“Une femme debout” est un roman portant haut et fort les valeurs de l’autrice Catherine Bardon.
Depuis, “Les Déracinés”, Catherine Bardon met en lumière les oubliés, ceux qui ont fait l’histoire sans y avoir laissé leur nom.
Dans chaque texte, l’autrice met en évidence la force de la (re)construction, le dépassement des limites imposées par le vivre ensemble ou le pouvoir en place.
Ce dernier…
« Pourquoi dit-on "tomber amoureux" ? Elle, elle attendait de l'amour qui l'élève. C'est pourtant le contraire qu'elle a connu, une chute vertigineuse. »
Chose étrange qu'est la vie humaine. On rit, on danse, on se chuchote des mots doux à l'oreille.
Je n'ai jamais compris ce besoin ou cette envie d'abattre l'autre, de l'écraser, de se prouver plus fort, plus grand, plus violent.
Si j'avais à redessiner la vie humaine, je ne la ferait que de douceur et de miel. Je la remplirai de chant, d'art, d'air pure, d'eau fraîche, d'herbe folle, du chant des colombes, de l'odeur des moissons, de la caresse de la pluie, du salé de la sueur d'un travail accompli. Je la couserai de tartes à la cerise, de fromage frais, de confiture à l'abricot, de douceur sucré. Je la peindrai au milieu d'un tableau impressionniste de nacre, de perle, d'ivoire, d'ébène, de bleu royal, de cramoisie et de violet. J'effacerai les vices, les torts, la lâcheté, la tyrannie, la trahison, les mots bas. Je tâcherai d'y rajouter les caresses du bout des doigts, celles qui font frissonner, les doux baisers mouillés de rosé, la tendresse sûre et pure, celle dont on ne doute pas. Je n'oublierai pas les montagnes énormes, géantes si dociles, les rivières en guisent de larmes, les plaines verdoyante, la toundra endormie sous la neige, la mer dangereuse mais irrésistible.
Refaire la vie. La revoir sous un nouvel angle. Je n'ai jamais compris la haine, je ne l'ai jamais vraiment senti en moi, je n'ai jamais eu de plaisir sadique à voir l'autre souffrir même si selon certain, il le mérite, même si il m'a fait du mal. Je voudrais sauver, aider, planter quelque chose de nouveau, de beau, d'extraordinaire. Je donnerais raison à ceux d'avant, ceux qui ont rêvé la vie meilleure. Je racheterais leurs erreurs à coup d'amour et d'entraide.
Trop gentille, trop généreuse, trop aidante, mais qui va le faire alors? Pourquoi rester chacun sur ses gardes, chiens de faïence qui montre les crocs sans vraiment mordre. Pourquoi se craindre, pourquoi devoir toujours se demander si l'autre n'est pas la pour me mettre un poignard dans le dos? Je ne veux pas que ma bonne volonté se transforme en aigreur, des fois je me sens glisser dans l'acide, dans la froideur. J'en ressort toujours certes, mais à chaque fois avec l'âme un peu plus sale qu'avant.
Renaissance est un light novel de fantasy historique, type isekai/réincarnation.
Des mentions de l'univers d'H2S, mon livre de JdR, sont présente, mais il n'est absolument pas nécessaire de le connaître pour lire l'histoire.
Tous vos commentaires seront les bienvenus.
« Parfois il me semble qu'à l'intérieur de moi quelque chose fait défaut, un fil inversé, une pièce défectueuse, une erreur de fabrication, non pas quelque chose en plus, comme on pourrait le croire, mais quelque chose qui manque. »
Mais toi tu m'avais dit :
Ne te retourne pas, ma Sœur. Avance, les
yeux bandés. Tous nos regards sont en dedans.
Et toutes nos mains sont imbriquées. Sois
confiante, sois mille, tout est dessous les cils.
Casse l'histoire et le mythe. Dans la pierre, la
pépite. Moi je te vois comme tu m'as vue. Je
te sais, toi, comme tu m'as crue. C'est bien
notre Art, bizarre, d'être un début.
