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#poésie sur tumblr
ecrisettaistoi · 2 years
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A l'appel
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Ce n'est pas à tes lèvres que je suis suspendu
mais à celles moins sensuelles d'un inconnu
qui tient entre ses mains charnues le destin
du moins le rêve que nous avons en commun.
Il sait faire ce que nous ne savons pas
il œuvre dans l'ombre des sous-bois
pour qu'enfin apparaisse la clairière
où, nimbée d'une si douce lumière,
nous attend l'oasis, l'éden, le valhalla
pour reposer nos âmes et corps las
et repartir d'un nouveau et joyeux pas.
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skaiblog · 2 years
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— rupi kaur, Le soleil et ses fleurs
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source : @cheminer-poesie-cressant
vivre dans la douceur disparue ; le soleil a trouvé une voie parmi le ciel ; ses rayons qui sont entrés un instant jusqu’ici pour me dire de recroire ; le plus simple arrive encore à me pousser vers ta vie qui vacille ; je me dis encore que tout est possible l’espace de cette lumière
© Pierre Cressant
(samedi 29 octobre 2022)
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La nuit glissait
Le crépuscule tombait brutalement  Sans se parer  Mais sans blessure  Ni aux genoux ni aux poignets  Pas de sang  Moite et presque noir 
Le soir Le crépuscule tombe  Et dans sa chute Un vertige Voltige  L’angoisse du silence Moite et presque noir A la gorge serrée  Mais sans blessure 
Le crépuscule du matin sera frais  Moite et presque noir  Avant le soleil relevé  Sans se parer  Ni aux genoux ni aux poignets Mais à gorge déployée Vestige  De la veille 
/ Fabienne PASSAMENT. 2024
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enoramenguy · 5 months
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Je ferai de notre relation un foyer Où tu pourras écouter ta chanson préférée.
Un lieu sûr ou noyer ta solitude; Immergées sous l'eau de l'amour Personne ne peut entendre nos échanges.
S'ils t'ont promis la même chose, jadis Alors, avec une douceur, peu connue des hommes Je te montrerai.
Adieu Hercule et autres Héraclès Le vrai héro, c'est moi Dans toute sa féminité. Enora Menguy
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beautyinyourbeast · 5 months
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˗ˏˋ 🤎 ˎˊ˗
[...] dussent les éléments faire foi de ma vertue, dussé-je être déesse / sombrer dans l'engouffrement des flots céruléens / braver l'igné à la danse endiablée; la fatalité ne cesse / de disperser nos cendres à ce même vent léthéen.
⚖️🌪🗡🏛⌛️📜
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Ho Ho Off To The Sabboth, 1926 - William Mortensen.
Wind Fire; Thérèse Duncan on the Acropolis, 1921 - Edward Steichen.
Season of the Witch; The Bubble, 1909 - Anne Brigman.
[autres extraits]
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elleferrocerium · 3 months
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finlands-world · 3 months
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Mots d'une illusion
(TW: body image issues, referenced self-harm)
Il y a quelque chose d’incroyablement violent
dans le regard que tu pose sur ton reflet.
J’ai du mal à comprendre pourquoi, d’ailleurs.
Ton sourire illumine les espoirs et tes yeux ont cet éclat penseur,
comme si une fascinante question flânait constamment à la lisière de tes lèvres,
comme si tu n’étais que rarement conscient du décors.
J’essaie, tu sais. 
Te renvoyer un regard aimant, un sourire sincère, 
j’y mets tout mes efforts.
Mais je ne suis capable de porter
que les accusations infondées de ton visage froid.
Je suis là chaque fois que tu pleure
que tu blesse, que tu néglige
ce corps qui pourtant ne fait que de son mieux.
Ce corps qui te permet de vivre chaque instant
dans toute son infinie beauté, dans sa tranquillité.
Et je serai là chaque fois que tu croisera ton reflet
dans les fenêtres de bâtiments obscures, 
dans le miroir de ta salle de bain,
contre la carrosserie d’une trop propre voiture,
ou même dans l’éclat de ta poignée de porte.
Que ce soit tôt ou tard,
délibéré ou accidentel,
méticuleux ou du coin de l’oeil.
Je ne suis que l’écho involontaire de tes pensées.
J’aimerais que tu te voies comme je te vois.
J’aimerais que tu me voies comme je te vois
Je ne mérite pas ces regards violents.
