’histoire de Steve ? demande-t-il et tu hoches la tête. C’est plus ou moins pareil. 
-Je n’arrive pas à y croire. Mikey, il est de retour ! t’exclames-tu en direction de ton fils qui a les yeux larmoyants. 
-Je suis si heureux de te revoir, fils. 
Bucky se tourne vers Michael en le regardant avec un sourire triste. Trop ému, Michael n’arrive pas à sortir un mot. Il prend seulement Bucky dans ses bras tout en pleurant. Tu vois Bucky resserrer l’étreinte, appréciant le contact de son fils qui a tant changé depuis la dernière fois qu’il l’a vu. Après quelques instants, Michael brise l’étreinte, mais garde ses yeux sur Bucky.
-Papa, commence ton fils en s’éclaircissant la gorge et montrant Allison, voici ma fille, Allison.
-On est grands-parents ? s’enquiert Bucky, sous le choc.
-Arrières-grands-parents, même ! réponds-tu avec un sourire. Tu as une arrière-petite-fille, elle s’appelle Claire.
-J’ai l’impression que j’ai tellement de choses à rattraper.
-On serait heureux de tout te raconter, le rassure Michael en tapant gentiment l’épaule droite de Bucky. 
Et c’est ce que vous faites. Toute la journée, vous expliquez à Bucky différentes anecdotes familiales et répondez à toutes ces questions. Parfois, vous essayez de lui en poser, mais il évite toujours le sujet, ce que tu ne manques pas de remarquer. Bucky est assis à côté de toi sur le lit, vos mains enlacées, bien que ses gants empêchent un contact direct. Sa veste sur son corps t’évite également de voir ses bras. Tu n’arrives pas à comprendre pourquoi Bucky semble vouloir garder une certaine distance. Tu te fais un rappel de le questionner une fois que vous serez seuls. Il écoute attentivement Michael raconter le premier Noël d’Allison alors que tu regardes Bucky avec plus d’attention. Même s’il est très proche du Bucky qui est parti à la guerre, tu remarques les cernes et l’absence de l’étincelle qui était autrefois dans ses yeux. Son visage a à peine vieilli. C’est presque imperceptible, mais tu as observé les anciennes photos de Bucky trop souvent, alors tu trouves ces petits changements en un regard.  
Quand le soir arrive, Allison rentre chez elle après avoir aidé Michael à retourner dans sa chambre. Bucky est toujours à tes côtés. Après avoir supplié les infirmières pendant plusieurs minutes, elles ont accepté de te laisser manger dans ta chambre en plus d’autoriser Bucky à rester avec toi pour la nuit. 
Un silence apaisant flotte dans l’air pendant que vous vous regardez. Bucky détaille ton visage - qu’il trouve toujours aussi magnifique, il est heureux d’avoir pu le voir plus âgé, mais triste de ne pas avoir été témoin de son vieillissement. Il embrasse ton annulaire gauche sur ta bague de mariage, comme il le faisait autrefois et tu souris face à ce geste. Bucky remarque que l’anneau est toujours le même ; et même si tu avais tous les droits de te remarier, il est content de voir que tu ne l’as pas fait. Pour ta part, tu ne peux éviter d’être frustrée de ne pas sentir ses doigts, il n’a toujours pas enlevé ses gants, ni même sa veste.
-Tu n’as pas chaud ? Tu as gardé cette maudite veste et ces maudits gants toute la journée, t’exclames-tu avec agacement.
-Essayerais-tu de me déshabiller ? rigole Bucky avec un faux air choqué. Enfin, Y/N, une infirmière pourrait venir à n’importe quel moment ! 
-Bucky, soupires-tu, tu sais très bien ce que je voulais dire. Je ne t’ai pas vu pendant soixante-quatorze ans, j’aimerais pouvoir au moins toucher tes mains. 
À contre-coeur, Bucky enlève son gant droit et le met dans sa veste. Il regarde sa main faite de chair avant de te la tendre en tentant de faire un sourire rassurant.
-Et l’autre gant ? demandes-tu en arquant un sourcil.
-Je… Je préfère le garder.
-Je suis vieille, pas malade. Tu risques pas de choper de microbe, plaisantes-tu, faisant sourire Bucky.
-Je sais, dit-il sans rien ajouter de plus. 
Tu prends la main droite de Bucky dans les tiennes, appréciant enfin son aspect calleux. Le visage de Bucky prend un air triste alors qu’il enlève doucement sa main des tiennes pour la poser sur ta joue. 