Juliette Armanet, in Sororité, ouvrage collectif coordonné par Chloé Delaume
Auteur : Karine Giebel
Titre : Et Chaque fois, mourir un peu – Livre 1 : Blast
Date de parution : 27 mars 2024 – Editions recamier
EAN : 9791036635380 – 352 pages
4eme de couverture :
La voix profonde de Thierry Blanc nous plonge dans le premier livre de cette duologie tant attendue de Karine Giebel, pour une expérience d’écoute durant laquelle le temps est suspendu. Monter au front sans…
The French Government is trying to make inclusive language illegal. A law is going to be voted to make it illegal to use an inclusive language. It will make it that using a non-gendered term in a sentence will immediately make your whole text "not French" and so incorrect and not acceptable. Doesn't matter that it's the most perfect French ever written (which, with all those useless grammars' rules, is incredible to do), it will be treated as if it’s not written in French and not readable. Using an inclusive language will immediately make a student's copy unvalid, and any documents toward the state.
A language is alive because it is used by its people. And people adopt new words all the time. Changes are inevitable, it is how it is. In history and archeology, an ethnic group is identified by its language. The people are their language. If the French people want to use an inclusive language, to have some non-gendered terms and pronouns, who is the government to stop them? Those terms have been existing for years, used for decades by the French speakers all around the world. It is French, the people spoke it so it is, no law will change that.
I HATE having to check "Madame" on official documents. It may seems stupid and so small, but I am deeply devastated when I think about how I will be buried with this "Madame", that I will be always registered as "Madame" and remembered as "Madame". That my government wants me to fit this "Madame" box whatever it costs. Because of what? Because they are proud self-centered assholes who dream of the old France known for its beautiful language? The French language would be so much more beautiful if we threw away the too many stupid rules (we literally still teach conjugaisons nobody use anymore. Like, why??? More than 10 conjugaisons for what???) and if it was more inclusive. Always hated to gender everything, especially with how much misogyny is attached to the female version ("un auteur" -> well-seen "une autrice" -> not so much. Also, sounds very bad).
They say we are "privileged spoiled brats" for wanting inclusive language, while they are the ones using their privileges to force 66 millions to not say "iel". So scared of such small words.
Fuck the French Government. Fuck the right. Fuck l'Académie Française. Fuck anyone against neo-pronouns (because all inclusive French pronouns are neo-pronouns).
Après les prémisses du Second Conflit mondial dans le très réussi « Les heures insouciantes », Carole Declercq nous emmène au cœur des « Heures hostiles », celles où l’Europe résonnait sous les tirs des armées, où les hommes mourraient sur tous les fronts et les femmes réinventaient la société pour joindre les deux bouts et pallier aux multiples manquements.
Comme pour le premier tome, j’ai…
Quand la nuit est longue
Que mon esprit ne trouve moyen de sombrer dans la pénombre
J'aimerais me reposer dans le croissant de Lune
Et dormir aussi légère qu'une plume.
En son berceau mystérieux
Moi seule existe, ainsi que les cieux
Plus aucune faute n'existe
Plus aucun tracas ne persiste.
@oceannacaldin replied to your post “Ma détestation de Damasio renouvelée par sa...”:
J'avais reconnu le titre, mais merci ! Elle fait partie des autrices dans ma liste de "il faut que j'ouvre un de ses livres un jour, quand même" et le fait que ce soit un recueil de nouvelles joue au moins autant que la préface, en vrai, pour la faire remonter dans mes priorités (ça, et le fait que la dernière rencontre d'autrice française à cause d'une préface c'était Jeanne A Débats, et ça avait été une très belle découverte - mais clairement d'un autre genre)
Roh, c'est l'inverse pour moi c'est Jeanne-A Debats sur laquelle il faut que je me penche, surtout depuis que ActuSF fait de la pub pour Eschatologie du vampire tous les Deux Jours j'ai l'impression - après en vrai j'avais lu Plaguers et ça m'avait pas laissé un souvenir hyper marquant, mais je pense que j'étais déjà trop âgée pour être vraiment le public cible. Je le suis clairement plus pour les trucs de détective vampire.
Tu vois la splendeur si aisément en chaque choses, même si elles sont abîmées, fissurées ou brisées mais tu ne sais pas la voir en toi-même. Pourtant de ton corps meurtri et de ton âme fatiguée fleurissent les plus magnifiques fleurs que tu puisses offrir au monde : elles sont ta générosité, ta bienveillance et ta beauté.