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hidaya--8 · 5 months
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i dont rly know how to say this
i cant even explain it
nvr rly understood
i know its mine and i should
and i rly wish i could
i could barely pronounce its name
its the thing that drives me insane
that keeps me up at night
crying and wishing for flights
to the stars without
having to come back
to this place i must call home
and since im craving a throne
im making my own
one that ill want to call home
By HEz
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apothepoet · 9 days
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Les Étoiles
Tu aimes observer les étoiles qui brillent dans le ciel, des tâches dans l'espace infini. Il y a longtemps, tu m'as dit, que tu voudrais y aller. J'ai souri, rit, « Un jour, peut-être. »
Tu ne m'as pas vu, quand je t'ai dit « Salut ! » l'autre jour. Tes yeux regardaient fixement à travers moi. J'ai souri encore, répétais le mot. Rien. Je me demandais si tous mes nouveaux yeux ressemblaient aux étoiles que tu adores.
Tu regardes les photos que tu trouves partout chez ta maison, où je n'ai jamais été, sauf dans les photographies. L'aire triste autour de toi est brisé seulement par le sourire sur tes lèvres, quand tu chuchotes, « J'espère que tu aimes les étoiles, et que tu es là quand je te rejoins un jour. »
Tu n'entends pas ma réponse, « Je suis les étoiles maintenant. » Tous mes yeux clignent. « On se verra. »
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ecrisettaistoi · 2 years
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Allez, viens
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Allez viens, on se fait du bien,
oublions tout ça jusqu'à demain,
laissons le monde se démerder, loin
pensons à nous, à nous deux, à rien,
on en a besoin, prends ma main,
pose-la lentement sur ton sein
laisse-moi palper ton cœur marmoréen
tes battements lents, denses, succincts,
donne-moi ta bouche, tes lèvres carmin,
serre-moi comme je te serre, soyons un,
indivisible, ombre et lumière en commun,
jouissons de nos corps, de ce lien
qui nous unit comme les doigts de la main
depuis si longtemps et si tout va bien,
encore aujourd'hui et au plus loin
que nous pourrons aller demain
et les jours suivants si le destin
nous est favorable, enfin.
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recidivelocale · 22 days
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réflexions
Je t’assure tu n’es pas si seul que ça
Regarde l’homme en face de toi
Il t’observe depuis longtemps
Il doit être addict complétement
Il est de l’autre côté, j’en suis sûr
Il est de l’autre côté, côté mur
Il reproduit tes gestes, et s’empresse de te fixer à nouveau
Ne fait rien, ne bouge pas, suis le du regard
Observe-le un peu plus, discret, pénard
Il n’est pas si mal, il est même beau
Il est de l’autre côté, j’en suis sûr
Il est de l’autre côté du mur.
Ce manège dure un peu trop
Je le vois presque vieillir tellement ça dure
Je me casse, je vais lui dire deux mots
C’est un gros taré, encore un, c’est sûr
Il est de l’autre côté, j’en suis sûr
Il est de l’autre côté du mur.
Je m’approche et je l’insulte, c’est violent
On se frappe, j’ai mal aux mains, puis c’est le néant
Quelqu’un me saisit par le bras et me parle doucement
Venez vous recoucher, ce n’est que votre reflet. Je l’ai eu, je suis content
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source : @cheminer-poesie-cressant
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passer par l’année
laisser la main se tendre
à l’amitié du jour
qui prend le rôle
d’un début
par cet écart se construit
l’avenir qui se dicte
là où le souhait se veut
le temps nous enveloppe
et nous guide
la rive est sa construction
qui nous rassure et nous pousse
une barque de soutien
la petite lumière au lointain
et nous passons nous et les autres
nous passons pour le plaisir de passer
le plaisir de regarder accouder en arrière
le déroulé possible des jours d’après
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Meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2024.
Laissons-nous guider par la poésie.
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© Pierre Cressant
(1 janvier 2024)
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Rien ne console Et ne dépouille Les traces Pas de différence
D’après Jean-Pierre Siméon
Pensée pour @alaptitecuillere
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enoramenguy · 5 months
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Sous le Voile Pourpre d'un Amour Proscrit
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Laissez-moi vous conter une histoire d’amour mystérieuse que, sur une frise chronologique, personne ne saurait placer, mais qui en rendra plus d’une heureuse.
C’est l’histoire d’un désir jugé impur qui, un jour, petite étincelle mauve, naquit au creux d’entrailles dépourvues d’amour. A son aurore, vacillante, notre petite étincelle ne fut pas reçue de manière accueillante. Que penseraient donc les autres, habités par leur désir lilial, confrontés à l’améthyste flamboyante d’une jeune femme censée accomplir son devoir conjugal ?
Mais une telle flamme, bien qu’ignorée et mise au placard, grandira toujours, dans l’espoir, qu’un jour, on la proclame. Ce fût bien sûr ici le cas, sans quoi, histoire, il n’y aurait pas. Celle qui se pensait jusque-là hors-pair, alors, sous l’influence du désir violacé, s’assuma dès-lors sorcière.