-Je suis désolé de t’avoir fait attendre autant, chuchote Bucky. Ce n’était pas ce que j’avais prévu.
-On est réunis, c’est le plus important, lui assures-tu avec un sourire sincère.
-Certes, mais j’avais peur que tu sois…
Tout comme toi quand il a dû partir pour la guerre, il laisse sa phrase en suspens, n’osant pas exprimer à voix haute la possibilité de ton décès.
-Il faut croire que mon corps savait que tu étais encore vivant et qu’il attendait que tu me reviennes.
-Sûrement.
Bucky continue de caresser ta joue alors que tu poses ta main gauche sur la sienne, approfondissant un peu plus le contact.
-Tu comptes me dire la vérité, maintenant qu’on est seuls ? requiers-tu avec une voix douce.
Sachant très bien de quoi tu parles, Bucky se tend, retirant sa main de ta joue pendant que sa gauche se cache instinctivement dans la poche de sa veste.
-A propos de quoi ? feint-il de ne pas comprendre.
-Bucky, je te connais, malgré ces années de séparation. Et puis, la façon dont tu as dit que “plus ou moins” la même histoire que Steve t’était arrivé me confirme qu’il y a quelque chose que tu ne me dis pas. Qu’est-ce qui t’es arrivé pendant la guerre ? Comment ça se fait que tu sois aussi jeune et que tu aies survécu à cette chute ? 
Réalisant que son semi-mensonge ne t’a pas convaincu ne l’étonne pas. Tu le connaissais par cœur avant qu’il parte à la guerre, bien évidemment que tu peux encore le lire en lui comme un livre ouvert. À cet instant précis, il pense même que tu le connais peut-être mieux qu’il ne se connaît lui-même. Cette pensée lui pince légèrement le cœur. Il reste silencieux, ignorant quoi répondre quand ses yeux tombent sur un livre sur ta table de chevet.
-Tu l’as encore ? 
En entendant Bucky changer de sujet, tu roules des yeux alors qu’il se saisit de ton roman, à côté de sa photo. Il ouvre votre ancien exemplaire du Hobbit, maintenant abîmé à force d’être lu, et découvre des annotations qui n’étaient pas là la dernière fois qu’il l'a lu. Vous n’avez jamais annoté les livres que vous avez lu. Cependant, après son départ, tu avais reprit ta lecture du livre de Tolkien en annotant les commentaires que Bucky faisait à chaque lecture pour avoir l’impression de toujours le lire avec lui. Bucky sent son coeur se serrer en pensant aux nombres de fois où tu as dû lire Le Hobbit en cherchant un peu de réconfort.
-Je m’en sépare jamais, informes-tu. Tu ne vas pas me dire la vérité, n’est-ce pas ?
-Peut-être un autre jour.
Bucky sait qu’il ne devrait pas te cacher ce qui lui est arrivé. Tu risques de le découvrir d’un jour à l’autre, il devrait être celui qui te raconte son histoire, mais il veut le faire un autre moment. Il ne veut pas que ses retrouvailles avec toi soient gâchées. Tu es si heureuse de le retrouver, il ne veut pas te briser le cœur en t’expliquant que pendant soixante-dix ans, il a été torturé et utilisé comme une arme, en plus d’avoir perdu tous les souvenirs qu’il avait avec toi et Michael, jusqu’à ce que Steve le retrouve. Bucky a enfin une chance d’être avec toi après toutes ces années, il ne peut pas tout ruiner avec son histoire. Il a dû confronter d’horribles moments pour arriver à ce moment, il doit s’assurer que ce moment soit un souvenir joyeux. Depuis le Wakanda, il a le droit à une deuxième chance et il ne compte pas la gaspiller. Non, tu n’as pas besoin de savoir tout ce qu’il a traversé et fait. Tu n’as pas besoin de savoir à quel point il peut encore être fragile mentalement. Il est de nouveau à tes côtés, c’est tout ce qui compte.
-Pourquoi ne viens-tu pas t’allonger à mes côtés et me lire Le Hobbit comme avant ? finis-tu par proposer.
-Avec plaisir, mon coeur. 
Bucky t’aide à te positionner correctement dans ton lit avant de te rejoindre. Quand vous avez trouvé une position confortable, tu essayes de lui prendre sa main gauche, mais il se dépêche de tenir le livre de cette main et de te tendre la droite. Tu fronces les sourcils face à son geste. Tu lui tenais toujours la main gauche quand vous lisiez. Tu essayes de ne pas chercher le pourquoi du comment et caresse sa main droite alors que Bucky commence à lire les premiers mots. En entendant la voix de Bucky, tu  as l’impression de faire un bon dans le passé où tout allait bien, où vous étiez jeunes et loin des horreurs de la guerre dans votre petite maison de Brooklyn avec Michael faisant sa sieste paisiblement à l’étage. Tu prends une profonde inspiration, l’odeur de Bucky remplissant tes narines comme autrefois. Pour la première fois en soixante-quatorze ans, tu es enfin à la maison à nouveau. Un sourire paisible prend place sur ton visage. 
Fatiguée par les différentes émotions de la journée, tu t’autorises à t’endormir doucement en continuant d’écouter la douce voix de Bucky, tes caresses sur sa main devenant de moins en moins régulières. Grâce à son ouïe de supersoldat, Bucky sent ta respiration ralentir, l’indiquant que tu tombes dans les bras de Morphée. En tournant la page, Bucky embrasse le haut du crâne. Il continue sa lecture, écoutant attentivement les battements de ton cœur. Il termine de lire le chapitre deux quand il entend ta pulsation devenir de plus en plus faible jusqu’à ne plus être perceptible. Bucky s’arrête dans sa lecture quand il est confronté au silence. Il lui faut quelques secondes avant de réaliser que tu viens de le quitter. Instantanément, ses yeux se remplissent de larmes. Il pose le livre sur la table de chevet et pose son regard sur toi. Délicatement, ses mains trouvent leur chemin sur ton visage où il peut voir l’ombre d’un sourire. Bucky commence à pleurer en le voyant, car même si tu es partie heureuse et sereine à ses côtés, il t’avait promis de te retrouver, mais aussi de rattraper tout le temps perdu et une journée n’est pas suffisante. 
Marvel Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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stories-of-c · 1 year
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P.
PDG - 25 ans - français - capricorne
Cette histoire est cocasse. Assez cocasse même !
Bon, tout commença un dimanche, vers 22 heures. Je lisais tranquillement à la terrasse de mon café habituel à la lueur des lanternes. J'ai cette habitude le dimanche soir lorsque je suis seule. Je lis et je bois jusqu'à a ce que l'alcool me couche. En théorie, c'est efficace, en pratique, je dois traverser la rue et ouvrir la porte de mon immeuble. Enfin ! Ne digressons pas ! Nous sommes dimanche. Je me souviens avoir vu A. ce jour la (j'ai des sentiments pour A., ca fait longtemps que je n'ai pas eu ce genre de sentiments - je me ronge de l'intérieur - à ce moment je n'en ai pas encore. c'est au moment ou j'écris - tout de suite maintenant que je le ressens). Je lis tranquillement lorsqu'une présence s'approche de moi. C'est P. Il est chargé de chemises qu'il porte sur des cintres et me dis venir du lavomatique au bout de la rue. "Je suis passé il y a deux heures, tu lisais déjà, j'espérais te revoir en revenant, et tu es toujours la !" Nous avons échangé, peut être 15 minutes : moi sur ma chaise, les jambes étalées sur la chaise d'en face, ma casquette sur la tête, mon verre de vin dans la main gauche et mon livre dans la main droite - lui, sur le trottoir à porter ce qui vraisemblablement pesait lourd - une dizaine de chemises à bout de bras. Avant de partir, je lui demanda son prénom et lui me demanda mes coordonnées. Nous échangeâmes très peu, mais très régulièrement ! Pas une journée sans un message - jamais plus de 5 messages ! Après notre rencontre, nous ne nous sommes pas vu aussitôt. Il repartais en province. Quelques jours plus tard, de retour à Paris il m'invita à boire un verre. (a ce moment j'étais avec A. et déclina cette proposition.) Je crois que je plais beaucoup à P. J'aime l'appeler mon voisin. Nous échangeames encore un peu et décidâmes de se revoir pour boire un verre un soir de semaine, peut être un lundi. J'étais assise à la même place que notre première rencontre. Il me rejoignit et nous passâmes la soirée à refaire le monde. A ce moment la je culpabilisais presque pour A. en qui j'avais développé une forte attache. Suite à cette entrevue, nous ne nous sommes pas vu pendant une dizaine de jour, jusqu' à hier soir.
Ce dernier m'a invité chez lui, soit : à côté de chez moi ! Comme vous l'imaginez, nous avons couché ensemble. Ici je n'ai pas envie de raconter comme c'était, ce qu'il s'est passé, si c'était beau, laid, romantique, fort ou sensuel. Sachez que c'était bien. Juste bien.