C’est sous une nuit sans lune, mais tout-de-même là pour la guider, que la femme devenue monstresse, fût envoyée à sa bien-aimée. Aucun grand poète ne peut prétendre coucher sur le papier, ce qu’il se passe quand deux filles d’Artémis, rayonnant de la même couleur, choisissent de se courtiser. Alors, les flammes, caressées par un air de liberté, font danser leurs ombres, qui sont, sur les parois du cœur, projetées.
Mais au loin, d’autres flammes brûlaient ; des flammes de haine, d’intolérance et d’esprits fermés. De plus en plus, ce feu haineux se rapprochait, si bien que nos deux incomprises durent se réfugier dans la forêt. Je ne pourrais répéter ici les injures vociférées, qui leur frappaient les oreilles telle une rafale de vent enneigé. Je vous parlerai plutôt de leur amie la forêt luxuriante, qui pris pour devoir de protéger les amantes. Enfoncées alors dans la pénombre, nos insurgées comprirent qu’elles avaient trouvé la sécurité. Les feuilles, dans leur bruissement, venaient chuchoter à leurs protégées : « Les arbres ne trahiront jamais votre secret. ».
C’est donc dans l’intimité du bosquet que les deux femmes purent explorer leur désir, accompagnées du son des lyres. Pour les autres, cette sororité était bafouée, mais à leurs yeux à elles, elle était élevée. Elles brûlaient d’un désir qui ne pouvait embraser la forêt. Ce même désir, j’oserais dire, bien que considéré par certains castrateur, se révéla libérateur.
Conte d’hier ou d’aujourd’hui, les castratrices, elles le savaient, n’auraient malheureusement pas trouvé la paix ici. C’est alors qu’apparu, au pied d’un orme, d’un rouge radieux, une séduisante pomme. Au loin, les cris et injures continuaient de résonner, faisant fuir la faune apeurée.
« Je laisserai mon désir pour toi tout entière me consumer
Avant de les laisser nous brûler sur le bûcher. »
Sur ces mots, transmis de sœur en sœur, toutes deux croquèrent la pomme en son cœur. C’est en mer d’Égée qu’elles se retrouvèrent alors, dans un paradis gouverné par Sappho, et où elles vécurent heureuses pour toujours, au milieu de leurs pairs.
Merci d’avoir écouté mon histoire fantastique, d’avoir pénétré mon humble refuge utopique.
Enora Menguy
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Dis-moi...
Je t'aime. Est-ce que toi tu m'aimes ? Dis-moi que tu m'aimes. Donne-moi du rêve. Redis-le encore et encore sans jamais t'arrêter. Je veux que tu le cries aux toits, mais aussi que tu me le chuchotes à l'oreille, sans aucune retenue. Ne me torture plus s'il te plaît. Mes yeux cherchent dans les tiens une once d'amour. Serait-tu une pierre sans aucun cristal ? Non, ce n'est pas ça...
Je t'aime, dis-moi que tu m'aimes. Pourquoi ne le dis-tu pas de tes belles lèvres enivrantes ? N'entends-tu donc pas mon cœur qui se livre à la dernière des symphonies ? Ton joli visage, aux formes amoureuses, contredit tes paroles de la forme d'un couteau. Tes yeux me font la demande de prendre mon envol, et tes mains me tiennent fermement contre toi.
Je t'aime, dis-moi que tu m'aimes, ne me fuis pas alors que ton corps me supplie de m'accrocher. Quelle belle créature es-tu donc ? Tourmenté et complètement tombé dans le piège, je ne suis plus que ton pantin. Ne jouons plus à ce jeu enfantin. Affronte-moi enfin et je déclarerai forfait.
Je t'aime, dis-moi que tu m'aimes. Hélas, quand donc l'amour est-il devenu un crime ? Assume ton crime, et je deviendrai, moi, le plus réprimé de l'histoire. Parle-moi d'amour, et je t'offrirai mon cœur. Effleure-moi, et je te baiserai tout le corps.
Ai-je tort ? Rester à tes côtés était-ce donc une pauvre erreur ? Je veux que tu me le dises.
Je t'aime, alors dis-moi que tu m'aimes. Utilise-moi, touche-moi, maltraite-moi, appelle-moi, rejette-moi. Et dis-moi, est-ce que tu m'aimes ? Ne sois pas ta tortionnaire et dis-le moi. Alors je t'accueillerai dans mes bras, car je ne suis rien sans toi. Je t'aime, alors dis-moi que tu m'aimes.
J.A
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