Avant d'arriver chez P., je pensais à A. - quand je suis rentrée chez moi, j'ai pensé à A. Cet homme m'obsède. J'ai désiré P. le temps d'une soirée. Peut être le désirerai-je encore à d'autres occasion. Mais c'est avec A. que je souhaite être. C'est avec A. que je souhaitais être à ce moment la. Je voulais son souffle sur moi, son odeur, sa peau, tout. Je le voulais lui. Et pourtant je crois que pour la deuxième fois de ma vie, un homme ne me veut pas. A. ne me veut pas. (je raconte quelques histoires ça et la à C. à S. à J. avec qui j'ai passé la journée d'hier avant de retrouver P. ou encore à ma directrice - oui - vous avez bien lu. C'est léger et frivole. je lui raconte la situation. Elle me réconforte. "C. tu ne mérites pas quelqu'un de plus faible que toi. Tu vas avoir du mal à trouver et je le sais, je suis passée par la" - je quitte la voiture, prends un verre de vin rosé en face de chez moi - relis mon brief - supprime l'intégralité de mes échanges avec A. et rentre à la maison.)
Il me rend folle. quel connard !
05-23
C.
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aurevoirmonty · 2 years
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Tumblr media
Il y a quelque chose d’artistique, de conceptuel dans l’attitude de la Gauche depuis le massacre de Lola.
Car la Gauche applique jusqu’au dégueuli la célèbre maxime « si le communisme n’a pas marché c’est que nous n’avons pas été assez loin dans le communisme ». En l’occurrence, si le Vivre-Ensemble devient un enfer, c’est que nous n’avons pas été assez loin dans le Vivre-Ensemble.
Depuis l’assassinat de Lola par une suspecte présumée qui est une immigrée algérienne, la Gauche nantaise a implanté (pour 6 millions d’euros !) une « résidence sociale modulaire » censée accueillir des migrants dans le quartier du Petit-Port. Aucune interrogation sur le télescopage des deux évènements. La Gauche continue malgré le réel. Les heureux bénéficiaires de ces cabanes tout confort pourront ainsi faire profiter le quartier de leur si enrichissante présence.
Mais il y a mieux : A Rennes, la Gauche fait actuellement pression sur la mairie pour qu’elle héberge des dizaines d’immigrés clandestins ! Rien à foutre de la délinquance possible et du principe de précaution, rien à branler que les Bretons aient du mal à se loger, la Gauche offrirait son cul et celui de ses enfants aux nouveaux damnés de la terre si cela pouvait leur soulager la nouille. Car ils ont remplacé la figure du prolétariat dans l’imaginaire de cette bourgeoisie oisive, dont le grand plaisir est d’entretenir ses pauvres avec l’argent et le sang des autres.
A Fougères et à Rennes, des profs et des familles d’élèves occupent des établissements scolaires pour éviter l’expulsion de familles de migrants. Les mêmes couineront dans quelques temps parce que leurs classes sont surchargées et leurs enfants agressés dans la cour de l’école. Schizophrénique ! La Gauche en est réduite à demander tout et son contraire !
Tiens ! A Callac ou Saint-Brévin-les-Pins, les mêmes qui demandent aux parisiens de dégager de nos maisons soutiennent l’installation de centaines de migrants dans ces mêmes maisons ! Il y a un « amour du migrant » qui dépasse tout ce que la littérature classique peut connaître en matière de passion. Pire qu’une guenon folle ! La Gauche projette sur le migrant tous ses fantasmes, son désir maternel câlinou, plus quelques extravagances sexuelles pour certaines au genre indéterminé, j’en ai bien peur.
Les manifestations de colère suite à l’assassinat de Lola ne changeront rien au noyau des indécrottables. Comme certaines bonnes femmes enamourées, ceux-ci vivront leur passion jusqu’au bout. Jusqu’à l’absurde. Jusqu’à l’auto-effacement. On ne m’enlèvera pas de l’idée que, là-dedans, il y a le relent d’une bourgeoisie qui se déteste. Qui veut tuer le père à travers le Blanc. Une bourgeoisie qui tweete ses plus invraisemblables gauchisteries depuis la résidence secondaire d’Arcachon et qui jouit de ce paradoxe.
N’oubliez pas, vous qui souffrez quotidiennement de l’immigration, qu’elle n’est que la conséquence de ce socio-masochisme d’une grande partie de la bourgeoisie intello qui constitue le dernier bastion de la gauche.
Le peuple a quitté la Gauche et ce qui reste d’elle, la boboterie infâme, nous emmènera jusqu’au bout de sa névrose. En chantant du Yannick Noah !
Anne-Sophie Hamon
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